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Politiques : 563 article(s).
Parc PV français : les raccordements au réseau s'écroulent au 4e trimestre 2012

CentralesPV>Conjoncture>France>Politique/Réglementation
29-01-2013 06:31:58 :

La nouvelle puissance PV raccordée au réseau au dernier trimestre 2012 en France n'est que de 66 MW ! Le parc photovoltaïque français fait en effet apparaître une puissance totale raccordée de 3126 MW (262851 installations) en France continentale à fin décembre 2012, selon les données du gestionnaire du réseau électrique ERDF, à comparer aux 3040 MW raccordés à fin septembre 2012. Après 351 MW raccordés au 1er trimestre 2012, 254 MW au 2e trimestre et 134 MW au 3e trimestre, la chute n'en finit donc plus avec les effets tardifs du moratoire de fin 2010-début 2011 et la réglementation tarifaire mise en place depuis mars 2011 …
 
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Simple constatation : une fois de plus, la comparaison s'impose avec l'Allemagne, où la puissance PV raccordée en 2012 aura probablement atteint 7,6 GW ... malgré une réglementation tarifaire également de plus en plus contraignante. Sans commentaires !

Pour compléter les chiffres fournis par le gestionnaire du réseau électrique ERDF, seules les tranches de puissance inférieures à 100 kWc ont fait l'objet de raccordements au réseau. Pour les puissances supérieures, il faudra attendre la concrétisation des projets lauréats des appels d'offres, qui ne sont d'ailleurs, pour ce qu'on en sait, pas légion.

Les demandes de raccordement en cours portent sur une puissance totale de 2323,7 MW à fin décembre 2012 en France continentale, dont 516,9 MW de nouveaux projets déposés au cours du 4e trimestre.

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L'Allemagne lancerait un programme de R&D de 200 M€ pour le stockage et l'intégration réseau

Autres composants>Allemagne>Politique/Réglementation>Subventions
29-01-2013 06:25:36 :

Le quotidien économique allemand Handelsblatt vient de dévoiler que le ministère de l'économie outre-Rhin souhaitait une réforme rapide du système de réglementation tarifaire des énergies renouvelables avec, notamment, l'abandon des tarifs d'achat pour le photovoltaïque et son remplacement par un modèle de quotas pour les installations PV, et s'apprêtait à lancer avant fin janvier un programme de R&D pour l'intégration réseau et le stockage doté d'un budget de 200 millions d'euros …

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La CRE publie des taux d'ajustement des tarifs d'achat au 1er janvier … mais sans grille tarifaire

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
21-01-2013 20:13:25 :

En France, les acteurs du solaire continuent à naviguer à vue. La Commission de régulation de l'énergie (CRE) vient en effet de publier ses taux d'ajustement des tarifs d'achat applicables au 1er janvier 2013 en se basant sur les bilans des demandes de raccordement mais sans assortir son communiqué de la grille tarifaire habituelle, puisque les arrêtés, notamment concernant les tarifs du 4e trimestre 2012, annoncés début janvier par le ministère de l'écologie (voir notre article) ne sont toujours pas publiés …

Le communiqué de la CRE :
« L’arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil prévoit que « la Commission de régulation de l’énergie transmette aux ministres en charge de l’énergie et de l’économie, dans un délai de sept jours à compter de la réception des bilans mentionnés à l’article 4, les valeurs des coefficients SN et VN résultant de l’application de l’annexe 1 du présent arrêté, l’indice N représentant le trimestre sur lequel portent les bilans, ainsi que les données permettant de déterminer ces valeurs. Les ministres homologuent ces coefficients par arrêté.»

Les bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) totalisent, pour le trimestre d’indice N=7, une puissance crête cumulée de 58,1 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti situées sur des bâtiments à usage principal d’habitation, et de 54,97 MW pour les installations souhaitant bénéficier du tarif d’intégration au bâti situées sur un bâtiment à usage principal autre qu’un usage d’habitation ou du tarif d’intégration simplifiée au bâti.

En application de l’annexe 1 de l’arrêté du 4 mars 2011 et en considérant les puissances crête cumulées des bilans des demandes de raccordement transmis par les gestionnaires de réseaux publics d’électricité dans le délai réglementaire (avant le 15 janvier 2013), les valeurs des coefficients S7 et V7 sont respectivement fixées à 0,075 et 0,06.

Le niveau des tarifs T1 à T4, définis dans l’arrêté du 4 mars 2011, en vigueur pour la période du 1er janvier au 31 mars 2013, sera fixé par un arrêté d’homologation pris par les ministres en charge de l’économie et de l’énergie. Dans l’attente de leur publication, la CRE en informera les porteurs de projets par l’intermédiaire de son site Internet. »

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Offensive allemande dans le stockage de l'énergie solaire

CentralesPV>Autres composants>Allemagne>Grands programmes
21-01-2013 18:50:29 :

L'Allemagne projette de subventionner l'installation de systèmes destinés au stockage de l'énergie solaire photovoltaïque, peut-être à hauteur de 2000 € par système ; les détails du programme envisagé devraient être précisés dans les prochaines semaines. Parallèlement, de grands acteurs du secteur viennent de se regrouper dans un syndicat professionnel – le Bundesverband Energiespeicher (BVES) – qui va, dans un premier temps, élaborer une feuille de route pour le stockage de l'énergie de source renouvelable, et notamment solaire. Sa première assemblée générale se tiendra le 19 mars prochain …



Le programme d'aides pourrait représenter un financement de l'ordre de 50 M€ et servir à subventionner quelque 20000 à 25000 systèmes de stockage, croit savoir le quotidien allemand Frankfurter Rundschau. Annoncées par le gouvernement allemand l'an passé, les subventions pour l'installation de systèmes de stockage de l'électricité photovoltaïque devraient contribuer à la sécurité des réseaux électriques outre-Rhin, estime le syndicat professionnel BSW-Solar. Selon une étude de l'institut de recherche Fraunhofer ISE, le recours à des batteries de stockage pourraient réduire de 40% les pointes de production d'électricité et améliorer de 66% le taux d'injection d'électricité photovoltaïque dans les réseaux électriques sans qu'il soit nécessaire de les renforcer.

Créé en marge de la manifestation EU PVSEC en septembre 2012, le BVES tiendra sa première assemblée générale à l'occasion de la conférence-exposition Energy Storage 2013, organisée par Solarpraxis les 18 et 19 mars à Düsseldorf (Allemagne), où seront aussi prises les premières décisions quant à la vocation du syndicat et au rôle du stockage dans la transition énergétique outre-Rhin. Les fondateurs pensent atteindre une cinquantaine de membres d'ici là. La direction générale du BVES est assurée par Harald Binder, ex-vice-président et ex-directeur général d'Applied Materials et aujourd'hui notamment porte-parole du groupe SEMI Europe PV, alors que le professeur Eicke Weber, directeur général de l'institut de recherche Fraunhofer ISE, en est le président-fondateur. Pour plus d'informations, cliquer sur Site du BVES

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Et aussi : Panasonic, Trina Solar, Yingli Green Energy

Panneaux >Politique/Réglementation
14-01-2013 13:17:14 :

Les panneaux photovoltaïques HIT de Panasonic ont été confirmés anti-PID, donc résistantes à la dégradation induite par le potentiel (PID, ou « Potential Induced Degradation »), par le centre Fraunhofer pour le photovoltaïque (Fraunhofer Institute for Silicon-Photovoltaics, ou FhG CSP) d'Allemagne. Pendant la série de tests, les modules HIT ont été soumis à 1000 V pendant 48h à une température de 50°C et une humidité relative de 50% avec, au final, aucun signe de dégradation …

Les panneaux photovoltaïques de Trina Solar ont été certifiés conformes au standard de résistance le plus récent pour la corrosion liée au brouillard salin (continuité au sol, courant de fuite en milieu humide et résistance d’isolement) par le TUV Nord. Ils ont passé avec succès les tests de souffle de sable les plus rigoureux (standard DIN EN 60086-2-68 LC2) de SGS, et ont été certifiés anti-PID par le PV Evolution Labs (PVEL) après des tests sous conditions extrêmes (85°C, 85% d’humidité et +/-1000 V pendant près de 600 heures).

Les panneaux photovoltaïques en silicium multicristallin de Yingli Green Energy ont passé avec succès les tests PID menés par l'organisme de certification TUV SUD sous des conditions sévères (85°C, 85% d'humidité relative, 1000 V de tension d'alimentation, 96 heures). La dégradation était inférieure à 0.5%, oit loin en-dessous de la limite de dégradation admise de 5% sur la puissance de sortie.

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Mesures d'urgence pour le PV : un timide rayon de soleil ...

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
08-01-2013 19:00:13 :

Lundi 7 janvier, Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, s'est déplacé emblématiquement chez le fabricant de cellules solaires MPO Energy* pour présenter de vive voix les mesures d'urgence de soutien à la filière photovoltaïque française attendues depuis des mois : lancement d'un appel d'offres de 400 MW pour des centrales PV de plus de 250 kW en mars 2013, puis d'un deuxième au cours de l'année, et d'un appel d'offres de 120 MW sur un an pour des centrales PV de 100-250 kW (40 MW par période de quatre mois) intégrant un critère d'évaluation carbone, augmentation de 5% des tarifs d'achat pour le simplifié au bâti jusqu'à 100 kW, bonification de 5 à 10% du tarif d'achat pour tous les projets PV selon le degré du contenu européen des panneaux. Objectif : déployer au moins 1 GW de projets solaires en France en 2013 …

Les professionnels attendent désormais avec impatience la publication des arrêtés entérinant ces mesures.

Parmi les mesures figure par contre aussi la baisse annoncée de 20% du tarif d'achat dit T5, malgré l'avis défavorable du CSE et l'indignation des acteurs de la filière, qui s'applique à tout système PV au sol ou de plus de 100 kW sur bâtiment hors appel d'offres. Ce tarif peut néanmoins aussi bénéficier de la bonification d’au plus 10% « afin de privilégier le développement d'installations créatrices d’innovation et de développement local », selon le communiqué de presse du ministère. Selon Delphine Batho, l’ensemble des mesures devrait susciter "des investissements de plus de 2 milliards d’euros et permettre la création ou le maintien d’environ 10 000 emplois pour un coût annuel maîtrisé pour la collectivité et estimé entre 90 et 170 millions d’euros, soit environ 1€ à 2€ par an en moyenne par ménage."

Le détail des mesures annoncées
Le discours de Delphine Batho a été ponctué d'appels au patriotisme écologique, à l'innovation et à la création de valeur ajoutée. Les mesures présentées, conçues avec pour principale vocation le soutien à la filière solaire française dans un contexte de concurrence déloyale s'inscrivent globalement dans ce discours. Elles préfigurent en outre la définition du futur cadre réglementaire prévisible, stable et durable pour le développement de l’énergie solaire et des autres énergies renouvelables à venir après le débat national sur la transition énergétique.

Pour les détails des mesures annoncées ainsi que pour les critères d'éligibilité à la bonification de 5 à 10%, cliquer sur le dossier de presse

Au-delà, la ministre a dévoilé son ambition de structurer rapidement la filière française avec un triple engagement : la mise en place d’un groupe de travail sur les schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables ; l'organisation d'une table ronde avec les acteurs de la filière en lien avec le ministère du redressement productif sur l’amélioration du financement des entreprises, la structuration de la chaîne de valeur, l’innovation et les choix technologiques qui pourraient être inclus dans le prochain appel d’offres ; la mise en ligne dès début février d’un répertoire des entreprises industrielles de la filière photovoltaïque française afin de faciliter l’information du grand public.

Les réactions des organismes professionnels
Appeler à la création de valeur ajoutée, au défi industriel et à l'innovation semble être un pari risqué pour une filière sur un marché sans croissance. Même un volume cible affiché « d'au moins 1 GW en 2013 », comme il est précisé dans le communiqué de presse, ne signale guère d'embellie économique pour un secteur qui a montré depuis au moins trois ans qu'il est capable de progresser beaucoup plus vite pour autant qu'on lui laisse la bride sur le cou.

Le SER-Soler, tout en regrettant la baisse de 20 % du tarif d'achat T5 rétroactive au 1er octobre 2012, préjudiciable pour les entreprises positionnées sur ce segment de marché, se dit « satisfait de la majorité des mesures annoncées. Elles permettront à l’outil industriel de traverser la période à venir jusqu’aux conclusions du débat sur la transition énergétique dont nous espérons qu’elles fixeront un cap ambitieux à la filière photovoltaïque française. Le SER apportera des propositions précises pour la construction d’un nouveau modèle de développement du photovoltaïque dans notre pays », a conclu Arnaud Mine, président de SER-SOLER.

Même son de cloche pour le président d'Enerplan Thierry Mueth. Interrogé lundi 7 janvier sur France Info, il a regretté la « lenteur du calendrier de l'appel d'offres pour les centrales de plus de 250 kW qui ne créera de l'activité qu'à partir de 2014 », tout en reconnaissant des « mesures réelles qu'il ne faut pas bouder ».

Préalablement au discours de Delphine Batho, Bruno Cassin, président du fabricant de panneaux photovoltaïques Sillia Energie, également interrogé sur France Info, a pour sa part regretté la mise en œuvre tardive de ces mesures d'urgence et souligné à quel point "la réglementation chaotique du marché photovoltaïque français des deux dernières années a fragilisé la filière industrielle et l'a obligé en partie de recourir à des périodes de chômage partiel pour survivre jusqu'ici."

* MPO Energy, filiale de MPO International, un leader du pressage CD et DVD, a lancé une diversification dans les cellules solaires début 2010. Voir nos articles, notamment ici et ici

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La Chine augmente de 1,1 Md$ sa dotation au programme Golden Sun

CentralesPV>Chine>Grands programmes
18-12-2012 12:28:58 :

Le gouvernement chinois vient d'allouer 1,1 milliard de dollars supplémentaires à son programme Golden Sun pour le développement de l'énergie solaire sur son territoire visant le déploiement de centrales photovoltaïques, et sûrement aussi pour aider ses propres sociétés présentes sur ce terrain, et actuellement en grandes difficultés pour cause de surcapacité mondiale de production. Un volume de projets cumulant une puissance PV de 2,83 GW aurait été identifié. La trajectoire cible d'énergie PV installée sur le sol chinois aurait désormais été portée à 40 GW à l'horizon 2015, signale par ailleurs l'agence de presse chinoise Xinhua



Les résultats financiers des fabricants chinois au 3e trimestre 2012 illustrent les difficultés du Top 3 (Suntech Power, Yingli Green Energy et Trina Solar), mais montrent aussi la progression en terme de puissance livrée, par exemple, de LDK Solar, Renesola ou encore de Jinko Solar.

Le fournisseur de panneaux photovoltaïques Yingli Green Energy a déjà publié, dans un communiqué de presse, que sa participation dans cette nouvelle tranche du programme Golden Sun s'élèverait à 288 MW.

En septembre dernier, le gouvernement chinois avait déjà augmenté l'objectif d'installations photovoltaïques dans le pays à 21 GW. Le montant de 1,1 Md$ s'ajoute aux 960 millions de dollars déjà alloués à des projets au premier semestre 2012.

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L'Allemagne informe en toute transparence sur son programme de recherche dans le PV

CentralesPV>Autres composants>Allemagne>Grands programmes>R&D
10-12-2012 15:25:00 :

L'initiative Innovationsallianz Photovoltaik, créée en 2010 en Allemagne sous forme de partenariat entre industriels et scientifiques avec l'aide des ministères de l'éducation et de l'environnement, un peu pour faire « passer » la baisse des tarifs d'achat (voir notre article), dévoile aujourd'hui une vingtaine de projets de R&D subventionnés au plan national pour un montant total de 100 M€ sur un site Internet servant de plate-forme d'information. Les projets devraient aboutir à de nouveaux produits et procédés de fabrication devant mener à la fois à une baisse des coûts de production et à des investissements industriels dans le pays, et in fine à une électricité photovoltaïque encore plus abordable …



« Seule une R&D liant étroitement les fabricants, équipementiers et scientifiques peut maintenir l'avance de la filière solaire allemande dans l'innovation dans le contexte actuel de forte concurrence et de pression sur les prix », explique Günther Häckl, président du syndicat professionnel BSW-Solar.

Les projets de R&D de l'Innovationsallianz Photovoltaik sont, pour certains, proches de ceux retenus par l'Ademe dans le cadre des appels à manifestation d'intérêt pour le solaire photovoltaïque. Ils sont présentés, et régulièrement réactualisés, sur le site Innovationsallianz Photovoltaik (en allemand) avec la liste des partenaires, le budget et la hauteur des subventions, ainsi que la durée des travaux.

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PV : l'heure est aux toitures solaires en France

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
10-12-2012 11:26:54 :

Les grandes centrales photovoltaïques au sol, les ombrières solaires et autres systèmes PV de plus de 1 MW risquent fort de ne plus guère fleurir librement en France. Telle est en effet la volonté du législateur (voir notre article) qui souhaite baisser de 20%, à 8,40 c€/kWh, le tarif d'achat (T5) applicable à ces projets déposés depuis le 1er octobre dernier d'une part, et contrôler le développement du PV d'autre part, en favorisant à la fois les moyennes toitures de 36 à 100 kW avec un tarif d'achat rehaussé et les centrales de plus de 250 kW, en toiture ou au sol, avec un 2e appel d'offres qui devrait être lancé avant la fin de l'année. « Le tarif T5, qui a dû être maintenu pour des raisons juridiques, avait été fixé en mars 2011 à un niveau très bas jugé sans attrait, et n'était pas censé fonctionner », a ainsi précisé Pierre-Marie Abadie, directeur de l'énergie à la DGEC lors de la récente conférence organisée sur les énergies renouvelables par Les Echos …

Tout s'explique donc, selon Pierre-Marie Abadie : « il y a aujourd'hui de nouveau plusieurs centaines de MW en file d'attente pour ce tarif T5*. Nous voulons donc le « l'éteindre » afin de rediriger le développement des grandes centrales PV au travers des appels d'offres. »

« Je constate un terrifiant déficit de communication et de transparence concernant notre stratégie de développement du photovoltaïque en France. Nous sommes conscients que la filière traverse actuellement un trou d'air », reconnaît Pierre-Marie Abadie. « Pendant longtemps, la France a ressemblé à un champ de bataille pour les investisseurs. Aujourd'hui, le dispositif réglementaire de soutien passe par le tarif d'achat pour divers secteurs jusqu'à une certaine puissance, et par les appels d'offres au-delà, avec un contrôle du développement selon des critères bien définis. Pour les centrales au sol, le choix passe clairement par les appels d'offres. »

Concernant le tarif T5, la baisse continue des prix des panneaux photovoltaïques a joué contre le législateur, et en faveur des développeurs qui ont pu monter des projets rentables même à 10-11 c€/kWh. Des sociétés ont ainsi pu lancer des initiatives, comme Solairedirect par exemple avec le projet Ester (voir notre article), grâce à un contrat de vente d'électricité de gré à gré et un financement adapté.

Développement "ouvert" jusqu'à 100 kW, mais sous contrôle par appel d'offres au-delà
« Le photovoltaïque, c'est bien là où il y a beaucoup de soleil, là où il n'y a pas d'accès au réseau, là où l'électricité est chère. Partout ailleurs, il faut maîtriser les volumes. Dans les centrales au sol, où il y a peu de valeur ajoutée autour des panneaux photovoltaïques, la chaîne de valeur n'est pas favorable à l'industrie française mais au développement de l'industrie chinoise. Nous avons tiré les leçons du passé : il est nécessaire d'améliorer la chaîne de valeur au profit de la filière industrielle locale en enrichissant le panneau PV ainsi que les éléments autour du panneau PV », précise Pierre-Marie Abadie. « Le photovoltaïque est une énergie renouvelable très particulière, pas encore mature, ce qui se traduit notamment par une grande volatilité sur les coûts avec de grands chocs sur la demande et sur l'offre, et des technologies de rupture encore à venir. Le dispositif de soutien doit rester soutenable. De nombreux pays, comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, et la France aussi, ont soutenu le développement avec des tarifs d'achat et, dans tous ces pays, les aides ont reculé. »

Quant aux « mesures d'urgence » pour la filière photovoltaïque prévues dans les projets d'arrêté, à savoir la hausse de 5% du tarif d'achat pour les centrales PV de 36 à 100 kW et la bonification de 10% pour l'utilisation de panneaux PV européens, elles devraient se concrétiser … bientôt ...

* Voir notre article

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Le Chili se dote d'un centre de R&D sur le solaire

CentralesPV>Reste du monde>Politique/Réglementation>Grands programmes>R&D
10-12-2012 06:24:41 :

Au Chili, six universités (l'université du Chili à Santiago, les universités de Concepción, de Tarapaca et d'Antofagasta, l'université technique Federico Santa Maria et l'université Adolfo Ibáñez – envisagent de se regrouper autour de la Fondation Chili pour créer un centre de recherche et développement dédié à l'énergie solaire, ou Chilean Solar Energy Research Center (SERC-Chile), qui aura pour vocation de trouver des solutions aux barrières non techniques freinant son déploiement dans le pays. Le budget alloué s'élèverait à 4 milliards de pesos sur 5 ans …

Multidisciplinaires, les travaux porteraient sur le déploiement de centrales solaires pour les industries minières, sur la fourniture d'électricité solaire aux communautés urbaines et rurales, sur le stockage de l'énergie solaire, mais aussi sur diverses utilisations de l'énergie solaire, par exemple pour le traitement de l'eau.

Pour les détails, cliquer sur SERC-Chile

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Transition énergétique : le débat national est lancé, le SER oublié ?

Silicium>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
03-12-2012 21:08:30 :

Le 29 novembre 2012, Delphine Batho, ministre de l'écologie, a donné le top départ du débat national sur la transition énergétique en présentant le conseil national chargé d'organiser la réflexion avec les différents acteurs afin de mettre au point des recommandations pour une loi de programmation pour la transition énergétique d'ici juillet 2013. Le débat a pour base les objectifs européens des « 3 fois 20 »(2) et la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité française de 75% à 50% en 2025. Devant ce dispositif complexe devant « permettre l'expression de toutes les opinions », pour reprendre les termes employés par la ministre, et notamment celle des citoyens au moyen d'un site Internet, il est d'autant plus étonnant de constater l'absence du syndicat des énergies renouvelables (SER) …

« Il est incompréhensible que le seul syndicat représentant la totalité des filières et des technologies des énergies renouvelables sur le sol national, ne figure pas au cœur du dispositif, alors que nous étions présent au plus haut niveau lors du Grenelle de l'environnement dont la composition était similaire. Notre qualité de membre du conseil supérieur de l'énergie est un autre élément qui justifierait pleinement notre légitimité à participer. Je pense qu'il y a une absence de volonté de nous voir participer », estime, pour sa part, Jean-Louis Bal, président du SER. « Depuis que le nouveau gouvernement est installé, nous avons été renvoyé vers le débat national à chacune de nos demandes. Il a été question de mesures d'urgence pour le photovoltaïque, pour l'éolien. Mais il n'y a eu que des annonces, rien de concret jusqu'ici. Et maintenant, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, nous sommes invités à faire partie d'un comité de liaison, or ce n'est pas là que seront formulées les recommandations pour la transition énergétique. Nous voulons peser sur ce débat. Il y a une montée des critiques sur les énergies renouvelables et nous pensons important d'y répondre, de faire de la pédagogie. Une question centrale du débat réside dans le coût des énergies renouvelables. Mais il faut aussi démontrer les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux qu'ils apportent. »

Le conseil national se compose de Laurence Tubiana (directrice de la chaire développement durable de Sciences-Po Paris), facilitatrice des échanges pendant le débat, Anne Lauvergeon (ancienne présidente d’Areva), Jean Jouzel (climatologue et membre du conseil d’administration du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), George Mercadal (ancien vice-président de la Commission nationale du débat public), Michel Rollier (ex-dirigeant du groupe Michelin), et Bruno Rebelle (ex-responsable de Greenpeace France). Alain Grandjean, économiste et membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, présidera, lui, un comité d’experts chargé d'éclairer le débat qui s'articulera au sein de sept collèges (16 personnes chacun) rassemblant les représentants des organisations syndicales, des représentants des employeurs, des ONG environnementales, des associations de consommateurs et chambres consulaires, des élus locaux, des parlementaires et des représentants de l'État. Pour connaître l'organisation du débat national, cliquer ici

Pour préparer la transition énergétique, les acteurs du débat national devront se pencher sur quatre grandes questions indissociables : l'évolution et la composition du bouquet énergétique à l'horizon 2025 et au-delà, le développement des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, et le financement de la transition énergétique. Sur toutes ces facettes, le SER, qui regroupe 480 entreprises toutes énergies renouvelables confondues représentant 80000 emplois et 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, se voit en position d'apporter des éléments de réponse pour alimenter le débat.

* L'objectif des « 3 fois 20 » : produire 20% d'énergie de sources renouvelables, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, réaliser 20% d'économies d'énergie.

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Enerplan et le SER-Soler commentent la CSPE 2013

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
03-12-2012 21:05:46 :

Le syndicat des professionnels de l'énergie solaire Enerplan et la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables SER-Soler ont tous deux commenté la récente publication des charges prévisionnelles de la CSPE* (contribution au service public de l'électricité) par la Commission de la régulation de l'énergie (CRE). Pour Enerplan, « la CSPE est un investissement ayant abouti à un prix de production de l'électricité solaire divisé par 4 en 5 ans. » Pour le SER-Soler, « les coûts de production de l’énergie solaire poursuivent une courbe d’apprentissage particulièrement rapide, au point de se situer désormais proches du coût de l’électricité distribuée » …


Pour le SER-Soler, « les chiffres donnés pour le photovoltaïque correspondent à une charge par ménage de 2,50 €/mois et sont imputables aux contrats signés pour le lancement de la filière entre 2006 et 2010, et l'abandon, aujourd'hui, de cette énergie renouvelable alors que ses surcoûts à venir (voir ci-dessus) sont largement supportables par la collectivité se traduirait par la destruction des emplois existants et la non création de dizaines de milliers d’emplois futurs, sans pour autant réduire pour le consommateur le niveau des charges générées par les premières années de développement. »

« L'électricité photovoltaïque en France est aujourd'hui rentable avec un prix de vente de l'électricité variant de 100 à 200 €/MWh suivant la taille des projets et l'ensoleillement local. Les perspectives à 5 ans sont également positives avec un prix de vente de l'ordre de 80 à 130 €/MWh. Le progrès est donc spectaculaire alors que le prix moyen payé durant les 5 dernières années était de 459 €/MWh », précise Enerplan dans un communiqué de presse. « Le solaire n'a pas vocation à se développer en opposition à d'autres énergies, mais force est de constater qu'avec un prix de revient à 100 €MW/h pour les grandes centrales, le solaire est dès aujourd'hui concurrentiel par rapport au prix de revient d'une centrale nucléaire de nouvelle génération, avec l'absence de tout risque industriel. Ces progrès vont aussi permettre d'accélérer le développement des bâtiments à énergie positive et de favoriser l'autoconsommation de l'énergie solaire produite chez chacun. Ces changements dans le mode de production et de consommation de l'énergie sont majeurs. »

*Voir notre article

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CSPE : la CRE chiffre les charges prévisionnelles pour 2013 à 5,1 Md€

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
28-11-2012 12:18:31 :

La Commission de la régulation de l'énergie (CRE) a estimé des charges prévisionnelles de service public de l'électricité (CSPE) pour 2013 en hausse de 19% comparé à 2012, à 5,1 milliards d'euros, avec 3 milliards d'euros liés aux énergies renouvelables dont 70% (2,1 milliard d'euros) pour l'électricité photovoltaïque (PV). La CRE met donc toujours en avant le coût du PV dans la CSPE, à cause d'un prix d'achat de 459 €/MWh en moyenne. Un prix élevé certes, résultat de la mauvaise gestion passée de la stratégie gouvernementale de développement du secteur, mais qui est nécessaire pour que la transition énergétique devienne une réalité et qui n'est, aujourd'hui, plus d'actualité …


La CRE s'en tient, elle, pour l'instant à l'année 2013, où la part des charges liées aux énergies renouvelables dans les charges prévisionnelles passe de 41% en 2012 à 59% l'an prochain, sans extrapoler sur le long terme.

La CSPE pourrait donc monter à 13,5 €/MWh au 1er janvier prochain, contre actuellement 10,5 €/MWh (jusqu’au 31 décembre 2012 selon la loi de finances rectificative pour 2011) soit environ 8% du prix de l'électricité. Concernant la hausse au 1er janvier prochain, le gouvernement tranchera.

Rappelons en effet que, instaurée en 2003, la CSPE n'avait pas été relevée de 2005 (4,5 €/MWh) à 2011, où elle est passée à 7,5 €/MWh. Depuis 2009, elle ne couvrait plus les charges qu’elle était censée financer. Pour éviter les dérives futures, la loi de finances 2011 avait prévu que la CSPE proposée par la CRE entrerait en vigueur dans une limite de 3 €/MWh de hausse maximale par rapport à l’année précédente.

Selon la CRE, les charges totales 2013 (soutien à la cogénération et aux énergies renouvelables, péréquation tarifaire dans les zones insulaires, dispositifs sociaux en faveur des clients en situation de précarité) s'élèveraient à 7,2 milliards d'euros, en incluant les régularisations pour l'année 2011 estimées à 2,1 milliard d'euros ainsi que des reliquats de charges sur des années antérieures chiffrés à 1,9 milliard d'euros.

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De Pollutec au Salon des maires : l'état soutient les énergies renouvelables, mais comment ?

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
28-11-2012 12:17:33 :

Sur deux salons aussi divers que Pollutec, qui se tient cette semaine à Lyon, et le Salon des maires, qui s'est déroulé la semaine passée à Paris, le gouvernement, par le biais de ses ministres, a renouvelé, entre autres, son soutien aux énergies renouvelables. Toutefois, pour la filière du photovoltaïque, les annonces se suivent et se ressemblent sans aucune concrétisation autre que le maintien de la baisse de 20% du tarif d'achat de base pour les grandes centrales PV à 8,40 c€/kWh, encore réaffirmée par Delphine Batho, ministre de l'écologie, à l'occasion au Salon des maires. L'arrêté est toujours au stade de « projet » …

Après une récente intervention où Delphine Batho avait déjà justifié cette baisse du tarif d'achat pour « éviter des conflits d'usage des sols avec des projets majoritairement réalisés avec des panneaux photovoltaïques importés du Sud-Est Asiatique », elle a confirmé cette approche au Salon des maires en insistant cette fois sur le déficit commercial dû à l'importation massive de produits bradés. Mais pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? A ce tarif de 8,40 c€/kWh, aucun projet photovoltaïque de taille ne pourra se faire en dehors des appels d'offres où, au final, le prix du MWh sera largement surévalué [NDLR : les projets lauréats des appels d'offres affichent un prix moyen de génération d'électricité PV de plus de 220 €/MWh (voir, entre autres, notre article)], alors que des opérateurs comme Solairedirect, Photosol ou encore Langa réussissaient à monter des projets PV à 10-11 c€/kWh, soit un tarif d'achat quasiment sans impact sur la CSPE future.

Extraits du communiqué de presse d'Arnaud Montebourg et Delphine Batho, après la réunion plénière du COSEI (Comité stratégique de filière pour les éco-industries) au salon Pollutec :
« Les éco-industries ont vocation à constituer le « fer de lance » de la croissance verte et de la transition énergétique dans le prolongement de la dynamique issue de la feuille de route de la conférence environnementale et du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

Arnaud Montebourg et Delphine Batho souhaitent orienter le travail du COSEI autour de quatre filières prioritaires : les énergies renouvelables, l'eau et l'assainissement, le recyclage et la valorisation des déchets, l'efficacité énergétique. Ils ont demandé la mise en place, dans ces quatre domaines, des contrats de filières contenant les engagements réciproques de l'état et des filières pour développer les solidarités entre entreprises, renforcer leur compétitivité et leur apport à la transition écologique. Ces contrats devront être conclus au printemps 2013. Le COSEI aura également un rôle particulier à jouer pour promouvoir la transition écologique, notamment en matière d''efficacité énergétique et d'usage des matériaux.

Divers chantiers ont été engagés, notamment pour les deux filières indissociables « énergies renouvelables » et « efficacité énergétique ».
Ces chantiers prévoient, pour les énergies renouvelables :
- un engagement de l'état à stabiliser un cadre, qui sera discuté lors du débat sur la transition énergétique, assurant aux acteurs prévisibilité juridique et stabilité réglementaire ;
- une incitation à la structuration de la filière afin d'assurer, dans de bonnes conditions, le soutien de l'état aux Énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque et l'éolien offshore ;
- un renforcement de l'innovation, notamment en ce qui concerne les technologies de stockage des énergies renouvelables. Les programmes d'investissement d'avenir et la BPI seront mis au service de cet objectif.
Pour la filière « efficacité énergétique », comprenant le bâtiment :
- une structuration d'une offre française compétitive en matière de bâtiment durable et de réseaux électriques intelligents. Un plan en faveur de l'expérimentation dans les « smart grids » sera annoncé fin janvier à l'occasion des « Assises de l'Énergie » à Grenoble.
- le développement d'une offre en matière de « ville durable intégrée » en France et à l'international.

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Les aides au solaire reculent en Roumanie et en Ukraine

CentralesPV>Europe>Reste du monde>Politique/Réglementation
28-11-2012 11:49:07 :

En Roumanie, la Romanian National Energy Regulatory Authority (ANRE), agence nationale de régulation de l'énergie, aurait annoncé son intention de réduire de 15% le nombre de certificats verts octroyés pour la production d'électricité des centrales photovoltaïques ainsi que par la biomasse. Raison avancée : la baisse de 50% des coûts des systèmes photovoltaïques dans un pays affichant aujourd'hui une puissance PV raccordée de 100 MW qui devrait monter à 1500 MW d'ici 2016 …

Le principe des certificats verts est utilisé dans de nombreux pays pour promouvoir le développement des énergies renouvelables. Ainsi, la production d'électricité de source photovoltaïque (et de source renouvelable en général) est rétribuée par l'octroi d'un certain nombre de certificats verts par MWh produit (6 pour le solaire en Roumanie jusqu'ici). Ces certificats sont ensuite vendus à des distributeurs d'électricité qui sont obligés d'en acheter un minimum chaque année, sous peine de pénalités. En Roumanie, la valeur des certificats verts varie de 27 à 55 euros, selon la source d'énergie renouvelable.

L'Ukraine a entamé des discussions pour réduire les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque de 16 à 27%. Actuellement, le tarif d'achat pour les grandes centrales solaires au sol déjà installées et raccordées s 'élève à 0,46 c€/kWh jusqu'en 2030. Le pays avait élaboré un programme de développement des énergies renouvelables et notamment du photovoltaïque qui devait permettre d'atteindre une puissance raccordée de 500 MW d'ici fin 2012 dans le cadre d'un objectif de 1 GW à plus long terme, afin que le pays dépende moins des livraisons de gaz naturel par la Russie. Plusieurs acteurs mondiaux du photovoltaïque (notamment Sharp, Schneider Electric, etc) sont déjà présents dans le pays. La société autrichienne Activ Solar a, elle, développé de nombreux projets PV dans ce pays, cumulant plus de 300 MW dont une centrale PV de 100 MW d'un seul tenant.

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Le marché japonais du photovoltaïque approcherait les 3 GW l'an prochain

CentralesPV>Japon>Politique/Réglementation>Réalisations
19-11-2012 21:34:16 :

Dans l'optique d'une transition énergétique post-Fukushima, l'introduction d'une nouvelle réglementation avec des tarifs d'achat incitatifs pour le photovoltaïque (voir notre article) tire indéniablement le marché japonais du solaire depuis le 1er juillet dernier. Des projets PV cumulant près de 1,5 GW auraient en effet fait l'objet de demandes de contrats d'achat de l'électricité en seulement trois mois, de juillet à septembre. L'an prochain, le marché japonais du photovoltaïque se situerait entre 2,8 et 2,9 GW, dont une part croissante de centrales de grande taille dans le non résidentiel, selon Solarbuzz



D'après la société d'études de marché, le gouvernement japonais aurait prévu des demandes d'une puissance cumulée de 2,5 GW sur une période de 9 mois après l'entrée en vigueur des nouveaux tarifs d'achat. Partant, Solarbuzz estime que le marché devrait fortement croître l'an prochain, surtout que nombre de projets annoncés portent sur des centrales photovoltaïques de grande taille. Sur les 1,5 GW déjà bénéficiaires du nouveau tarif d'achat, la moitié concerne des centrales PV de plus de 1 MW.

Par région, les îles Hokkaido et Kyushu arrivent en tête avec plus de 300 MW chacune, talonnées par la région du Kanto. La première, peu peuplée, se distingue avec près de 90% de projets supérieurs à 1 MW tandis que la deuxième, plus ensoleillée, affiche en gros 60% de centrales PV de plus de 1 MW, 25% de centrales de 10 kW à 1 MW et 15% de petites centrales. Les deux îles voient aussi l'arrivée d'investisseurs non énergéticiens, notamment avec des projets portés par des banques (NTT Bank, Softbank) ou des gros groupes industriels (Marubeni, Mitsui). Dans la région du Kanto, zone la plus développée, urbanisée et industrialisée du Japon, plus de 50% des projets se situent dans le résidentiel.

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Projets d'arrêté : le SER-Soler se dit ouvert à la concertation

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
19-11-2012 19:20:13 :

Suite à l'examen des projets d’arrêtés sur les tarifs d’achat de l’électricité photovoltaïque par le Conseil supérieur de l'énergie la semaine dernière et de nombreux commentaires des acteurs de la filière (voir notre article), le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et sa branche photovoltaïque Soler attendent avec impatience des décisions définitives qui doivent permettre une croissance vertueuse et raisonnée de la filière et permettent le maintien des emplois …  

Comme les autres acteurs, le SER-Soler estime malvenue la disposition de baisser de 20 %, rétroactivement au 1er octobre 2012, le tarif d'achat auquel sont éligibles toutes les installations photovoltaïques, et en particulier les centrales au sol jusqu’à une puissance de 12 MW, de 102,4 €/MWh à 84,0 €/MWh. Selon le syndicat, cette baisse de tarif intervient au moment où la baisse des coûts permet enfin aux projets de trouver leur équilibre économique.

Le SER-Soler salue néanmoins des points jugés positifs - la hausse de 5 % du tarif pour des installations en intégré simplifié au bâti jusqu’à 100 kW, le plafonnement des baisses tarifaires à 20 %/an et la bonification de 5 % ou 10 % suivant le degré d’intégration européenne, mais estime qu'ils devraient tous être applicables au 1er octobre 2012.

Parallèlement, il demande une redéfinition claire des outils de soutien à la filière, et se dit prêt à réfléchir à un modèle dont les composantes seraient le développement industriel sur toute la chaîne de valeur avec un volume de projets suffisant à des coûts maîtrisés pour la collectivité. Il attend aussi les résultats des appels d’offres dits « simplifiés », pour les installations de puissances comprises entre 100 et 250 kW sur bâtiment et portant sur des volumes très limités (30 MW par trimestre), pour ne pas créer de nouvelle rupture dans l’activité des entreprises, et souhaiterait que soit lancée dès à présent une réflexion sur le cahier des charges de l’appel d’offres qui lui succédera.

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Le consortium PV Grid s'attaque à l'intégration de l'électricité PV dans les réseaux

CentralesPV>Europe>Politique/Réglementation
16-11-2012 14:10:54 :

Une vingtaine de partenaires européens, dont Enerplan et douze autres associations nationales de l’industrie du photovoltaïque, le tout coordonné par l'association allemande de l’industrie solaire BSW-Solar, viennent de se regrouper dans un consortium, appelé PV Grid, et de lancer un projet du même nom en vue d'identifier, d'ici à octobre 2014, la façon de mieux intégrer l’électricité photovoltaïque dans les réseaux de distribution en dépassant les barrières réglementaires et normatives …

PV Grid s’inscrit dans la foulée du projet PV Legal, terminé en février dernier (Rapport final PV Legal), dont les travaux avaient déterminé que l’intégration des systèmes PV aux réseaux était l'une des principales barrières au développement du photovoltaïque (PV) en Europe. Les réseaux de distribution doivent en effet gérer une part grandissante d’électricité PV, ce qui engendre de nouveaux défis techniques, économiques et administratifs. PV Legal était parvenu à supprimer certaines barrières administratives spécifiques aux installations de systèmes PV en Europe. PV Grid va se concentrer désormais sur les barrières qui ont émergé en lien avec le réseau, conséquences du développement rapide de la technologie photovoltaïque en Europe.

En France, notamment, les coûts d’accès au réseau des installations PV ont été modifiés par l’entrée en vigueur de la loi sur l’organisation du marché de l'électricité de fin 2010. Depuis lors, le coût du raccordement des installations PV au réseau de distribution, uniquement supporté par les producteurs, est en inflation constante, ce qui constitue une véritable entrave à la compétitivité de la filière française. De plus, les règles de gestion actuelle du réseau de distribution en France sont peu claires quant aux solutions techniques offertes aux systèmes de production d’électricité renouvelable ou aux systèmes dont une part, ou la totalité, de la production est directement auto-consommée.
 
L’équipe de PV Legal se retrouve dans PV Grid, qui est soutenu par le programme Intelligent Energy for Europe de la Commission Européenne, à côté d’autres acteurs du secteur de la distribution d’électricité, afin de traiter les sujets spécifiques au fonctionnement et à la gestion des réseaux de distribution d’électricité.

Les partenaires : 
- Coordinateur : l’association allemande de l’industrie solaire (BSW-Solar)
- L’association européenne de l’industrie du photovoltaïque (EPIA)
- Le cabinet Eclareon Management Consultants
- Treize associations nationales de l’industrie PV : PV Austria (Autriche), Edora (Belgique), BPVA (Bulgarie), UNEF (Espagne), Enerplan (France), Helapco (Grèce), Assosolare (Italie), Holland Solar (Pays-Bas), PTPV (Pologne), APESF (Portugal), CZEPHO (République Tchèque), SAPI (Slovaquie), Svensk Solenergi (Suède)
- Le laboratoire allemand DERlab (European Distributed Energy Resources Laboratories)
- Des gestionnaires de réseaux de distribution : ENEL Distribuzione (Italie), RWE Deutschland AG (Allemagne), Lumen International (République Tchèque)
- L’université espagnole Comillas de Madrid

Les résultats des travaux du consortium PV GRID seront accessibles sur le site : PV Grid

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Projets d'arrêté : le CSE ouvert aux amendements mais ...

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
14-11-2012 06:56:22 :

Le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) a examiné ce 13 septembre 2012 les deux projets d'arrêté sur les tarifs d'achat du photovoltaïque publiés la semaine dernière, portant, l'un, sur un bonus de 10% pour le tarif d'achat des centrales PV à fort contenu européen et, l'autre, sur des mesures d'urgence pour relancer la filière PV. Mais le 2e projet d'arrêté inclut, au passage, un véritable coup de griffe aux grandes centrales avec une baisse rétroactive du tarif d'achat de 20% au 1er octobre dernier (voir notre article) ! Un certain nombre d'amendements ont été adoptés par le CSE dont l'avis n'est toutefois que consultatif pour le gouvernement qui, lui, ne s'est montré favorable que sur un seul point…

Le seul point adopté par le CSE, qui a recueilli un avis favorable du gouvernement, porte sur une modulation du bonus : il propose 10% pour les centrales PV utilisant des panneaux avec deux étapes sur les trois phases de la fabrication (élaboration des tranches de silicium, production des cellules solaires et assemblage du panneau) réalisées en Europe, et 5% lorsqu'une seule étape est réalisée en Europe (voir également notre article)

Pour voir le détail des votes sur les différents amendements, c'est ici

Le tarif d'achat pour les grandes centrales, dit tarif T5 (voir le document de la CRE sur les tarifs d'achat), s'applique à toutes les centrales PV hormis l'intégré au bâti et l'intégré simplifié dans le résidentiel et sur d'autres bâtiments au-dessus de 100 kW (et hors appels d'offres). Il vise donc notamment les fermes solaires au sol. Or il a déjà baissé de 14,6% depuis mars 2011. Pour la ministre de l'Ecologie, il s'agirait d'éviter les conflits d'usage avec l'agriculture. Les professionnels sont, eux, unanimes : une baisse aussi forte à 8,40 c€/kWh signalerait la fin de tout nouveau développement dans ce domaine par des producteurs indépendants, hors appels d'offres. Ce qui serait doublement choquant vu que les projets lauréats des appels d'offres affichent, eux, un prix moyen de génération d'électricité PV de plus de 220 €/MWh, soit plus de deux fois le tarif incriminé !

Depuis la publication des projets d'arrêté, les professionnels sont montés au créneau pour (tenter d')enrayer ce nouveau coup dur. Des amendements ont été déposés au CSE, afin de demander le maintien du tarif d'achat au dernier montant calculé par la CRE.

Enerplan a fustigé « cette façon de légiférer, sans dialogue et de manière rétroactive ». Le syndicat précise que cette décision unilatérale de baisser ce tarif sans bonifier le contenu européen n’est que préjudiciable à l’industrie qui pouvait compter amortir les outils de production et renforcer sa compétitivité grâce aux volumes de ces projets. « Le solaire se développera suivant deux grands marchés, le solaire dans le bâtiment avec les enjeux du bâtiment à énergie positive et le solaire de grande puissance qui apportera les volumes nécessaires à la décroissance des coûts et à l’amélioration de la compétitivité de la filière solaire française. Que le gouvernement maintienne ses engagements de méthodes, de dialogue et de concertation sur ces deux segments de marché. Enerplan demande un statu quo immédiat sur le tarif T5 et la mise en place d’une table ronde avec les services de l’état pour que les motivations de ces changements soient expliquées et qu’un consensus soit établi », souligne le président Thierry Mueth, par ailleurs président de Coruscant, producteur indépendant d'énergie solaire.

Le SER a, lui, déposé des amendements auprès du CSE portant notamment sur : une date d'entrée en vigueur à la date de publication de l'arrêté, donc non rétroactive ; une simplification de la structure tarifaire avec une décroissance fixe par trimestre de 2,6 %, soit environ 10 % sur une année glissante, pour tous les tarifs [NDLR : un peu comme en Allemagne] ; l'adaptation du « frein d'urgence » avec une baisse exceptionnelle de 10 % au lieu de 20 %, pour le tarif dit T4 uniquement, soit de l'intégré simplifié au bâti ; l'application du bonus octroyé aux centrales PV à contenu européen à toutes les classes de tarif avec deux niveaux de majoration de 5 et 10 % selon le pourcentage dudit contenu européen.

Pour le CLER, le gouvernement doit prendre d’urgence certaines mesures claires s’il veut rester crédible lorsqu’il parle de transition énergétique, et notamment revenir sur la décision de baisse de 20% du tarif d'achat sur les grandes centrales car « elle percute de plein fouet les quelques opérateurs indépendants qui ont survécu au moratoire et l’hécatombe risque fort de continuer au-delà des 15 000 licenciements enregistrés depuis 18 mois. » Pour lire le communiqué du CLER, cliquer ici

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Panneaux PV : l'UE ouvre une 2e enquête à l'encontre de la Chine

Silicium>Panneaux >Europe>Chine>Politique/Réglementation
14-11-2012 06:47:07 :

Suite à une nouvelle plainte du groupement d'industriels européens EU ProSun, la Commission européenne ouvre une deuxième enquête qui porte cette fois sur les subventions illégales que la Chine accorderait à ses fabricants de panneaux photovoltaïques

Cette enquête fait suite à celle ouverte par la Commission européenne il y a deux mois, également à la suite d'une plainte d'EU ProSun, qui porte, elle, sur des pratiques commerciales déloyales des fabricants chinois de panneaux photovoltaïques, à qui on reproche des prix de vente inférieurs à leurs coûts de production (dumping). Elle fait aussi suite aux conclusions finales de la Commission du Commerce Internationale des Etats-Unis qui ont confirmé une taxation anti-subventions et anti-dumping de 24 % à plus de 250 % sur les importations chinoises de panneaux photovoltaïques réalisés avec des cellules solaires de source chinoise. (voir notre article)

Pour Milan Nitzschke, président d’EU ProSun qui représente la majorité des industriels de la production solaire en Europe : « la Commission européenne a pris aujourd’hui une décision qui fait date, celle d’examiner minutieusement les différents moyens par lesquels le gouvernement central et les institutions locales de la République populaire de Chine allouent des subventions illégales à leurs fabricants dans le secteur solaire ». Les entreprises chinoises du secteur solaire essuient en effet actuellement d’énormes pertes mais elles éviteraient la faillite grâce au soutien financier de l’état.

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