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AUTRES ENERGIES : 108 article(s).
Un mix électrique 100% renouvelable en 2050 : c'est possible en France !

CentralesPV>Energies renouvelables>France
14-04-2015 06:36:49 :

Un rapport intitulé « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » financé par l'Ademe qui, semble-t-il, voulait initialement le présenter lors de son colloque demain mardi 14 avril (voir notre article) avant de se rétracter, est au centre de (presque) tous les débats sur l'énergie depuis quelques jours. Dévoilé vendredi dernier par Mediapart, il prouverait qu'un bouquet électrique 100% renouvelable serait possible en France à l'horizon 2050, qu'il serait à peine plus coûteux qu'un scénario avec 40% de sources renouvelables et fortement orienté nucléaire. Pour le solaire, le scénario se traduirait par 63 GW de puissance installée …
 
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Avec, à la base, des hypothèses d'augmentation du coût des énergies fossiles et de baisse des coûts d'exploitation des EnR, les auteurs démontrent que rien n’empêcherait un scénario avec 100 % de l’électricité provenant de sources renouvelables (hydraulique, éolien, photovoltaïque, géothermie, bois, méthanisation, énergies marines...) en 2050, alors que la 2e lecture du projet de loi sur la transition énergétique est en cours de discussion au Parlement. Les résultats des analyses a permis aux auteurs du rapport de déterminer un cas de référence qui démontre que 100% de l'électricité nécessaire pour couvrir la consommation estimée à cette échéance peut être produite par des sources renouvelables même avec des conditions météorologiques défavorables, mais évidemment sans faire l'impasse sur une maîtrise de ladite consommation. La production totale annuelle baisserait en effet de 11% par rapport à la production actuelle, et la consommation de 14%. Dans le détail, plusieurs scénarios ont été comparés, avec des parts de 100%, 95%, 80% et 40% de renouvelables. Au final, l’Ademe évalue le coût total annuel pour le scénario 100% renouvelables (incluant le stockage, les coûts des réseaux de distribution et répartition, etc) à 50,1 milliards d’euros. Le taux des renouvelables selon les différents scénarios a peu d'impact, puisque le coût de l'énergie consommée est estimé à 119 €/MWh (chiffre à mettre en regard du coût actuel de l'électricité qui est de 91 €/MWh en France), contre 117 €/MWh avec 40% de renouvelables, 113 €/MWh avec 80% de renouvelables et 116 €/MWh avec 95% de renouvelables.

Le scénario 100% fait la part belle au solaire avec quelque 63 GW de puissance installée en 2050 – dont 27,4 GW en toiture et 37,6 GW au sol – pour une capacité totale installée de 196 GW, soit 55% de plus que le parc actuel (nécessaire du fait des différences de taux de charge entre les renouvelables et le nucléaire). La production totale se décomposerait en 63% d'éolien, 17% de solaire, 13% d'hydraulique et 7% de thermique renouvelable, et pourrait atteindre 1268 TWh, soit trois fois la demande d'électricité escomptée (422 TWh). La production solaire est, elle, estimée à plus de 80 TWh contre plus de 300 TWh d'éolien. Sur ce point, les auteurs ont plus particulièrement étudié l'impact du photovoltaïque : ainsi, une optimisation du mix sans les filières PV a mis en évidence l’importance de la complémentarité des filières EnR, en particulier entre le PV et l’éolien. Ils ont aussi souligné la cohérence des résultats obtenus avec ceux d'une analyse effectuée par l'Institut Fraunhofer IWES qui a élaboré un mix énergétique optimal avec 80% de renouvelables en 2050 pour l'Allemagne. L'Institut Fraunhofer ISE a, pour sa part, publié en 2012 une étude sur un scénario 100% renouvelable (électricité et chaleur) à l'horizon 2050. Pour la France, l'Ademe avait, pour sa part, également réalisé dès 2012 des études prospectives de scénarios sur des bouquets énergétiques à l'horizon 2030 et 2050 prévoyant, notamment, un potentiel photovoltaïque de respectivement 33 et 65 GW.

Selon Mediapart, l’Ademe reporterait la publication du rapport à l’automne, donc après le vote du projet de loi sur la transition énergétique et simultanément à l'élaboration des décrets d'application. Or le rapport apporte des éléments factuels et chiffrés sur ce qui serait possible dans des conditions optimales de réalisation tout en étudiant diverses combinaisons et en mettant sur la table les facteurs sociologiques, sociétaux, économiques, technologiques ... 2050 est une échéance qu'il convient de préparer aujourd'hui, pour que les décisions d'investissements puissent être prises en toute connaissance de cause.

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La France en retard sur ses objectifs 2020 dans les énergies renouvelables

Energies renouvelables>France
14-04-2015 06:34:58 :

Une étude réalisée par le cabinet Deloitte pointe le retard pris par des pays européens, dont la France, pour atteindre l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique en 2020, qui parait désormais difficilement accessible. « Certains pays comme le Royaume Uni, la France ou les Pays Bas doivent encore réaliser des efforts importants. « Il semble nécessaire de revoir les politiques de soutien aux énergies renouvelables », peut-on ainsi lire dans l'étude …


Entre 2005 et 2012, la France a réalisé 26% du chemin nécessaire pour atteindre son objectif d’efficacité énergétique en 2020, 29% pour les énergies renouvelables et 76% pour les émissions de gaz à effet de serre. Deloitte estime aussi que les avancées technologiques n’ont pas toujours connu le développement qui était attendu il y encore dix ans. Ainsi, « les rendements ont tellement augmenté et les prix tant baissé dans le solaire photovoltaïque, la rendant de plus en plus compétitive au point d'évincer des technologies prometteuses comme le solaire à concentration (CSP) voire même le photovoltaïque organique », peut-on lire. L'étude, qui vient d'être publiée, se base sur des chiffres atteints fin 2012. Un peu de chemin supplémentaire a été parcouru depuis. Dans un article récent, le blog Tecsol a, lui, donné la parole à Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) sur le même thème. Sa conclusion : « la France peut faire une croix sur ses objectifs de renouvelables pour 2020. Quoi qu'on fasse, il est trop tard pour redresser la barre. […]Au rythme actuel, la part des énergies renouvelables pourrait ne s'élever qu'à 17 % en 2020 ».

L'étude de Deloitte rappelle que la mise en œuvre de la stratégie européenne dite « 20/20/20 », adoptée en 2008, prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % par rapport au niveau de 1990, le passage à 20 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique et une hausse de 20 % l’efficacité énergétique d’ici à 2020. Les efforts effectués jusqu’à maintenant ont nécessité des investissements considérables mais la trajectoire est loin d'être parfaite pour atteindre ces objectifs à 2020 et 2030. Pour Delotte, il semble alors nécessaire de revoir les politiques de soutien aux énergies renouvelables, notamment pour parvenir à un meilleur équilibre entre les coûts des mesures nécessaires à l’atteinte des objectifs en matière d’énergies renouvelables et l’impact sur les prix de l’énergie. Surtout que l’Union européenne a fixé de nouveaux objectifs ambitieux pour une économie faiblement carbonée à l’horizon 2050. Elle prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %, de porter la part des énergies renouvelables à 27 % de la consommation et de réaliser 27 % d'économies d'énergie.

L’étude est disponible ici.

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Armorgreen reste ancré au solaire et se place sur l'échiquier mondial

CentralesPV>Energies renouvelables>Intégrateurs>France>Stratégie
14-04-2015 06:30:02 :

Armorgreen vient de dévoiler une stratégie à plusieurs facettes pour relancer son développement comme un acteur après une année 2014 difficile. La société bretonne compte renouer avec la croissance avec un volume d'activités de 40 millions d'euros dès cette année, soit identique à 2013. Le solaire restera son principal secteur d'action mais avec un positionnement plus international, tout en accentuant en parallèle une diversification déjà entamée vers la méthanisation ainsi que vers la maintenance de centrales EnR et vers l'efficacité énergétique avec ses filiales respectives Ener24 et Baoene avec de nouvelles ressources …

« La transition énergétique est au cœur des débats en France. Chez Armorgreen, la transition est en marche aussi », a souligné Pascal Martin, président de la société. Sept ans après sa création, la société rennaise a anticipé une baisse d'activités qui se dessinait dès les prémices de 2014 et qui s'est soldée au final par un recul de 30% du chiffre d'affaires sur l'année, après 40 millions d'euros en 2013 pour 110 employés. Cet « accident de parcours », pour reprendre les termes de Pascal Martin, est dû à d’importants décalages de projets dans deux secteurs d'activités, le solaire et la méthanisation mais aussi à son modèle économique entrepreneurial et industriel. Armorgreen disposait en effet de ses propres équipes pour la réalisation d'installations photovoltaïques en direct. La société a donc engagé une restructuration impactant essentiellement ces effectifs qui ont été réduits de 80%. Aujourd'hui, la société emploie encore 65 personnes. Elle a désormais recours à la sous-traitance pour la majorité des installations, mais a conservé 20% des équipes pour les projets d’installations les plus complexes. « Notre approche était créatrice d’emplois et de valeur ajoutée locale mais nous ne pouvions plus concurrencer la main d‘œuvre à bas coûts des pays de l’est et du sud de l’Europe, parfois jusqu'à 2 à 3 fois moins chère que nous », a déclaré Pascal Martin.

Armorgreen a par ailleurs initié un plan de développement international vers une dizaine de pays sur tous les continents (Europe, Afrique, Asie et Amérique). « Nous souhaitons développer nos activités durablement dans 5 à 10 pays dans les cinq prochaines années, nouer des partenariats avec des acteurs locaux voire y créer des sociétés communes, et réaliser 50% de notre chiffre d'affaires à l’étranger d’ici à 2020 », a précisé Pascal Martin qui prend en charge ce déploiement à l’international ainsi que le développement d'une « Foncière Verte » en coopération avec sa maison mère, le groupe Legendre. Un poste de directeur général a été créé début 2015 et confié à Franck Gosselin, dans la société depuis 2010, qui assurera désormais le pilotage opérationnel de toutes les activités historiques en France. Les premiers contacts à l'international ont déjà été noués, et devraient se concrétiser prochainement lus particulièrement en Afrique, au Maghreb et dans d'autres régions.

Avec la création d'une Foncière Verte par le biais de l’émission d’une dette obligataire de 20 à 30 millions d'euros dans le courant du second semestre 2015, Armorgreen montre aussi sa foi en un mariage entre l'immobilier et les énergies renouvelables. Celle-ci sera dotée d’actifs immobiliers et de production d’énergies renouvelables actuellement détenus par le groupe Legendre, auxquels s’ajouteront plus de 100 millions d'euros de nouveaux actifs dans les deux prochaines années. Enfin, le déménagement au début de l'été prochain depuis le siège actuel comprenant notamment un entrepôt devenu inutile dans des locaux au Mabilay, au centre-ville de Rennes dans un espace commun avec I3L (Foncière du groupe Legendre), reflète aussi les changement structurels chez Armorgreen.

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Salons et conférences : les grands rendez-vous en avril 2015...

CentralesPV>Energies renouvelables>France
07-04-2015 19:44:53 :

Le solaire photovoltaïque à concentration (CPV) sera à l'honneur du 13 au 15 avril prochains à Aix-les-Bains (Savoie), dans le cadre de la Conférence Internationale CPV-11 organisée par l'Institut national de l'énergie solaire (INES). Pour sa onzième édition, elle rassemblera les spécialistes des composants photovoltaïques à haute et basse concentration, de modules et systèmes PV à base de trackers à Savoie Technolac, pôle international d'excellence dans le domaine de l'efficacité énergétique. D'autres manifestations se tiennent également en avril …


Industriels, scientifiques, étudiants, experts et financiers pourront échanger leurs points de vue à propos des dernières nouveautés, aux plans techniques/technologique et économique, dans le secteur du CPV avec, en complément, des visites techniques. Pour en savoir plus, cliquer ici

Ce mercredi 8 avril, l'IE-Club met, lui, les « cleantech » à l'honneur à travers son évènement annuel mettant en avant la capacité d'innovation et d'exécution de cette filière, en association avec le Club Cleantech AFIC, CleanTuesday et l'Échangeur de la CCIP. Objectif : montrer des solutions concrètes développées par des sociétés innovantes à travers les préconisations de grands prescripteurs. L'événement s'articule autour d'un grand débat sur l'impact de l'innovation dans six écosystèmes (les énergies renouvelables, la valorisation, l'IT et l'IoT, l'efficacité, le transport et la fertilisation croisée entre les cleantech et les services/industries). Pour en savoir plus, cliquer ici

Le 14 avril 2015, l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) organise une conférence intitulée L’avenir des centrales photovoltaïques au sol : réalisation de projets sur la base d’un nouveau cadre réglementaire en France et en Allemagne qui se déroulera au ministère de l'écologie, à La Défense (Tour Séquoia-Esplanade). Le contexte actuel s'y prête avec l'évolution des mécanismes de soutien aux centrales photovoltaïques au sol en France comme en Allemagne. La conférence présentera et évaluera ces évolutions dans les deux pays. Pour en savoir plus, cliquer ici

Les 14 et 15 avril 2015, l'Ademe organise un colloque sur la transition énergétique, intitulé Quelle place pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique français ?, qui se déroulera à la Maison de la Chimie, à Paris. Pendant ces deux jours, tables rondes et ateliers participatifs se succèderont afin d'élaborer des solutions et un mode d'emploi pour réussir l'implantation des EnR électriques au sein des territoires. L'Ademe profitera aussi de ce rassemblement pour présenter son étude « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » dont les conclusions alimenteront le débat. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le 28 avril prochain, l'association Hespul organise, dans ses locaux à Lyon, une session gratuite d'information sur la question de l'autoconsommation et du raccordement indirect dans le secteur collectif, tertiaire et industrie, donc hors résidentiel individuel, à destination des professionnels (installateurs, bureaux d'études, juristes et institutionnels). Hespul avait publié une note détaillant son positionnement sur l'autoconsommation en janvier 2014. L'association estime pouvoir l'enrichir avec de nouveaux éléments de compréhension pour la mise en œuvre. Pour en savoir plus et s'inscrire, cliquer ici

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Aurélie Bringer, chef de projets senior au pôle de compétitivité Capenergies

Energies renouvelables>France
07-04-2015 13:56:53 :

Le pôle de compétitivité Capenergies vient de recruter Aurélie Bringer au poste de chef de projets senior, pour animer les domaines d’activités stratégiques « EnR » et « Systèmes insulaires et zones isolées » et travailler sur le développement de projets collaboratifs portant sur la production d’énergie décarbonée et sur l’insertion des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, avec notamment une implication dans le projet réseaux électriques intelligents …

Diplômée de l’université des sciences de Montpellier et de l’école supérieure de commerce de Marseille, Aurélie Bringer avait rejoint le groupe EDF en 1998 où elle a exercé successivement des responsabilités de management opérationnel, accompagné le développement des filières EnR, assuré le pilotage de divers projets (géothermie, bioénergies, électrification de villages isolés de Guyane, etc), et mené des analyses stratégiques à l’échelle nationale et/ou internationale sur les filières EnR (électricité, chaleur, froid, carburants) afin d'éclairer l’action des entités opérationnelles du groupe ainsi que les politiques publiques.

Le pôle de compétitivité Capenergies fédère plus de 1400 partenaires et 540 membres (entreprises, organismes de recherche et de formation, financeurs). Il a labellisé 547 projets au total, et a obtenu un financement pour 301 projets pour un montant global de 408 millions d’euros.

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L'énergéticien RWE entre au capital de Conergy

CentralesPV>Energies renouvelables>Allemagne>Investissements
31-03-2015 13:51:43 :

L'Allemand Conergy, développeur de projets solaires sauvé de la faillite en 2013 par l'investisseur américain Kawa Capital Management, voit entrer son compatriote RWE à son capital dans le cadre d'une levée de fonds de 45 millions d'euros au travers de sa filiale RWE Supply & Trading. Le 2e énergéticien allemand prend ainsi enfin le virage des énergies renouvelables …

Le montant de la participation de RWE n'a pas été divulgué, Conergy dévoilant seulement que l'énergéticien était le plus important contributeur dans le cadre de cette levée de fonds.

Les deux firmes coopèrent depuis l'an passé dans le solaire, après la signature d'un accord portant sur l'exploitation de centrales photovoltaïques en « leasing », qui visait des clients commerciaux susceptibles d'installer des systèmes solaires en toiture de leurs bâtiments administratifs, de centres logistiques et/ou d'usines afin de réduire leurs factures d'électricité.

Conergy a réalisé l'an passé un résultat d'exploitation (EBITDA) de moins de 10 millions de dollars pour un chiffre d'affaires de près de 500 millions de dollars.

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Trophées de la transition énergétique 2015 : les candidatures sont ouvertes !

Energies renouvelables>France
03-03-2015 17:16:22 :

Lancés par L'Usine Nouvelle et L'Usine de l'énergie en partenariat avec ERDF, GDF Suez et KIC InnoEnergy avec le soutien du SER (Syndicat des énergies renouvelables) et de l'EPE (Entreprises pour l' Environnement), les « trophées de la transition énergétique » visent à récompenser des hommes et des entreprises engagés dans des initiatives exemplaires. Un prix parrainé par ERDF sera notamment attribué à un projet d'implantation en matière d’énergies renouvelables. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 10 avril 2015 …

Le projet énergies renouvelables de l’année récompensera le déploiement d’un prototype, d’un démonstrateur ou d’un outil commercial qui apporte une réelle nouveauté que ce soit en termes de technologie, de dimensions, de puissance, de contraintes, d’intégration… Le palmarès sera dévoilé le 19 mai prochain. Pour télécharger le dossier de candidature, cliquer ici

Pour tous les détails sur les trophées de la transition énergétique, cliquer ici

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Energies renouvelables : quels bénéfices pour les collectivités ?

Energies renouvelables>France>Allemagne
18-02-2015 14:47:50 :

En France comme en Allemagne, la transition énergétique suscite des discussions, souvent plus centrées sur le coût généré par le développement des énergies renouvelables que sur le fond de la question. Afin de clarifier les débats, l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) publie pour ses adhérents une note de synthèse sur l'apport des énergies renouvelables en termes de valeur ajoutée dans les territoires et communes dans les deux pays …

De fait, pour l’OFAEnR, l’aspect économique des énergies renouvelables ne devrait pas être sous-estimé, en particulier pour les communes et les territoires. L’étude, l’installation et l’exploitation d’installations produisant de l’électricité de sources renouvelables créent de la valeur ajoutée à l’échelle communale qui se traduit par des impôts, des recettes et des bénéfices, mais aussi par la création d’emplois et de perspectives à long terme. Dans ce contexte, la note présente deux exemples concrets : la Communauté de communes du Mené en France et le Landkreis de Steinfurt en Allemagne.

Cette note est disponible en français et en allemand. Pour toute information relative à une adhésion à l’OFAEnR, cliquer ici

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Akuo Energy s'allie à Pertamina pour 560 MW de projets d'EnR en Indonésie

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Reste du monde>Stratégie>Accords
17-02-2015 07:11:55 :

Akuo Energy, premier producteur indépendant français d’énergie renouvelable, a signé un protocole d'accord en vue de développer et construire des centrales de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables en Indonésie avec l'énergéticien local Pertamina. L'objectif fixé à ce jour vise un portefeuille total de 560 MW recouvrant trois technologies : solaire, éolien et énergie thermique des mers. Une première centrale photovoltaïque, d’une capacité de 5 MWc, serait réalisée dès 2016 …


Signature de l'accord par la directrice de l’entité New and Renewable Energy de Pertamina, Yenni Andayani, et le président et cofondateur d’Akuo Energy, Eric Scotto (Photo : Akuo Energy)

Durant les prochains mois, Pertamina et Akuo Energy sélectionneront trois premières îles parmi les plus isolées, selon des critères de surface, de population, d'activité économique et de disponibilité de ressources renouvelables. La construction de projets de grande échelle devrait démarrer dès 2018. Le gouvernement indonésien s’est fixé pour objectif une part de 23% des énergies renouvelables dans son bouquet énergétique d'ici 2025. Dans un contexte de hausse de la demande d'électricité du fait de l'essor économique du pays (+8,5% depuis 2011), le pays doit considérablement développer ses sources de production. L'accord vise la co-construction et le déploiement de lignes de métier entièrement intégrées qui couvriront aussi bien l’énergie éolienne et solaire ainsi que l’énergie thermique des mers (ETM), avec DNCS comme partenaire industriel d’Akuo Energy sur cette dernière technologie.

« Nous espérons que tous les développements de projets à grande échelle, que ce soit dans le solaire, l’éolien ou l’énergie thermique des mers, auront été entamés en 2018 afin de pouvoir atteindre rapidement notre objectif d’un portefeuille total de 560 MW en opération », a déclaré Yenni Andayani, directrice de l’entité “New and Renewable Energy” de Pertamina. « Ce pays composé de 17 500 îles présente toutes les caractéristiques nécessaires au développement de la technologie de l'ETM, qui contribuera à terme à l'autonomie énergétique de ces régions », souligne Thierry Kalanquin, directeur de la division énergies et infrastructures marines chez DCNS.

Parallèlement, Akuo Energy a publié son bilan 2014 avec 104 millions d'euros de revenus consolidés, en hausse de 55% comparé à 2013 grâce, notamment, à un accroissement de 85% de la capacité installée. Son parc d'EnR en exploitation ressort désormais à 349 MW, dont près de 100 MW dans le photovoltaïque. Deux parcs combinant photovoltaïque et stockage pour 13 MWc ont été mis en service en 2014. A ce jour, sur un pipeline global de 3,5 GW en développement, 514 MW de projets d'EnR sont en construction et en cours de financement, dont deux centrales PV de 9 MW et 7 MW respectivement sur l'île de La Réunion et en Corse. Les ventes d’électricité du groupe à fin 2014 ont été réalisées à hauteur de 90% en France et 10% à l’international (pour une capacité installée de respectivement 74% et 26% dans ces deux zones). Les centrales solaires du groupe génèrent la moitié des facturations.

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Appel à projets « territoires à énergie positive » : 212 projets ont été sélectionnés !

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Subventions>Grands programmes
10-02-2015 07:47:02 :

Ségolène Royal, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a dévoilé ce lundi 9 février les lauréats de l'appel à projets lancé en septembre dernier pour mobiliser « 200 territoires à énergie positive pour la croissance verte ». Au final, ce sont 212 projets répartis sur l'ensemble de l'Hexagone et des départements d'outremer qui ont été sélectionnés. Le photovoltaïque est aussi présent dans les projets …


Pour le développement de parcs photovoltaïques, la ministre a en effet précisé que les collectivités sont éligibles aux tarifs d’achat standard ou aux appels d’offres pour la production d’électricité renouvelable. Au-delà, les « territoires à énergie positive pour la croissance verte » pourront être accompagnés pour expérimenter l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures de grandes surfaces commerciales et industrielles afin de développer l’autoconsommation de l'électricité solaire. Des aides nouvelles spécifiques seront élaborées, par exemple pour l’audit énergétique de bâtiments publics, pour la création d’un logement témoin de rénovation énergétique intelligente, pour la construction « à énergie positive » ou la rénovation « basse consommation » d’un bâtiment public emblématique (école, mairie), ou encore pour le remplacement d'anciens convecteurs électriques par des appareils performants.

Au total, 528 candidatures ont été déposées, dont dix propositions interrégionales, et 21000 communes se sont engagées dans l'un ou l'autre projet. Les 212 projets sélectionnés sont répartis en trois catégories : les « territoires à énergie positive pour la croissance verte » avec des actions déjà identifiées dans plusieurs domaines de la transition énergétique et écologique (mobilité, bâtiment, agriculture, alimentation, énergie…) ; les « territoires à énergie positive en devenir » qui programment des actions à plus long terme dans les mêmes domaines ; et les projets isolés ciblant la transition énergétique. Pour la première catégorie, des aides financières de 500000 euros seront attribuées aux collectivités lauréates, avec un coup de pouce jusqu'à 2 millions d'euros selon la qualité des dossiers et de leur contribution aux objectifs inscrits dans la loi de transition énergétique. Les projets de la 2e catégorie bénéficieront d'un soutien technique et financier au niveau local (Conseil régional, DREAL et ADEME) pour compléter leur candidature en vu d'une intégration « territoires à énergie positive pour la croissance verte ». Les projets de la 3e catégorie pourront être accompagnés avec des contrats locaux signés entre l’état, l’Ademe, et les élus du territoire pour accéder à des financements.

Pour consulter la liste des projets lauréats, cliquer ici

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Energie solaire : Frost & Sullivan prévoit près de 670 GW en 2025 dans le monde

CentralesPV>Solairethermique>Energies renouvelables>Etudes de marché
30-01-2015 18:05:21 :

Dans sa dernière étude*, Frost & Sullivan prévoit une puissance installée d'énergies renouvelables de 3203 GW en 2025, soit deux fois plus qu'en 2012 au terme d'une croissance moyenne annuelle de 5,7%. Le solaire photovoltaïque représenterait 33,4% des nouvelles installations réalisées entre 2012 et 2025 …

Selon Frost & Sullivan, plus de 130 pays ont mis en place des outils, réglementaires, financiers et politiques, pour soutenir le développement des énergies renouvelables ces dix dernières années. Ces mesures ont entraîné une hausse considérable des capacités installées. L'Union européenne ayant fixé un objectif de 20% d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique global d'ici 2020, les différents pays se sont également engagés sur des objectifs qui s'étalent de 10% (Malte) à 49% (Suède).

Les coûts des énergies renouvelables n'ont cessé de chuter du fait de l'innovation technologique et des économies d'échelle obtenus grâce à la croissance des volumes installés. Cette baisse a aussi permis à de plus en plus de pays émergents de se lancer dans le développement des renouvelables. Ainsi, dans le solaire, le volume global installé devrait atteindre 668,4 GW en 2025, contre 93,7 GW en 2012. Mais si le solaire photovoltaïque est en pleine explosion, la baisse massive du coût de cette technologie a réduit les perspectives de croissance sur le secteur du solaire thermodynamique (ou solaire à concentration, CSP).

* Annual Renewable Energy Outlook 2014, Frost & Sullivan.

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Le Sénat veut réserver la CSPE au seul financement des énergies renouvelables

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
27-01-2015 06:51:46 :

Dans le cadre des discussions sur le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, la commission des finances du Sénat a adopté un amendement qui vise à réserver la contribution au service public de l’électricité (CSPE) au seul soutien de la production d’électricité « verte » au lieu de financer, comme aujourd’hui, diverses dépenses (péréquation tarifaire, dispositions sociales). Le niveau de la CSPE et le plafond d’achats de l’électricité subventionnée au travers de cette imposition seraient alors votés par le parlement …

La commission considère que le financement actuel des filières d'énergies renouvelables repose sur une sorte de « guichet ouvert », qui explique en partie l’explosion des coûts constatée ces dernières années. La CRE a estimé à 6,3 milliards d'euros les charges prévisionnelles au titre de 2015, contre 5,1 milliards d'euros pour 2013 ou encore 2,3 milliards d'euros pour 2010, par exemple. La part dédiée aux énergies renouvelables représente 63,7%, ou 4 milliards d'euros à titre prévisionnel pour 2015 (dont 2,5 milliards d'euros pour le photovoltaïque). Dans le nouveau schéma proposé, le parlement procéderait à un arbitrage sur l’effort financier à demander aux consommateurs au regard du mérite économique et environnemental des différentes filières.

Objectif : plus de transparence
L'objectif consisterait en outre à rendre le fonctionnement de cet impôt plus transparent, en fixant dans la loi son taux ainsi que le plafond du montant des charges compensées, ce qui améliorerait son contrôle par les autorités. L'amendement maintient toutefois le principe de la compensation des autres charges financées aujourd'hui par la CSPE, par un moyen à inscrire dans la prochaine loi de finances. L’article 50 du projet de loi relatif à la transition énergétique ne prévoit que la création d'un comité de gestion de la CSPE ce qui semble bien insuffisant à la commission des finances du sénat. L'amendement propose de fixer le niveau de la contribution à 22,5 euros/MWh, ce qui correspondrait au montant qu’aurait très probablement fixé la CRE pour l’année 2016 par anticipation du développement de ces filières sur la base des connaissances actuelles. Les plafonds d’achats d’électricité seraient exprimés en euros, afin de laisser aux opérateurs et au gouvernement une faculté de modulation entre la puissance des installations à subventionner et le niveau des subventions accordées aux opérateurs.

Rappelons que la CSPE a été créée en 2003 pour soutenir le développement de la cogénération et des énergies renouvelables, en particulier le photovoltaïque et l'éolien. Elle s'élevait à 3 €/MWh à sa création. Elle a été portée à 4,5 €/MWh en 2004 puis est restée inchangée jusqu'en 2010, entraînant une envolée du déficit de compensation pour EDF suite au fort développement du photovoltaïque. En 2011, la commission des finances du Sénat dénonçait dans un rapport l'inaction des gouvernements successifs à ce sujet.

Le texte sur les amendements votés par la commission des finances du sénat se trouve ici

Des informations sur la CSPE et les charges prévisionnelles au titre de 2015 se trouvent ici

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Et aussi : Exosun, Voltalia, PT Len Industri

CentralesPV>Cellules >Autres composants>Energies renouvelables>France>Reste du monde>Investissements>Stratégie
27-01-2015 06:31:22 :

Le fabricant français de trackers solaires pour les grandes centrales photovoltaïques au sol Exosun se dote d'une filiale en Afrique du Sud, à Cape Town, pour la vente, les services d’ingénierie, et la formation à l’installation/maintenance de ses produits. La société s’engage également à produire ses systèmes de suivi localement. L’équipe sud-africaine d’Exosun sera présente avec un stand à la manifestation Solar Show Africa qui se déroulera le 24 et 25 mars au Sandton Convention Centre, à Johannesburg …

Voltalia, producteur d’électricité à base d’énergies renouvelables, a levé 15,3 millions d'euros auprès d’investisseurs institutionnels français et européens dont Korys (déjà actionnaire à hauteur de 1,43% du capital). La société visait le double.

Selon le site indonésien Jakarta Post, le groupe électronique national PT LEN Industri prévoirait la construction d'une usine de cellules solaires dans le LEN Technopark à Subang, au Java occidental, afin de répondre aux besoins locaux dans le secteur des énergies renouvelables. Le gouvernement indonésien a lancé un programme de développement de 5,6 GW sur cinq ans, mais sans préciser la part du photovoltaïque.

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Un nouveau président pour l'association européenne EUREC

Energies renouvelables>Nominations>Europe>R&D
09-12-2014 06:00:45 :

Eicke R. Weber, directeur de l'institut allemand de R&D Fraunhofer ISE dédié aux systèmes solaires, a été élu président d'EUREC, l'association des centres de recherche sur les énergies renouvelables en Europe, pour la période 2015-2017 …

EUREC regroupe 44 centres de recherche dans les énergies renouvelables. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le professeur Eicke R. Weber possède une vaste expérience internationale en recherche et en gestion de R&D. Il est actuellement directeur du Fraunhofer ISE, membre fondateur d'EUREC en 1991. « EUREC devrait constituer l'un des plus importants partenaires à la fois de la Commission européenne et du Parlement européen lorsqu'il s'agit de prendre des décisions sur une stratégie dans les énergies renouvelables », a souligné M. Weber.

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Financement de la transition énergétique : mise en ligne des présentations du récent débat franco-allemand

Energies renouvelables>France>Allemagne
26-11-2014 08:11:48 :

L’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) a organisé une conférence sur le financement de la transition énergétique le 13 novembre dernier dans les locaux de la KfW à Berlin. Les présentations de cette conférence sont désormais en ligne …
 
La conférence a réuni près de 130 participants dans les locaux de la KfW à Berlin. Les discussions ont porté sur le cadre réglementaire, les instruments et le rôle des institutions financières pour migrer vers une économie et une société bas-carbone. Des questions relatives à la réussite du financement de projets d’énergies renouvelables et des attentes des financeurs ont été abordées.

Une synthèse de la conférence sera publiée ultérieurement. L'Echo du solaire publiera le lien.

Pour accéder aux présentations, cliquer ici

Les adhérents de l’OFAEnR ont par ailleurs accès aux enregistrements audio de la conférence après connexion sur l’espace réservé de notre site. Pour cela, cliquer ici

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Le Sommet européen sur le climat se solde par un manque d'ambitions pour les énergies renouvelables

Energies renouvelables>Europe>Politique/Réglementation
27-10-2014 06:23:07 :

Suite au Sommet européen sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière à Bruxelles, (presque) tous les commentaires fustigent le manque d'ambitions des conclusions affichées après l'événement pour les objectifs en termes d'énergie et d'efficacité énergétique, et en particulier de déploiement photovoltaïque à l'horizon 2030 …

Les objectifs à l'horizon 2030 pour l'Europe sont : au moins 40% de réduction des gaz à effet de serre, au moins 27% d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique (contre 14% aujourd'hui) et au moins 27% de réduction de la consommation énergétique par rapport à 1990. Pour l'EPIA (association européenne de l'industrie du photovoltaïque), la cible d'au moins 27% d'énergies renouvelables en 2030 est trop faible et ne tient pas compte du potentiel solaire en Europe. Les investissements devraient néanmoins s'inscrire dans la durée pour le solaire photovoltaïque.

« L’objectif européen en matière de déploiement des énergies renouvelables est sous-dimensionné par rapport aux investissements passés alors même qu’il concourt à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la sécurité d’approvisionnement du continent. Un an avant la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris, nous nous réjouissons que la France avec un objectif de 32% inscrit dans la loi de transition énergétique se soit fixé une ambition à la hauteur des enjeux », a souligné Jean-Pierre Bal, président du SER (syndicat des énergies renouvelables en France). Les professionnels du SER rappellent que l’objectif EnR adopté est inférieur au potentiel atteignable à cet horizon et qu’il est nécessaire que l’Europe, après avoir beaucoup investi dans ces technologies faisant baisser substantiellement les coûts de production, ne relâche pas l’effort au moment même où les filières des énergies renouvelables sont compétitives, et que le développement des énergies renouvelables est le meilleur moyen de permettre d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et qu’un objectif ambitieux de développement des énergies renouvelables en renforce la faisabilité.

Pour Hubert Weiger, président du BUND (Bund für Umwelt und Naturschutz Deutschland) en Allemagne, les objectifs trop bas de l'UE concernant les énergies renouvelables et la réduction de la consommation énergétique (27%) limiteront la croissance verte et freineront les investissements dans ces secteurs.

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Transition énergétique : le projet de loi sera voté le 14 octobre au parlement

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
13-10-2014 06:01:42 :

Au Parlement, l'examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte s'est terminé samedi matin 11 octobre après quelques journées d'intenses discussions. Les députés passeront au vote mardi prochain 14 octobre, puis ce sera le tour des sénateurs de s'en emparer. Le texte, consultable ici, n'est donc pas définitif. Le projet de loi entérine la réduction du nucléaire à 50% du bouquet énergétique d'ici 2025, mais ne prévoit pas de mesures spécifiques d'incitation pour le déploiement du photovoltaïque, juste quelques avancées pour l'ensemble des énergies renouvelables


Une première analyse du texte tel qu'il sera voté mardi se trouve sur le Blog d'Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement.

Dans le volet intitulé « favoriser les énergies renouvelables pour diversifier nos énergies et valoriser les ressources de nos territoires », le texte du projet de loi comporte des précisions sur l'évolution des dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, et donc au photovoltaïque. Les acteurs du secteur sont néanmoins déçus à cause de l'absence de véritables mesures d’encouragement de la production d’énergies renouvelables.

Pour les installations de production, l'article 23 régit le complément de rémunération, aussi appelé « feed-in premium », un concept qui vise à encourager l'entrée des énergies renouvelables sur le marché concurrentiel en associant une prime garantissant au moins en partie les investissements réalisés par le biais d'un « contrat pour différence » au prix de vente de l'électricité par l'exploitant (ce type de soutien existe déjà en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, ...). Les producteurs sont donc incités à générer de l'électricité au moment où celle-ci a le plus de valeur. Il existe deux types de complément de rémunération : une prime fixe, aussi appelée ex-ante, et une prime variable, aussi appelée ex-post. Un document établi par l'UFE (Union française de l'électricité) explique ces deux modes de soutien (cliquer ici, pages 15 et suivantes). Le groupement des métiers du PV du FFB avait, lui, plaidé en défaveur de ce mode de soutien (GMPV-FFB). Pour en savoir plus, cliquer ici (page 6 et suivantes).

L'article 23 dit par ailleurs : « Les évolutions des dispositifs de soutien sont, préalablement à leur adoption, concertées avec les instances représentatives de chaque filière d’énergies renouvelables. » Il y est aussi précisé que les décisions relatives aux dispositifs de soutien résultant de ces concertations, par exemple avec la filière photovoltaïque, seront publiées par décret. Selon Arnaud Gossement, le manque de détails dans le projet de loi ne permet pas, aujourd'hui, de dire si un soutien par le biais du complément de rémunération sera plus ou moins efficace que le contrat d’achat actuel, ni s'il créera moins d'incertitudes pour les investisseurs et les professionnels des énergies renouvelables. Pendant les débats au parlement, la ministre de l'écologie et de l'énergie Ségolène Royal a notamment précisé que ce type de soutien ne s'appliquerait qu'aux installations photovoltaïques de plus de 500 kWc.

Une autre avancée réside dans l'encouragement du financement participatif pour les projets d'énergies renouvelables. L'article 27 du projet de loi régule en effet les modalités pour l'investissement participatif aux projets de production d’énergie renouvelable.

Concernant l'objectif pour les énergies renouvelables, le projet de loi ne fait que confirmer la part de 23% dans le bouquet énergétique en 2020 et d'ajouter l'objectif de 32% en 2030.

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Transition énergétique : le projet de loi en cours d'examen par une commission spéciale

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
12-09-2014 17:49:05 :

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Ségolène Royal, ministre de l'écologie et de l'énergie, avait annoncé que le projet de loi sur la transition énergétique, renommé projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, sera discuté en procédure accélérée* pour gagner du temps. Une « commission spéciale » chargée d'analyser le projet de loi a engagé ses travaux, mardi 9 septembre 2014. Auditions, tables rondes et examen du texte sont au programme des deux semaines à venir. La discussion au parlement devrait débuter le 1er octobre …

Pour voir la composition de la commission spéciale, cliquer ici

Après l’audition de la ministre de l’écologie et de l’énergie, Ségolène Royal, et une table ronde des associations de consommateurs (Karine de Crescenzo, directrice des relations institutionnelles de UFC-Que Choisir, Dominique Marmier, président de Familles rurales, François Carlier, délégué général de la CLCV) avec le médiateur de l’énergie, Jean Gaubert, la semaine dernière, les travaux se sont poursuivis avec des auditions de Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Economique Social et Environnemental, Bruno Léchevin,  président de l’Ademe, Jean-Louis Bal et Robert Durdilly, présidents respectifs du Syndicat des Energies Renouvelables et de l’Union Française de l’Electricité, Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et Jacques Repussard, président de l’Institut de Recherche sur la Sûreté Nucléaire.

Parmi les autres personnes qui seront encore auditées par la Commission figurent :
- Anne Houtman, directrice des affaires générales à la DG énergie de la Commission européenne
- Matthieu Orphelin, conseiller spécial et porte-parole sur la transition énergétique de la Fondation Nicolas Hulot
- Maryse Arditi, responsable énergie de France nature environnement
- un représentant de Réseau action climat
- un représentant du CLER
- un représentant de Greenpeace
- Gérard Mestrallet, président-directeur général de GDF-Suez
- Henri Proglio, président-directeur général d’EDF ;
- des représentants de RTE et de GRT Gaz
Des tables rondes sont également organisées :
- avec Philippe Monloubou, président du directoire d’Électricité Réseau Distribution France (ERDF), Serge Niva, délégué général du Syndicat professionnel des entreprises gazières non nationalisées (SPEGNN), Sandra Lagumina, directeur général de GrDF, et un représentant de l’Association Nationale Régie Services Publics Organismes Constitués (ANROC)
- avec Jean-Jack Queyranne, président de la commission développement durable, environnement de l’Association des régions de France (ARF), Frédérique Massat, présidente de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM), Philippe Angotti, président de l’Association des communautés urbaines de France (ACUF), un représentant de l’Association des maires de France (AMF), un représentant de l’Assemblée des communautés de France (AdCF), un représentant de l’Assemblée des départements de France (ADF) et un représentant de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF)
- avec Denis Lavat, secrétaire fédéral adjoint de la CFTC, Alexandre Grillat, secrétaire national de la CFE-CGC, un représentant de la CGT, un représentant de la CFDT et un représentant de FO
- avec Bernard Bigot, administrateur général du CEA, Marie Castelli, secrétaire générale de AVERE-France, un représentant de Renault et un représentant de McPHY Énergie, sur le stockage de l’électricité et le véhicule électrique
- avec des représentants des entreprises, dont Guillaume de Bodard, président de la commission environnement et développement durable de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), Emmanuel Rodriguez, membre du comité directeur de l’Union des industries utilisatrices d'énergie (UNIDEN), et un représentant du Mouvement des entreprises de France (MEDEF)

* La procédure accélérée réduit le temps consacré à l'examen d'un projet ou d'une proposition de loi, avec un vote après seulement une lecture à l'Assemblée nationale et au Sénat, puis un texte définitif élaboré en Commission mixte paritaire pour trancher d'éventuelles divergences entre les deux assemblées. Mais, si des divergences devaient persister, l'Assemblée nationale aura toutefois le dernier mot.

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Levées de fonds : Soitec, Voltalia, Ascent Solar

Couches minces>Autretechno>CentralesPV>Panneaux >Solairethermique>Energies renouvelables>France>Etats Unis>Investissements
01-09-2014 06:33:41 :

Pour son augmentation de capital lancée le 25 juin 2014 pour 83 millions d'euros, Soitec, spécialiste des matériaux semiconducteurs de hautes performances pour l'électronique et l'énergie, a rencontré un fort engouement, avec une demande totale de 199 millions d'euros, soit une sursouscription de 239%. Le produit de cette opération devrait lui permettre de renforcer sa situation financière et de répondre aux besoins de financement de sa production industrielle, entre autres pour les modules destinés au photovoltaïque à concentration (CPV) et donc pour ses projets de fermes solaires …


Photo : centrale CPV, Soitec.

Voltalia, producteur d'électricité à base d'énergies renouvelables, a également réussi une augmentation de capital de 100 millions d'euros. « Les fonds levés nous permettront de financer au cours des douze prochains mois nos projets de centrales en cours de construction en France et au Brésil, afin de multiplier par sept nos capacités de production d'électricité pour atteindre 363 MW installés d'ici mi-2016 contre 52 MW aujourd'hui ... Ces fonds nous permettront par ailleurs de financer une partie de nos projets en développement », a expliqué Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. Au premier semestre 2014, le chiffre d'affaires des ventes d'énergie de Voltalia a atteint 9,4 millions d'euros, en hausse de 22,0% par rapport à 2013. Avec 39%, le solaire représente désormais le secteur le plus fort des ventes d'énergie du groupe (25% pour l'éolien,19% pour la biomasse et 17% pour l'hydraulique), en hausse de 31,1% au premier semestre grâce aux centrales mises en service en France en 2013 (Montmayon et Le Castellet).

La société américaine Ascent Solar Technologies, spécialisée dans les panneaux photovoltaïques à couches minces en technologie CIGS sur substrat souple, a trouvé un accord avec des investisseurs pour 32 millions d'obligations convertibles, notamment avec un investisseur asiatique non nommé pour un montant de près de 4 millions de dollars. Ces fonds devraient contribuer à divers financements, y compris dans son outil de production. Il y a un an, Ascent avait signé un accord avec la ville chinoise de Suqian, dans la province du Jiangsu, en vue de créer une société commune d'assemblage de panneaux PV dont la construction serait réalisée en trois étapes, la première de 25 MW devant être opérationnelle d'ici début 2016. La firme n'a pour l'instant qu'un site d'assemblage de 30 MW à Thornton, dans le Colorado.

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Bloomberg prévoit des investissements massifs dans le PV en toiture en Europe

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Allemagne>Europe>Reste du monde>Investissements
07-07-2014 16:06:53 :

Bloomberg New Energy Finance (BNEF) prédit que la part de la production d'électricité provenant de sources d'énergies renouvelables passerait de 40% en 2012 à 60% en 2013 en Europe, grâce à 557 GW de nouvelle puissance d'origine renouvelable raccordée d'ici là, dans son étude intitulée BNEF 2030 Market Outlook. « Nous estimons les investissements en Europe à près de 339 milliards de dollars dans le photovoltaïque en toiture », souligne Seb Henbest, responsable Europe, Moyen-Orient et Afrique de BNEF. Ceci sur un total de 967 milliards de dollars d'investissements estimés dans les énergies renouvelables, toutes technologies confondues, d'ici 2030 en Europe …

La majeure partie de ces investissements serait réalisée d'ici 2026, selon BNEF, pour des puissances installées opérationnelles en 2030. Par pays, l'Allemagne investirait 171 milliards de dollars dans les EnR d'ici 2030, dont 69 milliards de dollars dans le « petit » photovoltaïque, tandis que le Royaume-Uni investirait 197 milliards de dollars dans les EnR mais seulement 49 milliards de dollars dans le solaire. La France devrait se doter, elle, de plus de PV en toiture que ces deux pays.


Source : Bloomberg New Energy Finance (BNEF), 2030 Market Outlook

« Notre étude montre une amélioration de la rentabilité dans le solaire et l'éolien, ce qui signifie un déploiement croissant sans subventions dans les prochaines années, mais l'éolien offshore resterait tributaire d'aides financières dans les années 2020 », précise Seb Henbest. Parallèlement à la montée des renouvelables, la part de la production d'électricité provenant de sources fossiles se réduirait en Europe de 48% en 2012 à 27% en 2030.

Au total, Bloomberg New Energy Finance prévoit des investissements massifs, avec des centaines de milliers de milliards de dollars, dans les énergies renouvelables dans le monde. Pour en savoir plus, cliquer ici

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