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France : 1332 article(s).
Audit en Commission du développement durable : la filière photovoltaïque en débat

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
22-11-2010 16:31:21 :

La filière française du photovoltaïque devait être sur la sellette la semaine dernière à l'Assemblée nationale au cours d'un audit mené par la Commission du développement durable et la Commission des affaires économiques, sous les directions respectives de Christian Jacob et de Serge Poignant, avec la participation de Philippe de Ladoucette, président de la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE). Au final, la filière était représentée par Hadrien Clément, président de l'Apesi, André Joffre, vice-président d'Enerplan, et Pâris Mouratoglou, président d'EDF EN ... ce qui a conduit plusieurs députés auditeurs à demander une réédition de l'exercice avec la présence d'industriels du PV. Nous avons compilé quelques pistes de réflexions mais aussi quelques affirmations parfois un tantinet erronées, qui ont fusé à cette occasion …
 
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Sur la file d'attente : secret défense !
Consensus : les chiffres avancés par les uns et les autres varient tellement qu'une analyse approfondie de la file d'attente apparaît nécessaire.
La file d'attente semble en effet plutôt être un faux débat car elle ne représente pas la puissance en attente de raccordement mais l'ensemble des projets pour lesquels une demande d'achat a été déposée auprès d'EDF (NDLR : la file d'attente pesait 3,7 GW à fin juin 2010, et 4,5 GW à fin septembre 2010).
Selon une étude conjointe d'Enerplan et de l'Apesi, environ 80% des projets listés ne se réaliseraient pas, à cause de problèmes techniques, de problèmes de raccordement, de problèmes de financement, etc.
En outre, la puissance de raccordement réalisable en 2011 par ERDF n'est estimée qu'à 1200 MW, ce qui rendrait caduque toute assimilation de la file d'attente à la spéculation.
Sur les 4,5 GW de file d'attente au 30 septembre 2010, plus de 2 GW proviennent du pipeline d'EDF EN, chiffre aussitôt démenti par Pâris Mouratoglou, président d'EDF EN, qui reconnait seulement « des projets d'une puissance cumulée d'environ 300 à 400 MW dans la file d'attente. »

Sur l'évolution de la politique industrielle, de la réglementation, des tarifs d'achat
L'objectif d'une puissance photovoltaïque installée de 5,4 GW à l'horizon 2020 en France apparaît insuffisant. La puissance devrait être au moins doublée.
Pour les industriels, une baisse progressive des tarifs d'achat est acceptable s'il n'y a pas de frein au développement des projets, c'est-à-dire s'il n'y a pas de quotas, ou du moins s'ils ne sont pas trop restrictifs.
EDF EN est partisan de privilégier les centrales au sol, car « le photovoltaïque en toiture bénéficie seulement aux panneaux chinois. »
Or, pour l'Apesi, seulement 1/3 des panneaux installés en France sont de provenance chinoise.
Pour favoriser la mise en œuvre de produits français ou au moins européens, certains intervenants ont lancé l'idée d'un bonus/malus liée à l'empreinte carbone des panneaux PV utilisés.

Sur la R&D : la France est très en avance sur les Chinois !
"Dans trois ans, nous aurons une technologie française de cellules solaires en silicium à bas coût, le CEA ayant déjà réussi à obtenir des rendements de conversion de 20% sur des cellules de dimensions industrielles." (Pâris Mouratoglou, président d'EDF EN)

Les quatre propositions de l'Apesi
Dans le cadre de l'audit, l'Apesi a soumis quatre propositions clés, selon elle, pour le développement sain d'une filière photovoltaïque en France :
- une purge de la file d’attente afin de ne pas alourdir de façon artificielle le coût envisagé pour la CSPE. Cette purge prévoit une radiation de tous les projets dont la proposition technique et financière a été obtenue avant le 12 janvier 2010 et dont les producteurs n’ont pas encore passé commande de panneaux, avec quelques conditions suspensives (notamment les délais de
réponse de ERDF) ;
- des conditions de sortie de la file d’attente plus strictes pour les projets postérieurs au 12 janvier 2010 afin d’éviter la spéculation, mais ceci implique aussi un examen contradictoire des chiffres donnés par ERDF et une totale transparence sur le coût induit par le photovoltaïque pour la CSPE ;
- une réévaluation de l’objectif de 5,4 GW afin que la France ne s’exclut pas d’elle-même de la course à l’équipement en énergies renouvelables, en évitant à tout prix que les projets de fermes au sol ne soient attribués par un système d’appel d’offres nuisible à la concurrence ; le récent abandon de l’appel d’offre lancé en 2009 par le gouvernement serait d’ailleurs, selon l'Apesi, le symbole de l’incompatibilité d’un système d’appel d’offres avec les projets photovoltaïques en particulier au sol, où les études et les démarches administratives nécessitent à elles seules déjà 2 ans de travail ;
- la création d’un indice qui corrèlerait l'évolution des tarifs à la baisse effective des coûts supportés par les producteurs de photovoltaïque.

Pour ceux de nos lecteurs qui voudraient connaître tous les détails, un compte-rendu de cet événement est disponible en vidéo à la demande : Commission des affaires économiques + Développement durable : Photovoltaïque

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Parcs solaires au sol en régions : l'appel d'offres sera-t-il déclaré infructueux ?

Centralesphotovoltaïques>France>Grands programmes
22-11-2010 16:14:34 :

La rumeur enfle, et a déjà été reprise notamment par L'Espress.fr : l'appel d'offres prévu par le Grenelle de l'environnement portant sur des installations photovoltaïques au sol, qui visait une puissance cumulée de 300 MW répartis sur 37 projets, avec au moins une centrale par Région de France, devrait être déclaré infructueux : les propositions sembleraient trop coûteuses pour les ministères concernés …

L'appel d'offres avait été lancé en mars 2009. Au final, 119 dossiers d'une puissance cumulée de 867 MW avaient été remis dans les délais à la CRE qui avait publié un bilan préliminaire à la mi-février 2010 (voir notre article). Depuis, plus rien ...

Philippe de Ladoucette, président de la Commission de la Régulation de l’Energie (CRE), a reconnu que la CRE avait fourni un classement des dossiers au ministre chargé de l'énergie, en l'occurrence Eric Besson, et que, pour certains des projets, le prix de vente de l'électricité était 7 à 14% plus élevé que les tarifs d'achat.

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Le parc PV français comptait 109203 installations pour une puissance de 720 MW à fin septembre 2010

Centralesphotovoltaïques>France
22-11-2010 16:13:33 :

Selon le tableau de bord éolien - photovoltaïque, publié par le ministère du développement durable, la France comptait 109203 installations photovoltaïques pour une puissance cumulée de 720 MW raccordée au réseau à fin septembre 2010, soit une hausse de 137% comparé à fin décembre 2009 ; à titre de comparaison, l'éolien représentait 5322 MW (+15%) pour 835 installations …

La nouvelle puissance raccordée a atteint 416 MW au cours des trois premiers trimestres 2010 (dont 165 MW au seul 3e trimestre), soit une progression de 242% comparé à la période similaire de l'an passé.

Le poids des installations supérieures à 36 kW augmente fortement : fin septembre, 1287 installations totalisant 262 MW étaient raccordées fin septembre en métropole. Parmi celles-ci, 33 installations avaient une puissance égale ou supérieure à 1 MW.



Pour en savoir plus : Tableau de bord éolien-photovoltaïque au 3e trimestre 2010

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Jean-Louis Bal prend la tête du Syndicat des énergies renouvelables

Energies renouvelables>France
22-11-2010 16:08:00 :

Réuni en assemblée générale le 16 novembre dernier, le SER (organisation professionnelle des énergies renouvelables en France) a élu Jean-Louis Bal, actuel directeur des productions et énergies durables de l'Ademe, au poste de président. Le 1er mars prochain, M. Bal succèdera ainsi à André Antolini, qui a dirigé le SER depuis plus de 13 ans …



Après avoir travaillé dans le domaine de l’énergie solaire pour le secteur privé durant 17 ans, Jean-Louis Bal a rejoint l’Ademe en 1992 où il s’est engagé pendant des années dans la promotion des énergies renouvelables. Il a été l’un des principaux rapporteurs du Grenelle de l’environnement.

André Antolini a été nommé président d’honneur, et s’est engagé à accompagner les actions de son successeur en tant que conseiller spécial. Il a notamment souhaité rappeler quelques fondamentaux : « Les éoliennes que nous installons aujourd’hui fourniront à nos enfants une énergie très bon marché. Quant à la crise de croissance que traverse l’industrie photovoltaïque dans le monde, elle doit être interprétée pour ce qu’elle est : une période d’ajustement technologique et économique pour accéder de façon durable à la ressource infinie du soleil. Les énergies renouvelables sont, j’en ai la certitude, une réponse décisive aux défis énergétiques et environnementaux de ce siècle. »

« Nous ne réussirons à atteindre l’objectif 2020 – 23% d’énergies renouvelables – que si nous parvenons à relever le défi du développement industriel des filières EnR. En tant que futur président du SER, je m’attacherai à la solidarité de toutes les filières en n’oubliant pas que, dans notre pays, si l’éolien et le photovoltaïque sont les filières les plus médiatisées, toutes les autres doivent contribuer de façon significative à l’objectif 2020 », a souligné, quant à lui, Jean-Louis Bal.

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Un premier partenariat public-privé pour 4 centrales au sol en France

Centralesphotovoltaïques>France>Réalisations>Investissements
22-11-2010 12:27:53 :

Ineo, filiale de la branche Énergie Services de GDF Suez, vient de signer un partenariat public-privé avec le SyDEV (Syndicat Départemental d'Énergie et d'Équipement de la Vendée) pour la construction et la maintenance de quatre centrales solaires au sol d'une puissance totale de 14,7 MWc…



Le montant global du contrat s'élève à 85 millions d'euros, dont 44 millions d'euros pour la construction des centrales (financés par Eneo et la société de gestion OFI Infravia) et 41 millions d'euros pour la maintenance.

Les quatre parcs solaires seront installés dans les communes vendéennes de Avrillé, Givrand, La Roche-sur-Yon et Talmont-Saint-Hilaire, sur des centres d’enfouissement technique de déchets dont deux sont encore exploités. Ils produiront l’équivalent de 16 GWh d’énergie renouvelable par an tout en valorisant l’environnement sans qu’aucun terrain ne soit soustrait à l’agriculture. Ils occuperont une surface au sol d'environ 20 hectares, dont la moitié sera couverte par quelques 64 000 panneaux photovoltaïques.

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Solar-Fabrik arrive en France

Centralesphotovoltaïques>France>Allemagne>Créations
22-11-2010 11:17:53 :

L'Allemand Solar-Fabrik, fabricant de panneaux photovoltaïques depuis 2004, vient d'inaugurer sa filiale française, à Lyon, afin d'être « au plus près de ses clients sur un marché avec un énorme potentiel de croissance », pour reprendre les termes du communiqué de presse. L'entité sera dirigée par Jonas Doussal

Karl-Heinz Dembecher, vice-président des ventes chez Solar-Fabrik, estime que sa société vendra 20 MW de panneaux PV cette année en France, avec une tendance à la hausse en 2011. Jonas Doussal base, lui, ses estimations de forte croissance en France entre autres sur le marché des systèmes résidentiels de 3 kW sur un constat : l'intérêt dans l'Hexagone pour les solutions Incell de Solar-Fabrik, pour leur esthétique dans l'intégration au bâti.

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Parc PV : 614 MW raccordés au 30 septembre, la file d'attente monte à 3,5 GW

Centralesphotovoltaïques>France
16-11-2010 10:33:53 :

L'analyse trimestrielle des données des gestionnaires du réseau électrique ERDF concernant le développement du parc photovoltaïque en France fait apparaître une puissance totale raccordée de 614 MW en France continentale à fin septembre 2010, soit une progression de 20% comparé à fin juin ; la file d'attente est, elle, remontée à plus de 3,5 GW, toujours en France continentale, en hausse de près de 25% …

Les demandes de raccordement dans l'éolien s'affichent à 4120,09 MW, contre 3549,8 MW pour le photovoltaïque. Les autres énergies renouvelables cumulées ne pèsent que quelque 500 MW.

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L'énergie quitte le ministère de l'écologie pour passer dans celui de l'industrie !

France>Politique/Réglementation
16-11-2010 09:28:30 :

Nathalie Kosciusko-Morizet vient d'être nommée Ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement ... mais l'énergie, qui faisait jusqu'ici partie du « super ministère » de Jean-Louis Borloo, passe au sein du Ministère de l’économie, des finances et de l'industrie mené par Christine Lagarde, avec Eric Besson comme ministre chargé de ce secteur parmi d'autres. La filière du photovoltaïque a immédiatement réagi par le biais du groupe Sunnco qui a demandé l’ouverture de concertations le plus rapidement possible …

Rappelons que Nathalie Kosciusko-Morizet avait déjà été secrétaire d'état, chargée de l'Écologie, auprès de Jean-Louis Borloo, de 2007 à début 2009. Le terrain de l'énergie, elle le connait, tout comme les engagements du Grenelle Environnement.

Pour reprendre les termes du communiqué publié par Sunnco, le groupe demande que « la filière photovoltaïque française soit reçue le plus vite possible par le ministre, afin de définir des règles claires et pérennes pour le développement du marché photovoltaïque qui est aussi, doit on le rappeler, un secteur représentant un formidable potentiel de création d’emplois et d’exportation de savoir-faire.
Il est indispensable qu’une concertation ait lieu afin de donner de la visibilité à l’ensemble des acteurs de la filière photovoltaïque. Nous espérons que Monsieur le Ministre donnera les moyens et le cadre réglementaire au développement harmonieux de ce secteur en France afin que la France puisse se doter d’une filière photovoltaïque forte. Cela nous permettra d’être présents sur le marché international. »

Rappelons que Sunnco, créé en 2006 par Sébastien Léopold, regroupe deux filiales, l'une dédiée aux systèmes solaires résidentiels, et donc aux particuliers, et l'autre aux grands comptes. Le groupe emploie aujourd'hui près de 500 salariés. Ses ventes atteignaient 35 M€ dès 2008, puis près de 100 M€ en 2009. Pour l'exercice 2010, Sunnco prévoit un volume de ventes de plus de 150 M€.

Le Réseau Action Climat - France et le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER) dénoncent, eux, la perte du titre de ministère d'état et la perte de la compétence « énergie ».

« L'écologie est redevenue une préoccupation mineure du gouvernement ... Dissocier la politique énergétique des politiques environnementales est un véritable retour en arrière, un anachronisme face aux réalités d'aujourd'hui », affirment-ils dans un communiqué de presse commun.

« Il est loin l'engagement du Pacte écologique d'ériger pendant cinq ans, et ce de manière conforme aux revendications des ONG environnementales, un grand ministère du développement durable confié à un ministre d'état. Cette coupe sombre dans les compétences du ministère de l'écologie témoigne d'un retour des questions énergétiques sous la tutelle des grands monopoles d'état, et laisse augurer de beaux jours pour les énergies centralisées (nucléaire et énergies fossiles). La politique énergétique française sous la coupe de Bercy laisse présager d’une gestion par un strict plan d’équilibre budgétaire au moment où les filières renouvelables ont besoin de soutiens, entre autres financiers, pour répondre aux objectifs de 20% d'efficacité énergétique et de 23 % d'ENR d'ici 2020 ... »

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Total investit dans une usine de panneaux PV en Moselle

Silicium>Panneaux >France>Créations>Investissements>Stratégie
16-11-2010 09:27:27 :

Comme nous l'annoncions il y a quelques semaines, Total vient de confirmer la construction d'une usine de panneaux photovoltaïques sur le site du Composite Park installé sur la commune de Porcelette en Moselle. L'usine, qui devrait commencer à être opérationnelle à partir de fin 2011, aura deux lignes d'assemblage pour une capacité totale de 50 MWc, soit 220000 panneaux PV par an …



L'investissement devrait s'élever à environ 10 millions d'euros. Le démarrage des travaux de construction est prévu pour début 2011, la première ligne d'assemblage devant être opérationnelle en moins d'un an. Le projet, qui s'accompagne de la création de 80 emplois, vise à positionner Total sur l'ensemble de la chaîne de valeur du photovoltaïque. L'assemblage des panneaux se fera ainsi principalement avec des cellules solaires en silicium cristallin de Photovoltech, société commune à Total et GDF Suez (50% chacun).

Rappelons que Total est présent dans le secteur de l'énergie solaire depuis 1983 à travers ses participations dans Photovoltech et Tenesol (une société commune avec EDF). En 2008, Total est également entré au capital de la jeune pousse américaine Konarka Technologies, spécialisée dans les produits solaires organiques, en prenant 25% des parts. Enfin, en juin dernier, le groupe a pris une participation de 24,5% dans AE Polysilicon, une société américaine qui développe une technique de production de silicium solaire.

Dans le secteur du solaire à concentration, Total est aussi partie prenante comme constructeur et exploitant, aux côtés de l'Espagnol Abengoa Solar, de la centrale Shams 1 d'Abu Dhabi, dont la construction a commencé. Shams 1 devrait entrer en fonctionnement d'ici 2 ans environ.

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Q-Cells se dote d'une unité d'assemblage de panneaux photovoltaïques

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Allemagne>Stratégie
16-11-2010 09:23:52 :

Un an après la mise en place d'un plan de restructuration suite au difficile exercice 2009, le champion européen des cellules solaires Q-Cells affiche ses nouvelles ambitions alors que ses résultats financiers – CA de 402 M€ au 3e trimestre (+20% en séquentiel) et objectif de 1,3 milliard d'euros sur l'année, EBIT de 55 M€ sur 9 mois et objectif de 75 à 80 M€ sur l'exercice – lui donnent des ailes. La firme allemande étend ses activités en se lançant dans l'assemblage de panneaux photovoltaïques avec une usine de 150 MWc pour son offre Q.Pro, et en développant ses filiales à l'international comme, par exemple, en France. Etat des lieux avec Daniel Cintolesi, récemment nommé à la tête de la filiale française …



Que représente le marché français pour Q-Cells ?
La France est un pays phare pour Q-Cells, avec un bon ensoleillement sur une grande partie du pays, mais surtout dans les Dom Tom. C'est aussi une tête de pont vers l'Afrique francophone. Q-Cells vend des cellules solaires à des sociétés françaises pour l'assemblage de panneaux photovoltaïques depuis 2001, notamment à Tenesol, à Solairedirect, à Sillia Energie. Au-delà, nous sommes présents en France avec notre activité de projets qui inclut la planification, l'ingénierie et la maîtrise d'ouvrage, toujours dans une perspective industrielle, pas dans le résidentiel. Nous travaillons en direct avec les développeurs pour les grandes centrales PV et avec des systémiers pour les petites centrales PV, et enfin avec des distributeurs qui traitent, eux, avec des installateurs régionaux. Nous avons notamment participé aux centrales solaires de Solairedirect aux Mées [NDLR : 12 MW sur deux sites]. Nous avons la même approche de partenariat en Italie, en République tchèque, au Canada, aux Etats-Unis, en Australie.

Quel est l'impact de la volatilité de la réglementation tarifaire en France ?
Clairement, si une industrie du solaire a pu se développer au Japon et en Allemagne, c'est grâce à l'existence d'un marché local. En France, il est difficile de planifier des projets actuellement. Une politique de réglementation tarifaire plus stable serait souhaitable. Les professionnels du secteur continuent néanmoins à développer des projets. La stratégie de communication des pouvoirs publics s'est positionnée contre le photovoltaïque, parfois même agressivement, mais, dans ce domaine, le traitement de l'information s'est peu à peu relativisé. Des malentendus ont été écartés. Si le coût de l'électricité augmente en France aujourd'hui, ce n'est pas à cause du PV.
Toutefois l'administration doit clarifier l'avenir qu'elle souhaite pour la filière industrielle du solaire dans le pays. Je pense que ce serait une mauvaise idée de laisser se dégrader la situation de l'industrie du solaire en France, ou de freiner son développement. Le secteur du solaire affiche une forte croissance partout ailleurs. La France a déjà du retard et s'il n'y a pas d'investissements maintenant, la filière ne pourra que difficilement s'en remettre.

Comment voyez-vous évoluer le coût de l'électricité photovoltaïque ?
Actif dans le secteur du solaire depuis plus de quinze ans, j'ai vu évoluer ce marché, de l'idéalisme du départ à l'internationalisation actuelle. L'électricité d'origine photovoltaïque est encore chère mais il faut tenir compte de ses autres avantages. D'importantes baisses de coût sont encore possibles contrairement à d'autres sources d'énergies, notamment fossiles. Les centrales photovoltaïques sont plus fortement productrices d'énergie en journée, mais c'est aussi là qu'on a besoin d'électricité. Des expérimentations réalisées en Allemagne ont déjà prouvé la faisabilité d'une alimentation autonome, à partir de sources renouvelables. Dans le Sud de l'Italie, la parité réseau est déjà atteinte. En Allemagne, nous y serons à l'horizon 2015. Evidemment, le PV représentera un pourcentage du mix énergétique. En France, la question est de savoir si ce pourcentage sera homéopathique ou conséquent. Il y a suffisamment d'espace, et assez de toitures pour qu'il soit conséquent. Mais pour que le coût de l'électricité photovoltaïque baisse encore, il faut un marché de volume.

Q-Cells est historiquement un fabricant de cellules solaires en silicium classique. Quelle est votre stratégie dans les technologies couches minces ?
Les technologies couches minces sont complémentaires à l'offre silicium. Notre objectif consiste à proposer à nos clients les deux solutions. Q-Cells commercialise des panneaux CIGS depuis 2009 en Allemagne, en Belgique et en Italie. Cette offre arrive maintenant aussi en France avec les panneaux Q.SMART, très esthétiques grâce à l'homogénéité de la couleur noire en surface, qui seront d'ailleurs exposés au salon Energaïa le mois prochain à Montpellier. Cette offre est adaptée aux installations sur des toitures de maisons individuelles, sur des toitures industrielles et commerciales, et en façade. Nos panneaux CIGS affichent de bons rendements de conversion quels que soient l’orientation de la toiture et l’angle d’inclinaison, même en cas de faible luminosité et d’ombrage partiel. Ce sont les premiers panneaux à couches minces de fabrication industrielle offrant un rendement allant jusqu’à 13%, certifié par le laboratoire indépendant Fraunhofer ISE.
La technologie a été développée pendant des années en laboratoire, jusqu'à des panneaux d'1/2 m2, en commun avec un groupe de chercheurs de l'université d'Uppsala en Suède. Q-Cells a investi dans cette technologie afin de l'industrialiser. Nous avons une unité d'assemblage de plus de 100 MW à Thalheim, près du siège de l'entreprise. C'est aussi à Thalheim que nous installerons l'unité d'assemblage des panneaux photovoltaïques Q.PRO. La proximité avec les équipes de R&D du groupe nous permettra de développer la technologie d'assemblage et de n'utiliser que des cellules solaires avec les performances de conversion les plus élevées, jusqu'à 17%.

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Thierry Autric devient délégué général de l’association Qualit’EnR

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
16-11-2010 09:19:21 :

L'association Qualit’EnR vient de nommer Thierry Autric au poste de délégué général, en remplacement de Nadia Beckerich. Dans le cadre de ses fonctions, il conduira le développement des appellations de Qualit’EnR sur le territoire, et aura notamment à assurer l’accréditation de Qualit’EnR par le COFRAC (comité français de l'accréditation) …



Il assurera plus généralement la promotion de l’engagement de la filière dans la qualité afin d'accompagner et de former les professionnels, de rassurer les particuliers et de participer à la structuration du marché des énergies renouvelables.

Après des études de gestion et une première expérience dans l’administration, Thierry Autric a construit son parcours professionnel au sein de différentes associations et  PME, et est impliqué dans les énergies renouvelables et en particulier dans le solaire, à différents niveaux, depuis plus de quinze ans. Il a ainsi occupé le poste de délégué général d'Enerplan de 1994 à 1999, puis a assuré la direction exécutive de la société Elsad chargée du développement des ventes de systèmes solaires thermiques de la marque Giordano auprès des professionnels de France métropolitaine de 1999 à 2005, avant de devenir directeur administratif et financier du groupe industriel Giordano.

Fondée par cinq entités professionnelles (CAPEB, Enerplan, UECF-FFB, UNCP-FFB et le SER), l'association Qualit’EnR s'engage depuis 2006 pour la qualité d’installation des systèmes à base d'énergies renouvelables, avec pour objectif de permettre à chaque particulier de trouver près de chez lui un professionnel compétent, certifié « Qualisol » pour le solaire thermique, « QualiPV » pour le solaire photovoltaïque, « Qualibois » pour le chauffage bois énergie et « QualiPAC » pour les pompes à chaleur.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Toitures plates : création de Sunova France

Couches minces>Panneaux >Intégrateurs>Distributeurs>France>Créations
16-11-2010 09:17:52 :

L'Allemand Sunova, fournisseur de solutions photovoltaïques pour les toitures plates, vient de créer une filiale en France, à Champagne au Mont d'Or, près de Lyon, afin d'y distribuer son offre. Il s'agit de sa deuxième filiale en Europe, après celle ouverte en Italie l'an passé …



La filiale française, dirigée par Werner Innerhofer, a déjà une première réalisation à son actif : la pose d'une centrale photovoltaïque de 275 m2, réalisée avec des panneaux PV couches minces de Q-Cells, sur le toit de l'entrepôt de Projisol à Valaurie. Projisol est un spécialiste de l'étanchéité et de la couverture, et en même temps un partenaire pour le développement des activités de Sunova en France.

La spécificité de l'offre de Sunova réside dans une pose des panneaux par pontage, sans traverser la couche d'étanchéité de la toiture.

Pour visualiser l'installation de la centrale chez Projisol, cliquer ici

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Une centrale solaire "expérimentale" de 8 MWc sera construite à Cadarache

Silicium>Couches minces>Autretechno>Centralesphotovoltaïques>France>R&D
16-11-2010 09:15:56 :

La société suisse Suntainable est en train de planifier la mise en place d'une centrale photovoltaïque de 8 MWc, sur le site de l'Iter à Cadarache, en France, en coopération avec l'Institut national de l'énergie solaire (INES) de Chambéry et des énergéticiens suisses (les financeurs du projet). Cette centrale sera une plate-forme expérimentale utilisée pour des travaux de R&D et d'optimisation parallèlement à son exploitation commerciale, en vue d'en tirer les enseignements nécessaires à la réalisation d'une centrale PV de 1 GW à Saragosse, en Espagne, à l'horizon 2015 …

Parallèlement aux travaux de R&D, la centrale sera exploitée commercialement, et l'électricité vendue à EDF.

La construction devrait débuter à l'automne 2011, avec l'installation de quelque 200000 m2 de panneaux PV de différentes technologies sur une surface d'environ 20 ha. Les travaux de R&D réalisés en commun avec l'INES porteront notamment sur les analyses de rendement, sur l'installation et l'exploitation automatisée de grandes centrales, sur la réduction des coûts de production d'électricité, etc. L'objectif de Suntainable est d'atteindre un coût de 0,06 CHF/kWh, soit 4,5 c€/kWh !

Suntainable a choisi le Sud de la France afin de bénéficier des mêmes conditions d'exploitation que Saragosse où la centrale solaire de 1 GW construite en 2015 profitera de l'optimisation du site français. Ce dernier devrait être encore commercialement exploitable pendant 15 ans après la fin des travaux de R&D, et produire de l'électricité pour un coût compétitif avec les sources fossiles conventionnelles.

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Sillia Energie double sa capacité d'assemblage

Silicium>Panneaux >France>Investissements>Stratégie
16-11-2010 08:46:34 :

A la fois afin de pouvoir assurer son carnet de commandes et de soutenir son développement, Sillia Energie a décidé d'investir 3,5 millions d'euros dans une deuxième ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques sur son site de Lannion, où la capacité de production sera doublée pour passer à 50 MW/an en 2011 …

La firme française a également augmenté sa productivité en automatisant certaines phases de l'assemblage.

Elle s'est par ailleurs associée à deux partenaires, GR Energies et SBK Bâtiments, pour la réalisation d'une centrale PV de 150 kWc (1120 panneaux photovoltaïques) à Tremourel (22).
Sillia présentera aussi l'ensemble de son offre sur le salon Energaïa qui se déroulera au Centre des expositions de Montpellier du 8 au 11 décembre prochain.

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Cinq sociétés choisies pour équiper des lycées de Midi-Pyrénées de centrales PV

Centralesphotovoltaïques>France>Grands programmes>Réalisations>Investissements
16-11-2010 08:45:14 :

La Région Midi-Pyrénées vient de dévoiler les noms des sociétés retenues dans le cadre de l'appel d'offres lancé en mars dernier en vue d'installer des centrales photovoltaïques sur les toits des lycées publics. Il s'agit de : Eolfi pour les lycées de Haute-Garonne, d’Ariège, des Hautes-Pyrénées et du Gers ; TCE Solar et VOV V Solar pour les lycées du Tarn et de l’Aveyron ; Fonroche Investissement et la Cogemip pour les lycées du Lot et de Tarn-et-Garonne …

Cette opération concerne au total 105 lycées de la Région Midi-Pyrénées, les installations représentant environ 200 000 m2 de systèmes photovoltaïques, pour une puissance totale de 26 108 kWc.

« Le montant total des investissements est estimé à 94 M€ et les travaux devraient être achevés d’ici fin 2012 », a indiqué Martin Malvy, président de la Région Midi-Pyrénées, le 8 novembre dernier lors de la présentation du dispositif devant les élus régionaux en assemblée plénière.

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SolarQuest crée une filiale distribution

Silicium>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Investissements>Stratégie
16-11-2010 08:44:11 :

Naxicap Partners et la SCR Provençale et Corse (filiale de la Banque populaire Provençale et Corse) investissent 1,15 M€ dans SolarQuest, société spécialisée dans la conception, le développement et la gestion de centrales solaires photovoltaïques intégrées au bâti, afin de financer la création d'une filiale distribution de solutions PV, appelée Elesol….

Basée à Aix-en-Provence, la société SolarQuest, qui avait par ailleurs annoncé en mai dernier la mise en place d'une unité d'assemblage de panneaux photovoltaïques à Rousset (voir notre article), est donc à nouveau soutenue dans le développement de ses activités par ses partenaires financiers historiques.

La société connaît une belle croissance, avec un CA de 9,5 M€ cette année, après 2 M€ l'an passé. La société vise essentiellement les centrales de production d’électricité photovoltaïque intégrées aux bâtiments ainsi que les ombrières solaires de parking et les abris individuels pour voiture recouvert de panneaux PV.

Parmi ses premières réalisations figure l’aéroport International du Castellet où une centrale solaire photovoltaïque a été intégrée à la toiture d’un nouvel hangar.

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Création du groupement des métiers du photovoltaïque au sein de la Fédération française du bâtiment

Centralesphotovoltaïques>France
09-11-2010 14:45:47 :

La Fédération française du bâtiment (FFB) vient de lancer le groupement des métiers du photovoltaïque (GMPV), qui aura un rôle d'interface entre les entreprises du bâtiment intervenant dans le photovoltaïque intégré au bâti et les autres intervenants (industriels, architectes, pouvoirs publics, etc.) …

Daniel Guerin, patron de l'entreprise Guerin située dans la Manche (50), a été élu président et Véronique Rance, secrétaire générale du GMPV.

Le groupement, opérationnel depuis le 2 novembre dernier, devrait assurer une meilleure visibilité du savoir faire des entreprises par la mise en place de certifications et de qualifications, étudier les responsabilités des différents acteurs et veiller à l'adéquation des assurances professionnelles, et accompagner les besoins de compétences des entreprises par la création de formations adaptées.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Diminution du crédit d'impôt : la date d'entrée en vigueur a été aménagée

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
28-10-2010 07:59:47 :

Dans le cadre de la loi de finances 2011, la baisse du crédit d'impôt de 50 à 25% pour le photovoltaïque a été votée au parlement vendredi 22 octobre. Comme prévu, le nouveau dispositif entre en vigueur rétroactivement au 28 septembre mais avec un léger aménagement : les contribuables pouvant justifier soit d'un paiement jusqu’au 28 septembre 2010 inclus, soit de l’acceptation d’un devis jusqu’à cette date, assortie d'un versement d’arrhes ou d’un acompte à l’entreprise, ou d’un accord de financement jusqu’au 6 octobre 2010 inclus bénéficieront encore du crédit d'impôt de 50% …

L'accord de financement doit provenir d'un établissement de crédit et être à raison des dépenses concernées.

Concernant les départements d'Outre-mer, il a été décidé d'instaurer une commission qui remettra ses conclusions au Parlement avant le 30 juin 2011, avec d'éventuelles propositions législatives pour réformer la fiscalité.

Pour le détail des dispositions prévues par le projet de loi des finances 2011, cliquer ici

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Les associations professionnelles défendent le photovoltaïque face à la CSPE

France>Politique/Réglementation
28-10-2010 07:43:20 :

Aussi bien Enerplan que le SER, suivis du CLER et d'Hespul, sont montés au créneau ces derniers jours afin de défendre l'énergie photovoltaïque face à des commentaires pour le moins trompeurs, injustes et infondés, concernant la part du PV dans la CSPE, et son influence sur le coût de l'électricité …

Pour Enerplan, « laisser entendre que le déficit de la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE) - 1,6 milliard d’euros à fin 2010 - serait à mettre à la charge du coût d’achat de l’électricité solaire, ce qui justifierait l’augmentation du prix de l’électricité de 3 à 4% dès 2011, relève de l’injustice.

Selon la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), les charges prévisionnelles 2010 de la CSPE sont dues à une hausse significative de l’obligation d’achat à près de 1240 M€, dont 528 M€ au titre des énergies renouvelables, et à l'augmentation des charges liées a la péréquation tarifaire à 918 M€. »

Selon Enerplan, le déficit de CSPE est plus impacté par la subvention de la cogénération (828 M€ en 2008, 521 M€ en 2009, 668 M€ en 2010), ou encore par les charges prévisionnelles liées au TarTAM (retour à un tarif semi-réglementé pour les entreprises parties vers le marché libre et revenues s’abriter sous la solidarité nationale) estimées à 361,7 M€ en 2010 par la CRE que par le développement de l’électricité solaire sur l'Hexagone – qui était marginal avant 2009 et encore peu significatif en 2010/11. Le photovoltaïque, avec moins de 800 MW connectés d’ici fin 2010, ne devrait en effet peser que 120 M€ dans la CSPE cette année, selon la CRE.

Le Soler, division solaire du SER, « conteste le diagnostic que la forte augmentation de la CSPE serait liée aux énergies renouvelables et reprend aussi les informations publiées dans le rapport annuel de la CRE qui a estimé que le financement des énergies renouvelables représente 24% de la taxe, la cogénération gaz 32% et la péréquation tarifaire 41%. Historiquement, ce sont donc bien la péréquation tarifaire et la cogénération gaz qui captent la plus grande partie de la charge de service public de l’électricité (cf. graphique ci-dessous).



Les énergies renouvelables, si elles bénéficient d’un soutien financier à travers la CSPE, ne représentent pas aujourd’hui, à elles seules, une charge qui justifie l’augmentation de 3,2% de la facture électrique dont les médias se sont faits l’écho. En 2010, les énergies renouvelables électriques auront coûté 6,30 euros par ménage. »

Dans un communiqué de presse commun, le CLER (Comité de liaison des énergies renouvelables) et Hespul pointent du doigt des « erreurs de calcul » et estiment qu'il « faut cesser les affabulations et les approximations concernant le photovoltaïque. »

« Compte tenu du mode de calcul actuel de remboursement des surcoûts [NDLR : via la CSPE], cela signifierait que près de 4000 MW de systèmes seraient en service dans notre pays alors qu’il y en aura tout au plus 800 MW fin 2010, soit 5 fois moins ! Ces 4000 MW correspondent à la « file d’attente » des projets pour lesquels une demande de raccordement a été déposée auprès d’ERDF, la filiale d’EDF qui gère les réseaux de distribution pour le compte des collectivités. Seule une faible part de ces projets sera réalisée, soit parce qu’il s’agit de demandes à visée purement spéculative, soit parce que les projets seront abandonnés. Faire comme s’ils étaient tous déjà en fonctionnement relève d’une manipulation.

En vérité, le photovoltaïque pèse aujourd’hui 0,75% de la facture, soit moins de 3 € par an pour un ménage moyen. Mieux : la fameuse CSPE liée à l’obligation d’achat a été …bénéficiaire pour EDF de 670 M€ en 2009 [NDLR : présentation des résultats du groupe EDF 2009].

Les fluctuations du coût de l’électricité renouvelable sont dues pour l’essentiel aux variations du prix de l’électricité sur la bourse européenne qui sert de référence au calcul de la compensation versée à EDF. Cependant, toutes les sources d’électricité renouvelables seront rentables à plus ou moins long terme : dès aujourd’hui pour la petite hydraulique, demain pour l'éolien, d’ici quelques années pour la biomasse, le biogaz et le photovoltaïque.

Dans le cas de l'électricité photovoltaïque, produite directement sur les lieux de consommation, le calcul du surcoût photovoltaïque par référence à un prix de gros sur un marché international très fluctuant n’est pas adapté. Un mode de calcul prenant pour référence le prix de détail comme en Allemagne refléterait bien mieux la réalité et réduirait immédiatement de 15 à 20% le montant de la CSPE correspondante.

Quoiqu’il en soit, la baisse rapide des coûts du photovoltaïque permettra d’atteindre la compétitivité avant 2020, ce qui garantit au consommateur le caractère temporaire de l’aide somme toutes modique qu’il apporte via les tarifs d’achat, et à la collectivité un excellent retour sur investissement à moyen terme. »

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Onduleurs : accord d'approvisionnement entre 3i Plus et Danfoss

Conversion >France>Europe>Contrats
28-10-2010 07:35:14 :

La société française 3i Plus, ensemblier photovoltaïque spécialiste de l'intégration simplifiée, a signé un contrat d'approvisionnement d'onduleurs avec le Danois Danfoss Solar Inverters, pour une puissance de 15 MW en 2011 …

3i Plus commercialisera ainsi le Triplelynx Pro, dernier-né de la gamme Triplelynx, à partir de 2011 en France. Ce modèle, qui affiche un rendement maximum de 98%, offre la possibilité de raccorder entre eux jusqu’à 250 onduleurs, par exemple pour réaliser des centrales jusqu'à une puissance potentielle de 3,75MWc.

Une première formation dédiée aux onduleurs Triplelynx Pro est prévue dès début novembre à l’agence 3i Plus de Toulouse.

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