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L'Echo du solaire
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France : 1332 article(s).
Et aussi : Photowatt, SolarFrontier, LDK Solar, Jinko Solar

Panneaux >France>Japon>Chine>Contrats
28-10-2010 07:33:55 :

La Compagnie Nationale du Rhône (CNR) a signé un contrat d'achat avec Photowatt, qui porte sur des panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 11 MW, destinés à équiper trois parcs solaires sur les sites de Le Pouzin, Orgnac et Beaucaire-Tarascon dont la mise en service s'échelonnera au cours du second trimestre 2011 …
 
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Le Japonais Solar Frontier, filiale de Showa Shell, va livrer des panneaux photovoltaïques CIS d'une puissance totale de 3,3 MW (38500 panneaux) à Gunkul Powergreen, en Inde, pour un parc solaire qui sera réalisé en coopération avec Marubeni dans la province de Phetchabun. Solar Frontier a par ailleurs signé un contrat avec General Electric, qui va commercialiser des panneaux CIS fabriqués par le Japonais dans le cadre de son offre PV.

Le Chinois LDK Solar a signé un contrat d'approvisionnement de panneaux photovoltaïques avec la société H Power, un développeur de projets PV en République Tchèque, pour une puissance totale de 84 MW, livrable en 2011.

Le Chinois Jinko Solar a signé deux contrats d'approvisionnement de panneaux photovoltaïques : l'un avec Saint-Gobain, qui porte sur une puissance totale de 54 MW, dont 4 MW à livrer en 2010 et 50 MW pour 2011 ; et un deuxième avec la division Asie-Pacifique d'Enfinity pour une puissance totale de 100 MW, livrable en 2011.

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SER-Soler s’oppose à une limitation de la croissance du parc PV à 500 MW/an

France>Politique/Réglementation>Subventions/Aides financières
27-10-2010 16:51:13 :

Quel est le bon réglage pour développer une industrie du photovoltaïque en France à un coût acceptable pour la collectivité ? Souhaitant être un interlocuteur responsable auprès des pouvoirs publics sans corporatisme excessif, le SER, Syndicat des énergies renouvelables, -par la voix de son président André Antolini-, a déclaré récemment (avant la polémique sur le prétexte du photovoltaïque pour justifier la hausse des tarifs d’EDF), que les principales recommandations et les orientations générales du rapport Charpin de l’Inspection Générale des Finances, à savoir la construction d’une filière industrielle compétitive en France et la maîtrise de son développement, étaient partagées par les professionnels, à l’exclusion de la limitation de la croissance annuelle du parc à 500 MW…

Sur ce point, l’organisation professionnelle souhaiterait plutôt voir dimensionner cette croissance à 1000 MW par an. Dans tous les cas, le syndicat souhaite que la politique de subvention tienne compte de l’évolution à la baisse des coûts des installations PV au cours des prochaines années. En clair, avec la même somme qui sert aujourd’hui à soutenir l’installation de 500 MW, on pourrait installer beaucoup plus que 500 MW dans une dizaine d’années. Alors pourquoi cette limitation de 500 MW/an du rapport Charpin ? Le SER n’a pas souhaité se montrer plus précis et abattre toutes ses cartes avant les négociations avec les pouvoirs publics. « Notre organisation proposera de nouveaux mécanismes de soutien respectant à la fois la contrainte budgétaire sans entraver la nécessaire dynamique de la filière », souligne, sans plus de précisions, le syndicat.

Si SER-Soler partage la nécessité d’une régulation pour contenir les coûts et éviter les dérives, il rappelle néanmoins que le développement de la filière PV ne coûtera en 2011 à la collectivité que 300 millions d’euros (la part du photovoltaïque dans la CSPE). Même en prenant en compte son souhait d’une croissance annuelle de 1000 MW, le coût de la CSPE pour le photovoltaïque représenterait 2 milliards d’euros en 2020, assure André Antolini. Une somme qui peut paraître élevée, mais qui ne représenterait que 2,5% de la facture d’électricité à cette échéance. Et le président de rappeler que d’autres énergies sont soutenues pour des sommes au moins équivalentes, sans qu’on y trouve à redire.

Autre cheval de bataille du SER-Soler qui l’oppose à ERDF : les coûts induits pour le raccordement au réseau général des différentes installations PV. ERDF chiffre le coût de raccordement de 1000 MW/an aux réseaux publics de distribution à 1 milliard d’euros, quand l’étude menée par SER-Soler l’évalue à « seulement » 140 millions d’euros. Qui croire ? De plus, le SER rappelle que la réglementation relative au raccordement des installations de production fixe le principe que toute opération de raccordement est majoritairement financée par le demandeur (au moins 60% du coût du raccordement).

Concernant l’état des lieux, le SER a rappelé qu’au 30 juin 2010 seuls 511 MW environ étaient raccordés, ce chiffre devant probablement s’élever à la fin de l’année entre 800 et 900 MW. La file d’attente s’élève pour sa part à environ 3716 MW sur lesquels aucune information précise n’est aujourd’hui disponible quant à leur probabilité de réalisation. Le SER, émettant des doutes sérieux sur la réalité des projets qui entrent dans cette file d’attente, a annoncé avoir demandé officiellement aux pouvoirs publics et à la Commission de Régulation de l’Energie la mise en place par ERDF et sous leur contrôle d’un mécanisme de transparence totale sur cette file d’attente.




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La filière française du photovoltaïque a déjà créé 24 300 emplois

France>Emploi
27-10-2010 16:50:11 :

Pour la première fois, le SER-Soler, -la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables-, a compté précisément le nombre d’emplois dans la filière photovoltaïque en France, à l’issue d’une enquête détaillée auprès de ses 265 adhérents : la filière emploierait ainsi 24 300 personnes dans l’Hexagone, dont 27% dans l’industrie, 4% dans les laboratoires de R&D et 69% chez les installateurs et les entreprises d’ingénierie…

L’effectif aurait ainsi globalement doublé en un an, a déclaré André Antolini, président du SER. Et les prévisions font état de plus de 60 000 emplois probables à l’horizon 2020.

Quelque 930 personnes sont actuellement employées dans les laboratoires publics de R&D. L’industrie emploie pour sa part 6700 personnes, dont 1910 chez les fabricants de panneaux et de cellules, 1650 personnes chez les fabricants de matériels électriques et 1550 chez les fabricants de composants de structures (pour l’intégration au bâti, par exemple). L’aval représenterait 16 680 emplois, dont 1020 dans l’ingénierie et 15 660 chez les installateurs.

Cette étude menée par SER-SOLER durant l’été 2010 a été réalisée dans le cadre de la mise à jour de l’annuaire de l’industrie photovoltaïque française, dont l’édition 2011 sera publiée prochainement.


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Parc PV : 571 MW raccordés en France, la puissance progresse de 47%

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>France
18-10-2010 23:42:45 :

Publiée par le SOLER (groupement français des professionnels de la filière solaire photovoltaïque au sein du SER), l'analyse trimestrielle des données des gestionnaires du réseau électrique – ERDF et EDF SEI – concernant le développement du parc photovoltaïque en France fait apparaître une hausse de 47% du parc raccordé au réseau au deuxième trimestre 2010, qui passe à 571 MW ; si les délais de raccordement restent longs, ERDF a très sensiblement augmenté la puissance raccordée au réseau, passant de 71 MW au premier trimestre 2010 à 151 MW au deuxième trimestre …

Sur une année glissante, les raccordements d’ERDF ont été multipliés par 4. Au 30 juin 2010, la file d'attente était de 3717 MW au total, dont 2953 MW en métropole et 764 MW en outre-mer et Corse. En terme de puissance, la file d’attente a ainsi diminué de 7% entre fin mars 2010 et fin juin 2010.

La progression de 47% du parc installé en terme de puissance entre fin mars et fin juin s’est faite essentiellement en France métropolitaine.

ERDF et EDF SEI avaient déjà publié les chiffres des puissances photovoltaïques raccordées au 1er semestre 2010. Le SOLER apporte, lui, une analyse plus détaillée par régions.

Pour plus d'informations : Bilan trimestriel du parc PV en France

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Des industriels français du PV lancent un appel au gouvernement

France>Politique/Réglementation
12-10-2010 14:41:18 :

Depuis quelques jours, le secteur français du photovoltaïque est en effervescence. Il n'est en effet plus question que de l'Industrie Française du Photovoltaïque (IFP). Ce nouveau groupement d'industriels – de la matière première au produit fini – a fait publier, notamment dans le quotidien Le Monde, une lettre ouverte destinée au Président de la république, dans laquelle il se positionne comme force de proposition au service de l'emploi et de l'innovation et demande que soit organisée une rencontre en vue de créer un cadre réglementaire pour un développement lisible et pérenne du secteur

Nom : Industrie Française du Photovoltaïque, ou IFP.
Date de création : 16 septembre 2010.
Objectif : faire de la France l'un des leaders industriels mondiaux du photovoltaïque, capable de devenir avant cinq ans une filière significativement exportatrice.

La lettre ouverte adressée au Président de la république est signée : Auversun, ECM Technologies, Emix, Fonroche Energie, Francewatts, KDG Energy, Mecosun, MPO Energy, Photowatt, SEMCO Engineering / Irysolar, Sillia Energie, SNA Solar, Solairedirect, Solarezo, Solbos/Solar Construct, Soprema, Systovi, Voltec Solar.

A lire, par exemple, ici.

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Tenesol s'allie à AGC dans le verre PV

Panneaux >France>Stratégie>Accords>Industrialisation
12-10-2010 14:35:54 :

Tenesol, fournisseur de systèmes de production d'énergie solaire, et AGC Glass Europe, spécialiste dans le verre plat pour le secteur du bâtiment, ont décidé de créer une société commune pour fabriquer des panneaux photovoltaïques à base de cellules solaires en silicium cristallin utilisant du verre feuilleté personnalisé pour l'intégré au bâti (BIPV) …

Ces panneaux en verre feuilleté personnalisés seront réalisés par la société commune sur le site français d’AGC Vertal Sud-Est (région lyonnaise), à partir de 2011.

Ces panneaux présentant également des propriétés thermiques peuvent être harmonieusement intégrés aux façades et aux toitures en verre, ou utilisés comme brise-soleil. Ils sont conformes aux nouvelles normes de construction européennes visant à stimuler la combinaison de l’efficacité thermique et de la production d’énergie dans les bâtiments.

Dans les panneaux en verre feuilleté BIPV, les cellules solaires sont disposées entre deux feuilles de verre trempé HST. Tous les types de verre AGC (imprimé, coloré, etc.) peuvent être utilisés pour la partie arrière des panneaux.

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Alliance Concentrix Solar – Johnson Controls dans les fermes solaires

Autretechno>Centralesphotovoltaïques>France>Allemagne>Reste du monde>Accords
12-10-2010 14:24:53 :

Concentrix Solar, filiale de Soitec spécialisée dans les systèmes photovoltaïques à concentration (CPV), a signé un accord mondial avec Johnson Controls portant sur le développement et la réalisation de fermes solaires de forte puissance …

Johnson Controls est un fournisseur de produits, de services et de solutions technologiques pour optimiser la consommation énergétique et améliorer l'efficacité énergétique. Dans le cadre de l'accord, le groupe assurera la construction, l’exploitation et la maintenance des installations utilisant la technologie photovoltaïque à concentration de Concentrix Solar.

Rappelons que cette technologie, qui se distingue par un rendement élevé et par un système bi-axial de suivi du soleil, est plutôt adaptée aux régions à fort ensoleillement direct.

« Nous avons étudié les principales technologies solaires et les différents acteurs sur ce marché. L’association de l’expertise technique de Soitec dans le domaine de l’ingénierie des matériaux et des modules CPV de Concentrix Solar constitue la meilleure solution pour générer de l’énergie solaire dans les régions du monde bénéficiant d’un fort ensoleillement», a déclaré Iain Campbell, vice-président et directeur général Global Energy & Workplace Solutions chez Johnson Controls, dans un communiqué de presse.

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Le prix de l'électricité en hausse à cause du boom dans le solaire ?

Centralesphotovoltaïques>Revue de presse>France>Politique/Réglementation
12-10-2010 14:23:19 :

Selon Les Echos de ce mardi 12 octobre, le gouvernement français envisagerait d'augmenter la contribution au service public de l'électricité (CSPE) à cause de la forte hausse des installations photovoltaïques en France. Le montant de cette contribution, qui représente près de 5 % de la facture des particuliers avec 4,50 €/MWh (inchangé depuis 2006), pourrait ainsi entrer dans les débats sur la loi de finances à partir de demain à l'Assemblée nationale …

Rappelons que la production d'électricité photovoltaïque est soutenue, en France comme dans de nombreux autres pays, par un tarif d'achat au kWh payé pendant 20 ans par EDF. Ce tarif est très supérieur au prix du kWh d'électricité facturé au consommateur. Pour se faire rembourser, EDF ajoute sur ses factures une taxe, la contribution au service public de l’électricité (CSPE), prélevée sur toutes les factures d’électricité et donc supportée par tous les consommateurs. Taxe qui n'est pas liée à la seule énergie photovoltaïque mais aux énergies renouvelables en général.

Pour autant, l'explosion actuelle du solaire entraînerait un coût, pour la collectivité, de l'ordre de 500 M€/an d'ici 2013 et près de 1,5 milliard d'euros à partir de 2020, selon le rapport Charpin réalisé à la demande de l'Inspection générale des finances et publié début septembre. Sans augmentation de la CSPE, EDF se verrait obligé d'en supporter le surcoût.

Selon Les Echos, la CSPE pourrait monter jusqu'à 6,50 €/MWh.

D'ailleurs, afin de réduire l'impact du photovoltaïque sur la CSPE et entraîner de ce fait une trop forte augmentation, le syndicat professionnel SER-Soler a, dans le courant de l'été, proposé de plafonner le nombre de MW éligibles au tarif d'achat.
Voir ici

A lire aussi, une analyse de Photosol sur la facture de l'électricité et l'énergie photovoltaïque sur Enerzine, publiée en trois parties :
Première partie
Deuxième partie
Troisième partie

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Photovoltaïque : le tribunal administratif de Nimes condamne EDF énergies nouvelles

Centralesphotovoltaïques>Revue de presse>France
12-10-2010 14:18:45 :

Le site Energie2007.fr nous informe d'une décision du tribunal administratif de Nîmes, qui a annulé la procédure d’appel à projets d'un conseil général en mars dernier au terme de laquelle la candidature d’ EDF-Energies Nouvelles avait été retenue. Le TA a posé les conditions d'une concurrence loyale, laquelle n'avait pas été respectée par EDF EN dans le cadre d'une course à la montre destinée à remporter l'appel d'offres …

Cette décision fait suite à un recours de Fonroche, installeur et fabricant de panneaux photovoltaïques.

L'appel d'offres visait 200000 m2 de panneaux photovoltaïques, à installer d'ici 2014.

Pour connaître les détails, cliquer ici

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Solaire thermique: l'Ines mesure la performance à l'aide de compteurs Sensus

Autretechno>Solairethermique>Conseil>France
12-10-2010 14:15:55 :

L'Institut national de l'énergie solaire (Ines) utilise, entre autres, les solutions de Sensus, spécialiste des compteurs pour mesurer la performance des installations solaires thermiques dans les collectivités locales, les entreprises et chez les particuliers ou les bailleurs sociaux; une généralisation de ces compteurs permettrait de favoriser le développement du solaire thermique en prouvant son efficacité …

Plus de 350 compteurs sont installés à ce jour sur les recommandations de la structure Ines Education qui est la plateforme de l’Ines assurant les retours d’expérience sur les systèmes installés, en charge de la formation et de l'évaluation des installations solaires. Son rôle est de réaliser un suivi des installations solaires thermiques.

Pour plus d'informations, veuillez cliquer ici

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Ascent Solar sera distribué par DisaSolar en France

Couches minces>Autretechno>Panneaux >Distributeurs>France>Accords
12-10-2010 14:14:03 :

L'Américain Ascent Solar Technologies, fournisseur de panneaux photovoltaïques couches minces souples en technologie CIGS, a signé un accord de distribution exclusive pour la France avec DisaSolar, filiale nouvellement créée du groupe Megamark spécialisé dans les images appliquées et en
communication visuelle hors média …

DisaSolar vise notamment l'intégration des panneaux d'Ascent dans des applications autonomes, hors réseau, et des structures de signalisation commerciale. Une première réalisation a vu le jour à l'été 2010, avec l'intégration de panneaux d'Ascent en toiture de trains (TER) pour alimenter la climatisation et l'éclairage. Le projet a été concrétisé en coopération avec la SNCF.

La société DisaSolar travaille en outre sur des panneaux photovoltaïques organiques souples, en coopération avec le laboratoire Xlim du CNRS et l'Ines (CEA) avec pour objectif la mise en place d’une ligne de fabrication industrielle française de modules photovoltaïques organiques flexibles.

L’utilisation de méthodes modernes d’impression et le savoir-faire historique du groupe devraient permettre la mise au point d'un produit innovant de troisième génération à des prix très compétitifs. Ces travaux ont été labellisés par les pôles de compétitivité Elopsys et S2E2 et ont reçu le soutien financier de Oséo, du Feder et du Conseil régional du Limousin.




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Q-Cells et Evergreen Solar développent leurs activités en France

Silicium>Panneaux >Cellules >Nominations>France
12-10-2010 14:03:53 :

L'Allemand Q-Cells, leader européen dans les cellules solaires, nomme Daniel Cintolesi au poste de directeur général pour la France avec pour mission de développer les activités de la filiale française créée il y a un an à Lyon, qui compte aujourd'hui 14 personnes et un 2e bureau en région parisienne. Entré dans l'entreprise en 2001, M. Cintolesi avait notamment occupé auparavant des postes à responsabilité chez Solarwerk et Solon …

Evergreen Solar, fabricant de panneaux photovoltaïques selon la technologie String-Ribbon, développe ses activités sur le Vieux continent avec notamment Fabrice Bicego, responsable ventes pour la France ainsi qu'Antonio Ruta et Pedro Sanz, à des postes similaires en Italie et en Espagne. En Allemagne, Christian Benöhr remplace Thomas Hoffman qui avait été nommé directeur des ventes en Europe en mars dernier. Fabrice Bicego était jusqu'ici directeur régional pour le Sud de la France chez Conergy.

Fabrice Bicego

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Résidentiel : investir dans le PV reste aussi intéressant qu'il y a deux ans !

Centralesphotovoltaïques>France>Subventions/Aides financières>-
05-10-2010 17:47:07 :

Complément d'information : malgré la baisse du crédit d'impôt de 50 à 25% du coût matériel pour les systèmes résidentiels, à effet au 28 septembre dernier, investir dans le PV résidentiel reste très intéressant pour les particuliers, surtout s'ils optent pour un système intégré au bâti (BIPV). « Le résidentiel reste aussi intéressant sinon plus qu'il y a deux ans car la chute des coûts des kits PV pour le résidentiel, de 22000-25000 € en moyenne à quelque 18000 € typiquement pour un système 3 kW, compense largement la baisse du crédit d'impôt, sans oublier que le tarif d'achat de l'intégré au bâti s'élève, lui, toujours à 0,58 c€/kWh », nous a ainsi commenté Amaury Korniloff, directeur général de Solairedirect …

Il nous a paru judicieux de compléter par cette note d'optimisme la série de nouvelles et de commentaires alarmistes de ces dernières semaines concernant le paysage français du photovoltaïque.

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Record européen pour Solairedirect : 15,4 c€ par kWh d'électricité solaire !

Silicium>Centralesphotovoltaïques>France>Investissements
05-10-2010 17:42:08 :

Solairedirect fait désormais la course en tête pour ce qui est de la compétitivité de l'électricité solaire comparé avec d'autres sources d'énergie : la société prévoit en effet un coût potentiel de 15,4 c€/kWh, record européen, pour trois parcs solaires d'une puissance totale de 20 MW, situés dans les Alpes de Haute-Provence (Esparron 1 et 2) et dans l'Isère (Saint-Hilaire du Rosier), parcs dont elle vient de boucler le financement à hauteur de 80 millions d'euros, avec l'assistance de la banque Lazard Frères et Cie

Parmi les partenaires de ce financement figurent des « fidèles » de Solairedirect, à savoir 123Venture, Unifergie (Crédit agricole) et Natixis Lease. Un montage de 200 M€ est par ailleurs en cours en vue de financer divers parcs solaires à l'étude pour 2011.

Parallèlement, la société dévoile que ses projets de construction de deux usines de panneaux photovoltaïques, prévues à Chatellerault (Poitou-Charentes) et à Peyruis (Alpes de Haute-Provence), sont pour l'instant suspendus.

Deuxième producteur français d'électricité solaire, Solairedirect, ou plutôt Solaire Durance, sa filiale commune avec la Caisse des Dépôts, vient par ailleurs d'achever la construction du parc solaire des Mées, également situé dans les Alpes de Haute-Provence, qui fera l'objet d'une utilisation mixte de l'espace avec des troupeaux de moutons en estive.

D'une puissance totale de 24 MWc sur deux centrales, ce parc serait, selon Solairedirect, le plus grand réalisé à ce jour en France. Les panneaux photovoltaïques sont fournis à 100% par des entreprises françaises, Solairedirect et Tenesol (mais pas forcément produits en France), et les systèmes électriques par Schneider Electric. La fixation des panneaux PV respecte l'environnement (sans terrassement béton) et le paysage. Quelques chiffres : une surface de 50 ha ; 104 200 panneaux PV ; un budget de 100 M€ ; une production attendue de 35 000 MWh, soit la consommation électrique de 10 000 personnes. A ce jour, la production est déjà supérieure de près de 5% aux attentes. « C'est une vitrine industrielle pour la France, qui illustre la mise en œuvre réussie des savoir-faire français pour la production d'électricité solaire compétitive à grande échelle », souligne Thierry Lepercq, pd-g de Solairedirect.

Réorientation des investissements industriels en France

Concernant ses deux projets d'implantation industrielle pour l'assemblage de panneaux photovoltaïques, Solairedirect est en train de se réorienter vers des sites avec des bâtiments en reconversion. « Pour l'instant, nous étudions cette possibilité afin de réduire nos besoins d'investissements », confirme Thierry Lepercq. Chaque site devait représenter un investissement de quelque 10-11 M€, dont environ 4 M€ pour la partie bâtiment, pour une capacité d'assemblage de 35 MW. Pour autant, si les tribulations auxquelles est actuellement soumise la filière solaire française devaient se compliquer d'un plafonnement général d'installations subventionnées à 500 MW, les deux projets seront abandonnés. « Développer la capacité de production en France n'aurait plus guère de sens », estime ainsi Thierry Lepercq.

Notons au passage que First Solar a repoussé de 6 mois le démarrage de la construction de l'usine de son usine commune avec EDF, à Blanquefort, près de Bordeaux, initialement prévu mi-2010.

Positionnement dans les pays émergents

Depuis l'an passé, de plus en plus de pays émergents, comme l'Afrique du Sud (avec un parc solaire de 5 GW en prévision), le Maroc (avec le Plan solaire marocain de 2 GW) ou encore l'Inde avec la Jawaharlal Nehru National Solar Mission (20 GW), mettent en place des plans solaires ... et attirent ainsi des investisseurs. « Sans tarifs d'achat mais avec des besoins énergétiques considérables, ces pays représentent une immense opportunité », estime Thierry Lepercq.

Déjà présent en Afrique du Sud avec une usine de panneaux PV, Solairedirect vient maintenant de créer au Cap une filiale de développement de projets et de production d'électricité, Solairedirect Southern Africa. Idem en Inde (Solairedirect Energy India), tandis que des négociations sont en cours pour monter une filiale à Casablanca au Maroc. Solairedirect a d'ailleurs répondu à l'appel à manifestation d'intérêt du gouvernement marocain, en consortium avec Schneider Electric. Au-delà, Solairedirect vise également le Chili.

Solairedirect a d'ores et déjà construit et exploite des centrales solaires totalisant près de 60 MW. La société créée il y a quatre ans vise un chiffre d'affaires de 160 M€ cette année.

Le parc solaire Les Mées 2 de Solairedirect

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L'Ines se dote d'une station solaire pour véhicules hybrides rechargeables

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Réalisations
05-10-2010 15:43:00 :

L’Ines, premier centre français de recherche et développement sur l'énergie solaire, vient d'inaugurer, sur son site de Savoie Technolac, une station solaire pour véhicules hybrides rechargeables, qui a été mise au point dans le cadre d'un partenariat technologique sur la convergence bâtiment-transport, en coopération avec Toyota et le CEA, et avec le soutien de l'Ademe

La station solaire est constituée d’une ombrière photovoltaïque de 150 m2 et de douze bornes de recharge implantées sur le site de l’Ines où les Toyota Prius hybrides rechargeables mises à disposition des chercheurs peuvent être rechargées. Sa capacité potentielle de charge est équivalente à 135 000 km annuels (150 Wh/km).

L’ensemble est piloté par un système de gestion intelligent de l’énergie afin de maximiser la recharge en intégrant les besoins de l’utilisateur, les demandes simultanées, l’état de charge et de santé de la batterie, la disponibilité de la ressource solaire, les contraintes du réseau de distribution de l’électricité et les variations tarifaires de l’électricité. Sans gestion intelligente seuls 20 à 30% de l’énergie photovoltaïque seraient valorisés sous forme de kilomètres.

Cette plate-forme expérimentale préfigure une nouvelle forme de mobilité pour l'avenir. Les études statistiques montrent en effet qu'en France la moitié de la population effectue moins de 16 km par jour (chiffres 2006) pour les déplacements domicile-travail. Or un panneau photovoltaïque de 1 m2 peut fournir, en France et sur une année, l'énergie nécessaire à un véhicule hybride pour parcourir jusqu'à 1 000 km en mode électrique. L'installation de panneaux solaires sur la toiture d'un bâtiment peut donc assurer pour partie les besoins internes en électricité, et pour partie les besoins en mobilité des occupants. C'est la convergence solaire photovoltaïque-bâtiment-transport.

Le projet mis en œuvre par le CEA-Ines et Toyota permettra d'explorer ces convergences en vue d'une optimisation du système énergétique global. La première étape consistera à valider les chiffres annoncés en mesurant sur une année la production des panneaux solaires et la consommation des VHR selon différentes typologies de trajets. L'étude intégrera ensuite une anticipation des futurs tarifs d'achat de l'électricité sur le réseau électrique tout en privilégiant la consommation d''électricité photovoltaïque produite localement ainsi que la vente du surplus de production.

Une analyse globale de l'opération permettra de quantifier les gains réalisés aux plans technique et économique, et de simuler les potentiels en cas de déploiement à grande échelle.

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Total va assembler des panneaux PV en Moselle

Silicium>Panneaux >Revue de presse>France>Investissements
04-10-2010 18:56:06 :

Total Energies Nouvelles serait sur le point de démarrer la production de panneaux photovoltaïques à Porcelette, en Moselle, projet qui génèrerait 80 emplois, nous apprend l'Usine nouvelle

Un projet initial de Total prévoyait un investissement de 70 M€ pour l'implantation, sur le site en revitalisation de l'ancien bassin minier de Vernejoul, d'une unité de fabrication de tranches de silicium pour le solaire destinées à Photovoltech, sa filiale commune avec GDF Suez, active dans les cellules solaires.

L'investissement pour l'usine de montage de panneaux PV, qui devrait être opérationnelle courant 2011 avec une première ligne d'assemblage de 25 MW, devrait être nettement moins élevé.

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Energiebau France publie son premier catalogue de composants photovoltaïques

Panneaux >Cellules >Conversion >Connectique>Autres composants>Distributeurs>France>Allemagne
30-09-2010 17:13:33 :

Le distributeur allemand Energiebau se développe en France : en effet, après la création de sa filiale sur l'Hexagone en 2009, cette entité installée à Husseren-Wesserling (en Alsace) publiera début octobre un catalogue destiné aux professionnels de l'énergie solaire photovoltaïque, qui présentera tous les composants des systèmes photovoltaïques raccordés au réseau ou non …

Energiebau France compte publier quatre éditions de son catalogue par an afin de coller au plus près des évolutions du marché.

Créé en 1983 à Cologne (Allemagne) en tant que bureau d'études et installateur, Energiebau (300 M€ de CA en 2009, 280 employés) est aujourd’hui l’un des plus grands distributeurs de systèmes photovoltaïques en Europe.

Le groupe, qui a développé dès 2001 sa propre structure d’intégration au bâti simplifiée (Lorenz) et n'a cessé de l'améliorer depuis, conçoit et distribue des systèmes photovoltaïques complets auprès des professionnels.

Il s’internationalise surtout depuis 2008, avec l'implantation de filiales en Italie, au Benelux, en France, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Ghana, et l'ouverture d'agences générales en Turquie et en Israël.

Ses partenaires installent en moyenne une puissance de 3 MWc par semaine en Europe.

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La baisse à 25% du crédit d'impôt pour le solaire photovoltaïque est entérinée

France>Politique/Réglementation>Subventions/Aides financières
29-09-2010 19:55:44 :

La présentation de la loi de finances 2011 était prévue ce jour 29 septembre ... et, comme prévu, le gouvernement a entériné la baisse annoncée du crédit d'impôt pour le solaire photovoltaïque, à 25% au lieu de 50% du coût d'acquisition de panneaux PV. Cette baisse touche cette fois le résidentiel, qui avait échappé à la baisse générale de 12% des tarifs d'achat annoncée début septembre …

La mesure est immédiatement applicable afin d'éviter tout rush sur les projets d'ici la fin de l'année comme cela semble avoir été le cas l'an passé après l'annonce de la baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque. Sont épargnés les contribuables ayant signé l'acceptation d'un devis et payé un acompte à l'entreprise installatrice pour leur projet PV avant le 29 septembre 2009. Dévoilée par Les Echos la semaine dernière, cette baisse du crédit d'impôt sur le PV a d'ailleurs peut-être bien généré une activité effrénée dans le secteur ces derniers jours.

Pour Jean-Louis Borloo, ministre du développement durable, « l'objectif est de consolider aujourd’hui l’avance que nous avons prise avec le Grenelle Environnement ... La prise de conscience collective débouche maintenant sur des résultats clairement visibles avec par exemple, en l'espace de deux ans, une production d’électricité photovoltaïque multipliée par 10 d’ici la fin de l’année, soit 850 MW installés en 2010 contre 81 MW en 2008. »

Certains avocats experts avaient laissé entendre ces derniers jours que la baisse du crédit d'impôt ne pourrait pas, a priori, être applicable ce même jour, compte tenu des délais des votes du budget 2011 à l'Assemblée nationale et au Sénat. Ils sont depuis revenus sur leurs déclarations.

De multiples réactions

Le GPPEP «  s'insurge contre la baisse brutale du crédit d'impôt et surtout contre une date d'application avancée à fin septembre 2010 au lieu du 31 décembre 2010. Une application dès le 29 septembre va pénaliser les ménages, avec un surcoût de 4000€ de leur installation, non prévu dans leur plan de remboursement. » Le GPPEP se disait favorable à une suppression progressive et planifiée du crédit d'impôt, avec une diminution étalée sur cinq ans. Il obtient néanmoins en partie gain de cause puisqu'il avait aussi plaidé, dans un communiqué de presse, pour que les contribuables pouvant justifier de l'acceptation d'un devis et du versement d'un acompte avant cette date puissent continuer à bénéficier du crédit d'impôt à 50%.

Pour l'association Enerplan, il s'agit d'un « coup de tonnerre fiscal. Sur la forme, cette posture du gouvernement qui supprime en cours d'année et brusquement un dispositif fiscal à fort impact sur un secteur économique stratégique, paraît fort peu usuelle, d’autant que l’économie en jeu d’ici fin 2010 n’est vraiment pas significative. Sur le fond, cette mesure viendra déstabiliser le secteur photovoltaïque français déjà rudement attaqué au sortir de l’été. Plus de 10 000 emplois sont menacés par cette mesure. »
La semaine dernière, Enerplan demandait un pilotage du marché solaire français, établi dans la concertation avec les organisations professionnelles du secteur solaire et du bâtiment.

Aujourd'hui, l'association estime que « l’annonce d’un crédit d’impôt qui serait réduit de moitié dès maintenant sans attendre le vote de la nouvelle loi de finance, est de nature à rompre la confiance des entreprises et des citoyens dans la parole de l’Etat.
Aussi, si nous prenons acte des mesures transitoires pour l’application de cette baisse du crédit d’impôt, qui étaient nécessaires pour éviter à des milliers de français d’être lésés avec en conséquence l‘hécatombe au sein du secteur photovoltaïque français, nous retenons qu’une stratégie de déstabilisation est à l’œuvre, dont les marqueurs sont une réduction brutale du crédit d’impôt, un manque de visibilité pour les tarifs d’achat, une carence de politique industrielle cohérente et une absence totale de concertation ...

Le marché français n’a besoin que de quelques années de soutien, pour donner naissance à une filière pérenne. Ce soutien public momentané permettra de développer des emplois et une industrie compétitive, pour les solutions photovoltaïques, la conception/réalisation de réseaux électriques intelligents et la construction de bâtiments à énergie positive et la vente à l’export.

L’éclipse du secteur photovoltaïque en France n’est pas une fatalité, mais relève d’une vision politique et d’une relative constance dans les mesures de soutien. Les prochains mois seront cruciaux pour que la France ne sorte pas d’ici 2012, de la trajectoire des pays visionnaires en matière d’électricité solaire. »

Selon le Synaip « toute la filière photovoltaïque française vacille. Monsieur Borloo précise dans une interview accordée aux Echos, qu’il faut avoir une vision industrielle à 2020 pour renforcer l’industrie française. On ne peut qu’être d’accord avec lui ... En Allemagne, la modification des tarifs et de la fiscalité ont fait l’objet d’un débat au parlement, qui a duré plusieurs mois ... En France, la réforme de la fiscalité se déroule dans les coulisses puis serait directement applicable sans débat, sans échange avec la filière, fabricants, bureaux d’étude, installateurs, intégrateurs ? Il est impératif que le gouvernement organise cet automne une concertation de tous les acteurs du secteur, que des discussions débutent dans la perspective de mettre la France en pointe sur l’économie verte, de revoir les objectifs du Grenelle de l’environnement pour que les gros industriels comme les artisans y trouvent leur place. »

A lire aussi, une excellente analyse du rapport Charpin de l'IGF (voir notre article) dans La Lettre du Solaire, publiée par Cythélia. Voir l'éditorial de Septembre 2010

Rappelons que le rapport Charpin préconisait justement cette baisse du crédit d'impôt, et allait jusqu'à encourager sa suppression totale sur 2 ans.

Le débat est loin d'être clos ...

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« La baisse des tarifs d'achat est salutaire, mais ... »

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
29-09-2010 19:54:16 :

Les changements dans la réglementation tarifaire du photovoltaïque ne cessent de susciter des commentaires de toutes parts. La filière solaire française semble toutefois avoir pour gros défaut un manque de transparence. Nous avons demandé à Pascal Martin, co-gérant de la société Armorgreen de donner son éclairage …

Armorgreen, société bretonne spécialisée dans le domaine des énergies renouvelables et prioritairement dans le solaire, emploie 35 salariés et intervient sur le Grand Ouest avec un carnet de commande de 10 MWc, ce qui en fait l’un des principaux acteurs du photovoltaïque dans cette région. Elle a été créée en 2007 en co-gérance avec Jean-Paul Legendre, président du groupe éponyme leader du BTP dans l'Ouest auquel elle reste adossée.

La baisse des tarifs d'achat était-elle nécessaire ?
La nouvelle baisse des tarifs d'achat de l’électricité de source photovoltaïque doit être accueillie avec soulagement par les contribuables et par les acteurs de la filière, dont certains semblaient avoir perdu toute lucidité si l'on regarde leurs ambitions affichées ... Dans tous les cas, les recettes sont les mêmes : un secteur en forte croissance grâce à de fortes incitations fiscales, une force de vente agressive appuyée par des téléopérateurs peu scrupuleux et des produits chinois dépourvus de toute garantie. En cela, la baisse des tarifs est salutaire. Toute situation de rente disproportionnée entraîne forcément une bulle, qui doit éclater un jour. Mieux vaut un recadrage brutal qu'une situation à l'espagnole : plus vous montez haut …plus vous tombez de haut. Mais tout ceci n’aurait jamais eu lieu - une bulle d’une telle ampleur ne se serait jamais formée - si l‘Etat avait mis en place à temps un mécanisme d’ajustement des tarifs souple et efficace, à l’instar de l’Allemagne.

En quoi la façon dont l’Etat gère cette bulle est-elle critiquable ?
Les tarifs d'achat existent depuis plus de 4 ans, et l’Etat se pose seulement aujourd’hui la question d’une « adaptation nécessaire du système de régulation des tarifs d'achat, qui doit devenir plus réactif au développement de la filière », après les errements et atermoiements des derniers mois. L’Etat jette la pierre aux « spéculateurs », alors qu'il ne peut s’en prendre qu’à lui même. Nous avions la chance d'avoir deux exemples européens à notre porte : la « success story » du solaire allemand et le fiasco espagnol. Pourquoi avoir fait le choix d’imiter le second alors que l’Allemagne nous montrait la voie d'une régulation de marché efficace ? Peut-on faire preuve d’autant d’amateurisme dans la gestion d’une politique publique aussi cruciale ?
L'Etat n’est toutefois pas le seul responsable de ces dysfonctionnements. L’incapacité des syndicats de branche à donner l'alerte dès le début de la formation de la bulle spéculative en juillet 2009, à articuler des propositions consensuelles, et à devenir un interlocuteur crédible auprès des autorités publiques a également joué un grand rôle dans le marasme actuel. D’ailleurs, l’efficacité de 4 syndicats pour un marché d’à peine plus de deux milliards d’euros est réellement en question !

L'évolution des tarifs maintenant acquise met-elle en danger la filière ?
L'état a contribué à mettre sur pied une filière qu’il a appelé de tous ses voeux, puis en a exagéré l’impact quant au nombre de créations d’emplois verts, et est maintenant en train de la condamner sans appel. L’objectif initial consistait à protéger le marché français, et à susciter la création d’une filière solaire franco-française afin d'éviter une invasion de produits et sociétés de pays plus en avance dans ce domaine tels que l’Allemagne et l’Espagne. Des trésors d’imagination ont été déployés, avec des inventions telles que l’intégration au bâti, et avec des règles et définitions d’ailleurs devenues si complexes que même nos ingénieurs gaulois y perdent leur latin. Cette politique commençait à porter ses fruits avec la naissance d'un tissu de PME. L’instabilité règlementaire qui caractérise désormais le secteur fragilise cet édifice. En Allemagne, ce sont les PME qui font la force de la filière solaire, et de toute l'économie d’ailleurs. En France, au delà des effets d’annonces sur la promotion et la vertu des PME, c’est à nouveau une politique de favoritisme des « grands champions » qui est en train d’être mise en place (EDF Energies Nouvelles, GDF SUEZ, etc.).

Quels devraient être les leviers de rééquilibrage de la filière ?
La rentabilité d’une centrale solaire photovoltaïque est conditionnée par son coût au Wc (le coût de la puissance installée) et par le taux d’ensoleillement, donc son lieu d’installation. Sachant qu'un investisseur fera toujours en sorte de maximiser sa rentabilité, avec un minimum attendu de l’ordre de 8% dans le cas du solaire PV, et que les coûts d’installation sont identiques pour les installateurs sur tout le territoire français (panneaux, onduleurs, main d’œuvre, etc.), plus un installateur sera situé au nord, plus la pression sur son prix de vente sera grande et plus il verra sa marge se réduire voire disparaître au point de faire des pertes.
En conséquence, l’application d’un tarif d'achat uniforme sur l’ensemble du territoire français augmente la menace de déstabilisation économique de la filière au nord du pays, et soutient de façon disproportionnée le nombre d’installations dans le sud du pays.
Un tarif d'achat uniforme s'oppose à un développement harmonieux sur tout le territoire, une volonté affichée par l’Etat, et à la logique de développement de sources d’énergie locales produites sur leur lieu de consommation. Ces deux volets pourraient être aisément corrigés sans augmenter le coût de la CSPE et donc le coût pour les contribuables, avec la simple application d'un coefficient géographique.
Ceci a d’ailleurs été retenu lors de la modification des tarifs d'achat l'an passé, mais malheureusement pour les seules centrales au sol, fruit de la politique active de lobbying menée par les gros opérateurs du secteur. En effet, autant l’installation de centrales solaires photovoltaïques en toiture est surtout une activité locale réalisée par des entreprises locales, autant celle de centrales au sol est noyautée par une dizaine d’acteurs actifs au plan national.

Quel serait un tarif d'achat équitable ?
Nous n'avons pas la prétention d'avoir la réponse à cette question de façon absolue. Pour essayer cependant d'apporter quelques éléments de réponse, nous pourrions dire que le tarif équitable est celui qui permettrait à n'importe quel investisseur d'obtenir un rendement de 8%, quelque soit l'endroit où il investit sur le territoire français. Diminuer le rendement du photovoltaïque au dessous de 8%, c'est lui faire perdre son intérêt aux yeux des investisseurs et donc le condamner. Laisser ce rendement grimper au delà de 8%, c'est le rendre trop attractif et donc par là-même entraîner la création d'une bulle spéculative.

Quel coefficient d'ajustement départemental ou régional serait le mieux adapté à la situation en France ?
Étant donné les différences d'ensoleillement en France (50% d'ensoleillement en plus à Nice qu'à Lille), cela reviendrait à remplacer le nouveau tarif intégré uniforme de 0,44€/Kwh par des tarifs allant d'environ 0,35€/KWh à Nice à environ 0,55€/KWh à Lille. Pour éviter toute accusation de partialité de cette proposition faite par une société située en Bretagne, où tout le monde croit qu'il pleut tout le temps, je tiens à signaler que la mise en place d'un tel système serait à peu près neutre pour nous puisque nous nous situerions en milieu de fourchette, c'est à dire au niveau du nouveau tarif à 0,44€/KWh.

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Solaire : qui paye combien pour le raccordement au réseau ?

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
29-09-2010 19:53:08 :

Une disposition visant à faire payer l'intégralité du coût du branchement et de l’extension aux producteurs d'énergies renouvelables serait à l'étude dans le cadre du projet de loi Nome (nouvelle organisation du marché de l'électricité). Raison invoquée par ERDF : un impact financier de l'ordre de 10,2 milliards d'euros de 2010 à 2020. Une étude effectuée pour le compte du SER-Soler démontrerait maintenant que ce coût serait en réalité 10 fois moindre …

Dans un communiqué de presse, le SER-Soler signale que des discussions avaient été entamées à la suite de déclarations d'ERDF concernant l'impact financier des raccordements des installations photovoltaïques et les risques de cette forme de production d'électricité pour le réseau électrique. Pour en avoir le cœur net, la branche solaire du syndicat professionnel a demandé au cabinet Fractal 1.0 de mener une étude sur les enjeux du raccordement de l'électricité photovoltaïque.

Rappelons que les producteurs d'énergies renouvelables supportent 60 % du coût de raccordement de leurs installations.

Pour le SER-Soler, faire peser l'intégralité du coût de raccordement sur le producteur reviendrait par exemple à augmenter le coût de raccordement de plus de 600 € pour une installation chez un particulier.

Par ailleurs, l'étude s'est également penchée sur la question des risques de coupures d'électricité qu'engendrerait un trop grand nombre d'installations photovoltaïques dans une même région. Selon Fractal 1.0, il s'avèrerait que l'électricité photovoltaïque peut, au contraire, apporter une contribution de qualité au réseau de distribution.

L'étude menée par le cabinet Fractal 1.0 est disponible : Etude menée par le cabinet Fractal 1.0 pour le compte du SER-Soler

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