Contrairement à Suntech Power, son compatriote Astronergy a annoncé l'extension de sa capacité d'assemblage de panneaux photovoltaïques couches minces avec des cellules en silicium amorphe et des cellules micromorphes (tandem) selon la technologie du Suisse Oerlikon. La firme vise ainsi à passer d'une capacité annuelle de production de 30 MW aujourd'hui à 75 MW début 2011, première phase vers un objectif de 400 MW dans un futur proche …

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Créé en 2006, Astronergy semble être le premier fabricant chinois à démarrer une production de volume de panneaux solaires selon la technologie tandem (a-Si/c-Si) du Suisse.

Le Chinois Solarfun Power, fabricant de silicium, cellules solaires et panneaux photovoltaïques, vient de trouver un investisseur stratégique : le Coréen Hanwha Chemical est prêt à payer 371 M$ pour entrer à son capital à hauteur de 49,9% et ainsi financer son développement …

Au 2e trimestre 2010, Solarfun a livré 204 MW de panneaux PV et a réalisé un chiffre d'affaires de 258 M$, soit 18,8% de mieux qu'au premier trimestre 2010.

Le fabricant français de systèmes photovoltaïques Midisolaire vient d'annoncer fin août une levée de fonds de 1,2 M€ auprès de XAnge Private Equity, qui devrait lui permettre de poursuivre ses efforts de R&D et de déployer son réseau d'agences commerciales régionales ainsi que son réseau de distribution …

La société propose un système breveté d'intégration au bâti, appelé Miditop, destiné aux toitures inclinées.

Oséo vient d’attribuer une aide de 9,8 M€ au projet Solcis qui, mené par un consortium du même nom autour de la PME chef de file Nexcis, vise à développer deux nouvelles générations de panneaux photovoltaïques couches minces basées sur des alliages de cuivre, d’indium, de sélénium et de gallium (CIGS)…

Prévu pour une durée de deux ans, le projet prévoit aussi le développement de l’ensemble des équipements nécessaires à la fabrication de ces panneaux. En associant des acteurs positionnés sur l’ensemble de la chaîne de valeur (matériau, procédé, équipements, caractérisation, modélisation), le projet a également pour ambition de structurer une filière industrielle française basée sur ces technologies CIGS.

Les solutions développées reposent sur un procédé de fabrication par électro-dépôt à pression et température ambiantes. Cette approche permet de diminuer les coûts de production et d’accélérer le processus de fabrication.

Le consortium Solcis associe sept PME (Amplitude Systèmes, Eolite Systems, Komax, Mondragon Assembly, Qualiflow-Therm, Rescoll et Solems) et six laboratoires publics (Armines, CMP, IM2NP, IRDEP, LCP et LP3).

« L’aide apportée au projet Solcis s’inscrit dans le cadre du programme ISI (Innovation Stratégique Industrielle) dont l’objet est d’aider les projets collaboratifs, qui contribuent à créer ou à renforcer de nouveaux champions européens ou mondiaux. Ce projet répond idéalement aux critères requis. Nous sommes très heureux de contribuer à l’avancement de ce programme qui nous semble extrêmement prometteur », explique Claude Pinault, Directeur du programme innovation stratégique industrielle d'Oséo.

Pour Olivier Kerrec, directeur général de Nexcis, chef de file du projet, « le co-financement d’Oséo crédibilise notre projet de développement de panneaux PV couches minces CIGS, mais il favorise surtout la mise en place d’un vrai projet collaboratif stratégique. Nous ne valorisons pas seulement notre savoir-faire, nous intégrons aussi dans Solcis des innovations technologiques conçues par nos partenaires pour d’autres applications. Pour un nouvel entrant comme Nexcis, cet enjeu constitue un réel élément de différenciation. Pour nos partenaires, il ouvre une opportunité d’accès à un marché en plein essor. Cette relation gagnant-gagnant est un gage très fort de l’implication de chacun. »

La phase ultime du projet Solcis permettra d’intégrer l’ensemble des briques technologiques et des moyens de caractérisation permettant la réalisation industrielle de modules photovoltaïques CIS2 et CIGS,Se à haut rendement et fiables.

Le projet a été labellisé par les pôles de compétitivité Capénergies et Route des lasers.

Yingli Green Energy, fabricant PV intégré, envisagerait d'investir 1,8 milliard d'euros pour tripler sa capacité annuelle de production de panneaux photovoltaïques à 3 GW d'ici trois ans, croit savoir le journal japonais Nikkei…

Le projet inclut la construction d'une usine aux Etats-Unis.

Le fabricant chinois s'apprêterait ainsi à répondre à l'explosion de la demande dans l'empire du milieu, où des projets gigantesques sont régulièrement annoncés : deux centrales PV de 100 MW et 200 MW sont prévus sur l'île de Hainan, une autre de 300 MW dans la province du Hebei.

Le gouvernement chinois a par ailleurs lancé un grand programme, intitulé Golden Sun, qui compte 275 projets de centrales PV d'une puissance cumulée de quelque 650 MW, à installer d'ici trois ans.

Le consortium Affirma-TopTec est désormais le nouveau propriétaire d'Isofotón, un fabricant espagnol de solutions photovoltaïques (cellules et panneaux solaires, onduleurs, batteries, etc.) et de collecteurs thermiques, et se propose d'investir 50 millions d'euros dans la firme afin de conforter sa position en Espagne et à l'international, notamment en Allemagne, en Italie et en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Asie…

Le consortium se compose du groupe espagnol Affirma Energy (80%), fabricant de trackers solaires, distributeur de panneaux PV et développeurs de projets, et du Coréen TopTec (20%), fournisseur d'équipements pour la production d'écrans plats et, plus récemment, de machines d'assemblage de panneaux PV. Ces dernières sont commercialisées par sa filiale T&Solar. Les deux groupes coopèrent de longue date.

Isofotón a été créé en 1981 à Malaga. La société est active dans le solaire photovoltaïque et thermique (chauffage et eau chaude sanitaire) avec un effectif de 700 personnes.

Le Japonais Kaneka Solartech, filiale du groupe Kaneka (présent notamment dans la chimie, le plastique et l'électronique), vient de démarrer la production de cellules solaires couches minces dans sa nouvelle usine de Toyooka, au nord d'Osaka, au terme d'un investissement de l'ordre de 90 M€. Avec la montée en puissance du site, sa capacité de production passera progressivement de 80 à 150 MW par an…

Kaneka Solartech a mis au point une technologie couches minces hybride (en fait des cellules du type tandem) combinant du silicium amorphe en couche mince et du silicium cristallin en couche mince, ce qui augmente de 42% le rendement de conversion comparé aux cellules solaires purement a-Si. La société revendique un taux de conversion de 12% pour ces cellules solaires hybrides, et vise à atteindre rapidement un coût de production de 0,90 €/W.

Par ailleurs, la firme avait annoncé l'an passé qu'elle envisageait d'étendre sa capacité de production annuelle à 1 GW d'ici 2015, et qu'elle étudiait notamment une implantation en Europe, avec une capacité de production de 200 MW. Rien n'a toutefois été concrétisé jusqu'ici. Kaneka a cependant créé un centre de R&D en Belgique et signé un accord de coopération avec l'Imec dans les cellules solaires.

En attendant, la société s'est fixé pour objectif de détenir au moins 10% du marché japonais d'ici 2012. Elle vient aussi de créer une filiale aux Etats-Unis.

Aussitôt dit, aussitôt fait : à peine quelques jours après l'avoir annoncé, l'Allemand Avancis, filiale du groupe Saint-Gobain, vient de lancer la construction de sa deuxième usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques CIS près de son siège à Torgau (Saxe). Cet investissement non précisé lui permettra de multiplier par 6 sa capacité de production actuelle d'ici début 2012…

La nouvelle usine aura une capacité de production de 100 MW. Le projet s'accompagne de la création de plus d'une centaine d'emplois.

Avancis, qui possède actuellement une usine de 20 MW, y produira sa 3e génération de cellules solaires CIS dont le rendement de conversion atteint aujourd'hui 15,1%.

Les dirigeants d'Avancis ont lancé les travaux, en présence d'Andrea Staude, maire de Torgau.

Le groupe Armor, aux côtés de l'Ines, de la société Plasto et du Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques (LCPO, de l'université de Bordeaux 1), vient de lancer un programme de R&D de 4 ans, de 2010 à 2014, pour mettre au point une technologie et un procédé de fabrication de cellules solaires organiques. L'investissement de démarrage s'élève à 20 millions d'euros, dont 14 M€ sont apportés par Armor…

Le projet, qui s'appuie sur le savoir-faire de la filiale Industrial Coding & Printing (ICP) du groupe, basée à la Chevrolière, près de Nantes, bénéficie de l'appui d'Oséo ISI (Innovation Stratégique Industrielle) à hauteur de 30%.

Armor, qui industrialisera le procédé développé dès 2015, vise un chiffre d'affaires de 50 à 100 M€ dans ce secteur d'ici 2020.

La caractéristique principale du photovoltaïque organique réside dans la fabrication, avec un procédé par enduction sur des films en rouleaux (« roll-to-roll »), qui permet une production de volume à bas coût. L'utilisation de substrats polymères lui confère en outre légèreté et flexibilité, ce qui autorise le développement d'applications dans l'électronique portable grand public ou l’intégration dans des produits souples pour le bâtiment. Le photovoltaïque organique démarre toutefois à peine, avec des rendements de conversion faibles, de l'ordre de 3 à 5% en laboratoire, et peu d'industrialisations (Konarka, Heliatek). Selon Armor, il existerait de nombreuses pistes en jouant sur leur architecture, les matériaux et les procédés de fabrication.

Rappelons que la société nantaise est un spécialiste des films encrés pour les applications de transfert thermique (code-barres, étiquettes, dates, logos). Précurseur dans le domaine des encres d'impression, Armor a été l'une des premières entreprises à fabriquer du film carbone en Europe. Aujourd'hui, Armor, c'est 100 M€ de chiffre d'affaires, 650 employés, 5 sites de production dans le monde, 50% de part de marché en Europe.

Le Taïwanais TSMC continue son engagement dans le solaire avec une prise de participation de 21% au capital de la jeune pousse américaine Stion, spécialisée dans les panneaux photovoltaïques couches minces et fondée en 2006. Le montant de l’investissement réalisé au travers de sa filiale VentureTech Alliance est de 50 millions de dollars…

L’accord entre TSMC et Stion couvre un transfert de la technologie couches minces CIGSS de l’Américain et des projets communs de R&D pour l'améliorer. L'accord inclut aussi un contrat d'approvisionnement, et TSMC assemblera des panneaux PV pour Stion.

Parmi les investisseurs de Stion figurent notamment Khosla Ventures, Lightspeed Venture Partners, General Catalyst Partners et Braemar Energy Ventures.

La jeune pousse californienne Solexant, spécialisée dans le photovoltaïque couches minces vient de clore un tour de table qui lui a permis de lever un financement de 41,5 millions de dollars. La société vient tout juste de réaliser un investissement dans une ligne de production pilote d'une capacité de 2 MW pour fabriquer des panneaux photovoltaïques selon sa technologie de film « nanocrystal »…

La technologie nanocrystal, conçue sur la base de couches ultraminces déposées sur un substrat flexible dans un procédé roo-to-roll, a été initialement développée au Lawrence Berkeley National Lab (LBNL).

Solexant envisage de réaliser ses premiers panneaux PV en tellurure de cadmium (CdTe), à l'instar de First Solar. Rappelons que le cadmium est un matériau très contesté à cause de sa toxicité, et d'ailleurs interdit dans l'industrie électronique depuis l'entrée en vigueur de la directive européenne RoHS. Le photovoltaïque bénéficie encore à ce jour d'une exemption.

Le tour de table a été mené par Olympus Capital Partners aux côtés de DBL Investors et Birchmere Ventures, avec le support des investisseurs existants Trident Capital, Firelake Capital, Medley Partners et X/Seed.

L'Allemand Odersun vient d'inaugurer sa deuxième usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques couches minces utilisant sa technologie propriétaire CISCuT à Fürstenwalde, près de Berlin ; la construction de SunTwo a représenté un investissement de près de 50 millions d'euros…

L’usine a une capacité initiale d’environ 20 MW, qui peut être étendue à 30 MW avec deux lignes de production supplémentaires. L'usine est en train de monter en puissance depuis que la société a obtenu la certification IEC 61646 en janvier dernier. Odersun y emploie aujourd'hui 111 personnes, et projette de passer à 150 personnes d'ici fin 2010.

Odersun produit des panneaux solaires à des formats standards mais aussi personnalisés. Au cours de la cérémonie d’ouverture, un nouveau type de module solaire a ainsi été remis à Christoffers Ralf, ministre de l’Économie de l’État de Brandebourg, par Hein van der Zeeuw, CEO d'Odersun.

Le Japonais Solar Frontier (ex-Showa Shell) a démarré la construction de son usine de panneaux photovoltaïques couches minces CIS à Miyazaki qui devrait être opérationnelle en 2011 avec une capacité de production de 900 MW, annonce Photon Magazine. Le projet représenterait un investissement de 740 M€…

Il s'agit là de la 3e usine du fabricant de panneaux CIS, dont la technologie avait été développée en interne et industrialisée avec la coopération d'Ulvac pour les équipements de production.
Solar Frontier assemblera des panneaux CIS de 1,1 m2 dans cette nouvelle usine (contre 0,8 m2 pour les panneaux CIS actuels).

La société vise aussi un rendement de conversion de 14,6% à l'horizon 2014, contre 13% aujourd'hui.

La société allemande Avancis, filiale du groupe Saint-Gobain, va construire une nouvelle usine de panneaux photovoltaïques couches minces de type CIGS destinés à des centrales solaires en toiture de bâtiments résidentiels, industriels et commerciaux ainsi qu'aux fermes solaires au sol. Le montant de l'investissement n'a pas été précisé…

La nouvelle usine, qui devrait être opérationnelle à partir de début 2012, aura une capacité de production de 100 MW par an. Elle sera construite sur le site existant d'Avancis, à Torgau, en Allemagne, où le groupe est également présent au travers de Saint-Gobain Glass (verre plat et verre à couches) et Saint-Gobain Sekurit (vitrage automobile).

La technologie CIGS, avec des couches successives de cuivre, d'indium, de gallium et de sélénium déposées sur un substrat de verre s'affranchit du traditionnel silicium cristallin. Elle permet d'atteindre des rendements de conversion de plus de 12% en production actuellement, et jusqu'à 20% en laboratoire. Elle est également efficace sous faible luminosité, et présente des avantages compétitifs en termes de coûts de production.

Les couches minces ont décidément le vent en poupe en Allemagne : l'Américain First Solar a dévoilé à l'occasion d'Intersolar Europe son planning d'extension de production de panneaux photovoltaïques couches minces en CdTe à plus de 2 GW dès fin 2011, qui inclut notamment le doublement de son usine de Francfort/Oder (Allemagne). La construction de l'usine commune avec EDF EN prévue à Blanquefort, près de Bordeaux, en France, s'inscrit aussi dans ce planning…

La baisse programmée des tarifs d'achat en Allemagne ne semble donc pas faire peur à l'Américain. La firme continue en effet aussi à réduire ses coûts de production, qui sont désormais de 0,81 $/W (1er trimestre 2010).

L'usine de Francfort/Oder a aujourd'hui une capacité de production de 223 MW et emploie 600 personnes. Elle devrait passer à 446 MW d'ici fin 2011. L'extension entraînera aussi la création de centaines d'emplois.

Les usines de Malaisie de First Solar sont actuellement en cours d'extension, de 854 MW l'an passé à près de 1,4 GW d'ici fin 2011. L'usine de Blanquefort devrait, elle, être opérationnelle en 2012, portant la capacité totale de production de l'Américain à 2,1 GW, dont seulement 223 MW aux Etats-Unis.

Concernant les subventions pour l'usine française de First Solar, la Commission interministérielle d’aide à la localisation des activités (CIALA) vient d'accorder une aide de 2 millions d'euros à l'Américain, pour la création de 382 emplois et ses investissements de près de 66 M€. Ces aides sont conditionnées à une pérennité des emplois de cinq ans. L'usine de First Solar est aussi subventionnée par des aides régionales et par le fonds européen FEDER.

Un comité d’entreprise extraordinaire, qui s’est tenu la semaine dernière sur le site de Brest du sous-traitant Jabil-Circuit, a présenté aux représentants du personnel un projet de cession de l'entité à la société américaine Compétence, filiale du fonds d’investissement américain Mercatech, qui créerait, entre autres, une activité d’assemblage de panneaux photovoltaïques et de tuiles solaires prévue pour être opérationnelle d'ici fin 2010 ; il est question d'un investissement de 4 millions d'euros…

Le projet semble bien avancé puisque la transaction pourrait être finalisée dès juillet.

La société américaine, qui reprendrait l’ensemble des salariés de Jabil, conserverait l’activité de sous-traitance en électronique de l’entité actuelle, qui changerait de nom en même temps que d’actionnaire.

Un consortium composé de Total et d'Abengoa Solar va réaliser une centrale solaire à concentration (CPV), ou thermodynamique, de 100 MW aux Emirats Arabes Unis, en partenariat avec Masdar, une initiative lancée par le gouvernement d'Abou Dhabi. Le projet représenterait un investissement de 600 M$…

Financé par la Mubadala Development Company, Masdar a pour objectif de promouvoir le développement, la commercialisation et le déploiement des énergies renouvelables, en suscitant une prise de conscience des énergies « vertes » dans un pays où la production d'énergie est, et restera, très largement dominée par les énergies fossiles. Partant, Abou Dhabi s'est fixé pour objectif de produire 7% d’énergie d’origine renouvelable d’ici à 2020.

La centrale CPV Shams 1 sera installée à Madinat Zayed, environ 120 km au sud-ouest d’Abou Dhabi, par une société commune créée à cet effet par Masdar (60%), Total (20%) et Abengoa Solar (20%). Sa construction devrait débuter au 3e trimestre 2010. Elle comprendra 768 récepteurs à miroirs paraboliques, occupera une surface de 2,5 km2 et devrait être opérationnelle avant fin 2012. Pour éviter l'encrassement des miroirs par le sable, les porteurs de projet prévoient un système de lavage de nuit avec de l'eau recyclée.

L'Espagnol Abengoa Solar est, lui, un spécialiste du secteur CPV avec actuellement, en exploitation ou en construction, des centrales solaires photovoltaïques et thermodynamiques (CPV) d'une puissance totale de 493 MW.

Le fonds Midi-Pyrénées Photovoltaïque Investissement (MPPI) vient d'être porté sur les fonds baptismaux afin de soutenir le développement des énergies renouvelables, et notamment du photovoltaïque, dans la région Midi-Pyrénées…

Ce soutien se traduira par l’achat de centrales photovoltaïques installées sur des bâtiments appartenant à des collectivités locales, des établissements publics ou des propriétaires privés.

MPPI prend en charge l’investissement, l’entretien de l’installation pendant toute sa durée de vie et assure la commercialisation de l’électricité. La société prévoit un investissement d’environ 40 M€ en 4 ans sur une surface de 60 000 m2 intégrée au bâti.

MPPI a été créé par 9 partenaires publics et privés, dont la Caisse des Dépôts (28,33 %), GDF Suez (28,33 %), trois Caisses locales du Crédit Agricole (28,33 %) et 4 sociétés d’économie mixte (15 %).

Kleiner Perkins Caufield & Byers (KPCB) et PCG Aset Management figurent parmi un panel de nouveaux investisseurs qui viennent d'injecter 63 M$ dans Enphase, une jeune pousse américaine spécialisée dans les micro-onduleurs, dont les levées de fonds s'élèvent désormais à 107 M$ et dont la prochaine étape de développement pourrait bien se situer en Europe…

La société, qui sous-traite sa fabrication chez Flextronics, a livré plus de 300000 micro-onduleurs depuis deux ans, essentiellement en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada).
Ses clients sont jusqu'ici essentiellement des installateurs de centrales PV.

La nouvelle levée de fonds devrait maintenant lui permettre, d'une part, de développer des kits d'installation (panneaux PV + micro-onduleurs) et, d'autre part, de s'étendre géographiquement, principalement en Europe.

L'Américain Dow Corning projette d'investir 13 millions de dollars en Europe dans l'extension de divers sites de production et la création d'un centre de développement dédié aux applications solaires à Seneffe (Belgique), qui se concentrera plus particulièrement sur les matériaux pour cellules photovoltaïques…