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RECHERCHE : 310 article(s).
TSMC dévoile un rendement de conversion de 16,5% en technologie CIGS

Couches minces>Panneaux >Chine>Industrialisation>R&D
04-05-2015 14:17:17 :

TSMC Solar a dévoilé avoir atteint un rendement de conversion de 16,5% avec son module photovoltaïque en technologie CIGS de 2e génération commercialisé sur le marché, une valeur vérifié par TÜV Sud …
 
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Le module C2 a été fabriqué avec des équipements de production et avec des matériaux actuellement utilisés au sein de l'usine de TSMC Solar à Taichung, Taïwan. Les produits actuellement commercialisés affichent un rendement de conversion de 14,7% en moyenne.

TSMC Solar introduit aussi son nouveau module solaire de haute fiabilité TS-CIGS Series Model C2 HV affichant 150W à 165W de puissance unitaire, qui se distingue par une conception biverre et s'adresse essentiellement au marché américain.

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Rendement de conversion : 19,14% en mc-Si, 16% en CIGS

Silicium>Couches minces>Panneaux >Allemagne>Chine>R&D
27-04-2015 17:37:45 :

Trina Solar revendique avoir atteint un rendement de conversion record de 19,14% pour un panneau photovoltaïque de 60 cellules solaires de type Honey Plus en silicium multicristallin (mc-Si) de type p dans son centre de R&D dédié PV Science and Technology. Ce chiffre a été confirmé par un laboratoire indépendant chinois, le National Center of Supervision and Inspection on Solar Photovoltaic Product Quality (CPVT) de Wuxi …

Lors de la SNEC PV Power Expo*, le fabricant allemand d'équipements de production Manz, qui travaille en coopération avec le centre de R&D ZSW du Bade-Wurtemberg, a présenté un module photovoltaïque CIGS affichant un rendement de conversion de 16%, chiffre vérifié par le TÜV Rheinland. Le module PV a été réalisé sur la ligne d'assemblage installée à Schwäbisch Hall, dans le sud de l'Allemagne. Le ZSW avait dévoilé l'an passé un rendement de conversion de 21,7% pour une cellule solaire CIGS. Voir notre article

Rappelons que Manz avait racheté en 2011 l'activité industrielle et de R&D en technologie CIGS à son compatriote Würth Solar, pionnier mondial dans ce secteur qui a jeté l'éponge, et propose à son catalogue une ligne de production sous le nom de CIGS Fab, modulable par tranches de 50 MW. Selon des simulations, une usine avec trois lignes CIGSfab installée en Chine, soit d'une capacité annuelle de 150 MW, permettrait d'atteindre un coût de production de 0,40 $/W pour les modules et un coût de génération de l'électricité de 0,44 $/kWh, nous informe PV-Tech.

* La manifestation se déroule cette semaine à Shanghai. Pour en savoir plus sur la SNEC PV Power Expo, cliquer ici

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Solaire thermique : Viessmann résout le problème de surchauffe en coopération avec des chercheurs français

Solairethermique>France>Industrialisation>R&D
07-04-2015 19:59:01 :

A l'occasion du salon ISH, rendez-vous international des professionnels de l’eau et de l’énergie qui s'est déroulé à la mi-mars 2015 à Francfort (Allemagne), la société Viessmann, spécialiste des solutions de chauffage et d’eau chaude sanitaire, a dévoilé le capteur solaire thermique Sol Pro Select, une nouveauté mondiale développée en coopération avec des chercheurs de l’institut Jean Lamour de Nancy : ce capteur solaire thermique de nouvelle génération apporte une solution au problème de surchauffe de ce type d’équipement en faisant appel à l'effet thermochrome …

Ce développement a en effet permis de contourner un problème technologique des capteurs solaires thermiques qui peuvent voir leur température interne monter jusqu'à 200°C en cas d'exposition continue à un rayonnement solaire intense en l’absence de besoin d’eau chaude sanitaire (par exemple lorsque les occupants de la maison sont absents). La surchauffe résultante peut entraîner un vieillissement prématuré. Une collaboration entre les responsables de l'usine de Viessmann située à Faulquemont, en Moselle, et les chercheurs de l’institut Jean Lamour de Nancy, a permis de résoudre ce problème. Ils ont utilisé pour cela un effet dit thermochrome. Grâce à la régulation passive et individuelle de sa température maximale de fonctionnement (150°C), le problème de surchauffe du capteur est éliminé avec une garantie de rendement optimal du panneau. Avec cette innovation, l’économie d’énergie d’une installation solaire thermique Sol Pro Select peut dépasser 60%. Viessmann a déjà reçu une commande de 10000 unités pour ce capteur thermique de nouvelle génération.


L'effet thermochrome est illustré par la photo du bas : pour une température supérieure à 80°C, seule l'émissivité infrarouge du capteur Sol Pro Select augmente. La photo du haut à gauche montre une palette de 24 absorbeurs en sortie de soudure laser et avant montage dans le cadre du capteur solaire thermique. La photo du haut à droite montre deux capteurs Sol Pro Select installés sur le toit d'essais de Viessmann Faulquemont pour validation des performances.

Les capteurs solaires thermiques utilisés pour la conversion directe de l’énergie solaire en chaleur affichent en général un fort rendement : 83% à 85% de l’énergie solaire est en effet directement exploitable pour la production d'eau chaude sanitaire ou pour le chauffage (soit une efficacité sans comparaison aucune avec les 25% maximum d'un panneau solaire photovoltaïque). L’économie d’énergie réalisée par une installation solaire thermique peut ainsi dépasser les 50% par rapport à une installation traditionnelle pour l’eau sanitaire.

L’Institut Jean Lamour est un laboratoire de recherche en science des matériaux lié au CNRS et à l’université de Lorraine. Ses six grands domaines de recherche sont : la métallurgie, les matériaux, les nanosciences, les plasmas, les surfaces et l’électronique. Avec un effectif de 500 personnes actuellement réparties sur cinq sites à Nancy, Metz et Epinal, il est l’un des plus importants centres de recherche sur les matériaux en Europe. L'institut déménagera en 2015 dans un bâtiment neuf sur le campus ARTEM à Nancy. La société Viessmann Faulquemont SAS emploie plus de 500 collaborateurs sur son site de production mosellan.

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SolarArcticPassage : le passage du Nord-Ouest en kayak propulsé à l’énergie solaire se fera cet été

Réalisations>R&D>-
31-03-2015 14:07:04 :

Anne Quéméré, navigatrice bretonne, et Raphaël Domjan*, éco-explorateur suisse, se préparent à réaliser le passage du Nord-Ouest cet été dans le cadre d'une première navigation en kayak à propulsion solaire en environnement polaire, aux confins des océans Pacifique et Atlantique. Ils vont tenter d'effectuer une traversée des glaces de quelque 3000 km entre juin et septembre, avec deux kayaks dont un spécialement équipé de panneaux photovoltaïques et d’un système de propulsion électrique. Cette mission avant tout scientifique est soutenue par la Fondation SolarPlanet


Cette expédition, tout comme le tour du monde entamé par l'avion solaire Solar Impulse et à suivre en live, est un véritable challenge. Dans les glaces polaires, les chemins sont rares et souvent encombrés. Ils s’ouvrent et se referment, se tordent et se déforment à travers l’immense archipel arctique, le long d’un dédale follement compliqué de golfes et chenaux, de bassins et détroits situés entre le territoire de Baffin et la terre de Banks. L’itinéraire n’est tracé sur aucune carte.

A ce jour, personne n’a tenté d’utiliser l’énergie solaire à une telle latitude. Anne Quéméré et Raphaël Domjan navigueront à bord de deux kayaks distincts. L'un sera de type « standard », tandis que l'autre sera équipé d’un système de propulsion électrique alimenté par des panneaux photovoltaïques qui chargeront aussi des batteries afin de lui donner la possibilité de naviguer durant 50 kilomètres sans soleil à une vitesse moyenne de 5 km/h. En vitesse de pointe, le kayak pourra atteindre 10 km/h. Grâce au soleil, il devrait donc être théoriquement possible de naviguer jusqu'à 100 km par jour, avec un chargement de plus de 200 kg de matériel et de vivres. A cette latitude, en été, le soleil ne se couche en effet jamais. Selon les données sur l’ensoleillement du service météorologique canadien et les calculs des organisateurs, il devrait être possible de produire autant d’énergie en 24 heures qu'en une journée au niveau de l’équateur. La mission consistera donc à incliner les panneaux photovoltaïques vers le sud à plus de 70°, afin d’optimiser la production d’énergie solaire, et à vérifier cette théorie. L'énergie captée devrait aussi permettre, durant l’expédition, l’utilisation d’un ordinateur portable, de caméras et d’un téléphone satellite. Un capteur d’ensoleillement et un enregistreur de données permettront d’analyser les valeurs d’exposition solaire, afin de valider scientifiquement les prévisions d’ensoleillement à des latitudes extrêmes.

* Raphaël Domjan a réalisé entre septembre 2010 et mai 2012 le premier tour du monde avec le bateau solaire MS Tûranor PlanetSolar.

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PV organique : Armor présent à une conférence sur l'électronique imprimée le 25 mars 2015

Autretechno>Panneaux >France>Industrialisation>R&D
24-03-2015 13:20:19 :

Acteur sur le secteur des films minces et solutions photovoltaïques depuis bientôt quatre ans, le groupe Armor a dévoilé à l'automne dernier ses premiers films photovoltaïques organiques issus du Beautiful Ligth Project qui devraient être commercialisés fin 2015*. En décembre 2014, la lampe Orion à film photovoltaïque organique souple, réalisée par des étudiants de l'École de design Nantes Atlantique dans le cadre d’un partenariat avec Armor, a obtenu un Prix Observeur du Design 2015. François Barreau, responsable marketing et business développement de l'activité chez Armor, présentera des applications potentielles lors des 5èmes Rencontres sur l'électronique imprimée ce mercredi 25 mars …


Le groupe Armor fonde cette activité sur son savoir-faire en matière d’enduction d’encre sur films ultra-minces, au sein d'un nouveau pôle de développement Armor Sustainable Energies (ASE). Pour François Barreau, responsable marketing et business développement de l'activité et par ailleurs président de la commission photovoltaïque organique de l'Afelim (association française de l'électronique imprimée), « l’électronique imprimée est une filière avec de véritables opportunités, en devenir avec de nouveaux référentiels à définir ou à construire. » Après 4 ans de R&D, la génération 1.0 de films organiques photovoltaïques sera lancée commercialement fin 2015. Elle devrait marquer une rupture de taille dans nos usages quotidiens, avec des applications aussi diverses que l’éclairage public, le mobilier urbain, la recharge d’appareils électroniques portables, la motorisation, en fait dans tous les domaines où l’enjeu de déploiement réside dans l'autonomie énergétique.

Au sein de l’activité ASE, le programme de recherche OSCAR (Organic Solar Cells by Armor) a vu le jour en 2010, en coopération avec l’université de Bordeaux 1 (LCPO, laboratoire de chimie des polymères organiques ), le CEA-INES (Commissariat à l’énergie atomique – Institut national de l'énergie solaire), Amcor Flexibles et Plasto Technologies (spécialiste des adhésifs techniques). Coordonné par Armor, le projet vise à créer des films minces photovoltaïques organiques de 3ème génération. Il est soutenu financièrement par BPI France (ex-OSEO) et labellisé par le pôle de compétitivité pour l’innovation dans les technologies de production EMC2.

Armor souhaite se positionner comme un acteur international majeur du secteur et faire de cette activité le 3e pilier du groupe, en complément de ses activités de consommables transfert thermiques pour marquage des emballages industriels et étiquettes code-barres, et de cartouches pour imprimantes laser et jet d'encre pour entreprises et particuliers. Les premières ventes dans le PV organique sont attendues pour fin 2015.

* Voir notre article

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Une centrale hybride solaire-diesel « mobile » opérationnelle en sept jours

CentralesPV>Australie>Grands programmes>Industrialisation>R&D
24-03-2015 13:16:49 :

L'entreprise australienne d'ingénierie et de construction Laing O’Rourke vient de mettre en service une centrale solaire-hybride modulaire et redéployable de 1 MW qui fournira l'électricité nécessaire aux 350 personnes travaillant sur un site de construction à Combabula, dans le Queensland. Monté et opérationnel en seulement sept jours, après préparation du terrain d'accueil, ce démonstrateur à grande échelle est le fruit d'un projet démarré en juillet 2014 dans le cadre d'un programme de R&D de l'Arena ( Australian Renewable Energy Agency) dans les énergies renouvelables …



Le système a été conçu selon une approche DfMA (Design for Manufacture and Assembly) pour simplifier et accélérer le montage et le démontage tout en assurant sa fiabilité et son attractivité pour le marché de remplacement des générateurs au diesel, et mériter l'attribut « redéployable ». Pour cela, il a fallu développer une solution modulaire sous forme de kit avec des éléments configurables par l'utilisateur, une solution simple et peu coûteuse à déployer, et une solution qui soit économiquement viable en termes de coût de l'énergie produite. Pour assurer la fiabilité en cas de multiples reployements, les développeurs ont notamment choisi des panneaux photovoltaïques de SunPower pour leur robustesse et aussi pour leur puissance unitaire (pour réduire le nombre de modules). Ils ont aussi fait appel à SunPower dans le cadre du processus de conception. Les modules PV ont ainsi notamment été dotés d'une bande de caoutchouc entre le panneau verre et le cadre pour absorber les chocs lors des transports.

Le projet a été élaboré avec un budget de 1,4 million de dollars, et a été subventionné à hauteur de 450000 dollars (une étude préalable de faisabilité avait aussi été prise en charge par l'Arena). Le système comprend 144 kWc de panneaux photovoltaïques. Il vise à remplacer des générateurs fonctionnant purement au diesel sur des sites avec des besoins ponctuels de plus ou moins longue durée hors connexion réseau, en Australie mais aussi dans le monde. Pour Ivor Frischknecht, CEO de l'Arena, « la centrale hybride est une solution capable de remplacer économiquement les générateurs au diesel pour des sites off-grid, en réduisant le rythme des approvisionnements en combustibles fossiles sans les risques et les freins associés avec l'installation de générateurs solaires fixes. Le système est modulaire selon les puissances nécessaires. Il peut être monté et démonté pour être réemployé sur d'autres sites, en fonction des besoins. L'Arena a soutenu l'idée de ce projet dès le départ, jusqu'à l'aboutissement à ce démonstrateur de taille réelle en moins d'un an. » Parmi les clients potentiels figurent aussi bien des sociétés minières que des communautés isolées, ou encore des industriels ou des organismes s'installant temporairement sur des sites. « Grâce à la coopération entre nos différentes entités de R&D, d'ingénierie et de fabrication, nous avons pu développer ce système innovant qui ouvre la voie à diverses applications potentielles pour les énergies renouvelables dans les régions isolées, pour de futurs projets de développement et de construction, et aussi dans le cas d'événements nécessitant le déploiement rapide de sources alternatives d'énergie par exemple après des catastrophes naturelles », ajoute Cathal O’Rourke, directeur général du groupe Laing O'Rourke qui prépare maintenant la commercialisation du système.

Pour voir le montage de la centrale hybride en ultra-accéléré, cliquer ici

Pour écouter l'interview d'Ivor Frischknecht, CEO de l'Arena, lors de l'inauguration, cliquer ici

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Steadysun et le CEA s'allient pour optimiser les prévisions de production solaire

CentralesPV>Autres composants>France>R&D
24-03-2015 13:13:23 :

Steadysun vient de signer un accord de recherche et développement avec le CEA pour optimiser les prévisions de production solaire. Steadysun est une jeune pousse créée en 2013 spécialisée dans ce secteur. Prévu pour une durée de deux ans, le projet bénéficie d'un budget de 800000 euros et s’appuiera sur les équipements et démonstrateurs du CEA, et du laboratoire dédié Liten, et de l’Institut national de l'énergie solaire (INES) implantés sur les sites de Cadarache et du Bourget du Lac …


Le contrat a été signé par Xavier Le Pivert, président de Steadysun, et Florence Lambert, directrice du CEA-Liten.

Les travaux viseront à perfectionner les services de prévisions de production solaire, avec une anticipation, jusqu’à la minute près, de la production issue de cette énergie pour faciliter son intégration dans les réseaux électriques et sur le marché de l’énergie. Une évolution qui devrait s'accélérer avec l'arrivée de nouvelles lignes directrices encadrant les aides d’état à l’énergie adoptées par la Commission européenne en juin 2014. Celles-ci imposent en effet de recourir à des mécanismes de rémunération fondés sur une vente sur le marché de l’électricité à partir du 1er janvier 2016 pour les installations solaire de plus de 500 kW.

Le projet concernera des installations photovoltaïques classiques, mais aussi des centrales solaires thermodynamiques (CSP) et photovoltaïques à concentration (CPV).

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Oxford PV lève 12 M€ pour développer des cellules solaires en technologie pérovskite

Couches minces>Cellules >Europe>Investissements>Industrialisation>R&D
10-03-2015 11:17:11 :

La jeune pousse britannique Oxford Photovoltaics (Oxford PV) vient de lever près de 12 millions d'euros dans un nouveau tour de table pour accélérer le développement de sa technologie de cellules solaires à couches minces au pérovskite et parvenir à l'industrialiser …

Oxford PV est un essaimage de l'Université d'Oxford, créé pour mettre au point de nouvelles technologies de cellules solaires, à pigments photosensibles au départ et désormais à base de pérovskite. Ce dernier matériau, une espèce minérale de composition chimique CaTiO3 (titanate de calcium), est considéré comme la solution la plus à même de booster le rendement de conversion dans les cellules solaires, et ce à moindre coût. Sa structure chimique lui confère des propriétés intéressantes d'absorption du spectre solaire. Les travaux de recherches ont en effet abouti rapidement à des records de rendement de plus de 20% (certification NREL) l'an passé contre 4% seulement en 2010. Le tour de table a attiré de nouveaux investisseurs d'Europe, des Etats-Unis et d'Asie autour des investisseurs existants d'Oxford (Université d'Oxford, MTI Partners, Longwall Venture Partners, Parkwalk Advisors, et des business angels), et permis de doubler le montant total des financements levés à ce jour par la startup.

La pérovskite peut être déposée/imprimée sur un substrat silicium, ou sur du verre. Il en sort une architecture de cellule tandem qui peut être semi-transparente, adaptées aussi à des applications d'intégration au bâti.

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PV à couches minces en CdTe : un rendement de conversion de 21,5% pour First Solar

Couches minces>Cellules >Etats Unis>Technologies>R&D
10-02-2015 07:04:45 :

L'Américain First Solar, spécialiste du photovoltaïque à couches minces en tellurure de cadmium (CdTe), vient d'obtenir, en laboratoire, des cellules solaires affichant un rendement de conversion de 21,5%. La société continue d'améliorer sa technologie et accélère même sa feuille de route en termes de performances si l'on se réfère au diagramme récapitulatif des rendements du laboratoire américain NREL* …


La feuille de route présentée par First Solar aux analystes en mars 2014 anticipait un rendement de conversion de 22% en recherche au niveau de la cellule solaire en 2015.

Le rendement de conversion de 21,5% a été certifié par le laboratoire PV du Technology and Applications Center (TAC) de Newport. Dans un communiqué, First Solar précise avoir utilisé des procédés et des matériaux compatibles avec une production industrielle. Pour Raffi Garabedian, chef technologique de First Solar, « le record est le fruit des travaux effectués en coopération avec des laboratoires de R&D académiques et industriels, et notamment avec GE Global Research. » Rappelons que First Solar avait racheté le savoir-faire de GE dans la technologie PV CdTe à l'été 2013 (voir
notre article).

Parallèlement, First Solar a obtenu pour ses panneaux PV une certification Atlas 25+, qui établit la longévité et la résistance aux dégradations par des tests de vieillissement accéléré.

* Voir le diagramme des performances du NREL.

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Solliance développe ses partenariats dans le PV à couches minces

Couches minces>Autretechno>Allemagne>Europe>Accords>R&D
30-01-2015 17:17:46 :

Les universités néerlandaises de Hasselt et de Delft viennent de rejoindre Solliance, un groupement d'instituts de recherche et développement avec des activités dans les secteurs de l'énergie solaire organisé pour renforcer la position de la région entre Eindhoven, Louvain et Aix-en-Provence au travers d'un partenariat dans le domaine du photovoltaïque à couches minces. L'entité travaille déjà en étroite coopération avec l'industrie dans différentes technologies – silicium en couches minces, CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) et aussi dans le photovoltaïque organique – dans des locaux inaugurés en juin 2014 à Eindhoven aux Pays-Bas, au sein de l'Imec à Louvain en Belgique et du centre de recherche de Jülich en Allemagne …


Dans le cadre de Solliance, les chercheurs concentrent leurs efforts notamment sur le test et la caractérisation des technologies, les procédés par laser, la structuration mécanique, les conducteurs transparents, le développement de nouveaux composants et matériaux organiques, des concepts à base de pérovskite (soit du titanate de calcium, un minéral abondamment disponible figurant parmi les matériaux les plus prometteurs pour remplacer le silicium dans de futures générations de cellules solaires à bas coût*), des techniques de dépôt de couches minces, la production automatisée et le monitoring en ligne.

Solliance a été créé par le Brabant-Septentrional qui a apporté un financement total de 28 M€, et regroupe les centres de R&D ECN (Pays-Bas), Imec (Belgique), Holst Centre (Pays-Bas), TNO (Pays-Bas), l'université technologique d'Eindhoven (Pays-Bas) et le centre de recherche de Jülich (Allemagne). Les nouveaux laboratoires à Eindhoven sont équipés des machines les plus récentes, essentiellement dédiées à la préproduction.

* Des rendements de conversion de plus de 20% ont notamment été obtenus tout récemment en laboratoire par des chercheurs de l'université de Stanford (Californie), qui ont empilé une cellule solaire à pérovskite de seulement 12,7% sur une cellule classique en silicium de faible rendement (11,4%). Un empilage tandem similaire avec une cellule à pérovskite sur une cellule solaire CIGS affichant 17% a abouti à un rendement de 18,6%. Aucune société n'a toutefois avancé de date d'industrialisation à ce jour.

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Rendement record de 22% pour une cellule solaire en technologie n-PERT

Silicium>Cellules >Europe>Technologies>R&D
27-01-2015 06:39:36 :

Le centre de R&D Imec a obtenu un rendement de conversion record de 22,02% pour une cellule solaire de grande dimension réalisée en technologie silicium n-PERT (passivated emitter, rear totally diffused) sur une tranche de substrat Cz-Si de type N de 150 x 150 mm …

Ce résultat est notable parce qu'il combine à la fois le rendement record et un nouveau procédé de contacts en double face (Ni/Cu/Ag en face avant et gravure laser de la couche diélectrique en face arrière puis métallisation), le tout sur une tranche de silicium de dimension standard. L'utilisation d'un substrat de type N est une solution prometteuse pour les futures générations de cellules solaires à haut rendement, car ce type de substrat est moins sensible aux impuretés métalliques et sans dégradation induite par l'exposition au soleil.

L'Imec a réussi à améliorer le rendement notamment grâce à une surface active plus importante et le recours à des procédés de dopage au laser pour obtenir des paramètres intéressants en tension circuit ouvert et courant de court-circuit (684mV et 39,9 mA/cm2 respectivement).

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Modules PV à 60 cellules : plus de 280 W chez JA Solar, plus de 300 W chez JinkoSolar

Silicium>Panneaux >Chine>R&D
09-12-2014 06:03:21 :

La puissance des panneaux photovoltaïques les plus classiques – des modules à 60 cellules solaires de la filière silicium multicristallin – évolue. Après le Chinois JA Solar qui a récemment indiqué 280 W, son compatriote JinkoSolar vient à son tour de dévoiler un record de 306,9 W pour ses modèles Eagle+. En production, la puissance moyenne des panneaux PV de 60 cellules multicristallines est aujourd'hui de l'ordre de 255 W …

Le centre de test de Shanghai de TUV Rheinland a confirmé une puissance de plus de 280 W pour JA Solar, et certifié la puissance de 306,9 W obtenue par JinkoSolar sur des échantillons de panneaux PV Eagle+. Pour améliorer la puissance, la fabricant a utilisé des cellules solaires réalisées avec du silicium d'une plus grande pureté mais aussi avec la technologie Solamet PV de DuPont (structure de la cellule, metallisation, isolant arrière en matériau de type Tedlar). JA Solar a, pour sa part, estimé pourvoir encore monter en puissance d'au moins 5 W en peaufinant le processus d'assemblage et d'encapsulation, selon les matériaux choisis.

L'utilisation de panneaux PV de plus forte puissance permet de réduire les coûts d'installation d'une centrale solaire. Les deux firmes n'ont toutefois pas indiqué de date d'industrialisation de ces nouvelles puissances.

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Un nouveau président pour l'association européenne EUREC

Energies renouvelables>Nominations>Europe>R&D
09-12-2014 06:00:45 :

Eicke R. Weber, directeur de l'institut allemand de R&D Fraunhofer ISE dédié aux systèmes solaires, a été élu président d'EUREC, l'association des centres de recherche sur les énergies renouvelables en Europe, pour la période 2015-2017 …

EUREC regroupe 44 centres de recherche dans les énergies renouvelables. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le professeur Eicke R. Weber possède une vaste expérience internationale en recherche et en gestion de R&D. Il est actuellement directeur du Fraunhofer ISE, membre fondateur d'EUREC en 1991. « EUREC devrait constituer l'un des plus importants partenaires à la fois de la Commission européenne et du Parlement européen lorsqu'il s'agit de prendre des décisions sur une stratégie dans les énergies renouvelables », a souligné M. Weber.

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Cellule solaire à jonctions multiples : Soitec améliore son record de rendement à 46%

Autretechno>Cellules >France>Allemagne>Technologies>R&D
02-12-2014 07:21:14 :

Un an seulement après le précédent record, Soitec et le CEA-Leti en France, et l’Institut Fraunhofer pour les Systèmes Energétiques Solaires (ISE) de Fribourg en Allemagne dévoilent une cellule solaire à multi-jonctions convertissant 46% du rayonnement solaire en électricité, développée en partenariat. Les cellules à multi-jonctions sont au cœur des systèmes photovoltaïques à concentration (CPV) susceptible de produire une électricité à un coût compétitif dans de grandes centrales solaires installées dans les régions bénéficiant d’un ensoleillement direct élevé …


Le précédent record avait été établi à 44,7% en septembre 2013 (voir notre article). Le rendement de 46% a été mesuré à un facteur de concentration de 508 soleils. Il a été validé par l’institut japonais AIST (National Institute of Advanced Industrial Science and Technology) dans des conditions de test standard. Les cellules solaires à jonctions multiples font appel à des matériaux semiconducteurs composés III-V. Dans les systèmes photovoltaïques à concentration de Soitec, une lentille de Fresnel concentre la lumière du soleil sur une cellule solaire de très petite taille.

La structure est en fait composée de quatre cellules solaires empilées, chacune convertissant exactement un quart des photons dans une plage de longueur d'onde entre 200 et 1750 nm arrivant sur la structure en énergie électrique. La plus grande difficulté a consisté à régler précisément la composition et l'épaisseur de chacune des quatre sous-cellules. « Ce nouveau record confirme notre choix technologique de développer cette cellule solaire à quatre jonctions et démontre clairement notre capacité à atteindre, dans un avenir proche, la barre de 50 % d’efficacité », a souligné Jocelyne Wasselin, vice-présidente chargée du développement produit des cellules solaires chez Soitec.

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Et aussi : Voltec Solar, Wagner Renewables, Armor, Cambrios, Tecsol, Langa Solar

Silicium>Autretechno>CentralesPV>Panneaux >Distributeurs>France>Technologies>R&D
02-12-2014 06:59:55 :

Voltec Solar, fournisseur de panneaux photovoltaïques, renforce sa position sur le marché britannique en renouvelant son partenariat avec le distributeur Wagner Renewables dans le West Sussex, ex-filiale du développeur allemand Wagner Solar récemment reprise par ses cadres, qui a sélectionné les modules PV du fabricant alsacien comme produits clés pour le marché du résidentiel outre-Manche. Principal critère de choix : la garantie produit sur 20 ans de Voltec Solar …



Dans le cadre du Beautiful Light Project, le partenariat entre le groupe français Armor, chimiste des encres et des technologies d’impression qui dévoile cette semaine au salon Pollutec de Lyon ses premiers films photovoltaïques organiques (voir notre article), et la société californienne Cambrios Technologies, spécialisée dans les nanofils d’argent pour le marché des conducteurs transparents, a porté ses fruits. Armor a en effet utilisé des nanofils d’argent ClearOhm de Cambrios, et non pas les très coûteuses électrodes transparentes à base d’Indium Tin Oxide (ITO). Ce partenariat permet donc d’envisager la reproductibilité industrielle et l’optimisation des coûts des films OPV conçus par Armor.

Le bureau d'études Tecsol, le producteur d'énergies renouvelables Langa Solar et le Pôle économique Saint Charles (PESC) de Perpignan lancent un programme collectif de développement et de promotion de l'énergie solaire. Objectif : réaliser des installations photovoltaïques pour les adhérents du PESC, soit avec vente au réseau (en moins de 100 kW ou dans le cadre des appels d'offres), soit en autoconsommation. Langa pourra être un tiers investisseur dans ces projets, avec à la clé une redevance sous forme de location de la toiture pour les propriétaires des bâtiments. Le PESC compte quelque sept cents entreprises, et dispose d'un important patrimoine foncier et logistique. Selon Tecsol, une vingtaine de professionnels représentant près de 80000 m2 de toitures avaient déjà fait part de leur volonté d'installer des centrales PV lors d'une première approche après le moratoire.

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Le groupe Armor dévoile son film photovoltaïque organique

Autretechno>Panneaux >France>Industrialisation>R&D
24-11-2014 06:45:07 :

A l'occasion du salon Pollutec qui se déroulera à Eurexpo Lyon du 2 au 5 décembre prochains, le groupe français Armor, spécialisé dans les encres et les technologies d’impression, dévoilera une technologie de film photovoltaïque organique (OPV), fruit de quatre années de recherche et développement dans le cadre du Beautiful Light Project, et de premiers concepts d'application dans le domaine de l’éclairage urbain. La commercialisation devrait démarrer fin 2015 …



Lancé en 2010 (voir notre article), le Beautiful Light Project (le projet s'appelait initialement Oscar, voir ici) a pour objectif de fournir un accès à l’énergie solaire par le biais d'un film photovoltaïque de 3e génération, à savoir le film photovoltaïque organique (OPV). Après quatre ans de R&D, les premiers films OPV devraient arriver sur le marché fin 2015, en visant des applications aussi diverses que l’éclairage public, le mobilier urbain, la recharge d’appareils électroniques portables, la mobilité, etc.

Sur Pollutec, un Lab’ Beautiful Light Project permettra, selon Armor, de tout savoir sur la nouvelle génération de films OPV d'Armor et de découvrir les premiers démonstrateurs en situation réelle et la technologie OPV, avec notamment une application d'éclairage urbain et des présentations vidéos de prototypes réalisés par des étudiants de L’Ecole du Design de Nantes Atlantique. Une conférence intitulée « l’éclairage de demain » sera animée par Gaël Guilloux, Directeur du laboratoire de recherche en design de l’Ecole de Design de Nantes, et partenaire du Beautiful Light Project.

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Equipements pour la production PV : le Suisse Meyer Burger croit à l'hétérojonction

Silicium>Panneaux >Cellules >Europe>Grands programmes>R&D
24-11-2014 06:40:34 :

Le fabricant suisse d'équipements pour la fabrication de panneaux photovoltaïques Meyer Burger vient de démarrer une ligne pilote d'une capacité de 600 kW pour la production de cellules solaires en technologie silicium à hétérojonction* (HJT), étape phare du projet de R&D Swiss-Inno (voir également notre article). Objectif : un rendement de conversion de 21% au niveau module et des coûts de production de l'ordre de 0,50 €/Wc, voire moins …



Développée et financée conjointement avec le CSEM et le soutien de l’Office fédéral de l’énergie et du Canton de Neuchâtel dans le cadre du projet Swiss-Inno HJT lancé le 1er octobre 2013 pour une durée de trois ans, l'installation a été inaugurée par la conseillère fédérale Doris Leuthard sur le site de Meyer Burger Research à Hauterive, Neuchâtel, conjointement avec Peter Pauli, président-directeur général du groupe. Avec cette ligne pilote, le fabricant d'équipements compte amener à la maturité industrielle sa technologie mise au point en coopération avec l'EPFL, tout en optimisant le procédé en termes de puissance et de rendement de conversion et de coût de production, en coopération avec le PV-center du CSEM ainsi qu'avec les entités Meyer Burger Technology, Meyer Burger Research et PASAN. Les cellules solaires HJT issues de la ligne pilote seront intégrées dans des modules et testés en laboratoire et sur le terrain. Après l’achèvement du projet Swiss-Inno HJT, la ligne pilote continuera à servir de plate-forme pour la R&D dans le photovoltaïque.

Rappelons que le président-directeur général d'EDF, Henri Proglio, a dit que « l’hétérojonction ... n’est pas au rendez-vous. L’hétérojonction ne fonctionne pas ! », lors de son audition par la commission spéciale de l’Assemblée nationale pour l’examen de la loi sur la transition énergétique. Un extrait de cette audition a été publié sur le blog Tecsol. Pour en savoir plus, cliquer ici

* Le Japonais Sanyo, aujourd'hui intégré au groupe Panasonic, a commencé à développer des cellules solaires en technologie silicium à hétérojonction en 1992. Cette dernière consiste à déposer une couche ultra-mince de silicium amorphe sur les deux faces d’une tranche de silicium monocristallin. Meyer Burger le réalise cette phase par dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma, ou PECVD, à 200°C). L'avantage de l'hétérojonction est double : les cellules HJT atteignent un taux de rendement de plus de 22 % ; la sensibilité à la température est moindre comparé aux autres technologies silicium d'où une productivité plus élevée.

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Production PV CIGS : la jeune pousse EnHelios NanoTech cherche des financements

Equipements>France>Créations>Investissements>Stratégie>R&D
12-11-2014 07:19:53 :

Face aux « mega-usines » du solaire, EnHelios NanoTech a l'ambition de développer et de commercialiser des lignes de production de films et panneaux photovoltaïques à couches minces sur substrat souple de 30 MW à bas coût qui, installées à proximité des lieux de distribution, seraient compétitives avec les filières silicium. Après une aide de la BPI pour la validation de son projet, elle vient de lancer un tour de table. Objectif : lever les 5 millions d'euros nécessaires à la mise au point du procédé de fabrication et d'un premier équipement de laboratoire …


La jeune pousse française créée en mai dernier* mise exclusivement sur un procédé de dépôt de couches atomiques (ALD, pour Atomic Layer Deposition) appliqué à la technologie PV CIGS.

Dans environ un an, un deuxième tour de table de 9 millions d'euros devrait permettre de financer l'industrialisation avec, en ligne de mire, la construction de deux lignes de production, l'une pour servir de vitrine technologique dans les locaux de la société et l'autre pour la vente. EnHelios NanoTech compte travailler sur un substrat en polyimide et vise un rendement de conversion initial de 16 %. A la différence de sociétés comme le Suédois Midsummer, l'Allemand Manz ou encore les Américains Solopower ou Stion dont les solutions de production PV en technologie CIGS font appel à plusieurs techniques de fabrication (pulvérisation cathodique, co-évaporation, électrodéposition, sélénisation, dépôt en bain chimique, gravure, métallisation, etc), la jeune pousse française innove avec un procédé unique de dépôt de couches atomiques (ALD) et de haute précision des différents matériaux, réalisable avec une seule machine opérant à pression atmosphérique et sans étape de gravure. La fabrication serait ainsi ininterrompue sur une ligne de production monobloc. « Jusqu'ici, l'ALD n'est en général utilisé que pour l'une ou l'autre étape de la fabrication, ce qui nécessite une intégration de différents procédés pouvant s'avérer complexe. Notre technologie « tout ALD » est couverte par quatre brevets pour lesquels des demandes ont été déposées à l'INPI », nous a ainsi confié Eric Dutitre, président, directeur des opérations et concepteur des machines d'EnHelios NanoTech.

La société compte proposer, à terme, deux gammes de lignes de production, des pilotes pour laboratoire et des lignes pour la fabrication industrielle, ces dernières se déclinant selon diverses configurations, automatiques ou semi-automatiques, pour la production de films PV sur rouleaux ou de panneaux PV découpés et encapsulés, etc. Elle a signé un pré-accord d'usage du nom EnHelios Caraïbes début octobre en vue de la création d'une structure indépendante avec une unité de production de films et de panneaux PV CIGS en Guadeloupe, et donc la vente de ses premières machines. Enfin, elle souhaite développer des partenariats avec des centres de R&D pour la mise au point de son procédé et des machines. Pour le photovoltaïque à couches minces, divers projets de R&D sont en cours en France notamment sur l'ALD mais aussi sur d'autres procédés à l'IRDEP (par exemple dans le cadre du projet ANR Ultracis) ainsi qu'à l'IPVF qui est désormais opérationnel dans ses nouveaux bureaux inaugurés le 29 septembre dernier à Antony, en attendant la mise en service du bâtiment IPVF en 2017.

* EnHelios NanoTech a été fondée par quatre personnes formant une équipe pluridisciplinaire avec, outre E. Dutitre, P. Genevée, directeur recherche et procédés (un spécialiste des procédés de dépôt de couches atomiques), J.-F. Bonnasies, directeur administratif et financier, et S. Chauffour, directeur marketing et commercial France.

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Des panneaux PV de couleur blanche pour un nouveau type d'intégration au bâti

Silicium>Panneaux >Cellules >Europe>R&D
04-11-2014 06:03:54 :

Le CSEM vient de dévoiler des panneaux photovoltaïques de couleur blanche, sans cellules solaires ni connecteurs apparents, qui sont susceptibles d'être particulièrement attrayants pour les solutions PV intégrées au bâti dans le secteur de la construction. Le principe de fabrication fait appel à une cellule solaire sensible à la lumière infrarouge, qu’elle va convertir en électricité, et à un film nanotechnologique qui laisse passer la lumière infrarouge et réfléchit l'ensemble du spectre visible …


La technologie du CSEM permet de fabriquer des modules de couleur blanche ou de toute autre nuance de couleur à partir de modules solaires standard en silicium cristallin.

Construits pour une absorption maximale du rayonnement du soleil, les panneaux PV sont en général de couleur bleue ou noire, avec les contours des cellules solaires et les connecteurs bien visibles. Une personnalisation au niveau des couleurs devrait toutefois faciliter leur intégration en façade ou toiture des bâtiments. Outre qu'un module parfaitement blanc est très difficile à réaliser, cette couleur reflète la majeure partie de la lumière et serait donc a priori totalement incompatible avec le but recherché. Le CSEM semble avoir trouvé la parade. Sa technologie peut être utilisée sur un module existant ou intégrée un nouveau module pendant l’assemblage, sur une surface plate ou incurvée.

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PV/CSP : 53 M$ de subventions aux Etats-Unis pour des projets industriels et la R&D

Couches minces>Autretechno>Panneaux >Cellules >Autres composants>Etats Unis>Grands programmes>Industrialisation>R&D
27-10-2014 05:55:46 :

Le ministère américain de l'énergie (DOE) vient de dévoiler un programme de 53 millions de dollars de subventions dédié à 40 projets de R&D pour tirer l'innovation, baisser les coûts de l'énergie solaire photovoltaïque (PV) et le solaire à concentration (CSP) et, plus globalement, accélérer l'arrivée de nouvelles technologies sur le marché. Les aides s'inscrivent dans l'initiative SunShot, et sont réparties sur trois grands axes : la R&D, les petites entreprises développant des technologies novatrices et les industriels basés sur le sol américain …

« Aux Etats-Unis, le prix des panneaux photovoltaïques a diminué de 50% au cours des trois dernières années. Il y a désormais 15,9 GW d'énergie solaire installée aux Etats-Unis », a souligné le ministre de l'énergie Ernest Moniz. « Les nouveaux projets subventionnés contribueront à étendre la puissance installée, et aider l'industrie manufacturière à croître. »

Plus de 14 millions de dollars d'aides seront attribués à 10 instituts de R&D pour des projets visant à améliorer la performance, le rendement et la longévité des produits PV en travaillant sur les matériaux, l'architecture des cellules solaires et les procédés de fabrication. Parmi les bénéficiaires figurent des laboratoires universitaires et des instituts publics et privés. Pour en savoir plus, cliquer ici

Plus de 14 millions d'euros seront investis dans une vingtaine de jeunes pousses travaillant sur de nouvelles technologies et services (matériels et logiciels) pour diminuer encore le coût des systèmes solaires. Parmi les bénéficiaires figurent des laboratoires universitaires et des instituts publics et privés. Parmi les bénéficiaires figurent des jeunes pousses comme Aurora Solar, Clean Energy, Faraday, Intrinsiq Materials, KWH Analytics, Mosaic, Norwich, Picasolar, Qado Energy, Safeconnect Solar, Sighten, Sinewatts, Smash Solar, Solar Grid Storage, Stem, Sundog Solar Technology, Demeter Power, Solar Census, Sunrun, Enki Technology, Stion, etc. Pour en savoir plus, cliquer ici

Enfin, plus de 24 millions d'euros seront attribués à dix industriels basés sur le sol américain pour la mise en oeuvre de technologies novatrices contribuant à réduire les coûts et à améliorer la productivité manufacturière. Parmi les bénéficiaires figurent par exemple SolarWorld Industries Americas, Silevo, 1366 Technologies, Crystal Solar, Enki, Siva Power, Cogenra, Norwich, Suniva. Pour en savoir plus, cliquer ici

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