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France : 1332 article(s).
Salon des énergies renouvelables de Lyon : le photovoltaïque omniprésent … malgré tout !

France
21-02-2011 17:10:42 :

Si toutes les formes d'énergies renouvelables étaient présentes au Salon des EnR de Lyon la semaine dernière, le photovoltaïque était, lui, omniprésent malgré les tribulations actuelles de la filière que les visiteurs n'ont pu manqué de noter. Mais nombre de fournisseurs du secteur ont aussi saisi l'occasion de renouveler leur confiance à ce secteur en France, comme en témoignent des annonces effectuées notamment au niveau des solutions PV intégrées au bâti afin de répondre à une demande spécifiquement française, mais aussi au niveau des services, de la formation et autres garanties techniques…
 
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Le fabricant d'onduleurs SMA Solar technology a ainsi mis en avant ses activités de formation à travers la Solar Academy. La filiale française va à la fois étoffer son offre avec une thématique plus large (conception de systèmes, grandes toitures, sites isolés, combinaison solaire-petit éolien, le tout décliné en plusieurs niveaux d'expertise) et jouer la proximité en décentralisant les formations vers les régions sur l'Hexagone. En marge, le groupe allemand a revu à la hausse ses prévisions sur l'exercice 2010 avec une puissance installée de 17 à 20 GW, dont 7 GW en Allemagne. Les résultats consolidés seront présentés le 31 mars prochain.

Pour Schott Solar, « même si le moratoire a mis à mal le pipeline projets, avec des annulations de commandes, la France reste l'un des pays que nous ciblons plus particulièrement, au même titre que l'Italie, l'Espagne ou encore le Royaume-Uni, et nous continuons à investir dans nos capacités de production en Europe », nous a ainsi confié Dominique Le Baron, responsable marketing. Là aussi, l'approche qualité se traduit par des formations spécifiques et obligatoires, à défaut les installateurs ne pourront obtenir de garanties sur les produits.

Même son de cloche chez Solon : « la filiale française a ouvert ses portes à la mi-2010, nous sommes actuellement 15 personnes et nous serons 20 employés fin 2011. Nous renforçons donc encore notre engagement. Nous pensons que la France sera surtout un marché de toitures, et nous avons adapté notre offre intégrée au bâti, avec le Solon SOLitaire pour le résidentiel jusqu'à 9 ou 16 kW et la solution couches minces Solon SOLbond adapté aux grandes toitures avec faible réserve de charge », a souligné Alain Desvigne, responsable France du groupe allemand. A noter que le retour énergétique de l'offre SOLbond n'est que de 8 mois, contre 18 mois pour les solutions en silicium cristallin. Précisons que l'offre SOLbond se distingue par une garantie de 20 ans sur la colle. Au travers de son programme Solar Pioneers, Solon a aussi engagé une démarche qualité, avec des formations qualifiantes pour les professionnels, installateurs et distributeurs. Des sessions devraient démarrer fin mars à Lyon, avec des formateurs internes et externes.

IBC Solar a, pour sa part, décliné sa gamme de services ajoutés Performance +, avec une assurance photovoltaïque , une gamme étendue de services conçus pour accompagner les installateurs (services marketing, technique, commercial, logistique, formation et administratif) durant tout le cycle de vie de leur projet. Les services Performance + sont intégrés à l’offre des systèmes « prêt-à-poser », pour le résidentiel ou les grandes toitures, et sont également disponibles à la demande dans le cadre d’achat de composants.

Saint-Gobain Solar Systems se propose, lui, de développer son réseau Solar Pro Partner lancé début 2010, afin d'atteindre une quarantaine de partenaires d'ici fin 2011 en France. Ce réseau de revendeurs-installateurs agréés est dédié au marché du photovoltaïque résidentiel.

La plupart des nouveautés avaient été annoncées avant l'ouverture du salon (voir notre article).

Qualit’EnR, association qui gère les appellations qualité pour les énergies renouvelables, avait organisé la 4ème édition du concours photos 2010 sur le thème « Installations énergies renouvelables : qualité et esthétique ». Les lauréats sont répartis en 6 catégories (solaire thermique et photovoltaïque, bois énergie, aérothermie / géothermie, installation mixte, installation en chantier) et un "coup de cœur ».

Consultez la plaquette des 27 photos lauréates en ligne : Concours 2010

Dans le cadre des Rendez-vous Bâtiment Énergie Positive, le salon EnR a également décerné divers prix. Dans le secteur du photovoltaïque, un trophée a ainsi été remis à Serrano Environnement pour son système monobloc tout en un, référencé SEES_I_BAT, qui permet l’intégration de panneaux PV en toiture sans application au préalable d’une structure d’accueil des modules, tandis que Clipsol a obtenu une mention spéciale pour la solution solaire thermique CLIPS'AIR, un système solaire combiné (SSC) issu d’un chauffe eau solaire individuel (CESI) pour la production d’eau chaude solaire avec contribution au chauffage.

Malgré la richesse des nouveautés, l'ambiance n'était pas au beau fixe sur le salon. Pour la filière photovoltaïque, dans l'expectative de la future réglementation tarifaire et du traitement réservé à la file d'attente après la fin du moratoire, la situation reste délicate, notamment pour les PME installateurs, même dans le domaine du résidentiel, non touché, lui, par le moratoire. « Les clients et les banques ont perdu confiance, tout le monde est en mode attente », nous a ainsi confié une TPE du secteur qui a préféré garder l'anonymat.

Dans un autre registre, plus de 80 personnes du collectif Touche pas à mon panneau solaire ont organisé une action symbolique, sous la forme d'un sit-in sur le stand d'EDF EN, pour attirer l'attention du champion français de l'énergie, des pouvoirs publics ainsi que du public tout court sur la problématique de leur avenir dans le solaire.

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3e appel à projets innovants du Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies

Silicium>France>Subventions>Grands programmes
21-02-2011 12:51:14 :

Le Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies a choisi de lancer le 3e appel à candidatures de son concours Eco-énergies Innov', soutenu par la Région, dans le cadre du salon des énergies renouvelables qui s'est déroulé à Lyon du 15 au 18 février dernier. Les critères de sélection des projets incluent le caractère innovant ainsi que les aspects de maitrise d'énergie et les énergies renouvelables appliquées au bâtiment…

Le concours permet d'obtenir une subvention pouvant atteindre 15000 € par projet.

Le délai de remise des candidatures a été fixé au 22 avril 2011.

Organisation présidée par André Jean, fondateur de Clipsol et président de son comité stratégique, le Cluster, qui comprend plus de 230 membres dont 90% de TPE de moins de 10 personnes, organise aussi des réunions d'échanges afin de permettre à ses adhérents de se connaître et d'établir des partenariats autour du thème du bâtiment énergétiquement efficace.

Parmi les lauréats 2010 a notamment figuré la société Luxol Photovoltaïque pour un projet de développement, de production et de commercialisation d'un système photovoltaïque basé sur des tuiles PV fortement galbées.

Pour toutes informations concernant le programme Eco-énergies Innov' 2011, contacter Farida Talhi, farida.talhi@ardi-rhone-alpes.fr, tél. 06 30 91 88 66

Le dossier de candidature est téléchargeable ICI

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Filière photovoltaïque : remise du rapport définitif et audition de MM. Charpin et Trink...

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
21-02-2011 12:09:58 :

Vendredi 18 février, Jean-Michel Charpin, Inspecteur général des Finances, et Claude Trink, Ingénieur général des Mines, ont remis aux ministres concernés* leur rapport définitif issu de la concertation avec les acteurs français du photovoltaïque sur les futures modalités de soutien au développement de la filière photovoltaïque. Ce rapport n'a pas vraiment rassuré les industriels, malgré quelques suggestions et propositions plus favorables…

Les points positifs : un volume annuel de 800 MW dont 200 MW pour les petites toitures jusqu'à 36 kW et 400 MW de grandes toitures, déplafonnement du résidentiel à 9 ou 16 kW, recours à des appels d'offres seulement au-dessus de 250 kW, abandon potentiel de l'objectif de 5400 MMW à l'horizon 2020 en faveur d'une cible plus élevée (10 GW ?), prise en compte de la parité réseau comme une proche réalité, évocation d'un système de transition pour certains projets impactés par le moratoire, révision possible du calcul de la CSPE, futur pilotage régulier de la filière...

MM. Charpin et Trink avaient présenté auparavant le rapport lors d'une audition en Commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Le compte-rendu de cette audition est téléchargeable ICI

Les ministres précisent dans un communiqué que, après avoir pris connaissance du rapport, le gouvernement prendra les décisions relatives au nouveau dispositif de soutien à la filière de sorte qu’il soit effectif d’ici au 9 mars, soit à l'échéance de la période de suspension, après avoir sollicité l’avis du Conseil supérieur de l’énergie et de la Commission de régulation de l’énergie sur ce dispositif.

C'est une déception pour tous ceux qui croyaient à une sortie plus rapide du moratoire…

* Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement ; Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi ; et Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique.



Le rapport final de la commission Charpin-Trink mandatée par le gouvernement est téléchargeable ICI

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La Cour des comptes épingle la CSPE … et les énergies renouvelables

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
21-02-2011 12:08:24 :

Dans son rapport annuel 2011, la Cour des comptes s'est aussi penchée sur la contribution aux charges du service public de l’électricité. Inchangée depuis 2004 alors que les charges qu'elle est censée compenser ont augmenté très rapidement depuis 2009, la CSPE est un mécanisme en déséquilibre croissant, avec un déficit de 1,6 milliard d'euros à fin 2009 qui pourrait atteindre 2,6 milliards d'euros fin 2010. Partant, la Cour demande : « est-il justifié de faire reposer une part essentielle du financement du soutien au développement des énergies renouvelables et des autres charges du service public de l’électricité sur le seul consommateur d’électricité ?…

Au 1er janvier 2011, la CSPE est passée à 7,5 €/MWh, une hausse limitée donc à 3 €/MWh.
Selon Didier Migaud, premier président de la la Cour des comptes, « la CSPE vise à compenser auprès des opérateurs du marché de l’électricité (EDF pour 95 %) leurs charges de service public, c’est-à-dire la péréquation tarifaire dans les départements d’outre-mer et en Corse (50 % du total, 2009), le soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération (45 % du total, 2009) et les tarifs sociaux de l’électricité (3,8 % en 2008).
Ces charges sont en augmentation continue. Il est nécessaire de s’attaquer fermement aux facteurs d’augmentation de ces charges : par exemple, le système de l’obligation d’achat des énergies renouvelables fonctionne « à guichet ouvert », à des tarifs trop attractifs. Il faudrait aussi selon la Cour que le principe constitutionnel du consentement à l’impôt soit respecté, c’est-à-dire que le taux de la contribution demandée au consommateur fasse l’objet d’une autorisation périodique et d’un contrôle du Parlement »

Le CLER est immédiatement monté au créneau, surtout que, dans la publication de ses comptes annuels, EDF avait aussi signalé une perte de 968 millions d'euros due au déficit de la compensation par la CSPE sur l'exercice écoulé ainsi qu'une créance globale, à fin 2010, de 2,8 milliards d'euros.

Ainsi, pour le CLER, « le poids des énergies renouvelables dans la dette totale de la CSPE vis-à-vis d'EDF n'est que de 10 à 15%. Le reste, soit plus de 2 milliards, provient de la production d'électricité à partir de sources fossiles et gaz, soit au titre de la péréquation tarifaire, soit au titre de la cogénération.

Le développement des énergies renouvelables a un coût d'amorçage, payé par la CSPE... Leurs atouts du point de vue de l'environnement, de la qualité de vie, de la création d'emploi et de développement des territoires en valent largement la peine. »

L'analyse de la Cour des comptes :La compensation des charges du service public de l’électricité
Le rapport complet de la Cour des comptes : Rapport public annuel 2011

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Solyndra renforce sa présence en France

Couches minces>Panneaux >France>Réalisations>Stratégie
21-02-2011 10:52:16 :

L'Américain Solyndra, spécialiste des panneaux photovoltaïques à tubes CIGS vient d'inaugurer sa filiale française à Marseille, qui sera dirigée par Rodolphe de Téglassy, montrant ainsi sa confiance dans la croissance du marché des toitures industrielles en France…

Solyndra a installé quelque 2,5 MW à ce jour en France, et environ 1 MW supplémentaire devrait être finalisé courant avril 2011.

Le prestataire PV clés en mains Nazca a ainsi finalisé l’installation d’une centrale de 1,2 MW sur un entrepôt agroalimentaire d'AZ Méditerranée à Cavaillon, dans le cadre d'une rénovation de l'étanchéité de la toiture de 17500 m2. Il s’agit du deuxième plus grand système Solyndra en France et de l’un des plus grands réalisé par la firme californienne dans le monde.

Au Salon des énergies renouvelables qui s'est tenu à Lyon du 15 au 18 février, Solyndra a également dévoilé sa nouvelle série SL 200 qui comprend des panneaux PV atteignant 220 W pour des dimensions de 2,28 m x 1,09 m x 0,06 m.

Pour les détails de la technologie de Solyndra, qui se distingue notamment par sa facilité d'installation, lire également notre article

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Filière photovoltaïque : la concertation est achevée, les incertitudes restent…

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14-02-2011 22:41:23 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - La dernière réunion de concertation avec la filière photovoltaïque française organisée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, mandatés par le gouvernement, s'est terminée par une journée agitée vendredi 11 février, notamment du fait d'une manifestation organisée par le collectif « Touche pas à mon panneau solaire ». Cette ultime réunion a laissé les acteurs industriels quasiment autant dans le flou qu'au début, confrontés à un projet de rapport reflétant plus ou moins fidèlement les débats et les propositions des différentes participants mais sans donner de véritable scénario alternatif à celui proposé par la DGEC ... Le temps de l'attente pour la réglementation tarifaire au-delà du 9 mars 2011 a commencé…

MISE A JOUR Le rapport final de la commission Charpin-Trink mandatée par le gouvernement est téléchargeable ICI

La publication du projet de rapport a donné lieu la semaine dernière à diverses actions et à des commentaires des organismes, associations, syndicats professionnels et autres collectifs créés pour défendre l'avenir du photovoltaïque sur l'Hexagone et, surtout, les emplois dans cette filière. « La menace est réelle, surtout pour les PME. Le moratoire a déjà eu un impact avec quelque 2000 à 3000 emplois supprimés. Au global, selon le scénario de sortie du moratoire, ce sont 10000 emplois sur les 25000 que compte la filière qui pourraient disparaître », a analysé Richard Loyen, délégué général d'Enerplan, lors d'une conférence de presse.

Parmi les actions engagées par la filière, le collectif « Touche pas à mon panneau solaire » avait, lui, organisé une manifestation qui a réuni plusieurs centaines de personnes à Bercy, devant le bâtiment où se sont tenues les réunions de concertation, afin de sensibiliser les acteurs aux difficultés suscitées à la fois par le moratoire, le manque de visibilité de la filière et les incertitudes tarifaires, notamment pour les PME. Le collectif a également élaboré un Livre blanc pour le développement du photovoltaïque en France

L'analyse d'Enerplan
« De nombreux acteurs de la filière sont en souffrance, voire déjà à l'agonie. Après une lecture approfondie du projet de rapport, il nous apparaît comme une juste retranscription des débats, mais avec un raisonnement à périmètre réduit, franco-français. il ne donne pas de pistes sérieuses qui permettraient d'éviter la mort de la filière, ni sur les volumes de puissance, ni sur le pilotage de la file d'attente, ni sur la régionalisation, mais reprend au contraire à son compte plus ou moins le scénario de l'administration avec notamment un plafonnement potentiel à 500 MW/an. Il reste extrêmement vague sur la file d'attente purgée par le décret du 9 décembre 2010 et manque totalement d'ambition. Nos contre-propositions sont, elles, au mieux reléguées en annexes. Après l'énorme travail fourni par les acteurs de la concertation, avec une vraie coalition entre les professionnels, les collectivités, les ONG, etc., qui a abouti à des propositions et des scénarios chiffrés, il y a de quoi être déçu. Le rapport présente en outre des calculs de CSPE établis sur des tarifs d'achat de 2010, et présente le photovoltaïque comme une énergie chère et non compétitive, avec une parité réseau au-delà de 2020 alors que nous avons démontré, chiffres à l'appui, qu'elle sera atteinte bien avant. Le rapport ne donne pas aux politiques décisionnaires d'autres scénarios possibles que celui de la DGEC », nous a déclaré Richard Loyen, délégué général d'Enerplan.

« Le rapport ne donne pas à l'administration assez d'éléments pour chiffrer un autre scénario que celui de la DGEC. Ainsi, en ce qui concerne l'optimisation de la CSPE, une discussion éventuelle n'aura lieu que dans plusieurs semaines, soit bien trop tard. »

Pour Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement et conseil d'Enerplan, le rapport pèche surtout par ignorance : il procède toujours de l'hypothèse des 5400 MW d'ici 2020 ce qui est, industriellement, une hérésie et revient à vouloir faire passer un chameau par le trou d'une aiguille ; il ne prévoit aucun filtrage à l'entrée de la file d'attente, selon des critères d'urbanisme, de financements, d'auto-consommation, etc., mais maintient un filtrage en sortie qui n'empêchera pas une nouvelle bulle spéculative ; il ignore la jurisprudence établie par une récente décision de justice à l'encontre d'EDF EN en préconisant des appels d'offres qui ne respectent pas l'égalité des chances entre les candidats ; enfin, il fait totalement l'impasse sur les conditions de sortie du moratoire alors que le décret dit de suspension de l'obligation d'achat n'est en fait aucunement un décret de suspension mais bel et bien un décret de purge de la file d'attente étant donné que les projets ne remplissant pas les conditions prévues par ce décret doivent repartir de zéro, et seront donc soumis à la nouvelle réglementation tarifaire. Or le gouvernement ne peut pas effectuer un tri des dossiers purgés s'il n'y a pas modification du décret du 9 décembre dernier.

Rappelons qu'Enerplan a saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) pour demander la transparence totale sur la file d'attente et la communication des documents sur lesquels le gouvernement fonde sa politique et son argumentaire de bulle spéculative. La CADA rendra son avis le 3 mars prochain.

Dans une étude prospective du développement du photovoltaïque sur les bâtiments soumis à la future réglementation thermique/énergétique, Enerplan a par ailleurs dégagé un scénario plus ambitieux d'une puissance cumulée de 16 GW pour le photovoltaïque à l'horizon 2020.

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Cellules solaires : la filière « amont » est sur les rails chez MPO Energy

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation>R&D
14-02-2011 22:30:23 :

Dramatique ! Le mot résumant la situation actuelle pour le secteur du photovoltaïque a échappé à Loïc de Poix, président du directoire de MPO International dont la filiale MPO Energy a été nouvellement créée en vue de produire des cellules solaires à très haut rendement en silicium polycristallin. Pour autant, le projet PV20 (lire notre article), qui s'intègre donc parfaitement dans la filière industrielle que le gouvernement français appelle de tous ses vœux, suit son planning. « La ligne de sérigraphie pour la métallisation est installée et nous avons commencé à produire des cellules solaires avec un rendement de conversion supérieur à 16%. Une ligne complète de production pilote de 30 MW sera opérationnelle en janvier 2012 » nous a confié M. de Poix en marge du colloque sur les énergies renouvelables organisé récemment par le SER…


Les cellules solaires sorties de la ligne pilote ont été validées par l'Ines, puis testées sur une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques avec Tenesol, également partenaire du projet PV20. Deux équipes d'ingénieurs s'activent, l'une à l'Ines, l'autre dans le laboratoire commun avec Irysolar/Semco pour à la fois finaliser le process et améliorer les rendements de conversion. Car MPO s'est fixé pour objectif de monter à 20% de rendement de conversion d'ici 2016.

« La ligne de production est mise en place en parallèle à ces efforts de R&D dans l'usine emblématique d'où est sorti le premier disque microsillon en 1957, à Averton en Mayenne. En 2011, nous comptons atteindre une production de 2 MW, peut-être un peu plus. Une extension à 100 MW pour 2012 et les décisions d'investissements nécessaires devraient être concrétisées dans les prochains mois. Au-delà, je pense qu'il nous faudra grandir vite, peut-être plus vite que les 500 MW prévus à l'horizon 2020 », précise Loïc de Poix.

Depuis l'annonce du projet PV20 en mai 2010, MPO a embarqué Demeter Partners dans l'aventure MPO Energy, qui a apporté au passage un financement de 4 millions d'euros, en échange de 25% du capital.

MPO, pour qui le projet s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification industrielle nécessaire alors que son marché traditionnel des disques optiques (CD, DVD et autres Blu-ray) commence à baisser, s'est engagé à relever le défi de l'amont. Pour le groupe, passer du disque optique à la cellule solaire relève d'une légitimité quasi évidente et valorise un savoir-faire industriel existant. Objectifs : pérenniser l'entreprise et sécuriser les emplois.

Leader européen indépendant du disque optique depuis plus de 50 ans, cette entreprise de taille intermédiaire, à l'instar du très connu Mittelstand en Allemagne, qui affiche un chiffre d'affaires de 130 M€ en 2009 et emploie 1300 personnes sur trois continents, ambitionne de jouer un rôle de premier plan dans l'industrie photovoltaïque sur l'Hexagone. « Nous avons déjà relevé d'autres défis avec des ruptures et des mutations technologiques jusqu'ici, notamment en passant du vinyle au CD en 1984. Aujourd'hui, notre souhait consiste à participer à une vraie filière amont du solaire en France. Dans ce contexte, le moratoire infligé par le gouvernement a au moins eu le mérite de rassembler les industriels », souligne Loïc de Poix.

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60% des Français prêts à payer leur électricité plus cher ... pour le photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France
14-02-2011 20:56:04 :

Selon une étude effectuée par LH2 pour le compte du SER, 76% des Français seraient disposés à payer plus cher leur électricité afin de favoriser le développement des énergies renouvelables, et 60% plus particulièrement pour que l'énergie solaire photovoltaïque se développe dans notre pays…

L'enquête a été réalisée en deux temps, une première fois en décembre 2010, et une deuxième fois en février 2011, résultant en un écart significatif. Si, en décembre dernier, 50% des personnes interrogées se disaient prêtes à payer plus cher leur électricité afin que l'énergie solaire PV se développe dans notre pays, ce pourcentage est monté à 60% deux mois plus tard. A méditer ...

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Le SER mise sur le label France et un calcul « optimisé » de la CSPE

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:33:54 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - Pour André Antolini, président du SER, le projet de rapport de la commission de concertation Charpin/Trink reflète scrupuleusement les débats de concertation et donne une liste quasi exhaustive de toutes les questions à régler, mais il laisse une marge d'appréciation très/trop large au gouvernement sur des points importants comme les futurs tarifs, les volumes (de 300 MW à 1000 MW par an !), et ne fait qu'évoquer la nécessité d'assurer une transition entre l'ancien et le nouveau système réglementaire. Le SER se réjouit néanmoins de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France. Le rapport final sera présenté au gouvernement ce mercredi…

Pour le SER, les questions essentielles sont donc restées sans réponses même s'il y a quelques pistes. « Qu'adviendra-t-il des 4000 MW de la file d'attente, et surtout des 1500 à 2000 MW de projets sérieux, menacés par les contraintes de délais du décret du 9 décembre 2010 et virtuellement mis à la poubelle, qui représentent des années de travail ? » demande André Antolini. « Ces projets devraient bénéficier d'un tarif d'achat de transition et non pas subir le couperet de la nouvelle tarification qui risque de mettre en danger leurs financements. Sur ce point, nous sommes dans une urgence absolue. »

Le projet final présenté mercredi à l'Assemblée nationale
Pour Arnaud Mine, président du Soler (la branche solaire du SER), « il y a deux points positifs à retenir du projet de rapport, l'un concernant la CSPE où la CRE semble prête à revoir le calcul en tenant compte des spécificités de la production photovoltaïque (une production diurne, utilisée sur le lieu de production, sans transport, donc avec des coûts évités différents de ceux à la base du calcul actuel), et l'autre concernant le déplafonnement de la barre des 3 kW, à 9 ou 16 kW dans le résidentiel. »

Le SER se réjouit enfin de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France pour les systèmes PV bénéficiant du tarif d'achat, qui devrait se traduire notamment par un pourcentage de contenu d'origine française et par des exigences de qualité et de performance environnementale. « Nous y travaillons notamment au plan juridique, sur la base de notre expérience Flamme verte, un label créé dans le secteur du chauffage au bois », nous a précisé André Antolini.

Pour tous les détails concernant les propositions du SER, consulter le document Repenser le développement de la filière photovoltaïque française

Le rapport final de MM. Charpin et Trink est en cours de rédaction, mais la plupart des professionnels que nous avons interrogés semblent persuadés que le projet de rapport ne sera modifié qu'à la marge, voire même que les nouvelles dispositions réglementaires ont déjà été finalisées sur des bases figées d'avance, avant même que le rapport n'ait été remis aux ministres. Quoi qu'il en soit, le rapport sera présenté mercredi 16 février lors d'une audition en Commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale.
MISE A JOUR : Lire l'audit de MM. Charpin et Trink ICI

Nous avons pu proposer à nos lecteurs le projet de rapport en téléchargement dès mercredi 9 février (Projet de rapport)

MISE A JOUR : Le rapport final est maintenant aussi téléchargeable ICI

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Le collectif SOL Ouest regroupe désormais 50 PME

France>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:33:03 :

Créé en décembre dernier pour une mobilisation plus efficace face au revirement brutal de l'état sur le développement du solaire en France, le collectif SOL Ouest est passé de 6 PME fondatrices à 50 entreprises, et demande deux mesures d'urgence pour pouvoir poursuivre leur activité : la remise dans la file d'attente des projets inférieurs à 250 kW, et une régionalisation des tarifs d'achat afin d'éviter la migration de la filière vers le Sud de la France…

Selon SOL Ouest, les projets inférieurs à 250 kW ne sont pas des projets spéculatifs car réalisés par des PME locales pour des clients locaux.

Le collectif représente à lui seul environ 1000 emplois dans le Grand Ouest, et se dit prêt, s'il n'y a pas de mouvement de l'état, à se faire entendre par des démarches fortes.

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Parc PV : 972,7 MWc raccordés en France à fin décembre 2010

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>France
14-02-2011 20:31:33 :
Malgré les tribulations du secteur du photovoltaïque en France tout au long de l'année 2010, le parc PV français a atteint 972,7 MWc au 31 décembre 2010, dont 807,7 MWc en métropole (et 193,9 MWc raccordés au 4e trimestre 2010) et 165 MWc dans les départements et territoires d'outre-mer. C'est ce qui ressort de l'analyse trimestrielle des données des gestionnaires du réseau électrique – ERDF et EDF SEI – publiée par Enerplan. Ainsi le parc en métropole a été multiplié par quatre, celui des territoires insulaires par 2,5. Fin décembre, plus de 3,6 GWc étaient en attente de raccordement en métropole, et près de 550 MW à l'outre-mer…

Nombre de projets en attente de raccordement n'aboutiront pas, et notamment parmi ceux supérieurs à 36 kVA qui représentent la très grande majorité des demandes avec une puissance totale de 3,357 GWc.

Toutes les régions métropolitaines affichent de forts taux de croissance, allant de 21% pour la région Méditerranée à 80% pour l’Île-de-France (le parc a quasiment été multiplié par 2 en un trimestre). La région Manche-Mer-Nord affiche le deuxième taux de croissance le plus élevé, avec + 60%.

Pour plus d'informations : Parc PV français raccordé au réseau à fin décembre 2010

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REC Solar : « Le solaire constitue une opportunité historique pour la France … »

Centralesphotovoltaïques>France
14-02-2011 20:26:45 :


Entre concertation et polémique, après les espoirs suscités par le Grenelle de l'environnement, la filière française du photovoltaïque souffre depuis plus d'un an à cause d'une réglementation tarifaire instable, et lutte aujourd'hui pour sa survie. L'Echo du solaire a demandé l'opinion de REC Solar, un groupe industriel européen verticalement intégré du photovoltaïque*, attiré en France par les promesses d'un marché en devenir. Pour Jan Jacob Boom-Wichers, directeur général REC Solar France, « la France devrait considérer, aujourd'hui, le solaire comme une opportunité historique, au même titre que le fut le nucléaire civil, en d'autres temps et circonstances »…

Comment voyez-vous l'avenir du photovoltaïque en France ?
Le moratoire qui pèse actuellement sur la filière photovoltaïque française semble être une réaction à court terme du gouvernement français à qui il manque une vision sur l'énergie du futur. Il serait dommage que la France passe à côté de cette opportunité historique, à l'opposé de ce qui se passe dans le reste du monde. Sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, pourquoi ne pas s'inspirer du modèle allemand ? Le gouvernement allemand a ainsi décidé d'obliger les exploitants à contribuer financièrement à un fonds spécifique à partir de 2011 en échange de la prolongation de la durée d'exploitation des réacteurs nucléaires, avec l'instauration d'une taxe pour chaque MWh injecté sur le réseau. En France, les sommes collectées pourraient par exemple servir pour 1/3 au retraitement des déchets nucléaires, pour 1/3 à la formation et pour 1/3 à « sponsoriser » les énergies renouvelables. Ou encore pour développer des solutions de stockage.

L'Allemagne est souvent cité en exemple, et il n'a jamais été question de bulle spéculative comme en France …
Il n'y a pas, en France, le même civisme, ni la même éco-conscience pour l'environnement qui existe outre-Rhin depuis les années 70. Du fait des choix politiques en matière d'énergie, le marché du photovoltaïque y est plus mature, et les installateurs peuvent travailler avec des marges moindres, surtout que l'essentiel des projets est en surimposition. Les retours sur investissements assurent un rendement de type « bon père de famille », qui est aujourd'hui de l'ordre de 8%. Il n'y a jamais eu de marges de 25 à 30% comme en France.

Avec l'intégré au bâti, la France a choisi, elle, de mettre des obstacles à l'arrivée des fournisseurs étrangers et de soutenir ainsi la création d'une filière franco-française. Si l'intégré au bâti est plus coûteux, ce qui explique en partie les différences sur les prix des systèmes installés entre la France et l'Allemagne, il constitue toutefois une excellente approche qui participe d'une vision industrielle du bâtiment. Le photovoltaïque devient partie intégrante de la construction. Là, la France est précurseur. L'évolution de la réglementation thermique, surtout au-delà de la RT2012, exigera des sources d'énergie en plus de l'isolation des bâtiments. Pour qu'un vrai marché se développe, il faudrait y ajouter des contraintes, par exemple exiger que 10% des constructions neuves soient à énergie positive en 2011, et faire progresser ce pourcentage jusqu'à atteindre 100% en 2020.

Comment évaluez-vous le potentiel d'amélioration des rendements de conversion dans le photovoltaïque ?
La courbe d'apprentissage dans le photovoltaïque, en particulier dans les solutions à base de silicium, sera sensiblement similaire à celle du semiconducteur, ce qui laisse augurer encore d'un fort potentiel d'améliorations en terme de rendement de conversion, de productivité, etc. Ceci exige de continuels efforts de recherche et développement. Chez REC Solar, nous sommes à 17,3% de rendement de conversion pour les cellules solaires, et à 15% pour les panneaux PV de la série Peak Energy, optimisés afin de garantir le rendement quel que soit l'ensoleillement.
Parallèlement à l'augmentation de puissance, le coût des modules solaires continuera à baisser. L'Italie a déjà quasiment atteint la parité réseau, montrant ainsi la voie. Le moment arrivera où une rénovation de la toiture d'un bâtiment sera moins coûteuse avec des panneaux PV qu'avec des matériaux conventionnels inertes.

Elisabeth Feder

*Le groupe norvégien REC Solar revendique une position de leader dans la filière photovoltaïque, en tant que groupe verticalement intégré qui contrôle l'ensemble de la chaîne de valeur. C'est le plus gros producteur de silicium dédié au solaire (avec une technologie propriétaire à 80% moins énergivore que le procédé Siemens, selon ses dires), l'un des plus grands fournisseurs de tranches de silicium pour le solaire, un important fabricant de cellules solaires et assembleur de panneaux photovoltaïques, le tout accompagné d'une division systèmes. Le groupe revendique un temps de retour énergétique de seulement un peu plus d'un an pour ses panneaux PV. Le groupe fondé en 1996 était initialement spécialisé dans les tranches de silicium, puis s'est diversifié d'abord vers l'amont avec une usine de silicium aux Etats-Unis en 2002, puis vers l'aval avec la production de cellules solaires à Narvik (Norvège) et une usine d'assemblage de panneaux PV à Glava (Suède) en 2004. Au terme d'un investissement de 1,4 milliard d'euros, REC Solar a inauguré l'an passé une usine intégrée, des tranches de silicium aux panneaux PV, à Singapour.

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IBC Solar distribue les solutions d'intégration simplifiée de 3i Plus

Silicium>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Distributeurs>France
14-02-2011 20:15:12 :

3i Plus, ensemblier photovoltaïque visant l'intégration simplifiée sur grandes toitures, a signé un accord de distribution avec IBC Solar, un spécialiste des systèmes photovoltaïques en toiture…
Créée en 2006, 3i Plus a livré l'équivalent de 250 000 m2 de son système d'intégration photovoltaïque 3i SIT pour grandes toitures en 2010, soit une puissance cumulée de 35 MW (un tiers des toitures PV de plus de 36 kW installées en France l'an passé, selon la société).

La société française a également signé des contrats d'approvisionnement avec des acteurs français et européens pour une puissance totale de 20 MWc en janvier 2011.

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Dernière minute : le projet de rapport de la concertation avec la filière photovoltaïque est disponible

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
09-02-2011 17:38:11 :

Nous nous sommes procurés l'avant-projet du rapport de la commission de concertation dirigée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, suite aux entretiens menés depuis le 20 décembre dernier avec différents acteurs concernés par le développement de la filière photovoltaïque française. Ce rapport, provisoire, est téléchargeable ICI. Il sera discuté lors de la prochaine et dernière réunion, vendredi 11 février, afin qu'une version définitive intégrant d'ultimes enseignements puisse être ensuite remise aux ministres commanditaires de la concertation. Ni ce projet de rapport, ni le rapport final ne visent à présenter les décisions qui seront prises par le gouvernement concernant la future réglementation tarifaire ou encore le traitement des projets de la file d'attente purgée par le moratoire…

Parallèlement, le collectif Touche pas à mon panneau solaire appelle à une manifestation de la filière photovoltaïque française le 11 février prochain, jour de la présentation du rapport Charpin/Trink, à partir de 12h30.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Colloque annuel du SER : ce qu'ils ont dit …

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
07-02-2011 11:55:25 :


Le colloque annuel du SER s'est tenu le 1er février dernier sous le titre Energies renouvelables : fantasmes et réalités, et a attiré près d'un millier de personnes, avance le SER dans un communiqué de presse. De fait, si le colloque devait porter sur toutes les énergies renouvelables, c’est la filière photovoltaïque française, avec le moratoire actuel et l’incertitude quant à son avenir, qui a largement dominé les débats, qui plus est avec les interventions, très attendues, des ministres Eric Besson (Energie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Développement durable), ainsi que les échanges au cours des tables rondes…

Les interventions des ministres
Eric Besson, ministre chargé, entre autres, de l'énergie, a tenu à souligner que « l'objectif du Grenelle de l'environnement prévoit 5400 MW d'installations photovoltaïques à l'horizon 2020 ; que la concertation avec la filière française du photovoltaïque est en cours ; qu'il apprécie l'engagement des différents acteurs dans ce contexte ; qu'il souhaite limiter au maximum les effets du moratoire sur la filière ; que le moratoire ne concerne pas le marché du photovoltaïque résidentiel, et que 50% de la file d'attente n'était pas non plus touchée [NDLR : sans autres précisions, nul ne sait si ces 50% portent sur la puissance ou le nombre de projets en file d'attente] ; qu'il vise à mettre en place un cadre réglementaire stable et pérenne ; que le gouvernement reste favorable au photovoltaïque mais se préoccupe de l'émergence d'une filière industrielle et veut éviter une bulle spéculative. »
L'intégralité du discours se trouve ici

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable, a, elle, tenté d'apaiser les inquiétudes de la filière en précisant que « la décision d'appliquer un moratoire a été très difficile, qu'il était juridiquement impossible de faire le tri entre les « bons » et les « mauvais » projets, que c'est la raison pour laquelle le seul critère de la puissance a été retenu [NDLR : exclure le résidentiel, soit jusqu'à 3kW], mais que, si la détermination du gouvernement en faveur des énergies renouvelables était intacte, un réajustement de certaines des politiques mises en place s'avérait nécessaire avec une double exigence, à savoir une haute qualité environnementale – eau, air, traitements des déchets, recyclage – et la création de richesses et d'emplois. Le gouvernement souhaite une filière d'excellence. A ce titre, les récents appels à manifestation d'intérêts dans le solaire sont un signal à la filière. »
« La France ambitionne de devenir un acteur majeur mais cela doit se faire avec la plus grande transparence sur les coûts, sur la CSPE et sur les autres soutiens financiers dans le cadre d'une politique raisonnée et pérenne. Le nouveau dispositif devra bénéficier au développement d'une filière. J'ai entendu la proposition de réguler les tarifs en fonction du volume de la CSPE et non pas uniquement en fonction de la puissance, mais certains acteurs sont contre cette approche. Mon pari est que les Français sont prêts à accepter la part importante de la CSPE pour le financement des énergies renouvelables sur leur facture d'électricité. Je sais que des entreprises sont en difficultés, c'est pourquoi le moratoire a été ramené à trois mois. J'accepte la critique quant à la trop grande variabilité du cadre réglementaire en 2010. A notre décharge, la situation est similaire dans d'autres pays. Je concède aussi un doute sur la part des importations de panneaux chinois chiffrée à 90%, mais le seul chiffre à retenir aujourd'hui est celui du déficit commercial qui est de 1,5 milliard d'euros dans le photovoltaïque. C'est trop. »
[NDLR : ce chiffre – 1,9 milliard d'euros d'importations et 400 M€ d'exportations – inclut aussi les importations, importantes, en provenance de pays européens, et notamment d'Allemagne]
Pour l'intégralité du discours officiel, cliquer ici

Les propositions du SER
André Antolini, le président sortant du SER qui va transmettre les rênes du syndicat à Jean-louis Bal au 1er mars, a, quant à lui, formulé trois demandes essentielles pour une croissance de la filière :
- une régulation tarifaire en fonction d'un volume de CSPE plutôt que par la puissance, afin de tirer le marché en terme de puissance installée ;
- la mise en place d'un tarif de transition pour les projets « méritants » de la file d'attente afin de sortir du moratoire sans casser la filière ;
- un pilotage de la file d'attente avec publication des projets de façon régulière et exhaustive [NDLR : comme ce qui se fait en Allemagne]

L'intervention de Jean-Michel Charpin
Participant à la dernière table ronde du colloque intitulée « la soutenabilité économique des énergies renouvelables », Jean-Michel Charpin a souligné « l'engagement des acteurs impliqués dans la concertation, avec une multitude de propositions et d'idées permettant d'envisager la possibilité de repêcher des projets tombés sous le coup du moratoire. Il appartiendra au gouvernement de trancher et de faire un arbitrage entre l'ampleur d'un tel repêchage et la nécessaire adaptation des tarifs d'achat. Le gouvernement souhaite que le moratoire s'arrête au plus tôt, peut-être déjà début mars. La question d'une réglementation possible selon une enveloppe financière ou selon la puissance est à l'étude. »

Rappelons que la concertation entre la filière photovoltaïque française et MM. Charpin et Trink, mandatés par le gouvernement, se termine avec la présentation d'un rapport établi par ces derniers à tous les acteurs impliqués, et notamment aux ministres concernés, ce vendredi 11 février.

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Wattsol devient partenaire de Sunways sur l'Hexagone

Panneaux >Conversion >Distributeurs>France>Allemagne>Accords
07-02-2011 07:24:52 :

Wattsol, installateur de centrales photovoltaïques et distributeur de produits solaires créé en 2001, vient de signer un accord de partenariat avec l'Allemand Sunways aux termes duquel il commercialisera désormais en France les panneaux photovoltaïques et les onduleurs PV ainsi que des kits résidentiels 3 kW de la firme de Constance…

Wattsol a ouvert des salles d'expositions présentant les produits Sunways dans le Nord de la France. La société de Villeneuve d'Ascq s'est fixé pour objectif de distribuer 5 MW de panneaux PV et 5 MW d'onduleurs de Sunways en 2011.

Fondée en 1993, Sunways a fortement développé ses activités en 2010, notamment au troisième trimestre où près de 30% de ses ventes ont été réalisées en dehors de l'Allemagne. Pour la société allemande, la France présente l'un des potentiels de croissance les plus prometteurs parmi les marchés photovoltaïques européens.

Les deux sociétés exposeront conjointement leurs solutions photovoltaïques lors du Salon des Énergies Renouvelables, qui aura lieu à Lyon du 15 au 18 février.

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Le marché mondial du solaire à concentration devrait passer le cap du GW en 2011

Solairethermique>Conjoncture>Etudes de marché>France>Reste du monde>Grands programmes
07-02-2011 07:22:04 :

Le marché mondial des centrales solaires à concentration (ou thermodynamiques) devrait passer la barre du GW de puissance installée en 2011, estime la société d'études Lux Research. Et ce n'est qu'un début d'une croissance continue, la plupart des centrales thermodynamiques affichant désormais une puissance nominale de plus de 100 MW…

L'étude de Lux Research, qui prévoit une vraie « renaissance » du solaire à concentration, compare les aspects économiques et le potentiel des différentes technologies dans ce secteur, à savoir la concentration parabolique (le meilleur rendement en pointe), la tour solaire (le meilleur bilan énergétique) et le moteur Stirling (la technologie la moins coûteuse aussi bien à l'installation qu'en exploitation).

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) prévoit que cette technologie contribuera à hauteur de 11,3% à la production d’électricité mondiale à l’horizon 2050. Avec plus de 1 000 GW de capacité installée, les centrales solaires thermodynamiques pourraient ainsi fournir une production électrique de 4770 TWh par an, l’équivalent d’environ 10 fois la consommation électrique française en 2009.

L’association européenne de l’électricité solaire thermodynamique à concentration (Estela), prévoit, elle, un objectif européen de 30 GW de capacité installée et de 89,8 TWh/an de production d’électricité en 2020.

La France a, pour sa part, figuré parmi les premiers pays à s'engager dans cette voie, avec le four solaire d'Odeillo, près de Font-Romeu, et la centrale Themis, également à proximité.
Rappelons que l’ADEME a publié un appel à manifestation d’intérêt (AMI ) pour la réalisation de démonstrateurs et d’expérimentations pré-industrielles dans le domaine du solaire thermodynamique le 6 janvier dernier. Cet AMI sera clos le 13 mai 2011.
(Pour toutes informations, cliquer ici)

A noter que le Syndicat des énergies renouvelables (SER) organise le 17 mars prochain la 1ère édition des Rencontres du solaire thermodynamique, qui se dérouleront Espace Hamelin, à Paris.

Cliquer sur Rencontres du solaire thermodynamique pour obtenir le programme.

Le SER vient aussi de publier l'annuaire de la filière française du solaire thermodynamique.
Pour le consulter, cliquer ici

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Salon des énergies renouvelables du 15 au 18 février à Lyon : premières nouveautés

Panneaux >Cellules >Conversion >Autres composants>France
31-01-2011 23:46:39 :

L'édition 2011 du salon des énergies renouvelables de Lyon se déroulera au parc Eurexpo du 15 au 18 février prochain, parallèlement à Eneo, le salon des énergies, du confort climatique et de l'eau. Les premières nouveautés produits nous sont parvenues. Les voici …

Altus Energy propose un système d'intégration au bâti, référencé Kliproof 011, sans bac sous-jacent, qui peut recevoir tout type de panneaux photovoltaïques. Quatre profilés en aluminium au niveau des bords des panneaux PV assureraient l'étanchéité (conformité NF EN13051, NV65).

Asola Power (Asola Advanced and Automotive Solar Systems) présente le module solaire Solar Roof utilisé dans la voiture électrique Fisker Karma. Caractéristiques : une courbure sphérique, 1,10 m x 1,40 m, 80 cellules solaires, 180 W, intégrable en toiture de voiture. Le module alimente une batterie Li-ion.

Atacama Solar, distributeur de produits solaires, annonce pour mars prochain la disponibilité de la gamme d'onduleurs Powador 10 .0TL3 du fabricant allemand Kaco New Energy : sans transformateur, 98% de rendement de conversion, connexion USB et liaison Wifi pour un suivi des performances.

Axitec introduit un système intégré en toiture à cadre Solrif, avec assemblage aisé, rapide et économique, en toiture partielle ou complète, en remplacement de couverture sur de nouvelles constructions ou en rénovation.

Bonfiglioli Vectron propose, sous la référence RPS 450, une gamme d'onduleurs (425 à 1000 V, sortie 400 V, 97% de rendement) conçus pour être installés en extérieur, même sans intégration dans un poste béton.

BP Solar annonce un panneau photovoltaïque, modèle BP 4185T (185 W), intégrable au bâti, avec garantie de performance de 93% min. sur 12 ans et 85% min. sur 25 ans.

Canadian Solar expose sa gamme de tuiles photovoltaïques, SunTuile, dédiée au marché français, avec les modèles CS5A-MF et CS6A-PF qui utilisent le système de profils aluminium Solrif.

Centrosolar présente un système d'intégration simplifiée comprenant des modules photovoltaïques cadrés S-Class Professional, qui est fixé sur un bac acier trapézoïdal assurant l'étanchéité. Rendement : 14,6%.

Clipsol introduit, entre autres, sous l'appellation Blocsol Clips’air, un système solaire combiné (SSC), issu d’un chauffe eau solaire individuel (CESI), pour la production d’eau chaude avec contribution au chauffage. La production d’énergie solaire utile est très supérieure à celle d’un simple CESI, de l’ordre de 400 à 500 kWh/m²/an. Dimensions du ventilo-convecteur (L x h x P) = 1200 x 500 x 220 mm (version posée sur le sol).

Conergy propose une solution système complète « clé en main » pour les grandes centrales solaires, appelée Conergy Complete 700, ainsi que la gamme d'onduleurs centraux Conergy IPG C (rendement supérieur à 98%).

CP-Solar dévoile le système d'intégration Sole-In Tile, qui reprend le principe de superposition des tuiles afin d'assurer l'étanchéité tout en s'intégrant à la toiture, à l'aide de rails fixés aux liteaux de la charpente et avec une ventilation naturelle sous les modules.

Dehn France, filiale de Dehn+Söhne, expose le parafoudre modulaire Sehnguard CI, avec fusible amont intégré et dispositif de double surveillance Thermo-Dynamic-Control.

DKSH France, distributeur de la marque Fuji Electric Systems, présente un panneau photovoltaïque tandem en silicium amorphe a-Si/a-SiGe sur substrat flexible plastique, appelé Fwave, ce qui lui permet d'épouser des surfaces courbées. Caractéristiques : 1 mm d'épaisseur, poids de 1kg/m2, rendement de conversion de 8%.

Evasol expose des solutions d’intégration aux bâtiments pour l’habitat résidentiel (avec une version extra plate pour les toitures en ardoises) et les grandes toitures (panneaux en silicium cristallin sur une toiture en membrane PVC ou bitumeuse).

Fronius introduit notamment l'onduleur Fronius IG Plus 30 V avec transformateur HF et rendement de 95,9% dans sa famille Fronius IG Plus qui comprend déjà des modèles avec des puissance de 3,5 kW à 12 kW.

Giordano Industries introduit une nouvelle génération de capteurs solaires pour le solaire thermique, un système hybride appelé Solar Pump, pour l’eau chaude sanitaire (ECS) collective ou pour chauffer l’eau des piscines collectives couvertes (jusqu'à 20000 litres à 55°C/jour), ainsi qu'un système d’intégration photovoltaïque en toiture, appelé « Heliotoiture PV-I », qui fait appel à une structure Easy-Roof (Pass’innovation Vert du CSTB) pour une installation clés en main. Ce système est spécialement conçu pour l’intégration de modules photovoltaïques cadrés sur toiture inclinée.

Hawi, l'un des leaders dans la distribution de systèmes photovoltaïques, expose une gamme de panneaux photovoltaïques pour l'intégré au bâti – InDax 4e génération de Schott Solar, Just Roof 2e génération de Suntech, HIT Power Roof de Sanyo –, l'intégré simplifié – le système THETA de Mounting Systems – et le surimposé (un système propriétaire avec des modèles MIDI et MIDI DOM), ainsi qu'un concept d’ombrière photovoltaïque avec borne de recharge pour véhicules électriques.

IBC Solar enrichit son portefeuille produits tant pour le marché résidentiel – système InterFix pour panneaux PV cadrés Solrif, système Zeta pour panneaux cadrés, procédé New Just Roof avec panneau Suntech Power 187 Wc – que pour celui des grandes toitures (systèmes de rails Mecosun et Adiwatt, bacs acier BacSun et 3i Plus) ainsi que pour la surimposition ( systèmes pour toitures terrasses Bac ConSole et Knubix).

Q-Cells lance sur le marché français le panneau photovoltaïque Q.Pro (225 à 245 W) qui se distingue par un rendement pouvant atteindre 17,4% et un tri positif (-0 Wc/+5 Wc), avec des cellules solaires sans point chaud (hot spot).

Refusol annonce sa gamme d'onduleurs de la série 008K, qui affichent un rendement de 97,1%. Ils sont prévus pour commercialisation à partir d'avril 2011.

Schott Solar présente des cellules solaires hautes performances en silicium polycristallin réalisées selon le concept Champion Module qui affiche jusqu'à 17,6% de rendement de conversion, un panneau PV couches minces, référencé Schott ASI bi-verre 107, ainsi que deux solutions photovoltaïques pour le résidentiel, à savoir Schott InDaX 185 plutôt pour les petites toitures, et POLY bi-verre 185, pour une exploitation optimale du toit.

Siemens expose son offre d'onduleurs centraux SINVERT PVS série 500 et 600 à très haut rendement (> 98%), de 500 KW à 2400 KW, associée au logiciel industriel de surveillance PV WinCC, ainsi que l'onduleur string PVM 20 produisant 20 kW qui affiche un rendement de pointe de 98,2%.

SMA France, filiale de SMA Solar Technology, expose ses gammes d'onduleurs Tripower 10000TL et 12000TL, offrant une grande flexibilité pour la conception d’installations depuis 10 kW jusqu'au MW. Dispositif complet de protection avec détection du dysfonctionnement des strings, de fusibles électroniques et d’une fonction intégrable de protection contre la foudre. Caractéristiques : rendement max. de 98.1 %, et plage de tension (entrée) MPP de 320 V à 800 V.

Solon présente sa gamme Solon SOLitaire de panneaux photovoltaïques pour intégration totale en toiture. Rendement de conversion : 13,4%.

Sputnik Engineering introduit une armoire de raccordement de générateur MaxConnect plus p, dans laquelle convergent les branches de modules des onduleurs centraux. Cette armoire satisfait aux exigences de la norme UTE C15-712 relative aux installations solaires couplées au réseau de distribution entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2011 en France.

Tenesol expose deux innovations principales: la nouvelle solution d'intégration renforcée S-TE Integra, composée d’une structure et de panneaux photovoltaïques assurant l’étanchéité des toitures de maisons individuelles, et les modules bi-verre TE Lumex Design, réalisés à 100% sur mesure, qui se distinguent par leur qualité architecturale et constituent une réponse pour les projets les plus exigeants.

Créé en 2001, le Salon des énergies renouvelables (EnR) de Lyon se tient dans le cadre des Rendez-vous Bâtiment Energie Positive qui regroupent cette année 1 100 exposants sur sept salons organisés en parallèle : EnR, le salon des énergies renouvelables, ENEO, le salon des énergies, du confort climatique et de l’eau, Bluebat, le salon de la performance du bâtiment et construction durable, Flam’expo, le salon des poêles et des cheminées, Eurobois, le salon du bois dans la construction, de la machine à bois et des composants, Servibat, le salon de l’outillage, du véhicule utilitaire et des services pour la construction, et l’Événement Électrique.

Rappelons en outre que lors du récent salon InterSOLUTION en Belgique, dont la 3e édition s'est déroulée du 27 au 29 janvier dernier à Gand, Sputnik Engineering a présenté ses nouveaux onduleurs de la série SolarMax MT (10 à 15 kW) et de la série SolarMax TS (50 à 300 kW). Tenesol y a exposé, pour sa part, son panneau dernier-né TE 3000, le plus puissant de sa gamme avec 300 Wc (fabriqué sur commande dans l’usine de Toulouse), et le panneau TE 2200 option Tedlar noir et cadre noir.

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EDF EN accusé de tricherie pour contourner le moratoire

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
31-01-2011 18:58:10 :

La réunion de concertation sur le photovoltaïque du 28 janvier dernier aurait été perturbée par une accusation de tricherie portée à l'encontre d'EDF EN par Ariane Vennin, porte-parole du collectif « Touche pas à mon panneau solaire », nous apprend Le Moniteur. Des employés d'EDF EN se seraient ainsi présentés chez ERDF, la filiale d'EDF qui gère les demandes de raccordement des centrales photovoltaïques au réseau, avec des documents qu'ils auraient demandé à antidater au 1er décembre afin de ne pas être touché par le moratoire qui débutait le 3 décembre…

Pour cette démarche, ils auraient présenté une notification de proposition technique et financière ainsi qu'un chèque d'acompte pour un projet solaire.

L'annonce par EDF EN, dans Le Figaro du jeudi 27 janvier, d'un projet de méga-centrale photovoltaïque de 261 MWc sur une surface de 700 ha à Beaucaire, dans le Gard, aurait aussi alimenté les débats du 28 janvier. Très controversé, ce projet toucherait non seulement des terres agricoles mais bloquerait aussi la file d'attente, si tant est que le gouvernement décidait d'appliquer le plafonnement de 200 MW/an pour les centrales au sol que MM. Charpin et Trink ont évoqué pendant la concertation.

Pour en savoir plus :
Concertation photovoltaïque : une association accuse EDF Energies Nouvelles
EDF EN signe son plus grand projet solaire

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Arkema et l’INES s'allient dans la R&D sur les polymères pour le photovoltaïque

Autretechno>Panneaux >Cellules >Matériaux>France>R&D
31-01-2011 18:57:05 :

Arkema et l'INES viennent de créer un laboratoire mixte public/privé pour la recherche sur les matériaux polymères destinés au photovoltaïque. Arkema apporte son savoir-faire dans les polymères, les films polymères et les nanomatériaux, tandis que les compétences des équipes de l’INES résident dans le développement de modules photovoltaïques innovants, en silicium et à couches minces…

La collaboration est prévue dans un premier temps pour une durée de 4 ans.

Arkema est présent sur le marché des polymères pour le photovoltaïque avec des matières plastiques techniques. Ses objectifs : allonger la durée de vie des panneaux PV et réduire les coûts de fabrication.

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