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Politiques : 563 article(s).
Parcs PV : Allemagne, Chili

CentralesPV>Allemagne>Reste du monde>Politique/Réglementation
04-11-2014 06:05:56 :

En Allemagne, le parc photovoltaïque s'est agrandi de 110 MWc en septembre 2014, portant la puissance totale installée et raccordée au réseau à plus de 37,9 GWc. Sur les 5672 nouvelles installations, seules 14 affichent une puissance supérieure à 1 MW. La puissance totale installée depuis début 2014 s'élève à quelque 1,61 GW, en très net recul par rapport aux 2,6 GW de l'an passé et aux 6,2 GW de 2012 sur la même période. Sur l'ensemble de 2014, le parc PV devrait s'agrandir au maximum de 2,1 GW, selon les professionnels …
 
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Le Centre national des énergies renouvelables du Chili (Centro de Energias Renovables, CER) signale un parc photovoltaïque de 219 MW de puissance installée et raccordée dans le pays à fin septembre 2014, contre 6 MW fin 2013. Des projets PV totalisant 7,8 GW de puissance auraient déjà obtenu les autorisations nécessaires tandis que 2,6 GW seraient encore en évaluation et 456 MW actuellement en construction (pour en savoir plus, cliquer ici).

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Les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque baissent de 1,5% au 1er octobre en France

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
27-10-2014 06:32:47 :

La profession croyait avoir touché le fond, mais il n'en est rien. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié le bilan des demandes de raccordement d'installations photovoltaïques pour le 3e trimestre 2014. Malgré un nouveau recul comparé au trimestre précédent, les tarifs d'achat baissent de 1,5% pour tous les systèmes PV pour la période du 1er octobre au 31 décembre 2014 …

Le recul des demandes de raccordement au 3e trimestre 2014 est conséquent : 28,9 MWc de demandes en intégré au bâti (contre 34 MWc le trimestre précédent) et 11,7 MWc en intégré simplifié au bâti (contre 23,4 MW au trimestre précédent) !

Les tarifs d'achat tombent de 27,37 c€/kWh à 26,96 c€/kWh pour les centrales PV de 0-9 kWc en intégré au bâti, de 13,96 c€/kWh à 13,75 c€/kWh pour les centrales PV de 0 à 36 kW et de 13,25 c€/kWh à 13,05 c€/kWh pour celles de 36 à 100 kW en intégré simplifié au bâti, et enfin de 6,98 c€/kWh à 6,80 c€/kWh pour les autres types de centrales PV (notamment au sol). Ceci alors qu'il avait été question à plusieurs reprises d'un « coup de pouce » pour le tarif d'achat applicable aux centrales de moins de 100 kW, ce qui a certainement conduit à retarder certains projets dans l'attente de cieux plus favorables. Force est toutefois de constater que le niveau des tarifs d'achat est aujourd'hui tel que seules les centrales PV en intégré au bâti semblent encore économiquement réalisables. Quant aux différentes appels d'offres (100 à 250 kW, ou plus de 250 kW), nul ne sait quand ils seront lancés, et les PME sont de toute façon exclues du dispositif, trop complexe.

Parallèlement, les multiples contraintes imposées aux professionnels, comme l'exigence récente d'une certification RGE (Reconnu Grenelle Environnement), s'ajoutent aux pressions constantes sur les prix, avec des conséquences inévitables : démotivation des acteurs du secteur, faillites en série, etc. Entre les exigences de qualité d'une part, et le manque de soutien aux producteurs et installateurs sur le sol français et même au déploiement du photovoltaïque sur l'Hexagone, le fossé se creuse. Quid de la transition énergétique en France ?

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Le Sommet européen sur le climat se solde par un manque d'ambitions pour les énergies renouvelables

Energies renouvelables>Europe>Politique/Réglementation
27-10-2014 06:23:07 :

Suite au Sommet européen sur le climat qui s'est déroulé la semaine dernière à Bruxelles, (presque) tous les commentaires fustigent le manque d'ambitions des conclusions affichées après l'événement pour les objectifs en termes d'énergie et d'efficacité énergétique, et en particulier de déploiement photovoltaïque à l'horizon 2030 …

Les objectifs à l'horizon 2030 pour l'Europe sont : au moins 40% de réduction des gaz à effet de serre, au moins 27% d'énergies renouvelables dans le bouquet énergétique (contre 14% aujourd'hui) et au moins 27% de réduction de la consommation énergétique par rapport à 1990. Pour l'EPIA (association européenne de l'industrie du photovoltaïque), la cible d'au moins 27% d'énergies renouvelables en 2030 est trop faible et ne tient pas compte du potentiel solaire en Europe. Les investissements devraient néanmoins s'inscrire dans la durée pour le solaire photovoltaïque.

« L’objectif européen en matière de déploiement des énergies renouvelables est sous-dimensionné par rapport aux investissements passés alors même qu’il concourt à l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la sécurité d’approvisionnement du continent. Un an avant la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris, nous nous réjouissons que la France avec un objectif de 32% inscrit dans la loi de transition énergétique se soit fixé une ambition à la hauteur des enjeux », a souligné Jean-Pierre Bal, président du SER (syndicat des énergies renouvelables en France). Les professionnels du SER rappellent que l’objectif EnR adopté est inférieur au potentiel atteignable à cet horizon et qu’il est nécessaire que l’Europe, après avoir beaucoup investi dans ces technologies faisant baisser substantiellement les coûts de production, ne relâche pas l’effort au moment même où les filières des énergies renouvelables sont compétitives, et que le développement des énergies renouvelables est le meilleur moyen de permettre d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et qu’un objectif ambitieux de développement des énergies renouvelables en renforce la faisabilité.

Pour Hubert Weiger, président du BUND (Bund für Umwelt und Naturschutz Deutschland) en Allemagne, les objectifs trop bas de l'UE concernant les énergies renouvelables et la réduction de la consommation énergétique (27%) limiteront la croissance verte et freineront les investissements dans ces secteurs.

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Projet de loi sur la transition énergétique : le débat aura lieu en commission au Sénat

Silicium>France>Politique/Réglementation
27-10-2014 06:21:12 :

La commission du développement durable du Sénat sera saisie, par délégation, de plus de la moitié des articles du projet de loi relatif à la transition énergétique pour une croissance verte. Elle examinera ainsi, notamment, les mesures en faveur des énergies renouvelables et des territoires à énergie positive, et donc du photovoltaïque. Elle participera également à la redéfinition des objectifs pour réussir la transition énergétique …

« Cette solution permettra à la commission d’être pleinement mobilisée sur ce texte essentiel et d’approfondir toutes les questions soulevées par ces enjeux importants. Loin des postures idéologiques, nous devons faire prévaloir un objectif unique : réussir la transition énergétique » a souligné Hervé Maurey, président de la commission du développement durable.

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Savoie Technolac et l'INES visent à accompagner les sociétés françaises sur le marché solaire marocain

Silicium>CentralesPV>Solairethermique>France>Reste du monde>Grands programmes>Stratégie>Accords
27-10-2014 06:16:44 :

Le pôle d'excellence énergie et réseaux Savoie Technolac, l'INES et l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN) ont signé une convention de partenariat de trois ans en vue d'accompagner le premier Cluster Solaire Marocain, avec la création d'un incubateur à Rabat et d'un plan de formation pour les professionnels du secteur. Cet accord ouvre aux entreprises françaises des perspectives de développement sur le marché marocain du photovoltaïque. Le Maroc s'est fixé pour objectif l'installation de 2000 MW de PV d'ici 2020 …


Les signataires : Mustapha Bakkoury, président de MASEN (Moroccan Agency for Solar Energy), Jean-Pierre Vial, Président de Savoie Technolac et Christian Schaeffer, directeur de la plateforme INES Formation et Evaluation

Le Plan Solaire Marocain, confié à l'agence nationale MASEN, prévoit de couvrir 42% des besoins d'électricité du pays par les énergies renouvelables propres en 2020. Une première centrale solaire de 160 MW, utilisant la technologie CSP, entrera en service à Ouarzazate à l'été 2015 et la puissance installée sera portée à 500 MW en 2016 avec le déploiement d'autres technologies (centrale solaire à tour, photovoltaïque). Les études réalisées montrent que le tissu industriel marocain dispose d'un réel potentiel de développement mais nécessite un accompagnement. L'INES et Savoie Technolac s'engagent à renforcer les capacités actuellement existantes et à apporter leurs compétences en termes de recherche, de formation et de création d'entreprises.

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PV/CSP : 53 M$ de subventions aux Etats-Unis pour des projets industriels et la R&D

Couches minces>Autretechno>Panneaux >Cellules >Autres composants>Etats Unis>Grands programmes>Industrialisation>R&D
27-10-2014 05:55:46 :

Le ministère américain de l'énergie (DOE) vient de dévoiler un programme de 53 millions de dollars de subventions dédié à 40 projets de R&D pour tirer l'innovation, baisser les coûts de l'énergie solaire photovoltaïque (PV) et le solaire à concentration (CSP) et, plus globalement, accélérer l'arrivée de nouvelles technologies sur le marché. Les aides s'inscrivent dans l'initiative SunShot, et sont réparties sur trois grands axes : la R&D, les petites entreprises développant des technologies novatrices et les industriels basés sur le sol américain …

« Aux Etats-Unis, le prix des panneaux photovoltaïques a diminué de 50% au cours des trois dernières années. Il y a désormais 15,9 GW d'énergie solaire installée aux Etats-Unis », a souligné le ministre de l'énergie Ernest Moniz. « Les nouveaux projets subventionnés contribueront à étendre la puissance installée, et aider l'industrie manufacturière à croître. »

Plus de 14 millions de dollars d'aides seront attribués à 10 instituts de R&D pour des projets visant à améliorer la performance, le rendement et la longévité des produits PV en travaillant sur les matériaux, l'architecture des cellules solaires et les procédés de fabrication. Parmi les bénéficiaires figurent des laboratoires universitaires et des instituts publics et privés. Pour en savoir plus, cliquer ici

Plus de 14 millions d'euros seront investis dans une vingtaine de jeunes pousses travaillant sur de nouvelles technologies et services (matériels et logiciels) pour diminuer encore le coût des systèmes solaires. Parmi les bénéficiaires figurent des laboratoires universitaires et des instituts publics et privés. Parmi les bénéficiaires figurent des jeunes pousses comme Aurora Solar, Clean Energy, Faraday, Intrinsiq Materials, KWH Analytics, Mosaic, Norwich, Picasolar, Qado Energy, Safeconnect Solar, Sighten, Sinewatts, Smash Solar, Solar Grid Storage, Stem, Sundog Solar Technology, Demeter Power, Solar Census, Sunrun, Enki Technology, Stion, etc. Pour en savoir plus, cliquer ici

Enfin, plus de 24 millions d'euros seront attribués à dix industriels basés sur le sol américain pour la mise en oeuvre de technologies novatrices contribuant à réduire les coûts et à améliorer la productivité manufacturière. Parmi les bénéficiaires figurent par exemple SolarWorld Industries Americas, Silevo, 1366 Technologies, Crystal Solar, Enki, Siva Power, Cogenra, Norwich, Suniva. Pour en savoir plus, cliquer ici

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La CRE place la CSPE à 30 €/MWh et le parc PV français à 10 GW en 2025

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
20-10-2014 06:14:18 :

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a évalué le total des charges de service public de l’électricité (CSPE) à 9,3 milliards d'euros pour 2015, dont 63,7% représenterait le soutien aux énergies renouvelables (40% pour le seul photovoltaïque). La CSPE 2015 nécessaire pour les financer s’élèverait à 25,93 euros/MWh, contre 16,5 euros/MWh actuellement. Mais, comme prévu à l’article L 121-13 du code de l’énergie, le gouvernement plafonnera la hausse à 3 euros/MWh, portant la CSPE à 19,5 euros/MWh pour 2015. A plus long terme, la CRE mise sur 400 MW d'installations PV par an et donc un volume total de 10 GW de PV installé en France en 2025, pour une CSPE à 30 euros/MWH à cette date …


Selon un rapport de la CRE sur la CSPE (voir ici), le parc photovoltaïque français, qui représente en 2013 un peu plus de 4000 MW de puissance installée, a bénéficié, au cours de la période 2002-2013, d’une rémunération totale cumulée de 5,2 milliards d'euros courants, dont 4,7 milliards d'euros de surcoûts (90 %) financés par la CSPE. Le coût d’achat moyen des contrats conclus lors de cette période, en baisse depuis 2010 sous l’effet des révisions des conditions tarifaires, s’élève toujours à 480 euros/MWh en 2013 et devrait encore durablement peser sur les charges de service public, aucun contrat relevant de ces dispositions contractuelles ne venant à échéance d’ici 2025.

La CRE estime que la filière photovoltaïque, qui devrait représenter 10 GW de puissance installée en 2025 en prenant en compte la mise en service des installations lauréates des appels d’offres et avec l’hypothèse d’une poursuite de son développement au travers de l’obligation d’achat de 400 MW supplémentaires chaque année, bénéficiera, sur les dix années à venir, d’une rémunération complémentaire de 36 milliards d'euros dont 32 milliards d'euros de surcoûts financés par la CSPE. Les installations mises en service avant 2013 représentent 75 % de ces montants.

Selon la CRE, une CSPE à 19,5 euros/MWh, donc telle qu'elle est préconisée par le gouvernement, représenterait environ 15 % de la facture annuelle moyenne TTC d’un client résidentiel. Ce montant entraîne toutefois un défaut de compensation d’EDF pour l’exercice 2014 estimé à 2,2 milliards d'euros. Une CSPE à 25,93 euros/MWh représenterait environ 19 % de la facture annuelle moyenne TTC d’un client résidentiel.

Ségolène Royal, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, a salué la publication du rapport de la CRE, s'est réjouie, via communiqué de presse, de ce que « la CRE souligne la complexité du dispositif actuel des tarifs sociaux de l’électricité ainsi que ses coûts de gestion élevés, et qu'elle accueille favorablement la création du chèque énergie qui se substituera aux tarifs sociaux. Concernant le soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération, la plupart des recommandations de la CRE rejoignent les mesures proposées par le gouvernement dans le projet de loi de transition énergétique pour la croissance verte. Ainsi, la CRE recommande de privilégier des mécanismes fondés sur la commercialisation directe de l’électricité sur les marchés, un dispositif prévu à l’article 23 du projet de loi sur la transition énergétique. Ce dernier prévoit également des dispositions qui permettront d’améliorer l'efficacité de la politique publique de soutien aux énergies renouvelables en renforçant les modalités d'encadrement, de suivi et de contrôles des installations pour un développement exemplaire des énergies renouvelables (instauration d’un contrôle à la mise en service, possibilité de clauses contractuelles spécifiques, etc.)... »

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Desertec : l'initiative industrielle bat de l'aile

CentralesPV>Solairethermique>Allemagne>Chine>Reste du monde>Grands programmes
20-10-2014 06:04:05 :

L'idée était peut-être trop belle. Après cinq années d'actions de sensibilisation sur la production d’électricité dans les déserts, l'initiative industrielle Desertec (Dii) change de cap pour se concentrer dorénavant sur les services et l'aide au développement de projets que ses actionnaires réaliseraient dans les énergies renouvelables en Afrique du Nord et au Moyen-Orient …

Depuis les premières informations parues dans la presse allemande à la mi-juin 2009 sur le concept de l'électricité produite pour l'Europe – jusqu'à 15% de sa consommation – par de vastes centrales solaires thermodynamiques (et de fermes éoliennes) installées en Afrique du Nord*, le scepticisme et les critiques sur ce programme pharaonique n'ont pas manqué. Et devant l'énormité des coûts et les obstacles à surmonter, le tout doublé d'une certaine instabilité politique depuis deux ans, les industriels ont peu à peu jeté l'éponge.

Après les départs successifs de Siemens, Bosch, ABB et autres Eon et tout récemment de Munich Re (membre fondateur), les seuls actionnaires de l’initiative industrielle encore partants aujourd'hui sont ACWA Power (Arabie Saoudite), RWE (Allemagne) et State Grid (Chine). Ce sont eux qui ont décidé de fixer un nouveau cap lors d'une assemblée générale à Rome le 13 octobre dernier.

Après les actions de sensibilisation sur la production d’électricité dans les déserts d'Afrique du Nord, la constitution d’un réseau d’acteurs et des analyses de marchés au cours des cinq années depuis sa création en 2009, Dii s'adapte aujourd'hui à une nouvelle demande, est-il précisé dans un communiqué de presse. De fait, du Maroc à la péninsule arabique, les énergies renouvelables ont le vent en poupe et se présentent comme un moteur de développement économique pour la région. Le volume des projets est passé d’environ 70 MW en 2000 à 3 GW en 2014, et pourrait monter à 35 GW en 2020. Avec la forte croissance de la population et du développement économique dans ces régions, la consommation d'électricité se multiplierait par quatre jusqu’à 2300 TWh d'ici 2050. La Dii aurait déjà identifié des sites adéquats pour l'installation d'un volume de 800 MW de centrales, proches des centres de consommation aisément raccordables aux infrastructures existantes.

* Plusieurs articles concernant Desertec sont disponibles dans les archives de l'Echo du solaire ; ils sont toujours accessibles via le moteur de recherche en tapant le mot-clé « Desertec ».

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Un rapport de l'IEA PVPS établit la grande disparité des coûts du PV entre les pays

CentralesPV>Panneaux >Europe>Reste du monde>Politique/Réglementation
13-10-2014 06:28:58 :

La 19e édition du rapport Trends in Photovoltaic Applications que l'Agence internationale de l'énergie vient d'élaborer dans le cadre de son programme sur les systèmes de production d'énergie photovoltaïque (IEA Photovoltaic Power Systems Programme, ou IEA PVPS) constitue une mine d'informations sur le marché mondial et l'industrie du photovoltaïque, ainsi que sur les dispositifs de soutien dans différents pays, les activités de R&D et l'intégration du PV dans les réseaux électriques. Il montre aussi que les prix moyens des installations PV continuent de baisser malgré la stabilité des prix des panneaux PV les plus bas. Etat des lieux …



Le photovoltaïque est devenu une source d'énergie significative dans plusieurs pays, en partie grâce à la diversité des systèmes en termes de puissance. Il peut en effet se décliner dans de nombreuses applications, depuis les petits systèmes d'électrification rurale jusqu'aux grandes fermes solaires susceptibles de dépasser les 300 MW. Il a ainsi contribué l'an passé à plus de 1% du bouquet énergétique dans 17 pays, avec en tête l'Italie (7,6%), suivie de la Grèce (6%) et de l'Allemagne (6% également). L'Australie a passé le cap des 2% et le Japon a atteint 1,5%.

Un coût d'installation inférieur à 1,30 $/W serait désormais chose courante pour les grandes centrales photovoltaïques. En France, il s'étalerait de 1,40 à 1,60 €/W pour les fermes solaires au sol à 3,30-3,70 €/W dans le résidentiel. Les prix de vente des panneaux PV varient toujours fortement d'un pays à l'autre (0,72 €/W en moyenne en France). Le coût des installations PV a maintenu l'an passé sa tendance à la baisse (voir en page 56 du rapport, qui est téléchargeable ici) malgré une stagnation des prix plancher des panneaux PV. Les prix des produits haut de gamme auraient par contre continué à chuter. Selon l'IEA PVPS, l'industrie mondiale du photovoltaïque a fourni près de 39 GW de panneaux photovoltaïques en 2013 alors que sa capacité d'assemblage se situait à 59 GW.

Après des années pendant lesquelles le déploiement du photovoltaïque était essentiellement cantonné en Europe, l'année 2013 a enfin vu décoller les marchés en Asie et sur le continent américain. Après un peu moins de 30 GW en 2011 et 2012, environ 40 GW ont été installés au total dans les pays membres du programme PVPS de l'Agence internationale de l'énergie et dans les autres principaux pays du PV, ce qui a contribué à porter la puissance totale installée dans le monde à plus de 137 GW. Des pays asiatiques figurent désormais parmi les plus porteurs, la Chine et le Japon représentant 50% des installations en 2013. La répartition géographique s'établit à 22,9 GW en Asie, 11,2 GW en Europe et 5,3 GW dans les pays américains pour 2013. A noter que 74% du déploiement PV de l'an passé a été tirée par des dispositifs de soutien du type tarif d'achat. Toutefois, la part des marchés PV distribués où l'autoconsommation était au moins en partie source de croissance a, pour la première fois, représenté 55% du marché total tandis que les appels d'offres n'ont pesé que 4% du marché mondial en 2013.

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Transition énergétique : le projet de loi sera voté le 14 octobre au parlement

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
13-10-2014 06:01:42 :

Au Parlement, l'examen du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte s'est terminé samedi matin 11 octobre après quelques journées d'intenses discussions. Les députés passeront au vote mardi prochain 14 octobre, puis ce sera le tour des sénateurs de s'en emparer. Le texte, consultable ici, n'est donc pas définitif. Le projet de loi entérine la réduction du nucléaire à 50% du bouquet énergétique d'ici 2025, mais ne prévoit pas de mesures spécifiques d'incitation pour le déploiement du photovoltaïque, juste quelques avancées pour l'ensemble des énergies renouvelables


Une première analyse du texte tel qu'il sera voté mardi se trouve sur le Blog d'Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement.

Dans le volet intitulé « favoriser les énergies renouvelables pour diversifier nos énergies et valoriser les ressources de nos territoires », le texte du projet de loi comporte des précisions sur l'évolution des dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, et donc au photovoltaïque. Les acteurs du secteur sont néanmoins déçus à cause de l'absence de véritables mesures d’encouragement de la production d’énergies renouvelables.

Pour les installations de production, l'article 23 régit le complément de rémunération, aussi appelé « feed-in premium », un concept qui vise à encourager l'entrée des énergies renouvelables sur le marché concurrentiel en associant une prime garantissant au moins en partie les investissements réalisés par le biais d'un « contrat pour différence » au prix de vente de l'électricité par l'exploitant (ce type de soutien existe déjà en Allemagne, en Espagne, au Royaume-Uni, ...). Les producteurs sont donc incités à générer de l'électricité au moment où celle-ci a le plus de valeur. Il existe deux types de complément de rémunération : une prime fixe, aussi appelée ex-ante, et une prime variable, aussi appelée ex-post. Un document établi par l'UFE (Union française de l'électricité) explique ces deux modes de soutien (cliquer ici, pages 15 et suivantes). Le groupement des métiers du PV du FFB avait, lui, plaidé en défaveur de ce mode de soutien (GMPV-FFB). Pour en savoir plus, cliquer ici (page 6 et suivantes).

L'article 23 dit par ailleurs : « Les évolutions des dispositifs de soutien sont, préalablement à leur adoption, concertées avec les instances représentatives de chaque filière d’énergies renouvelables. » Il y est aussi précisé que les décisions relatives aux dispositifs de soutien résultant de ces concertations, par exemple avec la filière photovoltaïque, seront publiées par décret. Selon Arnaud Gossement, le manque de détails dans le projet de loi ne permet pas, aujourd'hui, de dire si un soutien par le biais du complément de rémunération sera plus ou moins efficace que le contrat d’achat actuel, ni s'il créera moins d'incertitudes pour les investisseurs et les professionnels des énergies renouvelables. Pendant les débats au parlement, la ministre de l'écologie et de l'énergie Ségolène Royal a notamment précisé que ce type de soutien ne s'appliquerait qu'aux installations photovoltaïques de plus de 500 kWc.

Une autre avancée réside dans l'encouragement du financement participatif pour les projets d'énergies renouvelables. L'article 27 du projet de loi régule en effet les modalités pour l'investissement participatif aux projets de production d’énergie renouvelable.

Concernant l'objectif pour les énergies renouvelables, le projet de loi ne fait que confirmer la part de 23% dans le bouquet énergétique en 2020 et d'ajouter l'objectif de 32% en 2030.

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Autoconsommation : Sunzil et Ingeteam s'allient pour le programme IMAGE en Martinique

CentralesPV>France>Grands programmes>Réalisations
06-10-2014 06:05:59 :

Faire de la Martinique, où 93 % de l’électricité était encore d’origine fossile en 2013, une île à énergie positive, c’est le défi lancé par le programme IMAGE, pour « implantation en Martinique de systèmes pilotes d'applications innovantes de gestion intelligente de flux d'électricité décarbonée ». Initié par Sunzil, anciennement Tenesol et principal opérateur en énergie solaire en Outremer, ce programme se fonde sur le concept novateur Sunstockage créé avec Ingeteam, qui va permettre aux particuliers de générer une électricité photovoltaïque pour l'autoconsommation et de stocker l'énergie non consommée sur le réseau électrique. Encore au stade de pilote, le programme sera mis en place auprès de 65 familles …


Les familles recevront un matériel Sunstockage complet incluant une centrale solaire photovoltaïque de 5 kWc intégrée à la toiture de la maison, un système de stockage d’énergie Lithium-Ion dernière génération de 7 kWh, un système de gestion intelligente de l’énergie, développé par Sunzil, et un chauffe-eau solaire agréé de 200 l. Le financement de l’installation est porté par Sunzil, qui permet au client autoconsommateur de gérer son investissement sur le long terme et sans contraintes. Ingeteam a fourni 40 onduleurs photovoltaïques Ingecon SUN Lite 5TL, 40 onduleurs batteries Ingecon EMS Home 5TL, pour la gestion et le stockage de l’énergie ainsi que le fonctionnement en déconnexion réseau, 40 Ingecon EMS Manager, une solution pour la gestion de l’énergie développée par l’entreprise qui permet d’augmenter le niveau d’autoconsommation d’une installation en équilibrant la production et la consommation. Le fabricant assure également la supervision de l’installation à distance via Ethernet.

Ce programme pilote est cofinancé par la Région Martinique, l'Ademe, le SMEM, le FEDER et Sunzil.

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Projet de loi sur la transition énergétique : les recommandations du G12 du solaire

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
29-09-2014 07:20:37 :

La commission spéciale chargée par Ségolène Royal, ministre de l'écologie et de l'énergie, d'analyser le projet de loi sur la transition énergétique, renommé projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, a dû travailler d'arrache-pied pour traiter les quelque 2300 amendements déposés et clore les débats samedi 27 septembre 2014*. La discussion au parlement devrait donc pouvoir se tenir comme prévu du 1er au 9 octobre. Ces dernières semaines, nombre d'organismes ont commenté le projet de loi et exposé divers souhaits. Après les propositions du Syndicat des énergies renouvelables (SER) relatives aux projets photovoltaïques publiées la semaine dernière (voir notre article), voici celles du G12 du solaire



Mesures et recommandations
Le collectif de 12 industriels du solaire créé en juin dernier (voir notre article) pour promouvoir la place de l’électricité photovoltaïque dans le futur bouquet énergétique français soutient la détermination du gouvernement de porter à 32% la part d’énergies renouvelables dans la consommation en 2030 et de faire voter le projet de loi dans les meilleurs délais. Il demande néanmoins que la loi intègrent certaines mesures favorisant la visibilité des volumes, la simplification administrative, la décentralisation énergétique, et la création d’outils de financement efficaces pour le déploiement des énergies renouvelables en général et pour le photovoltaïque en particulier.
Les principales mesures demandées pour le photovoltaïque :
- la définition d'objectifs annuels pour chaque filière dans les programmations pluriannuelles de l'énergie (PPE) ;
- l'inscription dans la loi d'une obligation de cohérence entre les volumes des appels d’offres et les objectifs annuels de la PPE ;
- l'extension du complément de rémunération existant pour l’éolien à toute installation solaire de plus de 3 MWc ;
- la mise en place d'une période d’expérimentation pour tout nouveau dispositif (qui ne saurait remplacer le dispositif actuel sans une période d’adaptation) ;
- la prolongation du délai de caducité du permis de construire à 5 ans, à l’instar de l’éolien ;
- le remplacement du mode de calcul de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) au kWc par un mode de calcul au kWh, commun à toutes les énergies, et étendre l’exemption d’IFER à toute installation de puissance inférieure à 250 kWc ;
- l'exemption de la taxe d’aménagement pour le solaire photovoltaïque.

Pour soutenir le développement de la filière PV, le G12 a en outre recommandé :
- que les Banques Publiques d’Investissement apportent leur garantie au financement bancaire des projets, ce qui permettrait de faire baisser considérablement le prix de l’énergie solaire puisque 40% de son coût est lié au financement ;
- de favoriser les outils de financement territoriaux innovants adaptés aux spécificités du modèle économique photovoltaïque (prêts trentenaires, émission de « green-bonds »…), en les défiscalisant ;
- de faciliter la sous-traitance du raccordement des installations photovoltaïques (mise en concurrence) afin de diminuer les coûts de raccordement qui représentent de 10 à 20 % du montant d’investissement ;
- la mise en place d’AMI (appels à manifestation d’intérêt) régionaux sur l’autoconsommation, inspirés de l’exemple récent de la région Poitou-Charentes ;
- la mise en place d’une fréquence trimestrielle pour les appels d’offres, avec des volumes prévisibles et réguliers en phase avec les objectifs annuels établis par la PPE ;
- d’améliorer les mécanismes d’aides à l’exportation pour favoriser l’essor de la filière française sur les marchés étrangers en créant un guichet unique et un fonds spécifique d’aide au développement des projets, dédié aux PME ;
- de décentraliser les systèmes d’appel d’offres pour une meilleure répartition géographique nationale grâce à des quotas régionaux afin de favoriser plus équitablement l’autonomie énergétique de l’ensemble des territoires nationaux ;
- et d'engager rapidement les travaux d’élaboration de la PPE en concertation avec les filières, sans attendre la fin des débats législatifs et l’entrée en application de la loi.

D'autres organismes et associations comme Amorce, La Fabrique écologique et le Cler ont aussi publié leurs analyses et commentaires. Pour en savoir plus, cliquer sur
Les 28 propositions d'Amorce
La transition écologique au milieu du gué (La Fabrique écologique)
Douze propositions d'amendements (La Fabrique écologique)
Le parlement devra étoffer la loi (CLER)
La transition énergétique est une chance (CLER)

* Lors des débats en commission spéciale qui, tout comme les auditions et tables rondes qui les ont précédé (voir notre article), sont consultables en intégralité ici, aucune disposition véritablement spécifique au photovoltaïque n'a été soulevée. Sur le soutien aux énergies renouvelables, après amendement, le projet de loi comprend désormais la disposition suivante : « Pour chacune des filières d’énergies renouvelables, les évolutions des dispositifs de soutien sont concertées avec les instances représentatives de chaque filière préalablement à leur adoption. »

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Appel à projets pour des projets PV en autoconsommation en Poitou-Charentes

CentralesPV>France>Grands programmes
29-09-2014 07:16:39 :

Par le biais d'un appel d'offres pour des installations photovoltaïques de 10 à 250 kWc, la Région Poitou-Charentes et l'Ademe ont choisi de soutenir le développement du PV en autoconsommation dans les entreprises de production industrielles, artisanales et agricoles, avec ou sans vente du surplus de la production d'électricité. L'appel d'offres s'inscrit dans le cadre du Plan solaire régional 2009-2015 et du Fonds régional d'excellence environnementale (FREE). La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 31 décembre 2014 …

Le stratégie régionale s'appuie sur le double constat que l'électricité photovoltaïque devient compétitive au niveau coût avec l'électricité à prix de marché, avec une garantie d'approvisionnement sur plus de 25 ans, et que de nombreuses entreprises régionales bénéficient d'un potentiel photovoltaïque conséquent sur site et de consommations électriques régulières non négligeables avec parfois même des équipements déjà en adéquation avec la production solaire. L'appel d'offres a pour objectif la réalisation d'installations PV de 10 à 250 kWc visant au moins 50% d'autoconsommation sur des sites d'entreprises de production (industrielles, artisanales, agricoles) ayant des profils de consommation d'électricité favorables et disposant de la surface d'implantation nécessaire à une centrale PV de taille importante. Cette dernière devra ainsi fournir au moins 10% de la consommation d'électricité du site et s'inscrire dans une démarché couplée de maîtrise de l'énergie et de production d'énergies renouvelables. Le commerce et la grande distribution sont exclus du périmètre.

Le Fonds régional d'excellence environnementale soutient les études de faisabilité des installations photovoltaïques en autoconsommation jusqu'à 70% des coûts dans la limite de 7000 euros par projet ainsi que la réalisation des centrales PV en autoconsommation à hauteur de 0,4 €/Wc de puissance installée, pour un montant plafonné à 50000 euros par projet et dans la limite d'une enveloppe budgétaire globale de 500000 euros.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Et aussi : Kyocera, Energetik, Schletter, SMA Solar, Danfoss, Enphase Energy

Panneaux >Conversion >Connectique>Distributeurs>Politique/Réglementation
29-09-2014 06:52:51 :

Kyocera a signé un accord avec le distributeur de produits photovoltaïques Energetik de Gütersloh, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, aux termes duquel il lui confère le droit exclusif de commercialiser ses composants solaires en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, à partir du 1er octobre 2014 …

Schletter a obtenu la certification ETN (« Enquête de Technique Nouvelle ») pour son système de fixation pour intégration simplifiée au bâti (ISB) ClampFit, en association avec les panneaux photovoltaïques d'Aleo Solar, BenQ , BiSol, Hanwa Q-cells, Photowatt, REC Solar, Société Nouvelle Areacem (S.N.A .), Solarwatt, Solarworld et Yingli. Composé d’une pièce en aluminium pré-montée qui peut s’adapter à de nombreux bacs aciers en se fixant sur les côtés de la nervure de la couverture, cette solution permet de fixer les modules solaires sur les tôles trapézoïdales à moindre coût. La société a également obtenu la certification ETN pour son système de fixation SingleFix –V/-HU, composé de deux platines en acier et d’un profilé en aluminium (différent selon la version) pour un montage en ISB en association avec les mêmes panneaux PV montables en mode portrait (SingleFix-V) ou paysage (SingleFix-HU). Pour en savoir plus, cliquer ici

Dans le cadre du contrat de partenariat conclu avec Danfoss, SMA commercialise désormais la gamme d'onduleurs du Danois avec toutes les garanties SMA. Néanmoins, SMA France n'assurera le service après-vente pour les onduleurs Danfoss qu'à partir du 13 octobre 2014.

Enphase Energy a obtenu la double certification ISO 9001 - 2008 et ISO 14001 - 2009, notamment pour la recherche, la conception et le développement, le contrôle de la fabrication, la vente, le support client et les tests des systèmes micro-onduleurs en environnement résidentiel, tertiaire et centrale au sol associés à des services de gestion de l’énergie.

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Transition énergétique : les propositions d'amendement pour le projet de loi affluent

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
22-09-2014 06:59:50 :

Le SER (Syndicat des énergies renouvelables) estime qu'une part de 32% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique français à l'horizon 2030 relève d'une ambition raisonnée et responsable, dans la continuité des engagements européens de la France pour 2020. Afin d'y répondre, il propose d'améliorer le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte, avec notamment quatre mesures de simplification administrative pour les projets photovoltaïques


Le SER souhaite les mesures suivantes :
- prolonger le délai de caducité du permis de construire des projets solaires afin que le porteur d'un projet qui n'a pas été retenu à l’issue d’un appel d’offres (ce qui est le plus probable étant donné les volumes cibles) puisse le représenter à l’appel d’offres suivant :
- instaurer un certificat de projet opposable à l’administration et aux tiers, pour tous les segments de marché du photovoltaïque, qui permettrait aux porteurs de projets de connaître avec certitude les règles administratives applicables à l’installation projetée, les procédures qui en découlent et les pièces à fournir;
- réduire l’incompatibilité des règles en zone littorale pour permettre l'implantation de centrales photovoltaïques ;
- faciliter la sous-traitance du raccordement des installations photovoltaïques résidentielles afin d'éviter/réduire l'engorgement des services régionaux d’ERDF et l’allongement des délais de raccordement.

Pour des détails sur l'ensemble des propositions du SER, cliquer ici

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Projets : Chili, Israël

CentralesPV>Reste du monde>Grands programmes
12-09-2014 19:02:56 :

Au Chili, la construction d'un programme près de 700 MW de puissance photovoltaïque totale vient d'être autorisée par l'agence de l'environnement (Servicio de Evaluación Ambiental, ou SEA) à Copiapò, dans le Nord du désert de l'Atacama. Soumis par la société Empresa de Desarrollo de Energías Renovables Alen Walung, ce programme, appelé Campos del Sol Sur, serait réalisé d'ici 2019 en plusieurs étapes, avec une dizaine de centrales photovoltaïques sous forme de sous-projets de 40 à 120 MW chacun …


En Israël, l'initiative Eilat-Eilot, organisation leader dans le secteur des énergies renouvelables, projette de publier un appel d'offres le 19 octobre prochain pour une première centrale photovoltaïque avec trackers de 50 MW, à construire dans le cadre du projet Timna Solar Park à proximité des anciennes mines Temna à environ 28 km d'Eilat, dans le Sud du pays. L'appel d'offres sera international et ouvert à tout développeur qualifié. Le Timna Solar Park est prévu pour une puissance totale de 170 MW, et fera l'objet ultérieurement de deux autres appels d'offres.

Un tarif d'achat au kWh a déjà été fixé par le gouvernement israélien pour le projet qui sera choisi à l'issue de ce premier appel d'offres, conformément à une réglementation établie en 2012 pour rétribuer l'électricité de source photovoltaïque. Lors de la prochaine Eilat-Eilot Green Energy Conference, qui se déroulera du 7 au 9 décembre à Eilat, une session sera entièrement consacrée à l'appel d'offres pour le Timna Solar Park, et une visite sur site sera organisée. Pour en savoir plus, cliquer ici

Photo : La ferme solaire de 11 MW au kibboutz de Samar, Eilat-Eilot Renewable Energy Initiative.

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Transition énergétique : le projet de loi en cours d'examen par une commission spéciale

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
12-09-2014 17:49:05 :

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Ségolène Royal, ministre de l'écologie et de l'énergie, avait annoncé que le projet de loi sur la transition énergétique, renommé projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, sera discuté en procédure accélérée* pour gagner du temps. Une « commission spéciale » chargée d'analyser le projet de loi a engagé ses travaux, mardi 9 septembre 2014. Auditions, tables rondes et examen du texte sont au programme des deux semaines à venir. La discussion au parlement devrait débuter le 1er octobre …

Pour voir la composition de la commission spéciale, cliquer ici

Après l’audition de la ministre de l’écologie et de l’énergie, Ségolène Royal, et une table ronde des associations de consommateurs (Karine de Crescenzo, directrice des relations institutionnelles de UFC-Que Choisir, Dominique Marmier, président de Familles rurales, François Carlier, délégué général de la CLCV) avec le médiateur de l’énergie, Jean Gaubert, la semaine dernière, les travaux se sont poursuivis avec des auditions de Jean-Paul Delevoye, président du Conseil Economique Social et Environnemental, Bruno Léchevin,  président de l’Ademe, Jean-Louis Bal et Robert Durdilly, présidents respectifs du Syndicat des Energies Renouvelables et de l’Union Française de l’Electricité, Pierre-Franck Chevet, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire et Jacques Repussard, président de l’Institut de Recherche sur la Sûreté Nucléaire.

Parmi les autres personnes qui seront encore auditées par la Commission figurent :
- Anne Houtman, directrice des affaires générales à la DG énergie de la Commission européenne
- Matthieu Orphelin, conseiller spécial et porte-parole sur la transition énergétique de la Fondation Nicolas Hulot
- Maryse Arditi, responsable énergie de France nature environnement
- un représentant de Réseau action climat
- un représentant du CLER
- un représentant de Greenpeace
- Gérard Mestrallet, président-directeur général de GDF-Suez
- Henri Proglio, président-directeur général d’EDF ;
- des représentants de RTE et de GRT Gaz
Des tables rondes sont également organisées :
- avec Philippe Monloubou, président du directoire d’Électricité Réseau Distribution France (ERDF), Serge Niva, délégué général du Syndicat professionnel des entreprises gazières non nationalisées (SPEGNN), Sandra Lagumina, directeur général de GrDF, et un représentant de l’Association Nationale Régie Services Publics Organismes Constitués (ANROC)
- avec Jean-Jack Queyranne, président de la commission développement durable, environnement de l’Association des régions de France (ARF), Frédérique Massat, présidente de l’Association nationale des élus de la montagne (ANEM), Philippe Angotti, président de l’Association des communautés urbaines de France (ACUF), un représentant de l’Association des maires de France (AMF), un représentant de l’Assemblée des communautés de France (AdCF), un représentant de l’Assemblée des départements de France (ADF) et un représentant de l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF)
- avec Denis Lavat, secrétaire fédéral adjoint de la CFTC, Alexandre Grillat, secrétaire national de la CFE-CGC, un représentant de la CGT, un représentant de la CFDT et un représentant de FO
- avec Bernard Bigot, administrateur général du CEA, Marie Castelli, secrétaire générale de AVERE-France, un représentant de Renault et un représentant de McPHY Énergie, sur le stockage de l’électricité et le véhicule électrique
- avec des représentants des entreprises, dont Guillaume de Bodard, président de la commission environnement et développement durable de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), Emmanuel Rodriguez, membre du comité directeur de l’Union des industries utilisatrices d'énergie (UNIDEN), et un représentant du Mouvement des entreprises de France (MEDEF)

* La procédure accélérée réduit le temps consacré à l'examen d'un projet ou d'une proposition de loi, avec un vote après seulement une lecture à l'Assemblée nationale et au Sénat, puis un texte définitif élaboré en Commission mixte paritaire pour trancher d'éventuelles divergences entre les deux assemblées. Mais, si des divergences devaient persister, l'Assemblée nationale aura toutefois le dernier mot.

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Les pays d'Amérique centrale installeraient 1,5 GW de PV d'ici 2018, selon IHS Technology

CentralesPV>Etudes de marché>Reste du monde>Politique/Réglementation>Grands programmes
12-09-2014 17:37:20 :

Dans sa dernière étude, IHS Technology prévoit que la puissance photovoltaïque totale installée en Amérique Centrale, ou du moins dans six pays – Costa Rica, El Salvador, Guatemala, Honduras, Nicaragua et Panama – identifiés comme les plus porteurs, pourrait passer le cap de 1,5 GW d'ici 2018, après s'être établie à 6 MW l'an passé. Après un premier bond à 243 MW en 2015, le déploiement du photovoltaïque avancerait à grands pas dans ces six pays de 2016 à 2018 …



A la fin de cette année, la puissance totale installée atteindrait 22 MW, estime IHS. Cette région afficherait actuellement 1,3 GW de projets de grandes centrales photovoltaïques. Des contrats d'achat de l'électricité produite auraient déjà été signés pour la moitié de cette puissance. Au Salvador, un appel d'offres a abouti cette année avec 94 MW de projets lauréats pour une puissance cible initiale de seulement 60 MW. Les prix de production de l'électricité des projets lauréats s'étalaient de 102 $/MWh à 123 $/MWh. Selon IHS, trois développeurs se partagent les 94 MW. Un appel d'offres a aussi été lancé au Guatemala, où trois développeurs se sont partagés 85 MW de projets, tandis que le cahier des charges pour un appel d'offres est en cours de finalisation à Panama. Le Honduras a prévu d'accepter 600 MW de projets.

En Amérique centrale, le déploiement du photovoltaïque est conditionné par l'interconnexion des réseaux électriques (SIEPAC, ou Sistema de Interconexión Eléctrica de los Países de América Central) prévue par ces six pays, parallèlement à un renforcement pour pour pouvoir accueillir plus de sources renouvelables, souligne Josefin Berg, analyste senior pour le solaire chez IHS. Le PV est toutefois aussi considéré comme une source renouvelable intéressante pour de plus petits projets, par exemple en remplacement des générateurs au diesel pour compenser de fréquentes coupures d'électricité.

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L'initiative industrielle de Desertec perd sa tête

CentralesPV>Solairethermique>Europe>Reste du monde>Grands programmes
12-09-2014 12:03:20 :

Après avoir suscité l'euphorie d'un grand nombre d'industriels de l'énergie et du solaire, la bulle Desertec – un programme de grandes installations solaires thermodynamiques dans des pays d'Afrique du Nord susceptibles de couvrir 17% des besoins en électricité de l'Europe continentale au moyen de 400 milliards d'investissements d'ici 2050 – s'est peu à peu dégonflée avec, au fil du temps, la défection de quelques grands noms comme Siemens, Bosch, E.on ou encore la banque HSH Nordbank, puis le divorce entre la Fondation Desertec et l'initiative Industrielle Dii pour des divergences de stratégie (voir notre article), et enfin, aujourd'hui, avec le départ du directeur général de Dii, Paul van Son …

Au bout de cinq ans à mener les destinées de la Dii, Paul van Son se tournera désormais vers des horizons plus concrets en rejoignant début 2015 l'énergéticien RWE à Dubai, d'où il supervisera le développement de projets d'énergies renouvelables en Afrique du Nord et au Moyen-Orient(MENA) ainsi qu'en Turquie. Mais, en partie grâce à la Dii et à Paul Van Son, l'idée d'une électricité verte produite dans les régions désertiques est devenue une réalité aujourd'hui, peut-être pas encore assez en Afrique du Nord, mais dans tous les cas dans de nombreux pays d'Amérique du Sud, aux Etats-Unis, en Chine ...

Alors, quo vadis Desertec ? La question de l'avenir de la Dii, et de la Fondation, reste posée. Pour la Dii, les idées de coopération et d'échanges entre l'Europe, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, avec à la clé la production d'énergies à moindres frais, resteront au cœur de ses efforts. Le successeur de Paul van Son sera annoncé dès que les vingt actionnaires auront trouvé un accord (voir ici. La Fondation Desertec étend, elle, actuellement son action. Au-delà de la région méditerranéenne, où les chefs d'état et ministères appropriés des pays concernés ont déjà été largement convaincus des bénéfices du déploiement d'un bouquet de sources d'énergies renouvelables, elle vise aussi les grandes zones asiatiques, notamment l'Ouest de la Chine, la Mongolie et la Mongolie-Intérieure, où les facteurs de convergence sont réunis pour son concept : un fort potentiel solaire (et éolien), un savoir-faire industriel d'ingénierie et de production et des besoins énergétiques croissants.

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Virginie Schwarz quitte l'Ademe pour la direction de l'énergie au ministère

Nominations>France>Politique/Réglementation
08-09-2014 06:06:14 :

Virginie Schwarz, ingénieur en chef des Mines, succède à Pierre-Marie Abadie au poste de directeur de l’énergie à la DGEC (direction générale de l’énergie et du climat) dirigée par Laurent Michel au sein du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, conformément à la décision prise en conseil des ministres la semaine dernière. Elle avait été nommée directrice générale déléguée de l’Ademe en mars 2013 …

Avant 2003, Virginie Schwarz avait déjà travaillé au sein du ministère de l’Industrie, à la sous-direction de l’électricité où elle avait été chargée notamment de la tutelle d’EDF et de l’organisation du système électrique. Après être entrée à l'Ademe en 2003 comme directrice opérationnelle déléguée Energie, Air et Bruit, elle avait par la suite intégré le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à New York de 2007 à 2009, puis est revenue à l'Ademe pour y assurer la direction exécutive des programmes.

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