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COUCHES MINCES : 408 article(s).
JNPV 2011 : une première réussie pour l'état de l'art national dans la R&D photovoltaïque

Silicium>Couches minces>Autretechno>France>Technologies>R&D
20-12-2011 00:00:00 :

DOURDAN -. Ambiance plus que studieuse la semaine dernière aux Journées Nationales Photovoltaïques, organisées du 13 au 16 décembre à Dourdan par la Fédération de recherche du CNRS pour le photovoltaïque francilien(1). Et succès total pour cette première édition qui a donné un vaste aperçu de la richesse des travaux, et des résultats, de recherche dans le PV en France. Plus de 30 présentations orales, 75 posters et deux tables rondes ont attiré quelque 200 personnes venues de toute la France, avec 76 établissements représentés dont 50 laboratoires académiques, 5 institutionnels et 21 industriels …
 
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Les étudiants thésards représentaient près d'un tiers des participants. Avec ses huit sessions dédiées aux différentes approches technologiques dans le photovoltaïque, recouvrant tant les diverses filières que des thèmes transverses jusqu'au PV à concentration, le programme scientifique des JNPV a montré que la France est active dans quasiment tous les secteurs (voir ici). Histoire de préciser le contexte, et de permettre à tout un chacun de replacer ses propres recherches dans un environnement global, chaque session a débuté par une présentation, par le modérateur, de l'état de l'art de la thématique abordée.

L'organisation de ces premières JNPV s'inscrit dans une démarche globale entamée par la communauté de la R&D sur le photovoltaïque, et en particulier par le CNRS, en France, qui vise notamment à accélérer l'avènement du photovoltaïque grâce à des recherches amont en soutien à l’innovation industrielle, en partenariat avec d’autres acteurs comme les universités, le CEA et les industriels eux-mêmes. Illustration parfaite de cette démarche, les deux tables rondes de ces JNPV étaient dédiées, l'une, à l'industrie du PV en France et, l'autre, à la politique scientifique dans le PV sur l'Hexagone.

La première a été l'occasion d'une discussion intéressante entre des acteurs, pour la plupart industriels, sur les difficultés actuelles et l'avenir de l'industrie du photovoltaïque en France, avec le cas de Photowatt en ligne de mire. Société historique du PV en France et active avec un certain succès jusqu'au milieu des années 2000 dans la Sun Belt(2), Photowatt a voulu se développer sur le marché français lorsque celui-ci est devenu prometteur avec des tarifs d'achat incitatifs en 2006. Ces derniers ont toutefois attiré aussi nombre de fournisseurs étrangers, avec une pression sur les prix qui s'est encore renforcée cette année du fait des surstocks existants et de la surcapacité de production. Avec, en filigrane, les modifications successives de la réglementation tarifaire qui ont réduit le marché français, pour l'instant, à une peau de chagrin.

Si une seule idée pouvait résumer l'ensemble des échanges, ce serait peut-être l'échange question-réponse initié d'entrée de jeu par Jean-Louis Bal, président du SER, avec la question « y a-t-il une partie de la chaîne de valeur du photovoltaïque qui doit être développée en priorité ? faut-il donner priorité à une partie plutôt qu'à une autre ? » La réponse unanime des intervenants a été claire : « non, il faut développer toutes les étapes de la chaîne car des points faibles signifieraient une dépendance des importations, qui pourrait coûter cher à terme. »

La deuxième table ronde s'est close, elle, sur le conseil de Wolfgang Palz, directeur du World Renewable Energy Council (WREC) de « prendre son destin en mains et de développer la R&D en relation avec l'industrie depuis l'amont jusqu'au prototype » d'une part, et sur l'assurance du soutien du Conseil général de l'Essonne au projet d'Institut photovoltaïque d'Ile-de-France (IPVF) d'autre part. L'IPVF(1) est en effet en attente de labelisation dans le cadre de la création des instituts d’excellence en énergies décarbonées (IEED). Clairement illustré au travers des JNPV, le dynamisme des filières scientifiques a en effet aussi montré la nécessité et l'urgence de créer l'IPVF afin de regrouper les activités de R&D en Ile-de-France pour améliorer leur potentiel (loi d'échelle) en association avec les partenaires industriels (laboratoire commun).

Une partie exposition complétait ces JNPV, avec essentiellement du matériel de mesure et d'autres outils destinés aux laboratoires. « Nous sommes à un tournant de la recherche. Il faut que les laboratoires s'adaptent aux nouvelles exigences des matériaux et s'équipent en conséquence », nous a confié Jean-Luc Pelouard, l'un des acteurs du comité d'organisation et animateur du groupe de recherche « Physique des dispositifs » et en particulier du programme PV Solar, au Laboratoire de photonique et de nanostructures (LPN) du CNRS à Marcoussis.

(1) Voir également notre article
(2) La Sun Belt, ou ceinture du soleil, regroupe les pays proches de l'équateur dans une limite de 35° au nord et au sud.

La prochaine édition des JNPV est d'ores et déjà dans les esprits des organisateurs, et se tiendra vraisemblablement en novembre ou décembre 2012.

Pour en savoir plus sur la R&D dans le photovoltaïque en France et en particulier sur les JNPV, cliquer ici et encore ici

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Couches minces : Oerlikon annonce un coût de production de 0,35 €/Wc

Couches minces>Panneaux >Cellules >Equipements>Europe>Technologies>Industrialisation
20-12-2011 00:00:00 :

L'équipementier suisse Oerlikon Solar s'apprête à dévoiler une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques à couches minces de 2e génération, pour un prix estimé à 1 $/Wc (soit 0,77 €/Wc) y compris le support d'ingénierie et les garanties de performances. Cette ligne devrait permettre d'atteindre un coût de production de 0,50 $/Wc (soit 0,35 €/Wc). Parallèlement, la firme annonce un rendement de conversion stabilisé de 10,8% en production et de 12,5% en laboratoire pour sa technologie Micromorph …



La nouvelle ligne ThinFab sera présentée à l'occasion du World Future Energy Summit 2012 (WFES) qui se tiendra à Abu Dhabi du 16 au 19 janvier 2012.

La 2e génération de la ligne ThinFab se distinguerait aussi, selon Oerlikon, par son efficacité énergétique, avec un retour énergétique de moins d'un an pour les panneaux PV produits.

Par ailleurs, les panneaux PV produits sur la ligne ThinFab affichent désormais une puissance de 143 Wc. Les rendements de conversion publiés par Oerlikon ont été vérifiés par le laboratoire indépendant américain NREL.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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First Solar révise une nouvelle fois ses prévisions 2011 à la baisse

Couches minces>Panneaux >Cellules >Conjoncture>Etats Unis>Stratégie
14-12-2011 17:59:25 :

First Solar, fournisseur et leader mondial des panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, vient de revoir ses prévisions pour l'exercice 2011 à la baisse, à 2,8-2,9 milliards de dollars contre 3 à 3 milliards de dollars en octobre dernier (et 3,6 à 3,7 milliards de dollars encore début août), à cause des retards de réalisation sur divers projets. La firme américaine vise néanmoins un résultat net consolidé de 575 à 600 millions de dollars pour 2011, et une remontée spectaculaire de son chiffre d'affaires vers 3,7 à 4 milliards de dollars en 2012, dont 1,7 milliard de dollars avec son activité systèmes …

Parallèlement, la société rationalise sa direction en regroupant les activités mondiales de ventes et de développement de projets entre les mains de Jim Brown, désormais président et responsable Global Business Development. TK Kallenbach, président de la division composants, va quitter la société au 1er janvier prochain.

«  Nous visons à améliorer encore notre productivité en 2012 mais nous recalibrons nos activités et nous focaliserons désormais sur des marchés durables plutôt que sur des marchés subventionnés », a précisé Michael Ahearn, fondateur et ancien CEO, poste qu'il occupe à nouveau en intérim depuis le départ de Rob Gillette, dans un communiqué.

France : une année 2012 qui sera difficile
Pour Pascal Tirtiaux, responsable grands comptes pour la France et le Benelux chez First Solar, l'année 2012 s'annonce complexe en France. « La France a tout pour que le solaire se développe, aux plans des surfaces disponibles, -avec des terrains de conversion, des bandes de terrain le long des voies ferrées ou sur le bord des autoroutes, des toitures inexploitées-, de l'ensoleillement et du savoir-faire. Mais nous ne maîtrisons pas le calendrier, surtout à cause des appels d'offres sur les centrales de grande taille, et nous n'avons aucune visibilité à long terme », a-t-il précisé lors d'un récent entretien. Nul ne s'étonne donc plus que la firme ait gelé (officiellement, « en attente ») il y a près d'un an le projet d'usine en partenariat avec EDF à Blanquefort, en Gironde. Le contrat de location du terrain s'éteint fin 2012. Depuis, l'usine au Vietnam, dont les bâtiments avaient par contre déjà été construits, a subi le même sort.

La firme a toutefois terminé l'extension de son site en Allemagne, avec la construction d'une deuxième usine identique à la première. Inaugurée il y a quelques semaines, cette extension porte la capacité de production annuelle totale à 2,3 GW à fin 2011. « Notre taux d'utilisation est à 98% », précise Pascal Tirtiaux. Partant, First Solar compte monter à 2,8 GW d'ici fin 2012 en augmentant encore d'environ 10% la productivité par ligne (à 70 MW), mais aussi avec la mise en service d'une usine de 280 MW à Mesa, Arizona.


« First Solar n'est pas encore très présent sur les marchés émergents, et nous souhaitons développer ce secteur, en visant des centrales au sol dans des régions où le solaire est déjà compétitif », souligne Pascal Tirtiaux. Le secteur des grandes centrales au sol a été globalement privilégié par l'Américain jusqu'ici, et seulement 1/3 des centrales équipées par First Solar sont en toiture. Une situation qui ne devrait pas beaucoup changer à l'avenir, même si plusieurs études ont montré que la technologie CdTe, telle qu'elle est mise en œuvre par First Solar, ne présenterait pas de risques dus aux matériaux utilisés et pourrait donc équiper sans arrière-pensée des toitures PV.

Rappelons que First Solar a passé le cap des 5 GW de puissance cumulée sortie de ses lignes de production à la mi-novembre 2011, ce qui représente 66 millions de panneaux PV depuis le démarrage commercial en 2002. Le rendement de conversion des panneaux PV en CdTe commercialisés au 3e trimestre 2011 se situait en moyenne à 12,4%, alors que le coût de production s'établissait à 0,74 $/W ; en laboratoire, la firme a déjà atteint 17,3%. A l'horizon 2014, la firme s'est fixé pour objectif un coût de production de 0,52 à 0,63 $/W, un objectif de coût d'installation de 0,91 à 0,98 $/W, et l'introduction d'un panneau PV offrant jusqu'à 100 W de puissance (contre 87,5 W pour la série actuelle FS 3).

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Couches minces : Solibro atteint un rendement de conversion de 17,4%

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Technologies>R&D
06-12-2011 00:00:00 :

Solibro, filiale de Q-Cells, vient d'obtenir un rendement de conversion de 17,4% avec une cellule photovoltaïque à couches minces CIGS de 16 cm2 dans sa technologie Q.Smart. Le record a été vérifié par l'institut Fraunhofer ISE de Fribourg, Allemagne …

Pour Lars Stolt, CTO de Solibro, ce nouveau record confirme la faisabilité de la feuille de route de la société qui prévoit une efficacité surfacique de 16,7% pour des panneaux PV en production de volume d'ici 2016.

La technologie CIGS Q.SMART a été développée en 1983 par l'Ångström Solar Center à l'université d'Uppsala, en Suède, et est commercialisée par Solibro, un essaimage de cette entité créé en 2006. Q-Cells a racheté Solibro en 2009 et produit les panneaux CIGS sur une ligne d'assemblage de 135 MWc dans son usine de Thalheim, en Allemagne.

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Panneaux PV : la baisse des prix continue

Silicium>Couches minces>Panneaux >Conjoncture>Allemagne>Japon>Chine
06-12-2011 00:00:00 :

Selon l'indicateur sur l'évolution des prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et couches minces de la plate-forme commerciale pvXchange, les prix ont à nouveau baissé sur le marché spot en novembre. Au total, la chute des prix devrait se situer entre 30 et 40% sur 2011. En cause : la surcapacité de production au niveau mondial et la pression exercée sur les prix par les fournisseurs asiatiques…



Les plus grands fournisseurs de panneaux photovoltaïques ont affiché un sérieux recul de leurs chiffres d'affaires au 3e trimestre 2011.

Jusqu'à la fin de novembre, la demande a été forte surtout en Allemagne. Elle a pu être satisfaite, entre autres, grâce à la disponibilité quasi immédiate de panneaux PV. La Grande-Bretagne, la Belgique et l'Italie ont également été des marchés porteurs en Europe.

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L'Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France est (presque) sur les rails

Couches minces>Panneaux >Cellules >Matériaux>Equipements>France>Grands programmes>R&D
28-11-2011 16:20:20 :

« La longue marche vers la création de l’Institut Photovoltaïque Ile-de-France » : le titre de la présentation de Daniel Lincot, directeur à l'Institut de recherche et développement sur l’énergie photovoltaïque (IRDEP), effectuée lors d'un colloque sur l'énergie solaire organisé par le CNRS en octobre dernier était un clin d'œil en référence au temps écoulé depuis la mise en place à la fois de l'Institut national de l'énergie solaire (Ines) à Chambéry, en Savoie, et l'Irdep à Chatou, dans les Yvelines, en 2005 ! Annoncé il y a deux ans, l'IPVF, qui sera dédié aux technologies couches minces et installé sur le campus du plateau de Saclay, est aujourd'hui définitivement sur les rails, sa feuille de route stratégique et les grands thèmes de recherche ont été définis. Sa concrétisation est attendue pour le printemps 2012 …



Ses objectifs : un photovoltaïque compétitif sans tarifs d'achat et permettant une intégration au bâti simplifiée, un développement de technologies pour des marchés internationaux au bénéfice d'une filière industrielle en France, 80 chercheurs dans un premier temps jusqu'à plus de 150 chercheurs à l'horizon 2020. Avec quatre membres fondateurs, qui sont le CNRS, l'École polytechnique, Total et EDF, l'IPVF s'inscrit dans une action de coordination de la recherche française sur le solaire grâce à l'initiative France Énergie Solaire, avec l'Ines et Themisol. Cette initiative permet de couvrir les trois segments de la chaîne, de la recherche amont à l'industrialisation en passant par la recherche technologique dédiée. Pour Daniel Lincot, la présence de grands groupes industriels assure en outre la disponibilité des moyens financiers nécessaires pour passer à l'industrialisation.

Décidée en septembre 2010 et lancée effectivement en février dernier, la Fédération de recherche sur le photovoltaïque en Ile-de-France a, elle, pour mission d'engager des recherches sur le photovoltaïque de 2e génération à base de couches minces, et de 3e génération utilisant des concepts susceptibles d'apporter des rendements de conversion très élevés et porteurs de ruptures technologiques majeures. Un accord de création a été signé à cet effet entre quatre entités du CNRS, à savoir l'Institut de recherche-développement sur l'énergie photovoltaïque (Irdep), le Laboratoire de physique des interfaces et couches minces* (LPICM) de Palaiseau, le Laboratoire de génie électrique de Paris (LGEP) et le Laboratoire de photonique et nanostructures (LPN) de Marcoussis.

La fédération de recherche s'est en outre ouverte courant 2011 à l'Institut des matériaux de Nantes (IMN) et à l'Institut d'Électronique du Solide et des Systèmes (InESS) de Strasbourg, une structure commune à l'Université de Strasbourg et au CNRS. Elle regroupe ainsi une centaine de personnes du secteur du PV, et représente un budget de 2,4 M€ en coûts directs personnels au sein du CNRS.

La création de l'IPVF avait aussi été évoquée lors du colloque « Grand Paris, 4 ans après » organisé par le gouvernement français, le 10 octobre dernier : « 2,85 milliards d’euros seront consacrés au chantier emblématique du Grand Paris, dont l’objet est de faire émerger sur ce territoire, qui rassemble près de 10% de la recherche publique en France, un cluster scientifique et technologique de rang mondial. Ce pôle scientifique se structure progressivement... La dynamique se poursuit puisqu’un projet d’institut d’excellence en énergies décarbonées (IEED) – IPVF sur le solaire – et un institut de recherche technologique (IRT) – SystemX – ont été préselectionnés... »

*Rappelons qu'il existe depuis octobre 2009 une équipe commune de recherche LPCIM-Total, appelée NanoPV, active dans le domaine des couches minces en silicium.

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Couches minces : Imec et Kaneka atteignent un rendement de conversion de 21%

Couches minces>Cellules >Europe>Japon>R&D
28-11-2011 12:29:41 :

A la 21e conférence internationale sur les techniques et l'ingénierie photovoltaïque qui débute aujourd'hui et se déroule jusqu'au 2 décembre à Fukuoka (Japon), Imec, l'institut de R&D de Louvain en Belgique, et le groupe japonais Kaneka dévoilent des cellules solaires à hétérojonction avec des contacts en cuivre, et non en argent, affichant un rendement de conversion de 21% …

Ces travaux résultent d'une coopération entamée en septembre 2009. Le procédé d'électrodéposition (ou dépôt électrolytique) utilisé a été développé par Kaneka sur la base d'une technologie existante de dépôt de cuivre mise au point par l'Imec dans le cadre de la R&D dans les semiconducteurs.

L'argent est aujourd'hui le matériau de choix pour réaliser l'électrode en face avant des cellules solaires à hétérojonction, utilisant du silicium amorphe. Le dépôt s'effectue selon un process de sérigraphie. Son utilisation freine toutefois l'amélioration des rendements de conversion à cause des difficultés rencontrées pour réduire à la fois la résistivité et l'épaisseur du matériau déposé. Le procédé mis au point par le laboratoire photovoltaïque européen de Kaneka sur le campus de l'Imec à Louvain, est plus économique à deux niveaux : le cuivre est moins coûteux que l'argent, et l'électrodéposition est un process plus économique.

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Würth Solar se désengage de la production de panneaux CIS

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Stratégie>Restructurations>Accords
15-11-2011 16:22:08 :

L'Allemand Würth Solar vient de signer une lettre d'intention avec son compatriote et partenaire de R&D de longue date Manz, fournisseur d'équipements de production, en vue de la reprise, par ce dernier, de sa ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques à couches minces en technologie CIS/CIGS. Würth recentre, pour sa part, ses activités sur la vente de solutions PV complètes, de projets clés en mains, de fermes solaires, etc. La ligne CIS sera dédiée à la R&D et réduite quasi immédiatement de 30 MW à 6 MW, ce qui entraîne une réduction des emplois de production de 150 à 118, sans licenciements …



Une fois affranchi des soucis de production, Würth Solar ambitionne de développer ses activités commerciales et asseoir sa position de fournisseur leader du PV tant en Allemagne qu'à l'export, notamment en Espagne, aux États-Unis, en France, en Grèce, en Italie et en Suisse. Après un chiffre d'affaires attendu aux environs de 270 M€ cette année (dont 110 M€ avec les fermes solaires), la société vise une croissance à plus de 350 M€ en 2012. Parmi les projets les plus notables de Würth Solar cette année figurent une centrale PV au sol de 5 MW réalisée à Farsala, en Grèce, et une autre de 10 MW installée aux Mées, en France.

Appelée CISfab et installée dans une usine à Schwäbisch Hall (dans le sud de Stuttgart), la ligne de production sera transformée en une ligne de R&D pour la recherche, le développement et l'innovation. Elle sera entièrement dédiée aux procédés CIGS et gérée par Manz en vertu d'une licence d'exploitation et de coopération qui lui donne les droits exclusifs à la technologie de Würth Solar. La transaction devrait être complétée au premier trimestre 2012. Le savoir-faire technologique de Würth, issu de la production CIS, est déjà à 100% entre les mains de Manz. Les deux firmes avaient d'ailleurs dévoilé les résultats de R&D lors de la récente manifestation EU PVSEC à Hambourg (voir notre article).

Le groupe Manz, qui estime ainsi être le seul équipementier capable de fournir une ligne complète clés en mains pour la production de panneaux PV CIGS à l'échelle industrielle, compte ainsi accélérer l'industrialisation des avancées tecnologiques. Würth continuera à commercialiser les panneaux CIGs assemblés à Schwäbisch Hall.

Rappelons que, en 2006, Würth Solar avait été la première société à commercialiser la technologie CIS/CIGS au niveau mondial.

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ECD/Uni-Solar met 400 employés au chômage forcé

Couches minces>Panneaux >Conjoncture>Etats Unis>Restructurations>Résultats financiers
15-11-2011 16:13:39 :

L'hécatombe continue ! Energy Conversion Devices (ECD) vient d'annoncer l'arrêt temporaire de toutes ses activités d'assemblage de panneaux photovoltaïques, mettant en congé sans solde, un bel euphémisme pour ce qui est en fait un chômage forcé, environ 400 employés de ses usines au Michigan (Greenville et Auburn Hills), ainsi que chez des sous-traitants au Mexique et en Ontario, ceci a priori jusqu'à la fin de l'année. La firme présente cette démarche comme une « mesure de contrôle de ses stocks », mais de nombreux experts y voient le début de la fin pour le spécialiste des laminés couches minces flexibles en silicium amorphe à triple jonction commercialisés par sa division Uni-Solar. La reprise de la production nécessitera certainement un refinancement des activités …

Centrale solaire de 1,4 MW en toiture du Parc d'exposition de Rome

Un plan de restructuration avait été mis sur les rails dès mai 2011 afin de réduire ses coûts d'environ 20 M$/an, plan qui comprenait déjà la suppression de 500 emplois. Parallèlement, ECD a prévu d'externaliser sa filiale Ovonic Battery, spécialisée dans les batteries rechargeables en technologie NiMH, et d'injecter le produit de cette vente dans son activité solaire afin de financer sa feuille de route technologique et son initiative Open Solar, qui est un programme visant à établir des partenariats pour promouvoir sa technologie Uni-Solar.

ECD devait publier ses résultats trimestriels le 9 novembre dernier mais a repoussé la conférence de presse et n'a dévoilé que des chiffres préliminaires : 22 M$ de ventes au 1er trimestre de son exercice 2012, contre 65 M$ au 1er trimestre de l'exercice précédent, pour 11 MW de livraisons.

« La baisse des aides sur nos marchés clés en Europe et la volatilité sur les marchés financiers crée des difficultés pour le bouclage de projets solaires. Les marchés sont en outre inondés de panneaux PV peu chers en provenance de fournisseurs étrangers, résultant en un environnement défavorable où seul un petit nombre de projets se réalisent, et encore au prix d'importantes remises », a notamment précisé Jay Knoll, président président par intérim d'ECD et d'Uni-Solar en remplacement de Mark Morelli qui a démissionné au printemps 2011.

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First Solar double sa production en Allemagne mais freine son extension en Asie

Couches minces>Panneaux >Cellules >Allemagne>Investissements>Stratégie
07-11-2011 13:44:26 :

First Solar, société leader dans les panneaux photovoltaïques à couches minces en CdTe, vient d'inaugurer la deuxième usine sur son site allemand de Francfort/Oder, où la capacité de production a désormais doublé de 250 MW à 500 MW au terme d'un investissement de 170 M€. Le démarrage de l'usine au Vietnam a, par contre, été repoussé face à la demande moins forte que prévue sur les marchés locaux …

Dans la nouvelle usine allemande, la pleine production a déjà été atteinte en octobre. L'effectif est passé de 650 à 1200 employés sur le site de Francfort/Oder.

Parallèlement, la société américaine a augmenté le rendement de conversion de ses panneaux PV à 12,4% en moyenne, grâce à l'utilisation de cellules solaires de hautes performances pouvant atteindre un rendement de 17,3%.

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PV organique : un programme européen vise un rendement de conversion de 12%

Couches minces>Cellules >Europe>Technologies>R&D
07-11-2011 13:30:09 :

Le laboratoire de R&D belge Imec travaille, dans le cadre du 7e PCRD de l'Union européenne, avec 16 partenaires industriels et institutionnels* sur le projet européen X10D qui a pour objectif de développer des cellules solaires organiques en technologie tandem avec un rendement de conversion d'au moins 12% (sur 1 cm2), permettant de réaliser des panneaux photovoltaïques avec un rendement d'au moins 9% (sur 100 cm2). La technologie devra aussi être industrialisable avec un faible coût de production …

L'Imec a déjà obtenu des cellules solaires avec un rendement de 5,15% sur substrat verre.

Le projet X10D vise à rendre les technologies de cellules solaires organiques, prometteuses au niveau des coûts de production et de la productivité en fabrication, compétitives sur le marché des technologies PV à couches minces. Le but consiste à atteindre un coût de production de 0,70 €/Wc pour des cellules solaires, avec une durée de vie d'au moins 20 ans sur substrat verre et d'au moins 10 ans sur substrat plastique.

Le projet est subventionné par la Commission européenne (FP7/2007-2013). Pour plus d'informations, cliquer ici

* Le projet rassemble la majeure partie de la filière européenne active dans le PV organique (R&D et industrie), à savoir le CEA, le centre de recherches néerlandais ECN, le centre bavarois de recherche appliquée ZAE, l'Imperial College of Science, Technology and Medicine de Grande-Bretagne, l'université autonome de Madrid, l'université technique d'Eindhoven, l'entité néerlandaise de recherche TNO, la société allemande de R&D VDI/VDE Innovation + Technik, les sociétés Heliatek (Allemagne), Ikerlan S.Coop (Espagne), Solar Press (Royaume-Uni), Stork Prints (Pays-Bas), Solvay (Belgique), Agfa-Gevaert (Belgique), 3D-Micromac AG (Allemagne), et Arkema France, le tout étant coordonnée par l'Imec.

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First Solar perd sa tête

Couches minces>Panneaux >Nominations>Etats Unis>Stratégie
26-10-2011 18:25:27 :

Leader dans les panneaux photovoltaïques couches minces ou colosse aux pieds d'argile ? Rob Gillette (à gauche sur la photo), arrivé en octobre 2009 au poste de CEO chez First Solar, quitte ses fonctions à effet immédiat. Il est remplacé en intérim par Michael Ahearn (à droite), le fondateur de la société qui avait déjà occupé cette fonction de 2000 à 2009 avant d'en prendre la présidence …

Lors de la publication de ses résultats trimestriels, Michael Ahearn, CEO de First Solar par intérim, s'est borné à dire que le « comité de direction a estimé que la firme avait besoin d'un changement de leadership pour naviguer sur les eaux actuellement tumultueuses de l'industrie du solaire et atteindre ses objectifs sur le long terme. »

Au 3e trimestre 2011, First Solar a réalisé un chiffre d'affaires de 1006 millions de dollars, soit une hausse de 473 M$ en séquentiel et de 208 M$ en annuel. Sur l'exercice 2011, la société, qui avait initialement prévu de publier ces résultats le 3 novembre prochain, compte atteindre un chiffre d'affaires de 3 à 3,3 milliards de dollars, un objectif révisé à la baisse puisque, il y a trois mois, il était encore question de 3,6 à 3,7 milliards de dollars. Le bénéfice opérationnel devrait se situer entre 650 et 760 M$.

Quant au départ de Rob Gillette, d'aucuns analysaient déjà la situation comme un signe de faiblesse du N°1 dans les couches minces, axé sur la technologie CdTe. La baisse de la demande sur le marché du photovoltaïque aurait maintenant touché aussi First Solar dont les usines ne tourneraient plus à pleine capacité, croit ainsi savoir GreenTech Media.

Ce qui est sûr, par contre, c'est que First Solar commence à avoir de la concurrence, même si ce n'est (encore) qu'à petite échelle. Son compatriote General Electric a en effet choisi d'investir dans la même technologie et dans une usine de 400 MW pour son entrée sur le marché du solaire dont le financement pourrait atteindre 600 M$, tandis que la jeune pousse américaine Abound Solar annonce un triplement de sa capacité de production, à 200 MW, au Colorado. S'y ajoutent la montée en puissance des technologies concurrentes, notamment CIS/CIGS avec un meilleur rendement de conversion, et la baisse de prix du silicium – en Chine, il est aujourd'hui question de 35 $/kg contre 50 $/kg il y a encore quelques mois ! – qui rétablit un tant soit peu la compétitivité des solutions classiques. En plus, GE aurait atteint un rendement de conversion de 14% pour ses panneaux PV, alors que First Solar affichait encore 11,7% en août 2011.

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GE installe son usine de panneaux PV couches minces au Colorado

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Investissements>Stratégie
18-10-2011 18:44:18 :

General Electric (GE) accélère dans le solaire ! L'Américain vient en effet d'annoncer l'installation de son usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques à couches minces CdTe (tellurure de cadmium) de 400 MW (capacité à terme) dans un bâtiment existant à Aurora, à l'Est de Denver dans le Colorado. Il compte démarrer la production dès 2012, avec une disponibilité commerciale en volume en 2013. Le projet de GE s'accompagne de la création de 355 emplois au Colorado, et une centaine d'autres au siège de la R&D à new York …

Rappelons que des panneaux PV CdTe sont déjà assemblés par la firme sur la ligne pilote de 30 MW de PrimeStar Solar, société que GE avait racheté en début d'année après être entré à son capital en 2008. L'usine de PrimeStar est également située au Colorado (à Arvada).

GE prévoit d'investir 600 millions de dollars au total dans ses activités solaires. L'Américain vient par ailleurs de finaliser, début septembre, le rachat du groupe français Converteam, spécialisé dans la conversion d'énergie, pour 3,2 milliards de dollars.

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TSMC Solar prépare la montée en puissance de sa première usine de panneaux PV

Couches minces>Panneaux >Chine>Reste du monde>Investissements>Stratégie
18-10-2011 18:39:20 :

TSMC Solar, filiale du plus grand fondeur de semiconducteurs TSMC, a terminé l'installation des équipements dans sa première usine de panneaux photovoltaïques couches minces de type CIGS voire CIGSSe, appelée S-Fab et située à Taichung (Taiwan). Les premiers panneaux PV sont en cours de certification UL et IEC, et les livraisons commerciales, notamment en direction de l'Europe et des États-Unis, pourraient démarrer au 1er trimestre 2012 …

L'usine, d'une surface totale de plus de 60000 m2 sur six étages, aurait une capacité initiale d'assemblage de 100 MW en 2012, et passerait progressivement à 300 MW. Cette première phase représente un investissement de 258 M$.

Une 2e phase d'investissement étendra la capacité d'assemblage de 300 MW supplémentaires. Avec l'expérience acquise depuis 25 ans dans le semiconducteur, TSMC compte ensuite améliorer la productivité pour monter à 1 GW d'ici 2015.

Rappelons que la technologie CIGS mise en oeuvre par TSMC est issue d'un accord technologique et financier avec Stion.

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Le Coréen SK investit 50 M$ dans Heliovolt

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Reste du monde>Investissements>Stratégie
27-09-2011 06:35:25 :

Le groupe coréen SK, spécialisé dans la chimie, les télécoms et l'énergie, avec ses filiales SK TIC et SK Innovation, vient d'investir 50 millions de dollars dans la société texane HelioVolt, spécialisée dans les panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS, afin de financer son développement industriel. Cet apport de fonds s'inscrit dans un tour de table qui a rapporté 85 millions de dollars au total …

Les panneaux photovoltaïques CIGS produits par la société affichent une puissance de l'ordre de 70 à 80 W, avec des dimensions de 1,20 m x 0,6 m pour un poids de 12,3 kg, et un rendement de conversion de 11,7%, soit des valeurs de performance similaires à d'autres solutions à couches minces.

Créée en 2001 et basée à Austin, la société HelioVolt disposerait aujourd'hui d'une capacité d'assemblage de 20 MW. Dix ans après sa création, la firme n'est donc toujours pas en phase de production de volume, ce qui pourrait changer maintenant avec de nouveaux apports de fonds. Côté financements, elle aurait toutefois déjà levé quelque 200 M$ au total à ce jour.

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Rendement de conversion : 14,1% pour du CIGSSe chez Stion

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Industrialisation>R&D
20-09-2011 06:14:23 :

L'Américain Stion, spécialiste du PV à couches minces, affiche un rendement de conversion de 14,1% pour un panneau photovoltaïque à couches minces CIGSSe de dimensions industrielles avec 165 cm x 65 cm, confirmé par le NREL. Parallèlement, la jeune pousse californienne annonce le démarrage d'une usine de 100 MW de capacité d'assemblage initial, construite à Hattiesburg, dans le Mississippi …

Créé en 2006, Stion assemble actuellement des panneaux PV dans une usine à San Jose, Californie (dans un ancien bâtiment d'IBM). Le fondeur taiwanais TSMC est entré à son capital l'an passé, avec un investissement de 75 M$.

L'investissement à Hattiesburg devrait s'élever à 500 M$ sur les six prochaines années, avec 100 M$ dans un premier temps pour une capacité d'assemblage de 100 MW s'accompagnant de la création de 200 emplois.

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Panneaux PV : les prix continuent de baisser dans toutes les technologies !

Silicium>Couches minces>Autretechno>Panneaux >Conjoncture>Allemagne>Japon>Chine
06-09-2011 12:20:50 :

Selon l'indicateur sur l'évolution des prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et couches minces de la plate-forme commerciale pvXchange, les prix ont encore baissé dans tous les secteurs en août, de 6 à 8 c€/Wc pour les panneaux PV en silicium cristallin, et d'environ 5 c€/Wc pour les panneaux à couches minces …

La demande aurait légèrement progressé en août comparé à juillet, mais le niveau du mois de mai – le plus fort mois de l'année jusqu'ici – n'a pas été atteint malgré une remontée plus forte en fin de période.

Bénéficiaires de la hausse de la demande, les plus grands fournisseurs chinois ont pu continuer à engranger des bénéfices malgré une chute de leurs marges, alors que le deuxième trimestre a été éprouvant pour de nombreux fabricants.

Les prix des panneaux PV continuent de baisser en phase avec la diminution des prix du silicium et des cellules solaires.

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Panneaux CIGS : l'Américain Global Solar démarre la production dans son usine allemande

Couches minces>Panneaux >Cellules >Allemagne>Investissements>Stratégie>Industrialisation
06-09-2011 11:56:31 :

Global Solar, fabricant américain de cellules solaires et panneaux photovoltaïques flexibles à couches minces CIGS, a démarré la production dans sa nouvelle usine située à Berlin, en Allemagne, avec une capacité d'assemblage de panneaux PV de 35 MW. Le site devrait être pleinement opérationnel à la fin de l'année …

La capacité d'assemblage de Global Solar sera alors de 75 MW, avec les 40 MW de l'usine de Tucson, en Arizona.

Global Solar estime pouvoir pouvoir produire des panneaux avec un rendement de conversion jusqu'à 12,6%. Avec 3,5 kg/m2, les panneaux CIGS de la firme sont plus particulièrement adaptés aux toitures terrasses industrielles. Ils ne nécessitent ni perçage de la membrane d'étanchéité ni structure fixe de montage. Livrés en rouleaux de 5,74 m x 0,50 m, étalés et fixés par adhésif, ils affichent une puissance de 300 MWc, soit en gros deux fois plus que les solutions flexibles en silicium amorphe.

A noter que Global Solar a installé une centrale PV de 750 kW à son siège à Tucson, centrale réalisée en coopération avec l'Allemand Solon.

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Rendement de conversion : 17,3% pour First Solar, 16,3% pour Uni-Solar et XsunX, 20,2% pour Schott Solar

Silicium>Couches minces>Cellules >Allemagne>Etats Unis>R&D
29-08-2011 19:02:24 :

First Solar, leader dans les panneaux photovoltaïques couches minces CdTe, a réalisé une cellule solaire de test affichant un rendement de conversion de 17,3%, ceci avec des équipements et dans des conditions de production de volume. Ce record a été confirmé par le laboratoire indépendant NREL. Le rendement moyen des panneaux PV commercialisés par First Solar est aujourd'hui de 11,7%, avec un objectif de 13,5 à 14,5 d'ici fin 2014 …

Schott Solar a obtenu un rendement de conversion de 20,2% avec une cellule solaire en silicium monocristallin réalisée à l'aide d'un procédé de sérigraphie. La cellule mesure 156 mm x 156 mm, et affiche une puissance de 4,92 W. Ce record a été confirmé par le laboratoire indépendant de l'institut Fraunhofer ISE. L'an passé, Schott avait obtenu un rendement de conversion de 17,6% avec une cellule solaire en silicium polycristallin.

La société américaine United Solar, filiale d'Energy Conversion Devices spécialisée dans les panneaux photovoltaïques couches minces flexibles, a, elle, obtenu un rendement de conversion de 16,3% en laboratoire pour une petite cellule solaire en silicium amorphe couche mince de 0,25 cm2 en utilisant sa technologie propriétaire Nano-Crystalline à triple jonction.

La société californienne XsunX a, pour sa part, amélioré le rendement de conversion de ses cellules solaires CIGS à 15,91% en moyenne, valeur confirmée par le laboratoire indépendant NREL qui a testé une série de cellules affichant un rendement individuel de 15,3 à 16,3%.

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Cet été, passez au tout solaire : cabane, barbecue, lampadaire, etc

Silicium>Couches minces>Autretechno>France>Réalisations
11-07-2011 19:17:16 :

6,20 m sur 3,20 m, ce sont les dimensions de la cabane solaire de la jeune entreprise artisanale française Cabane Solaire. Son toit couvert de panneaux photovoltaïques ou de tuiles solaires fournit une puissance de 2850 Wc. Après une première cabane installée dans le nord des Deux-Sèvres avec une toiture de l'Italien System Photonics, la collectivité Lannion Trégor Agglomération vient de choisir ce concept pour son nouveau Point Info Tourisme sur la commune de Louannec. Le toit solaire vient, cette fois, du fabricant français Sillia Energie



Pour en savoir plus, cliquer ici

Les applications de la cabane solaire, qui peut bien sûr aussi être équipée d'un chauffe-eau solaire, sont multiples : chambres d'hôtes, atelier de peinture, salle de répétition pour musiciens, cuisine extérieure ...

Vous pouvez compléter cette approche éco-consciente :
Utilisez par exemple, le solaire à concentration pour vos grillades avec le barbecue solaire Cookup Inox d'Idcook, filiale du groupe Sunited. Robuste et esthétique, il est aussi performant, avec une montée en température presqu'instantanée à 200°C. Il utilise la technique de la concentration grâce au miroir solaire S-Reflect, une invention brevetée de Sunited, pour diriger le rayonnement solaire sur le plat en préparation. Caractéristiques : parabole de 105 cm, 8 kg, entretien facile, etc. Une invention française, fabriquée en France et fournie avec un livret de recettes solaires.

Enfin, pour éclairer une allée ou un jardin, faites comme l'Armée de Terre qui a choisi les lampadaires photovoltaïques de Domo Helios pour l'éclairage d'une partie du Camp de Souge (33). Les luminaires Domo Helios sont autonomes, modulaires et orientables, d'une puissance de 65 Wc, et diffusent 6,16 lux. Ils se commandent à distance , ce qui permet notamment d'adapter les plages horaires de fonctionnement.

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