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CELLULES SOLAIRES : 508 article(s).
La 3e génération de cellules solaires de SunPower affiche un rendement de 24%

Silicium>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Stratégie>Industrialisation
22-02-2012 00:23:19 :

À l'occasion de la publication de ses résultats financiers, SunPower a annoncé avoir introduit en production fin 2011 la 3e génération de ses cellules solaires Maxeon, dont le rendement de conversion atteint 24%. La société américaine, qui appartient désormais à 66% au groupe Total et a intégré Tenesol, estime pouvoir réaliser dès aujourd'hui des panneaux photovoltaïques ayant un rendement de 21% à 22% …
 
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SunPower envisage aussi de commercialiser son tracker solaire à concentration C7 (annoncé en octobre 2011) avec des cellules Maxeon Gen3 dès cette année. Le C7 concentre le rayonnement solaire d'un facteur 6 à 7, et permet ainsi de réaliser, aujourd'hui, une centrale PV de 400 MW avec seulement 70 MW de cellules Maxeon Gen2 (endement de 22,8%). Un accord a été signé avec Total en vue de la construction d'une centrale PV à concentration commerciale avec des trackers C7.

En 2011, la firme a réalisé un chiffre d'affaires de 2,31 milliards de dollars, ses pertes ont atteint 603 millions de dollars.

Parallèlement à la publication de ses résultats financiers, la firme a aussi dévoilé sa feuille de route indiquant des coûts de production des cellules solaires de 1,06 $/W au 4e trimestre 2011, avec l'objectif d'atteindre 0,86 $/W à la fin de l'année. Un programme d'investissements d'un montant de 24 millions de dollars sur quatre ans a été décidé en commun avec Total.

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PV organique : des chercheurs américains atteignent un rendement de conversion de 10,6%

Autretechno>Cellules >Etats Unis>Technologies>R&D
22-02-2012 00:15:20 :

Des chercheurs américains de deux laboratoires de l'UCLA viennent de dévoiler un rendement de conversion record de 10,6% pour une cellule solaire organique réalisée avec une structure tandem combinant plusieurs cellules pour différentes bandes d'absorption de la lumière . C'est notamment l'utilisation d'un nouveau matériau polymère pour l'absorption de l'infrarouge qui a permis d'atteindre ce record …

Les cellules solaires à structure tandem constituent une approche intéressante pour capter un plus large spectre de lumière. La combinaison de différents matériaux polymères est toutefois un réel défi. Les chercheurs estiment pouvoir atteindre un rendement de conversion de 15% à moyen terme.

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Dernier sprint décisif pour Photowatt ?

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Fusions/Acquisitions>Stratégie>Restructurations
14-02-2012 06:29:55 :

Après une offre de reprise déposée à la dernière minute, le 10 février dernier, par EDF via sa filiale EDF ENR (EDF Énergies nouvelles réparties), l'avenir de Photowatt fait l'objet, aujourd'hui, d'une visite du président de la république Nicolas Sarkozy qui rencontre à huis clos les représentants du personnel et s'adressera ensuite de façon informelle aux employés de l'usine de Bourgoin-Jallieu. L'industriel français serait désormais convoité par trois ou quatre industriels ou groupement d'industriels, mais l'on ne parle presque plus que d'EDF. Le tribunal devrait trancher le 21 février prochain …

Le président de la république est accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, Xavier Bertrand, ministre du travail et de l'Emploi, et Eric Besson, ministre chargé notamment de l'énergie.

Concernant Photowatt, les autres offres de reprise ont été déposées par le fabricant d'équipements ECM Technologies, avec des partenaires financiers, par un consortium industriel composé de Solarezo et de MPO International, ainsi que par Label R, qui serait un groupe tunisien. Le comité d'entreprise et les représentants syndicaux examineront les différentes offres tout au long de la semaine pour avis consultatif, puis les communiqueront au personnel de Photowatt après autorisation de l'administrateur judiciaire.

Échéances électorales obligent, le dossier Photowatt est devenu une affaire éminemment politique ces derniers jours. Le groupe EDF explique, lui, sa stratégie concernant Photowatt par sa présence aux côtés de ce dernier dans PV Alliance, une entité de recherche et développement créée en 2008 et dédiée aux technologies photovoltaïques, qui travaille à la fois sur l’homojonction classique et sur l’hétérojonction. Ce dernier process est aujourd'hui considéré comme le plus porteur pour fabriquer des cellules silicium avec un rendement supérieur à 20%. EDF et Photowatt détiennent chacun 40 % des parts de PV Alliance et le CEA 20 %.

L'offre d'EDF ENR sera notamment conditionnée, est-il précisé dans un communiqué, à la reprise de 100% de PV Alliance et à l'obtention d'une licence d'exclusivité mondiale sur la technologie hétérojonction. En prévoyant le maintien de la majorité des 430 salariés actuels au sein de Photowatt et le reclassement des autres au sein du groupe, elle pourrait bien remporter la mise au tribunal face aux autres repreneurs. On ne peut que se demander pourquoi EDF a attendu la dernière limite pour avancer ses pions, et peut-être coiffer tout le monde sur le poteau.

Mais cela suffira-t-il à pérenniser Photowatt ? Certainement pas. Les difficultés de Photowatt, et en partie celles de la filière française du photovoltaïque dans son ensemble, résultent au moins autant du retard considérable pris depuis 10 ans (et plus) dans ce secteur, aux plans industriel et de la R&D, que de la politique, plus récente, du stop-and-go du gouvernement quant au cadre réglementaire et aux tarifs d'achat de l’électricité PV.

Si, en France, la R&D s'est redressée pour montrer aujourd'hui un dynamisme certain dans le photovoltaïque, visiblement, la stratégie politico-industrielle doit toujours passer, elle, dans ce secteur comme dans tant d'autres en France, par des « grands champions ». Des EDF ou Total, qui non seulement ont freiné l'arrivée des énergies alternatives tant qu'ils le pouvaient, mais aussi ne sont nullement des garants pour leur développement futur sur l'Hexagone, ni pour un avenir radieux d'une société comme Photowatt.

En France, et plus généralement en Europe, une entreprise industrielle se doit d'être à la pointe de la technologie, condition indispensable à sa compétitivité dans un monde où la différence en terme de coûts salariaux est de près de 20% en sa défaveur. Et quand il doit y avoir consolidation, rien ne remplace une vraie feuille de route et les moyens financiers appropriés avec des objectifs de « time to market » et de « time to volume » économiquement raisonnables.

Alors, quid de l'avenir de Photowatt ? À suivre dans un prochain numéro ...

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Second Solar Century : un nouvel acteur dans l'arène des panneaux PV en CdTe

Couches minces>Panneaux >Cellules >Allemagne>Créations>Technologies>Industrialisation
07-02-2012 07:16:50 :

Hartmut Schüning, Ralf Wendt et Stefan Wolf, trois anciens du groupe Q-Cells, se lancent dans une nouvelle aventure solaire avec la création de Second Solar Century, qui a pour vocation le développement d'une technologie innovante de fabrication et d'assemblage de cellules solaires et panneaux photovoltaïques en CdTe. Créée en 2010 à Halle, une ville de Saxe-Anhalt (Allemagne) en plein dans la Solar Valley Mitteldeutschland, à un jet de pierre de Q-Cells, la jeune pousse commence seulement à dévoiler ses ambitions : devenir le leader incontesté au plan des coûts par comparaison à toutes les technologies PV, et donc aussi détrôner le champion du CdTe, First Solar

Apparemment, vu la concurrence annoncée face à First Solar, le choix du nom de la société, Second Solar Century, ne doit pas être tout à fait anodin ...

Peu de détails ont été communiqués jusqu'ici. Dans un article paru dans Mitteldeutsche Zeitung, il est question d'un coût de production de 50 c€W, et d'un investissement en millions d'euros « à deux chiffres » (ce qui est particulièrement vague et peut signifier un montant quelconque entre 10 et 99 millions d'euros). Parmi les investisseurs pour le capital d'amorçage figurent deux capitalrisqueurs régionaux, Fraunhofer Venture et IBG Beteiligungsgesellschaft Sachsen-Anhalt. La startup compte se doter d'une usine de production de quelque 25 MW d'ici la mi-2014.

Les arguments en faveur de la technologie CdTe sont nombreux. Second Solar Century indique ainsi sur son site Web : le faible coût de production, le retour énergétique rapide, la production d'électricité même en lumière diffuse et sans dégradation à haute température. Divers études auraient en outre montré que le matériau CdTe, tel qu'il est utilisé dans les panneaux PV, c'est-à-dire hermétiquement encapsulé dans du verre, ne présenterait aucun risque.

Hartmut Schüning et Ralf Wendt sont co-fondateurs de Second Solar Century. Le premier a été membre du directoire et responsable financier de Q-Cells jusqu'à l'été 2009, tandis que le deuxième a été chef de projet dans les couches minces de Q-Cells puis directeur technique de sa filiale Calyxo.

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Encres conductrices : PV Nanocell promet une réduction du coût des cellules solaires de 0,50 $/W

Silicium>Cellules >Europe>Stratégie>Industrialisation>R&D
07-02-2012 07:15:29 :

Créée fin 2009, la jeune pousse israélienne PV Nanocell s'est fixé pour objectif de réduire le coût de production des cellules solaires en faisant appel à des matériaux et technologies de rupture pour la métallisation, à savoir à des encres conductrices à nanoparticules et au jet d'encre. « Avec nos développements, nous visons à devenir un leader autant du point de vue de la qualité que des coûts, avec l'objectif de réduire de 0,50 $/W le coût des cellules solaires quasi-immédiatement », nous a confié Fernando de la Vega, CEO et fondateur de PV Nanocell. Ses encres sont actuellement en cours de qualification …



« Nous avons choisi de nous concentrer sur le marché des cellules solaires en silicium, soit un marché que nous estimons à 1,2 milliard de dollars en 2015. Dans le solaire, la concurrence accentue la pression pour diminuer les coûts de production, et le procédé de métallisation par jet d'encre est la seule technologie majeure à permettre aujourd'hui des réductions de coûts rapides et significatives. En outre, avec l'approche de la parité réseau, la croissance du marché du solaire ne dépend plus seulement des aides et autres subventions. Avec nos encres à nanoparticules d'argent, nous nous considérons comme un « facilitateur » pour atteindre encore plus vite la parité réseau », précise M. de la Vega.

PV Nanocell chiffre la réduction des coûts de production possibles avec le procédé de métallisation par jet d'encre entre 0,20 et 0,30 c€/W. S'y ajoute la possibilité de travailler sur des tranches de silicium plus minces qu'avec le procédé de sérigraphie, ce qui entraîne une réduction supplémentaire de l'ordre de 0,25 c€/W.

Après un démarrage des ventes d'une première génération d'encres à dispersion en petit volume en 2010, la société située à Migdal Ha’Emek, dans le Nord du pays, compte finaliser rapidement la qualification des encres à nanoparticules d'argent afin de lancer la commercialisation à grande échelle courant 2012. Des encres à nanoparticules de cuivre, encore moins coûteuses (le rapport de prix entre l'argent et le cuivre est d'environ 100 aujourd'hui), sont actuellement en développement et se profilent comme une étape ultérieure de réduction des prix à l'horizon 2013-2014.

PV Nanocell travaille en étroite coopération avec des fabricants d'équipements mais uniquement sur le procédé de dépôt par jet d'encre et non sur les machines. La société a aussi un partenariat avec l'Institut Fraunhofer IKTS (Technologies et systèmes céramiques) de Dresde, en Allemagne. En vue de l'industrialisation à grande échelle, ses travaux portent actuellement sur l'optimisation du process de fabrication des encres afin de pouvoir augmenter rapidement ses volumes de production. Ses ventes dépendront toutefois aussi de la montée en puissance des ventes d'équipements de dépôt par jet d'encre.

La société s'attaque à un marché largement dominé par l'Américain Cabot. Elle vise un chiffre d'affaires de 30 M$ avec la vente de quelque 20 tonnes d'encres l'an prochain, puis 100 M$ avec 90 tonnes en 2014 et 200 M$ avec 200 tonnes en 2015.

Après avoir obtenu un capital d'amorçage de 1 M$ de Terra Venture Partners ainsi que des aides de Bruxelles et du ministère israélien de l'industrie pour un montant total de 340000 $, PV Nanocell est actuellement en train de lever 3,5 M$ de fonds pour financer son développement et l'industrialisation de ses encres. Plus de 1,3 M$ lui sont déjà acquis, après un tour préliminaire auprès de Terra Venture Partners et de l'énergéticien israélien IEC.

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Le groupe lithuanien BOD se diversifie dans les cellules solaires

Silicium>Cellules >Europe>Créations
07-02-2012 06:59:06 :

Spécialiste dans les CD et DVD, le groupe lithuanien BOD vient de signer un accord avec Singulus Technologies en vue d'acheter une ligne complète de fabrication de cellules solaires en silicium cristallin, et projette de l'installer dans son usine de Vilnius début 2013. Aucune date de démarrage de la production n'a toutefois été communiquée …

Rappelons que le gouvernement lithuanien a initié un programme de déploiement des énergies renouvelables qui s'est déjà traduit par la création d'un premier acteur dans les cellules solaires, Precizika-MET, début 2010.

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Rendement de conversion : 9,1% pour l'OPV, 17,3% pour du CIGS, 23,5% pour le GaAs

Couches minces>Autretechno>Cellules >Etats Unis>R&D
07-02-2012 06:55:10 :

Polyera, société américaine basée dans l'Illinois, revendique un rendement de conversion de 9,1% obtenu en laboratoire avec une cellule solaire organique réalisée selon une architecture à hétérojonction en polymère/fullerène avec sa nouvelle encre conductrice ActivInk PV2000. Son compatriote MiaSolé a, pour sa part, dévoilé un panneau PV CIGS avec un rendement de conversion de 17,3% en laboratoire, alors que le rendement atteint 14% en production. Enfin, un autre compatriote, Alta devices, a obtenu la certification du laboratoire NREL pour un panneau photovoltaïque à couches ultraminces d'arséniure de gallium (GaAs) avec un rendement de conversion de 23,5% … …

Une cellule solaire à jonction unique, développée conjointement par Polyera avec le chimiste Solvay dans le cadre d'un programme de R&D avec l'Imec, avait abouti en décembre dernier à un rendement de conversion de 8,3%. La nouvelle performance de Polyera a été certifiée, elle, par le PV Cell Lab de Newport Corp.

Alta devices avait levé 72 M€ dans un tour de table pour financer le développement et l'industrialisation de son procédé de fabrication en mars 2011.

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Q-Cells trouve un accord avec ses créanciers

Silicium>Cellules >Allemagne>Restructurations>Accords
07-02-2012 06:27:18 :

Confronté à de graves difficultés financières, l'Allemand Q-Cells a réussi à s'entendre avec ses créanciers pour restructurer ses dettes : l'accord de principe obtenu avec les principaux détenteurs d’obligations arrivant à échéance en 2012, 2014 et 2015 prévoit un échange dettes-capital (debt-to-equity-swap), et les créanciers détiendront désormais presque tout le capital (à hauteur de 95%) de la société. Grâce à ce compromis, cette dernière estime pouvoir se reconcentrer maintenant sur la croissance et les opportunités futures offertes par le marché du photovoltaïque …

L'accord prévoit par ailleurs un paiement comptant de 20 millions d’euros aux détenteurs d’obligations arrivant à échéance en 2012 à effectuer au terme de l’aboutissement de la restructuration financière. La réalisation de la vente d’actifs périphériques pourrait permettre de dégager jusqu’à 200 millions d’euros dans les prochaines années, somme qui serait également reversée ensuite aux créanciers.

Cet accord reste soumis à l’approbation des détenteurs d’obligations, des actionnaires de Q-Cells SE et des autorités compétentes.

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Panneaux photovoltaïques : Solar Frontier, seul champion de la technologie CIS !

Couches minces>Panneaux >Cellules >Revue de presse>Japon>Industrialisation
24-01-2012 15:17:32 :

Dans un article consacré aux panneaux photovoltaïques à couches minces en technologie CI(G)S, GreenTech Media constate que, dans ce secteur, les annonces des entreprises ont plus souvent relevé du battage publicitaire que de la réalité commerciale ... sauf en ce qui concerne Solar Frontier. Le groupe japonais aurait en effet produit et livré des panneaux CIS pour une puissance cumulée de plus de 500 MW l'an passé, cinq fois plus que son plus proche concurrent, Solibro …

Dans la même veine, Gigaom constate que, contrairement aux concurrents AQT Solar, HelioVolt, MiaSolé ou encore NanoSolar, Solar Frontier a concrétisé son planning, lancé l'assemblage dans son usine de 1 GW à l'été 2011, et démarré les livraisons de panneaux CIS en février 2011. L'avenir de l'entreprise dépend maintenant de sa capacité à engranger des commandes en volume suffisant pour faire tourner son usine au taux d'utilisation nécessaire pour être économiquement viable.

Ces articles ont été publiés suite à la signature d'un contrat entre Solar Frontier et EnXco, filiale d'EDF Énergies Nouvelles à San Diego (Californie), pour la livraison de panneaux photovoltaïques CIS d'une puissance totale de 100 à 150 MWc en 2012 et 2013. EnXco développe et exploite des projets solaires et éoliens en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) et au Mexique avec, à ce jour, quelque 31 projets éoliens (plus de 3 GW) et 10 projets solaires (plus de 68 MW).

L'historique de Solar Frontier est par ailleurs détaillé dans un article du Nikkei Business en date du 16 janvier 2012 (en japonais).

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L'avenir de Photowatt se dessinera-t-il entre le 10 et le 21 février ?

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Stratégie>Restructurations
24-01-2012 14:29:47 :

Comme nous l'avions annoncé la semaine dernière (voir notre article), le tribunal de commerce de Vienne (Isère) a décidé, lors de l'audience du 17 janvier dernier, de repousser au 10 février la date limite de dépôt des dossiers pour la reprise pour Photowatt, et a fixé une nouvelle date d'audience au 21 février 2012. Selon Lyon-Entreprises.com, ce report aurait suscité un afflux de candidatures, surtout qu'il semblerait que l'État pourrait promettre des commandes globales de l'ordre de 240 millions d'euros sur trois ans …

Le comité d'entreprise de Photowatt a, pour sa part, précisé dans un communiqué que, concernant les offres de reprise, « beaucoup de noms ont circulé dans la presse mais aucune offre n'a été déposée... Nous comptons sur l'intervention de l'État pour que Photowatt soit, en partenariat avec le CEA, un acteur majeur de la construction d'une filière photovoltaïque en France. L'intervention de René Ricol, responsable des investissements d'avenir liés au grand emprunt, nous semble témoigner de l'intérêt que l'État porte à ce dossier. Cela nous permet d'espérer une « sortie par le haut ». »

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SolarCell investit 70 M€ dans une usine en Allemagne

Silicium>Cellules >Allemagne>Europe>Investissements
24-01-2012 14:23:32 :

SolarCell, filiale du groupe suisse Solar Industries et de l'Italien MX Group, investit 70 M€ dans une ancienne usine d'électroménager de Bauknecht à Schorndorf, près de Stuttgart (Allemagne), en vue d'y installer, d'ici 2013, trois lignes de production de cellules solaires en silicium cristallin de haut de gamme pour les panneaux photovoltaïques de sa maison-mère. La capacité annuelle n'a pas été dévoilée …

La société est persuadée qu'une usine de cellules solaires peut rester compétitive en Europe, les coûts salariaux ne représentant que 10% du prix de revient en production.

Le fabricant de cellules solaires reprendrait environ 240 des 300 employés de Bauknecht, qui assemblait jusque récemment des machines à laver à Schorndorf. Il projette aussi d'intensifier ses coopérations avec l'institut Fraunhofer des systèmes d'énergie solaire de Freiburg/Breisgau.

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Le cuivre remplace l'argent dans les cellules solaires

Silicium>Cellules >Allemagne>R&D
24-01-2012 14:13:03 :

Dans le cadre du projet de R&D Las VeGaS, les sociétés Schott Solar et RENA ainsi que le laboratoire CiS Forschungsinstitut für Mikrosensorik und Photovoltaik travaillent à remplacer les contacts en argent typiquement présents sur la face avant des cellules solaires par du nickel-cuivre moins coûteux. Premier résultat : une cellule solaire en silicium multicristallin avec des métallisations de cuivre affichant un rendement de 18 % …

Cette approche permet de diviser par deux les coûts de métallisation en face avant. La métallisation en face arrière est réalisée, elle, par sérigraphie.

L’équipe travaille en outre à appliquer cette approche également aux cellules solaires en silicium monocristallin. Elle prévoit d'atteindre un rendement supérieur à 19 %.

La métallisation nickel-cuivre par électrodéposition présente un risque de diffusion du cuivre dans le silicium de la cellule solaire, ce qui diminuerait la durée de vie des électrons et par conséquent le rendement de la cellule. L'équipe de R&D a développé une technique d'électrodéposition d'une couche de nickel en guise de barrière de diffusion, ainsi que les techniques de production appropriées pour réaliser la couche de nickel et les contacts en cuivre.  Ceci en faisant appel à la technologie InCellPlate de RENA.

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Photowatt : quo vadis ?

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Fusions/Acquisitions>Stratégie>Restructurations
16-01-2012 10:56:56 :

ARTICLE REMIS A JOUR (18 janvier 2012) - L'avenir de Photowatt, acteur historique du solaire en France, se décidera, peut-être le 21 février prochain. A l'audience du 17 janvier dernier, le tribunal de commerce de Vienne (Isère) a en effet choisi de reporter la date de dépôt des dossiers au 10 février et annoncé une nouvelle audience pour le 21 février …

L'avenir de Photowatt devait se préciser ce mardi 17 janvier, après une audience du Tribunal de commerce de Vienne (Isère) pour traiter les offres de reprise (voir notre article) déposées jusqu'au vendredi 13 janvier. Divers noms d'industriels intéressés ont circulé ces derniers jours dans la presse nationale. Selon toute vraisemblance, le tribunal devrait toutefois décider de reporter sa décision afin de permettre à certains repreneurs potentiels de préciser leurs offres.

Selon le quotidien Les Echos, EDF Énergies Nouvelles se serait aussi placé sur les rangs, par le biais de Pâris Mouratoglou, fondateur et encore président d'EDF EN mais sur le point de quitter ses fonctions.

Parmi les autres industriels intéressés figureraient, notamment, ECM Technologies, MPO International, Solarezo, STMicroelectronics ou encore l'Autrichien Solar Active, avec des projets de reprise en partie en coopération avec des holdings financières.

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Solland Solar vend son usine de cellules solaires au Groupe Pufin

Silicium>Cellules >France>Italie>Europe>Fusions/Acquisitions>Stratégie
16-01-2012 10:55:42 :

Le Néerlandais Solland Solar a signé un accord pour la vente de son usine de cellules solaires en silicium polycristallin au groupe italien Pufin, maison-mère d'Elifrance, assembleur de panneaux photovoltaïques à La Talaudière, près de Saint-Etienne. L'usine, située à Heerlen/Aix-la-Chapelle, près de la frontière avec l'Allemagne, a une capacité de production de 130 MWc …

Le Groupe Pufin, qui possède, outre l'usine Elifrance (photo ci-contre), une unité d'assemblage de panneaux PV en Italie appelée El.Ital, est déjà client auprès de Solland Solar Cells. Avec la reprise de l'usine de cellules solaires, il s'assure son propre approvisionnement tout en comptant réduire ses coûts, et renforce sa chaîne de valeur en devenant à son tour fournisseur de Solland Solar pour ses cellules Sunweb. Le groupe se dote ainsi également d'une activité de R&D.

Pour Massimo Pugliese, pd-g du Groupe Pufin, « le marché européen laisse encore une marge importante à la croissance et au développement, et donc à la création d'un industriel verticalement intégré avec des activités de production en Italie, en France, en Hollande et en Allemagne. Nous avons pour objectif de créer un produit 100% européen, qui se différenciera par le savoir-faire et l'innovation, et nous viserons aussi des marchés hors Europe. La qualité sera l'élément qui permettra, à l'avenir, de concurrencer les productions à bas coût venant du Sud-Est Asiatique. »

Solland Solar, pour sa part, ainsi sa migration vers la fourniture de solutions systèmes PV, concentrée autour des panneaux de hautes performances avec ses cellules à contact arrière, brevetées Sunweb.

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PV organique : 8,3% de rendement avec une cellule solaire à simple jonction

Autretechno>Cellules >Europe>Technologies>R&D
20-12-2011 00:00:00 :

Également dans le photovoltaïque organique, l'organisme belge de R&D Imec, le fournisseur de matériaux pour l'industrie du semiconducteur Polyera et le groupe chimiste Solvay viennent de réaliser une cellule solaire en polymère à simple jonction affichant un rendement de 8,3% …



Vérifié par le laboratoire indépendant américain NREL, ce rendement de 8,3% a été obtenu grâce à l'utilisation d'une structure de conduction inversée (en anglais, bulk inverter heterojunction) conçue par l'Imec, qui permet une meilleure absorption de la lumière mais augmente aussi la stabilité de la cellule solaire en évitant la dégradation de l'électrode (voir, par exemple, ici), et d'un matériau novateur de Polyera pour la couche photoactive.

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Couches minces : Oerlikon annonce un coût de production de 0,35 €/Wc

Couches minces>Panneaux >Cellules >Equipements>Europe>Technologies>Industrialisation
20-12-2011 00:00:00 :

L'équipementier suisse Oerlikon Solar s'apprête à dévoiler une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques à couches minces de 2e génération, pour un prix estimé à 1 $/Wc (soit 0,77 €/Wc) y compris le support d'ingénierie et les garanties de performances. Cette ligne devrait permettre d'atteindre un coût de production de 0,50 $/Wc (soit 0,35 €/Wc). Parallèlement, la firme annonce un rendement de conversion stabilisé de 10,8% en production et de 12,5% en laboratoire pour sa technologie Micromorph …



La nouvelle ligne ThinFab sera présentée à l'occasion du World Future Energy Summit 2012 (WFES) qui se tiendra à Abu Dhabi du 16 au 19 janvier 2012.

La 2e génération de la ligne ThinFab se distinguerait aussi, selon Oerlikon, par son efficacité énergétique, avec un retour énergétique de moins d'un an pour les panneaux PV produits.

Par ailleurs, les panneaux PV produits sur la ligne ThinFab affichent désormais une puissance de 143 Wc. Les rendements de conversion publiés par Oerlikon ont été vérifiés par le laboratoire indépendant américain NREL.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Rendement : Heliatek atteint 9,8% dans le PV organique

Autretechno>Cellules >Allemagne>Technologies>Industrialisation>R&D
14-12-2011 19:27:28 :

La jeune pousse allemande Heliatek, spécialisée dans les cellules solaires organiques, vient de réaliser une cellule tandem de 1,1 cm2 qui affiche un rendement de conversion de 9,8%. Le process d'industrialisation devrait démarrer au 2e semestre 2012. Une première génération de cellules solaires organiques devrait toutefois être en pré-série de production dès début 2012. Pour Martin Pfeiffer, cofondateur de la société, « les cellules solaires organiques fournissent désormais la même performance que les cellules solaires classiques en silicium amorphe » …



Le record de 9,8% a été vérifié par le laboratoire CalLab de l'institut Fraunhofer ISE de Fribourg en Brisgau (Allemagne). « La prochaine étape vers notre objectif de 15% de rendement de conversion consistera à passer la barre des 10% en 2012 », précise Thibaut Le Séguillon, CEO de Heliatek.

Dans un premier temps, la société prépare le démarrage de la production de volume d'une première génération de cellules solaires organiques pour le 2e semestre 2012. Elle avait d'ailleurs levé 18 M€ il y a deux ans pour préparer l'industrialisation de son process de fabrication. La nouvelle cellule solaire devrait être introduite dans le process pas à pas après le démarrage de la production. Des simulations ont établi qu'une extrapolation de la cellule de 1,1 cm2 par un facteur 120, pour atteindre la dimension d'un panneau PV classique actuel, aboutirait à un rendement de 9%.

Les cellules solaires organiques présentent l'avantage d'être souples, minces et ultralégères (0,7 kg/m2), ce qui ouvre la voie à de nouveaux types d'applications, par exemple que les solutions classiques en silicium ne peuvent pas adresser.

Pour assurer son avenir, Heliatek envisage notamment de lever un financement de 50 M€ au cours d'un 3e tour de table en 2012.

En trois ans, la société Heliatek, essaimage de l'université technique de Dresde et de l'université d'Ulm en 2006, a doublé, en laboratoire, le rendement de conversion pour sa technologie. Cette dernière fait appel à des oligomères, et non des polymères comme la plupart des recherches actuelles sur le PV organique, avec une croissance des petites molécules dans un procédé à basse température qui a déjà fait ses preuves dans l'industrie des OLED (les diodes électroluminescentes organiques). Heliatek développe et synthétise ces molécules dans son propre laboratoire. Le procédé basse température permet d'utiliser un substrat en plastique, ce qui contribue aussi à réduire le poids. La cellule solaire se compose en fait de deux cellules empilées en « tandem », le tout n'ayant que 500 nm d'épaisseur.

A noter que l'équipe de chercheurs à la base de la technologie d'Heliatek, dont son CTO Martin Pfeiffer, vient d'obtenir aujourd'hui, 14 décembre, le Deutscher Zukunftspreis 2011. L'équipe se compose en outre de Karl Leo, directeur de l'institut sur la photophysique de l'université technique de Dresde et de l'institut Fraunhofer des microsystèmes photoniques (IMPS), ainsi que Jan Blochwitz-Nimoth, CSO chez Novaled, un essaimage de l'IMPS dans les Oled.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Appel d'offres pour la reprise de Photowatt

Panneaux >Cellules >Matériaux>France>Restructurations
14-12-2011 18:07:57 :

Le cabinet Bauland, Gladel & Martinez, administrateurs judiciaires associés, vient de publier un appel d'offres pour la reprise de Photowatt avec une date limite fixée au 13 janvier 2012. Parallèlement, un collectif de chercheurs français, reconnus dans le secteur du photovoltaïque, appellent à « faire de la crise une opportunité pour un nouveau départ dans le contexte d’une filière photovoltaïque française performante » …

Le cabinet Bauland, Gladel & Martinez précise : Photowatt (444 salariés) est le leader historique de la conception et de la fabrication de cellules photovoltaïques en France et une entreprise à la pointe de l'innovation dans le domaine des technologies solaires, avec un savoir faire dans toutes les étapes de la production, de la mise en œuvre du matériau (lingots et tranches de silicium, cellules solaires) jusqu'à l'installation de solutions clés en mains sur toitures ou champs solaires.

Sa capacité de production s'établit à 81 MW dans les lingots de silicium, 68 MW dans les tranches de silicium, et 50 MW dans les cellules solaires. Le chiffre d'affaires sur l'exercice 2011 (clos le 31 mars) s'élevait à 159 M€, contre 131 M€ sur l'exercice 2010.

Le collectif de chercheurs reconnus du secteur du photovoltaïque en France a, lui, publié un communiqué concernant la situation de Photowatt pour lancer un appel à tenir le cap et dépasser cette situation de façon positive. Ce groupe de chercheurs comprend Daniel Lincot, directeur de recherche au CNRS à Paris, Abdellilah Slaoui, directeur de recherche au CNRS à Strasbourg, Santo Martinuzzi, ancien professeur de l'université de Marseille, Jean Eric Bourée, ancien chercheur au CNRS-École Polytechnique, Bernard Equer, ancien directeur de recherche au CNRS-École Polytechnique (ces trois derniers aussi expert indépendant), Mustapha Lemiti, professeur à l'université de Lyon, Arnaud Etcheberry, directeur de recherche au CNRS-Versailles, et Alain Dollet, directeur de recherche au CNRS à Perpignan.

Extraits du communiqué
« Les chercheurs soulignent le potentiel scientifique, technologique et humain remarquable de l’entreprise Photowatt, intégrant l’ensemble de la chaîne de production de la technologie silicium. La disparition de ce potentiel porterait un coup à la construction d’une filière photovoltaïque française performante et solidaire. Ils considèrent que la crise est conjoncturelle et peut être surmontée. Ils appellent à des initiatives dans ce sens en mettant l’accent sur l’innovation industrielle et le développement de liens étroits avec la recherche.
...
Notre vision est donc que la crise de Photowatt, aussi dramatique qu’elle soit, peut représenter une opportunité pour le développement de l’ensemble la filière photovoltaïque française (de l’amont à l’aval) que l’on réclame de toutes parts, à juste titre. Elle maintiendra en France, dans un contexte local de renforcement des synergies existantes - et, nous l’espérons, avec un leadership français -, une brique industrielle essentielle accumulant près de trente ans de savoir faire technologique et d’innovations, qui ne demande qu’à rebondir lorsque le contexte de compétition nous redeviendra favorable, ce qui ne saurait manquer. Elle permettra aussi la sauvegarde maximum de l’emploi au sein de l’industrie photovoltaïque des personnels durement touchés dans l’ensemble du secteur. Dans ces conditions la crise de Photowatt représente en fait l’opportunité d’un nouveau départ sur des bases stratégiques nouvelles solides et solidaires, et d’une ambition retrouvée. Nous sommes prêts, scientifiques et acteurs de la R&D française du photovoltaïque à nous y engager. »

Enfin, à l’invitation du collectif Superwatt, Eva Joly, candidate du parti Europe Ecologie - les Verts aux élections présidentielles de 2012, discutera du développement de l’énergie photovoltaïque, et de Photowatt, avec des membres du collectif et le public le vendredi 16 décembre 2011 à Bourgoin-Jallieu. A cette occasion, le collectif Superwatt lancera son site internet www.superwatt.fr ainsi qu'une opération en ligne intitulée « Adoptez une cellule ». Afin de manifester leur soutien à la filière photovoltaïque, chacun sera invité à
adopter symboliquement en ligne une cellule photovoltaïque.

Pour en savoir plus sur l'appel d'offres de reprise, cliquer ici

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La Chine représente 67% de la production mondiale de tranches de silicium solaire

Silicium>Cellules >Matériaux>Conjoncture>Etudes de marché
14-12-2011 18:03:36 :

La capacité de production de tranches de silicium solaire en Chine devrait croître de 81% cette année, à quelque 35 GWc, soit 67% de la production mondiale, selon un rapport que vient de publier Digitimes Research. Dans les cellules solaires, sa capacité de fabrication s'élèverait à 62% du marché mondial, avec 37,3 GWc en 2011, en hausse de 113% …

Les 10 premiers fournisseurs chinois de tranches de silicium


Selon Digitimes Research, la Chine posséderait ainsi aujourd'hui à elle seule déjà une capacité de production PV supérieure aux besoins mondiaux estimés à 22 GWc cette année. La Chine représentait déjà plus de 50% de la production mondiale fin 2010. Malgré la surcapacité de production mondiale qui guettait déjà à ce moment-là, les investissements massifs ont continué.

Dans son rapport, la société d'études analyse l'historique de l'essor de la production PV en Chine, avec un démarrage dans des segments de marché à forts coûts salariaux et faible ticket d'entrée, notamment l'assemblage de panneaux photovoltaïques. Cette première étape a rapidement été suivie d'une verticalisation effrénée, favorisée par des pénuries de matériaux jusque début 2010, dans un contexte de compétition entre différentes provinces chinoises qui rivalisaient d'ingéniosité et de subventions afin d'attirer les investisseurs dans des parcs d'activités spécialement créés à cet effet.

Parallèlement, seul le top 5 des fabricants chinois de panneaux PV de premier rang (Suntech, Yingli, Trina Solar, Jinko Solar, LDK Solar) tirent aujourd'hui leur épingle du jeu, avec un taux d'utilisation de leurs capacités de production et/ou d'assemblage au-dessus de 80%. Selon le quotidien chinois Guangzhou Daily (repris par Digitimes), qui cite CSG Holdings, la moitié des assembleurs de panneaux chinois auraient complètement stoppé leur production et 30% en seraient à un taux d'utilisation de 50%, tandis que les 20% restants tenteraient de maintenir leur niveau actuel de production.

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First Solar révise une nouvelle fois ses prévisions 2011 à la baisse

Couches minces>Panneaux >Cellules >Conjoncture>Etats Unis>Stratégie
14-12-2011 17:59:25 :

First Solar, fournisseur et leader mondial des panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, vient de revoir ses prévisions pour l'exercice 2011 à la baisse, à 2,8-2,9 milliards de dollars contre 3 à 3 milliards de dollars en octobre dernier (et 3,6 à 3,7 milliards de dollars encore début août), à cause des retards de réalisation sur divers projets. La firme américaine vise néanmoins un résultat net consolidé de 575 à 600 millions de dollars pour 2011, et une remontée spectaculaire de son chiffre d'affaires vers 3,7 à 4 milliards de dollars en 2012, dont 1,7 milliard de dollars avec son activité systèmes …

Parallèlement, la société rationalise sa direction en regroupant les activités mondiales de ventes et de développement de projets entre les mains de Jim Brown, désormais président et responsable Global Business Development. TK Kallenbach, président de la division composants, va quitter la société au 1er janvier prochain.

«  Nous visons à améliorer encore notre productivité en 2012 mais nous recalibrons nos activités et nous focaliserons désormais sur des marchés durables plutôt que sur des marchés subventionnés », a précisé Michael Ahearn, fondateur et ancien CEO, poste qu'il occupe à nouveau en intérim depuis le départ de Rob Gillette, dans un communiqué.

France : une année 2012 qui sera difficile
Pour Pascal Tirtiaux, responsable grands comptes pour la France et le Benelux chez First Solar, l'année 2012 s'annonce complexe en France. « La France a tout pour que le solaire se développe, aux plans des surfaces disponibles, -avec des terrains de conversion, des bandes de terrain le long des voies ferrées ou sur le bord des autoroutes, des toitures inexploitées-, de l'ensoleillement et du savoir-faire. Mais nous ne maîtrisons pas le calendrier, surtout à cause des appels d'offres sur les centrales de grande taille, et nous n'avons aucune visibilité à long terme », a-t-il précisé lors d'un récent entretien. Nul ne s'étonne donc plus que la firme ait gelé (officiellement, « en attente ») il y a près d'un an le projet d'usine en partenariat avec EDF à Blanquefort, en Gironde. Le contrat de location du terrain s'éteint fin 2012. Depuis, l'usine au Vietnam, dont les bâtiments avaient par contre déjà été construits, a subi le même sort.

La firme a toutefois terminé l'extension de son site en Allemagne, avec la construction d'une deuxième usine identique à la première. Inaugurée il y a quelques semaines, cette extension porte la capacité de production annuelle totale à 2,3 GW à fin 2011. « Notre taux d'utilisation est à 98% », précise Pascal Tirtiaux. Partant, First Solar compte monter à 2,8 GW d'ici fin 2012 en augmentant encore d'environ 10% la productivité par ligne (à 70 MW), mais aussi avec la mise en service d'une usine de 280 MW à Mesa, Arizona.


« First Solar n'est pas encore très présent sur les marchés émergents, et nous souhaitons développer ce secteur, en visant des centrales au sol dans des régions où le solaire est déjà compétitif », souligne Pascal Tirtiaux. Le secteur des grandes centrales au sol a été globalement privilégié par l'Américain jusqu'ici, et seulement 1/3 des centrales équipées par First Solar sont en toiture. Une situation qui ne devrait pas beaucoup changer à l'avenir, même si plusieurs études ont montré que la technologie CdTe, telle qu'elle est mise en œuvre par First Solar, ne présenterait pas de risques dus aux matériaux utilisés et pourrait donc équiper sans arrière-pensée des toitures PV.

Rappelons que First Solar a passé le cap des 5 GW de puissance cumulée sortie de ses lignes de production à la mi-novembre 2011, ce qui représente 66 millions de panneaux PV depuis le démarrage commercial en 2002. Le rendement de conversion des panneaux PV en CdTe commercialisés au 3e trimestre 2011 se situait en moyenne à 12,4%, alors que le coût de production s'établissait à 0,74 $/W ; en laboratoire, la firme a déjà atteint 17,3%. A l'horizon 2014, la firme s'est fixé pour objectif un coût de production de 0,52 à 0,63 $/W, un objectif de coût d'installation de 0,91 à 0,98 $/W, et l'introduction d'un panneau PV offrant jusqu'à 100 W de puissance (contre 87,5 W pour la série actuelle FS 3).

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