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br> Selon de nombreuses sources dans la presse audiovisuelle et écrite allemande, une vingtaine d'industriels allemands projette de se regrouper dès la mi-juillet 2009 dans un consortium pour lancer Desertec, la plus spectaculaire initiative de production d'énergie renouvelable de tous les temps : mené par le leader mondial de la réassurance Münchener Rück, le projet vise la réalisation d'immenses centrales solaires thermodynamiques dans les déserts du continent nord-africain, qui produiraient de l'électricité pour l'Allemagne, ou plutôt l'Europe ; il représenterait un investissement total de quelque 400 milliards d'euros d'ici 2050.

L'idée d'installer des centrales solaires dans le désert n'est pas nouvelle. Le projet Desertec porte non pas sur des centrales photovoltaïques mais sur des centrales thermodynamiques avec des miroirs pour concentrer l'énergie solaire, énergétiquement plus efficaces que le photovoltaïque, et devrait prouver la faisabilité économique d'une telle production d'électricité. Les premiers sites devraient être opérationnels dans une dizaine d'années.

Le consortium devrait aussi inclure Siemens, RWE et Deutsche Bank, mais la liste des participants n'a pas encore été divulguée. A moyen terme, le consortium serait aussi ouvert à des partenaires européens et nord-africains. Le projet Desertec pourrait couvrir jusqu'à 15% des besoins européens en électricité.

Pour Greenpeace, le concept Desertec pourrait être la réponse aux besoins énergétiques d'une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards de personnes en 2050, alors que les ressources actuelles ne suffisent déjà plus pour les 6 milliards de personnes d'aujourd'hui.

Pour en savoir plus :
Desertec

Lors d'un déplacement à l'Institut de l'énergie solaire (INES) au Bourget-du-Lac (Savoie) le 9 juin dernier, le président de la république Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir renforcer les investissements de R&D dans le secteur des énergies renouvelables  ; « pour un euro dépensé pour le nucléaire, nous dépenserons le même euro pour la recherche sur les technologies propres ; je réaffirme cet objectif non pas à l'horizon 2015 ou 2020, mais tout de suite », a-t-il ainsi déclaré.

« Nous avons commis une erreur collective (NDLR : avec la stratégie tout nucléaire). Nous allons maintenant prendre pour les énergies renouvelables des décisions aussi importantes que celles prises à l'époque par le général de Gaulle pour l'atome. Nous allons devenir leader dans les énergies renouvelables au même titre que nous sommes leader dans les énergies nucléaires. L'INES est un remarquable succès. L'Etat est derrière vous. Et nous sommes d'accord pour lancer un INES 2 », a-t-il ajouté.

Une fois passé l'effet d'annonces, nul doute que les industriels vont maintenant s'attendre à des propositions concrètes. Car, le moins que l'on puisse dire sur les investissements pour le développement des technologies du photovoltaïque en France, c'est qu'il y a du pain sur la planche. Et pas seulement dans la R&D mais aussi, et surtout, dans l'industrialisation ... et dans l'esprit entrepreneurial mais ceci est une autre histoire.

L'Institut national pour l’énergie solaire (INES), créé en 2006 à l'initiative des pouvoirs publics avec des équipes du CEA, du CNRS, de l’université de Savoie et du CSTB, est aujourd’hui le centre d’excellence français dans la recherche solaire au niveau national et international et figure parmi les 3 ou 4 pôles de recherche les plus importants au monde. Fin 2008, l’INES comptait un effectif d’environ 150 personnes. Ce chiffre devrait atteindre 250 d’ici 2011, et 500 d'ici 2013. L’investissement dans l’INES s’élevait, fin 2008, à 75 millions d’euros.

Certains signes ne trompent pas : la manifestation Intersolar, la plus grande du secteur de l'énergie solaire au niveau mondial, vient de clore ses portes à Munich avec des chiffres records de participation – 1417 exposants, une surface d'exposition en hausse de 37% comparé à 2008, 60000 visiteurs de 150 pays et plus de 2000 auditeurs aux différentes conférences organisées en parallèle; elle a été marquée par une multitude d'annonces en tout genre … et par l'optimisme général de la filière.

Pour sa deuxième année à Munich, après ses débuts à Pforzheim puis plusieurs éditions à Fribourg en Brisgau, le salon confirme ainsi sa position de plus grande vitrine internationale de l'énergie solaire. Les sociétés exposantes ont, dans leur grande majorité, signalé un optimisme certain malgré un début d'année 2009 difficile.

Selon Carsten König, président du syndicat professionnel allemand BSW (Bundesverband Solarwirtschaft), la baisse des coûts des systèmes photovoltaïques, le nombre croissant de programmes d'aides dans toujours plus de pays de par le monde, mais aussi l'intérêt des utilisateurs potentiels sont autant de facteurs qui tirent la filière. Partant, le marché pourrait atteindre en 2009 un niveau similaire à 2008.

Selon un sondage réalisé par l'institut SOKO et publié dans le cadre de la manifestation Intersolar, un propriétaire sur cinq interrogés serait en train d'étudier un projet concret de réalisation solaire, soit photovoltaïque soit thermique, et plus de la moitié des personnes interrogées réfléchirait à un tel projet.

Selon le BSW, le coût moyen d'une installation photovoltaïque de taille petite à moyenne se situe actuellement autour de 3600 euros/kW crête installé; depuis le début de l'année 2009, le prix des systèmes clés en mains a chuté de plus de 15%.

Nous reviendrons sur les conférences tenues parallèlement à l'exposition dans un prochain numéro de L'Echo du solaire.

EuPD Research prévoit 2 GW d'installations photovoltaïques en Allemagne courant 2009, selon une étude présentée à Intersolar conjointement avec le syndicat professionnel allemand BSW; outre-Rhin, le marché est en croissance constante, alors que les analyses les plus optimistes envisagent un potentiel total de 99 GW crête rien que pour les installations photovoltaïques sur les toitures résidentiellles.

Dans un contexte global difficile, avec l'écroulement du marché espagnol, la surcapacité de production de panneaux solaires au niveau mondial et la crise financière, un marché tel que le marché allemand, avec des fondations solides, continue de croître.

Toutefois, la croissance sur le marché allemand ne sera pas suffisante cette année pour absorber la surcapacité de production, malgré des tarifs garantis de rachat de l'électricité produite et un accès garanti aux capitaux nécessaires pour les investissements par la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW). Selon diverses études, les grandes installations photovoltaïques pourraient atteindre la parité avec le réseau d'électricité d'ici à 2012 en Allemagne, c'est-à-dire que l'électricité solaire pourrait être obtenue à ce moment-là au même prix que l'électricité produite de manière conventionnelle

Selon EuPD Research, malgré les importants déploiements déjà réalisés, l'Allemagne recèlerait encore un énorme potentiel. A fin 2008, il existait ainsi outre-Rhin plus de 300000 centrales photovoltaïques installées en toiture dans le secteur résidentiel (pour une puissance totale de 1,5 GW crête), un segment de marché qui constitue la base du succès du photovoltaïque dans ce pays (30% du marché total actuel).

Or, selon diverses estimations, les toitures résidentielles allemandes pourraient permettre de fournir entre 42 et 99 GW crête. Les évolutions technologiques et la baisse des coûts systèmes ouvriraient maintenant notamment la porte à des installations dans les régions du Nord du pays, jusqu'ici très largement sous-exploitées.

L'Allemand Würth Solar a dévoilé un système de façade intitulé “ARTLine Invisible" réalisés avec des panneaux photovoltaïques de type CIS (couches minces) de sa fabrication; développé avec le spécialiste des façades StoVerotec, ce système combine homogénéïté et esthétisme, grâce à des panneaux CIS de couleur noire (classique) mais aussi rouge, verte, jaune, bleue ou blanche, ouvrant la voie à des réalisations architecturales inédites.

Les panneaux GeneCIS (8) de Würth Solar sont directement montés sur une plaque de support de 20 mm d'épaisseur (6), et accrochés sur une sous-structure (3, 4 et 5). Le tout est fixé sur le mur (1) avec une isolation et une ventilation arrière (2), ainsi qu'un câblage caché dans l'intervalle avec le mur.
Photo : Würth Solar.

Dans le domaine des panneaux solaires, la tendance vers des solutions de type intégré au bâti, en remplacement de tuiles ou d'autres matériaux utilisés en toiture a été notable avec plusieurs annonces : Kyocera a ainsi introduit, sous la référence FD 135GH-2P, un panneau solaire de 150 cm x 67 cm, composé de 36 cellules solaires pour une puissance de 135 W nominale (rendement supérieur à 16%).

Schott Solar a, pour sa part, présenté son panneau InDaX 175 qui se distingue par une puissance nominale de 175 W crête (dimensions : 170 cm x 85 cm).

SolarWatt a, quant à lui, dévoilé son offre d'intégration au bâti Easy-in qui, contrairement aux solutions classiques, ne nécessite ni sous-construction ni système de montage supplémentaire. L'assemblage des panneaux s'effectue à l'aide d'un cadre d'aluminium spécialement préformé. Ce cadre d'aluminium permet d'accrocher simplement les panneaux à la charpente, les mettant ainsi au même niveau que les tuiles, et de les relier entre eux de façon très esthétique sans surélévation.

Le panneau photovoltaïque Poly 300 de Schott Solar, réalisé avec des cellules solaires en silicium polycristallin, affiche une puissance de 300 W crête (1685 mm x 1313 mm); le modèle ASI 100 de Schott, est, lui, un panneau couches minces d''une puissance de 100 W crête pour une dimension de 1100 mm x 1308 mm.

Sanyo a introduit de nouveaux modèles dans sa série de panneaux photovoltaïques HIT : à partir d'octobre prochain, le fabricant japonais proposera, sur le marché européen, son modèle HIT Double qui génère de l'électricité sur ses deux faces, ainsi que les panneaux de hautes performances (240 W) de sa série HIT-HD. La production de volume des panneaux HIT-HD démarrera en octobre 2009 dans une usine de Sanyo en Hongrie.

Concentrix Solar a présenté sa nouvelle génération de panneaux solaires à concentration CX-75 Flatcon de nouvelle génération, qui se distinguent par un rendement moyen record de 27,2%, soit 3% de plus que la génération précédente.

Les panneaux solaires PowerPlus de Conergy existent désormais en version haute performance, avec une puissance de 225-230 W crête; Conergy a aussi étendu de 10 à 12 ans sa garantie de puissance avec un rendement de 92%, et a étendu de 20 à 25 ans sa garantie pour un rendement de 80% de la puissance initiale des panneaux à l'installation. Conergy est un fabricant de panneaux photovoltaïques totalement intégré, avec toute la filière de production, depuis la tranche de silicium jusqu'au panneau fini en passant par la cellule solaire, dans son usine de Francfort/Oder, Allemagne.

Dans le domaine des onduleurs pour les installations photovoltaïques raccordées au réseau électrique distribué, les modèles n'intégrant pas de transformateur se multiplient, permettant ainsi à l'utilisateur de choisir des solutions plus précisément adaptées aux conditions spécifiques d'interconnexion au réseau.

Ainsi, le modèle Powador XP350 HVTL de l'Allemand Kaco New Energy présente une puissance nominale de 350 kW et un rendement de 97,8%; il est aussi proposé en version triple permettant de réaliser une station d'1 MW.

Fronius a introduit, pour sa part, son premier onduleur sans transformateur sous l'appellation IG TL; équipé d'un système de surveillance en série, il est destiné aux classes de puissance de 4 kW (2200 euros hors TVA) et 5 kW (2650 euros hors TVA). Les onduleurs Fronius IG TL disposent d'un boîtier avec indice de protection 55. Le démarrage de la production interviendra après une phase d'essais et de tests sur site qui débutera en juin prochain pour une durée de 6 mois.

Les modèles Piko 3.0 et Piko 3.6 de Kostal Industrie Elektrik sont, eux, destinés aux classes de puissance de l'ordre de 3 kW; ils affichent, selon la société, des rendements de conversion supérieurs à des modèles de même puissance avec transformateur. Kostal commercialise déjà les modèles Piko 5.5 et 4.2 pour des classes de puissance de 4 à 6 kW.

Des chercheurs du centre de recherche pour l’énergie solaire et l’hydrogène ZSW du Bade-Wurttemberg, Allemagne, ont mis au point une technique de dépôt de couches qui leur a permis de réaliser des cellules solaires couches minces du type CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) avec un rendement de conversion de 19,6% ; cette technique est d’ores et déjà transférable en préproduction.

Rappelons que le ZSW a développé la technologie CIGS en coopération avec Würth Solar qui fabrique actuellement des panneaux solaires de ce type avec des rendements de conversion d’environ 12%. Le site de Schwäbisch Hall, d’une capacité annuelle de production de 30 MW, est opérationnel depuis 2006.

Des chercheurs de l’Institut de physique de l’Université Friedrich-Schiller à Jena, Allemagne, travaillent sur un projet de R&D visant à réaliser des panneaux solaires à couches minces de type tellure de cadmium (CdTe) avec un rendement de conversion de 15% ; deux techniques sont à l’étude : l’implantation d’ions une fois la couche CdTe réalisée ou l’injection d’atomes au moment même de la croissance de la couche CdTe.

Ce projet d’une durée de trois ans est subventionné à hauteur de 1,8 million d’euros par le ministère allemand de l’environnement. D’autres équipes de chercheurs se penchent actuellement sur la même problématique, notamment à l’Université du Colorado, aux Etats-Unis, et à l’Université de Darmstadt, en Allemagne.

La société d’études EuPD Research organise, conjointement avec Enerplan et le syndicat professionnel allemand BSW (Bundesverband Solarwirtschaft), une conférence d’une demi-journée sur le marché français du photovoltaïque dans le cadre de la manifestation Intersolar le 28 mai prochain à Munich.

Rappelons qu’Intersolar est la plus grande manifestation dédiée au solaire dans le monde.


Pour plus d’informations :
French PV market briefing

Après un premier trimestre 2009 difficile, avec un chiffre d’affaires en baisse de 38,2%, à 32,4 millions d’euros, contre 52,4 M€ un an plus tôt, le fabricant allemand de cellules solaires Ersol, filiale du groupe Bosch, revoit à la baisse ses prévisions pour l’ensemble de l’année : le chiffre d’affaires 2009 devrait se situer entre 330 et 380 millions d’euros et le bénéfice opérationnel (EBIT) entre 30 et 60 M€, contre un pronostic initial de plus de 420 M€ de ventes et un résultat opérationnel de 80 à 90 M€.

Le N°1 mondial des cellules solaires Q-Cells a, lui, vu ses ventes trimestrielles baisser de 17%, à 224,8 M€, contre 269,7 M€ un an plus tôt, son résultat opérationnel (EBIT) s’établissant à 14,7 M€ ; sur l’exercice 2009, le fabricant allemand s’attend maintenant à un chiffre d’affaires de 1,3 à 1,6 milliard d’euros, contre 1,7 à 2,1 milliard jusqu’ici.

La production de cellules solaires a atteint 282,2 M€ sur le trimestre (stocks inclus) chez Q-Cells, les ventes s’élevant, elles, à 238,1 M€ (contre 269 M€ un an plus tôt, et 250,1 M€ au quatrième trimestre 2008). Le résultat net s’est amélioré de 15,9 M€ à 18,9 M€, malgré des coûts de 2,5 M€ pour la montée en puissance du site de production en Malaisie.

L’activité projets de Q-Cells International a atteint un chiffre d’affaires de 84,6 M€ sur le trimestre, soit presque autant que sur l’ensemble de l’année 2008, avec un EBIT de 9 M€.

Le groupe Q-Cells affiche toutefois une perte nette de 391,9 M€ du fait des dépréciations d’actifs suite à la vente de ses parts au capital du Norvégien REC et de l’Américain Solaria. Hors ces effets spéciaux, le résultat s’établissait avec un bénéfice de 4,5 M€. La vente de sa participation de 17,2% dans REC a néanmoins rapporté 530 M€ à Q-Cells.

La société veut encore se désengager de son compatriote CSG Solar, une jeune pousse spécialisée dans les cellules solaires couches minces créée en 2005.

L’Allemand Wacker Chemie vient d’obtenir un prêt garanti de 400 millions d’euros de la Banque européenne des investissements (BEI) pour financer son usine de silicium polycristallin à Nünchritz (Saxe), dont la production sera notamment destinée aux applications solaires ; le site devrait être opérationnel à partir de 2011, la capacité de production devant s’élever à 10000 tonnes à terme, avec un effectif de 450 employés.

L'investissement total pour cette usine est estimé à quelque 800 M€.

A Föhren, près de Trêves, en Allemagne, le fournisseur d’énergie Stadtwerke Trier vient d’inaugurer une centrale photovoltaïque de 8,4 MW réalisée par Conergy Deutschland, avec 112500 panneaux solaires couches minces de First Solar sur une surface de 250000 m2 et 28 onduleurs de tupe Conergy IPG 300K ; sa réalisation a représenté un investissement total de 30 millions d’euros.

La centrale devrait fournir plus de 9 millions de kWh par an, soit suffisamment d’énergie pour 2400 foyers.

Une étude réalisée par EuPD Research pour l'Allemagne, en coopération avec le syndicat professionnel BSW-Solar et le prestataire de services Solarpraxis, annonce la renaissance du marché du photovoltaïque dans le secteur agricole ; rien qu'en Allemagne, le potentiel, en terme de puissance installable, s'élèverait à plus de 22 GW.

Ce marché semble n'être aujourd'hui exploité qu'à 8,5%, alors que le secteur de l'agriculture pourrait aisément obtenir des crédits pour le financement de tels projets. Selon l'étude, toutefois, les deux tiers des professionnels de l'agriculture interrogés seraient intéressés par une installation, et 14% d'entre eux auraient même un projet en cours de planification.

Quid de la France ?

BP Solar étend son réseau de partenaires commerciaux en Allemagne, Europe du Nord et de l'Est en signant un accord de distribution avec EWS ; ce dernier sera le cinquième revendeur au sein du réseau Team Solar que le fabricant de panneaux solaires a lancé il y a trois ans.

L'Allemand Sunfilm va fusionner avec son compatriote Sontor, filiale à 100% de Q-Cells, créant ainsi l'un des plus importants fabricants de panneaux solaires couches minces à double jonction dans le monde ; la nouvelle entité, qui gardera le nom de Sunfilm, possèdera une capacité de production de 145 MW crête par an, et aura un effectif global de 400 employés.

La nouvelle société Sunfilm, qui devrait être légalement créée fin mai, sera détenue à hauteur de 50% par Q-Cells, de 35% par Good Energies et de 15% par NorSun, tous deux déjà investisseurs dans l'ancienne Sunfilm.

Le constructeur automobile Volkswagen a inauguré une centrale photovoltaïque de 3,3 MW installée sur le toit de son usine de Wolfsburg, Allemagne ; la centrale comprend 21 400 panneaux solaires sur une surface équivalant à 6 terrains de football.

La ville allemande de Hungen (Hesse) vient de lancer un appel d'offres pour la construction et l'exploitation d'une ferme solaire de 1,7 MW qui doit être réalisée avant fin 2009 ; l'investissement est estimé à 8-10 M€.

Conergy, fabricant allemand de panneaux solaires, a équipé le toit de son usine de Francfort/Oder, Allemagne, de 1800 panneaux de type Conergy PowerPlus ; l'énergie électrique produite, estimée à plus de 331 000 KWh, sera injectée directement dans le réseau électrique interne à la firme.

Exelon, opérateur de centrales solaires, et SunPower, fabricant de panneaux solaires, projettent de construire une centrale solaire de 10 MW à Chicago, ce qui permettrait de couvrir les besoins énergétiques annuels de 1200 à 1500 foyers ; ce projet, qui prévoit l'installation de 32 800 panneaux photovoltaïques, représente un investissement de 60 millions de dollars.

L'intégrateur italien Ray Energy a réalisé la plus grande serre photovoltaïque à Brescia : le toit de la serre est composé de 4800 panneaux solaires de 185 W chacun (fournis par Mitsubishi Electric), soit une surface totale de 15000 m2 pour une puissance totale de 888 kW crête. Le rendement des panneaux atteint 13,4%.

L'Allemand Sunfilm est le premier fabricant à avoir qualifié la production de panneaux solaires couches minces à jonction tandem sur une chaîne SunFab d'Applied Materials ; en utilisant des substrats de 5,7 m², la société a réalisé, en volume, des panneaux avec des rendements de conversion atteignant 8%, dans son usine de Grosroehrsdorf dont la capacité de production annuelle est de 120 MW crête.

Sunfilm est une société commune à Good Energies et NorSun, créée fin 2006. Elle prévoit de s'équiper d'une deuxième ligne de production SunFab à la fin de l'année 2009.

Sunfilm fournit des panneaux de 5,7 m² (pleine dimension), d'une puissance d'environ 450 W crête, mais aussi des panneaux demi-taille et des panneaux quart de taille. Ces derniers affichent une puissance de 115 W crête pour une surface de 1,4 m².

Actuellement en cours de construction, la centrale solaire de 2 MW de Geiselhöring, en Bavière (Allemagne) est réalisée avec 9180 panneaux photovoltaïques du type S18 d'Aleo Solar ; connectée au réseau distribué en juillet prochain, son potentiel annuel de 2 millions de kWh sera exploité par la société GSW SolarWind Management.

First Solar et Juwi Holding viennent de s'assurer le financement de la construction d'unecentrale photovoltaïque d'une puissance totale de 53 MW située près de Cottbus, Allemagne. Les travaux ont commencé en janvier dernier pour une première tranche de 15 MW déjà achevée ; l'installation des 38 MW restants sera terminée d'ici fin 2009. La centrale comprendra au total quelque 700 000 panneaux solaires, et sera le plus grand projet réalisé à ce jour en Allemagne.

EDF Energies Nouvelles vient de commander la construction d'une centrale solaire d'une puissance de 2 MW crête à Exosun, qui installera des panneaux photovoltaïques classiques équipés de quelques 2000 trackers sur environ 7 ha du site de Gabardan (dans les Landes). La centrale représente un investissement de 13 millions d'euros, financé en partie par l'Ademe, le Feder et le Conseil Régional. Raccordée au réseau en septembre prochain, elle constitue la première étape d'un projet de plus grand envergure : un parc solaire d'une puissance totale de 75 MW, avec plus d'un million de panneaux photovoltaïques couches minces installés sur une surface de 367 ha.

La société KME a fait installer sur le toit de son usine de Serravalle Scrivia, dans le Piémont (Italie), une centrale photovoltaïquede 4,7 MW qui sera exploitée par Ergyca Industrial. Fournis par le Chinois Trina Solar, les quelque 21 000 panneaux photovoltaïques à cellules solaires en silicium déployés sur une surface de 70 000 m² sont susceptibles de fournir environ 5 Gwh par an, une électricité rachetée à hauteur de 90% par KME. Le coût de cette centrale s'élève à environ 20 millions d'euros.

First Solar vient de signer un accord en vue de construire une centrale solaire de 48 MW pour Sempra Generation, près de Boulder City, au Nevada (Etats-Unis), qui va étendre la centrale de 10 MW déjà installée sur ce site.