L'utilisation croissante des micro-onduleurs devrait faire progresser le marché mondial de ces dispositifs à 2,1 GW d'ici 2017 contre 500 MW cette année, estime IHS, tandis qu'il se dessine aussi une nette croissance de l'utilisation de panneaux photovoltaïques intégrant directement le micro-onduleur. Ces derniers pourraient représenter 32% du marché total en 2017 …

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Longtemps essentiellement présent dans le PV résidentiel aux Etats-Unis, où leur part de marché dépasserait 40% cette année, les micro-onduleurs sont désormais de plus en plus utilisés à la fois dans des centrales solaires commerciales et dans d'autres pays. Ils permettent d'améliorer le bilan énergétique d'une centrale PV, et offrent aussi des niveaux de sécurité plus élevés ainsi que des moyens de contrôle de la performance des panneaux PV individuels. D'où leur intérêt, en particulier pour les projets commerciaux de petite taille, avance IHS. En 2017, la majorité des livraisons viserait des centrales de 10 à 100 kW.
 
Partant, la compétition s'est aussi intensifié dans ce secteur cette année, avec notamment l'arrivée des offres de SMA et de Power-One, ce qui devrait entraîner, selon IHS, une baisse des prix de l'ordre de 16% en 2013. En valeur, le marché mondial dépasserait toutefois encore 250 M$ cette année et s'établirait à 700 M$ en 2017, malgré des prix en diminution. L'Américain Enphase Energy est aujourd'hui leader sur ce marché. Le marché américain a absorbé 72% des livraisons de micro-onduleurs en 2012, une part qui devrait tomber à 50% en 2017. Les pays les plus porteurs seraient le Royaume-Uni, la France, le Japon et l'Australie.

La Fondation Desertec vient d'entériner la création de Desertec France, qui a pour objectif de contribuer à développer des solutions pour la transition énergétique en France et en Afrique en faisant appel, en particulier, à l'énergie photovoltaïque et éolienne produite dans des zones désertiques. La nouvelle entité France accompagnera des projets de référence dans le solaire et l'éolien, ou encore dans l'électrification rurale …


Signature de l'accord entre Desertec France et la Fondation Desertec : (de gauche à droite) Oliver Steinmetz (membre du comité exécutif de la Fondation Desertec), Francis Petijean, président et co-fondateur de Desertec France, et Charles Ifrah, directeur général et co-fondateur. L'équipe de Desertec France comprend également Stéphane Maureau, vice-président en charge des relations industrielles, expert PV et électrification rurale, Alexandre Chatel, secrétaire général, consultant en énergies renouvelables, et Bassa Sylla, trésorier.

Parmi les projets de référence figurent un programme d'électrification de 53 villages initié par l'ASER (Agence Sénégalaise pour l’Electrification Rurale) au Senegal, le Solar Plan 2020 mené par Fidès Gestion au Cameroun pour l'électrification de 250 sites avec l'installation de systèmes photovoltaïques pour une puissance totale de 500 MW sur 5 ans, ou encore le parc éolien de 50 MW de l'opérateur C3E à Saint-Louis au Dakar. Un accord a également été signé avec l'AREAS (Alliance for Renewable Energy Access and Support) afin de promouvoir des contributions citoyennes actives et des financements novateurs de projets.

Pour en savoir plus, cliquer ici

En réponse à l'utilisation croissante de terminaux nomades, i.Solaire propose le chargeur de batterie solaire léger et ultra compact WakaWaka afin d'en faciliter la recharge. Projet écologique et solidaire*, issu de la finance participative (crowdfunding) sur Kickstarter, il permet de charger, par exemple, un iPhone en 2 heures et offre 8 heures d'alimentation. Il est équipé de panneaux photovoltaïques affichant un rendement de 23% et d'une batterie lithium-polymère de 2200 mAh …



Le chargeur WakaWaka donne aussi une autonomie de 40h à une lampe à DEL de 120 lumens max.

* Pour chaque chargeur WakaWaka acheté, un chargeur est distribué gratuitement à une population en difficulté.

Pour plus de caractéristiques, cliquer ici

Diehl Controls, fabricant allemand des onduleurs de la marque Platinum, réduit sa voilure avec la suppression de 50 emplois dans son usine de Wangen, dans le sud du Bade-Wurttemberg, à en croire le quotidien Schwäbische Zeitung. L'usine tourne en sous-capacité depuis la mi-2011, et une partie des effectifs a été mise en chômage technique en mars dernier …

Sputnik Engineering, fabricant suisse d'onduleurs de la marque Solarmax, a dévoilé son plan de restructuration pour survivre la crise actuelle : recentrage stratégique sur le marché européen, renforcement de l'équipe commerciale, optimisation des structures de coûts, amélioration continue des produits grâce à l'innovation technologique, enrichissement de la gamme produits avec des offres de stockage et des solutions de gestion des charges, etc.

Clap de fin pour l'Américain SolFocus, un spécialiste du solaire photovoltaïque à concentration (CPV) à l'instar du Français Soitec. Ni la restructuration engagée depuis un an ni la recherche de nouveaux investisseurs et financements n'auront abouti à une solution viable. La société met la clé sous la porte après avoir englouti quelque 230 millions de dollars depuis 2006.

Pour poursuivre son développement, la société française Greenethe, spécialisée dans la climatisation solaire réversible et autonome, active en Europe et en Afrique, est à la recherche d'un partenaire investisseur, déjà présent dans les énergies renouvelables et l’autonomie énergétique (ou des secteurs limitrophes). Greenethe a été reconnue « Jeune entreprise innovante » l'été dernier.

Un an après l'implantation de son siège Pan-Européen à Londres, Sharp Energy Solution Europe annonce que son usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques de 400 MW, située au Pays de Galles, tourne à pleine capacité et permet également de faire face à la forte demande du marché japonais.

L'usine PV intégrée de 300 MW dont le Japonais Panasonic s'est dotée en Malaisie est désormais pleinement opérationnelle. Le groupe y produira des panneaux photovoltaïques HIT, depuis les wafers jusqu'à l'assemblage final.

Canadian Solar a signé une lettre d'intention avec PT Swadaya Prima Utama, fabricant indonésien de panneaux photovoltaïques (25 MW de capacité), pour étudier la viabilité d'une usine commune de 60 MW pour l'assemblage de modules solaires en Indonésie, pour répondre aux futurs besoins du marché local.

Est-ce une première mondiale ? Certainement. La Grande-Bretagne a annoncé la mise en place d'un tarif d'achat pour la chaleur renouvelable chez les particuliers, qui inclut aussi le solaire thermique avec une rétribution de 0,22 € pour chaque kWh de chaleur solaire. Prévu à partir du printemps 2014, le dispositif s'appliquera aussi rétroactivement aux systèmes installés depuis juillet 2009 et considérés comme éligibles …

Le solaire thermique étant quasi obligatoirement complémentaire à d'autres systèmes de chaleur renouvelable (pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire), le dispositif est doublement intéressant pour les particuliers s'équipant aussi d'une pompe à chaleur et/ou d'un chauffage à biomasse.

Pour tous les détails, voir ici

General Electric (GE) jette l'éponge dans le solaire, ou du moins ne cherche plus à concurrencer son compatriote First Solar. Les deux groupes américains ont en effet signé un accord présenté comme un partenariat technologique et commercial, pour faire avancer le développement de la technologie photovoltaïque à couches minces en CdTe. First Solar reprend l'ensemble des compétences de GE dans ce secteur …

En échange, le groupe GE devient actionnaire de First Solar, avec 1,75 millions d'actions qu'il s'est engagé à ne pas revendre avant au moins trois ans.

Les technologies CdTe des deux groupes seraient complémentaires, ce qui devrait permettre d'améliorer les rendements de conversion des panneaux PV ainsi que le rendement en production. GE et First Solar coopéreront en outre en R&D pour faire avancer le déploiement de la technologie. Rappelons que GE détient le record au niveau du rendement de conversion en CdTe, avec 19,6% pour des cellules solaires réalisées toutefois en laboratoire.

L'accord se complète d'une entente croisée au niveau des achats. GE fera appel à des panneaux PV de First Solar pour le déploiement de ses futurs projets (le groupe dispose de centrales à énergie renouvelable d'une puissance cumulée de 34 GW), et First Solar choisira des onduleurs de [b)GE Energy Management pour ses centrales solaires, et vise le développement en commun de solutions optimisées d'intégration au réseau.

Dans le photovoltaïque, l'événement majeur de l'été aura été l'accord commercial dévoilé début août entre l'Union Européenne et la Chine à la suite de l'enquête anti-dumping. Cet accord établirait un prix plancher de 0,56 €/Wc pour les panneaux photovoltaïques importés de Chine ainsi qu'un plafonnement du volume annuel d'importations à environ 7 GW jusqu'en 2015. Depuis, l'UE a également conclu que les fabricants chinois de panneaux photovoltaïques bénéficient de subventions « illégales », ce qui pourrait entraîner des taxes compensatrices …

Les importations chinoises ne respectant pas le prix plancher fixé par l'accord commercial anti-dumping seraient automatiquement taxées à hauteur de 47,6%. Pour le commissaire européen Karel de Gucht, l'accord dévoilé début août entraînera « un nouvel équilibre sur le marché à des prix soutenables ». Le quota d'importations est, lui, censé représenter 60% du marché européen. A noter que l'accord commercial reste provisoire, l'UE ayant jusqu'au 5 décembre pour l'entériner définitivement ou, au contraire, décider d'imposer quand même des taxes anti-dumping, ce qui paraît toutefois assez improbable.

L'enquête anti-subventions menée en parallèle a, elle, démontré que les fabricants chinois ont bénéficié de subventions entraînant des distorsions de concurrence, et donc considérées comme « illégales », qui peuvent aller jusqu'à 11,5% de leurs chiffres d'affaires. La commission européenne, qui n'a pas souhaité imposer de taxes provisoires, doit maintenant déterminer si ces subventions ont eu un impact négatif sur l'industrie européenne et, le cas échéant, prendre une décision également d'ici au 5 décembre 2013.

Le Chinois Hareon Solar Technology a signé une lettre d'intention avec Mascotte, une société holding de Hong Kong, en vue de construire et d'exploiter en commun une usine de production de cellules solaires d'une capacité de 300 MWc à Taiwan. Parallèlement, les deux sociétés envisageraient de développer également des projets solaires en commun …

Ascent Solar Technologies, spécialisé dans les panneaux PV souples à couches minces, a signé un accord avec la ville chinoise de Suqian, dans la province du Jiangsu, en vue de créer une société commune pour la production de panneaux PV en technologie CIGS sur substrat souple. L'Américain détiendra 80% des parts en échange de ses apports en technologie et en équipements provenant de son usine du Colorado et d'un investissement de 1,6 M$. La ville de Suqian mettrait 32,5 M$ dans la corbeille et un bâtiment de 2700 m2 (en construction dans le Suqian Economic and Industrial Development Science Park), qui serait extensible à 10000 m2 en deux phases successives. L'investissement total initial serait de 160 M$.

L'Algérie a remis sur le métier son projet d'installation d'une usine de panneaux PV de 140 MWc avec un nouvel appel d'offres (cliquer ici), lancé par la CEEG (Compagnie de l’engineering, de l’électricité et du gaz), filiale de Sonelgaz (Société nationale de l’électricité et du gaz), pour le compte de Rouiba Eclairage. Centrotherm avait été désigné lauréat du premier appel d'offres en 2011 mais Sonelgaz a résilié le contrat début juin suite aux difficultés financières du groupe allemand.

Le gouvernement de la province du Punjab (Pakistan) a signé une lettre d'intention en vue de construire une usine de fabrication de cellules solaires et d'assemblage de panneaux PV avec un consortium d'industriels européens, équipementiers du solaire, mené par le Suisse STCS, nous a appris le quotidien The Express Tribune. Les parties prenantes visent à créer un fournisseur local pour quelque 400 centrales PV de petite à moyenne taille dans des zones industrielles de Faisalabad, Sialkot, Gujranwala et Lahore, ainsi que pour une grande centrale au sol de 150 MW.

Au plan technologique, diverses avancées au niveau des rendements de conversion ont été publiées dans les secteurs du photovoltaïque classique et du photovoltaïque à concentration …

Dans le cadre d'un programme commun de recherche, Bosch Solar Energy et l'institut de recherche sur l'énergie solaire ISFH situé à Hamelin (Basse-Saxe) ont réalisé, dans des conditions de production, une cellule solaire de 156 mm x 156 mm en silicium monocristallin affichant un rendement de conversion de 22,1% et une puissance de 5,32 Wc. Cette cellule est dotée de contacts arrières disposés en alternance, réalisés à l'aide d'une technique d'implantation d'ions, une technique prometteuse de rendements encore plus élevés à l'avenir.

JA Solar a amélioré sa technique de fabrication de cellules solaires (156 mm x 156 mm) en silicium multicristallin et obtenu un rendement de conversion de 18,3%. La technologie devrait être prochainement transférée en production. Parallèlement, le Chinois a passé la barre des 20% en terme de rendement de conversion avec sa nouvelle génération de cellules solaires en silicium monocristallin, appelée Percium. L'introduction en production est prévue d'ici la fin 2013.

Amonix a testé des panneaux photovoltaïques à concentration (CPV) présentant un rendement de conversion de 35,9% en conditions réelles d'utilisation. Cette valeur a été vérifiée par le laboratoire indépendant américain NREL à partir des données enregistrées entre février et avril 2013. Amonix utilise des cellules solaires à jonctions multiples mais ne donne pas de détails concernant sa technologie.

Solar Junction, également un spécialiste du CPV, a obtenu des cellules solaires à triple jonction avec un rendement de conversion de 44,1%. Cette valeur, vérifiée par le laboratoire indépendant américain NREL, a été dévoilée par la société britannique IQE qui fournit les tranches de silicium à l'Américain.

Dyesol, spécialiste des cellules solaires à pigments photosensibles (DSC) aussi appelées cellules solaires de Graetzel, a annoncé un rendement de conversion de 15% pour des cellules DSC mises au point par une équipe de chercheurs en laboratoire à l'EPFL de Lausanne. Un rendement de 14,1% aurait été vérifié en production.

Selon la plate-forme commerciale pvXchange, les prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et couches minces évoluent de manière un peu chaotique. Du fait de la procédure anti-dumping menée par l'Union européenne envers la Chine, les prix des modules chinois et européens se rapprochent, lentement mais inexorablement, estime pvXchange. La différence de prix entre des modules PV en silicium cristallin de production allemande et de production chinoise n'était ainsi plus que de 37,5% en juin 2013 contre 44,4% le mois précédent. Depuis fin juillet, il n'y a plus guère de produits disponibles à des prix inférieurs aux 0,56 €/W fixés par l'accord commercial EU-Chine …



Selon pvXchange, il serait possible de voir arriver des fournisseurs de Taiwan ou d'autre spays du Sud-Est asiatique voire d'Inde avec des offres à bas coût.

SMA Solar Technology, leader mondial des onduleurs, doit adapter ses effectifs à l'évolution des marchés du photovoltaïque. Malgré le développement de ses activités à l'international, notamment en Inde et en Afrique du Sud, la firme prévoit désormais une suppression progressive de 700 emplois permanents et d'une centaine d'emplois intérimaires sur son site historique de Niestetal, près de Francfort, d'ici fin 2014 …

«  Nous nous attendons à une phase de consolidation de longue durée dans le secteur du solaire », précise Pierre-Pascal Urbon, porte-parole de la firme. « Le marché mondial devrait reculer en 2013, pour la première fois depuis de nombreuses années. En tant que leader, nous sommes donc particulièrement impactés. Il ne nous est plus possible de compenser la baisse de 50% du chiffre d'affaires depuis 2010 uniquement par les mesures actuelles d'augmentation de la productivité et par les économies sur les matériaux. »

Toutes les divisions opérationnelles ainsi que le siège en Allemagne, hormis les emplois informatiques et de développement, seront touchés par la restructuration. Fin 2014, les effectifs de SMA devraient donc se situer à quelque 3000 employés. La firme tient toutefois à maintenir ses investissements dans la R&D et l'innovation afin de garder sa position de leader technologique.

Vendredi dernier, deux groupes allemands, gros installateurs du photovoltaïque, ont demandé l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire. Lâché par les banques qui hésitaient à donner leur accord pour l'entrée d'un investisseur asiatique au capital, Conergy a déposé sa demande auprès du tribunal de Hambourg. Gehrlicher Solar estime être, pour sa part, une victime de l'annonce des taxes douanières sur les panneaux PV chinois …



Le dépôt de bilan de Conergy a deux explications. Selon un communiqué de presse, l'entrée d'un investisseur asiatique stratégique à son capital a été freinée par le consortium bancaire approché pour les financements qui tardait à donner son accord, alors que neuf créanciers sur dix s'étaient déclarés en principe favorables à la transaction. Parallèlement, ses filiales manufacturières, Conergy SolarModule à Francfort (Oder) et Mounting Systems à Rangsdorf, se sont retrouvées en difficultés à la suite du défaut de paiement de la part d'un client pour un grand projet. L'impact sur les filiales internationales n'est pas encore connu. Après des années de restructuration, Conergy avait réussi, malgré la continuité de la baisse des prix, à renouer avec la croissance au 1er trimestre 2013. « Nous avons quasiment réalisé le meilleur trimestre de notre histoire », nous avait confié récemment Philippe Pflieger, responsable de la filiale française. Mais pour continuer sur cette vague, la firme avait choisi de recentrer ses activités sur les grande centrales solaires, ce qui exigeait une solide structure financière.

Gehrlicher Solar, qui avait tout juste obtenu un prêt de 85 M€ de la part d'un consortium de banques pour le développement de ses activités d'intégrateur/installateur à l'international, s'est vu retirer ce soutien financier à l'annonce des taxes douanières sur le photovoltaïque chinois. Pour les banques, le business plan présenté pour les deux prochaines années ne serait en effet plus tenable. De fait, Gehrlicher Solar installe en grande majorité des panneaux PV de Jinko Solar. La firme vient ainsi de finaliser trois centrales photovoltaïques au sol de 3 MWc chacune à Mures, en Roumanie, avec des panneaux solaires Jinko Solar et des onduleurs centraux de SMA, ainsi que des systèmes de montage propriétaires Gehr Tec. Provisoirement fixées à quelque 11 à 12%, les taxes pourraient exploser d'ici un mois (à 57,3% pour Jinko Solar) si les négociations actuelles entre l'EU et la Chine n'aboutissent pas rapidement à une solution amiable (voir nos articles ici et ici). Le tribunal de commerce de Munich a nommé Oliver Schartl, avocat, mandataire judiciaire de la société Gehrlicher Solar.

Exosun, spécialiste français des trackers solaires créé en 2007, lance son tracker horizontal à un axe sue le marché américain à partir de sa filiale nouvellement créée à San Francisco. « Les Etats-Unis sont un marché avec un fort potentiel de croissance pour les trackers solaires et il était important pour nous de renforcer notre présence là-bas. Notre tracker Exotrack HZ répond aux besoins des clients en terme de suivi avec peu de maintenance», souligne Frédéric Conchy, pd-g d'Exosun …

La société vise à optimiser le coût du kWh solaire à travers des systèmes de suivi efficaces et optimisés, conçus pour des installations PV et CPV.  Elle est aussi très active dans le domaine de la R&D, et développe des systèmes de concentration solaire (photovoltaïque ou thermodynamique).

Exosun a par ailleurs récemment signé un accord de partenariat avec Schneider Electric pour développer des systèmes PV optimisés intégrant des solutions motorisées du leader mondial de la gestion d’énergie, dans les trackers Exotrack HZ. Voir notre article

Concernant les négociations au sujet des taxes douanières imposées au photovoltaïque chinois, diverses rumeurs indiquent que la Chine aurait proposé un prix de vente plancher de 0,50 €/Wc pour ses panneaux photovoltaïques en silicium cristallin ainsi qu'un plafonnement à 10 GW du volume d'importations sur le Vieux continent. Une offre non sérieuse selon EU ProSun, car elle ne ferait que maintenir un statu quo inacceptable …



Milan Nitzschke, président d'EU ProSun, ne trouve pas de mots assez durs pour qualifier l'attitude de la Chine. « Si les rumeurs parues dans la presse sont correctes, elles montrent que la Chine n'est pas sérieusement intéressée par une solution négociée. La Chine insulte l'Europe en proposant un volume qui pourrait même dépasser les besoins du marché européen, à des prix inférieurs aux coûts actuels de production et de transport pour des panneaux PV provenant de Chine », a-t-il ainsi précisé.

Selon le quotidien japonais Nikkei, la société Panasonic envisagerait de fermer son usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques située à Dorog, en Hongrie, d'ici mars 2014, et de transférer les équipements de production vers ses sites au Japon et en Malaisie. Cette décision entraînerait la suppression de 550 emplois …

Panasonic a hérité de cette usine hongroise, en activité depuis 2008, au travers de la reprise de Sanyo Electric fin 2009. Le groupe a depuis investi dans une usine verticalisée de 900 MW, potentiellement extensible à 1,5 GW, en Malaysie, qui est opérationnelle depuis la fin 2012. Les panneaux PV HIT de la société japonaise ont par ailleurs été choisis pour équiper un nouveau bâtiment de l'agence allemande de l'environnement à Berlin-Marienfelde (voir photo ci-contre), qui sera inauguré le 30 août prochain. La toiture PV de ce bâtiment comprendra 281 panneaux HIT H250 (18% de rendement) pour une puissance nominale de 70 kWc, livrés par le distributeur régional AS Solar.

Imomec, laboratoire associé à l'Imec à Hasselt, et Solliance viennent de présenter une cellule solaire de 1 cm2 en technologie CZTSe (Cu2ZnSnSe4) affichant un rendement de conversion de 9,7% à l'occasion du salon Intersolar America …



Ce résultat rapproche la technologie CZTSe des solutions à couches minces CIGS (Cu(In,Ga)(S,Se)2), aujourd'hui encore plus performantes (près de 20% en laboratoire), Les laboratoires Imomec, Imec et Solliance ont établi une feuille de route pour améliorer encore l'empilage des couches et la structure des cellules solaires en CZTS et CZTSe. Leur objectif consiste à développer une cellule solaire CZTS/CZTSe à jonctions multiples avec un rendement de conversion de 20%.

Les couches CZTSe ont été réalisées par pulvérisation successive de couches métallisées de cuivre (Cu), de zinc (Zn) et d'étain (Sn) auprès de la société belge Flamac, le tout sur un substrat composé de molybdène sur verre fourni par AGC, suivie d'une cuisson en atmosphère gazeuse H2Se (sélénure d'hydrogène). Le processus de transformation en cellules solaires a été effectué au centre Helmholtz de Berlin tandis que l'Imec a été chargé de la finition des cellules solaires (couche anti-réflexion).

Centrosolar lance, sous la référence OPTIFIX, une solution d'intégration simplifiée sur bac acier clé en main pour conforme au DTU 40.35 et Eurocodes qui, selon la société, allie flexibilité, robustesse et rapport qualité/prix imbattable. Ses caractéristiques : compatible tous bacs aciers, tous panneaux sandwich et tous types de charpente ; pose simple et rapide, visserie autoperçeuse incluse ; résistance au vent et à la charge (charge de neige jusqu’à 200kg/m2) ; compatible avec le panneau Centrosolar S-Class Professional (standard ou black) pour une bonne performance même en lumière diffuse ; garantie produit (module + système) de 10 ans et garantie de performance du module linéaire sur 26 ans …

Libre energie propose KW3 cube, un générateur solaire autonome de 3 kW à 300 kW en tant que solution d'alimentation électrique clés en main 220V/380V pour sites isolés. Caractéristiques : simple d'utilisation, sécurisé, évolutif, sans entretien, compatible avec les sources auxiliaires d'alimentation. Une version plus performante avec un système de refroidissement intégré et une peinture anticorrosion sera lancée en juillet.

Meteocontrol France étend sa gamme d'instrumentation de mesure avec un dispositif référencé i'catcher 16-1B, conçu pour la mesure du courant des chaînes de panneaux photovoltaïques dans une installation. La platine de mesure contrôle les chaînes du côté courant continu indépendamment de l'onduleur, et permet la détection et l'élimination des défauts. L'enregistreur de données WEB’log peut interroger jusqu'à 64 i’catcher. Les mesures comme la tension, le courant ou la température sont consultables sur l'écran intégré. Caractéristiques : 16 entrées de mesure de courant DC, 3 numériques, 2 PT1000, mesure jusqu'à 26 A par entrée.

Hyseo introduit, sous la marque Genisys, une solution de stockage avec batterie Li-ion pour stocker l’énergie générée depuis différentes sources de production, notamment renouvelables. Cette solution permet de répondre à un besoin d'autoconsommation partielle ou totale. Caractéristiques: gestion automatique des énergies et des batteries; adaptable pour tout pays – secours électrique – valorisation tarifaire; produit conçu et réalisé en France. Deux versions sont disponibles: Genisys Confort, système autonome pour le PV résidentiel ou commercial, et Genisys Nomade pour des besoins itinérants ou ponctuels.

Trina Solar a obtenu de Sud-Est Prévention la certification ETN (Enquête Technique Nouvelle) pour l'utilisation de ses panneaux photovoltaïques TSM-PC05 et Honey TSM-PC05A ainsi que ses modules monocristallins en association avec les systèmes de montage Speedrail/Speedclip de K2 Systèmes en France …

Le système de montage MetaSole de Renusol, filiale du groupe Centrosolar, vient d'être certifié ETN (Réf. BT120019 par Alpes Contrôles. MetaSole n’est dorénavant plus seulement un système de montage de panneaux photovoltaïques en surimposition de toiture, mais aussi un système semi-intégré (ISB) bénéficiant d'un tarif d'achat plus élevé (17 c€/kWh aujourd'hui).

Kogys a obtenu un avis technique du CSTB pour le système de montage KoverRail, une solution économique du système Kogysun. Ses avantages : pose simple et rapide sur bac acier trapézoïdal de 0,63 mm ou 0,75 mm ; transmission des charges à la structure du bâtiment évitant la sollicitation du bac conforme au DTU 40.35 ; fixation classique de la couverture sans percement supplémentaire du bac acier, étanchéité conservée en cas de démontage de l'installation photovoltaïque ; ventilation des modules grâce à une lame d'air de 155 mm ; chemins de passage intégrables pour la maintenance ; utilisation sur toit incliné de 7 à 50% (5% si le bac est de longueur égale à celle du rampant).

ReneSola relance la production dans une usine de silicium polycristallin située dans la province du Sichuan, en Chine, après une modernisation des fours pour un meilleur rendement énergétique couplée à une extension de la capacité. Renesola pense pouvoir produire prochainement du silicium polycristallin pour 18 $/kg, contre 24$/kg au 3e trimestre 2012.

Le britannique PV Crystalox, fabricant de tranches de silicium solaire, qui avait décidé de fermer définitivement son usine allemande de Bitterfeld, vient d'accepter l'offre de reprise déposée par le management local. L'usine sera donc exploitée par une entité dénommée Silicon Products Research Engineering Production, en échange d'une contribution de 12,3 M€ de la part du groupe qui s'ajoute aux actifs estimés à quelque 8 M€.

Le Japonais Solar Frontier a redémarré une usine de fabrication de panneaux PV couches minces CIS de 60 MW à Miyazaki, usine, qui avait été construite en 2009. L'activité y avait été stoppée fin 2012, après le transfert de la production vers l'usine de 900 MW de Kunitomi. La firme compte y produire un nouveau type de panneau PV développé dans son centre de R&D d'Atsugi.

Desertec, rien ne va plus ? Des divergences récurrentes entre leurs instances dirigeantes viennent de conduire au divorce entre la Fondation Desertec (voir notre premier article), initiatrice du concept des grandes centrales solaires thermodynamiques en Afrique du Nord pour produire de l'électricité destinée à la fois aux besoins régionaux et à l'exportation vers les pays d'Europe plus au Nord, et l'initiative industrielle Dii (Desertec industrial initiative), structure lancée presque parallèlement en 2009 pour créer le cadre nécessaire à la réalisation concrète des projets solaires en Europe, en Afrique du Nord et au Moyen-Orient au travers d'une coopération entre divers industriels …

La Fondation Desertec précise dans un communiqué de presse bien comprendre les difficultés et les défis auxquels sont confrontés les industriels. « Nous avons toujours été conscient qu'il ne serait pas facile de produire de l'électricité dans les déserts de ce monde », souligne Thiemo Gropp, directeur de la Fondation. « Les membres de l'initiative industrielle de Desertec ont apporté une énorme contribution à la transition énergétique vers les renouvelables. Après de nombreux mois de discussions, nous sommes toutefois arrivés à la conclusion que la Fondation Desertec devait préserver son indépendance. Nous n'excluons cependant pas de futures coopérations. »

La décision de la Fondation Desertec de ne plus être membre de Dii a été prise à l'unanimité du conseil de surveillance et du comité de direction. Dans un communiqué de presse, la Fondation précise que ce sont les divergences sur la stratégie à suivre mais aussi une certaine mésentente entre la Fondation et sa branche industrielle dirigée par Paul van Son au niveau de la communication qui ont conduit au divorce (voir notamment notre article). Elle veut surtout éviter d'être entraînée dans le maelstrom de publicité négative due à la confusion engendrée par des sorties verbales de différents responsables de Dii.

EnergyTrend (du groupe TrendForce) a compilé les résultats financiers des dix plus grands fabricants de panneaux photovoltaïques. La société d'études de marché constate que, si le volume des livraisons a baissé comparé au trimestre précédent, l'augmentation des prix depuis le début 2013 a permis de réduire les pertes. Pour les analystes, 2013 sera une année charnière et l'évolution constatée au 1er trimestre cruciale pour le futur développement du marché du photovoltaïque …



Pour diminuer l'impact lié à la baisse des aides financières et donc de la demande sur des marchés historiques comme l'Allemagne, les fournisseurs de panneaux PV se sont diversifié géographiquement, ce qui favorise par ailleurs l'expansion du marché global. L'augmentation des prix, due en partie au spectre des taxes douanières sur le solaire chinois, a permis de diminuer les pertes. En terme de revenus, les Amériains sont largement en tête du classement, grâce à un recentrage vers le secteur aval. Chez First Solar, l'activité installation représente aujourd'hui 74% du chiffre d'affaires. SunPower a, lui, bénéficié d'un large carnet de commandes de toitures PV en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. Tous les fabricants comptent sur une reprise de la demande au 2e trimestre, couplée à un déploiement plus poussé du solaire sur de nouveaux marchés émergents.

En terme de livraisons, Yingli caracole en tête du Top 10, et affiche aussi le revenu le plus élevé de tous les fournisseurs chinois. Ces derniers continuent toutefois de cumuler des pertes élevées, ce qui permet à EnergyTrend d'augurer qu'il n'y aura désormais plus une aussi forte pression sur les prix. Pour tous les fournisseurs, l'Europe apparaitrait encore comme un marché porteur mais si la décision finale sur des taxes douanières devait être défavorable aux Chinois, ces derniers auraient du mal à assurer leur survie financières. C'est d'ailleurs pour cette raison que le gouvernement chinois tenterait actuellement de stimuler la demande sur le marché domestique tandis que les fabricants chinois cherchent, eux, des échappatoires « géographiques », soit en s'orientant vers les marchés japonais et australien, soit en s'orientant vers des partenariats de production en Europe pour éviter les taxes. Au premier trimestre 2013, Jinko a augmenté ses livraisons en Chine, JA Solar et Hanwha SolarOne signalent de bonnes performances sur le marché japonais, Trina Solar est très présent au Japon et en Inde. REC et Canadian Solar ont aussi réduits leurs livraisons vers l'Europe et augmenté celles vers les marchés asiatiques.