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SILICIUM : 718 article(s).
En difficultés, SolarWorld cherche de nouveaux financements

Silicium>CentralesPV>Panneaux >Allemagne>Etats Unis>Stratégie>Restructurations>Accords
23-04-2013 16:27:10 :

A défaut de la publication de ses résultats financiers, le groupe allemand SolarWorld fait parler de lui tous azimuts. Son pd-g, Franz Asbeck, souhaiterait acquérir certaines activités, notamment dans les cellules solaires, de son compatriote Bosch Solar Energy, nous apprend ainsi le quotidien allemand Handelsblatt, tandis que le site Dow Jones Business News détaille la possibilité de l'entrée d'investisseurs du Qatar au capital du groupe. SolarWorld a, pour sa part, annoncé une perte probable de 520 à 550 millions d'euros sur l'exercice 2012, un accord avec Grundfos pour des pompes à eau à l'électricité solaire, et la vente de trois centrales photovoltaïques qu'il a développé et construit. De l'argent frais pour pouvoir faire ses emplettes chez Bosch Solar Energy, ou pour satisfaire ses créanciers ? …
 
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Selon des sources proches du dossier, à en croire Dow Jones Business News, la restructuration de Solarworld pourrait ainsi passer par une reprise de l'ensemble de ses activités dans le cadre d'une conversion des créances en capital, ceci par des créanciers soutenus par un investisseur qatari. Les perdants seraient alors les actionnaires actuels, qui risqueraient de se retrouver au final avec moins de 5% du capital. Un accord pourrait être atteint d'ici la mi-mai. Ce qui est sûr, c'est que SolarWorld a déjà des liens au Qatar. Une société commune, appelée Qatar Solar Technologies, avait été créée dès 2010 avec Qatar Solar et une banque locale, et la construction d'une usine de silicium d'une capacité annuelle de 8000 tonnes dans le parc industriel Ras Laffan, qui devait être opérationnelle au 2e semestre 2013, avait été annoncée à l'automne 2011.

Le calendrier de SolarWorld prévoyait une publication des résultats financiers pour le 4e trimestre et l'année 2012 le 21 mars dernier mais l'événement a été repoussé à une date ultérieure non précisée. Depuis, la firme a seulement lancé une alerte sur ses résultats, en précisant que ses pertes allaient probablement se situer entre 520 et 550 millions d'euros. Elle a vendu la semaine dernière pour un montant non précisé, deux parcs solaires réalisés par ses filiales Solarparc et SolarWorld Americas, l'un de 21,3 MW situé en Allemagne, sur la péninsule de Pütnitz, dans l'état de Mecklenbourg-Poméranie de l'Ouest, au groupe d'investissement institutionnel White Owl, et deux en Californie, les projets Highander 1 et 2 (25 MW au total) installés à Twentynine Palms, en Californie, à Duke Energy. Ces deux projets font appel à des panneaux PV assemblés dans l'usine de SolarWorld à Hillsboro, en Oregon, montés sur des trackers propriétaires Suntrac à un axe ; ils seront finalisés et raccordés au réseau électrique de Southern California Edison au 2e trimestre 2013.

L'accord avec Grundfos, seul fabricant à offrir des pompes à eau alimentées à l'énergie solaire avec un onduleur intégré spécialement développé pour cette application, porte sur la fourniture, à titre gracieux, de panneaux photovoltaïques dans le cadre de projets d'installation de pompes à eau (fournies par Grundfos à titre gracieux également) dans des pays en développement avec Water Missions International.

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Panneaux PV : SunEdison fait appel au sous-traitant Fox Energy

Silicium>Panneaux >Intégrateurs>Soustraitants>Etats Unis>Reste du monde>Stratégie>Accords
23-04-2013 16:26:11 :

SunEdison, fournisseur d'énergie solaire et filiale du fabricant de silicium MEMC Electronic Materials, vient de signer un accord avec Fox Energy, la branche solaire photovoltaïque émergente du sous-traitant Foxconn Technology, en vue de l'assemblage des panneaux photovoltaïques de la série Silvantis pour un volume pouvant atteindre 350 MW dans une usine située à Juarez, au Mexique …

L'accord, signé par le biais de la filiale MEMC Singapore, s'inscrit dans la stratégie de verticalisation virtuelle de SunEdison dans le PV, avec une assemblage garanti à proximité des marchés finaux afin de réduire au maximum les coûts tout en satisfaisant les exigences de contenu local.

SunEdison a déjà réalisé et raccordé au réseau des centrales solaires d'une puissance cumulée de 989 MW et disposait d'un carnet de commandes de 2,6 GW à fin décembre 2012.

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Avec TetraSun, First Solar se dote d'une filière PV en silicium

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Fusions/Acquisitions>Stratégie
16-04-2013 16:13:25 :

La surprise est de taille : First Solar, le champion des panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, affiche sa bonne santé et complète son offre avec une filière PV silicium en reprenant TetraSun, une société californienne spécialisé dans les cellules solaires en silicium cristallin. L'Américain reste toutefois fidèle à son credo qui est la recherche du plus bas coût. Ainsi, la technologie c-Si de TetraSun fait appel à des interconnexions en cuivre, moins coûteux que l'argent. Parallèlement, la firme accélère sa feuille de route dans la technologie CdTe …

La crise du solaire ne semble donc pas avoir de prise sur First Solar qui a dévoilé un bilan 2012 avec un chiffre d'affaires en hausse de 22%, à 3,36 milliards de dollars. Sur l'ensemble de l'année, la perte nette s'établit encore à 96,3 M$, malgré trois trimestres positifs et en hausse constante (154,2 M$ au 4e trimestre). Côté technologie, après une tentative dans les couches minces CIGS, l'Américain s'était recentré sur son choix historique (CdTe) qui, pour des raisons de toxicité, n'est toutefois pas vraiment conseillé pour le PV en toiture. Or ce secteur apparaît de plus en plus comme un fort vecteur de déploiement du PV dans de nombreux pays.

Concernant la reprise de TetraSun, la transaction, dont les détails n'ont pas été dévoilés, devrait être finalisée dans le courant du 2e trimestre 2013. First Solar a signé un accord définitif de rachat avec JX Nippon Oil & Energy, l'actionnaire principal de TetraSun, et les autres investisseurs, y compris les dirigeants de la firme. A noter que des discussions sont également en cours avec JX Nippon Oil & Energy en vue de distribuer la technologie c-Si de TetraSun au Japon où, au demeurant, les toitures solaires sont actuellement très en vogue.

L'architecture de la cellule solaire de TetraSun diffère des autres approches à base de silicium : elle serait plus simple et optimisée pour une fabrication avec un nombre réduit d'étapes, des équipements standardisés et des tolérances plus larges, tout en offrant un rendement de conversion potentiellement supérieur à 21%. Sa production serait donc moins coûteuse en volume. Elle fait appel à des tranches de silicium de type N de 156 mm de côté et, outre qu'elle recourt à du cuivre comme métal d'interconnexion, elle fait aussi l'impasse sur la couche d'oxyde conducteur transparent (TCO). Enfin, elle bénéficierait d'un coefficient de température plus favorable à une utilisation sous très fort ensoleillement que les approches silicium classiques. First Solar prévoit de démarrer l'industrialisation à échelle commerciale au deuxième semestre 2014.

CdTe: un rendement de conversion de 18% en 2016 ?
Parallèlement à l'annonce du rachat de TetraSun, First Solar a aussi dévoilé son nouveau record de 16,1% (vérifié par le laboratoire indépendant NREL) en terme de surface active sur ses panneaux PV CdTe, qui constitue un bond de performance comparé aux 14,4% atteints en janvier 2012. S'y ajoute un record de la tension en circuit ouvert de 903,2 mV, un paramètre critique pour la performance de conversion. La firme a d'ores et déjà transféré ces résultats de R&D en production, pour en faire bénéficier sa nouvelle gamme de panneaux PV, la Series 3 Black. Partant, elle a aussi réajusté sa feuille de route technologique, et prévoit maintenant d'atteindre un rendement de conversion dans une fourchette de 15 à 16,2% à l'horizon 2015, de 16,2 à 16,9% en 2016, et de 16,4 à 17,1 en 2017. Dans une présentation à des analystes, la firme a toutefois estimé qu'un rendement de conversion de 18% pourrait être possible au niveau du module PV dès 2016.

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Solardis combine le photovoltaïque et la végétalisation en toiture

Silicium>Panneaux >Autres composants>Intégrateurs>France>Stratégie
16-04-2013 14:23:54 :

Solardis, leader de l'étanchéité solaire, filiale du groupe Soprema, étend son catalogue avec l'offre Soprasolar Tilt Green permettant de réaliser des toitures vertes, durables et productrices d'énergie. Cette solution fait appel à des panneaux photovoltaïques rigides de SunPower fixés sur des consoles inclinées, le tout étant entouré de végétalisation. Jean Damian, pd-g de Solardis : « le marché du solaire est passé d'un marché stimulé par les tarifs d'achat à un marché tiré par les approches Bepos, et nous souhaitons accompagner ce développement avec des offres globales en couverture, incluant aussi la gestion et l'intelligence énergétique du bâtiment, notamment grâce à un partenariat avec SMA. Nous visons notamment aussi les futurs projets en auto-consommation » …

« En France, des solutions d'autoconsommation pourraient être installées, dans un premier temps, dans des bâtiments tertiaires comme des immeubles de bureaux, mais sans stockage », estime Jean Damian de Solardis. « L'électricité produite serait alors consommée en temps réel lors des périodes d'occupation des bureaux, et injecté sur le réseau le reste du temps. »

Solardis avait annoncé son offre Soprasolar Tilt en partenariat avec le fabricant norvégien de panneaux photovoltaïques REC en février 2012, afin de proposer une solution pour les bâtiments à forte performance énergétique (HPE, THPE, BBC, BePos,...), aussi bien pour des raccordement au réseau avec vente de la production d'électricité que pour des projets d'autoconsommation. Développée pour une mise en œuvre sans percement de l’étanchéité, l'offre comprend la pose de modules rigides avec une inclinaison sur une étanchéité bicouche bitumineuse adhérente ou semi-adhérente, sous avis technique (de la gamme Soprema).

La déclinaison Soprasolar Tilt Green, utilisant cette fois des panneaux PV plus puissants de SunPower, filiale du groupe Total, susceptibles d'être assemblés dans l'usine de l'Américain en Lorraine (« made in Europe » oblige), est une version « 4 en 1 » (étanchéité, isolation, PV et végétalisation), associée aux solutions de végétalisation de toiture Sopranature, et constituant une solution d'étanchéité photovoltaïque complète et complexe, de l'isolant à l'onduleur avec végétalisation de la toiture. Le coût global s'étalerait de 20 à 50 €/m2, tandis que l'investissement pour la seule partie PV se situerait autour de 1,7 à 2 €/Wc.

Parallèlement à l'annonce de Solardis, SMA France a dévoilé, pour sa part, outre la disponibilité de son micro-onduleur Sunny Boy 240 à partir du 3e trimestre 2013, après trois années de développement, son offre Sunny Boy 5000 Smart Energy, une solution avec stockage du surplus d'énergie produite dans une batterie 2 kWh intégrée, en couplage avec l'outil de gestion Sunny Home Manager.

Sur la base d'un exemple d'un foyer de quatre personnes avec une installation PV de 5 kW en toiture produisant 4500 kWh/an, Pascal Richard, directeur commercial de SMA France, a démontré que le taux d'autoconsommation pouvait monter jusqu'à 70% de la production : un taux de 20 à 40% d'autoconsommation naturelle (33% en moyenne), auquel s'ajoute un gain de 15% grâce à un pilotage de la consommation (automatique ou manuel et un gain supplémentaire de 15% apporté par le stockage. Les détails du Sunny Boy 5000 Smart Energy seront annoncés à l'occasion de la prochaine manifestation Intersolar Europe, qui se déroulera à Munich en juin 2013.

Membrane PV : vers une solution de remplacement pour Uni-Solar ?
Au-delà de l'extension de son catalogue produits, Solardis maintient également son offre Soprasolar à membrane photovoltaïque pour toiture terrasse, issue initialement d'un développement en commun avec Uni-Solar (groupe ECD) disparu de l'arène du PV l'an passé.

« Cette offre répond à un besoin. Nos projets en la matière nous apportent un bon retour d'expérience, avec un très faible taux de panne. Nous disposons actuellement d'un stock de membranes PV suffisant pour environ deux ans, ce qui correspond à la date de validité de l'avis technique. Depuis le dépôt de bilan d'ECD, nous n'avons pas encore d'autre offre technique sérieuse et vraiment pérenne. Mais, avec des acteurs du PV sur les cinq continents, il devrait pouvoir se trouver un fabricant capable de développer une solution de remplacement », nous a confié Jean Damian.

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Prix des panneaux PV : la hausse ne se confirme que lentement

Silicium>Couches minces>Panneaux >Allemagne>Japon>Chine
16-04-2013 07:02:36 :

Selon la plate-forme commerciale pvXchange, la hausse des prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et couches minces a été moins marquée en mars 2013 que prévu par les experts le mois précédent. Le prix des panneaux PV à couches minces est resté relativement stable tandis que celui des modules japonais en silicium cristallin a même encore régressé un peu. Seuls les prix de certains panneaux PV européens et asiatiques ont légèrement augmenté, preuve que l'enregistrement des panneaux chinois et les possibles taxes anti-dumping et anti-subventions rétroactives n'ont guère freiné, à ce jour du moins, les importations chinoises …



Pour pvXchange, ce sont les gros importateurs, la plupart ayant un siège dans les Pays-Bas, qui s'exposent le plus au risque des taxes rétroactives, mais pas les fabricants chinois qui fournissent en général leurs produits hors douanes (Incoterms CIF, FOB ou EXW), ni les négociants et installateurs régionaux qui achètent auprès des grossistes.

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Et aussi : Avancis, Centrosolar, Suntech Europe, DayStar, PacWest Equities, ReneSola

Silicium>Couches minces>Panneaux >Fusions/Acquisitions>Stratégie>Restructurations
16-04-2013 06:58:55 :

Avancis, filiale de Saint-Gobain spécialisée dans les panneaux PV à couches minces CIS, va transformer son usine historique de 20 MW de Torgau en centre de R&D à partir du 1er juillet prochain, entraînant la suppression des emplois intérimaires de production. La société réfute par ailleurs les rumeurs de fermeture de son usine de 100 MW, également située à Torgau. Une partie de sa R&D actuellement effectuée à Munich (des modules de test sont réalisés sur une petite ligne pilote) sera transférée à Torgau pour travailler sur des panneaux PV de dimensions réelles dans des conditions de production pour plus d'efficacité …

L'Allemand Centrosolar, dans la tourmente du fait de la pression sur les prix des panneaux photovoltaïques, continue ses efforts de restructuration, avec réduction simplifiée du capital afin de couvrir la dette puis augmentation du capital auprès des créanciers (par débenture) pour une valeur nominale de 50 M€. Ces décisions devraient être votées début mai. Le chiffre d'affaires de Centrosolar s'est rétracté en 2012 de 22%, à 227 M€, comparé aux 293 M€ réalisés en 2011, et l'exercice s'est clos sur une perte nette de 89,4 M€. Non rentable, l'activité verre solaire (CA de 38,5 M€ l'an passé) sera externalisée. La photo montre une centrale PV de 100 kW réalisée à Haslach, en Forêt-Noire (Allemagne), avec plus de 450 modules bi-verre de la gamme Class S commercialisée depuis l'automne 2012.

Suntech Power International, principale filiale européenne du géant chinois du solaire sise en Suisse, bénéficierait, selonun communiqué de presse, d'un moratoire de deux mois en guise de protection envers ses créanciers de la part du tribunal de Schaffhausen (Suisse), une procédure obligatoire en cas de surendettement. Un administrateur judiciaire a été nommé pour négocier avec les créanciers une restructuration de la dette. En attendant, la firme continuera à fournir ses clients européens, a précisé David King, CEO de Suntech.

Le Canadien DayStar Technologies est passé dans le giron du fonds américain d'investissements PacWest Equities, intéressé par sa technologie de fabrication de panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS, plus économique que les solutions existantes sur le marché d'après la société. PacWest, qui a racheté l'ensemble des actifs de DayStar, signale un coût de développement de 100 M$ pour développer et industrialiser la technologie, dont 67 M$ pour la R&D, 12 M$ pour la construction d'une ligne prototype et 27 M$ pour la ligne de production. Rappelons que PacWest a déjà investi dans une autre entreprise du solaire, Apollo Solar Technologies, une société basée au Brésil et également présente sur le secteur du CIGS.

ReneSola a emprunté 50,9 M$ auprès de la China Development Bank avec un contrat sur 15 ans, pour soutenir sa production en Chine, précise un communiqué de presse. Récemment, la firme a signé un accord d'assemblage de panneaux PV en sous-traitance dans une usine de Solairedirect en Afrique du Sud. Elle a signé des accords d'approvisionnement avec l'énergéticien américain S&C Electric pour construire une ferme solaire de 1,8 MW (7200 panneaux PV de 250 Wc) à Roswell, au Nouveau Mexique, ainsi qu'avec le développeur américain de fermes solaires Strata Solar, pour cinq projets de 6,5 MW en Caroline du Nord (soit 108385 panneaux PV de 300 Wc).

JinkoSolar a emprunté 58 M$ auprès de la China Development Bank avec un contrat sur 15 ans, pour financer le développement de projets solaires en Chine, précise un communiqué de presse. En attendant, la firme a signé un contrat d'approvisionnement avec un « grand développeur de fermes solaires » en Afrique du Sud, qui porte sur la livraison de 115 MW de panneaux photovoltaïques pour deux projets, l'un de 75 MW et l'autre de 40 MW, qui s'inscrivent dans la Phase 2 du South African IPP Procurement Program.

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Bataille commerciale Europe-Chine dans le PV : la tension monte

Silicium>Panneaux >Europe>Chine>Politique/Réglementation
09-04-2013 06:24:00 :

L'Afase (Alliance pour l'énergie solaire abordable) a réussi à mobiliser 1024 représentants d'entreprises de l'industrie photovoltaïque européenne qui ont envoyé une lettre ouverte (voir ici) expliquant les dangers d'une taxation punitive des panneaux photovoltaïques chinois au Commissaire européen au commerce, Karel De Gucht …

La lettre ouverte est arrivée à point nommé à Bruxelles avant une audition de l'Afase le 5 avril dernier. Elle souligne l'importance d'un marché libre et ouvert pour une industrie solaire solide et le déploiement croissant de l'énergie photovoltaïque dans l'UE, et fustige l'obligation d'enregistrement des produits PV chinois importés appliquée depuis le 6 mars dernier.

« Les droits de douane sur les produits solaires et leurs composants provoqueraient des hausses de prix et freineraient considérablement la demande », explique ainsi Wouter Vermeersch, pd-g de la société belge Cleantec Trade. Le préjudice pour les fournisseurs en amont et en aval (représentant 70 % de la valeur de la chaîne d'approvisionnement photovoltaïque dans l'UE selon l'Afase) dépasserait les bénéfices tirés par les producteurs. Les signataires demandent donc à la Commission Européenne de s'abstenir d'imposer des droits antidumping et/ou compensatoires. La liste des signataires se trouve ici)

« L'obligation d’enregistrement a déjà eu un impact négatif sur le marché italien. Les prix des panneaux ont augmenté d’au moins 20 % en quelques jours, et ils vont sûrement augmenter encore lorsque les stocks déjà dédouanés seront épuisés », a déclaré, pour sa part, Paolo Rocco Viscontini, pd-g du distributeur italien Enerpoint lors de l'audition.

A noter que, au moment de sa création début 2012, l'Afase disait compter près d'une centaine d'entreprises internationales adhérentes, représentant l’ensemble de la chaîne de valeur photovoltaïque (fournisseurs de matières premières, fabricants d'équipements de production, développeurs de projets, installateurs, sociétés de maintenance, etc), mais aussi, sans en faire un mystère, de grands fabricants de panneaux photovoltaïques dont la production se situe en majeure partie sur le sol chinois comme Hanwha SolarOne, JA Solar, Suntech Power, Trina Solar, Yingli Solar et Canadian Solar. Aujourd'hui, l'Afase ne publie plus la liste de ses membres actifs, dont le nombre aurait progressé de 60% depuis le 6 mars, à plus de 330 adhérents, mais uniquement une liste de sympathisants.

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Bataille commerciale avec la Chine : l'association SEMI propose des actions constructives

Silicium>Panneaux >Europe>Chine>Politique/Réglementation
09-04-2013 06:23:17 :

« Négocier et non disputer » pourrait être le slogan de l'association SEMI*. En se basant sur son expérience passée sur le marché du semiconducteur, l'organisme publie en effet un livre blanc intitulé Global Trade War and Peace : Unified Approaches to a Global Solar Energy Solution qui propose d'éviter une bataille commerciale dont, selon l'auteur principal William G. Morin, par ailleurs directeur des affaires gouvernementales chez Applied Materials, « l'industrie, les consommateurs et l'environnement sortiront tous perdants », et de participer à une approche négociée …

Le livre blanc détaille trois recommandations, élaborées avec le groupe dédié PV au sein de l'association SEMI qui estime être en mesure de jouer un rôle critique à tous les niveaux :
1) unification des groupements et syndicats nationaux/régionaux des énergies renouvelables et du solaire afin que l'industrie parle d'une seule voix, un leadership fort étant indispensable pour que le marché du solaire puisse sortir de l'impasse du protectionnisme ;
2) dialogue entre les États-Unis, la Chine, l'Europe et l'Inde ainsi que d'autres pays, afin d'aller au-delà des actions répressives pour supporter tout simplement le déploiement des technologies propres ;
3) création d'une entité similaire au World Semiconductor Council (WSC).

Sur ces trois points, SEMI compte engager des pourparlers avec les grandes associations du solaire, à savoir l'EPIA (European Photovoltaic Industry Association) pour l'Europe, la SEIA (Solar Energy Industries Association) pour les États-Unis et la CREIA (China Renewable Energy Industries Association) pour la Chine. L'organisme se base sur son expérience des batailles commerciales dans les années 80 et 90, qui ont abouti sous diverses formes, avec un accord commercial États-Unis-Japon dans les semiconducteurs et la création du WSC, un organe mixte gouvernement-industrie en vue de la promotion et de l'extension des coopérations internationales pour une croissance saine des marchés des semiconducteurs, un accord sectoriel dans les technologies de l'information (ITA, pour Information Technology Agreement) conclu au sein de l'OMC qui visait la suppression de toutes les taxes sur les produits IT, etc.


Livraisons de panneaux photovoltaïques et évolution des prix moyens de vente depuis 1976

Pour télécharger le document, cliquer sur Global Trade War and Peace (le téléchargement du document est gratuit mais il est nécessaire de s'enregistrer au préalable)

* SEMI est une association mondiale (américaine à l'origine, avec des bureaux régionaux dans le monde entier) de fabricants d’équipements de production et de consommables pour l'industrie des micro et nano technologies (semiconducteurs, écrans plats, LED, Mems, photovoltaïque, etc).

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La liste des sociétés défaillantes du solaire ne cesse de s'allonger

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Reste du monde>Restructurations
09-04-2013 06:21:31 :

Le site Greentech Media vient de publier une longue liste, non exhaustive selon ses propres dires, des sociétés défaillantes du solaire depuis 2009, classées selon leur situation : disparues, en faillite, en restructuration et/ou rachetées... Une situation qui n'est pas sans rappeler la crise des télécoms ou la bulle Internet …

Dans ce contexte, Greentech Media rappelle avoir recensé plus de 200 jeunes pousses financées par des capitalrisqueurs en 2008.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Solairedirect va assembler 120 MW de panneaux PV pour ReneSola

Silicium>Panneaux >France>Chine>Reste du monde>Stratégie>Accords
09-04-2013 06:20:28 :

Le Chinois ReneSola, société intégrée du photovoltaïque (wafers, cellules solaires et panneaux PV) vient de signer un accord avec Solairedirect pour l'assemblage en sous-traitance et sur mesure de panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 120 MW sur trois ans dans l'usine que la société française possède en Afrique du Sud. Parallèlement, Solairedirect s'est engagé à acheter 20 MW de panneaux PV de ReneSola pour ses projets solaires en Afrique du Sud et 34 MW pour des projets ailleurs dans le monde …

Cet accord devrait faciliter l'accès au marché sud-africain pour ReneSola mais aussi lui assurer une source d'approvisionnement locale à bas coût, selon un communiqué de presse. La société Solairedirect Technologies a, elle, déjà été retenue dans le cadre d'appels d'offres dans le pays, et vise à s'investir encore davantage dans de futurs projets du gouvernement sud-africain. L'accord avec ReneSola devrait aussi conduire à la création d'emplois dans l'usine du Cap.

Solairedirect Technologies, filiale d'assemblage de panneaux PV de Solairedirect au Cap (Afrique du Sud), prévoyait en effet de doubler sa capacité de production courant 2013, une stratégie renforcée maintenant par l'accord avec ReneSola. Une fois cette extension réalisée, elle pourrait aussi assembler davantage de panneaux PV pour ReneSola en terme de volume, selon les termes du contrat signé entre les deux parties.

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SunPower lance une gamme de panneaux PV avec un rendement de conversion supérieur à 21%

Silicium>Panneaux >Europe>Etats Unis>Industrialisation
09-04-2013 06:19:22 :

La série X21 de l'Américain SunPower (groupe Total) est une nouvelle gamme de panneaux photovoltaïques pour le résidentiel, qui affiche un rendement de conversion record de plus de 21%, vérifié par le laboratoire indépendant NREL. Réalisées avec 96 cellules solaires Maxeon de 3e génération et disponibles en 335 Wc (21,1%) et 345 Wc (21,5%), les panneaux devraient être commercialisés en Europe avant fin avril …

Les panneaux PV de la série X présentent un coefficient thermique mieux adapté aux toitures à très fort ensoleillement, et sont supposés fournir 8 à 10% plus d'énergie par W que les panneaux PV conventionnels, selon un rapport du laboratoire de test CFV Solar. Selon la société, une installation faisant appel à la série X21 produirait ainsi environ 75% d'énergie de plus sur les 25 premières années d'exploitation qu'une centrale réalisée avec des panneaux PV typiques actuels (par exemple des panneaux de 240 W).

Rappelons que les panneaux PV de SunPower sont garantis 25 ans (produit et performance).

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L'Institut Fraunhofer CSP réduit de 50% la durée du procédé de laminage des panneaux PV

Silicium>Panneaux >Matériaux>Equipements>Allemagne>Industrialisation>R&D
09-04-2013 06:18:14 :

L'Institut Fraunhofer CSP a mis au point un procédé qui permet de laminer les panneaux photovoltaïques en seulement huit minutes, au lieu des 20 minutes nécessaires jusqu'ici, ce qui entraînerait une productivité au moins deux fois plus élevée et donc des coûts d'assemblage réduits. Le process a été optimisé en coopération avec la société Lanxess, et est désormais industrialisable avec seulement l'ajout de lampes UV dans la ligne d'assemblage …

Dans un panneau PV classique, les cellules solaires sont en général encapsulées entre deux feuilles d'un film d’éthylene-acétate de vinyle (EVA) vulcanisable à chaud ainsi que d’un verre trempé de haute transparence en face supérieure et d'une feuille de Tedlar en face inférieure. Cette technique d’encapsulation confère au panneau sa résistance aux impacts. Une fois polymérisé, l'EVA est en effet stable et protège les cellules solaires des contraintes mécaniques et thermiques. Ce process s'effectue à 150°C dans un laminateur avec des lampes à infrarouge. Il dure environ 20 minutes parfois même plus, et représente l'un des facteurs de coût des panneaux PV. Pour baisser les coûts, les fabricants n'ont que deux solutions, soit optimiser le process soit utiliser différents matériaux.

Inspirés par l'exemple de la vulcanisation d'encres d'imprimerie sous lampes UV, les chercheurs de l'institut Fraunhofer CSP (spécialisé dans le photovoltaïque à base de silicium) à Halle ont, eux, choisi d'optimiser le procédé en coopération avec le chimiste Lanxess, en incorporant des additifs susceptibles d'activer la modification du polymère par la formation de ponts entre les chaînes moléculaires sous l'effet d'un rayonnement UV au lieu d'une température élevée, préalablement à l'étape de laminage. Le pontage est réalisé en l'espace de quelques secondes et apporte une certaine cohésion à l'ensemble, ce qui permet de réduire considérablement la durée du process complet.

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Le soleil ne brille plus pour Bosch Solar Energy

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Allemagne>Reste du monde>Stratégie
25-03-2013 14:48:23 :

Cinq ans ! C'est ce qu'aura duré l'aventure de Bosch dans le photovoltaïque, une aventure commencée en juillet 2008 avec l'entrée au capital chez ErSol, fabricant de cellules solaires, et qui devrait lui coûter au final quelque 2,4 milliards d'euros. Le groupe allemand vient en effet d'annoncer le désengagement de toutes ses activités dans le secteur d'ici début 2014 hormis, dans un premier temps, la R&D dans les couches minces avec CISTech. « Nous avons analysé les progrès possibles aux plans des technologies, de la réduction des coûts et de l'orientation stratégique, sans aboutir à une perspective économique viable sur le long terme. Il est impossible de devenir compétitif », précise Volkmar Denner, président du directoire de Bosch depuis huit mois. Inaugurée il y a à peine un an, l'usine française d'assemblage de panneaux photovoltaïques de Bosch Solar Energy à Vénissieux devrait être vendue …



Bosch Solar Energy, qui représente quelque 3000 employés dans le monde dont 230 en France, aura donc vécu ; l'arrêt de toutes ses activités de production – lingots de silicium, wafers, cellules solaires, panneaux photovoltaïques – ainsi que de marketing et de développement de projets est programmé. Les différentes entités, dont notamment l'usine de 160 MW de Vénissieux (cf. notre article), citée comme une reconversion exemplaire de l'automobile vers le solaire il y a un an, seront de préférence vendues auparavant ; à défaut, elles seront fermées au plus tard début 2014.

Le gouvernement français est immédiatement monté au créneau, par le biais d'un communiqué de presse d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, qui « regrettent la décision du groupe allemand Bosch de céder son usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques à Vénissieux (Rhône-Alpes), la plus grande en France de ce genre et l'une des plus modernes et performantes en Europe ... et affirment leur volonté de ne pas voir abandonné cet outil industriel de la transition énergétique. Il revient au groupe Bosch de trouver un repreneur qui continuera l'activité industrielle et la développera dans la durée. Le gouvernement travaillera étroitement avec la direction de l'entreprise et les organisations syndicales pour accompagner ce processus de mutation. »

A la quête d'une compétitivité qui se dérobe
La surcapacité de production au niveau mondial du fait des investissements massifs de fabricants chinois, entraînant une chute des prix irrésistible, resterait au final la principale cause du naufrage. Pour Volkmar Denner, « malgré une baisse significative des coûts de production en 2012, nous n'avons pu compenser la chute des prix de vente qui atteignait jusqu'à 40% par an. Dans le solaire, nos pertes se sont élevées à 1 milliard d'euros en 2012. Même un groupe comme nous ne peut tenir le coup longtemps dans de telles conditions. Les pertes totales se monteront à quelque 2,4 milliards d'euros, dont 1,6 milliard d'euros de dépréciations. » S'y ajouteront encore les coûts du désengagement. Des relocalisations au sein du groupe et des aides au reclassement dans d'autres entreprises seront notamment proposées aux employés impactés.

Bosch envisage également de vendre sa participation dans Aleo Solar, qu'il détient à plus de 90% après être entré à son capital en 2009. Seule rescapée du naufrage, la division de recherche et développement de CISTech restera au sein du groupe, au moins dans un premier temps. « Sa future orientation stratégique sera définie ultérieurement », précise Bosch dans un communiqué de presse. Entité active dans les technologies photovoltaïques à couches minces (CIS/CIGSSe, ou cuivre-indium-gallium-soufre-sélénium) anciennement appelée Johanna Solar, héritée lors de la reprise d'Aleo Solar qui a d'ailleurs vendu à Bosch ses quelques 9% de parts restantes en décembre dernier. Bosch Solar Energy avait déjà stoppé la production de produits PV à couches minces l'an passé. Sur les 3000 employés que compte Bosch Solar Energy, 850 se trouvent chez Aleo Solar et 150 chez CISTech.

Rappelons que Bosch avait également gelé dès début 2012 des projets d'expansion en Malaisie annoncés six mois plus tôt, qui prévoyaient un investissement de 500 M€ dans la création d'un site photovoltaïque intégré avec une capacité potentielle, à terme, de 640 MWc côté cellules solaires et 150 MWc côté panneaux PV. La production destinée en priorité au marché asiatique devait y démarrer fin 2013.

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Systovi invente la centrale aérovoltaïque

Silicium>Panneaux >Solairethermique>France>Stratégie>Industrialisation
11-03-2013 11:04:02 :

Partant du constat que les panneaux photovoltaïques classiques disponibles sur le marché ne transforment que la lumière en électricité sans exploiter la chaleur qu’ils génèrent, Systovi lance, sous l'appellation R-Volt, un panneau « aérovoltaïque » avec une face solaire photovoltaïque et une face solaire thermique, grâce à une gaine innovante pour collecter l'air chaud et l’insuffler dans l’habitat …


Un panneau R-Volt peut fournir jusqu'à 684 W de puissance, dont 270 Wc côté production d'électricité et 414 W côté production thermique. Il s'intègre en outre au bâti selon les spécifications en cours.

Quelque 66% des 33 millions de logements que compte la France ont été construits avant 1975 et seraient de véritables gouffres énergétiques. Si le photovoltaïque figure de façon générale parmi les différentes solutions de rénovation énergétique, l'offre R-Volt va plus loin puisqu'elle permet de fournir de l'électricité, du chauffage, de l'eau chaude, une ventilation, et même un rafraîchissement ambiant. En collectant la chaleur, l'offre exploite en effet 60 % de l'énergie solaire totale reçue par le panneau, alors que seuls 20 % au mieux servent à produire de l'électricité.

Créée en décembre 2008 à Saint Herblain (Loire-Atlantique) par Pascal Janot, Olivier Ducrot et Mohamed Benabdelkarim (trois anciens cadres dirigeants du groupe Vaillant/Saunier Duval), la société Systovi conçoit, fabrique et commercialise des solutions à base d'énergies renouvelables destinées à l’amélioration des performances énergétiques et à l'autosuffisance énergétique de l’habitat. Avec un effectif de 48 salariés, elle dispose d'une capacité de production de 40 MWc (soit 160000 modules par an)et a réalisé un chiffre d’affaires de 10 M€ en 2012.

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Certification « made in Europe » : c'est parti !

Silicium>Panneaux >France>Politique/Réglementation
06-03-2013 10:13:03 :

La bonification de 5 ou 10% pour les tarifs d'achat dont bénéficient les centrales photovoltaïques françaises selon le contenu « made in Europe » des panneaux PV utilisés est d'ores eet déjà un argument de poids pour les fabricants. Ainsi, SolarWorld présente une certification du laboratoire Certisolis lui garantissant le bonus de 10%. La liste ne fait que débuter …

Centrosolar annonce, pour sa part, que ses modules S-Class Integration, S-Class Professional et S-Class Professional SF bénéficieront du certificat « modules européens » dès mi-avril. Voltec Solar précise dans un communiqué de presse que ses modules satisfont aux conditions requises pour bénéficier de la majoration de 10 % sur le tarif d'achat. D'autres comme Sillia Énergie, Bosch Solar ou encore Aleo Solar, par exemple, affichaient également le « 100% made in France » ou « made in Europe » au récent salon des EnR à Lyon.

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Et aussi : Clipsol, Voltec Solar, Solartec, Photovoltech, SoloPower, SolMetall, Exosun, Systovi, Marchegay Technologies, Centrosolar, Windeo

Silicium>Couches minces>Panneaux >Stratégie>Accords>Industrialisation
05-03-2013 20:10:16 :

Voltec Solar, assembleur de panneaux photovoltaïques répondant aux conditions requises pour bénéficier de la majoration de 10 % sur le tarif d'achat en France, et Clipsol, filiale du groupe GDF Suez spécialisée dans la fabrication et la distribution  de produits solaires, viennent de signer une convention de partenariat pour une production annuelle de 6 MW de laminés photovoltaïques dans l'Hexagone. Les deux sociétés, qui visent à promouvoir  la fabrication de panneaux PV de forte puissance et de haute qualité compatibles avec un système performant d’intégration au bâti, travaillent aussi sur d’autres axes de développement afin d'élargir leur périmètre de coopération …

La société mexicaine Solartec Energia Renovable, assembleur de panneaux PV et développeur de projets solaires, aurait acquis des équipements de production de cellules solaires de Photovoltech, selon le site Expansión. Essaimage de l'Imec avec un capital détenu par GDF Suez et Total, la société avait déposé le bilan à l'automne 2012.

L'Américain SoloPower, spécialiste des panneaux photovoltaïques flexibles à couches minces, se propose de supprimer un nombre non précisé d'emplois dans le cadre d'un programme de restructuration afin de réduire les coûts et se préparer à commercialiser ses produits. L'usine de Portland, Oregon, opérationnelle depuis l'automne, démarre actuellement avec la production de volume. SoloPower destine ses produits PV flexibles à des applications commerciales et industrielles pour lesquels les panneaux PV classiques ne sont pas adaptés du fait de leur poids et rigidité. La société devait bénéficier d'un prêt de 197 millions de dollars du département américain de l'énergie (DoE) pour l'extension de son usine jusqu'à une capacité de production de 400 MW.

La jeune pousse allemande SolMetall démarre l'assemblage de capteurs solaires thermiques selon la technologie de Schüco International (sous licence de production) dans son usine de Spenge (Rhénanie-du-Nord-Westphalie).

Milk the Sun, une place de marché en ligne déjà existante en allemand, anglais et italien, se propose de lancer une version française.

Exosun, fournisseur français de trackers solaires pour les grandes centrales photovoltaïques au sol, a signé un contrat de partenariat avec Robert et Fils, société spécialisée dans le cintrage et la métallerie, pour la fourniture d’environ 21000 arceaux en aluminium pour l’Exotrack HZ, destinés à des centrales photovoltaïques de 120 MW en France, dont 36 MW dans le Médoc.

Systovi, fabricant français de panneaux photovoltaïques et de systèmes d'intégration en toiture, a obtenu un avis technique du CSTB pour son procédé IAB SYSTOétanche®.

Marchegay Technologies a obtenu un avis technique délivré par le CSTB pour son système d’intégration de panneaux photovoltaïques Hélios B², récemment primé au salon des EnR de Lyon avec un « Award de l'innovation ».

Windeo Green Futur vient de signer un accord de partenariat stratégique avec Centrosolar, ce qui lui permettra de proposer à ses clients particuliers une solution photovoltaïque, bénéficiant de la bonification de 10% sur le tarif d'achat, notamment à travers l’offre Estetiq SF.

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Taxes douanières sur le PV chinois : l'Afase et EU ProSun s'affrontent

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Europe>Chine>Politique/Réglementation
26-02-2013 15:09:56 :

Une étude faite par l’institut Prognos à la demande de l’Afase (association pour une énergie solaire abordable) démontre que des taxes douanières sur les produits photovoltaïques d’importation chinoise pourraient supprimer jusqu'à 242000 emplois en Europe, et jusqu'à 19300 emplois en France. L’initiative européenne des fabricants de produits photovoltaïques EU ProSun plaide, elle, pour une « concurrence loyale » qui serait bénéfique à l'ensemble de la filière, et confirme que l'Union européenne pourrait instaurer un enregistrement obligatoire des importations de panneaux PV chinois dès le mois prochain …



Selon l'étude de Prognos, jusqu'à 115600 voire 242000 emplois pourraient être ainsi supprimés d'ici 2015 en Europe, selon le niveau des taxes antidumping et/ou anti-subventions imposées (20% ou 60%). La France serait également durement touchée. Des taxes douanières de 20% pourrait entraîner la suppression de 5900 emplois la première année, et jusqu'à 16900 emplois au bout de trois ans. Pour le secteur photovoltaïque français, la perte de valeur ajoutée correspondante s'élèverait à 320 M€ la première année et jusqu'à 940 M€ en trois ans. Des taxes de 35 % auraient le plus fort impact, avec 9200 suppressions d'emplois la première année, et jusqu'à 19500 emplois en trois ans, ce qui correspondrait à une perte de valeur ajoutée de respectivement 500 M€ et 1,8 milliard d’euros en trois ans. Au niveau européen, la perte de valeur ajoutée monterait à plus de 27 milliards d'euros d'ici 2015.

« C’est assez cynique de se servir de l’argument du marché de l’emploi justement le jour où deux nouveaux fabricants européens de produits solaires ont dû déposer le bilan. Les pratiques de dumping de la Chine mettent à mal l’ensemble de l’industrie solaire et ont déjà coûté des milliers d’emplois en Europe et causé plus de 30 faillites d’entreprises et fermetures d’usines », estime pour sa part Milan Nitzschke, président d'EU ProSun. L'évolution du contexte aux États-Unis démontrerait ainsi la fausseté des allégations de l’AFASE et de Prognos. « Les produits solaires en provenance de Chine sont taxés aux États-Unis à hauteur de 30 à 250% depuis la mi-2012. Ceci a permis de réduire les importations chinoises de façon drastique. De plus, le nombre de nouvelles installations solaires a augmenté. Les prix de détail sont restés stables, voire ont même baissé », précise Milan Nitzschke.

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Création d'un centre de R&D dédié au PV au sein du CSEM à Neuchâtel

Silicium>CentralesPV>Panneaux >Cellules >Europe>R&D
19-02-2013 11:37:33 :

Le Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM), un institut privé de R & D spécialisé dans les micro et nanotechnologies basé à Neuchâtel, vient de créer une entité dédiée à des travaux de recherche appliquée et au transfert technologique accéléré dans le domaine des systèmes photovoltaïques avec l'objectif d'y d'employer entre 40 et 50 personnes d'ici quatre ans. Ce PV-Center bénéfice d’un financement public de 19 millions de francs suisses pour la période 2013 à 2016 …

Le PV-Center, dont les activités ont démarré en début d'année, occupera dans un premier temps des locaux de l’Institut de Microtechnique de l’Ecole Polytechnique Fédérale (EPFL-IMT) à Neuchâtel. Dirigé par le professeur Christophe Ballif, déjà responsable du laboratoire de photovoltaïque PV-lab de l’Institut de Microtechnique de l’EPFL également situé à Neuchâtel, il devrait déménager dans un bâtiment voisin du CSEM courant 2014, une proximité géographique qui contribuerait à accélérer le passage de la R&D à l'industrialisation.

Le CSEM et la direction de l’EPFL avaient proposé à la Confédération de créer à Neuchâtel un centre consacré à l’énergie photovoltaïque dès 2010, avant Fukushima et la décision suisse de sortir du nucléaire. Financé par les crédits FRI (formation, recherche et innovation) de la Confédération, le PV-Center a aussi pour objectif d’accompagner la transition énergétique nationale. Tout en revendiquant une bonne position de départ dans le secteur solaire, la Suisse estime ainsi indispensable de disposer de ses propres plates-formes capables de soutenir des activités de R&D et de transfert de technologie, avec une structure professionnelle et pérenne pour une industrialisation rapide des résultats de recherche. Le PV-Center s'appuiera sur les travaux du PV-lab qui couvrent le domaine des cellules solaires à haut rendement en silicium cristallin, des cellules à couches minces de silicium ainsi que les technologies des panneaux et systèmes photovoltaïques.

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Wacker relance sa production de silicium solaire

Silicium>Matériaux>Conjoncture>Allemagne>Stratégie
19-02-2013 11:33:27 :

Pour Wacker Chemie, la crise du silicium solaire, du fait d'une surcapacité de production et des prix en chute vertigineuse, est terminée. La firme vient en effet d'annoncer la reprise de la production à plein temps dans son usine de Burghausen (Allemagne) où la firme produit du silicium ultra pur pour les semiconducteurs et aussi pour le solaire, et où les employés étaient en chômage partiel depuis octobre dernier. Rebond des commandes en janvier, en particulier dans le secteur du solaire, et de stabilisation des prix obligent. Pour IHS Solar, le prix du silicium, le matériau clé du solaire, tombé à 20 $/kg en décembre 2012, s'approcherait de son plus bas niveau en ce début 2013, et devrait maintenant commencer à remonter parallèlement au rééquilibrage de l'offre et de la demande sur le marché …

Chez Wacker à Burghausen, la production, arrêtée à environ 2/3 de sa capacité totale, remonte actuellement en puissance. « La demande est si forte que nos capacités actuelles ne suffisent pas à la satisfaire », souligne Ewald Schindlbeck, président de Wacker Polysilicon.

Selon IHS Solar, le marché spot aurait représenté 20% des ventes totales de silicium multicristallin en décembre 2012, en forte chute comparé aux 47% de mai 2012. La surcapacité de production était encore très forte et les fabricants souhaitaient se débarrassaient de leurs stocks excédentaires à tout prix. Les prix seraient ainsi tombés de 31 $/kg en février à 20 $/kg fin 2012, entraînant des ruptures de contrats signés sur le long terme à prix fixe.

Les plus grands producteurs sont confrontés aujourd'hui à une baisse de leurs marges après avoir réduit la production. Selon IHS, la demande n'augmenterait que légèrement en 2013 mais les prix commenceraient, eux, à remonter sans tarder. La suppression du chômage partiel dans les sites de production se ferait toutefois assez lentement afin d'éviter de tuer dans l'œuf le processus de reprise. Selon IHS Solar, les fournisseurs de petite taille ayant stoppé leurs activités de production ne devraient relancer leurs usines que si les prix repassent la barre de 25 $/kg.

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Bosch se relance dans le photovoltaïque

Silicium>Panneaux >France>Allemagne>Stratégie
13-02-2013 10:32:48 :

Après l'annonce de 1,2 milliard d'euros de pertes au cours des deux dernières années, Bosch Solar Energy pourrait être en train de voir le bout du tunnel. Après quelques incertitudes quant à l'engagement du groupe allemand dans le photovoltaïque et une période de chômage technique dans l'usine de panneaux photovoltaïques de Vénissieux, en France, la branche solaire semble en effet sortir la tête de l'eau : l'usine de Vénissieux a en tout cas repris son régime de croisière, notamment grâce à des commandes pour des projets lauréats des appels d'offres PV. La direction serait même en train d'étudier la possibilité d'augmenter la production avec la mise en place d'une 5e équipe d'opérateurs …

Le groupe s'est délesté de son activité PV à couches minces en silicium amorphe et a assaini la structure de production de sa filiale Aleo Solar avec la fermeture d'usines, sans taille critique ou non stratégiques, en Espagne et en Chine. Aux Etats-Unis, Bosch Solar et Aleo Solar ont provisionné 100 M$ afin de pouvoir financer des projets photovoltaïques jusqu'à 100% de leurs coûts. Dans ce contexte, le groupe vise à la fois des systèmes commerciaux de plus de 50 kW et des « petits » systèmes résidentiels jusqu'à 50000 $.

Parallèlement, le groupe Bosch a restructuré ses activités au 1er janvier 2013 pour renforcer ses orientations stratégiques dans l'énergie et les techniques des bâtiments.

Ainsi, si les incertitudes sur l'activité solaire ne sont pas encore totalement écartées, la nouvelle stratégie mise sur les rails devrait rapidement contribuer à voir plus clair. En regroupant les activités systèmes de sécurité, technologies thermiques et énergie solaire ainsi que la filiale Bosch Energy and Building Solutions (créée en 2011) dans une division appelée techniques de l'énergie et des bâtiments, le groupe compte exploiter des synergies potentielles et profiter d'une coopération croisée entre les différents secteurs pour déceler de nouveaux marchés potentiels. Une équipe pluridisciplinaire composée d'ingénieurs d'informaticiens, de psychologues, de concepteurs techniques, de designers industriels et de spécialistes du prototypage, centralisée au niveau du groupe, devrait par ailleurs participer au développement de produits orientés utilisateurs.

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