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Stratégie : 575 article(s).
Trackers solaires : un marché mondial dominé par des fabricants américains

Autres composants>Conjoncture>France>Etats Unis>Stratégie
18-05-2015 12:29:26 :

Le marché mondial des trackers solaires a progressé de plus de 60% l'an passé pour atteindre un volume de livraisons de 4 GW, selon la société d'études de marché IHS. Les quatre premiers fournisseurs sont Array Technologies, SunPower, First Solar et Nextracker, tous américains, suivis du Français Soitec en 5e position, qui a toutefois annoncé son retrait du marché du solaire il y a quelques mois*. Les Français Exosun et Optimum Tracker sont, eux, en chemin vers l'internationalisation …
 
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Les trois plus grands fabricants de trackers auraient détenu 40% du marché mondial l'an passé, selon IHS. « Les Etats-Unis représentaient le plus gros marché pour les trackers en 2014, il n'est donc pas surprenant que les plus grands fournisseurs, basés sur place, aient dominé le marché », souligne Cormac Gilligan, analyste senior chez IHS Technology. Toutefois, l'Américain Array Technologies qui est essentiellement présent sur le marché étatsunien et qu'IHS liste toujours comme le premier fabricant mondial de trackers, a vu chuter de 20% sa part de marché en 2014 à cause de la montée en puissance de ses concurrents. Il peaufine actuellement une stratégie d'internationalisation. Des sociétés comme SunPower, First Solar et d'autres fournisseurs de modules PV disposant aussi de technologies propriétaires de trackers emploient en effet de plus en plus leurs propres suiveurs solaires à un seul axe pour leurs projets. « First Solar a été lent à passer des trackers fixes inclinés à des suiveurs à un axe malgré l'acquisition de son compatriote RayTracker en 2011 », précise Cormac Gilligan. La baisse rapide des prix des trackers et les rendements supérieurs qu'ils offrent en termes de bilan énergétique d'une centrale PV devraient changer la donne en 2015.

L'Américain Nextracker aurait bénéficié l'an passé de contrats avec SunEdison et aurait déjà une forte présence en dehors des Etats-Unis, selon IHS. Le Français Soitec, présent sur le marché des centrales photovoltaïques à concentration (CPV) avec des trackers à deux axes, arrivait, lui, en 5e position en 2014 grâce à quelques projets de grande taille, mais a depuis annoncé son désengagement du marché du solaire suite à la perte de gros projets outre-Atlantique.

Les sociétés françaises Exosun et Optimum Tracker, respectivement été créées en 2007 et 2009, montent, elles, en puissance. Exosun, qui a vu l'Ademe entrer à son capital avec 6 millions  d’euros au cours d’une levée de fonds de 12 millions d’euros en 2012, a signé ses premiers contrats à l'international en 2014, aux Etats-Unis. Elle a aussi ouvert un bureau en Afrique du Sud, et vient de signer un contrat de fourniture au Mexique avec un partenaire local, Forza Systems, pour des trackers Exotrack HZ destinés à un projet PV pilote de 146 kWc à Caborca, dans l’état de Sonora, qui devrait être opérationnel fin juillet 2015. Première étape d’un accord cadre pluriannuel, cette livraison inclut un engagement de production locale des trackers. La firme projette de devenir active au Brésil et au Pérou encore cette année. Sur l'exercice fiscal clos au 30 avril 2014, elle a réalisé un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros.

Optimum Tracker a, pour sa part, honoré ses premiers contrats sur des centrales PV de grande taille réalisées avec de grands développeurs français et déjà opérationnelles : 3,5 MW à Podio Alto dans le Gard (Générale du Solaire), 4,9 MW à Sénezergues dans le Cantal (Solairedirect), 12 MW à Garein dans les Landes (CAM Energie), 3,5 MW à Pujaut dans le Gard (Générale du Solaire)... D'autres réalisations sont en cours, dont une de 15 MW à Le Soler pour Arkolia Energies. Les prochaines étapes de son développement se situent au Chili et en Afrique du Sud où la jeune pousse a récemment ouvert des bureaux.

Au-delà, la France compte encore au moins un autre fournisseur de trackers solaires, Les Traqueurs d'Energie (LTE), une société créée en 2008 à Ploermel, spécialiste des installations solaires photovoltaïques, qui propose des modèles à un ou deux axes et réalise des développements sur mesure.

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Solairedirect poursuit son internationalisation

CentralesPV>France>Etats Unis>Reste du monde>Stratégie
18-05-2015 12:21:10 :

Le report de son introduction en bourse n'a pas freiné l'élan de Solairedirect à l'international. La firme vient ainsi de sécuriser des financements pour plusieurs centrales photovoltaïques, dont une de 26,5 MW en Californie, et deux autres cumulant une puissance de 72 MW au Chili …



Au Chili, les projets solaires de Denersol et Canto del Agua d’une capacité totale de 72 MW se situent dans le désert de l'Atacama. Ces sites seront conçus et installés par Solairedirect Chili pour le développeur Abantia Sun Energy. Ils équipés de trackers. Leur construction débutera au 4e trimestre 2015. Rappelons que Solairedirect a déjà réalisé une centrale PV au Chili , à Andacollo, en 2013 avec un contrat d’achat d’électricité de gré à gré, sur la base des prix de marchés de gros de l'électricité. La société a depuis aussi obtenu un financement de 43,6 millions d'euros auprès de la Banque interaméricaine de développement (BID) pour un projet de 53,8 MW à Los Loros, également dans le désert de l'Atacama, dont la construction doit débuter dans les prochaines semaines.

Le parc solaire Adera de 26,5 MW, situé dans le comté de Madera en Californie, a été financé auprès de sPower, un producteur d'électricité indépendant qui fait partie du portefeuille de sociétés du fonds d’investissement Fir Tree Partners. Ce projet sera conçu et construit par Solairedirect USA. La construction devrait démarrer encore au cours du 2e trimestre 2015, et être finalisée d’ici la fin de l’année. Adera Solar LLC a par ailleurs conclu un contrat d’achat d’électricité de gré à gré sur 20 ans (PPA) avec Southern California Edison (SCE).

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Tesla gagne plusieurs partenaires autour de son système de stockage de l'électricité solaire

CentralesPV>Conversion >Autres composants>Stratégie
11-05-2015 15:42:04 :

Le fabricant américain de véhicules électriques Tesla Motors, et son président-directeur général Elon Musk, font le buzz depuis la semaine dernière après l'annonce de la gamme Tesla Powerwall, une offre de stockage de l'électricité solaire sur batteries Li-ion à bas coût pour le résidentiel. Le nombre de sociétés souhaitant qui une coopération qui un partenariat avec l'Américain pour participer d'une façon ou d'une autre à cette offre ne cesse de grandir …



Le premier partenaire officiel aura, bien sûr, été SolarCity, le leader des installateurs dans le photovoltaïque résidentiel outre-Atlantique qui s'est empressé de dévoiler une solution de stockage d'électricité solaire clés en mains pour le résidentiel a priori plus de deux fois moins coûteuse que les offres existantes. Les premiers systèmes pourraient être livrés à partir d'août 2015. Les Powerwall sont susceptibles de stocker 7 kWh (pour un stockage quotidien) ou 10 kWh (pour un stockage de sauvegarde), respectivement pour un coût de 3000 ou 3500 dollars (aux Etats-Unis). Les batteries seront fabriquées dans un premier temps dans l'usine Tesla de Californie, et à partir de 2017 sur un site au Nevada où l'Américain est en train de se doter d'une « gigafactory ».

Fronius a, pour sa part, fait savoir que la « Tesla Home Battery » serait disponible sur le marché en association avec l'onduleur Fronius Symo Hybrid à partir du 4e trimestre 2015, dans un premier temps en Allemagne puis dans d'autres pays d'Europe et en Australie. Fronius proposera indifféremment sa Fronius Solar Battery ou la Tesla Home Battery dans ses systèmes avec stockage. Le fabricant autrichien a déjà coopéré avec l'Américain sur les modèles de véhicules électriques de type limousine Tesla Model S premium et voiture de sport Tesla Model X.

En Allemagne, le fournisseur d'électricité verte Lichtblick, sis à Hambourg, souhaite intégrer le système « Powerwall Home Battery » dans son offre.

La société israélienne Solaredge Technologies, spécialiste des optimiseurs de bilan énergétique, développe un onduleur compatible avec la gamme Powerwall.

La société britannique d'études de marché Lux Research souligne que ces partenariats sont indispensables pour que l'offre de Tesla puisse vraiment être disruptive sur le marché de l'énergie et du stockage. Des accords avec des fabricants de composants de puissance, des développeurs de logiciels, et même avec des énergéticiens seraient aussi nécessaires. « Des cellules Li-ion fabriquées à bas coût dans une méga-usine ne sont qu'une pièce du puzzle », déclare ainsi Dean Frankel de Lux Research. « Contrairement aux véhicules électriques, les batteries stationnaires bénéficieraient d'une plus grande intégration verticale. A défaut, Tesla risque fort de limiter sa croissance potentielle. » Lux Research a identifié trois critères clés à améliorer pour Tesla et la réussite de son objectif de commercialiser 15 GWh de stockage d'ici 2020 :
1) la baisse des coûts au-delà des cellules Li-ion : à 350 $/kWh, Tesla s'affiche comme un leader dans les packs Li-ion grâce à son partenariat avec Panasonic et sa future méga-usine. Mais les utilisateurs de la Powerwall doivent encore s'équiper d'un onduleur et tenir compte des coûts d'installation ce qui peut aisément doubler le prix de la version d'entrée de gamme proposée pour 3000 dollars. Tesla devra donc faire en sorte de compresser aussi ces coûts associés, ou le faire soi-même en produisant par exemple les onduleurs en interne, dans une autre méga-usine ;
2) l'offre de modèles commerciaux : Tesla et SolarCity ont jusqu'ici surfé sur la vague du programme d'aides financières pour le solaire et les véhicules électriques en Californie. Dorénavant, pour continuer à croître sur le long terme, Tesla doit mettre en place de nouveaux modèles commerciaux avec des options de financement au-delà du résidentiel, et s'ouvrir aux autres marchés ainsi qu'à l'international ;
3) la coopération avec les énergéticiens : l'avènement du solaire distribué est un élément de plus en plus disrupteur dans les relations entre les fournisseurs d'énergie et leurs clients. Tesla devrait travailler en commun avec les énergéticiens et les opérateurs de réseaux électriques pour que son offre devienne un outil clé dans la gestion de l'énergie et du réseau.

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Solairedirect reporte son introduction en bourse

CentralesPV>Intégrateurs>France>Investissements>Stratégie
04-05-2015 14:24:00 :

Le solaire compétitif ne séduit apparemment pas encore assez d'adeptes. Juste avant la date prévue pour son entrée en bourse, Solairedirect a en effet décidé de reporter son opération. « L’introduction en bourse a rencontré un large intérêt et une demande diversifiée et de qualité de la part des investisseurs. Toutefois, Solairedirect n’a pas été en position de pouvoir allouer de manière adéquate la transaction », est-il précisé dans un communiqué de presse …

Solairedirect avait dévoilé une fourchette indicative de 16 à 21,50 euros pour le coût de l'action pour son IPO sur Euronext Paris (voir notre article), valorisant ainsi la société à une moyenne de 386 millions d'euros pour une offre initiale qui devait lui rapporter quelque 217 millions d'euros, dont 80% à partir d'actions nouvelles et le reste avec la vente d'actions cédées par les investisseurs existants (et fondateurs de la société).

Avec cette introduction en bourse, Solairedirect comptait se renforcer au plan financier afin de pouvoir investir dans le développement de centrales PV en misant sur le solaire comme source d'énergie compétitive et sur sa stratégie à l'international dans un nombre de pays choisis pour leurs conditions d'ensoleillement comme, notamment, l'Inde, l'Amérique latine, etc.

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Silicor Materials concrétise son projet d'usine de silicium solaire en Islande

Silicium>Matériaux>Europe>Etats Unis>Investissements>Stratégie
04-05-2015 14:22:14 :

L'Américain Silicor Materials concrétise son projet d'implantation d'une usine de silicium solaire près du port de Grundartangi, en Islande. Ce choix géographique s'est fait dans la foulée des mesures prises par la Chine à l'encontre du silicium de source américaine, ce qui une mesure de rétorsion après l'impact des taxes antidumping sur les panneaux photovoltaïques assemblés en Chine et/ou utilisant des cellules solaires fabriquées en Chine. Annoncé en juillet 2014, le projet prévoit de produire jusqu'à 19000 tonnes de silicium par an, livrables pour les marchés mondiaux du solaire …

Un accord a été signé avec la société portuaire locale Faxafloahafnir afin d'assurer l'accès et la disponibilité nécessaire aux transports des matériaux.

Rappelons que le « silicium solaire » est aussi appelé silicium métallurgique, moins pur que le silicium classique utilisé pour les semiconducteurs. Le procédé de Silicor inclut une conversion du silicium en phase liquide et non gazeuse pour obtenir un matériau multicristallin. L'Américain estime pouvoir produire à faible coût, du fait d'une consommation d'électricité réduite de 2/3 comparé au procédé classique Siemens mais sans recourir à des produits chimiques toxiques comme le procédé FBR (Fluidized Bed Reactor). En choisissant l'Islande pour sa première grande usine, l'Américain mise aussi sur un bilan carbone favorable, l'électricité étant déjà en grande partie d'origine renouvelable dans ce pays.

Pour en savoir plus sur le procédé Silicor, cliquer ici

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Voltalia s’implante au Maroc

CentralesPV>France>Stratégie
27-04-2015 17:45:33 :

Voltalia, producteur d’électricité de sources renouvelables, confirme ses ambitions à l'international et ouvre une filiale, appelée VoltaMaroc, à Rabat, au Maroc, première de trois nouvelles implantations géographiques annoncées pour cette année. La société française vise à y développer, construire et exploiter des projets d’énergies renouvelables dans le solaire, l'éolien, l'hydraulique et la biomasse. Dans le solaire, elle a signalé son intérêt auprès de Masen, l’agence marocaine dédiée, pour participer à l'appel d'offres pour le photovoltaïque lancé par cette dernière dans le cadre du programme NOOR PV I …



Le projet NOOR PV I comprend la réalisation, le financement et l’exploitation d’une ou plusieurs centrales photovoltaïques à Ouarzazate (50 à 70 MW) et, potentiellement, à Lâayoune et Boujdour. « Le Maroc bénéficie de ressources exceptionnelles en énergies renouvelables et devra faire face à des besoins en électricité croissants à court terme et dans les décennies à venir. Nous nous inscrivons dans une logique à très long terme au Maroc, comme dans chacun des pays où nous sommes présents », déclare Sébastien Clerc, Directeur général de Voltalia.

La direction de Voltalia au Maroc a été confiée à Yoni Ammar qui, après une première expérience tournée principalement vers le secteur des énergies renouvelables au sein de la banque Natixis, a co-fondé en 2008 une entreprise de développement de projets solaires et éoliens en France, en Pologne et au Maroc. Yoni Ammar est ingénieur de l’Ecole Centrale de Lyon (2003) et diplômé d’un DEA de Génie Industriel (2003).

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S'Tile lève des fonds pour produire sa cellule solaire i-Cell

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation
21-04-2015 12:18:38 :

La société S'Tile vient de lancer une levée de fonds pour un montant de 750000 euros auprès de Wiseed, une plateforme de crowdfunding, afin de compléter une ligne pilote de production de 15 MW/an pour sa technologie de cellule solaire innovante à haut rendement de conversion appelée i-Cell ou « cellule intégrée » puis de réussir l'industrialisation du produit d'ici 18 mois …



La « cellule intégrée » de S'Tile est une cellule sans busbar, produisant un faible courant et une haute tension. Elle utilise un support en silicium fritté à partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel est collée une fine feuille de silicium monocristallin. Une i-Cell se compose de plusieurs sous-cellules connectées en série avec des étapes classiques de la fabrication de cellules solaires. La technologie affiche un rendement de conversion élevé, les 20% ayant déjà été dépassés en laboratoire. Elle présente divers avantages comparé aux filières silicium classique. Elle réduit les quantités de matériaux utilisés, le silicium d'un facteur 4 par réduction de l’épaisseur du wafer, l'argent d'un facteur 2 par suppression des busbars, et le cuivre d'un facteur 20 par connexion directe entre les cellules sur les côtés du support fritté au lieu des zones actives de la cellule elle-même, ce qui évite aussi les contraintes et les dégradations à long terme. La décomposition en quatre sous-cellules sur un même support fritté multiplie d'autant la tension. Haute tension et faible courant diminuent les pertes résistives. La combinaison de tous ces éléments permet de revendiquer des coûts de fabrication réduits de 30% comparé aux filières classiques en silicium.

Pour consulter le dossier de S'Tile sur la plate-forme de crowdfunding Wiseed, cliquer ici

La levée de fonds permettrait d'acheter les équipements nécessaires pour compléter la ligne de production pilote en cours de montage, et d'aller jusqu'à la qualification et la certification de la technologie d'ici l'an prochain. En 2017, S'Tile compte lancer la production de volume. Pour en savoir plus, cliquer
ici et ici

S'Tile est un essaimage du CNRS créé par son fondateur et président actuel Alain Straboni en 2007 à Poitiers. Sa technologie, brevetée en France, en Europe, aux États-Unis et en Chine, a aussi été développée en commun avec l'Institut Fraunhofer ISE de Freiburg (Allemagne).

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Solairedirect veut lever 217 M€ avec l'introduction en bourse

France>Investissements>Stratégie
21-04-2015 12:04:13 :

Solairedirect a démarré son IPO le 16 avril dernier avec une fourchette de prix de 16 euros à 21,50 euros par action. L'introduction en bourse impliquerait une capitalisation boursière à 386 millions d'euros. La taille initiale de l'offre est d'environ 217,4 millions d'euros, et inclut la cession de parts existantes par certains actionnaires financiers, dirigeants et salariés, actuels et anciens ; le début des négociations des actions Solairedirect sur le marché réglementé d’Euronext Paris est prévu pour le 30 avril …

Avec cette introduction en bourse, Solairedirect compte renforcer sa flexibilité financière et stratégique, notamment pour pouvoir réaliser des investissements dans des centrales solaires en gardant le contrôle d’un plus grand nombre d’entre eux afin de les valoriser en phase d’exploitation plutôt qu’au stade de pré-construction. Le groupe créé en 2006 avec l’objectif de rendre l’électricité solaire compétitive par rapport aux autres sources d’énergie a misé très tôt sur une stratégie de développement à l'international dans un nombre de pays choisis pour leurs conditions d'ensoleillement. L'énergie solaire est aujourd'hui déjà compétitive sans subventions par rapport à d'autres sources d'énergie sur plusieurs marchés, comme en témoignent des appels d’offres de par le monde aboutissant à des coûts d'exploitation de 50 à 90 $/MWh. Solairedirect a aujourd'hui un portefeuille de plus de 4 GW de projets en cours de développement, avec un carnet de commandes en France, en Inde, en Amérique Latine, aux États-Unis et en Asie du Sud. Sur l'exercice 2014, la firme a construit des projets d'une puissance cumulée de 106,5 MW et compte en réaliser environ 185 MW sur l'exercice 2015.

Les 57 centrales PV mises en service depuis sa création jusqu'au 31 mars 2015 ou encore en construction à cette date affichent une puissance cumulée de 487 MW : 392,4 MW se trouvent en France, 71,6 MW en Inde, 21,0 MW au Moyen-Orient et Afrique et 1,3 MW en Amérique Latine. En Inde, Solairedirect a pour objectif de développer et construire jusqu'à 2 GW de projets d'ici 2019, en phase avec l'objectif ambitieux du gouvernement du pays d'atteindre 100 GW de capacité en énergie solaire d'ici 2022, soit cinq fois la capacité de l'objectif national précédent. Un volume de 185,6 MW est déjà en phase avancée de déploiement ou de prise de commande dans trois états, au Rajasthan, au Telangana et, avec 54 MW obtenus tout récemment, dans le Pendjab. Cette diversité géographique montre aussi l'expérience du groupe dans le développement et dans la recherche de partenariats financiers avec des investisseurs, locaux ou non.

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Armorgreen reste ancré au solaire et se place sur l'échiquier mondial

CentralesPV>Energies renouvelables>Intégrateurs>France>Stratégie
14-04-2015 06:30:02 :

Armorgreen vient de dévoiler une stratégie à plusieurs facettes pour relancer son développement comme un acteur après une année 2014 difficile. La société bretonne compte renouer avec la croissance avec un volume d'activités de 40 millions d'euros dès cette année, soit identique à 2013. Le solaire restera son principal secteur d'action mais avec un positionnement plus international, tout en accentuant en parallèle une diversification déjà entamée vers la méthanisation ainsi que vers la maintenance de centrales EnR et vers l'efficacité énergétique avec ses filiales respectives Ener24 et Baoene avec de nouvelles ressources …

« La transition énergétique est au cœur des débats en France. Chez Armorgreen, la transition est en marche aussi », a souligné Pascal Martin, président de la société. Sept ans après sa création, la société rennaise a anticipé une baisse d'activités qui se dessinait dès les prémices de 2014 et qui s'est soldée au final par un recul de 30% du chiffre d'affaires sur l'année, après 40 millions d'euros en 2013 pour 110 employés. Cet « accident de parcours », pour reprendre les termes de Pascal Martin, est dû à d’importants décalages de projets dans deux secteurs d'activités, le solaire et la méthanisation mais aussi à son modèle économique entrepreneurial et industriel. Armorgreen disposait en effet de ses propres équipes pour la réalisation d'installations photovoltaïques en direct. La société a donc engagé une restructuration impactant essentiellement ces effectifs qui ont été réduits de 80%. Aujourd'hui, la société emploie encore 65 personnes. Elle a désormais recours à la sous-traitance pour la majorité des installations, mais a conservé 20% des équipes pour les projets d’installations les plus complexes. « Notre approche était créatrice d’emplois et de valeur ajoutée locale mais nous ne pouvions plus concurrencer la main d‘œuvre à bas coûts des pays de l’est et du sud de l’Europe, parfois jusqu'à 2 à 3 fois moins chère que nous », a déclaré Pascal Martin.

Armorgreen a par ailleurs initié un plan de développement international vers une dizaine de pays sur tous les continents (Europe, Afrique, Asie et Amérique). « Nous souhaitons développer nos activités durablement dans 5 à 10 pays dans les cinq prochaines années, nouer des partenariats avec des acteurs locaux voire y créer des sociétés communes, et réaliser 50% de notre chiffre d'affaires à l’étranger d’ici à 2020 », a précisé Pascal Martin qui prend en charge ce déploiement à l’international ainsi que le développement d'une « Foncière Verte » en coopération avec sa maison mère, le groupe Legendre. Un poste de directeur général a été créé début 2015 et confié à Franck Gosselin, dans la société depuis 2010, qui assurera désormais le pilotage opérationnel de toutes les activités historiques en France. Les premiers contacts à l'international ont déjà été noués, et devraient se concrétiser prochainement lus particulièrement en Afrique, au Maghreb et dans d'autres régions.

Avec la création d'une Foncière Verte par le biais de l’émission d’une dette obligataire de 20 à 30 millions d'euros dans le courant du second semestre 2015, Armorgreen montre aussi sa foi en un mariage entre l'immobilier et les énergies renouvelables. Celle-ci sera dotée d’actifs immobiliers et de production d’énergies renouvelables actuellement détenus par le groupe Legendre, auxquels s’ajouteront plus de 100 millions d'euros de nouveaux actifs dans les deux prochaines années. Enfin, le déménagement au début de l'été prochain depuis le siège actuel comprenant notamment un entrepôt devenu inutile dans des locaux au Mabilay, au centre-ville de Rennes dans un espace commun avec I3L (Foncière du groupe Legendre), reflète aussi les changement structurels chez Armorgreen.

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Flextronics étend son partenariat avec SunEdison pour l'assemblage de panneaux PV

Panneaux >Soustraitants>Etats Unis>Stratégie>Contrats
14-04-2015 06:14:54 :

SunEdison vient de signer un accord de sous-traitance avec Flextronics pour l'assemblage de panneaux photovoltaïques dans l'usine de Ciudad Juarez de ce dernier au Mexique. Cet accord étend un partenariat existant depuis 2011 entre les deux sociétés, et porte la capacité d'assemblage de l'Américain auprès du sous-traitant à 1,7 GW par an, toutes usines confondues …


Flextronics assemble déjà des panneaux PV pour SunEdison dans son usine de Tanjung Pelepas en Malaisie. SunEdison utilisera les panneaux PV produits au Mexique principalement pour ses projets résidentiels et commerciaux ainsi que pour les grandes centrales solaires au sol aux Etats-Unis. Il vient notamment de signer un contrat d'achat de l'électricité avec l'énergéticien PacifiCorp pour trois projets de centrales photovoltaïques d'une puissance cumulée de 262 MW dans le sud de l'Utah (Granite Mountain Solar West avec 63 MW, Granite Mountain Solar East avec 100 MW, et Springs Solar avec 99 MW) dont la construction devrait démarrer à l'automne 2015 pour un démarrage de production d'électricité en 2016. SunEdison est d'ailleurs particulièrement actif dans l'Utah, avec plus de 720 MW de projets solaires en développement (et 306 MW d'éolien en fonctionnement) qui devraient créer plus de 800 emplois locaux pour leur construction.

L'assemblage a démarré au premier trimestre 2015 dans l'usine mexicaine de Flextronics qui est équipé d'une solution intégrée de production pour pouvoir aller du prototypage aux grandes séries.

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EDF EN démarre son premier projet photovoltaïque au Chili

CentralesPV>Reste du monde>Stratégie
14-04-2015 06:12:47 :

EDF Energies Nouvelles (EDF EN) continue son expansion internationale avec la signature d'un contrat de financement auprès d’un consortium de banques et d'un accord de partenariat avec une filiale locale pour un projet de centrale photovoltaïque de 146 MWc au Chili, avec le groupe japonais Marubeni comme co-investisseur à parts égales …

Ce premier projet se situera à Laberinto dans le désert d'Atacama, pour une puissance installée de 146 MWc. L'électricité produite sera vendue sur le marché spot.

Une filiale locale, EDF EN Chile, a été créée, faisant du Chili le 20ème pays d’implantation d’EDF EN. Le gouvernement chilien s'est fixé pour objectif d'atteindre 20% d’électricité issue des énergies renouvelables d’ici 2025, pour faire face à une demande énergétique en pleine croissance. Pour cela, le pays bénéficie de conditions naturelles particulièrement favorables au développement des énergies renouvelables.

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L'Afrique en ordre de marche pour le photovoltaïque

CentralesPV>Reste du monde>Stratégie
07-04-2015 19:53:15 :

Les ambitions des pays d'Afrique du Nord et de l'Afrique du Sud dans le solaire sont déjà largement connues. Aujourd'hui, c'est l'Afrique subsaharienne qui se réveille. Les annonces de projets et d'accords pour la réalisation de centrales photovoltaïques, ou plus simplement d'électrification à l'aide des énergies renouvelables, se succèdent, au Cameroun, au Burundi, au Ghana, au Rwanda, au Zimbabwe, le tout généralement dans le cadre de grands programmes d'aide au financement. L'électricité de source solaire y est d'ores et déjà compétitive …


De tels projets apportent aux populations et aux entreprises locales l’approvisionnement en énergie nécessaire pour faire face à leurs besoins, et soutiennent le développement tant industriel qu'agricole. Ainsi, Gigawatt Global, spécialiste des énergies renouvelables et du financement de projets, et Power Africa, une initiative du gouvernement américain pour le développement économique en Afrique, viennent de signer un contrat pour la réalisation d'une ferme solaire de 7,5 MW dans la région de Gitega au Burundi. Le site augmenterait de 15% la production d'électricité dans le pays, et permettrait de produire l'électricité pour 60000 foyers. Aujourd'hui, seulement 4% de la population du pays a un accès résidentiel à l'électricité. Le coût du projet est estimé à 20 millions de dollars ; 2 millions de dollars de subventions ont été apportées par Power Africa et l'EEP, une coalition austro-britanno-finlandaise pour l'énergie et l'environnement. La société Gigawatt Global a déjà démarré la construction d'une centrale PV de 8,5 MW au Rwanda (voir notre article).

L’électrification des zones urbaines et rurales de la commune de Bafoussam, au Cameroun, a par exemple été initiée dans le cadre d’un partenariat public-privé avec un projet d'éclairage public solaire afin de remplacer, de mettre à jour et d’étendre l’infrastructure d’éclairage existante dans la zone urbaine et d’électrification rurale utilisant des sources d’énergie renouvelable (solaire et/ou biomasse), avec la participation du cabinet Heenan Paris. Ce dernier intervient dans de nombreux projets d’infrastructure en Afrique, en particulier dans le domaine des énergies, en tant que conseil pour le développement et le financement. Il est ainsi présent sur trois grands sites solaires au Cameroun (20 MW à Garoua, 14 MW à Bafoussam, 5 MW près de Limbe), et sur une centrale photovoltaïque au Sénégal (20 MW à Podor).

Le gouvernement sénégalais prévoirait en outre, selon l'agence Ecofin, de lancer un appel d'offres pour la construction d'une centrale PV de 50 MW dont l'électricité serait vendue à l'énergéticien national Senelec en vertu d'un contrat d'achat de gré à gré. Senelec aurait par ailleurs démarré les travaux pour une centrale PV de 15 MW à Niakhar, dans l'ouest du pays, et signé des accords d'achat avec des développeurs privés pour quelque 150 MW de sources renouvelables à construire d'ici 2017. Le Canadien Windiga Energy a également lancé la construction de deux centrales photovoltaïques de 20 MW, l'une à Zina dans la province de Mouhoun au Burkina Faso, avec l'énergéticien local Sonabel, et l'autre à Tilli, dans le nord du Ghana. Au Tchad, une centrale PV de 40 MW, appelée Starsol, est prévue près de N'Djamena. Le fonds américain pour l'énergie durable (SEFA) subventionne la première phase du projet à hauteur de 780000 dollars, un montant dédié aux travaux préparatifs (étude, conseil financier et juridique et conception d'un contrat d'achat bancable). Moins de 2% de la population dispose d'un accès à l'électricité, dont les coûts de production par générateurs au diesel sont d'ailleurs très élevés (0,60 €/kWh). Le fonds Sefa a aussi subventionné la phase d'étude d'un projet PV de 72 MW au Cameroun. Enfin, au Zimbabwe, toujours selon l'agence Ecofin, le groupe chinois Chint Electric devrait démarrer avant fin 2015 la construction d'une centrale PV de 100 à 300 MW à Gwanda, dans le sud-est du pays. L'investissement s'élèverait à quelque 250 millions de dollars pour une première tranche de 100 MW.

En septembre dernier, les statistiques de la société d'études de marché NPD Solarbuzz, intégrée à IHS Technology depuis fin 2014, indiquaient un volume de projets de plus de 12 GW à différents stades d'étude ou de planification au Moyen-Orient et en Afrique. Selon sa base de données, les pays les plus porteurs seraient l'Afrique du Sud et Israël, mais aussi l'Arabie Saoudite et la Jordanie.

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CIS : la 4e usine de Solar Frontier est opérationnelle

Couches minces>Panneaux >Japon>Stratégie
07-04-2015 19:48:32 :

Le Japonais Solar Frontier, spécialiste des solutions photovoltaïques en technologie CIS, continue à croire feermement à la technologie des couches minces. Il vient de démarrer la production de sa 4e usine d'assemblage à Miyagi, dans le Tohoku, d'une capacité totale de 150 MW …


Cette usine est présentée à la fois comme la plus moderne de Solar Frontier et comme un modèle pilote pour les usines futures qui sont aussi susceptibles d'être déployées à l'étranger. La technologie de production a déjà été testée et validée dans l’usine de 900 MW installée à Kunitomi, sur l'île de Kyushu. Les lignes CIS de l'usine du Tohoku ont été équipées en tenant compte des récents progrès technologiques développés par le centre de recherche de la firme situé à Atsugi. La firme compte ainsi à la fois atteindre des rendements de conversion de plus de 15%, pouvoir réaliser des ajustements de la tension et du courant des modules pour une plus grande liberté dans la conception des systèmes, et réduire encore les coûts de production.

Solar Frontier revendique un bilan énergétique plus élevé pour ses modules CIS comparés aux modules classiques de la filière silicium cristallin en termes de kWh par kWc installé, ceci dans des conditions réelles de fonctionnement.

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Centrosolar France relance son développement sous l'identité Solarwatt

CentralesPV>France>Stratégie
31-03-2015 13:55:24 :

Solarwatt a finalisé la reprise de Centrosolar France*, avec un changement de nom concrétisé début mars au salon des EnR à Lyon. « Un changement dans la continuité puisque nous proposerons toujours des solutions photovoltaïques complètes "made in Germany" avec, en plus, une capacité financière et une durabilité accrues ainsi qu'un accompagnement technologique grâce à la R&D de notre maison-mère à Dresde, mais nous étendrons aussi notre offre vers l'autoconsommation », souligne Eric Sauvage, directeur général de Solarwatt France. Parmi les nouveautés produits figurent des modules solaires de plus forte puissance et un outil de gestion de l'énergie dans le bâtiment. Une solution de stockage est encore dans les cartons …


« Pourtant, le marché français est difficile. Il n'y a pas assez de communication positive envers le grand public », estime Eric Sauvage. « Sur le tarif dit T4 pour la tranche de puissance de 36 à 100 kW, les quelques 12 c€/kWh actuels ne sont pas économiquement viables pour réaliser des projets. Il est question depuis plusieurs mois d'une revalorisation mais les autorités publiques ne tiennent pas leurs promesses. Un tarif au-dessus de 14c€ remettrait toutefois au moins le marché un peu sur les rails. Si cela devait toutefois se faire à budget égal, c'est-à-dire avec une baisse parallèle du tarif T1 de l'intégré au bâti, cela ne servira à rien. Une baisse du tarif T1 tuerait quasiment le résidentiel. »

Dans un premier temps, l'offre de Solarwatt/ex-Centrosolar France s'est étendu aux panneaux PV biverre de sa maison-mère (les gammes 60 P de 245 Wc à 255 Wc et 60 P style de 250 et 260 Wc) ainsi qu'à l'Energy Manager pour optimiser la consommation d'énergie, un produit éligible au crédit d'impôt et à une TVA réduite car il permet aussi de réguler un chauffage électrique. « 70% des pays consommateurs d'énergie sont quasiment à la parité réseau », estime Eric Sauvage. « Il importe donc de faire coïncider la production et la consommation, dans un premier temps dans le résidentiel individuel et ultérieurement dans le résidentiel collectif et puis aussi dans des ilots urbains. » La firme est aussi la première entreprise à garantir ses panneaux sur 30 ans. En biverre, elle revendique une durabilité supérieure grâce à une meilleure protection des cellules solaires et moins de pertes de performance que les modèles concurrents. Sur 20 ans, le bilan énergétique serait ainsi supérieur, en %, d'une valeur équivalente à un an de production.

Solarwatt France a réalisé un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros l'an passé sur l'Haxagone, uniquement avec des toitures photovoltaïques. La firme, qui travaille aussi avec des partenaires sur des projets candidats aux appels d'offres, vise un volume similaire cette année.

Après des difficultés en 2011-2012, comme de nombreux autres acteurs du solaire notamment outre-Rhin, la société créée en 1993 peut s'appuyer aujourd'hui sur Aqton, un groupe d'investissement financièrement solide appartenant à Stefan Quandt qui est par ailleurs, avec sa famille, le plus important actionnaire du constructeur automobile allemand BMW. Aqton détient 94% du capital de Solarwatt.

* Voir notre article

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ReneSola lance les kits Virtus pour grandes toitures photovoltaïques

Panneaux >France>Stratégie
24-03-2015 13:08:32 :

Après le lancement d'une gamme de kits de 3 à 9 kWc pour le résidentiel, ReneSola France lance une offre similaire pour grandes toitures photovoltaïques dans les secteurs agricole, industriel et commercial. Ces kits se composent de modules PV Virtus, d'onduleurs Replus et du système de fixation Dome Solar ou K2 sous ETN avec les modules ReneSola. Ils ont été conçus pour une installation en intégration simplifiée au bâti ou en surimposition de toiture …



Cette offre permet aux utilisateurs de n’avoir qu'un seul interlocuteur pour leurs projets PV sur grandes toitures.

Les kits bénéficient d’une garantie produit de 10 ans.

ReneSola France apporte le conseil technique sur le choix des produits et propose un accompagnement pour la pose du système de fixation.

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Un avenir pour les onduleurs SolarMax ?

Conversion >Europe>Fusions/Acquisitions>Stratégie
17-03-2015 07:08:00 :

Selon le syndicat professionnel suisse Swissolar, tout n'est pas perdu pour SolarMax, la marque d'onduleurs de Sputnik Engineering qui a déposé le bilan fin novembre 2014 (voir notre article). Une reprise serait à l'ordre du jour, avec un investisseur dont le nom ne peut encore être dévoilé à cause de la procédure de liquidation judiciaire en cours. Il s'agirait d'une société allemande ou du moins germanophone. Son avocat a dévoilé des détails à l'occasion de la 13e conférence sur le photovoltaïque qui se déroule à Bâle cette semaine. La production des onduleurs serait transférée en Bavière …


La survie de la marque SolarMax serait ainsi assurée. La transaction concernerait une reprise des actifs encore existants et la création de quatre entités, à savoir la production, qui serait transférée vers un sous-traitant de l'industrie électronique en Bavière, le portail de monitoring qui serait maintenu pour les utilisateurs actuels, les services après-ventes et réparation, qui devrait se développer avec des partenaires franchisés, et le marketing. Ces deux dernières activités opéraient comme filiales du groupe ; elles étaient bénéficiaires et n'étaient donc pas touchées par le dépôt de bilan. Le repreneur ne reprendrait par contre pas les garanties pour les onduleurs déjà vendus et installés.

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La « YieldCo » 8point3 de First Solar et SunPower démarre avec 432 MW en portefeuille

CentralesPV>Etats Unis>Créations>Stratégie
17-03-2015 07:06:30 :

First Solar et SunPower concrétisent le lancement de leur « YieldCo » (voir notre article), qui s'appellera 8point3 et détiendra initialement un portefeuille de 432 MW de centrales photovoltaïques. La plupart sont des sites de grande taille localisés en Californie …

First Solar met 262 MW dans la corbeille, tandis que SunPower apporte 170 MW dont quelque 5900 systèmes PV résidentiels (toitures) d'une puissance cumulée de 39 MW situés en Arizona, Californie, Colorado, Hawaii, Massachusetts, New Jersey, New York, Pennsylvanie et Vermont. Certaines centrales PV sont opérationnelles, d'autres encore en phase finale de construction.

Des projets additionnels d'une puissance totale de 1131 MW, dont 630 MW de First Solar et 531 MW de SunPower non encore construits ou à un stade précoce dans le processus de construction, sont prévus dans le cadre d'un droit prioritaire (Right of First Offer) pour la YieldCo.

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L'actualité des usines : SolarWorld, Talesun, Gintech

Silicium>Panneaux >Cellules >Allemagne>Reste du monde>Stratégie>Technologies
17-03-2015 06:53:09 :

SolarWorld a dévoilé un projet d'extension de son usine d'Arnstadt, en Allemagne, à l'occasion du premier anniversaire du rachat du site à son compatriote Bosch. Le groupe souhaite passer progressivement l'ensemble de sa capacité de production de cellules solaires en technologie PERC (Passivated Emitter and Rear Cell) et monter en volume jusqu'à 700 MW …

Parallèlement, le groupe compte aussi commencer à produire des lingots de silicium monocristallin à Arnstadt au 2e trimestre 2015, et monter progressivement jusqu'à 500 MW. Les lingots seront ensuite sciés en tranches dans l'usine de Freiberg. Le projet inclut la création de 60 emplois qui viendraient s'ajouter aux 830 existants. Des investissements pour produire en technologie PERC ont déjà été réalisés dans son usine de Hillsboro, aux Etats-Unis, et l'usine de Freiberg devrait également suivre encore cette année. Le groupe allemand détient le record du monde en termes de rendement de conversion avec des cellules solaires PERC en production, ayant atteint 21,4% depuis début 2015. Il disposait de plus d'1 GW de capacité annuelle de production toutes étapes de production confondues, en Allemagne et aux Etats-Unis, avec un objectif à 1,6 GW cette année, obtenu grâce au meilleur rendement en technologie PERC.

La filiale thaïlandaise du groupe chinois Talesun Solar a démarré la construction d'une usine de production de cellules solaires de 500 MW et d'assemblage de panneaux photovoltaïques d'une capacité identique dans le parc industriel Thai-China de Rayong, en Thaïlande. Le site serait opérationnel en octobre 2015. Parallèlement, la société investirait quelque 2,5 millions d'euros dans le développement de centrales PV dans le Sud-Est Asiatique au cours des trois prochaines années.

Le Taïwanais Gintech Energy prévoit de construire une usine de production de cellules solaires et d'assemblage de panneaux photovoltaïques au Sarawak, en Malaisie, pour un investissement de quelque 250 millions d'euros , à en croire une information parue sur le site Internet New Straits Times Online.

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Trois industriels offrent une solution combinée pour le stockage PV résidentiel en Allemagne

CentralesPV>Conversion >Autres composants>Allemagne>Stratégie
17-03-2015 06:52:00 :

En Allemagne, les sociétés Kyocera, Energetik et Solare Datensysteme s'allient pour commercialiser une solution de stockage pour l'électricité photovoltaïque à destination des clients résidentiels. L'offre inclut une batterie de stockage de Kyocera ainsi que des matériel et logiciel de surveillance de Solare Datensysteme. L'ensemble sera commercialisé par la société Energetik à partir de mai 2015 …


L'intérêt pour des solutions de stockage de l'électricité PV autoproduite pour être autoconsommée grandit en Allemagne, du fait des prix élevés de l'électricité et de la baisse des tarifs d'achat. Les systèmes PV avec stockage sont en outre subventionnés, jusqu'à 30% du coût du stockage et à hauteur de 600 €/kW max. D'où l'émergence de solutions globales. L'offre combinée ici inclut un onduleur avec un rendement de 97%. Le bloc onduleur et le bloc batterie sont conditionnés séparément pour une plus grande souplesse d'installation. L'optimisation de l'autoconsommation est facilitée grâce au logiciel de monitoring Solar-Log.

L'offre est disponible en deux versions, 4,8 kWh et 7,2 kWh.

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Solairedirect prépare son entrée en bourse pour financer ses futurs projets

CentralesPV>France>Investissements>Stratégie
10-03-2015 11:18:57 :

Solairedirect, développeur et producteur d'énergie solaire, prépare son entrée en bourse sur le marché réglementé Euronext Paris pour le 1er semestre 2015. Avec l'objectif de lever 175 millions d'euros, la société vise à consolider son bilan, financer le développement de nouveaux projets et accélérer sa croissance avec des participations au capital des sociétés exploitant les centrales photovoltaïques qu'elle développe …

« Le projet d’introduction en bourse s’inscrit dans une forte dynamique de marché qui voit chaque jour l’énergie solaire apparaître comme une véritable source d’énergie alternative. L’énergie solaire est aujourd'hui compétitive avec des prix de 60 à 90 dollars au MWh(1). La cotation nous donnera les moyens d’accélérer notre développement sur les marchés les plus compétitifs », a récemment déclaré Thierry Lepercq, fondateur et président-directeur général de Solairedirect. Depuis sa création en 2006, la société a trouvé plus d'un milliard d'euros de financements de projets (voir notamment notre article). Présente aujourd'hui de façon ciblée dans les pays où l'énergie solaire est compétitive par rapport aux autres sources d’énergie, la firme française a réalisé un chiffre d’affaires de 156 millions d’euros sur l'exercice fiscal 2014 (clos le 31 mars). Au cours des cinq derniers exercices, sa croissance annuelle a atteint 45 % en moyenne en termes de chiffre d'affaires, et plus de 55% en puissance installée (de 16 MW en 2009 à 106,5 MW au cours de l’exercice 2014). Sur le 1er semestre de son exercice 2015 clos le 30 septembre 2014, Solairedirect a généré un chiffre d’affaires de 69 M€.

Au 31 janvier 2015, Solairedirect disposait d'une base de 57 centrales PV installées ou en construction dans le monde, d'une puissance cumulée de 486,3 MW dont 392,4 MW en France, 71,6 MW en Inde, 21 MW au Moyen-Orient et Afrique et 1,3 MW en Amérique Latine. S'y ajoutait à cette date un portefeuille de projets de 4229,7 MW dans les régions ciblées. Sur ce portefeuille, des dépenses de développement ont déjà été approuvées et des ressources internes affectées pour 2750,5 MW dont 305,2 MW en France, 110 MW en Inde, 880 MW au Moyen-Orient et Afrique, 677,2 MW en Amérique Latine, 46,5 MW aux Etats-Unis et 731,6 MW en Asie du Sud-Est. Au-delà, 948,8 MW de projets sont encore dans les tuyaux (168,5 MW en France, 54 MW en Inde, 301 MW au Moyen-Orient et Afrique, 302,3 MW en Amérique Latine et 123 MW aux Etats-Unis), et 376,8 MW au stade de backlog(2) (198 MW en France, 57,5 MW en Inde, 10 MW au Moyen-Orient et Afrique, 84,8 MW en Amérique Latine, 26,5 MW aux Etats-Unis).

(1) Selon l’Agence internationale de l’énergie, l’énergie solaire est compétitive en termes de coûts sur certains marchés comparée à la fois aux méthodes traditionnelles de production d’énergie à partir de sources fossiles et à d'autres sources d’énergies renouvelables comme la biomasse, la géothermie, les grandes centrales hydroélectriques et l’éolien. Solairedirect a en outre également réussi à optimisé le financement de ses projets, et réduit aussi bien les délais de développement que les frais associés au processus de financement.

(2) Projets pour lesquels le Groupe a conclu ou s’est assuré de la conclusion d’un contrat de vente d’électricité, et devrait assurer le financement dans les 12-18 mois à venir, et projets avec financement assuré basés sur la vente d’électricité aux prix du marché de gros.

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