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Stratégie : 575 article(s).
Soitec dote sa filiale solaire d'un VP exécutif

Silicium>Solairethermique>France>Allemagne>Stratégie
27-03-2012 06:33:28 :

Soitec vient de nommer Gaetan Borgers au poste nouvellement créé de vice-président exécutif de sa division Soitec Solar, rattaché directement au président-directeur général André-Jacques Auberton-Hervé. Parallèlement, la société a finalisé l’acquisition à 100% de Soitec Solar (ex-Concentrix Solar), en exerçant ses droits conformément aux termes de l’accord signé en décembre 2009 …
 
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Gaetan Borgers a en charge le développement de l'activité dans les pays cibles (ventes / marketing / business development / installation de centrales solaires…). Il est responsable de la bonne exécution de la capacité industrielle pour garantir le prix d’électricité demandé par le marché (industrialisation et chaîne d'approvisionnement) et pilote le développement des produits et des technologies au travers des projets de R&D, dont notamment une nouvelle génération de cellules PV avec l'institut Fraunhofer ISE. Rattaché à Gaetan Borgers, Hansjörg Lerchenmüller, co-fondateur de Concentrix Solar, est directeur de la société Soitec Solar GmbH à Fribourg et vice-président ventes et marketing de la division énergie solaire.

Soitec vient par ailleurs d'obtenir des certifications ISO 9001 et ISO 14001 pour le site de Fribourg (ex-Concentrix Solar) où la société fabrique ses systèmes photovoltaïques à concentration (CPV) et vise la certification OHSAS 18001 d’ici fin 2012. Le nouveau site de San Diego (Californie) actuellement en cours d’installation pour produire des modules CPV destinés au marché américain des énergies renouvelables devrait, lui,être certifié ISO 9001 et ISO 14001 l’année prochaine, et  OHSAS 18001 d’ici 2014.

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Bosch Solar Energy inaugure sa production de panneaux PV à Vénissieux

Panneaux >France>Créations>Investissements>Stratégie
20-03-2012 07:15:29 :

VÉNISSIEUX – Le groupe allemand Bosch* ne cache pas ses ambitions dans le solaire. « Nous visons à figurer dans le Top 3 mondial de la qualité et de la rentabilité d'ici à 5 ans », a ainsi précisé Jürgen Pressl, membre du directoire de l'entité Bosch Solar Energy à l'occasion de l'inauguration technique de l'usine de panneaux photovoltaïques d'une capacité de 150 MW à Vénissieux, près de Lyon, le 15 mars dernier. En reconversion industrielle, le bâtiment, où l'Allemand fabriquait jusque récemment des pompes d'injection diesel, abrite désormais deux lignes d'assemblage capables de « sortir » plus de 600000 panneaux PV par an avec un effectif de 200 personnes …


De gauche à droite : Axel Becker, responsable de l'activité PV à Vénissieux, Guy Maugis, président de Bosch France, Jürgen Pressl, membre du directoire de Bosch Solar Energy, et Marc Baeumlin, directeur de l'usine de Vénissieux.

« Cette usine est la plus moderne et la plus grande pour l'assemblage de panneaux photovoltaïques en France. Elle bénéficie en outre de l'expérience de production acquise dans le secteur automobile, particulièrement exigeant sur la qualité avec un taux de défauts inférieur à 1 ppm », a souligné Guy Maugis, président de Bosch France. « Nous nous sommes fixés pour objectif de devenir un leader mondial dans le solaire comme fournisseur de solutions complètes se distinguant par la qualité reconnue de Bosch. Grâce à cette usine, nous sommes aussi plus proches non seulement de nos clients français, mais aussi des marchés du Sud de l'Europe et d'Afrique du Nord », a ajouté Jürgen Pressl. Pour autant, la production issue de Vénissieux arrive à point nommé sur le marché français à l'heure où se met en place une bonification des tarifs d'achat pour des panneaux majoritairement « made in Europe ». Surtout si l'on considère que Bosch Solar Energy est présent, aux côtés de développeurs, dans 500 MW de projets déposés dans le cadre de l'appel d'offres de la CRE pour des centrales photovoltaïques de plus de 250 kW, comme nous l'a confirmé Jean-Marc Auffret qui dirige Bosch Solar Energy France.

L'usine PV de Vénissieux en détails
- 8 mois de travaux pour la rénovation des bâtiments et l'installation des équipements
- un investissement de 25 M€ (aucune subvention)
- une capacité d'assemblage de 150 MW sur deux lignes de 75 MW et une production avec trois équipes de 17 à 20 opérateurs par ligne (par équipe)
- une automatisation poussée avec des chariots fait maison et 6 « stringers » par ligne pour éviter tout goulot d'étranglement
- des points de contrôle à toutes les étapes stratégiques du process d'assemblage afin de réduire au maximum le taux de déchets
- au moins 2000 panneaux PV par jour / 600000 panneaux PV par an
- assemblage possible de 5 types différents de panneaux PV à cellules solaires en c-Si (mono ou poly)
- 100% de traçabilité sur toute la ligne
- un personnel formé pendant 2 mois pour l'assemblage de panneaux PV dans l'usine du groupe à Arnstadt, en Allemagne
- 200 emplois permanents à terme

Les lignes d'assemblage sont quasiment du « fait maison » avec, en partie, des équipements développés en interne, en coopération avec la filiale Bosch Rexroth. Le premier panneau photovoltaïque a été réalisé le 14 décembre dernier sur la première ligne de production. Cette dernière fonctionne en continu depuis trois mois déjà pour permettre de peaufiner tous les paramètres et réglages. Elle est aujourd'hui pleinement opérationnelle. Les derniers équipements de la 2e ligne d'assemblage arriveront courant avril, et l'usine devrait ainsi être en mesure de tourner à sa capacité de production de 150 MW en juillet. En entrée, une station de chargement des plaques de verre alimente les deux lignes d'assemblage.

Le groupe Bosch est entré dans l'industrie du solaire par la grande porte avec le rachat d'Ersol, un spécialiste des tranches de silicium et des cellules solaires, en 2008, puis l'entrée au capital d'Aleo Solar, un assembleur de panneaux dont il détient aujourd'hui 66% du capital. Aujourd'hui, l'entité Bosch Solar Energy pèse 700 à 750 MW dans les cellules solaires et 700 MW dans les panneaux photovoltaïques (avec Aleo Solar), et représente environ 3500 emplois. Son chiffre d'affaires 2011 devrait se situer aux alentours de 800 millions d'euros. Un plan d'investissements de 520 millions d'euros avait été annoncé en juin dernier pour la construction d'une usine totalement intégrée (du lingot de silicium aux panneaux PV) en Malaisie. Bosch a dévoilé il y a moins d'un mois l'achat d'un terrain pour ce projet à Penang. La décision finale pour la construction, qui devait initialement démarrer début 2011, a toutefois été repoussée vers la fin 2012. « Notre objectif consiste à industrialiser la technologie la plus moderne de cellules solaires de haut rendement dans l'usine de Malaisie. Nous avons donc décidé de prendre le temps nécessaire pour finaliser nos travaux de développement avant de lancer l'usine », nous a expliqué Jürgen Pressl.

Á Vénissieux, Guy Maugis a notamment salué « une reconversion exemplaire dans un contexte qui n’a, ces dernières années, rien épargné à la filière des équipementiers automobiles. Une reconversion qui s’est faite par la volonté et la mobilisation de l’ensemble des salariés, de la direction de l'usine, de la direction de Bosch France, de responsables du Groupe en Allemagne, de l'ensemble des représentants du personnel, en collaboration avec un expert économique, et de l'Agence de développement économique de la région lyonnaise (Aderly) et des élus locaux. »

*Le groupe Bosch, équipementier automobile leader sur son marché, pèse 51,4 milliards d'euros (chiffre d'affaires 2011, en hausse de 8,8%) avec un effectif mondial de 303200 personnes. La division Techniques industrielles, qui abrite Bosch Solar Energy, a connu, elle, une croissance de 20% en 2011, à 8 milliards d'euros. Bosch France représente 3 milliards d'euros de ventes, dont 1,2 milliard d'euros à l'export, avec 19 usines sur l'Hexagone. « Nous nous considérons comme un industriel français », souligne Guy Maugis, préisident de Bosch France.

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First Solar voit le marché français à 800 MW en 2012

Panneaux >Allemagne>Etats Unis>Reste du monde>Stratégie>Résultats financiers
20-03-2012 07:11:45 :

A l'occasion de la publication de son résultat financier 2011 (), l'Américain First Solar, spécialiste et leader dans les panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, a annoncé vouloir réduire sa voilure afin de s'adapter à un recul de la demande sur le marché mondial. La société ne croit plus aux très grandes centrales au sol, et vise désormais, notamment en Europe, plutôt des centrales de 20 à 50 MW. Le marché français devrait, lui, s'établir à quelque 800 MW en 2012, estime Benjamin Thibault, responsable du développement chez First Solar France …



First Solar a réalisé un chiffre d'affaires de 2,8 milliards de dollars en 2011, en hausse de 8%, et une perte nette d'un peu moins de 40 millions de dollars, contre un bénéfice de 664 M$ l'an passé (voir également notre article). Sa capacité de production a atteint près de 2,3 GW à fin 2011. Sur l'ensemble de l'année, la firme aurait livré des panneaux PV pour une puissance totale supérieure à 2 GW, selon IMS Research. Elle s'attend néanmoins à une forte chute de la demande notamment en Allemagne, où le gouvernement est en train de revoir les tarifs d'achat qui devraient baisser de 20 à près de 40% au 1er avril prochain, selon les projets PV. L'Américain prévoit une baisse de ses livraisons à quelque 1 ,5 à 1,8 GW sur l'ensemble de 2012 avec, une fois n'est pas coutume, son marché domestique en ligne de mire. Ce dernier pourrait en effet peser jusqu'à 1,2 GW dans ses livraisons cette année.

Partant, First Solar a arrêté quatre lignes de production dans sa 2e usine allemande qui n'est opérationnelle que depuis l'automne 2011, réduisant ainsi de 140 MW sa capacité de production outre-Rhin. Elle a annulé la construction d'une usine de 250 MW au Vietnam, où la première pierre avait déjà été posée en mars 2011, tout comme elle a gelé, mais pour d'autres raisons strictement liées au contexte français, le projet d'usine avec EDF EN à Blanquefort, en France (le contrat de location pour le terrain court encore jusqu'à fin 2012). L'usine américaine de Mesa, en Arizona, qui devait apporter 280 MW de capacité d'assemblage supplémentaire cette année a, elle aussi, disparu de sa courbe d'extension des capacités de production. Le développement de cette usine continue néanmoins, seule sa mise en service est repoussée au-delà de 2012.

10 à 14 c$/kWh à partir de 2015 ?
Si à long terme, voire à très long terme, la société estime le potentiel d'installations photovoltaïques à quelque 1700 GW à l'horizon 2020-2050 sur des marchés durables, sans subventions, qui devraient pouvoir décoller à partir de 2015, en même temps que la parité réseau, avec un coût de 10 à 14 c$/kWh, serait atteinte sur de nombreuses régions, elle est en effet moins confiante sur le court terme. « Force est de constater que la plupart des marchés existants, comme l'Allemagne, la France, l'Italie, la Californie, par exemple, ont plus ou moins suivi les mêmes courbes de croissance, avec un marché qui se développe rapidement suite à des décisions législatives et administratives avec des incitations financières ... et de décroissance, parce que le fort développement inattendu du marché se combine à des volumes d’importation importants et fait paniquer les décideurs, qui s’inquiètent des coûts élevés et de l’impact socio-économique », explique Benjamin Thibault.

Pour First Solar, les marchés actuels sont des marchés de transition qui se distinguent par une diversification géographique, notamment en Inde, en Chine, en Australie, au Moyen-Orient et dans d'autres états américains au-delà de la Californie, et une compétition au niveau des prix, ce qui va, au final, permettre d'atteindre rapidement la parité réseau et de s'affranchir des aides financières.

L'objectif prioritaire de First Solar n'a, par contre, pas varié : la société compte toujours abaisser son coût de production à 0,50 $/Wc d'ici 2015 - rappelons qu'il était de 1,08 $/Wc en 2008 et qu'il s'établit aujourd'hui à 0,69-0,73 $/Wc - et apporter ainsi sa contribution dans la course à la parité réseau. La société estime en effet être en mesure d'améliorer encore le rendement de conversion; des records de 17,3% au niveau de la cellule solaire et de 14,4% au niveau du panneau PV viennent d'être atteints en laboratoire. Sur k'année 2011, le rendement moyen obtenu en production se situait à 12,2%, avec des pointes à 12,6%.

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Panasonic démarre une usine en Malaisie, Heliatek inaugure son site industriel en Allemagne

Silicium>Autretechno>Panneaux >Cellules >Allemagne>Japon>Reste du monde>Investissements>Stratégie
20-03-2012 06:55:10 :

Début mars, Panasonic a démarré, comme prévu, la construction de sa première usine verticalement intégrée, en Malaisie, qui représente un investissement de 230 millions d'euros ; le Japonais compte y produire des panneaux photovoltaïques d'une puissance de 300 MW, des modèles HIT (Heterojunction with Intrinsic Thin-layer) développés par sa filiale Sanyo*, à partir de la fin de l'année. Dans le photovoltaïque organique, la société allemande Heliatek a, elle, inauguré sa première usine la semaine dernière, à Dresde, comme nous l'avions annoncé (voir notre article) …

L'usine de Heliatek représente un investissement de 14 M€, auquel ont participé BASF Venture Capital, Bosch, Innogy Venture Capital (RWE) et Wellington Partners. Il s'agit de la première usine au monde à produire des panneaux organiques flexibles selon un procédé roll-to-roll potentiellement bas coût faisant appel, pour toutes ses étapes de production, à une technique de déposition sous vide à basse température. Créée en 2006, la société Heliatek emploie aujourd'hui 75 salariés. Après l'intégration du procédé dans son usine, la société compte produire ses premiers films PV organiques d'ici l'automne 2012.


A gauche, la pose de la première pierre chez Panasonic Energy Malaysia. A droite, l'inauguration de l'usine de Heliatek à Dresde avec, de gauche à droite, Stanislaw Tillich, ministre-président de Saxe, Thibaut Le Séguillon, CEO de Heliatek, et Martin Pfeiffer, co-fondateur et CTO de Heliatek.

Panasonic dispose aujourd'hui d'une capacité d'assemblage de 600 MW, avec des usines au Japon, en Hongrie et au Mexique. L'usine Panasonic Energy Malaysia ajoutera une capacité de 300 MW pour chacune des activités depuis les tranches de silicium jusqu'aux cellules solaires et aux panneaux PV, et emploiera 1500 personnes.

*Les panneaux photovoltaïques HIT du Japonais Sanyo seront commercialisés à partir du 1er avril 2012 sous l'appellation « Panasonic HIT », une démarche qui s'inscrit dans le cadre de la reprise de Sanyo par le groupe Panasonic et de l'unification de la division solaire de ce dernier.

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La filière française de l’électronique imprimée se fédère

France>Stratégie
14-03-2012 19:54:12 :

La filière de l'électronique imprimée vient d'annoncer son regroupement sous la bannière de l'Afelim. L’association réunit des entreprises ayant une activité dans le domaine de l’électronique imprimée ainsi que des institutionnels, des laboratoires de R&D et des établissements d'enseignement, et inclut donc notamment des sociétés et d'autres organisations opérant dans le secteur du photovoltaïque ...

La création de l’Afelim fait suite aux premières rencontres de l’électronique imprimée qui se sont déroulées en avril dernier, organisées par Lagoa Communication. Quelque 130 personnes avaient alors assisté au défilé des intervenants de toute la chaîne de valeur de cette filière industrielle en devenir (voir notamment notre article).

Les membres fondateurs de l'Afelim sont : Amplisens - Ardeje - Arkema - Centre Technique du Papier – Ceradrop - Disasolar - Dupont de Nemours- Elopsys - Enmse Exelsius - Genes’ink - Ifth - Isorg - Kade - LCPO - Micropacks – Plastipolis - Seribase - Technifilm - Xlim.

Concrètement, l’Afelim va rassembler les acteurs de la filière pour développer rapidement les applications nécessaires aux multiples marchés demandeurs et s'attacher particulièrement à promouvoir la profession auprès des pouvoirs publics et des utilisateurs.

Pour en savoir plus, cliquer sur Afelim

Selon IDTechEX, le marché mondial de l’électronique imprimée pourrait passer de 2,1 milliards de dollars en 2010, à 57 milliards en 2010. Les applications photovoltaïques représenteraient le deuxième plus grand segment de marché, avec 17 milliards de dollars.

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« Nous n'excluons pas de nous rapprocher d'un fabricant français de panneaux PV »

Centralesphotovoltaïques>Intégrateurs>France>Stratégie
13-03-2012 18:58:06 :

La Générale du Solaire (voir notre article) va poursuivre l'activité de Sunnco GC, une filiale spécialisée dans les toitures photovoltaïques clés en mains pour professionnels reprise au groupe Enerco*. Quelle va être sa stratégie dans le contexte actuel de la filière photovoltaïque française ? Explications de Daniel Bour, fondateur et président de Sunnco GC depuis sa création en 2008, qui a désormais repris cette activité à son compte en tant que président de La Générale du Solaire…

Dans quelle mesure la création de La Générale du Solaire est-elle une évolution logique ?
Au démarrage de Sunnco GC, l'association entre un producteur d'électricité verte et un installateur relevait d'une certaine logique. Aujourd'hui, il n'y a plus d'intérêt à rester ensemble car les deux entités n'ont plus forcément la même vision stratégique de développement. Sunnco GC était non seulement installateur mais aussi développeur et initiateur de projets photovoltaïques surtout en toitures et producteur d'électricité verte. Il n'y a pas de rupture. Notre objectif consiste essentiellement à renforcer cette activité avec une volonté de développement plus marquée. Nous nous positionnons désormais plus en tant que producteur d'électricité avec un objectif de puissance installée de 100 MW d'ici trois ans. Nous avons surtout développé des centrales en toiture jusqu'ici. Nous pensons aussi à démarrer avec des centrales au sol.

Comment voyez-vous votre avenir dans le contexte actuel du marché du photovoltaïque?
Le marché est actuellement rythmé par une course à la baisse qui touche d'une part le prix des panneaux photovoltaïques et donc les coûts de développement et d'investissement, et d'autre part les tarifs d'achat. Il nous revient à nous, professionnels, de savoir gérer cette situation. Pour le reste, nous sommes pragmatique. Le marché français est caractérisé par des appels d'offres pour les moyennes et les grandes installations PV. Nous avons déposé des projets pour environ 40 MW sur les deux appels d'offres, dont environ le quart sur l'appel d'offres de 100 à 250 kW et le reste sur l'appel d'offres des grandes centrales de plus de 250 kW.

Quels types de partenariats visez-vous avec des industriels français de la filière PV ?
Nous nous positionnons plus en producteur d'électricité qu'en industriel, et nous n'avons pas l'intention d'investir dans notre propre usine de panneaux PV. Ce n'est pas notre métier et nous n'avons pas de compétences dans ce secteur. Il est toutefois important qu'une filière industrielle se développe en France. Nous travaillons déjà avec des partenaires français, avec des industriels fournisseurs et dans la R&D. Et nous n'excluons pas de nous rapprocher d'un fabricant voire même d'entrer au capital d'un industriel.

* La filiale Sunnco dédiée au photovoltaïque résidentiel reste au sein du groupe Enerco.

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CIGS : MiaSolé lève 55 millions de dollars

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Stratégie
13-03-2012 18:50:35 :

L'Américain MiaSolé, spécialisé dans les panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS, vient de clore un tour de table qui lui a rapporté 55 millions de dollars, un financement qui lui permettra de poursuivre sa croissance. Parallèlement, la société a récemment obtenu un rendement de conversion de 17,3% en laboratoire. Elle produit aujourd'hui des panneaux PV CIGS pour lesquels elle revendique en majorité un rendement supérieur à 13,5% pour un coût d'investissement (Capex) de seulement 0,50 $/W, soit le plus bas de l'industrie dans le secteur. Sa feuille de route prévoit un rendement de 15,5% dans un an, et 16,5% en 2014 …



La société a levé au total quelque 550 millions de dollars depuis sa création en 2004, dont notamment 125 M$ début 2011.

MiaSolé a une base installée d'environ 55 MW dans le monde, répartie en Europe, aux Amérique du Nord et en Asie.

Pour plus d'informations concernant MiaSolé et sa technologie de fabrication, visionner la présentation récemment effectuée par la société à la division PV de l'association professionnelle IEEE de Santa Clara (Californie).

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Abound Solar passe à la 2e génération de panneaux PV au CdTe

Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Investissements>Stratégie
06-03-2012 10:16:44 :

L'Américain Abound Solar, spécialiste des panneaux photovoltaïques à couches minces au CdTe, se prépare à introduire en production sa 2e génération de modules PV, avec un panneau de 85 W qui sera disponible en volume d'ici fin 2012 avec un rendement de conversion de 12,5 à 13% …

La production actuelle des panneaux de 1ère génération (10,5% de rendement de conversion) dans son usine d'assemblage au Colorado sera arrêtée, ce qui va impacter environ 180 employés. La 2e génération de panneaux PV CdTe sera industrialisée courant 2012 dans une nouvelle usine située à Tipton, dans l'Indiana, qui devrait offrir une capacité d'assemblage de 840 MW d'ici 2014.

Pour la construction de son usine, Abound Solar a notamment bénéficié d'un prêt de 400 millions de dollars garanti par le ministère américain de l'énergie (comme Solyndra).

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Semaine décisive pour Photowatt : la reprise par EDF est désormais officielle

Panneaux >Cellules >France>Fusions/Acquisitions>Stratégie
28-02-2012 17:22:36 :

Pour Photowatt, ce lundi 27 février a été décisif, mais sans surprise : le tribunal de commerce de Vienne a accepté l'offre de reprise d'EDF, via sa filiale EDF ENR (EDF Energies Nouvelles Réparties), qui va récupérer les actifs de la société de Bourgoin-Jallieu, ainsi que 100% de sa filiale PV Alliance et obtenir une licence d'exclusivité mondiale pour la technologie de l'hétérojonction encore en développement …

EDF se proposerait d'injecter quelque 75 millions d'euros dans l'entreprise sur deux ans afin d'assurer sa pérennité, selon différents médias, mais le projet industriel reste à préciser.

EDF entrera en possession des actifs de Photowatt au 1er mars 2012. Sur les 425 employés restants, l'énergéticien maintient 345 d'entre eux ainsi que 10 apprentis en poste. Les 70 autres se verront proposer un emploi au sein du groupe EDF.
PV Alliance appartenait jusqu'ici à hauteur de 40% à EDF ENR, de 40% également à Photowatt, et de 20% au CEA.

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OPV : l'Allemand Heliatek cherche à lever 50 M€

Autretechno>Panneaux >Cellules >Allemagne>Investissements>Stratégie
28-02-2012 17:01:43 :

La jeune pousse Heliatek, un spécialiste du photovoltaïque organique finalise la mise en place de sa ligne pilote pour démarrer la production de modules PV ultraminces et ultralégers avec une capacité annuelle de 2 à 3 MW d'ici cet été. « Nous venons de lancer un 3e tour de table afin d'obtenir les 50 millions d'euros nécessaires à la concrétisation de notre feuille de route visant un rendement de 10% en production en 2014 et l'industrialisation de volume sur une ligne d'assemblage de 50 MW », nous a confié Thibaut Le Séguillon, CEO de Heliatek depuis l'automne dernier …

Heliatek s'est distingué fin 2011 avec un record de rendement de 9,8% battu depuis par l'Université de Los Angeles en Californie, avec 10,6% (voir notre article).

Au-delà, la feuille de route d'Heliatek se prolonge jusqu'à un rendement de conversion de 12,5% en 2016, et vise même 15% à plus long terme. La société de Dresde réalise des cellules tandem, qui sont en fait deux cellules empilées l'une sur l'autre captant ainsi une assez large portion du spectre lumineux, de 470 à 600 nm. Elle travaille notamment avec un laboratoire universitaire d'Ulm (Allemagne) sur de nouvelles molécules avec un meilleur rendement, et donc sur de nouveaux matériaux absorbeurs, par exemple, des longueurs d'ondes dans le bleu profond et l'infrarouge.

« Nous cherchons des investisseurs stratégiques, par exemple des industriels du secteur de la chimie qui peuvent nous apporter plus que seulement du financement. Les investisseurs actuels sont déjà prêts à mettre 25 M€. Nous allons démarrer le roadshow et espérons finaliser le tour de table d'ici au 3e trimestre 2012 », précise Thibaut Le Séguillon. Heliatek a obtenu jusqu'ici 27 millions d'euros au cours des deux premiers tours de table. Parmi les investisseurs actuels figurent des gros partenaires industriels stratégiques (Bosch, BASF et Innogy, filiale de l'énergéticien RWE) aux côtés de capitalrisqueurs tels que Wellington Partners, Greentech Gründerfonds et autres.

Parallèlement, l'assemblage des premiers panneaux PV organiques commercialisables va démarrer le mois prochain sur la ligne pilote installée par la société de Dresde. La jeune pousse compte ainsi démontrer la faisabilité industrielle de sa technologie de rupture. Les cellules solaires ont jusqu'ici été réalisées dans de petites dimensions et en laboratoire. Heliatek a toutefois déjà assemblé des cellules solaires avec une performance de 9,8% et obtenu ainsi des panneaux PV organiques affichant 9% de rendement de conversion. Soit assez peu de pertes qui laissent augurer de nouveaux records à l'avenir.



Parallèlement, Heliatek vient de signer un accord de coopération avec son compatriote Reckli, en vue de développer une solution avec des panneaux PV organiques plaqués sur des matrices élastiques (l'une des spécialités de Reckli) pour une intégration dans le béton en façade. Avec un poids de 0,5 kg/m2, et des performances supérieures aux panneaux PV conventionnels en silicium à faible luminosité (les façades ne pouvant être toutes orientées de façon optimale), le PV organique se prête en effet bien à ce type d'applications.

Un procédé de dépôt par pulvérisation sous vide sur un plastique oligomère
Par rapport à ses concurrents dans le secteur du PV organique, Heliatek mise sur deux originalités : un procédé de fabrication avec des couches déposées par pulvérisation sous vide, et sans solvant, et non pas, comme tous les autres, sur de l'impression par jet d'encre ou sérigraphie ; l'utilisation, non pas d'un polymère comme support, mais d'un oligomère. Ce dernier matériau donnerait, selon Thibaut Le Séguillon, une meilleure répétabilité, et donc des produits plus fiables et moins coûteux, un détail encore accentué par le procédé de fabrication à faible température (moins de 100°C). Le procédé est similaire à celui utilisé dans l'industrie des Oled (afficheurs organiques). Idem pour les matériaux organiques utilisés, seuls les paramètres de production sont différents.

L'un des défis auxquels sont encore confrontés les chercheurs réside dans la couche de protection contre l'air et l'eau pour assurer une longévité de 20 ans et plus. Aucune solution industrielle n'est aujourd'hui disponible sur le marché dans ce domaine. Pour y remédier, Heliatek travaille, pour sa part, avec une société néerlandaise et un centre de R&D dans le cadre d'un projet encore confidentiel, qui est subventionné par le pays fédéral de Saxe. « Nous pensons aboutir à une solution étendant la durée de vie au-delà de 20 ans d'ici fin 2012 », conclut Thibaut le Séguillon.

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KDI Solar, désormais 1er distributeur de Tigo Energy sur l'Hexagone

Centralesphotovoltaïques>Autres composants>Distributeurs>France>Réalisations>Stratégie
28-02-2012 16:47:46 :

Bureau d'ingénierie photovoltaïque issu du regroupement entre Systosolar et le groupe allemand KDI, filiale du groupe Kloeckner & Co. spécialisée dans les produits métallurgiques pour le BTP, KDI Solar estime être le 1er distributeur sur l'Hexagone pour la solution d'optimisation, de contrôle et de sécurisation des centrales photovoltaïques de l'Américain Tigo Energy, avec une puissance installée de 1,5 MW, dont une centrale PV de 250 kW à Bourganeuf, près de Limoges. Une autre centrale PV, de plus de 1 MW cette fois, la plus grande réalisation utilisant la technologie de Tigo dans le monde, sera prochainement inaugurée dans le centre de la France* …

KDI Solar, c'est aujourd'hui non seulement 78 succursales commerciales réparties sur l'Hexagone, mais aussi un réseau de partenaires installateurs sur tout le territoire, qui bénéficient de la solidité financière du groupe KDI et de sa capacité d'approvisionnement. KDI Solar a installé quelque 10 MW au total aujourd'hui et détient environ 2 MW de projets post-moratoire en portefeuille. "Nous souhaitons fidéliser nos partenaires installateurs sur tout le territoire, avec notre offre de qualité et de certitude de services, des conditions financières négociées pour les professionnels, une assurance de pérennité de l'entreprise et d'approvisionnement avec une forte capacité de sourcing, une vaste gamme de produits de haute qualité autant côté panneaux PV et onduleurs que pour les systèmes de montage ou encore la connectique, mais sans être verrouillés avec l'une ou l'autre marque. L'offre Tigo nous distingue en outre au sein de la filière PV française", nous a signalé Jean-Charles Drouvin, directeur commercial de KDI.

Les Maximizer de Tigo Energy gèrent le rendement énergétique d'une centrale, en « tirant » le maximum de performance de chaque panneau photovoltaïque dans une installation selon une technique brevetée d'adaptation d'impédance. Cette approche est surtout utile en cas d'ombres portées qui, si elles ne semblent affecter qu'un panneau PV voire une portion d'un panneau, impactent le rendement d'un string complet. Elle permet d'améliorer de 3 à 4% au moins le productible global d'une installation réalisée dans des conditions optimales d'orientation et sans ombrages, et jusqu'à 20% (voire 25%) dans le cas d'une installation complexe avec des zones d'ombres horizontales récurrentes.

Pour Marc Jannin, directeur technique de KDI Solar, le choix en faveur du Maximizer de Tigo s'effectue sur trois critères : efficacité, suivi et sécurité. Outre la gestion du rendement énergétique, la solution de Tigo Energy offre en effet aussi la possibilité de contrôler précisément le fonctionnement d'une centrale PV, avec des informations détaillées panneau par panneau et des rapports de surveillance, facilitant la détection et la localisation de pannes. Enfin, elle permet aussi une coupure à distance du courant au niveau des panneaux, et assure ainsi une sécurité notamment en cas d'incendie, ou lors d'une intervention de maintenance.

En service depuis novembre 2011, la centrale solaire de 250 kW de Bourganeuf est installée sur une toiture industrielle de type shed avec des ombres portées montantes horizontales. Elle a été réalisée dans le cadre d'un projet de réhabilitation d'une usine désaffectée, qui devrait prochainement accueillir une activité industrielle.



Parmi les projets actuels de KDI Solar figurent notamment une centrale de 16 kW sur la coupole Helfaut à Saint-Omer, près de Dunkerque, une autre de 36 kW en toiture du centre équestre de Grandes-Saintes, et enfin une troisième de 26 kW prévue sur la toiture en dôme d'une école avec une membrane PV sur bac alu, qui s'accompagne de brises-soleil d'une puissance de plus de 10 kW sur le même site.

*L'Echo du solaire reviendra sur cette installation avec plus de détails après l'inauguration.

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Solardis étend son offre avec des solutions d'étanchéité PV tous azimuts

Silicium>Couches minces>Panneaux >Stratégie
28-02-2012 16:46:34 :

Solardis, le spécialiste de l'étanchéité photovoltaïque, distributeur exclusif de la marque Soprasolar en versions Duo et Fix pour toitures terrasses, différencie son offre avec deux solutions visant à la fois l'intégré au bâti avec une membrane photovoltaïque souple sur couche synthétique, au prix de 3,50 €/Wc, et l'intégration simplifiée avec des panneaux photovoltaïques rigides inclinés pour 2,50 €/Wc. Les deux solutions ne nécessitent pas de perçage de l'étanchéité …



Pour Jean Damian, pd-g de Solardis, « le PV doit s'adapter au monde de l'étanchéité du bâtiment et non l'inverse. » Les nouveautés produits s'inscrivent dans cette stratégie. Avec Flagsolar, Solardis complète sa gamme de membranes photovoltaïques dans la lignée de l'offre Soprasolar Duo, avec une membrane non plus bitumineuse mais synthétique, à savoir du TPO, un matériau qui est en train de gagner du terrain dans le monde du bâtiment. Flagsolar est produit dans une usine italienne du groupe Soprema. Avec 6kg/m2 grâce à des panneaux solaires souples, à couches minces, collés sur une membrane de 2,4 mm d'épaisseur, cette solution est adaptée aux toitures exigeant une structure PV légère. Une option Cool Roof, avec des surfaces réfléchissantes entre les modules PV, est proposée pour le sud de la France. Flagsolar est disponible pour un prix moyen de 3,50 €/W.

Avec Soprasolar Tilt, Solardis innove avec une solution PV pour toitures terrasses avec des panneaux rigides inclinés à 18°. Avec des consoles en polymère et une mise en œuvre rapide, la solution est utilisable sur 90 à 95% des toitures sauf à très grande hauteur à cause du vent. Elle résulte d'un partenariat avec REC Solar, avec qui Solardis travaille déjà depuis deux ans pour son offre Soprasolar Fix (panneaux photovoltaïques rigides installés en surimposition sur des rails et parallèles au plan de la toiture). Avec 2,50 €/Wc, elle est moins chère que la membrane PV et offre plus de puissance au m2, visant ainsi des applications Bepos avec des surfaces de toitures plus petites. Pour une optimisation HQE, l'offre Soprasolar Tilt peut aussi s'envisager avec une végétalisation de la toiture en complément.

Enfin, Solardis complète son offre actuelle avec une solution pour le solaire thermique, appelée Soprasolar Therm, qui fait appel à un principe de plastron similaire à celui de Soprasolar Tilt.

Filiale de Soprema, leader mondial de l'étanchéité, créée en 2008, Solardis a réalisé à ce jour plus de 350 installations Soprasolar dans le monde pour une puissance totale cumulée de 28 MW, dont 20 MW en Soprasolar Duo (membranes Uni-Solar) et 8 MW en Soprasolar Fix (panneaux PV rigides). Depuis 2011, la société a en outre créé une activité Soprasolar elec pour la distribution et la commercialisation de matériels électriques avec, dans un premier temps, une offre d'onduleurs dans le cadre d'un partenariat avec SMA.

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Photowatt dans le giron d'EDF, c'est quasiment acquis !

Panneaux >Cellules >Matériaux>France>Fusions/Acquisitions>Stratégie
22-02-2012 00:35:35 :

La reprise de Photowatt par EDF ENR est sur les rails. Après l'audience au tribunal de commerce de Vienne de ce mardi 21 février, EDF reste en effet seul en lice, les offres des autres repreneurs – deux consortiums autour des industriels ECM Technologies et Solarezo – étant caduques pour cause de conditions suspensives non levées. Le délibéré sera rendu lundi prochain, 27 février …

Pour le CE de Photowatt, le projet de reprise d'EDF a l’avantage de sécuriser l’avenir immédiat de Photowatt en répondant à ses besoins de trésorerie, de permettre un programme d'investissements estimé à quelque 13 M€, et d’absorber des pertes d’exploitation prévues entre 46 à 86 M€ sur quatre ans selon que l’on prenne en compte ou pas l’hétérojonction.

Le projet conduit en outre à reprendre 355 salariés dont 10 apprentis, soit 10 postes de plus qu'initialement annoncé, et à assurer un emploi pérenne aux salariés dont le poste serait supprimé.

Enfin, la nouvelle société Photowatt va rentrer dans le giron du groupe EDF. Ce qui obligera notamment ce dernier, à assumer ses responsabilités (obligation renforcée de reclassement), en cas d’éventuelles difficultés à moyen terme.

Des points négatifs
Toutefois, si le CE a émis un avis favorabe au projet de reprise d'EDF, il a aussi pointé quelques aspects négatifs. Pour EDF, en effet, l'avenir de la filière PV se construira autour de la technologie à hétérojonction actuellement développée par PV Alliance, l'entité commune avec le CEA, et la propriété intellectuelle appartiendra au groupe et non à la nouvelle société Photowatt à créer. Le développement des capacités de production pour cette technologie, indispensable selon le repreneur pour gagner en compétitivité et se différencier notamment des offres asiatiques, ne sera pas réalisée par EDF ENR, mais par un « partenaire industriel » attendu au « plus tôt ». Le groupe EDF n’est donc pas l’industriel attendu.

Le CE estime, par ailleurs que l'assemblage des panneaux PV, aujourd’hui sous-traité en Chine, devrait être relocalisé en France pour une bonne cohérence industrielle. Les intentions d'EDF ENR sur ce point restent à confirmer.

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La 3e génération de cellules solaires de SunPower affiche un rendement de 24%

Silicium>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Stratégie>Industrialisation
22-02-2012 00:23:19 :

À l'occasion de la publication de ses résultats financiers, SunPower a annoncé avoir introduit en production fin 2011 la 3e génération de ses cellules solaires Maxeon, dont le rendement de conversion atteint 24%. La société américaine, qui appartient désormais à 66% au groupe Total et a intégré Tenesol, estime pouvoir réaliser dès aujourd'hui des panneaux photovoltaïques ayant un rendement de 21% à 22% …

SunPower envisage aussi de commercialiser son tracker solaire à concentration C7 (annoncé en octobre 2011) avec des cellules Maxeon Gen3 dès cette année. Le C7 concentre le rayonnement solaire d'un facteur 6 à 7, et permet ainsi de réaliser, aujourd'hui, une centrale PV de 400 MW avec seulement 70 MW de cellules Maxeon Gen2 (endement de 22,8%). Un accord a été signé avec Total en vue de la construction d'une centrale PV à concentration commerciale avec des trackers C7.

En 2011, la firme a réalisé un chiffre d'affaires de 2,31 milliards de dollars, ses pertes ont atteint 603 millions de dollars.

Parallèlement à la publication de ses résultats financiers, la firme a aussi dévoilé sa feuille de route indiquant des coûts de production des cellules solaires de 1,06 $/W au 4e trimestre 2011, avec l'objectif d'atteindre 0,86 $/W à la fin de l'année. Un programme d'investissements d'un montant de 24 millions de dollars sur quatre ans a été décidé en commun avec Total.

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EDF EN : +271 MWc de capacité PV en exploitation ou en construction en 2011

Centralesphotovoltaïques>France>Reste du monde>Réalisations>Stratégie
22-02-2012 00:17:21 :

Le bilan solaire d'EDF Énergies nouvelles (EDF EN) illustre le dynamisme de la filiale énergies renouvelables d'EDF. Son parc photovoltaïque a atteint 700,6 MWc bruts (494,1 MWc nets) en service ou en construction au 31 décembre 2011, soit une hausse de 146 MWc des capacités en exploitation et de 271 MWc des capacités en exploitation et en construction …

La capacité installée est passée de 267,1 MWc fin 2010 à 413,5 MWc fin 2011, tandis que 287,1 MWc étaient encore en cours de construction au 31 décembre 2011.



Depuis la création de la filière solaire d'EDF EN, des centrales d'une puissance cumulée de 900 MWc ont été construites ou sont encore en cours de réalisation dans le monde, dont certaines ont été ou seront cédées à des tiers.

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Dernier sprint décisif pour Photowatt ?

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Fusions/Acquisitions>Stratégie>Restructurations
14-02-2012 06:29:55 :

Après une offre de reprise déposée à la dernière minute, le 10 février dernier, par EDF via sa filiale EDF ENR (EDF Énergies nouvelles réparties), l'avenir de Photowatt fait l'objet, aujourd'hui, d'une visite du président de la république Nicolas Sarkozy qui rencontre à huis clos les représentants du personnel et s'adressera ensuite de façon informelle aux employés de l'usine de Bourgoin-Jallieu. L'industriel français serait désormais convoité par trois ou quatre industriels ou groupement d'industriels, mais l'on ne parle presque plus que d'EDF. Le tribunal devrait trancher le 21 février prochain …

Le président de la république est accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, Xavier Bertrand, ministre du travail et de l'Emploi, et Eric Besson, ministre chargé notamment de l'énergie.

Concernant Photowatt, les autres offres de reprise ont été déposées par le fabricant d'équipements ECM Technologies, avec des partenaires financiers, par un consortium industriel composé de Solarezo et de MPO International, ainsi que par Label R, qui serait un groupe tunisien. Le comité d'entreprise et les représentants syndicaux examineront les différentes offres tout au long de la semaine pour avis consultatif, puis les communiqueront au personnel de Photowatt après autorisation de l'administrateur judiciaire.

Échéances électorales obligent, le dossier Photowatt est devenu une affaire éminemment politique ces derniers jours. Le groupe EDF explique, lui, sa stratégie concernant Photowatt par sa présence aux côtés de ce dernier dans PV Alliance, une entité de recherche et développement créée en 2008 et dédiée aux technologies photovoltaïques, qui travaille à la fois sur l’homojonction classique et sur l’hétérojonction. Ce dernier process est aujourd'hui considéré comme le plus porteur pour fabriquer des cellules silicium avec un rendement supérieur à 20%. EDF et Photowatt détiennent chacun 40 % des parts de PV Alliance et le CEA 20 %.

L'offre d'EDF ENR sera notamment conditionnée, est-il précisé dans un communiqué, à la reprise de 100% de PV Alliance et à l'obtention d'une licence d'exclusivité mondiale sur la technologie hétérojonction. En prévoyant le maintien de la majorité des 430 salariés actuels au sein de Photowatt et le reclassement des autres au sein du groupe, elle pourrait bien remporter la mise au tribunal face aux autres repreneurs. On ne peut que se demander pourquoi EDF a attendu la dernière limite pour avancer ses pions, et peut-être coiffer tout le monde sur le poteau.

Mais cela suffira-t-il à pérenniser Photowatt ? Certainement pas. Les difficultés de Photowatt, et en partie celles de la filière française du photovoltaïque dans son ensemble, résultent au moins autant du retard considérable pris depuis 10 ans (et plus) dans ce secteur, aux plans industriel et de la R&D, que de la politique, plus récente, du stop-and-go du gouvernement quant au cadre réglementaire et aux tarifs d'achat de l’électricité PV.

Si, en France, la R&D s'est redressée pour montrer aujourd'hui un dynamisme certain dans le photovoltaïque, visiblement, la stratégie politico-industrielle doit toujours passer, elle, dans ce secteur comme dans tant d'autres en France, par des « grands champions ». Des EDF ou Total, qui non seulement ont freiné l'arrivée des énergies alternatives tant qu'ils le pouvaient, mais aussi ne sont nullement des garants pour leur développement futur sur l'Hexagone, ni pour un avenir radieux d'une société comme Photowatt.

En France, et plus généralement en Europe, une entreprise industrielle se doit d'être à la pointe de la technologie, condition indispensable à sa compétitivité dans un monde où la différence en terme de coûts salariaux est de près de 20% en sa défaveur. Et quand il doit y avoir consolidation, rien ne remplace une vraie feuille de route et les moyens financiers appropriés avec des objectifs de « time to market » et de « time to volume » économiquement raisonnables.

Alors, quid de l'avenir de Photowatt ? À suivre dans un prochain numéro ...

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Fonroche reprend Tendences Eco

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Intégrateurs>France>Fusions/Acquisitions>Stratégie
14-02-2012 06:22:39 :

Le groupe Fonroche Énergie, 1er assembleur de panneaux photovoltaïques sur le sol français avec une usine à Roquefort, près d'Agen, croit au marché du photovoltaïque chez les particuliers. Il vient en effet de reprendre la société mancelle Tendances Eco, avec l'ensemble des 135 salariés. Grâce à la clientèle très diversifiée et au savoir-faire de Tendances Eco dans la vente auprès des particuliers, Fonroche renforce sa présence sur ce dernier marché tout en se développant aussi au plan géographique vers le Grand-Ouest …

« Le marché du particulier représente environ 600 M€ de chiffre d’affaires en 2012 », précise ainsi Yann Maus, président-directeur général de Fonroche, dans un communiqué. « Malgré la crise que nous venons de subir, le photovoltaïque est toujours rentable … C’est un marché pérenne qui nous permet d’avoir une vision à long terme et de belles perspectives d’avenir … Étant avant tout des industriels, notre stratégie consistera à développer Tendances Eco partout sur le territoire français ».

Quatre ans après sa création, Fonroche Énergie pèse aujourd'hui 250 millions d'euros (chiffre d'affaires 2011) et 280 salariés. Principalement implanté dans le Sud-Ouest de la France, le groupe est également présent à l'export (Europe, Afrique, Amérique du Nord, etc). La reprise de Tendances Eco inclut la filiale Install'Tendances.

Tendances Eco cherchait depuis deux ans un grand partenaire français afin de pérenniser l’entreprise, selon son gérant Dimitri Bellanger. En difficultés depuis quelques mois, le groupe avait été placé en liquidation judiciaire au printemps 2011.

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Ecogelec lance une offre de location de toitures pour les projets PV

Centralesphotovoltaïques>France>Stratégie
14-02-2012 06:17:44 :

Vous avez une toiture à refaire mais vous ne pouvez ou ne souhaitez pas investir maintenant ? La société Ecogelec propose désormais, pour les particuliers, une offre de location de toiture pour y réaliser une centrale photovoltaïque. Seules conditions : il doit s'agir d'une toiture d'habitation, bien orientée et sans ombrages, et sa surface doit permettre l'installation de 9 kW et donc avoir au moins 60 m2 …

Ecogelec s'occupe des démarches administratives, de l'investissement de départ, de la maintenance de l’installation et des assurances. La société s’engage à utiliser du matériel français ou allemand, et à travailler avec des artisans locaux (couvreurs, électriciens…). Le loyer sera calculé sur un pourcentage du chiffre d’affaires annuel correspondant à la rétribution de l'électricité vendue mais peut varier selon les travaux à réaliser.

Établi sur 20 ans, le bail de location prévoit une possibilité de rachat de la toiture photovoltaïque à un tarif amorti suivant un plan de décote défini dès la signature, à tout moment et sans perdre le bénéfice des tarifs d'achat. Au bout de 20 ans, l'installation sera rétrocédée gratuitement. L’énergie générée pourra alors être utilisée pour la consommation personnelle ou faire l’objet d’un nouveau contrat avec EDF.

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Création du « Groupe d'action et de réflexion BEPOS »

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Stratégie
14-02-2012 06:14:23 :

À l’initiative de Terre Ciel Energies (TCE), une trentaine de TPE/PME nationales et autres organismes professionnels du bâtiment, tous acteurs de la filière française du photovoltaïque, viennent de créer le Groupe d'action et de réflexion (GRA) BEPOS. Objectif : construire une filière d’excellence pour le bâtiment à énergie positive. Les travaux porteront dans un premier temps sur la production d’énergie décentralisée dans l’enveloppe du bâtiment …

Dans un premier temps, la tâche du GRA consistera à définir une stratégie globale afin de faire participer tous les acteurs (recherche, industrie, énergéticien, architecte, ingénierie, construction, promoteur, maintenance, banque, assurance, etc.) et de créer une filière performante, 100% française avec un équilibre entre PME et grands groupes, compétitive à l'export.

Plusieurs axes de travail ont été identifiés : assurances et garanties de performance ; construction d’offres en groupements d’entreprises en conception, construction et exploitation ; communication interne et externe ; reconnaissance auprès des pouvoirs publics et des clients ; développement des TPE avec des investissements en formation et en innovation ; certification des professionnels installateurs ; référentiels de formation ; financement des projets ; études de marché, etc.

Le groupe se veut ouvert aux PME et aux initiatives motivées. Il est opérationnel grâce à une plate-forme d’échange d’informations et d’initiatives, hébergée par l’entreprise Cythelia.
 
*Les entreprises/entités créatrices du GRA BEPOS sont, à ce jour : Amoes, Aperam, Artesol, Batisolar, Bertin & Bertin, GGB-Concept, Cythelia, DMSE, Ecotemis, Enerplan, Eskal, Green Building, Holisud, IBC Solar, Idesun, Immosun, Issol, Reynaers, SAPA Building Systems, SFS-Europe, Solardis, Soltech, Talev,  Terre Ciel Energies (TCE) et Tournaire.

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Encres conductrices : PV Nanocell promet une réduction du coût des cellules solaires de 0,50 $/W

Silicium>Cellules >Europe>Stratégie>Industrialisation>R&D
07-02-2012 07:15:29 :

Créée fin 2009, la jeune pousse israélienne PV Nanocell s'est fixé pour objectif de réduire le coût de production des cellules solaires en faisant appel à des matériaux et technologies de rupture pour la métallisation, à savoir à des encres conductrices à nanoparticules et au jet d'encre. « Avec nos développements, nous visons à devenir un leader autant du point de vue de la qualité que des coûts, avec l'objectif de réduire de 0,50 $/W le coût des cellules solaires quasi-immédiatement », nous a confié Fernando de la Vega, CEO et fondateur de PV Nanocell. Ses encres sont actuellement en cours de qualification …



« Nous avons choisi de nous concentrer sur le marché des cellules solaires en silicium, soit un marché que nous estimons à 1,2 milliard de dollars en 2015. Dans le solaire, la concurrence accentue la pression pour diminuer les coûts de production, et le procédé de métallisation par jet d'encre est la seule technologie majeure à permettre aujourd'hui des réductions de coûts rapides et significatives. En outre, avec l'approche de la parité réseau, la croissance du marché du solaire ne dépend plus seulement des aides et autres subventions. Avec nos encres à nanoparticules d'argent, nous nous considérons comme un « facilitateur » pour atteindre encore plus vite la parité réseau », précise M. de la Vega.

PV Nanocell chiffre la réduction des coûts de production possibles avec le procédé de métallisation par jet d'encre entre 0,20 et 0,30 c€/W. S'y ajoute la possibilité de travailler sur des tranches de silicium plus minces qu'avec le procédé de sérigraphie, ce qui entraîne une réduction supplémentaire de l'ordre de 0,25 c€/W.

Après un démarrage des ventes d'une première génération d'encres à dispersion en petit volume en 2010, la société située à Migdal Ha’Emek, dans le Nord du pays, compte finaliser rapidement la qualification des encres à nanoparticules d'argent afin de lancer la commercialisation à grande échelle courant 2012. Des encres à nanoparticules de cuivre, encore moins coûteuses (le rapport de prix entre l'argent et le cuivre est d'environ 100 aujourd'hui), sont actuellement en développement et se profilent comme une étape ultérieure de réduction des prix à l'horizon 2013-2014.

PV Nanocell travaille en étroite coopération avec des fabricants d'équipements mais uniquement sur le procédé de dépôt par jet d'encre et non sur les machines. La société a aussi un partenariat avec l'Institut Fraunhofer IKTS (Technologies et systèmes céramiques) de Dresde, en Allemagne. En vue de l'industrialisation à grande échelle, ses travaux portent actuellement sur l'optimisation du process de fabrication des encres afin de pouvoir augmenter rapidement ses volumes de production. Ses ventes dépendront toutefois aussi de la montée en puissance des ventes d'équipements de dépôt par jet d'encre.

La société s'attaque à un marché largement dominé par l'Américain Cabot. Elle vise un chiffre d'affaires de 30 M$ avec la vente de quelque 20 tonnes d'encres l'an prochain, puis 100 M$ avec 90 tonnes en 2014 et 200 M$ avec 200 tonnes en 2015.

Après avoir obtenu un capital d'amorçage de 1 M$ de Terra Venture Partners ainsi que des aides de Bruxelles et du ministère israélien de l'industrie pour un montant total de 340000 $, PV Nanocell est actuellement en train de lever 3,5 M$ de fonds pour financer son développement et l'industrialisation de ses encres. Plus de 1,3 M$ lui sont déjà acquis, après un tour préliminaire auprès de Terra Venture Partners et de l'énergéticien israélien IEC.

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