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CELLULES SOLAIRES : 508 article(s).
Rendement de conversion : 22% en c-Si, 11,3% en Graetzel

Silicium>Autretechno>Cellules >Europe>Australie>Technologies>R&D
14-05-2013 13:02:05 :

A l'Institut du photovoltaïque (Ifpv) de l'Université de Stuttgart, des chercheurs ont mis au point un procédé de gravure laser peu coûteux pour réaliser des cellules solaires à contact arrière et ont obtenu un rendement de conversion très proche de 22%. Les étapes de masquage nécessaires avec la gravure par lithographie sont supprimées, le laser permet de graver des structures à une résolution inférieure à 30 µm. Les chercheurs se sont maintenant fixés pour objectif de monter à 23% tout en industrialisant le procédé …
 
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La jeune pousse australienne Dyesol, spécialisée dans les cellules solaires à pigments photosensibles (DSC, pour Dye Solar Cells) aussi appelées cellules solaires de Graetzel du nom de son inventeur suisse Michael Graetzel, a réussi à passer la barre des 11% en rendement de conversion. Un rendement de 11,3% a ainsi été obtenu en laboratoire, dans le cadre d'un programme de R&D en partenariat avec l'EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne). Un saut quantique par rapport aux 5% d'il y a encore trois ans. La voie de l'industrialisation s'entrouvre, et les chercheurs espèrent maintenir le rendement à plus de 10% en production de volume.

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Nouveautés produits : JA Solar, FranceWatts, Innotech Solar

Panneaux >Cellules >France>Europe>Chine>Industrialisation
30-04-2013 07:26:09 :

JA Solar annonce le démarrage de la production de cellules solaires en technologie MWT (metal wrap-through) qui affichent un rendement de conversion de 19,6% et 18,1% respectivement en silicium monocristallin et multicristallin. Dans la technique MWT, les contacts en face avant sont ramenés sur la face arrière des cellules par perçage de trous de contact au laser et remplissage avec une pâte conductrice déposée par sérigraphie, ce qui diminue de près de moitié la surface métallisée en face avant de la cellule et augmente donc la surface active …

Le CSTB vient de décerner un avis technique (Atec) à la société normande d'assemblage de panneaux photovoltaïques FranceWatts pour sa tuile solaire Megaslate. Cet Atec valide la fiabilité de la solution, le respect de la législation en vigueur, la qualité des matériaux utilisés, la conformité de la mise en œuvre sur le bâtiment et de l’installation aux règles de sécurité. A noter que FranceWatts a choisi de produire son système de rail drainant pour tuiles photovoltaïques non cadrées, adapté à l’intégration au bâti. Bien que pénalisant en termes de compétitivité au départ, ce choix est récompensé aujourd’hui. Le vrai coût du système d’intégration au bâti est celui qui intègre les temps de montage et, sur ce point, notre solution s’avère désormais très compétitive, précise FranceWatts dans un communiqué. Pour en savoir plus, cliquer ici

Les panneaux photovoltaïques du fabricant scandinave Innotech Solar ont passé avec succès les test PID au sein du Centre Fraunhofer pour le silicium PV (CSP), avec seulement 0,3% de dégradation de la puissance.

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Cellule solaire : Sharp améliore encore son rendement de conversion de 0,2%

Autretechno>Cellules >Japon>R&D
30-04-2013 06:18:11 :

Sharp vient d'atteindre un rendement de conversion de 37,9%, soit 0,2% de mieux qu'en décembre dernier, pour une cellule solaire triple jonction de 1 cm2 dans laquelle il a encore optimisé l'empilage des différentes couches de matériaux composites III-V – InGaAs, GaAs et InGaP (voir ci-dessous) – afin d'absorber un spectre de lumière plus étendu. La société japonaise vise à appliquer ces récents développements aux systèmes solaires de type photovoltaïque à concentration à lentille Fresnel …

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PV à concentration : Amonix passe la barre des 36%

Autretechno>Panneaux >Cellules >Etats Unis>R&D
30-04-2013 06:15:40 :

Amonix, fabricant de systèmes solaires de type photovoltaïque à concentration, a atteint un rendement de conversion de pointe de 36,2% le 14 mars dernier avec sa dernière génération de modules testée en extérieur de février à avril 2013. La société a ainsi surpassé son ancien record établi à 34,2% en mai 2012. Sur l'ensemble de la période de test, le rendement de conversion a atteint 34,9%, sous des conditions standard de 900 W/m2 à 20°C. Le module est réalisé avec des cellules solaires à jonctions multiples de Spectrolab, filiale d'IBM, affichant un rendement de 40% …

Obtenu avec un ensoleillement normal direct de 876 W/m2, à une température de 16°C, le rendement de conversion de pointe à 36,2% a été vérifié par le laboratoire indépendant NREL.

Spectrolab a par ailleurs mesuré un rendement de conversion de 37,8% avec une cellule solaire à jonctions multiples à base de matériaux semiconducteurs III-V, sans recourir à la concentration (par lentille ou miroir) des rayons du soleil. La société estime qu'un rendement de 45% pourrait être atteint avec une faible concentration.

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Avec TetraSun, First Solar se dote d'une filière PV en silicium

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Fusions/Acquisitions>Stratégie
16-04-2013 16:13:25 :

La surprise est de taille : First Solar, le champion des panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, affiche sa bonne santé et complète son offre avec une filière PV silicium en reprenant TetraSun, une société californienne spécialisé dans les cellules solaires en silicium cristallin. L'Américain reste toutefois fidèle à son credo qui est la recherche du plus bas coût. Ainsi, la technologie c-Si de TetraSun fait appel à des interconnexions en cuivre, moins coûteux que l'argent. Parallèlement, la firme accélère sa feuille de route dans la technologie CdTe …

La crise du solaire ne semble donc pas avoir de prise sur First Solar qui a dévoilé un bilan 2012 avec un chiffre d'affaires en hausse de 22%, à 3,36 milliards de dollars. Sur l'ensemble de l'année, la perte nette s'établit encore à 96,3 M$, malgré trois trimestres positifs et en hausse constante (154,2 M$ au 4e trimestre). Côté technologie, après une tentative dans les couches minces CIGS, l'Américain s'était recentré sur son choix historique (CdTe) qui, pour des raisons de toxicité, n'est toutefois pas vraiment conseillé pour le PV en toiture. Or ce secteur apparaît de plus en plus comme un fort vecteur de déploiement du PV dans de nombreux pays.

Concernant la reprise de TetraSun, la transaction, dont les détails n'ont pas été dévoilés, devrait être finalisée dans le courant du 2e trimestre 2013. First Solar a signé un accord définitif de rachat avec JX Nippon Oil & Energy, l'actionnaire principal de TetraSun, et les autres investisseurs, y compris les dirigeants de la firme. A noter que des discussions sont également en cours avec JX Nippon Oil & Energy en vue de distribuer la technologie c-Si de TetraSun au Japon où, au demeurant, les toitures solaires sont actuellement très en vogue.

L'architecture de la cellule solaire de TetraSun diffère des autres approches à base de silicium : elle serait plus simple et optimisée pour une fabrication avec un nombre réduit d'étapes, des équipements standardisés et des tolérances plus larges, tout en offrant un rendement de conversion potentiellement supérieur à 21%. Sa production serait donc moins coûteuse en volume. Elle fait appel à des tranches de silicium de type N de 156 mm de côté et, outre qu'elle recourt à du cuivre comme métal d'interconnexion, elle fait aussi l'impasse sur la couche d'oxyde conducteur transparent (TCO). Enfin, elle bénéficierait d'un coefficient de température plus favorable à une utilisation sous très fort ensoleillement que les approches silicium classiques. First Solar prévoit de démarrer l'industrialisation à échelle commerciale au deuxième semestre 2014.

CdTe: un rendement de conversion de 18% en 2016 ?
Parallèlement à l'annonce du rachat de TetraSun, First Solar a aussi dévoilé son nouveau record de 16,1% (vérifié par le laboratoire indépendant NREL) en terme de surface active sur ses panneaux PV CdTe, qui constitue un bond de performance comparé aux 14,4% atteints en janvier 2012. S'y ajoute un record de la tension en circuit ouvert de 903,2 mV, un paramètre critique pour la performance de conversion. La firme a d'ores et déjà transféré ces résultats de R&D en production, pour en faire bénéficier sa nouvelle gamme de panneaux PV, la Series 3 Black. Partant, elle a aussi réajusté sa feuille de route technologique, et prévoit maintenant d'atteindre un rendement de conversion dans une fourchette de 15 à 16,2% à l'horizon 2015, de 16,2 à 16,9% en 2016, et de 16,4 à 17,1 en 2017. Dans une présentation à des analystes, la firme a toutefois estimé qu'un rendement de conversion de 18% pourrait être possible au niveau du module PV dès 2016.

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La liste des sociétés défaillantes du solaire ne cesse de s'allonger

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Reste du monde>Restructurations
09-04-2013 06:21:31 :

Le site Greentech Media vient de publier une longue liste, non exhaustive selon ses propres dires, des sociétés défaillantes du solaire depuis 2009, classées selon leur situation : disparues, en faillite, en restructuration et/ou rachetées... Une situation qui n'est pas sans rappeler la crise des télécoms ou la bulle Internet …

Dans ce contexte, Greentech Media rappelle avoir recensé plus de 200 jeunes pousses financées par des capitalrisqueurs en 2008.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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CdTe : la jeune pousse Reel Solar lève encore 4 M$

Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Investissements>Stratégie>R&D
02-04-2013 15:36:58 :

En Californie, la jeune pousse Reel Solar se prépare à entrer dans l'arène des panneaux photovoltaïques à couches minces en tellurure de cadmium (CdTe), une technologie utilisée par le leader du PV à couches minces First Solar, après une levée de fonds pour un montant de 4 millions de dollars auprès de capitalrisqueurs, qui s'ajoutent aux 11 millions de dollars déjà obtenus en novembre 2011 …

L'information concernant Reel Solar a été dévoilée par le journal économique San Francisco Business Times. CMEA Capital, Pangaea Ventures Ltd., Mayfield Fund et Nth Power figurent parmi les investisseurs existants de Reel Solar.

Selon Greentech Media, la société californienne ferait appel à un procédé de fabrication développé il y a une dizaine d'années par BP Solar qui s'est totalement désengagé du secteur depuis. Des détails se trouvent ici

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Et aussi : M-Cells, Singulus Technologies, Yingli Green Energy, Clipsol, Voltec Solar

Panneaux >Cellules >Contrats>Accords>Industrialisation
25-03-2013 22:55:07 :

M-Cells, fabricant chinois de cellules solaires, a signé une lettre d'intention pour une coopération dans la production de cellules solaires en silicium cristallin avec le fournisseur allemand d'équipements Singulus Technologies. Les travaux porteraient sur la mise en œuvre d'une technologie de passivation de la face arrière des cellules solaires avec de l'oxyde d'aluminium (Perc) et des équipements appropriés en vue d'améliorer le rendement de conversion. Ce dernier se monte actuellement à 18%, selon Jian Li, CEO de M-Cells. Singulus a déjà obtenu des cellules Perc affichant 20,1% …

Après une évaluation carbone simplifiée de ses modules PV par le cabinet Solstyce, Yingli Green Energy France affiche un bilan carbone simplifié inférieur de 40% au bilan carbone moyen d’un panneau photovoltaïque, toutes origines confondues. Les modules polycristallins 60 cellules présenteraient un bilan de 600 kg de CO2 émis par kWc pour les modèles 250Wc et 577 kgCO2/kWc pour les 260Wc, soit 11% de moins que la moyenne des modules PV européens et de 54%  à la moyenne des modules PV importés (d’après les données communiquées par le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie en janvier 2013 pour les appels d'offres de centrales PV de plus de 250 kW).

Clipsol, filiale du Groupe GDF Suez spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits solaires, vient de signer une convention de partenariat avec Voltec Solar, assembleur de panneaux photovoltaïques, qui porte sur la livraison de 6 MW de laminés PV par an.

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Suntech Power dépose le bilan

Panneaux >Cellules >Chine>Stratégie>Restructurations
25-03-2013 17:35:16 :

La chute est dure pour Suntech Power, dont la principale filiale de production, Wuxi Suntech, située dans la ville de Wuxi, en Chine, a été poussée au dépôt de bilan par huit banques chinoises. Leader mondial il y a deux ans avec 7,8% de part de marché des panneaux photovoltaïques selon la société d'études IHS, le Chinois est à son tour victime de la consolidation dans le secteur du solaire, mais aussi de sa propre stratégie. Sa filiale manufacturière pourrait être reprise par le gouvernement local de Wuxi. En attendant, la production continue …



Les raisons de la chute de Suntech sont, selon IHS, nombreuses : dettes faramineuses, financements sans filet, investissements mal placés ... et une nouvelle volonté des banques chinoises de ne plus soutenir des entreprises contre vents et marées. A l'instar d'un groupe de fabricants pour l'essentiel asiatiques, le groupe a en effet continué à investir massivement dans sa capacité d'assemblage de panneaux PV en 2009, alors que le marché croulait déjà sous les stocks de panneaux PV et que les premiers signes d'une baisse des subventions étaient déjà visibles, mais aurait négligé de se doter de suffisamment de capacités de production en amont, dans les tranches de silicium

Malgré ses investissements, Suntech Power se serait ainsi retrouvé pris en tenailles entre la forte chute des prix des panneaux photovoltaïques, que le groupe avait d'ailleurs contribué à orchestrer, et la croissance des coûts pour les tranches de silicium nécessaires à sa stratégie de fabricant à la pointe de la technologie, estime IHS. De fait, Suntech était remonté non seulement dans le classement des fabricants de produits photovoltaïques en part de marché mais aussi au plan technologique, où il pouvait concurrencer les leaders du secteur. Cette stratégie l'a toutefois entraîné vers des pertes historiques de plus de 1 milliard de dollars sur l'exercice 2011, puis de 133 M$ au 1er trimestre 2012. Depuis, la firme n'a publié que des résultats provisoires en termes de livraisons et de chiffres d'affaires, mais pas de bilan financier trimestriel complet. Ses dernières prévisions estimaient entre 1,7 et 1,8 GW la puissance livrée sur l'exercice 2012, en baisse de 10 à 15% comparé à l'année précédente.

Au-delà, la plainte antidumping initiée par SolarWorld aux États-Unis et concrétisée par des taxes compensatoires de 35% en novembre 2012 a touché Suntech de plein fouet. La société avait par ailleurs annoncé en juillet dernier avoir été victime d'une fraude en Italie, en liaison avec le fonds d'investissements GSF Capital et l'un de ses agents (pour en savoir plus, cliquer ici), mais les différentes parties auraient conclu un accord hors tribunal.

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Le soleil ne brille plus pour Bosch Solar Energy

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Allemagne>Reste du monde>Stratégie
25-03-2013 14:48:23 :

Cinq ans ! C'est ce qu'aura duré l'aventure de Bosch dans le photovoltaïque, une aventure commencée en juillet 2008 avec l'entrée au capital chez ErSol, fabricant de cellules solaires, et qui devrait lui coûter au final quelque 2,4 milliards d'euros. Le groupe allemand vient en effet d'annoncer le désengagement de toutes ses activités dans le secteur d'ici début 2014 hormis, dans un premier temps, la R&D dans les couches minces avec CISTech. « Nous avons analysé les progrès possibles aux plans des technologies, de la réduction des coûts et de l'orientation stratégique, sans aboutir à une perspective économique viable sur le long terme. Il est impossible de devenir compétitif », précise Volkmar Denner, président du directoire de Bosch depuis huit mois. Inaugurée il y a à peine un an, l'usine française d'assemblage de panneaux photovoltaïques de Bosch Solar Energy à Vénissieux devrait être vendue …



Bosch Solar Energy, qui représente quelque 3000 employés dans le monde dont 230 en France, aura donc vécu ; l'arrêt de toutes ses activités de production – lingots de silicium, wafers, cellules solaires, panneaux photovoltaïques – ainsi que de marketing et de développement de projets est programmé. Les différentes entités, dont notamment l'usine de 160 MW de Vénissieux (cf. notre article), citée comme une reconversion exemplaire de l'automobile vers le solaire il y a un an, seront de préférence vendues auparavant ; à défaut, elles seront fermées au plus tard début 2014.

Le gouvernement français est immédiatement monté au créneau, par le biais d'un communiqué de presse d'Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, et Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, qui « regrettent la décision du groupe allemand Bosch de céder son usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques à Vénissieux (Rhône-Alpes), la plus grande en France de ce genre et l'une des plus modernes et performantes en Europe ... et affirment leur volonté de ne pas voir abandonné cet outil industriel de la transition énergétique. Il revient au groupe Bosch de trouver un repreneur qui continuera l'activité industrielle et la développera dans la durée. Le gouvernement travaillera étroitement avec la direction de l'entreprise et les organisations syndicales pour accompagner ce processus de mutation. »

A la quête d'une compétitivité qui se dérobe
La surcapacité de production au niveau mondial du fait des investissements massifs de fabricants chinois, entraînant une chute des prix irrésistible, resterait au final la principale cause du naufrage. Pour Volkmar Denner, « malgré une baisse significative des coûts de production en 2012, nous n'avons pu compenser la chute des prix de vente qui atteignait jusqu'à 40% par an. Dans le solaire, nos pertes se sont élevées à 1 milliard d'euros en 2012. Même un groupe comme nous ne peut tenir le coup longtemps dans de telles conditions. Les pertes totales se monteront à quelque 2,4 milliards d'euros, dont 1,6 milliard d'euros de dépréciations. » S'y ajouteront encore les coûts du désengagement. Des relocalisations au sein du groupe et des aides au reclassement dans d'autres entreprises seront notamment proposées aux employés impactés.

Bosch envisage également de vendre sa participation dans Aleo Solar, qu'il détient à plus de 90% après être entré à son capital en 2009. Seule rescapée du naufrage, la division de recherche et développement de CISTech restera au sein du groupe, au moins dans un premier temps. « Sa future orientation stratégique sera définie ultérieurement », précise Bosch dans un communiqué de presse. Entité active dans les technologies photovoltaïques à couches minces (CIS/CIGSSe, ou cuivre-indium-gallium-soufre-sélénium) anciennement appelée Johanna Solar, héritée lors de la reprise d'Aleo Solar qui a d'ailleurs vendu à Bosch ses quelques 9% de parts restantes en décembre dernier. Bosch Solar Energy avait déjà stoppé la production de produits PV à couches minces l'an passé. Sur les 3000 employés que compte Bosch Solar Energy, 850 se trouvent chez Aleo Solar et 150 chez CISTech.

Rappelons que Bosch avait également gelé dès début 2012 des projets d'expansion en Malaisie annoncés six mois plus tôt, qui prévoyaient un investissement de 500 M€ dans la création d'un site photovoltaïque intégré avec une capacité potentielle, à terme, de 640 MWc côté cellules solaires et 150 MWc côté panneaux PV. La production destinée en priorité au marché asiatique devait y démarrer fin 2013.

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Le Chinois Suntech Power perdra-t-il son indépendance pour survivre ?

Panneaux >Cellules >Chine>Stratégie>Restructurations
18-03-2013 12:22:17 :

Dans la tourmente depuis plus d'un an avec des difficultés financières grandissantes, Suntech Power, leader mondial en 2011, aurait, selon diverses rumeurs notamment dans le New York Times, signé un accord en vue d'une reprise par la holding Wuxi Guolian Development, un groupe chinois nationalisé. Ces rumeurs n'ont pas encore été confirmées. La firme a toutefois annoncé la fermeture de son usine américaine de Goodyear, Arizona, le 3 avril prochain, supprimant ainsi 43 emplois. Produire à coût compétitif des panneaux PV aux États-Unis serait devenu impossible à cause des taxes douanières et compensatoires de 35,97% imposées par le gouvernement américain en novembre 2012 sur les cellules solaires importées de Chine …

La possibilité d'un accord financier entre Suntech Power et le groupe Wuxi Guolian comme futur investisseur était envisagé depuis fin janvier, selon le site Meeting China, surtout dans le cadre d'une obligation de 570 M$ dont le paiement arrivait à échéance à la mi-mars 2013. Autour de la même époque, LDK Solar obtenait un prêt spécial de 400 M$ de la China Development Bank.

Pour la fermeture de l'usine de Goodyear, ouverte en octobre 2010 mais où la capacité annuelle de production avait été réduite de 50 MW à 15 MW en novembre dernier, Suntech Power incrimine aussi la surcapacité mondiale de production de panneaux PV. La décision de fermer l'usine s'inscrit toutefois dans un programme plus vaste incluant une restructuration de la capacité de production mais aussi une baisse des coûts opérationnels de 20% en 2013.

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Bruxelles demande l'enregistrement des panneaux PV chinois

Panneaux >Cellules >Chine>Politique/Réglementation
05-03-2013 19:59:53 :

Comme annoncé la semaine dernière (voir notre article), l'Union européenne vient de publier au Journal officiel du 5 mars 2013 un règlement exigeant de la part des autorités douanières des états membres l'enregistrement des importations de panneaux photovoltaïques originaires ou en provenance de Chine. Une procédure qui permettra d'imposer des droits antidumping et/ou compensateurs avec un effet rétroactif sur 90 jours dans l'hypothèse où les enquêtes en cours aboutissent à une telle décision …

La procédure est applicable à partir du 6 mars 2013, et toutes les parties intéressées sont désormais invitées à faire connaître leur point de vue, à fournir des éléments de preuve ou à demander à être entendues d'ici au 25 mars auprès de l'Union européenne dans le cadre de son enquête. L’Afase (association pour une énergie solaire abordable) encourage ses adhérents subissant le contrecoup de cette procédure à participer. Pour l'initiative de défense de l'industrie européenne EU ProSun, « des taxes douanières anti-dumping et/ou anti-subventions se profilent à l'horizon. »

Le règlement touche les panneaux photovoltaïques en silicium cristallin, les cellules solaires du type utilisé dans les modules ou panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et les tranches de silicium cristallin (wafers) du type utilisé dans les modules ou panneaux photovoltaïques originaires ou en provenance de la République populaire de Chine. Certains produits PV sont exclus, comme les panneaux solaires à couches minces mais aussi les chargeurs solaires et autres dispositifs solaires intégrés dans des appareils électriques.

Rappelons que l'UE a également ouvert la semaine dernière une enquête anti-dumping portant sur le verre solaire de provenance chinoise, à l'initiative du groupement EU ProSun Glass.

Pour en savoir plus, cliquer sur le règlement pour l'enregistrement des importations de modules photovoltaïques originaires ou en provenance de la République populaire de Chine (document officiel)

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Rendement de conversion : 18,7% pour First Solar, 30,8% pour Alta Devices

Couches minces>Cellules >Etats Unis>R&D
05-03-2013 19:58:47 :

L'Américain First Solar vient de reprendre à General Electric le record du rendement de conversion dans le domaine des cellules solaires à couches minces en technologie CdTe. La firme a désormais atteint un rendement de 18,7% en laboratoire (vérifié par le laboratoire indépendant NREL), soit 0,4% de plus que son compatriote (voir notre article), et affiche un rendement de 14 ,4% au niveau du panneau PV. En production, la firme a établi le rendement moyen de ses panneaux PV en CdTe à 12,9% au 4e trimestre 2012, avec des pointes à 13,1% …

La société Alta Devices a, elle, obtenu la certification du laboratoire NREL pour des cellules solaires à double jonction réalisées avec des couches ultraminces d'InGaP avec un rendement de conversion de 30,8%. La société travaillait jusqu'ici avec des cellules solaires monojonction en arséniure de gallium. L'ajout d'une couche et donc d'une jonction supplémentaire a boosté le rendement de conversion. Alta Devices s'est fixé un objectif de 38% de rendement et estime être sur la bonne voie.

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Taxes douanières sur le PV chinois : l'Afase et EU ProSun s'affrontent

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Europe>Chine>Politique/Réglementation
26-02-2013 15:09:56 :

Une étude faite par l’institut Prognos à la demande de l’Afase (association pour une énergie solaire abordable) démontre que des taxes douanières sur les produits photovoltaïques d’importation chinoise pourraient supprimer jusqu'à 242000 emplois en Europe, et jusqu'à 19300 emplois en France. L’initiative européenne des fabricants de produits photovoltaïques EU ProSun plaide, elle, pour une « concurrence loyale » qui serait bénéfique à l'ensemble de la filière, et confirme que l'Union européenne pourrait instaurer un enregistrement obligatoire des importations de panneaux PV chinois dès le mois prochain …



Selon l'étude de Prognos, jusqu'à 115600 voire 242000 emplois pourraient être ainsi supprimés d'ici 2015 en Europe, selon le niveau des taxes antidumping et/ou anti-subventions imposées (20% ou 60%). La France serait également durement touchée. Des taxes douanières de 20% pourrait entraîner la suppression de 5900 emplois la première année, et jusqu'à 16900 emplois au bout de trois ans. Pour le secteur photovoltaïque français, la perte de valeur ajoutée correspondante s'élèverait à 320 M€ la première année et jusqu'à 940 M€ en trois ans. Des taxes de 35 % auraient le plus fort impact, avec 9200 suppressions d'emplois la première année, et jusqu'à 19500 emplois en trois ans, ce qui correspondrait à une perte de valeur ajoutée de respectivement 500 M€ et 1,8 milliard d’euros en trois ans. Au niveau européen, la perte de valeur ajoutée monterait à plus de 27 milliards d'euros d'ici 2015.

« C’est assez cynique de se servir de l’argument du marché de l’emploi justement le jour où deux nouveaux fabricants européens de produits solaires ont dû déposer le bilan. Les pratiques de dumping de la Chine mettent à mal l’ensemble de l’industrie solaire et ont déjà coûté des milliers d’emplois en Europe et causé plus de 30 faillites d’entreprises et fermetures d’usines », estime pour sa part Milan Nitzschke, président d'EU ProSun. L'évolution du contexte aux États-Unis démontrerait ainsi la fausseté des allégations de l’AFASE et de Prognos. « Les produits solaires en provenance de Chine sont taxés aux États-Unis à hauteur de 30 à 250% depuis la mi-2012. Ceci a permis de réduire les importations chinoises de façon drastique. De plus, le nombre de nouvelles installations solaires a augmenté. Les prix de détail sont restés stables, voire ont même baissé », précise Milan Nitzschke.

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CPV : Solar Junction s'allie à Amonix

Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Accords>Industrialisation
26-02-2013 15:02:32 :

La société californienne Solar Junction, spécialisée dans les cellules solaires à jonctions multiples à base de matériaux semiconducteurs III-V pour le photovoltaïque à concentration (CPV) de haut rendement, vient de signer un accord de coopération avec son compatriote Amonix, un fabricant de systèmes CPV présent sur les mêmes marchés que le Soitec Solar. Objectif : combiner les performances obtenues tant au niveau cellule que module pour réduire de 30% le coût de l'énergie solaire produite avec la technologie CPV …

En octobre dernier, Solar Junction, une jeune pousse créée en 2007, a dévoilé des cellules solaires ayant un rendement record de 44% avec une concentration de 942 soleils. Amonix affiche de son côté plus de 20 ans d'expérience industrielle dans le solaire photovoltaïque à concentration. Des modules CPV avec un rendement de conversion record de 33,5% ont été présentés en mai 2012. Les deux records avaient été vérifiés par la laboratoire américain National Renewable Energy Laboratory (NREL).

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Oxford Photovoltaics lève 2 M£

Autretechno>Cellules >Europe>Investissements>Industrialisation>R&D
19-02-2013 11:38:57 :

La jeune pousse britannique Oxford Photovoltaics (Oxford PV), essaimage de l'université d'Oxford en 2011 pour commercialiser et industrialiser une technologie de cellules solaires à pigments photosensibles (dye-sensitized solar cells, ou cellules solaires de Graetzel) pour du PV intégré au bâtiment, vient de lever 2 millions de livres lors d'un tour de table mené par MTI Partners. Le financement devrait lui permettre de développer un centre de recherche et renforcer ses équipes commerciales et techniques …

Installée au Begbroke Science Park, près d'Oxford, la société travaille sur des cellules solaires Graetzel de couleur, réalisées sur un substrat souple et transparent selon des procédés de sérigraphie, d'impression et de dépôts de matériaux organiques de faible coût.

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Création d'un centre de R&D dédié au PV au sein du CSEM à Neuchâtel

Silicium>CentralesPV>Panneaux >Cellules >Europe>R&D
19-02-2013 11:37:33 :

Le Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM), un institut privé de R & D spécialisé dans les micro et nanotechnologies basé à Neuchâtel, vient de créer une entité dédiée à des travaux de recherche appliquée et au transfert technologique accéléré dans le domaine des systèmes photovoltaïques avec l'objectif d'y d'employer entre 40 et 50 personnes d'ici quatre ans. Ce PV-Center bénéfice d’un financement public de 19 millions de francs suisses pour la période 2013 à 2016 …

Le PV-Center, dont les activités ont démarré en début d'année, occupera dans un premier temps des locaux de l’Institut de Microtechnique de l’Ecole Polytechnique Fédérale (EPFL-IMT) à Neuchâtel. Dirigé par le professeur Christophe Ballif, déjà responsable du laboratoire de photovoltaïque PV-lab de l’Institut de Microtechnique de l’EPFL également situé à Neuchâtel, il devrait déménager dans un bâtiment voisin du CSEM courant 2014, une proximité géographique qui contribuerait à accélérer le passage de la R&D à l'industrialisation.

Le CSEM et la direction de l’EPFL avaient proposé à la Confédération de créer à Neuchâtel un centre consacré à l’énergie photovoltaïque dès 2010, avant Fukushima et la décision suisse de sortir du nucléaire. Financé par les crédits FRI (formation, recherche et innovation) de la Confédération, le PV-Center a aussi pour objectif d’accompagner la transition énergétique nationale. Tout en revendiquant une bonne position de départ dans le secteur solaire, la Suisse estime ainsi indispensable de disposer de ses propres plates-formes capables de soutenir des activités de R&D et de transfert de technologie, avec une structure professionnelle et pérenne pour une industrialisation rapide des résultats de recherche. Le PV-Center s'appuiera sur les travaux du PV-lab qui couvrent le domaine des cellules solaires à haut rendement en silicium cristallin, des cellules à couches minces de silicium ainsi que les technologies des panneaux et systèmes photovoltaïques.

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Wysips dévoile son smartphone solaire intégré

Autretechno>Cellules >Autres composants>France>Industrialisation>R&D
19-02-2013 11:31:09 :

La jeune pousse aixoise Wysips*, filiale de Sunpartner, inventeur du film photovoltaïque capable de transformer n’importe quel support en surface productrice d’énergie solaire sans en changer l’aspect, exposera un smartphone solaire entièrement fonctionnel lors du Mobile World Congress 2013 à Barcelone (Espagne) du 25 au 28 février prochain. La société finalise actuellement l’installation d’une ligne de fabrication à Rousset, près d’Aix-en-Provence, et prévoit de lancer avant l'été la production de films pour écrans susceptibles d'équiper les premiers smartphones d’ici la fin de l’année …



L'usine aura une capacité de 8 millions de composants par an.

L'innovation de Wysips réside dans une technologie de film photovoltaïque ultrafin et transparent, applicable sur un afficheur sans en changer l'aspect ni en modifier la fonction tactile. Placé sous l’écran d'un téléphone, ce film apporte suffisamment d’énergie pour augmenter l'autonomie des portables, voire garantir une charge permanente du téléphone à condition de pouvoir l'exposer au soleil ou à une lumière artificielle (efficacité moindre). Outre sa finesse (0,5 mm ou moins), les deux atouts majeurs du composant sont la puissance et la transparence. La puissance générée atteint déjà 5,8 mWc/cm2, et devrait être doublée d’ici 2014 grâce à l’usage de matériaux photovoltaïques de 2e génération à base de polymères semi-conducteurs organiques. Côté transparence, le composant photovoltaïque intégré dans un téléphone portable affichait 70% de transparence en 2011. Cette valeur a été portée à 90% aujourd'hui, sans pour autant perturber le fonctionnement de la couche tactile et sans incidence sur la luminosité de l'écran.

Crée en 2009, Wysips est une filiale du groupe Sunpartner, spécialisé dans la recherche, la mise au point et l’exploitation de solutions innovantes dans le domaine de l’énergie solaire basée à Aix-en-Provence (France). Outre le film photovoltaïque transparent transformant tout support en surface productrice d’électricité de sa filiale Wysips, Sunpartner a travaillé sur une technologie innovante à concentration, développée par Axiosun. Le groupe compte aujourd'hui 30 collaborateurs, entend doubler ses effectifs à court terme et réaliser un chiffre d’affaires de 100 M€ à l'horizon 2016.

*What You See Is Photovoltaïc Surface

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Panasonic annonce un rendement de conversion de 24,7% pour sa cellule solaire HIT

Silicium>Cellules >Japon>Stratégie>Industrialisation>R&D
13-02-2013 10:06:31 :

En recherche, le Japonais Panasonic vient d'obtenir un rendement de conversion de 24,7% pour des cellules solaires en technologie HIT (Heterojunction with Intrinsic Thin-layer). Soit 0,8% de plus que le record précédent pour cette technologie et 0,5% de plus que le record absolu dévoilé jusqu'ici pour une cellule solaire en silicium cristallin de taille commerciale. Parallèlement, la firme commence à livrer des modules solaires HIT depuis sa nouvelle usine de 300 MW située à Kedah, en Malaisie, opérationnelle depuis mi-décembre 2012 …



Pour arriver au rendement de 24,7%, la firme a peaufiné la technologie HIT initialement développée par Sanyo (repris par Panasonic en 2011) avec pour particularité le laminage d'une fine couche de silicium amorphe de haute qualité à la surface du substrat en silicium monocristallin. Les chercheurs ont maintenant affiné encore la qualité du silicium amorphe afin d'améliorer la recombinaison des porteurs de charge. Les pertes d'absorption de la lumière au niveau des couches d'isolation transparentes et de la couche de silicium amorphe ont été réduites, ainsi que les pertes dues à l'ombrage produit par l'électrode sur la face avant de la cellule. Enfin, les pertes dues à la résistance de l'électrode ont aussi pu être diminuées. Panasonic a en outre obtenu ce rendement pour des cellules solaires de 101,8 cm2 réalisées en laboratoire avec des tranches de silicium de seulement 98 µm d'épaisseur, ce qui laisse augurer de significatives réductions potentielles du coût de fabrication. La firme va maintenant activer le transfert en production de la technologie HIT améliorée.

Parallèlement, l'usine de 300 MW que Panasonic a implanté à Kedah, en Malaisie, produit des panneaux photovoltaïques HIT en volume depuis la mi-décembre 2012 avec un effectif de 1500 employés. Cette usine, qui est le premier site intégré de la firme, assurant la production depuis les tranches de silicium jusqu'aux cellules et modules, vient compléter les sites existants comprenant deux usines de cellules solaires au Japon et trois bases d’assemblage de modules (deux au Japon et une en Hongrie) avec une capacité de production annuelle de cellules et modules de 600 MW. Panasonic va aussi intensifier ses efforts afin de fournir des solutions solaires intégrées combinant des modules solaires avec des onduleurs, batteries de stockage et autres composants pour répondre aux besoins variés des clients.

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Meyer Burger baisse les coûts de production des cellules solaires tout en boostant le rendement énergétique

Silicium>Cellules >Equipements>Europe>Industrialisation>R&D
13-02-2013 10:02:51 :

Une technologie d'interconnexion dans les cellules solaires mise au point par la société Suisse Meyer Burger sur la base d'une technique acquise auprès de Day4 Energy, société canadienne privée, permettrait d'augmenter le rendement de conversion de 5%, et de réaliser des centrales PV avec un meilleur rapport énergétique kWh/kWc, tout en diminuant le coût de production de 0,25 $ par cellule solaire. L'équipementier propose d'ores et déjà des machines pour la fabrication en petites séries, et prépare actuellement des modèles à haut rendement …

La technologie SWCT (SmartWire Connection Technology) fait appel à un film polymère embarquant une matrice de conducteurs (en cuivre) pour les interconnexions sur les deux faces des cellules solaires en remplacement des traditionnels deux ou trois busbars. Résultat : une réduction d'environ 80% de la quantité de matériau nécessaire à l'interconnexion dans une cellule (soit, au prix actuel de 30$/once troy d'argent, une économie de 0,25 $), une surface active plus importante de 3%, ainsi qu'une plus résistance en série plus basse de 2% du fait d'un plus grand nombre de points de contact (30 conducteurs en typique, soit 2000 points de contact). Les conducteurs de cuivre augmenteraient en outre, selon Meyer Burger, la réflexion de la lumière dans les cellules solaires, améliorant ainsi leur productible à faible ensoleillement. Ceci entraînerait, au niveau d'une centrale PV, un rapport kWh/kWc d'environ 10% plus élevé qu'avec les busbars. Enfin, la technologie réduirait les risques de micro-fissures dans les cellules solaires, qui sont la plus fréquente cause des pertes d'énergie à ce niveau.

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