Début mars, la société alsacienne Voltec Solar a démarré l'assemblage de panneaux photovoltaïques sur son site de Dinsheim-sur-Bruche, dont la production devrait atteindre son rythme de croisière de 110000 panneaux/an d'une puissance moyenne de 225 Wc d'ici fin 2010 ; « nous misons sur le « made in Alsace » avec une équipe impliquée et motivée, une production de qualité, des équipements de pointe et un planning de formation des installateurs », nous a confié Jean-Jacques Strub, président de la société …

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De fait, la société vise principalement une clientèle d'installateurs de centrales de taille petite à moyenne, qu'elle se propose de fidéliser en les formant à une « qualité Voltec ». Un bureau d'études/conseil interne à Voltec Solar assiste les installateurs avec des programmes de formation à la mise en œuvre de ses panneaux et de ses kits PV (avec, par exemple, optimisation de la configuration des panneaux et des liaisons électriques en fonction des sites). La société projette aussi de créer un département de R&D afin d'étudier de nouvelles technologies, et notamment les couches minces.

Voltec Solar assemble environ 50 panneaux/jour pour l'instant en faisant tourner la ligne de façon expérimentale. La production « de volume » démarrera en mai prochain, 24h/24 et 7j/7, avec un effectif total de 60 personnes. Côté équipements, la société a pour atouts un laminateur Bürkle et une ligne d'assemblage des cellules solaires (« stringer ») de Schmid, dont il n'existerait actuellement que trois modèles en production dans le monde. « Nous avons automatisé en grande partie la ligne d'assemblage mais maintenu des process manuels là où cela nous paraissait plus judicieux, comme au niveau des soudures par exemple », nous a précisé Jacques Wisse, directeur général responsable de la production.

« Notre panneau phare sera un modèle en silicium polycristallin de 214 Wc qui, installé en réseau de 14 panneaux, permettra d'approcher au plus près les 3 kW des centrales classiques chez les particuliers », détaille Olivier Falchi, directeur général et responsable marketing. Dans un premier temps, Voltec Solar proposera notamment trois kits 3 kW (avec 12, 14 ou 16 panneaux), dont les prix, pour les installateurs, pourraient se situer dans la fourchette 9500 -12000 €. Voltec Solar négocie actuellement aussi des contrats d'approvisionnement avec des fabricants d'onduleurs français pour la composition de ses kits.

Aux plans qualité et fiabilité, l'offre de Voltec Solar se distingue plus particulièrement par une garantie produit de 20 ans, qui est inédite et complète les garanties classiques de rendement de 90% pendant 10 ans et 80% pendant 20 ans, et par une garantie de reprise pour le recyclage des panneaux en fin de vie, qui devrait calmer les inquiétudes environnementales.
Le planning de développement de Voltec Solar se fonde sur un investissement initial de 10 M€ (dont 4 M€ apportés par l'équipe fondatrice), auxquels devraient s'ajouter 5 M€ supplémentaires d'ici fin 2010 pour doubler la capacité d'assemblage de 25 MWc à 50 MWc et créer encore 40 emplois. Un investissement additionnel de 5 M€ est annoncé d'ici fin 2012 afin de passer à 100 MWc, mais il dépendra de la demande sur le marché. Dans la foulée, Voltec vise un effectif de 200 personnes à fin 2012.

Le lancement de la société s'est accompagné d'une subvention régionale d'un montant de 220000 €. « Après la crise financière et les difficultés des sociétés du bois existantes auparavant sur le site, nous voulions à tout prix éviter une friche industrielle. Pour Voltec Solar, il s'agit en l'occurrence d'une aide à l'investissement, mais nous cherchons toujours comment assister encore plus les implantations industrielles », nous a confié Marie-Reine Fischer, maire de Dinsheim-sur-Bruche.

La ligne de production n'est automatisée qu'en partie, la soudure des strings de cellules solaires en bordure des panneaux est un process effectué manuellement avec une inspection visuelle directe, ce qui garantirait une plus grande fiabilité produit.

Pour Loïc de Poix, président du directoire de MPO, la parenté entre l'industrie du disque optique et celle des cellules solaires est suffisamment proche pour donner matière à une diversification au sein de son groupe ; en s'entourant de trois industriels – Emix, Semco Engineering et Tenesol – et avec le concours du CEA à travers l'Ines, il vise à créer une filière photovoltaïque presque totalement « made in France » ….

Ses objectifs sont ambitieux : une industrialisation rapide avec démarrage de la production de cellules solaires sur ligne pilote dès 2011, la création de 240 emplois et un chiffre d'affaires de 200 M€ en 2015 et plus de 300 M€ en 2020, une capacité de production de 500 MW en 2020, la parité réseau en 2017.

Actif depuis près de six mois, le consortium, appelé PV20, s'est fixé une durée de coopération de 40 mois, soit un aboutissement au printemps 2013. L'investissement s'élève à près de 25 M€, dont 10 M€ proviennent d'Oséo sous la forme de 40% de subventions et de 60% d'avances remboursables.

Pas question de faire trop petit

Les délais de développement prévus peuvent sembler longs et les investissements dérisoires face à la concurrence internationale. « Nous souhaitons maîtriser l'ensemble de la chaîne afin de tirer un maximum de performances et de gain de productivité à chaque étape et d'en réduire les coûts. Il n'y aura pas de rupture technologique mais une approche « novatrice » des process utilisés et il n'est pas question de faire trop petit », contre néanmoins Loïc de Poix.

La filiale MPO Energy veut en effet bâtir son succès sur le silicium polycristallin à monojonction, la technologie la plus classique à l'heure actuelle. Au plan production, la feuille de route affiche, elle, une montée en puissance progressive, depuis l'installation d'une première ligne de fabrication sur le site de MPO à Averton, en Mayenne, avec une capacité de production de démarrage de 13 MW en 2011, puis une duplication de cette ligne dans les autres usines du groupe dans le monde (Espagne, Thaïlande) jusqu'à atteindre une capacité de 500 MW en 2020.

L'approche « novatrice » résidera notamment dans le procédé de coulée continue d'Emix pour la fabrication des lingots de silicium (30 à 50% moins coûteux que le procédé de tirage), et dans les lignes d'équipements – fours et dépôt PECVD – pour la production des cellules à haute cadence (3000 cellules/h) de Semco Engineering dont la filiale Irysolar est déjà présente dans le photovoltaïque. La contribution de l'Ines portera sur la recherche appliquée et l'optimisation des procédés pour augmenter les rendements de conversion (structuration par voie sèche, métallisation face avant, passivation face arrière). Tenesol participera, entre autres, à l'élaboration du cahier des charges et travaillera avec MPO en amont sur la compatibilité technique avec le process d'assemblage des panneaux PV.

Les travaux portent actuellement sur une validation de cellules solaires avec un rendement de 16,5%, d'ici juillet 2010, voire une petite production (4 MW) sur ligne pilote chez Irysolar. L'objectif consistera ensuite à atteindre un rendement de 20% dans les 5 ans. Les cellules solaires produites devraient en outre être ajustées au mieux au climat et à l'ensoleillement en France.

La société australienne Dyesol, spécialisée dans les cellules solaires à pigments photosensibles aussi appelées cellules de Grätzel, vient d'ouvrir une succursale en Allemagne, en Bavière plus exactement, afin d'explorer les possibilités de développement et de commercialisation des produits via des partenariats ou des coopérations avec des industriels ou des organismes publics ou privés de R&D ….

L'entité sera dirigée par Keith Brooks, déjà directeur général de la filiale suisse Greatcell Solar, située à proximité de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) où le chimiste suisse Michael Grätzel a inventé, avec son équipe de chercheurs, les cellules solaires portant son nom.

Alstom et Schneider Electric viennent de lancer un fonds de capital risque dénommé Aster Capital, destiné à financer de jeunes sociétés innovantes dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement ; ce fonds sera doté de 70 millions d’euros, 40 M€ de Schneider Electric et 30 M€ d'Alstom, tout en restant ouvert à d’autres partenaires industriels avec l'objectif de constituer ainsi un fonds européen de référence dans les domaines cités ….

Energy Conversion Devices (ECD), société américaine spécialisée dans les stratifiés solaires souples pour des toitures photovoltaïques commerciales ou intégrées au bâti, envisage de construire une usine d'une capacité de production de 30 MW en France ; dans le contexte actuel du développement des marchés du solaire en Europe en général et en France en particulier, et après avoir installé son siège européen à Paris l'an dernier, la firme souhaite ainsi se rapprocher encore plus de ses clients sur le Vieux Continent ….

ECD, qui commercialise ses stratifiés couches minces en silicium amorphe sous la marque Uni-Solar, étudie actuellement plusieurs sites d'implantation, notamment en Alsace.

Rappelons qu'ECD avait par ailleurs lancé une restructuration de ses sites de production aux Etats-Unis à la fin 2009, qui prévoit notamment la suppression de 400 postes dans le Michigan.

Encore un fabricant de semiconducteurs qui s'implique dans le solaire : l'Américain Micron Technology, fournisseur de mémoires de Boise (Idaho), vient d'annoncer la création d'une société commune, à parts égales, avec l'énergéticien australien Origin Energy ; ce dernier devrait apporter son expertise dans les cellules solaires avec, notamment une technologie nommée Sliver qui a été développée par le laboratoire des énergies durables de l'université d'Australie, et Micron son savoir-faire de production ….

Aucun détail concernant la société commune n'a été divulgué.

La technologie Sliver fait appel à une méthode de microstructuration des tranches de silicium, grâce à laquelle il devrait être possible d'obtenir des cellules solaires plus minces que les cellules solaires classiques en silicium.

Micron avait annoncé au printemps 2009 vouloir se diversifier dans les diodes électroluminescentes (DEL) et dans le solaire.

Après des rumeurs pendant presque toute l'année 2009, STMicroelectronics, le Japonais Sharp et Enel Green Power, filiale du fournisseur d’énergie transalpin Enel, viennent de signer un accord en vue de créer, d'ici fin mars, une société commune de production de cellules solaires couches minces à triple jonction et d'assemblage de panneaux photovoltaïques à Catane, fief industriel de ST en Italie ; chaque partenaire va investir 70 millions d’euros dans le projet qui mobilisera au total 320 millions d’euros (en incluant subventions publiques et financements bancaires) pour disposer d’une usine dotée initialement d’une capacité de production annuelle de 160 MW ….

Le site devrait être opérationnel début 2011. Sa production sera commercialisée par Sharp et Enel Green Power principalement en Europe et sur le pourtour méditerranéen. La capacité de production annuelle pourrait être portée à 480 MW au cours des prochaines années.

Parallèlement, Sharp et Enel Green Power envisagent de créer, également d'ici fin mars, une société commune de production d'énergie. Appelée ES Solar Farms, cette dernière sera chargée de construire des fermes solaires susceptibles de générer une puissance cumulée de 500 MW d’ici fin 2016. Ces fermes solaires, qui devraient être installées en Espagne, en France, en Italie et/ou en Grèce, seront réalisées avec les panneaux PV de l'usine de production commune.

First Solar et EDF Energies Nouvelles sont en phase finale de négociations avec les pouvoirs publics d'Aquitaine en vue d'implanter leur usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques couches minces (technologie CdTe de First Solar) à Blanquefort, près de Bordeaux ; financée conjointement par les deux partenaires, cette usine sera exploitée par First Solar qui vendra la totalité de la production des 10 premières années d'exploitation à EDF EN ….

La construction devrait commencer au deuxième semestre 2010 ; la capacité de production annuelle de plus de 100 MW devrait être atteinte en 2012. Le projet s'accompagne de la création de 400 emplois dans la région Aquitaine et représente un investissement total de près de 100 millions d'euros. Le choix de Blanquefort s'est fait après l'étude de différents sites potentiels en France.
Rappelons que, comme le site allemand de First Solar, l'usine aquitaine comprendra aussi une unité de recyclage des panneaux solaires, la première de ce genre en France.

Créée à la mi-novembre 2009, la société alsacienne Voltec Solar démarrera début février 2010 l'assemblage de panneaux photovoltaïques sur le site industriel de Dinsheim-sur-Bruche, près de Molsheim (67), dans le cadre d'un projet représentant 20 millions d'euros d'investissements programmés d'ici à 2012 ; « la capacité initiale du site de production est de 25 MWc, nous pensons la porter rapidement à 50 MWc, peut-être même déjà fin 2010, avec un objectif de 100 MWc d’ici 2012 », nous a confié Viviane Zimmermann, directrice marketing et développement de Voltec Solar ….

Aux plans qualité et fiabilité, l'offre de Voltec Solar se distingue par une garantie produit de 20 ans, qui complète les garanties classiques de rendement de 90% pendant 10 ans et 80% pendant 20 ans. A comparer à une garantie maximale de 5 ans proposée par les autres fabricants !

La société va jusqu'à proposer un contrat de reprise après 20 ans de bon fonctionnement, la valeur de reprise pouvant atteindre 15% de la valeur des panneaux.

Pour se positionner sur le marché, la société a profité de la manifestation Energaïa qui s'est tenue à Montpellier la semaine dernière, où les visiteurs ont notamment apprécié la qualité de finition des panneaux présentés (cadre serti renforcé, joint d'étanchéïté, etc.). Dans un premier temps, le catalogue produits comprendra deux gammes de panneaux avec des puissances phares de 225 MWc (VSPS, de 210 à 230 MWc) et 240 MWc (VSMS, de 225 à 245 MWc), assemblés avec des cellules solaires en silicium mono ou polycristallin. Le panneau VSM240, notamment, sera réalisé avec la toute dernière génération de cellules de Q-Cells (Full Square), une technologie qui permet à Voltec Solar de proposer d'emblée un produit haut de gamme avec un rendement très élevé de 145 W /m2.

La société proposera également un kit photovoltaïque complet d'une puissance de 3 kWc, spécialement conçu pour les projets en toiture de maisons individuelles.

L'installation de la première ligne de production, fournie par l'Allemand Schmid, sera finalisée en janvier 2010. Les premières productions ont déjà été réservées par des clients régionaux, mais l'objectif de Voltec Solar est de servir rapidement l'ensemble du marché français voire européen. Pour cela, la société est en train de se constituer un réseau de partenaires, installateurs et revendeurs.

Le lancement de Voltec Solar, installé sur un ancien site industriel d'Alsaplan (groupe EPI) où étaient fabriqués jusque récemment des panneaux bois, s'accompagne de la création de 100 emplois dans un premier temps, et de 200 à l'horizon 2012. Le capital de 2 millions d'euros est entièrement détenu par les huit fondateurs de Voltec Solar (voir photo ci-dessous), tous originaires du Grand-Est (Alsace et Vosges pour sept d'entre eux, et Allemagne pour Markus Schaefer, directeur des achats), tous expérimentés dans la direction d’entreprises industrielles (dans le bois notamment), et en partie présentes aussi au capital du groupe EPI.

Voltec Solar compte par ailleurs sur un soutien financier de la Région Alsace, qui figure à l'avant-garde des régions françaises soutenant les énergies renouvelables, et notamment l'énergie solaire (5,2 M€ d'aides aux particuliers pour le solaire thermique sur la période 2000-2007, 1 M€ d'aides prévues pour 44 projets de centrales PV, programme d'équipements des lycées de panneaux PV, pacte écologique 2009-2013 signé en mai 2009, etc.).

Les fondateurs de Voltec Solar sont, à l'arrière de gauche à droite, Jacques Wisse (directeur général), Gérard Voirin, Jean-Jacques Strub (président), Erwan Hildenbrand, Francis Hildenbrand et Markus Schaefer, et, devant, Elisabeth Lanoux et Olivier Falchi (directeur général).

L'énergéticien algérien Sonelgaz a chargé sa filiale ingénierie CEEG d'un projet de construction d’une usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques en silicium polycristallin d'une capacité de production initiale de 50 MW par an dans la zone industrielle de Rouiba (Wilaya d’Alger), à environ 12 km de l’aéroport international et à 25 km du port d’Alger ; la CEEG vient donc de lancer un appel d'offres, ouvert à des consortiums ou des entreprises pouvant apporter des garanties de savoir-faire dans le secteur de l'assemblage PV ….

Les offres techniques doivent être soumises d'ici au 22 février 2010 à la CEEG.

L’usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques, qui devrait être opérationnelle au plus tard en septembre 2012, sera installée sur le site de la société Rouiba Eclairage, filiale de Sonelgaz, sur une superficie de quatre 4 ha.

Les sociétés du groupe Sonelgaz envisagent pour leur part d’installer pour leur compte une production d'énergie solaire de l’ordre de 4 MW par an à partir de 2014.

Pour rappel, l’Algérie dispose d’un potentiel énergétique solaire dépassant les 5 milliards de GWh/an, avec une moyenne annuelle de la durée d’ensoleillement variant de 2550 heures dans le Nord à 3600 heures dans le Sahara et une puissance énergétique de 1700 à 2650 Kwh/m2/an.

L'Algérie possède aussi de larges étendues de territoires disponibles pour une valorisation du potentiel solaire de près de 2 millions de km2, dont une très grande partie est désertique.

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China Gogreen Energy et les autorités de Zhengzhou, dans la province du Henan (au centre de la Chine), viennent de signer une lettre d'intention en vue de la création d'une société commune, entre China Gogreen Energy (65%) et Zhengzhou High-Tech Start-up Investment (35%), une entité publique fondée à cet effet, pour la production de panneaux photovoltaïques couches minces en silicium amorphe ; la montée en puissance de l'usine, opérationnelle à partir de la mi-2010, se ferait progressivement sur trois ans jusqu'à une capacité totale de 500 MW par an à terme, à l'horizon 2013, pour un investissement total de 320 M€ ….

Le planning prévoit la mise en place d'une capacité de production initiale de 100 MW avec un investissement de 65 M€ d'ici avril 2010. L'usine devrait être opérationnelle au plus tard en août 2010. Après, des lignes de production supplémentaires devraient être installées en trois phases successives afin d'augmenter la capacité d'assemblage de 100 MW en 2011, de 150 MW 2012 et à nouveau de 150 MW en 2013. Le planning définitif dépendra de la demande du marché.

Selon une déclaration d'Alain Rousset, président de la Région Aquitaine, reprise par plusieurs de nos confrères, l'usine de panneaux photovoltaïques couches minces commune à First Solar et EDF EN, qui avait été annoncée en juillet dernier, sera implantée dans la Région Aquitaine ….

Alain Rousset s'est exprimé à ce sujet le 3 décembre dernier à l'occasion de l'inauguration de l'usine de capteurs photovoltaïques de Fonroche Energie. « La signature officielle est attendue d'ici quelques jours » aurait-t-il annoncé.

Le Grec HelioSphera, fabricant de panneaux photovoltaïques couches minces, envisagerait de construire une usine à Philadelphie, a annoncé récemment Edward Rendell, gouverneur de l'état de Pennsylvanie, dans un communiqué de presse : s'accompagnant de la création de 400 emplois, le projet porterait sur une usine avec une capacité annuelle de production de 160 MW ; le montant total de l'investissement pourrait atteindre plusieurs centaines de millions de dollars, alors que les autorités publiques fourniraient le terrain – un ancien site de la marine militaire – et subventionneraient le projet à hauteur de 49 millions de dollars ….

La société HelioSphera, ex-Next Solar, fait appel à la technologie Micromorph développée par le Suisse Oerlikon pour réaliser des panneaux photovoltaïques couches minces. Elle a inauguré son premier site de fabrication à Tripoli, dans le Péloponnèse, en juin dernier.

Comme annoncé, l'initiative Desertec vient de formaliser, le 30 octobre dernier, la création de DII (Desertec Industrial Initiative), l'entité chargée d'accélérer la mise en œuvre du concept Desertec, et de nommer Paul van Son directeur de cette entité ; les premières tâches de DII consisteront à réaliser une étude approfondie et à mettre en place les structures afin d'attirer les investissements nécessaires pour organiser l’approvisionnement de la région MENA (Moyen-Orient et d’Afrique du Nord) et de l’Europe en électricité produite à partir de sources d’énergie solaire et éolienne….

Les statuts de DII, dont le siège sera à Munich, ont été signés par les douze membres fondateurs et par la Fondation Desertec. Les entreprises associées au sein de DII sont ABB, ABENGOA Solar, Cevital, la Fondation DESERTEC, Deutsche Bank, E.ON, HSH Nordbank, MAN Solar Millenium, Munich Re, M+W Zander, RWE, SCHOTT Solar et Siemens. Rappelons que l’objectif à long terme de Desertec est de satisfaire une part substantielle des besoins en électricité des pays de la zone MENA et de répondre à hauteur de 15% à la demande d'électricité de l'Europe d'ici à 2050.

Paul van Son a été nommé directeur de DII par les associés de DII. Il a occupé durant près de 30 ans différents postes de direction dans le secteur de l’industrie énergétique européenne, dont celui de directeur général des sociétés Deutsche Essent (Allemagne) et Econcern (Pays-Bas). Il est également président de la Fédération européenne des négociants en énergie (European Federation of Energy Traders – EFET) et président de la fondation Energy4All, qui est active en Afrique.

Il est prévu par exemple que DII collabore étroitement avec le Plan Solaire Méditerranéen (PSM), une initiative lancée en 2008 par la présidence française du Conseil de l’Union européenne dans le cadre de l’« Union pour la Méditerranée ».

Pour plus d'informations:
Desertec Foundation

L'Allemand Odersun, fabricant de panneaux photovoltaïques couches minces CIS, vient de signer un accord avec Advanced Technology & Materials (AT&M) en vue de construire une société commune de production de modules solaires CIS en Chine ; cette usine, pour laquelle aucun détail spécifique n'a été dévoilé, devrait être opérationnelle courant 2010….

Odersun est une société qui fabrique des panneaux solaires CIS sur bande de cuivre selon une technologie développée depuis 1994. Elle possède deux sites de production, à Francfort/Oder et à Füstenwalde, en Allemagne, respectivement construits en 2006 et 2008. Parmi ses investisseurs figurent notamment Doughty Hanson Technology Ventures (Grande Bretagne), Virgin Green Fund (Etats-Unis/Grande Bretagne), Advanced Technology & Materials (Chine), PCG Clean Energy & Technology Fund (Etats-Unis), AGF Private Equity (Groupe Allianz, France) et Valor (Autriche).

AT&M est une société spécialisée dans des matériaux high-tech novateurs sise près de Pékin.

Les panneaux solaires d'Odersun

Le groupe italien MX Solar, spécialisé dans les panneaux photovoltaïques en silicium cristallin, serait sur le point de créer une société commune de production à Millville, dans le New Jersey (Etats-Unis), avec IPP Solar, une jeune pousse américaine qui développe, construit et exploite des centrales solaires, ainsi qu'avec des investisseurs asiatiques ; l'usine aurait une capacité de production de 100 MW et permettrait la création de près de 300 emplois….

L'agence gouvernementale de développement économique du New Jersey apporterait une subvention de 2,4 M$ au projet, dont le montant de l'investissement total n'a pas été dévoilé. Les subventions seraient étalées sur une période de dix ans, au fur et à mesure de la création des emplois.

L’Allemand Aleo Solar, spécialisé dans les panneaux photovoltaïques et les kits solaires intégrables, vient d’inaugurer une filiale française à Aix-en-Provence, d’où Adrien Darragon, directeur commercial France, dirigera désormais les activités sur l’Hexagone ainsi que dans les départements et territoires d’Outre-mer.

Les locaux abritent également un centre de formation, qui offre aux installateurs des séminaires adaptés aux spécificités du marché français et leur permet d’acquérir le label Quali’PV….

Aleo Solar est présent en France depuis un peu plus d’un an et a signé des contrats pour une puissance cumulée de plusieurs MWc pendant ce laps de temps. La société a aussi dévoilé, sous la référence KIT_3000, un kit complet clé en mains permettant de réaliser une centrale photovoltaïque de 3 kW intégrée dans le bâti, à l’occasion de salons à Lyon et à Paris.

Rappelons qu’Aleo Solar, qui est coté à la bourse de Francfort depuis 2006, est actuellement l’objet d’une tentative de rachat (au moins partiel) par son compatriote Bosch Solar energy, qui pourrait être finalisé ce mois d’octobre.

Avec l’usine principale à Prenzlau (Brandebourg) et deux autres usines en Espagne et en Chine, Aleo Solar dispose d’une capacité de production annuelle de 250 MWc. En 2008, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 360,5 millions d’euros.

Inauguration des locaux d'Aleo Solar en présence de Catherine Rivet-Jolin (au centre), déléguée aux entreprises d'Aix en Provence, avec Adrien Darragon, directeur Aleo Solar France, à gauche, et Jakobus Smit, pd-g d’Aleo Solar, à droite (Photo : Aleo Solar)

L'Agence économique de Savoie organise, en partenariat avec les acteurs du solaire dans le département (collectivités locales, organismes de formation, industriels), le concours Solar'Innov qui s'adresse aux créateurs d'entreprises innovantes dans le domaine des technologies solaires. Il permet à des porteurs de projets de création d'entreprises de bénéficier d'un coup de pouce – soutien financier, hébergement, accompagnement au développement – quel que soit le degré de maturité du projet.

Le concours se déroule de septembre 2009 à février 2010, date limite de dépôt des candidatures. La remis des prix est prévue en juin 2010 à l'occasion de la manifestation Solar'Event.
Rappelons que le pôle de compétitivité régional Tenerrdis (Technologies Énergies Nouvelles Énergies Renouvelables Rhône-Alpes, Drôme, Isère, Savoie) porte sur le développement des nouvelles technologies de l'énergie, avec pour objectifs de développer la production d'énergies renouvelables et d'en optimiser l'utilisation dans le bâtiment et les transports.

Pour plus d'informations :
Solar'Innov

L'intégrateur allemand Phoenix Solar vient d'annoncer la création d'une filiale en France qui sera implantée à Lyon ; opérationnelle dès octobre 2009, Phoenix Solar SAS compte sur l'envolée du marché du photovoltaïque sur l'Hexagone, où la puissance installée pourrait atteindre quelque 300 MW crête l'an prochain.

La filiale sera dirigée par Bernard Morniche. Phoenix Solar est un intégrateur et exploitant de grandes centrales photovoltaïques, qui a son siège à Sulzemoos, près de Munich. Son chiffre d'affaires a atteint 402 millions d'euros en 2008 avec un effectif de 250 employés, pour un bénéfice opérationnel (EBIT) de 38,8 M€. Pour 2009, la société prévoit un CA de 520 millions d'euros. Elle est déjà active en France depuis l'an passé par le biais de partenariats avec des installateurs régionaux. "Nous avons choisi de nous implanter à Lyon parce que les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont les plus importantes, en France, en terme de potentiel d'installations", souligne Ulrich Reidenbach, directeur des ventes de Phoenix Solar.

Selon Phoenix Solar, le marché français pourrait prendre une position prépondérante parmi les pays d'Europe du Sud, notamment grâce à d'attrayants tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque produite pendant 20 ans, auxquels s'ajoutent des crédits d'impôts. La société allemande rappelle que la France ne comptait que 11 MW crête de puissance installée en 2007, puis 105 MW crête en 2008. Le gouvernement français s'est fixé pour objectif de tirer 20% des besoins énergétiques à partir d'énergies renouvelables d'ici 2020, soit une puissance de 5,4 GW, dont une grande partie pourrait être couverte par des installations photovoltaïques.

Empowersun, c'est le nom d'un projet visant la création et l'implantation, à Vitry-le-François dans la Marne, d'une usine de panneaux solaires en silicium polycristallin qui a été révélé fin juillet ; pour Pascal Perez, co-fondateur d'Empowersun avec Nabih Cherradi, ex-vice-président technologie de Yingli Solar, qui possède une expérience internationale dans le domaine des équipements de production, le projet est inédit à plus d'un titre : par son ampleur et le montant de l'investissement (170 M€ sur trois ans pour une production annuelle de 100 MW crête en 2012 et de 1 GW crête en 2018), mais aussi par le soutien, notamment financier, des collectivités locales de la région Champagne-Ardennes.

La clôture du tour de table financier étant envisagée pour mars 2010, l'usine d'Empowersun devrait être opérationnelle d'ici à fin 2011. Quelque 900 emplois seraient créés dès la première année d'exploitation.

Les choix technologiques se sont portés sur le silicium polycristallin parce qu'il représente aujourd'hui encore 80% du marché. Selon Pascal Perez, cette technologie recèlerait encore un fort potentiel d'amélioration des rendements de conversion, et donc de baisse des coûts, qui lui permettra d'atteindre la parité réseau. « Avec le marché potentiel sur l'Hexagone, la France peut se permettre d'avoir une usine de cette taille sur son territoire, qui monterait en puissance juste au moment du redémarrage de la demande globale », estime-t-il.

Le projet bénéficie du soutien de la région Champagne-Ardennes, du conseil général de la Marne, et de la communauté de communes de Vitry-le-François, dont l'ambition commune consiste à créer une entreprise majoritairement tournée vers l'export afin de redynamiser le bassin industriel. Les collectivités ont ainsi accepté le principe d'une participation au financement de la deuxième phase de l'implantation, celle qui consiste à accompagner le porteur de projet dans la conception de l'usine et dans la levée de fonds pour environ 70 M€. L'investissement s'élèvera à 170 M€ au total, et sera subventionné au moins à hauteur de 30%.

L'usine sera à intégration verticale, c'est-à-dire qu'elle comprendra, à terme, aussi bien la fabrication des lingots de silicium et des cellules solaires que l'assemblage des panneaux photovoltaïques sur une surface totale de 25000 m2. C'est pourquoi le projet nécessite un investissement total de cette ampleur. « Pour fabriquer uniquement des panneaux solaires, un investissement de l'ordre de 1 M€ par MW de puissance produite suffirait », estime Pascal Perez.