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CELLULES SOLAIRES : 508 article(s).
Schott Solar : rendement de 19,7% pour des cellules en silicium monocristallin et 23,3% à contact arrière

Silicium>Panneaux >Cellules >Allemagne>Europe>Industrialisation>R&D
14-12-2011 17:56:57 :

En combinant plusieurs de ses récents développements technologiques, Schott Solar vient de publier un rendement surfacique de 19,7% pour une cellule solaire en silicium monocristallin sans faire appel à de l'argent dans le process de fabrication : la cellule solaire est dotée de contacts en cuivre sur la face avant, tandis que la face arrière est passivée selon la technologie PERC et sérigraphiée avec de l'aluminium …
 
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Le rendement a été vérifié par le laboratoire indépendant Fraunhofer ISE.

Schott Solar a déjà obtenu un rendement de conversion de 20,2% avec des cellules solaires en laboratoire.

Parallèlement, dans le cadre d'un partenariat regroupant Schott Solar, Total, Photovoltech, GDF-Suez, Solland Solar, Kaneka et Dow Corning ainsi que l'institut belge de R&D Imec, les travaux sur des cellules solaires à contact arrière interdigité (IBC) ont abouti à un rendement de conversion de 23,3%, en laboratoire.

Solland Solar devrait, pour sa part, prochainement démarrer la commercialisation de panneaux photovoltaïques de 260 W avec 60 cellules solaires en silicium multicristallin, issus d'une coopération technologique initié avec Schott Solar à l'automne 2010, sous la marque Solland Sunweb et affichant un rendement de conversion de 16,3%.

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Schott Solar « adapte » sa production de cellules solaires, REC celle de tranches de silicium

Silicium>Cellules >Matériaux>Allemagne>Europe>Stratégie>Restructurations
06-12-2011 00:00:00 :

L'Allemand Schott Solar vient d'annoncer une réduction de sa production de cellules solaires dans son usine d'Alzenau, en Bavière, afin de l'adapter à la demande en baisse sur le marché. Le Norvégien REC a, lui, décidé de fermer temporairement 60% de son usine de tranches de silicium multi-cristallin de 650 MW de Herøya, en Norvège, 1er décembre 2011 à fin mars 2012…

Schott Solar a pris sa décision en dépit d'une hausse, pour la 4e année consécutive, de ses ventes de panneaux photovoltaïques sur l'exercice 2011 (clos le 30 septembre dernier). Officiellement, la filiale du groupe Schott anticiperait ainsi de futures difficultés. Toutefois, selon le site d'informations en ligne Main-Netz, les mesures prévoiraient en fait l'arrêt complet de la production de cellules solaires à Alzenau, ce qui entraînerait la suppression de 230 postes sur les 420 emplois à Alzenau.

Parallèlement, Schott Solar maintient ses développements afin de réduire ses coûts de production. La société a notamment dévoilé récemment des tranches de silicium quasi-monocristallin, qui font appel à une technique hybride de production du silicium combinant les procédés Czochralski classique et VGF (Vertical Gradient Freeze) et donnant un rendement de 19,9%. L'industrialisation de cette technique signale un grand pas en avant vers l'industrialisation de sa nouvelle série de panneaux photovoltaïques Schott Perform Mono, prévue pour introduction au 2e trimestre 2012, avec un rendement de 20,2%.

Chez REC, la fermeture temporaire d'une partie de l'usine de Herøya affecterait quelque 200 employés. Les prix des tranches de silicium pour le solaire ont chuté de 30% depuis octobre sur le marché mondial.

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Superwatt mobilise les troupes chez Photowatt

Panneaux >Cellules >Matériaux>France
06-12-2011 00:00:00 :

Créé en 1979, l'acteur historique français du photovoltaïque Photowatt mobilise ses troupes par le biais de Superwatt, super héros imaginé par les salariés de la société suite à sa mise en redressement judiciaire début novembre. Outre une présence sur Facebook, le collectif mène diverses actions afin d'alerter l'opinion sur la menace qui pèse sur ses 444 employés, mais aussi pour proclamer que la filière française du photovoltaïque peut être sauvée ... et valorisée. Il a ainsi réussi à faire venir Xavier Bertrand, ministre du travail et de l'emploi, jusqu'à Bourgoin-Jallieu le 29 novembre dernier …

Après la visite de l'usine et de l'outil de production suivie d'un échange avec les salariés, Xavier Bertrand a déclaré vouloir s'impliquer dans le rachat de Photowatt par un repreneur potentiel et souhaiter en discuter avec le ministre de l'énergie, Eric Besson, et la ministre du développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet.

L'objectif du collectif Superwatt est d’informer le grand public et d’interpeller les politiques sur la réalité de la filière photovoltaïque française, à l’agonie aujourd’hui, à l'image de Photowatt. « Beaucoup de fausses idées circulent sur le photovoltaïque. Dans le but de donner un avenir au solaire en France, il est important d’ouvrir le débat en se basant sur des données chiffrées et vérifiées », souligne le collectif dans un communiqué.

Pour en savoir plus, s'adresser à collectif.superwatt@gmail.com

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PV : les mauvaises nouvelles continuent, aussi du côté des fabricants asiatiques !

Panneaux >Cellules >Conjoncture>Canada>Chine>Résultats financiers
28-11-2011 16:21:56 :

Le contexte mondial ne s'améliore pas pour les industriels du photovoltaïque, à en croire leurs bilans financiers : les mauvaises nouvelles s'accumulent, en écho à la surcapacité de production et de la compétition sur les prix, mais il y a aussi quelques lueurs d'espoir. La semaine dernière, ce fut ainsi le tour d'un certain nombre de fournisseurs de cellules solaires et de panneaux PV, en majorité chinois, d'afficher des résultats mi-figue mi-raisin …

Suntech Power a dévoilé un chiffre d'affaires en baisse séquentielle de 2,5%, à 810 millions de dollars, avec 116 M$ de pertes opérationnelles au 3e trimestre 2011. Comparées au trimestre précédent où le Chinois avait accusé 259 M$ de pertes, le 3e trimestre est donc un peu moins critique. La firme prévoit toutefois un chiffre d'affaires en baisse de 20% au 4e trimestre 2011, et a ramené ses prévisions pour l'ensemble de l'année 2011 à quelque 3 milliards de dollars.

Par contre, Canadian Solar, société canadienne, comme son nom l'indique, mais avec la majeure partie de sa production en Chine, affiche un chiffre d'affaires en hausse séquentielle de 3,7%, à 499,6 M$, avec des livraisons en progression de 23,6% au 3e trimestre 2011. Le bénéfice opérationnel a toutefois chuté de 63,7 M$ au 2e trimestre à 11,9 M$ au 3e trimestre. La firme bénéficie néanmoins de l'augmentation de ses capacités de production. L'Europe a représenté près de 62% de ses ventes.

Le groupe allemand Centrosolar aligne, lui, également un résultat opérationnel positif de 1,7 M€ au 3e trimestre 2011, à comparer aux 3,2 M€ au 3e trimestre 2010, pour un chiffre d'affaires de 72,9 M€, nettement en-dessous des 101,7 M€ de l'an passé. Sur les neuf premiers mois de l'année, le CA cumulé atteint 223,4 M€ (311 M€ l'an passé), avec des pertes cumulées ramenées à 3,2 M€. La firme a réalisé 74% de son CA à l'export au 3e trimestre 2011 (64% l'an passé).

A la baisse : le chiffre d'affaires de Hanwha Solar One a chuté en séquentiel de 20,1%, à 225,4 M$, tandis que ses pertes nettes opérationnelles s'élèvent à 51,4 M$ (46,4 M$ de pertes nettes) au 3e trimestre. Ses livraisons ont diminué de 2,5% en séquentiel, à quelque 200 MW au 3e trimestre 2011.

JA Solar affiche des pertes opérationnelle de 59 M$ au titre de son 3e trimestre 2011, pour un chiffre d'affaires en chute annuelle de 32%, à 388 M$. La société compte désormais livrer un volume total de 1,6 GW, en puissance cumulée tous produits confondus (cellules solaires et panneaux PV) sur l'ensemble de l'année 2011, contre 1,8 GW initialement.

Les ventes de LDK Solar ont légèrement reculé en séquentiel de 499,4 M$ au 2e trimestre à 471,9 M$ au 3e trimestre 2011 (à noter que la firme avait réalisé un CA de 675,6 M$ au 3e trimestre 2010). Ses pertes opérationnelles s'établissent à 17 M$ au 3e trimestre 2011, après un bénéfice de 11 M$ au trimestre précédent et de 150 M$ au 3e trimestre 2010.

La chute est par contre sévère pour ReneSola : -24,2% en séquentiel et – 47,3% en annuel pour les ventes au 3e trimestre 2011, à 189,1 M$. Ses livraisons ont augmenté de 11,2% en séquentiel tous produits confondus, avec notamment 295 MW en cellules solaires, en hausse de 27,9% en séquentiel, et 33,7 MW en panneaux PV, en baisse de 48,2% en séquentiel. Ses pertes opérationnelles s'établissent à 7,7 M$, résultant en une perte nette de 8,2 M$.

Au 3e trimestre 2011, les livraisons de Trina Solar ont diminué en séquentiel de 6,6%, à 370 MW, pour un chiffre d'affaires en chute de 16,8%, à 481,9 M$. La firme affiche une perte nette de 31,5 M$ au 3e trimestre, après un résultat net de 11,8 M$ au 2e trimestre.

A l'opposé, Yingli Green Energy tire, par contre, son épingle du jeu avec un chiffre d'affaires s'affichant seulement en légère baisse à 667,7 M$ au 3e trimestre 2011, et un résultat opérationnel positif de 71,9 M$, même si ce dernier a diminué de moitié comparé au trimestre précédent. La firme compte livrer entre 1580 et 1630 MW de panneaux PV sur l'ensemble de l'année, ce qui ferait une hausse de 48,8% à 53,5%, et un peu moins que les volumes initialement prévus.

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L'Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France est (presque) sur les rails

Couches minces>Panneaux >Cellules >Matériaux>Equipements>France>Grands programmes>R&D
28-11-2011 16:20:20 :

« La longue marche vers la création de l’Institut Photovoltaïque Ile-de-France » : le titre de la présentation de Daniel Lincot, directeur à l'Institut de recherche et développement sur l’énergie photovoltaïque (IRDEP), effectuée lors d'un colloque sur l'énergie solaire organisé par le CNRS en octobre dernier était un clin d'œil en référence au temps écoulé depuis la mise en place à la fois de l'Institut national de l'énergie solaire (Ines) à Chambéry, en Savoie, et l'Irdep à Chatou, dans les Yvelines, en 2005 ! Annoncé il y a deux ans, l'IPVF, qui sera dédié aux technologies couches minces et installé sur le campus du plateau de Saclay, est aujourd'hui définitivement sur les rails, sa feuille de route stratégique et les grands thèmes de recherche ont été définis. Sa concrétisation est attendue pour le printemps 2012 …



Ses objectifs : un photovoltaïque compétitif sans tarifs d'achat et permettant une intégration au bâti simplifiée, un développement de technologies pour des marchés internationaux au bénéfice d'une filière industrielle en France, 80 chercheurs dans un premier temps jusqu'à plus de 150 chercheurs à l'horizon 2020. Avec quatre membres fondateurs, qui sont le CNRS, l'École polytechnique, Total et EDF, l'IPVF s'inscrit dans une action de coordination de la recherche française sur le solaire grâce à l'initiative France Énergie Solaire, avec l'Ines et Themisol. Cette initiative permet de couvrir les trois segments de la chaîne, de la recherche amont à l'industrialisation en passant par la recherche technologique dédiée. Pour Daniel Lincot, la présence de grands groupes industriels assure en outre la disponibilité des moyens financiers nécessaires pour passer à l'industrialisation.

Décidée en septembre 2010 et lancée effectivement en février dernier, la Fédération de recherche sur le photovoltaïque en Ile-de-France a, elle, pour mission d'engager des recherches sur le photovoltaïque de 2e génération à base de couches minces, et de 3e génération utilisant des concepts susceptibles d'apporter des rendements de conversion très élevés et porteurs de ruptures technologiques majeures. Un accord de création a été signé à cet effet entre quatre entités du CNRS, à savoir l'Institut de recherche-développement sur l'énergie photovoltaïque (Irdep), le Laboratoire de physique des interfaces et couches minces* (LPICM) de Palaiseau, le Laboratoire de génie électrique de Paris (LGEP) et le Laboratoire de photonique et nanostructures (LPN) de Marcoussis.

La fédération de recherche s'est en outre ouverte courant 2011 à l'Institut des matériaux de Nantes (IMN) et à l'Institut d'Électronique du Solide et des Systèmes (InESS) de Strasbourg, une structure commune à l'Université de Strasbourg et au CNRS. Elle regroupe ainsi une centaine de personnes du secteur du PV, et représente un budget de 2,4 M€ en coûts directs personnels au sein du CNRS.

La création de l'IPVF avait aussi été évoquée lors du colloque « Grand Paris, 4 ans après » organisé par le gouvernement français, le 10 octobre dernier : « 2,85 milliards d’euros seront consacrés au chantier emblématique du Grand Paris, dont l’objet est de faire émerger sur ce territoire, qui rassemble près de 10% de la recherche publique en France, un cluster scientifique et technologique de rang mondial. Ce pôle scientifique se structure progressivement... La dynamique se poursuit puisqu’un projet d’institut d’excellence en énergies décarbonées (IEED) – IPVF sur le solaire – et un institut de recherche technologique (IRT) – SystemX – ont été préselectionnés... »

*Rappelons qu'il existe depuis octobre 2009 une équipe commune de recherche LPCIM-Total, appelée NanoPV, active dans le domaine des couches minces en silicium.

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Interclima+elec 2012 se dote d'une section dédiée au photovoltaïque

Panneaux >Cellules >Conversion >Autres composants>Solairethermique>Energies renouvelables>France
28-11-2011 12:53:37 :

Pour son édition 2012, Interclima + Elec, qui se déroulera du 7 au 10 février prochain, comprendra un secteur appelé PV Energy au sein de la manifestation. Cette décision découle notamment de l'enquête effectuée lors de la dernière édition en 2010 auprès des visiteurs. « L'enquête a montré que quasiment la moitié des 85000 visiteurs d'Interclima étaient venus sur le salon pour y chercher des solutions photovoltaïques, ce qui en fait la manifestation la plus importante en terme de visitorat pour le secteur PV », nous a ainsi confié Philippe Brocart, directeur du salon Interclima+elec …



Lors de cette même enquête visiteurs, 43% des personnes interrogées signalaient ne pas se déplacer pour d'autres salons. Interclima+elec leur donnerait en effet un aperçu suffisant des solutions PV. En outre, selon les organisateurs, 40% des visiteurs du salon sont des installateurs, électriciens ou plombiers-chauffagistes.

Une surface de 2000 m2 est déjà réservée par les 40 exposants actuellement enregistrés dans ce secteur. La surface dédiée PV Energy, dont la visibilité sera augmentée par une signalétique spéciale et un guide de visite, peut encore monter à 2500 m2. Les organisateurs visent notamment à présenter une offre de référence pour le photovoltaïque intégré au bâti. Pour accompagner ce développement, le programme de conférences comprendra des sessions dédiées au PV dans les quatre formats : « 30 minutes pour tout savoir »avec, par exemple, des informations sur les nomes et la réglementation pour la sécurité et la pérennité des installations PV, « et demain, quelles technologies » avec des présentations sur les avancées des cellules photovoltaïques, les concepts de bâtiments basse consommation ou les smart-grids, « ils l'ont fait, pourquoi pas vous » avec des réalisations exemplaires, et « les rendez-vous » qui sont des tables rondes dont l'une sera dédiée au PV, aux bâtiments à énergie positive et aux véhicules électriques.

Le solaire thermique est également très présent dans les conférences (le solaire thermique dans la RT 2012, enjeux et avancées technologiques).

Un partenariat est aussi en place avec d'importantes associations professionnelles, notamment avec Enerplan, Qualit'EnR, Capeb, Gimelec, FFB, ...

« Inerclima+elec n'est pas un salon sur les énergies. Notre objectif consiste à fédérer les entreprises des services techniques du bâtiment. Or nous assistons déjà depuis plusieurs années à une cristallisation autour de l'efficacité énergétique et de plus en plus aussi des énergies renouvelables avec dans un premier temps des solutions en solaire thermique, pompe à chaleur et géothermie pour le chauffage, et désormais aussi des solutions pour le photovoltaïque », précise Philippe Brocart. L'offre présentée dans le cadre de PV Energy sera principalement industrielle, avec des grands noms du secteur comme ABB ou Schneider dans les onduleurs, Schott Solar ou Schuco International dans les panneaux solaires, mais il y aura aussi des négociants et des distributeurs comme Atacama Solar.

Premières nouveautés
Les organisateurs ont déjà publié un premier guide de nouveautés produits. Seront ainsi visibles à PV Energy les nouveaux panneaux PV Q-Peak 245 et 265 Wc (fond blanc) et Q-Peak BLK 235 et 255 Wc (fond et cadre noirs) de Q-Cells chez Atacama Solar, ainsi que l'onduleur Sinvert PVM 20 de Siemens pour les bâtiments industriels et tertiaires.

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PV : Panasonic investit 437 M€ en Malaisie

Silicium>Panneaux >Cellules >Japon>Reste du monde>Investissements>Stratégie
28-11-2011 12:32:03 :

Pour améliorer sa compétitivité dans le solaire, le géant japonais Panasonic va investir 45 milliards de yens, soit 437 millions d’euros, dans la construction d’une usine verticalement intégrée dans le photovoltaïque, qui sera implantée en Malaisie et produira des tranches de silicium de qualité solaire, des cellules solaires et des panneaux photovoltaïques, notamment pour la gamme HIT de Sanyo que Panasonic a racheté il y a deux ans. Le Japonais étend ainsi sa capacité de production de 50% dans le solaire, à 900 MW …

L'usine Panasonic Energy Malaysia se composera d'un bâtiment d'une surface de 17000 m2. Sa construction démarrera à partir de décembre 2011 dans la zone d'activités Kulim Hi-Tech Park à Kedah, dans le Nord-Ouest du pays. L'usine sera opérationnelle dans un an avec un effectif de 1500 personnes. La capacité de production atteindra, à terme, 300 MW par an.

Les panneaux PV HIT font appel à des cellules solaires réalisées dans une technologie hybride dite Heterojunction with Intrinsic Thin layer avec une mince couche de silicium monocristallin entourée d'une couche de silicium amorphe ultra-mince. Ils affichent, à surface égale, une puissance supérieure de quelque 15% à celle des panneaux concurrents.

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Couches minces : Imec et Kaneka atteignent un rendement de conversion de 21%

Couches minces>Cellules >Europe>Japon>R&D
28-11-2011 12:29:41 :

A la 21e conférence internationale sur les techniques et l'ingénierie photovoltaïque qui débute aujourd'hui et se déroule jusqu'au 2 décembre à Fukuoka (Japon), Imec, l'institut de R&D de Louvain en Belgique, et le groupe japonais Kaneka dévoilent des cellules solaires à hétérojonction avec des contacts en cuivre, et non en argent, affichant un rendement de conversion de 21% …

Ces travaux résultent d'une coopération entamée en septembre 2009. Le procédé d'électrodéposition (ou dépôt électrolytique) utilisé a été développé par Kaneka sur la base d'une technologie existante de dépôt de cuivre mise au point par l'Imec dans le cadre de la R&D dans les semiconducteurs.

L'argent est aujourd'hui le matériau de choix pour réaliser l'électrode en face avant des cellules solaires à hétérojonction, utilisant du silicium amorphe. Le dépôt s'effectue selon un process de sérigraphie. Son utilisation freine toutefois l'amélioration des rendements de conversion à cause des difficultés rencontrées pour réduire à la fois la résistivité et l'épaisseur du matériau déposé. Le procédé mis au point par le laboratoire photovoltaïque européen de Kaneka sur le campus de l'Imec à Louvain, est plus économique à deux niveaux : le cuivre est moins coûteux que l'argent, et l'électrodéposition est un process plus économique.

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Ciro Ahumada arrive chez Q-Cells France, Pawel Nowotny chez Suntech Europe

Panneaux >Cellules >Nominations>France>Europe
28-11-2011 10:01:30 :

Q-Cells vient de nommer Ciro Ahumada aux postes de directeur Europe et directeur général France, en remplacement de Daniel Cintolesi qui a quitté l'entreprise. Il a notamment pour missions de renforcer la position de la firme sur les marchés européens hors Allemagne (France, Benelux, Italie, Espagne, Portugal, Royaume-Uni et Scandinavie) et de mettre en œuvre la stratégie de développement de la filiale française, dans le cadre de la réorganisation du groupe.

Suntech Power renforce, pour sa part, son équipe dirigeante en Europe à son siège social de Schaffhausen (Suisse) avec l'arrivée de Pawel Nowotny, qui prend la tête de l'équipe marketing et communication Europe à charge de consolider la marque sur le Vieux continent. M. Nowotny a travaillé auparavant chez Solon, où il était directeur marketing à l'international depuis 2009, après avoir occupé différents postes au sein du constructeur automobile Daimler (notamment pour les marques Mercedes Benz et Maybach)…

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L'industrie solaire va connaître une phase de consolidation

Silicium>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Cellules >Conjoncture>Etudes de marché>Allemagne>Reste du monde
22-11-2011 07:13:17 :

Un assainissement dans le secteur de l'industrie photovoltaïque apparaît inévitable à court terme, et ce dès les prochains mois, estime la banque suisse Sarasin dans sa récente étude de durabilité des entreprises du solaire. Conclusion : seules des firmes bien positionnées, à la fois verticalement intégrées et présentes à l'international comme SolarWorld, pourraient survivre au contexte actuel de total déséquilibre entre l'offre de panneaux PV, estimée à 50 GW à fin 2011, et la demande, chiffrée à 21 GW. Les perdants : les petites entreprises et les sociétés peu ou mal financées …

L'assainissement s'ajouterait à l'émergence de nouveaux marchés et de nouvelles applications pour améliorer les perspectives de croissance vers une moyenne de 18% par an jusqu'en 2016. Parallèlement, la banque avance que la baisse des coûts permettrait d'atteindre prochainement la parité réseau dans un nombre croissant de régions. Des subventions ou d'autres formes d'aides ne seraient donc plus nécessaires.

A noter que l'étude de la banque Sarasin porte sur les principaux fabricants de cellules solaires et de panneaux photovoltaïques cotés en bourse.

Bien placées pour attaquer le marché à partir de 2015 seraient, outre SolarWorld, des sociétés comme Suntech Power, Trina Solar et Yingli Solar, côté Chine, First Solar et Sunpower, côté États-Unis. Les sociétés de taille petite à moyenne auraient plus de mal. La banque Sarasin estime ainsi, assez étonnamment, que les perspectives de croissance des sociétés allemandes Conergy, Q-Cells, Solar-Fabrik et Sunways sembleraient assez limitées. Ceci pour le secteur du PV traditionnel au silicium.

Le nombre de sociétés actives dans le domaine du PV à couches minces se réduirait cette année d'au moins un tiers à environ une centaine, analyse la banque. A partir de 2013, aucune des sociétés du Top 10 dans ce secteur n'aurait une capacité de production inférieure à 500 MW. Sarasin cite First Solar, Sharp, Solar Frontier, General Electric et Hanergy comme les plus aptes à survivre sur un marché qui devrait croître de 32% par jusqu'en 2013.

Enfin, le marché mondial du solaire thermodynamique (CSP), une technologie restée chère, devrait croître de 17% par an en moyenne, pour atteindre une puissance installée de 28 GW en 2020.

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Résultats : « Pierrot qui pleure et Pierrot qui rit »

Panneaux >Cellules >Conversion >Allemagne>Chine>Résultats financiers
15-11-2011 16:06:21 :

La référence à la célèbre pièce d'Edmond Rostand s'imposait. En effet, le soleil ne brille pas pour toutes les entreprises du secteur du solaire, comme en témoignent des résultats financiers plus ou moins encourageants publiés depuis une semaine : les uns revoient juste leurs ambitions à la baisse tandis que d'autres sont carrément dans le rouge, mais quelques rescapés affichent des mines (un peu) plus réjouies. Les raisons : baisse des aides au développement de l'énergie solaire, difficultés de financements pour les projets, recul de la demande, surcapacité de production mondiale, importants surstockages, forte concurrence sur les prix. Quelques exemples parmi les fournisseurs du PV …


Photo: Watt Group

Le Chinois Renesola, fournisseur intégré du photovoltaïque, a revu légèrement à la baisse ses prévisions pour le 3e trimestre 2011, et devrait dévoiler des livraisons d'une puissance cumulée de 320-330 MW (contre 3-350 MW jusqu'ici) et 185 à 195 M$ (contre jusqu'ici) de revenus.

Idem pour JinkoSolar qui annonce pour le 3e trimestre 2011 des livraisons de 210 à 220 MW, contre 230 à 250 MW jusqu'ici, et un chiffre d'affaires de 270 à 280 M$, contre 310 à 330 M$ jusqu'ici. Pour l'ensemble de l'exercice, le Chinois table maintenant sur 770 à 800 MW de livraisons (et non plus 950 MW à 1 GW) et un CA de 1,1 à 1,2 milliard de dollars, contre 1,4 à 1,5 milliard de dollars jusqu'ici.

Son compatriote Suntech Power a, lui, annoncé des résultats préliminaires pour le 3e trimestre 2011 en ligne avec ses prévisions, soit un chiffre d'affaires dépassant 800 M$ avec des livraisons en hausse séquentielle de 15%. La firme, qui avait déjà vu rouge au 2e trimestre avec 170 M$ de pertes opérationnelles, a toutefois activé un plan de restructuration qui prévoit une réduction des coûts de production d'au moins 20% en 2012 et le maintien de ses capacités de production au niveau actuel (1,6 GW pour les tranches de silicium, 2,4 GW cumulé pour les cellules solaires/panneaux PV).

Les temps sont durs pour Q-Cells qui vient de dévoiler, pour son 3e trimestre 2011, un chiffre d'affaires de 228,8 millions d'euros, en baisse de 27,5% en séquentiel et de 43% en annuel, et une perte opérationnelle de 47,3 millions d'euros. La firme compte toujours passer la barre du milliard d'euros de CA sur l'exercice 2011 mais anticipe encore des pertes au 4e trimestre, entraînant un résultat opérationnel fortement négatif pour l'ensemble de l'année (surtout à cause des 300 M€ de pertes au 2e trimestre 2011). La direction, qui se compose désormais de Nedim Cen, qui cumule les fonctions de pd-g et de directeur financier, et d'Andreas von Zitzewitz, responsable production, marketing et ventes, reste néanmoins optimiste, notamment parce que l'internationalisation de ses activités a progressé, comme en témoigne la signature de plusieurs contrats au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Malaisie, en Australie et en Inde.

Avec une perte de 231 millions d'euros, le solaire fait aussi plonger la division énergie du groupe allemand Siemens dans le rouge pour un montant de 154 millions d'euros au 4e trimestre de son exercice clos fin septembre (contre 97 M€ de bénéfices au 4e trimestre 2010).
Après dix ans d'existence et une production cumulée de 1 GW, Aleo Solar, filiale de Bosch Solar Energy (à 86%), a vu son chiffre d'affaires reculer de 16,4%, à 344,6 M€, sur les neuf premiers mois de 2011 comparé à l'an passé, tandis que son résultat opérationnel est tombé à 7,4 M€ sur cette période (contre 40,3 M€ l'an passé). La firme anticipe maintenant un CA de 440 M€ sur l'ensemble de l'année 2011, et un résultat opérationnel dans le rouge. Début novembre, elle a aussi annulé les contrats de tous ses employés intérimaires.

A l'opposé, le leader dans les onduleurs SMA Solar Technology a fait mieux que prévu au 3e trimestre puisque son résultat opérationnel (Ebit), bien qu'en baisse de 62%, est resté bénéficiaire avec 74,7 M€, tandis que le chiffre d'affaires a chuté de près de 24%, à 477,2 M€. La société allemande a aussi avancé ses pions à l'international : 53,4% de ses ventes sur la période janvier septembre 2011 ont été réalisées à l'export, contre 38,7% sur la même période l'an passé. Pour l'ensemble de l'exercice 2011, elle maintient ses prévisions révisées à la baisse en septembre dernier, soit un CA de 1,5 à 1,7 milliard d'euros et un résultat opérationnel de 220 à 300 M€.

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PV : Samsung met un pied en Europe via Isofotón

Silicium>Cellules >Espagne>Reste du monde>Investissements>Stratégie>Accords
15-11-2011 16:04:15 :

Le Coréen Samsung vient de signer un accord avec l'Espagnol Isofotón dans le but d'investir 50 millions d'euros pour financer l'industrialisation de la technologie de cellules solaires hautes performances en silicium monocristallin à émetteur sélectif de ce dernier ainsi que la mise en place d'un site de production à Malaga …

Un investissement de 30 millions d'euros est prévu l'an prochain pour la première phase de production d'une capacité de 100 MW. Quelque 20 millions d'euros supplémentaires devraient permettre d'étendre cette capacité de production à 300 MW en 2013.

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Cellule solaire : un rendement de conversion de 36,9% chez Sharp

Cellules >Japon>Technologies>R&D
15-11-2011 16:01:53 :

Record mondial : Sharp vient de dévoiler un rendement de conversion de 36,9% pour une cellule solaire triple jonction qui fait appel à des couches successives de matériaux composites III-V – InGaP, GaAs et InGaAs (voir ci-dessous) – permettant ainsi d'absorber un spectre de lumière plus étendu …

La société japonaise avait déjà atteint un rendement de conversion de 35,8% avec cette technologie en 2009. Pour augmenter ce rendement, elle a notamment porté ses efforts sur une réduction des résistances, et donc des pertes de puissance, au niveau des jonctions entre les couches, dans le cadre d'un programme de R&D du New Energy and Industrial Technology Development Organization (NEDO), l'organisme public de promotion de la R&D et de dissémination des technologies industrielles, énergétiques et environnementales. La mesure des 36,9% a, elle, été confirmée par l'Institut national des sciences et technologies industrielles avancées (AIST).

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États généraux du solaire photovoltaïque : des propositions concrètes après six mois de gestation !

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Cellules >France>Politique/Réglementation
07-11-2011 14:14:28 :

Lancés en avril 2011, fruits du moratoire décrété par le gouvernement sur le solaire photovoltaïque, les États généraux du solaire photovoltaïque (EGS-PV) ont abouti à une démarche historique : la publication d'une analyse sous forme de diagnostic de la filière française du photovoltaïque ainsi que d'une série de propositions partagées et plébiscitées par l'ensemble des acteurs présents sur ce secteur, via les organisations professionnelles, associations, syndicats, fédérations et autres groupements*. Principaux objectifs : créer un marché national suffisamment important pour qu'il puisse servir de référence à l'industrie française à l'international ; relever l'objectif PV 2020 à 20 GW au lieu des 5,4 GW actuels ; mettre en place une réglementation tarifaire stable et pérenne …

Outre l'objectif des 20 GW, déjà avancé par presque toutes les associations professionnelles depuis le moratoire, les idées ont fusé lors de ces EGS-PV, avec un mot d'ordre principal : la création d’emplois ! Le potentiel de l'industrie du PV en France a ainsi été chiffré à quelque 100000 postes pour l'ensemble de la filière.

Les propositions des EGS-PV : relever à 20 GW l’objectif photovoltaïque 2020 inscrit dans la Programmation Pluriannuelle des Investissements, et non plus maintenir les 5,4 GW devenus complètement obsolètes dans le contexte de la croissance mondiale actuelle ; instaurer les tarifs d'achat comme mécanisme unique de soutien au marché (et donc supprimer les appels d'offres) ; adapter les tarifs d’achat de façon dynamique pour assurer une rentabilité correcte et non excessive des projets, et donner de la visibilité à la filière ; régionaliser les tarifs d’achat pour piloter finement la rentabilité des projets du nord au sud de la France et soutenir le développement du PV sur l'ensemble du territoire ; intégrer un mécanisme de bonification de l’autoconsommation au niveau des tarifs d’achat, pour préparer l’avènement de la parité réseau et alléger la charge de CSPE ; encourager l’offre européenne et française ; mettre en œuvre un dispositif de déclaration d’origine des composants et équipements ; mettre en place des financements type Oséo pour des projets PV utilisant des panneaux « made in France » ; mettre en place une stratégie collective à l’export ; enfin, simplifier les réglementations administratives et la connexion au réseau électrique.

Les industriels sont maintenant dans l'attente. Leurs demandes seront-elles entendues en haut-lieu ? Vu le contexte socio-économique actuel, rien n'est moins sûr.

Le seul point positif, aujourd'hui, réside dans une certaine cohésion de la filière, cohésion qui s'est manifestée pour la première fois au travers de ces EGS-PV.

En effet, lors du moratoire sur le solaire photovoltaïque instauré de décembre 2010 à mars 2011 et de la concertation menée en parallèle entre la filière PV française et les autorités publiques dans le cadre de la mission Charpin-Trink, la dispersion des différents acteurs au sein de groupements très différents avait certainement facilité la tâche du gouvernement. Et la concertation, telle qu'elle a été menée, s'est distinguée par sa totale inutilité : « trop d'interlocuteurs », avaient martelé plus d'une fois les représentants des ministères concernés.

Mais si « trop d'interlocuteurs » pouvait en effet aussi signifier « trop d'intérêts potentiellement divergents » , la concertation, et surtout la suite qui y a été donnée sous la forme de la réglementation tarifaire mise en place par le décret du 11 mars dernier, a initié une vraie prise de conscience au sein des acteurs.

La filière souffre autant de la réglementation tarifaire post-moratoire spécifique à la France que du contexte difficile au niveau mondial pour le solaire photovoltaïque. Mais l'espoir pour un futur plus ensoleillé se maintient … à suivre …

* Les organisations participant aux EGS-PV  : AIPF, APESI, CAPEB, CLER, Enerplan, EPIA, FNCCR, Gimelec, GMPV-FFB, Serce, SER-Soler, Think-Tank FTS.

Pour tous les détails sur les États généraux du solaire photovoltaïque et pour le téléchargement des analyses et des propositions ainsi que d'un document de synthèse des États généraux du solaire photovoltaïque, cliquer ici

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Photowatt France se prépare au dépôt de bilan !

Panneaux >Cellules >France>Stratégie>Restructurations
07-11-2011 14:08:51 :

Après l'annonce d'une réduction du temps de travail dans l'usine de Bourgoin-Jallieu à la fin octobre, voici le dépôt du bilan : Photowatt France (PWF) vient en effet d'engager des consultations avec son comité d'entreprise avec pour objectif de demander l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire auprès du Tribunal de commerce en attendant de trouver une solution d'avenir pérenne. Parallèlement, sa maison-mère ATS Automation Tooling Systems (ATS) a signé une lettre d'intention en vue de la vente du bâtiment d'assemblage de panneaux PV avec une société non identifiée, et débute les négociations en vue de la vente séparée de Photowatt Ontario (PWO), sa filiale commune avec PWF …

ATS explique, via un communiqué, les raisons de sa démarche : la détérioration des conditions économiques et du marché du solaire en particulier en Europe, et surtout en France, ainsi que la surcapacité mondiale dans la production de panneaux photovoltaïques qui entraîne une (trop) forte concurrence sur les prix notamment de la part des fabricants asiatiques.

Les deux mesures annoncées, à savoir la vente du bâtiment de Bourgoin-Jallieu et celle de PWO, devraient permettre à ATS de compenser les pertes dues à la liquidation judiciaire de PWF.

ATS a déclaré il y a déjà plus d'un an vouloir se désengager de Photowatt. Toutes les pistes – filialisation, vente, reprise par le management – auraient été explorées. Aucune solution acceptable ni, surtout, viable n'aurait toutefois pu être trouvée. Néanmoins, le groupe canadien se dit maintenant prêt à apporter son soutien financier pendant encore une période de trois mois à Photowatt France pour lui permettre de trouver une issue positive.

Le chômage technique mis en place depuis quelques jours devait entraîner une réduction de la production de Bourgoin-Jallieu à seulement un tiers de sa capacité.

Rappelons que Photowatt France, acteur historique du photovoltaïque français depuis plus de 30 ans, emploie aujourd'hui encore quelque 440 personnes, après un plan social qui a impacté 119 personnes au printemps dernier.

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REC ferme trois usines, Solar-Fabrik se désengage des cellules solaires

Silicium>Cellules >Matériaux>Europe>Reste du monde>Stratégie>Restructurations
07-11-2011 13:46:10 :

Les jalons avaient déjà été posés il y a quelque temps : après un 3e trimestre 2011 dans le rouge (71 M€s d'Ebitda pour un CA en baisse trimestrielle de 11,5%, à 387,5 M€ pour le groupe), le Norvégien REC ferme trois usines de production de tranches de silicium et cellules solaires sur son sol national, supprimant au passage 700 emplois. L'Allemand Solar-Fabrik a décidé, lui, de se recentrer au plan industriel sur l'assemblage de panneaux photovoltaïques et d'arrêter fin 2011 la fabrication de cellules solaires dans sa filiale Solar Energy Power à Singapour, une société commune créée avec un partenaire local et détenue à 90% par la société de Fribourg depuis 2006 …

Au sein du groupe REC, les mesures portent sur les deux plus anciennes usines de tranches de silicium à Heroya (500 MW) et Glomfjord (275 MW) et le site de fabrication de cellules solaires à Narvik (180 MW). Le groupe avait réduit la production dans ces usines dès mai dernier.

Solar-Fabrik étendra, pour sa part, désormais aussi ses activités de développement de projets photovoltaïques et de production d'énergie.

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First Solar double sa production en Allemagne mais freine son extension en Asie

Couches minces>Panneaux >Cellules >Allemagne>Investissements>Stratégie
07-11-2011 13:44:26 :

First Solar, société leader dans les panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, vient d'inaugurer la deuxième usine sur son site allemand de Francfort/Oder, où la capacité de production a désormais doublé de 250 MW à 500 MW au terme d'un investissement de 170 M€. Le démarrage de l'usine au Vietnam a, par contre, été repoussé face à la demande moins forte que prévue sur les marchés locaux …

Dans la nouvelle usine allemande, la pleine production a déjà été atteinte en octobre. L'effectif est passé de 650 à 1200 employés sur le site de Francfort/Oder.

Parallèlement, la société américaine a augmenté le rendement de conversion de ses panneaux PV à 12,4% en moyenne, grâce à l'utilisation de cellules solaires de hautes performances pouvant atteindre un rendement de 17,3%.

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PV organique : un programme européen vise un rendement de conversion de 12%

Couches minces>Cellules >Europe>Technologies>R&D
07-11-2011 13:30:09 :

Le laboratoire de R&D belge Imec travaille, dans le cadre du 7e PCRD de l'Union européenne, avec 16 partenaires industriels et institutionnels* sur le projet européen X10D qui a pour objectif de développer des cellules solaires organiques en technologie tandem avec un rendement de conversion d'au moins 12% (sur 1 cm2), permettant de réaliser des panneaux photovoltaïques avec un rendement d'au moins 9% (sur 100 cm2). La technologie devra aussi être industrialisable avec un faible coût de production …

L'Imec a déjà obtenu des cellules solaires avec un rendement de 5,15% sur substrat verre.

Le projet X10D vise à rendre les technologies de cellules solaires organiques, prometteuses au niveau des coûts de production et de la productivité en fabrication, compétitives sur le marché des technologies PV à couches minces. Le but consiste à atteindre un coût de production de 0,70 €/Wc pour des cellules solaires, avec une durée de vie d'au moins 20 ans sur substrat verre et d'au moins 10 ans sur substrat plastique.

Le projet est subventionné par la Commission européenne (FP7/2007-2013). Pour plus d'informations, cliquer ici

* Le projet rassemble la majeure partie de la filière européenne active dans le PV organique (R&D et industrie), à savoir le CEA, le centre de recherches néerlandais ECN, le centre bavarois de recherche appliquée ZAE, l'Imperial College of Science, Technology and Medicine de Grande-Bretagne, l'université autonome de Madrid, l'université technique d'Eindhoven, l'entité néerlandaise de recherche TNO, la société allemande de R&D VDI/VDE Innovation + Technik, les sociétés Heliatek (Allemagne), Ikerlan S.Coop (Espagne), Solar Press (Royaume-Uni), Stork Prints (Pays-Bas), Solvay (Belgique), Agfa-Gevaert (Belgique), 3D-Micromac AG (Allemagne), et Arkema France, le tout étant coordonnée par l'Imec.

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Faillite pour Arise Allemagne, 256 emplois de moins chez Q-Cells, chômage technique chez Schott Solar

Silicium>Cellules >Matériaux
18-10-2011 18:45:27 :

L'hécatombe se poursuit dans l'industrie du photovoltaïque ! Le Canadien Arise Technologies, fabricant de cellules solaires, vient de déclarer sa filiale allemande Arise Technologies Deutschland en faillite. Selon le quotidien allemand Mitteldeutsche Zeitung, 256 personnes vont perdre leur emploi au siège de Q-Cells à Bitterfeld-Wolfen dans le cadre d'un plan social. Enfin, selon Photon Magazine, Schott Solar enverrait 357 employés de son usine de tranches de silicium de Jena en chômage technique …

Arise Technologies Deutschland n'a pas trouvé les financements nécessaires à la fois pour développer sa production et pour améliorer le rendement de conversion requis par ses clients, explique sa maison-mère canadienne dans un communiqué de presse.. A la mi-septembre, la filiale allemande avait encore négocié un prêt relais de 500000 € auprès de la Commerzbank.

Le départ des 256 employés de Q-Cells résulte d'un plan de sauvegarde dévoilé à la mi-août, sur une base de volontariat, évitant ainsi des licenciements secs.

Enfin, les 357 employés au chômage technique chez Schott Solar voient leur temps de travail réduit de moitié, dans un premier temps jusqu'à fin décembre.

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L'arrivée des cellules solaires de haut rendement freinerait la baisse des prix des panneaux PV

Silicium>Cellules >Conjoncture>Etudes de marché>Technologies
03-10-2011 20:06:29 :

L'innovation sauvera-t-elle la filière photovoltaïque de la ruine ? C'est en tout cas ce que prédit en quelque sorte IHS iSuppli : l'avènement industriel des cellules solaires à haut rendement et leur utilisation croissante dans des panneaux PV de haut de gamme ralentiraient la spirale de la baisse des coûts. D'ici 2015, elles représenteraient 31% des livraisons de cellules solaires en silicium cristallin, contre seulement 14% cette année …



Pour les assembleurs de panneaux PV, le recours à des cellules solaires de haut rendement, qui affichent une efficacité meilleure de 0,5% à 5% selon les techniques utilisées, constitue un moyen de différentiation et de compétitivité. Les panneaux PV résultant atteindraient des rendements de conversion de 15,3% à 20% et plus. Et pourraient se vendre avec un surcoût de 10 à 15%.

Les différentes techniques mises en œuvre visent toutes à maximiser la zone d'absorption de la lumière solaire, par la diminution des plages métallisées sur l'avant des cellules, le report des électrodes de contact sur l'arrière des cellules (une méthode employée notamment par SunPower), le recours à des couches à hétérojonction (comme la cellule HIT de Sanyo), etc.

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