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Entreprises : 2531 article(s).
Centrosolar France commercialise le panneau hybride photovoltaïque-thermique DualSun

Autretechno>Panneaux >Solairethermique>Distributeurs>France>Stratégie>Accords
05-09-2014 18:23:54 :

Avec Solarmix, Centrosolar propose une solution clé en main associant les technologies photovoltaïque et thermique, avec le module hybride DualSun, de la société du même nom, et les éléments de connexion dont notamment des flexibles hydrauliques à raccords clipsables, le tout sous forme de kit. DualSun avait signé en avril dernier un accord de distribution pour l'Hexagone avec Centrosolar France, repris depuis par Solarwatt (voir notre article) …
 
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« Centrosolar a développé sa propre offre packagée autour des panneaux DualSun avec la volonté, en tant que distributeur, de fournir une offre clé en main sur notre produit qui représente pour eux une forte valeur ajoutée. Ce fonctionnement est idéal pour notre jeune startup car il nous permet d'être présent immédiatement sur l'ensemble du territoire français, un processus qui aurait été long à construire par nous-mêmes », nous a confié Jérôme Mouterde, directeur général de DualSun.

Certifié Solar Keymark, le label de qualité des produits solaires thermiques en Europe (voir notre article), et dimensionné comme un panneau PV classique, Solarmix est compatible avec tous les systèmes d'intégration en toiture. Rappelons que le module hybride DualSun, développé par la société du même nom et fabriqué en Europe, se compose d'un laminé PV et d'un échangeur thermique entièrement solidaires pour un transfert de chaleur efficace entre les deux parties, ce qui donne un rendement photovoltaïque supérieur comparé à un panneau PV seul (jusqu’à +15% par an) et permet, en plus, la production d’eau chaude.

Voir également notre article sur la plus grande installation de DualSun, au siège de Bouygues Construction, en cliquant ici

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La directive européenne sur les déchets électroniques s'applique désormais aux panneaux PV

Panneaux >France>Europe>Politique/Réglementation
05-09-2014 18:17:55 :

La directive européenne DEEE concernant les déchets d’équipements électriques et électroniques élargie aux panneaux photovoltaïques s'applique désormais en France après la publication du décret 2014-928 au Journal officiel du 22 août dernier (voir ici). Ce décret concerne les producteurs français ainsi que les distributeurs, importateurs et revendeurs (même via des sites en ligne), qui sont tous tenus de contribuer au financement et au traitement de leurs déchets dans ce secteur. Aucune période de transition n'est prévue, le décret est applicable depuis le 23 août …

Toutes les entreprises du PV doivent intégrer cette nouvelle disposition dans leur démarche, afin d'éviter de se retrouver dans un cas d’obligation de rétroactivité. Les producteurs/distributeurs qui ne respectent pas ces obligations en effet non seulement encourent des sanctions mais restent redevables de l¹éco-participation due pour toute mise antérieure sur le marché après la publication du décret.

L’élargissement du champ de la réglementation DEEE aux panneaux photovoltaïques impose aux entreprises établies en France d’organiser la collecte et le traitement des équipements usagés qui leur sont remis par leurs clients, particuliers et professionnels. Pour les producteurs et importateurs, ceci signifie aussi, pour chaque nouveau panneau photovoltaïque vendu, le paiement d'une éco-participation à PV Cycle, l'organisme européen de collecte et de recyclage dédié aux panneaux photovoltaïques, afin de financer la gestion future des déchets avec toute la procédure que cela implique. « Les grands fabricants de panneaux photovoltaïques intègrent dans leurs démarches industrielles la notion de protection de l’environnement mais la DEEE concerne aussi les petites et moyennes entreprises aujourd’hui actives en France », a déclaré Jan Clyncke, président de la filiale PV Cycle France créée en février dernier. L’article R543-174 du code de l’environnement définit comme « producteur » toute personne physique ou morale établie en France, fabriquant, vendant, revendant sous sa propre marque ou important des panneaux photovoltaïques.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Panneaux PV : les prix sont restés quasiment stables en juillet

Silicium>Panneaux >Conjoncture>Allemagne>Japon>Chine>Reste du monde
01-09-2014 06:58:46 :

La plate-forme commerciale pvXchange estime que les prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin sont restés majoritairement stables en juillet 2014, après une légère baisse le mois précédent. Après une hausse des ventes début juillet surtout sur le marché allemand du fait des changements dans la réglementation tarifaire au 1er août, la demande s'est de nouveau tassée …


Le mois d'août a démarré calmement en Europe, conformément aux prévisions de pvXchange, la demande notamment en Allemagne s'affiche presqu'inexistante alors qu'elle reste soutenue en Chine, au Japon et dans quelques pays d'Amérique Centrale et du Sud ainsi qu'en Afrique du Sud.

L'indicateur de la plate-forme commerciale pvXchange pour l'évolution des prix en août 2014 devrait être publié vers le milieu du mois de septembre.

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Les Chinois et les Américains envahissent le Top 10 des développeurs PV

CentralesPV>Intégrateurs>Conjoncture>Etudes de marché>Europe>Etats Unis>Chine
01-09-2014 06:57:14 :

Selon les dernières statistiques d'IHS Technology, quatre sociétés américaines et six groupes chinois composeraient désormais le Top 10 des développeurs de projets photovoltaïques clés-en-mains, avec une puissance cumulée de 8 GW cette année, soit 20% du marché mondial non résidentiel. L'Allemand Belectric, qui était encore 3e l'an passé après avoir occupé la tête du classement en 2011 et 2012, se retrouverait cette fois à la 16e place …

En tête, l'Américain First Solar et le Chinois TBEA SunOasis devraient installer plus de 1 GW cette année, principalement des projets développés en propre pour leurs marchés nationaux. Le Top 5 se complète avec les Américains SunEdison, qui installe la moitié des 950 MW estimés par IHS en-dehors des Etats-Unis, et SunPower et le Chinois GD Solar. Selon Josefin Berg, analyste senior pour le solaire chez IHS, une vaste majorité des projets réalisés par le Top 10 résultent de programmes ambitieux développés en interne par ces sociétés, toutes capables d'attirer des investisseurs et de trouver les financements grâce à des réglementations tarifaires généreuses. Abengoa, qui avait terminé la construction d'un projet phare de 246 MW aux Etats-Unis (Mount Signal) pour 8 Minute Energy aux Etats-Unis, disparaît du Top 10, comme Belectric.

Pour les sociétés européennes confrontées au recul du marché PV sur le Vieux Continent, qui devrait tomber à 10 GW cette année, l'avenir pourrait résider dans des marchés émergents comme l'Afrique du Sud. Selon IHS, le marché PV sud-africain devrait atteindre près de 600 MW cette année, dont 70% serait réalisé par l'Espagnol ACS Cobra, l'Italien TerniEnergia (avec Enel Green Power) et l'Allemand Siemens Energy qui, bien qu'ayant abandonné le PV, terminerait un site pour Mainstream Renewable Power. D'autres intégrateurs européens tels que le Norvégien Scatec Solar ainsi que les Allemands Juwi et Gestamp Solar y sont également présents.

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Levées de fonds : Soitec, Voltalia, Ascent Solar

Couches minces>Autretechno>CentralesPV>Panneaux >Solairethermique>Energies renouvelables>France>Etats Unis>Investissements
01-09-2014 06:33:41 :

Pour son augmentation de capital lancée le 25 juin 2014 pour 83 millions d'euros, Soitec, spécialiste des matériaux semiconducteurs de hautes performances pour l'électronique et l'énergie, a rencontré un fort engouement, avec une demande totale de 199 millions d'euros, soit une sursouscription de 239%. Le produit de cette opération devrait lui permettre de renforcer sa situation financière et de répondre aux besoins de financement de sa production industrielle, entre autres pour les modules destinés au photovoltaïque à concentration (CPV) et donc pour ses projets de fermes solaires …


Photo : centrale CPV, Soitec.

Voltalia, producteur d'électricité à base d'énergies renouvelables, a également réussi une augmentation de capital de 100 millions d'euros. « Les fonds levés nous permettront de financer au cours des douze prochains mois nos projets de centrales en cours de construction en France et au Brésil, afin de multiplier par sept nos capacités de production d'électricité pour atteindre 363 MW installés d'ici mi-2016 contre 52 MW aujourd'hui ... Ces fonds nous permettront par ailleurs de financer une partie de nos projets en développement », a expliqué Sébastien Clerc, directeur général de Voltalia. Au premier semestre 2014, le chiffre d'affaires des ventes d'énergie de Voltalia a atteint 9,4 millions d'euros, en hausse de 22,0% par rapport à 2013. Avec 39%, le solaire représente désormais le secteur le plus fort des ventes d'énergie du groupe (25% pour l'éolien,19% pour la biomasse et 17% pour l'hydraulique), en hausse de 31,1% au premier semestre grâce aux centrales mises en service en France en 2013 (Montmayon et Le Castellet).

La société américaine Ascent Solar Technologies, spécialisée dans les panneaux photovoltaïques à couches minces en technologie CIGS sur substrat souple, a trouvé un accord avec des investisseurs pour 32 millions d'obligations convertibles, notamment avec un investisseur asiatique non nommé pour un montant de près de 4 millions de dollars. Ces fonds devraient contribuer à divers financements, y compris dans son outil de production. Il y a un an, Ascent avait signé un accord avec la ville chinoise de Suqian, dans la province du Jiangsu, en vue de créer une société commune d'assemblage de panneaux PV dont la construction serait réalisée en trois étapes, la première de 25 MW devant être opérationnelle d'ici début 2016. La firme n'a pour l'instant qu'un site d'assemblage de 30 MW à Thornton, dans le Colorado.

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SMA démarre l'assemblage d'onduleurs en Afrique du Sud

Conversion >Allemagne>Reste du monde>Investissements>Stratégie
01-09-2014 06:27:21 :

SMA Solar Technology a mis en service son usine d'assemblage d'onduleurs Sunny Central au Cap, en Afrique du Sud, conformément à sa stratégie annoncée au printemps 2013. Le groupe allemand, encore leader mondial dans son secteur, renforce ainsi sa position de fournisseur local sur un marché sud-africain très porteur, à temps pour la 4e tranche du programme de déploiement d'installations photovoltaïques de grande taille …

Le site d'assemblage se complète d'un centre de test et d'un centre logistique.



Dans la province de Cap-du-Nord, une première centrale PV de 75 MW, équipée d'onduleurs SMA, est opérationnelle depuis l'an dernier à Kalkbult et le site de 40 MW de Linde vient à son tour d'être finalisé avec 43 onduleurs Sunny Central 850 CP, 258 afficheurs de branche produits en local et 22 transformateurs compacts pour le raccordement au réseau moyenne tension (photo ci-dessus). Une autre centrale PV, également de 75 MW, est encore en construction à Dreunberg, dans la province de Cap-Oriental. Ces centrales sont développées par la filiale sud-africaine de la société norvégienne Scatec Solar. Outre l'approvisionnement en matériel, SMA sera aussi chargé des prestations de service et de maintenance de ces centrales.

Par ailleurs, au titre du premier semestre 2014, SMA a réalisé un chiffre d'affaires de 341,2 millions d'euros et livré 2 GW d'onduleurs (contre 2,5 GW au 1er semestre 2013). Le groupe allemand a révisé ses prévisions de chiffre d'affaires à la baisse pour l'exercice en cours, à 850-950 millions d'euros contre 1 à 1,3 milliard d'euros initialement (-15 à 25%), et s'attend au mieux à un exercice financièrement à l'équilibre. Même s'il compet sur un deuxième semestre plus porteur, il se voit contraint de réduire ses effectifs d'environ 600 personnes d'ici fin 2015, dont 1/3 par le non renouvellement de contrats d'intérimaires pour ses effectifs en production. En 2014, trois pays, à savoir les Etats-Unis, le Japon et la Chine, s'avèrent très dynamiques et représenteraient 60% du marché mondial mais la compétition et la pression sur les prix y sont très fortes.

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Rendement de conversion : 21,5% pour l'Imec en c-Si, 21% pour First Solar en CdTe

Silicium>Couches minces>Cellules >Europe>Etats Unis>R&D
01-09-2014 06:25:49 :

L'Imec, institut de recherche dans la microélectronique et les composants, a dévoilé une cellule solaire de type PERT (Passivated Emitter, Rear Totally diffused), réalisée dans ses laboratoires sur une tranche de 156 mm x 156 mm de silicium cristallin (substrat n) et affichant un rendement de conversion de 21,5% …

Pour plus de détails, cliquer ici

First Solar a présenté une cellule solaire réalisée dans sa technologie PV à couches minces en tellurure de cadmium (CdTe) affichant un rendement de conversion de 21%. Certifiée par le PV Lab de Newport, cette performance a été obtenue seulement quelques mois après les 20,4% de février dernier. Elle est répertoriée sur le graphique du laboratoire américain NREL qui récapitule les meilleurs rendements obtenus dans les différentes technologies de cellules solaires. Pour le consulter, cliquer ici. En mars dernier, la firme américaine avait dévoilé une feuille de route fixant un objectif de 22% d'ici 2015. En production, le rendement de conversion moyen des panneaux photovoltaïques CdTe se situait à 14% au 2e trimestre 2014.

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Hanergy continue ses emplettes dans le photovoltaïque à couches minces

Couches minces>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Chine>Fusions/Acquisitions>Stratégie
01-09-2014 06:23:32 :

Le Chinois Hanergy, dont la filiale Hanergy Solar a déjà repris trois sociétés dans le photovoltaïque à couches minces*, a finalisé le rachat d'Alta Devices, une société californienne spécialisée dans les cellules solaires réalisées avec des matériaux semiconducteurs III-V ultraminces. Le groupe chinois poursuit donc sa stratégie en misant sur des technologies à couches minces, en priorité parce que ces dernières devraient ouvrir la voie à une vaste gamme de nouvelles applications pour l'énergie solaire …



Le groupe Hanergy estime que les couches minces changeront totalement l'utilisation de l'énergie solaire, avec des applications notamment dans les applications mobiles, les textiles intelligents, l'automobile, etc., à l'instar du photovoltaïque organique. Le frein au développement de solutions PV III-V réside toutefois dans le coût des matériaux, celui du PV organique dans les faibles performances et la longévité des produits.

Alta Devices avait obtenu un rendement de conversion de 30,8% début 2013 (voir notre article ici) avec une cellule solaire à double jonction réalisée avec des couches ultraminces en InGaP (phosphure de gallium-indium) et de plus de 28% avec des cellules solaires monojonction en GaAs (arséniure de gallium). Ces dernières seraient actuellement en production sur une ligne pilote. La société s'était fixé pour objectif d'atteindre 38% de rendement mais sans s'engager sur un délai précis. Elle avait obtenu fin 2009 une subvention de 3 M$ du ministère américain de l'énergie pour développer ses technologies en coopération avec le laboratoire indépendant NREL.

Parallèlement, le nom de la filiale Hanergy Solar a été changée en Hanergy Thin Film Power afin de souligner encore la stratégie du groupe Hanergy dans le PV à couches minces.

* Les sociétés américaines Global Solar Energy et MiaSolé ainsi que l'Allemand Solibro, ex-filiale de Q-Cells.

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Enphase et les micro-onduleurs à l'assaut de nouveaux marchés

CentralesPV>Conversion >Conjoncture>Europe>Reste du monde
07-07-2014 19:27:07 :

Pour la société d'études de marché IHS, les livraisons de micro-onduleurs devraient progresser de 200 MW l'an prochain à 1 GW en Europe, et à plus de 7 GW dans le monde d'ici 2017. L'Américain Enphase Energy, déjà leader sur ce secteur avec une importante base installée sur son marché national, occupe une position de choix pour continuer son expansion. En Europe, son chiffre d'affaires a progressé de 41% au 1er trimestre 2014, avec +60% au Royaume-Uni. La société californienne a réalisé sa 3000e installation aux Pays-Bas après moins de deux ans de présence dans ce pays, et reste très active en France et en Belgique. Elle vise désormais aussi les marchés dans la région Asie-Pacifique avec des bureaux en Australie. Une success story dans le domaine de l'énergie, 3e épisode* …


« Malgré la baisse du déploiement photovoltaïque en France, nous continuons à gagner des parts de marché sur l'Hexagone qui est encore notre principal marché en Europe. En Europe du Nord, nous sommes présents au Royaume-Uni depuis la mi-2013 et l'activité en hausse de 60% au 1er trimestre 2014 confirme le bon démarrage au 2e semestre de l'an passé. Aux Pays-Bas, le marché n'est pas très important mais il se présente comme un laboratoire d'expérimentation, le prix de l'électricité y est élevé, ce qui booste le déploiement du PV. L'Allemagne est par contre un marché difficile à appréhender, très conservateur, avec une forte présence de fournisseurs d'onduleurs « string » classiques locaux comme SMA mais pas seulement. C'est pourquoi nous travaillons surtout dans les autres pays aux alentours, en Suisse et en Italie aussi mais l'Europe du Sud n'est pas prioritaire », nous a confié Olivier Jacques, directeur général d'Enphase Energy pour la zone EMEA. De fait, le principal avantage du micro-onduleur – l'amélioration de 5 à 20% du bilan énergétique comparé à l'onduleur classique – est plus utile dans les pays moins ensoleillés où il importe d'exploiter un site jusqu'aux derniers Wh possibles.

Enphase étend ses activités aussi dans le Sud-Est asiatique et en Asie-Pacifique, y compris vers l'Australie, où le déploiement du PV en toiture est très soutenu (3,1 GW de puissance déjà installée), et la Nouvelle-Zélande avec l'ouverture d'un bureau local début 2014. La société compte enfin s'attaquer au marché japonais, mais de préférence avec un partenaire. Son chiffre d'affaires a progressé de 23% en 2013, à 232 millions de dollars (+23%), avec une puissance livrée de 355 MW, en hausse de 30% comparé à 2012.

Les ventes réalisées à l'international ne pèsent encore que 15% du total. Au 1er trimestre 2014, les ventes ont reculé de 10% en séquentiel, comparé au 4e trimestre 2013 mais augmenté de 26% par rapport au 1er trimestre 2013. La société détient 50% du marché nord-américain du PV en toiture, et s'affiche en leader dans les micro-onduleurs avec une part du marché mondial de 73%. Malgré une vague de succès plus ou moins rapide dans quasiment tous les pays appréhendés grâce à une croissance de la demande pour sa technologie, elle n'a toutefois pas encore engrangé de bénéfices. Pour IHS, il ne fait pas de doute que 2014 sera à nouveau porteur pour Enphase. Avec des volumes en hausse et une amélioration de sa structure de coûts, les premiers bénéfices pourraient enfin être au rendez-vous cette année. Parallèlement, l'arrivée de protagonistes du secteur des onduleurs traditionnels tels que SMA et Power-One/ABB pourrait booster le marché, et accélérer l'adoption des micro-onduleurs en Allemagne et dans le reste de l'Europe. Mais, si leur présence prouve l'intérêt et la viabilité de la technologie des micro-onduleurs et devrait aider à surmonter les réticences des utilisateurs potentiels sur certains marchés, elle constituera aussi un nouveau défi.

*voir nos articles ici et ici

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Bouygues Énergies & Services met des drones au service du diagnostic thermique des centrales PV

CentralesPV>Autres composants>France>Stratégie
07-07-2014 18:06:40 :

Bouygues Énergies & Services développe son offre de conception, réalisation, maintenance et exploitation de centrales photovoltaïques en proposant l'inspection par drone avec diagnostic thermique*, complémentaire aux activités classiques de maintenance, afin d'en optimiser la performance énergétique. Une première expérimentation a été faite sur la centrale photovoltaïque de 4,5 MWc de Sourdun, la plus importante d'Île-de-France qui avait été réalisée fin 2011-début 2012 par la Générale du Solaire



Le diagnostic thermique par drone permet de détecter de façon rapide et précise les éventuels défauts sur les cellules solaires et les panneaux photovoltaïques grâce à une caméra thermique fixée sur une nacelle géo-stabilisée. Ceci sans arrêt de l’exploitation et avec des risques réduits au minimum. L’analyse des données permet ensuite de définir des plans de maintenance. « Nous proposerons par exemple un audit thermique à réception des centrales PV pour s’assurer de la qualité des panneaux, puis un passage tous les ans ou tous les deux ans dans le cadre d'un contrat de maintenance », souligne Fabrice Dufour, responsable du bureau d’études énergies renouvelables chez Bouygues Énergies & Services . « Le drone est programmé en vol automatique. Pour chaque site à contrôler, il effectue un vol préparatoire et prend des photos qui, une fois assemblées, donnent une vue d'ensemble et permet de géolocaliser les panneaux PV. Puis on établit un plan de vol pour la prise d’images avec la caméra thermique afin de couvrir l’ensemble des équipements. Les données enregistrées sur un PC associé à la camera sont ensuite analysées par le bureau d’étude interne de Bouygues. Les défauts s'affichent sous la forme de taches de couleur jaune (il s'agit de « points chauds », visibles sur la photo). Le traitement adéquat des images permet de différencier les vrais défauts des ombres ponctuelles ou des saletés comme des déjections d'oiseaux, poussières ou pollens qui sont résolues par nettoyage.

Un cas d'école, et quelques surprises
« Pour la centrale de Sourdun, il faut compter 2 heures de vol au total pour effectuer les 9 km du parcours, par fractions de 15 à 30 minutes environ. En comptant les temps de recharge des batteries, une demi-journée suffit donc à effectuer la cartographie thermique du site », explique François-Xavier Lemoine, responsable de l'activité Drones de Bouygues Énergies & Services, lors de la démonstration de vol. En l'occurrence, la centrale PV de Sourdun est un cas d'école. Le site se compose de quatre « parcelles » de 1 MWc chacune, dont une avec des panneaux Tenesol, et d'une 5e parcelle de 500 kWc. Les 4,5 MWc de puissance sont obtenus avec 18744 panneaux photovoltaïques, dont 1 MW de panneaux Tenesol (aujourd'hui SunPower France) et le reste de fabrication chinoise.

L'analyse thermique par drone a apporté quelques surprises. En effet, le drone a fourni une carte plutôt colorée en survolant la parcelle Tenesol, alors que les images saisies lors des premiers survols d'une parcelle avec des panneaux chinois n'avaient guère affiché de défauts. « Les défauts peuvent être liés à des soudures défaillantes au niveau des cellules solaires au sein du panneau PV, mais aussi à la connexion électrique des panneaux PV lors de l'installation ou à la corrosion. Nous avions constaté une différence d'environ 1,5% entre le bilan énergétique de la parcelle Tenesol et les autres parties de puissance équivalente de la centrale. Nous en avons maintenant l'explication. Certains défauts proviennent de connexions électriques défectueuses, ce qui est de notre ressort. D'autres sont clairement des défauts de fabrication sur les panneaux PV  », nous a confié Christian Malye, responsable de projets photovoltaïques à la Générale du Solaire. La garantie constructeur devrait toutefois s'appliquer. Du coup, une analyse complète par drone avec caméra thermique a été décidée pour remettre à niveau le site.

Bouygues Énergies & Services voit encore d'autres applications possibles du drone dans le photovoltaïque (mais aussi dans d'autres secteurs industriels), comme l’inspection technique, le suivi de chantier et les relevés de terrain, avec des missions allant de la simple prise de vue aérienne à des relevés topographiques couvrant plusieurs km2.

* EDF ENR (EDF Énergies Nouvelles Réparties) propose depuis 2013 un service de maintenance avec suivi de production en ligne, détection d’anomalie par thermographie aérienne et nettoyage de modules par robot, avec un centre de contrôle à Limonest (69). Pour en savoir plus, cliquer ici

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Bloomberg prévoit des investissements massifs dans le PV en toiture en Europe

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Allemagne>Europe>Reste du monde>Investissements
07-07-2014 16:06:53 :

Bloomberg New Energy Finance (BNEF) prédit que la part de la production d'électricité provenant de sources d'énergies renouvelables passerait de 40% en 2012 à 60% en 2013 en Europe, grâce à 557 GW de nouvelle puissance d'origine renouvelable raccordée d'ici là, dans son étude intitulée BNEF 2030 Market Outlook. « Nous estimons les investissements en Europe à près de 339 milliards de dollars dans le photovoltaïque en toiture », souligne Seb Henbest, responsable Europe, Moyen-Orient et Afrique de BNEF. Ceci sur un total de 967 milliards de dollars d'investissements estimés dans les énergies renouvelables, toutes technologies confondues, d'ici 2030 en Europe …

La majeure partie de ces investissements serait réalisée d'ici 2026, selon BNEF, pour des puissances installées opérationnelles en 2030. Par pays, l'Allemagne investirait 171 milliards de dollars dans les EnR d'ici 2030, dont 69 milliards de dollars dans le « petit » photovoltaïque, tandis que le Royaume-Uni investirait 197 milliards de dollars dans les EnR mais seulement 49 milliards de dollars dans le solaire. La France devrait se doter, elle, de plus de PV en toiture que ces deux pays.


Source : Bloomberg New Energy Finance (BNEF), 2030 Market Outlook

« Notre étude montre une amélioration de la rentabilité dans le solaire et l'éolien, ce qui signifie un déploiement croissant sans subventions dans les prochaines années, mais l'éolien offshore resterait tributaire d'aides financières dans les années 2020 », précise Seb Henbest. Parallèlement à la montée des renouvelables, la part de la production d'électricité provenant de sources fossiles se réduirait en Europe de 48% en 2012 à 27% en 2030.

Au total, Bloomberg New Energy Finance prévoit des investissements massifs, avec des centaines de milliers de milliards de dollars, dans les énergies renouvelables dans le monde. Pour en savoir plus, cliquer ici

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CIGS : Siva Power en marche vers un coût de production de 0,28 $/W d'ici 4 ans

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Stratégie>Industrialisation>R&D
07-07-2014 16:05:21 :

La jeune pousse Siva Power (ex-Solexant, voir notre article) publie sa feuille de route technologie de panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS avec un objectif de 0,28 $/W en termes de coût de production d'ici quatre ans sur une ligne d'assemblage de 300 MW …


La société estime pouvoir atteindre son objectif de coût de 0,28 $/W en optimisant toutes les étapes du procédé de fabrication, en se fondant entre autres sur des techniques et sur des équipements automatisés déjà éprouvés notamment dans la production d'écrans plats (également sur substrat verre). Avec une seule ligne d'assemblage atteignant 300 MW de capacité, la société californienne estime déjà pouvoir atteindre un coût de production de 0,40 $/W dans deux ans, « soit nettement moins que les quelque 0,74 $/W des meilleurs fournisseurs actuels de cette technologie mais aussi moins que les 0,55 à 0,70 $/W des meilleures filières silicium en Chine. »

Selon Siva Power, son objectif de coût est réalisable n'importe où dans le monde, en Chine, aux États-Unis ou ailleurs. La société, qui a par ailleurs atteint un rendement de conversion de 18,8% en laboratoire au début de l'année, fait appel à un procédé d'intégration monolithique (MLI) avec dépôt de couches ultraminces par « co-évaporation » directement sur un substrat verre pour réaliser ses panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS. « Notre feuille de route technologique se fonde sur une usine de grande capacité, une production de fort volume et des rendements compétitifs. L'usine du futur doit en outre être hautement automatisée », résume Brad Mattson, CEO de Siva Power. Pour l'instant, la jeune pousse est en train de se doter d'une petite ligne d'assemblage pilote, avant de passer à la commercialisation de sa technologie CIGS.

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L'Allemand Juwi supprime 400 emplois

CentralesPV>Energies renouvelables>Allemagne>Reste du monde>Stratégie>Restructurations
07-07-2014 16:01:44 :

Pour s'adapter au contexte actuel de recul du déploiement des EnR sur nombre de marchés et notamment sur son marché national, l'Allemand Juwi, développeur de projets d'énergies renouvelables et notamment de centrales photovoltaïques vient de dévoiler un vaste programme de restructuration qui prévoit la suppression de 400 emplois au total, soit près d'un quart de son personnel. Ses filiales à l'étranger sont aussi sur la sellette …



Juwi va supprimer jusqu'à 400 emplois sur un effectif total de 1500 personnes, soit environ 250 emplois en Allemagne et quelque 150 dans des filiales à l'étranger (en Europe et aux États-Unis). Objectif : se recentrer sur des compétences clés, à savoir le développement de projets, les activités d'ingénierie, d'approvisionnement et de construction (EPC), ainsi que d'exploitation et de maintenance (O&M).

Le plan de restructuration prévoit une réduction de la voilure voire une fermeture totale au moins temporaire de certaines agences à l'étranger, et l'externalisation d'activités hors cœur de métier comme, par exemple, les systèmes de montage pour le photovoltaïque. L'arrivée d'un nouvel investisseur est également évoquée. Son équipe exécutive a été remaniée, Stefan Gros et Stephan Hansen prenant les fonctions respectivement de responsable financier/restructuration (CFO/CRO) et responsable de production (COO), en remplacement de Martin Winter et Jochen Magerfleisch qui ont quitté l'entreprise le 30 juin dernier.

La société créée en 1996 avoue souffrir depuis 2012, date à laquelle le gouvernement allemand a commencé à retoquer sérieusement son soutien aux renouvelables et où Juwi a début un réalignement de ses activités. La réforme en cours outre-Rhin (voir notre article) aura maintenant déclenché une restructuration plus profonde, « avec des décisions douloureuses mais indispensables pour survivre », selon Fred Jung et Matthias Willenbacher, fondateurs et CEO de la firme de Wörrstadt, en Rhénanie-Palatinat. « Dans le photovoltaïque, la construction de grandes centrales, longtemps au cœur de la stratégie de Juwi, a été quasiment stoppée depuis l'an dernier en Allemagne, et 2014 ne verra plus que le déploiement d'un quart du volume PV de 2012. Notre carnet de commandes à l'international reste toutefois conséquent, avec des centrales PV à un stade avancé en Uruguay, en Afrique du Sud, aux États-Unis et en Australie, ainsi que des projets au Chili, au Japon, au Royaume-Uni et dans d'autres pays », soulignent-ils. L'an passé, le chiffre d'affaires de Juwi avait atteint 710 millions d'euros, en baisse de 30% comparé à 2012. Au total, la firme a installé quelque 770 éoliennes d'une capacité totale de 1,6 GW, et réalisé plus de 1500 projets solaires d'une puissance cumulée de 1,4 GW dans le monde, le tout représentant un volume d'investissements de 6 milliards d'euros en 18 ans.

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Et aussi : Baywa r.e., Martifer, Astar Enr, Elifrance, Hanwha Q Cells, Viessmann

CentralesPV>Panneaux >Solairethermique>France>Allemagne>Etats Unis>Politique/Réglementation>Fusions/Acquisitions>Stratégie>Accords
07-07-2014 10:02:27 :

BayWa r.e. rachète Martifer Solar USA, filiale jusqu'ici du Portugais Martifer, et prend pied sur le marché américain du photovoltaïque. Pour Matthias Taft, président du directoire de BayWa r.e., le marché américain des énergies renouvelables est très important, et il y existe un gros potentiel pour des centrales PV en toiture et au sol. La transaction devrait être finalisée courant juillet. À noter que Martifer est aussi présent sur le marché de l'éolien …

Astar Enr a signé un accord avec Elifrance (Groupe Pufin Power) pour la commercialisation de composants et équipements photovoltaïques en Europe. Cette alliance permet à Elifrance de se concentrer sur son savoir-faire industriel ainsi que sur la R&D et les méthodes de production dans le secteur photovoltaïque, tandis qu'Astar disposera d'un catalogue de produits plus complet pour ses clients.

Hanwha Q Cells vient d'obtenir de l'institut Solstyce un certificat d'empreinte carbone pour ses panneaux photovoltaïques sur la base des données de production de la société. Le rapport final confirme une consommation en CO2 de moins de 399,4 kg/kWp.

Viessmann France a obtenu un avis technique du CSTB (14/14-1906 ) pour son capteur thermique VITOSOL 200-F SVK et SVKA, un modèle plan vitré à circulation de liquide caloporteur, pour pose indépendante sur support ou incorporé à la couverture et installation exclusive en mode portrait, par ensemble de 1 ou 2 capteurs.

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EDF ENR lance une offre de mobilité à l'électricité solaire en auto-production

CentralesPV>Panneaux >France>Industrialisation
01-07-2014 09:26:18 :

Avec Ombriwatt, EDF ENR lance une offre de recharge solaire en autoproduction pour véhicule électrique intégrant des panneaux photovoltaïques de Photowatt entièrement fabriqués en France, qui s'adresse principalement aux collectivités locales et aux entreprises. Deux sites de production de la filiale d'EDF ENR ont déjà été équipés pour une flotte de quatre véhicules électriques mis à disposition des salariés …


Ombriwatt se compose d’une ombrière de parking avec une structure en bois ou métal qui sert en même temps d'abri pour les véhicules, et d'une borne de recharge électrique Witty, de la marque Hager (compatible avec tous les types de véhicules électriques présents sur le marché français), reliée au générateur photovoltaïque qui couvre l’ombrière. L’électricité photovoltaïque est stockée dans les batteries des véhicules. Lorsque les batteries sont pleines, le surplus de production d'électricité est injecté sur le réseau interne de l’entreprise.

Grâce à une structure modulable, l'ombrière peut abriter 2, 4, 6 ou 8 véhicules selon les configurations, avec une surface couverte à partir de 25 m2 pour une puissance photovoltaïque installée à partir de 3,75 kW. Une ombrière à deux places de 3,75 kWc peut fournir jusqu'à 4125 kWh d'électricité par an. La charge complète d'un véhicule peut se faire en quatre heures (7 kVA) ou en en une heure (22 kVA), en fonction des besoins. Une ombrière permettrait ainsi à un véhicule électrique ayant une consommation moyenne de 0,2 kWh/km de couvrir par exemple 20000 km par an, soit environ 80 km par jour (sur 260 jours ouvrés).

Les deux systèmes Ombriwatt installés sur les sites de production de Bourgoin-Jallieu et de Vaulx-Milieu distants de 10 km ont une puissance respective de 21 kWc (six ombrières) et 14 kWc (quatre ombrières), avec quatre bornes de recharge chacun pour 18 places de stationnement au total. Elles peuvent aussi accueillir les véhicules électriques particuliers des salariés de Photowatt ou des véhicules électriques en autopartage. Environ 50% de la production annuelle d'électricité devrait être injectée sur le réseau électrique interne des usines de Photowatt. Une flotte composée de deux voitures Renault Zoé, d'une Renault Kangoo, d'un véhicule utilitaire et de deux vélos électriques est disponible pour les trajets quotidiens prévus entre les deux sites de la société.

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Solarwatt se développe en Europe en rachetant des filiales de Centrosolar

Silicium>Panneaux >France>Allemagne>Europe>Fusions/Acquisitions>Stratégie
30-06-2014 17:58:18 :

Solarwatt, fabricant de panneaux photovoltaïques et de solutions systèmes, vient d'annoncer le rachat des filiales commerciales en France et au Benelux de son compatriote Centrosolar, en redressement judiciaire depuis octobre 2013, ainsi que les droits à la marque du même nom dans le monde …


La transaction est effective au 1er juillet 2014. Les filiales reprises par Solarwatt n’étaient pas touchées par la procédure de redressement du groupe Centrosolar. Après sa propre restructuration qui a vu arriver à son capital les investisseurs allemand AQTON à hauteur de 90% (un fonds appartenant à Stefan Quandt, héritier et principal actionnaire du groupe BMW, voir notre article) et canadien Northwest & Ethical Investments (NEI) à hauteur de 6% (les 4% restants étant détenus par la direction), la société de Dresde créée en 1993 a en effet saisi cette opportunité pour développer ses activités en Europe et gagner des parts de marché, et ce aussi grâce à l'arrivée de collaborateurs hautement qualifiés.

Solarwatt produit et commercialise des produits PV de haute qualité « Made in Germany » et développe des solutions systèmes innovantes comme, par exemple, l'Energy Manager, capable de gérer et d'optimiser les flux énergétiques de différentes sources en fonction de la consommation, dont la nouvelle version est désormais disponible en Allemagne. Le système gère également le stockage de l'électricité solaire autoproduite. « Nous sommes complètement restructurés, refinancés et assainis. Malgré le recul du marché allemand depuis l'an passé, nous avons augmenté notre chiffre d’affaires en le quadruplant dans les douze derniers mois. Notre part de marché dépasse les 10% dans le segment des installations résidentielles et des projets tertiaires, et nous continuons à travailler au développement de produits innovants. Cette reprise accélèrera notre développement à l’international et réduira notre dépendance du marché local de manière significative », souligne le directeur financier et administratif Carsten Bovenschen.

Photo : Sur ce bâtiment tertiaire situé à Bourgoin-Jallieu en Isère, des modules bi-verre cadrés SOLARWATT 60 M Style ont été utilisés par l’architecte en agrément de façade/brise soleil. Le bâtiment a ainsi reçu le label BBC et est conforme à la RT2012.

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Panneaux PV : Smartenergy Renewables fait revivre une usine de Nanosolar, Hevel Solar démarre sa production

Silicium>Panneaux >Europe>Stratégie
30-06-2014 17:55:40 :

La société suisse Smartenergy Renewables a modernisé l'usine de panneaux photovoltaïques de Luckenwalde (Allemagne) rachetée il y a un an à Nanosolar, un spécialiste des technologies PV à couches minces. Reconvertie pour assembler des modules à base de silicium cristallin (photo de gauche ci-dessous), l'usine désormais automatisée à 100%, et certifiée DIN ISO 9001, 14001 et 5000, sort des panneaux PV bi-verre de haut de gamme d'une puissance unitaire de 295 Wc et a une capacité annuelle de 120 MW. Dans le Sud de l'Allemagne, une centrale PV de 1,9 MW vient d'ailleurs d'être équipée de modules Smartenergy …


L'usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques de la société russe Hevel Solar, à Novotcheboksarsk, commence à monter en puissance, en coopération avec les fournisseurs d'équipements Tokyo Electron, KUKA, etc (voir photo de droite ci-dessus). La firme compte sortir au moins 200000 modules PV d'ici fin 2014 pour quelque 25 MW de projets solaires, majoritairement en Russie.

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Kazatomprom et Qatar Solar Energy s'allient dans le photovoltaïque

Silicium>Panneaux >Reste du monde>Investissements>Accords
30-06-2014 17:52:46 :

Qatar Solar Energy (QSE), assembleur de panneaux photovoltaïques, devient client de Kazatomprom dans le solaire. Une lettre d'entente a été signée en vue d'une coopération dans les domaines du silicium, des wafers et des cellules solaires, sans précisions de volume pour l'instant …

L'accord engage les différentes sociétés actives dans le projet Kazakhstani KazPV (Astana Solar pour les panneaux PV, Kazakhstan Solar Silicon pour les wafers et les cellules solaires, et KazSilicon pour les lingots de silicium). Il a été signé par Azat Betekbayev, président du conseil de surveillance de Kazatomprom, Salim Abbassi, directeur général de Qatar Solar Energy, et Kamel Ounadjela de la société américaine Clean Power Innovation, fournisseur de produits et de services pour le PV et détenteur du brevet de fabrication du silicium solaire utilisé par KazSilicon. Qatar Solar Energy a, pour sa part, inauguré récemment un site d'assemblage de 300 mW à Doha. Voir notre article

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Et aussi : Canadian Solar, SMA France, Hanwha Q Cells, Martifer, First Solar, Ubiquity Solar

Silicium>Panneaux >Conversion >Matériaux>France>Reste du monde>Investissements
30-06-2014 17:30:27 :

Canadian Solar vient de signer un accord de livraison de panneaux photovoltaïques avec le parc industriel de Kayseri (KOIZ) en Turquie, et un consortium d'industriels qui y est implanté (Besler Tekstil, le groupe Hascelik incluant Coreal Cable et Metal Matris) pour un volume de 12,6 MWc destiné à un projet solaire. Parallèlement, la société sino-canadienne a signé un contrat EPC avec Kingston Solar, filiale de Samsung Renewable Energy, pour la construction d'une centrale PV de 140 MW en Ontario, au Canada …

SMA France propose un webinaire consacré à son micro-onduleur Sunny Boy 240 et son interface de communication Sunny Multigate, mercredi 9 juillet 2014, afin de permettre aux professionnels du solaire de se familiariser avec ces technologies. Pour en savoir plus, cliquer ici


Hanwha Q Cells, dont le (nouveau) bureau français a été ouvert fin mars dernier, a signé un accord de partenariat stratégique pour un volume de 30 MWc avec le développeur-installateur portugais Martifer pour asseoir sa présence sur l'Hexagone et sur le Vieux continent. Un premier parc de 11 MWc a déjà été réalisé en France, à Ginasservis, avec plus de 42500 modules Q.PRO-G3 montés en seulement dix semaines sur un terrain d'environ 200000 m2 (voir la photo ci-dessus et notre article). Pour Philippe Pflieger, directeur des ventes France chez Hanwha Q Cells, « la France reste l'un des marchés centraux pour Hanwha Q Cells en Europe. Nous devrions être en mesure de proposer aux installateurs un "système complet" en kit au 4ème trimestre 2014. »

First Solar a obtenu auprès de l'institution financière américaine OPIC (Overseas Private Investment) et de l'IFC (une division de la banque mondiale) des promesses de prêts de respectivement 230 millions de dollars et 60 millions de dollars, soit le financement nécessaire pour démarrer la construction de la centrale photovoltaïque de Luz del Norte d' une puissance de 141MWc à Copiapo, dans le désert de l'Atacama au Chili.

Le consortium canadien Ubiquity Solar vient de clore un tour de table de 3,1 millions de dollars, en vue de financer son projet d'usine de production de 10000 tonnes de silicium solaire selon un procédé propriétaire. L'usine représenterait un investissement total de 10,9 M$. Le consortium réunit notamment le Centre for Advanced PV Devices and Systems de l'université canadienne de Waterloo (Ontario), l'université de Toronto, l'institut Fraunhofer CSP (Centre for Silicon Photovoltaics) et le laboratoire néerlandais ECN Solar Energy Silicon Photovoltaics.

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Ségolène Royal présente le projet de loi sur la transition énergétique, sans grandes annonces pour le photovoltaïque

Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
24-06-2014 16:08:15 :

Le 18 juin dernier, Ségolène Royal a présenté le projet de loi sur la transition énergétique. Elle a souligné à cette occasion que le nouvel appel d'offres pour les installations photovoltaïques de puissance supérieure à 250 kWc (aussi appelé CRE 3) serait lancé cet été. Avec cette annonce sans autres précisions sur le déploiement du photovoltaïque, les acteurs du PV qui espéraient au moins entendre un objectif revalorisé de la puissance PV à l'horizon 2020 restent sur leur faim, même si le projet de loi donne par ailleurs les bonnes orientations …


Les grandes lignes du projet de loi sur la transition énergétique se déclinent, sans surprise, selon quatre axes : baisser la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% aujourd'hui à 50% à l'horizon 2025 ; augmenter la part des énergies renouvelables ; favoriser la rénovation énergétique pour les particuliers ; et promouvoir la voiture électrique. Pour le déploiement des énergies renouvelables, la ministre a pris pour exemple le projet Tiper avec un parc photovoltaïque et la vente de gré à gré de l'électricité solaire produite à un prix compétitif et garanti sur trente ans en vertu d'un contrat signé entre Solairedirect et le fournisseur d'électricité Séolis, un exemple susceptible d'être généralisé à l'échelon national. Les travaux de construction de la centrale PV ont récemment démarré à Thouars, en Poitou-Charentes (Photo : Ségolène Royal et Thierry Lepercq, président de Solairedirect. Pour plus de détails, cliquer ici)

Pas de calendrier précis pour le photovoltaïque mais la promesse d'un appel d'offres
En mai dernier*, la ministre avait encore avancé que l'appel d'offres CRE 3 serait lancé « avant l'été ». Pourtant, le maintien même des AO continue à faire débat, alors qu'une analyse de la CRE sur les coûts et la rentabilité des EnR va jusqu'à préconiser leur généralisation à l'ensemble des filières matures (voir notre article ), que l'Union européenne abonde aussi dans ce sens et que l'Allemagne prévoit en outre de passer à ce modèle en 2017 dans le cadre de sa réforme sur les modes de soutien aux énergies renouvelables (voir notre article). Tout ceci en dépit des nombreuses remarques quant à l'(in)efficacité du dispositif par rapport aux objectifs qu'il est censé permettre d'atteindre mais aussi des études qui contestent leur utilité réelle et prouvent leur effet contre-productif, avec un effet néfaste surtout sur les PME. Une étude de l'IZES (un institut dédié aux systèmes énergétiques du futur en Allemagne) est édifiante sur ce point. Voir ici

L'association Hespul estime pour sa part que les résultats des appels d'offres pour le photovoltaïque sont mitigés en France. Nombre de projets ont été sous-estimé au niveau prix, et ne sont donc pas réalisés. À l’inverse, les appels d’offre peuvent très souvent mener à des prix plus élevés que ce que permettrait le tarif d’achat. Dans le cas des appels d’offres pour les installations photovoltaïques de moins de 250 kW en 2012/2013, les projets retenus affichaient des prix entre 194 et 231 €/MWh, soit 8 à 14% plus cher que les tarifs d’achat en cours au même moment pour des installations pourtant plus petites (36 et 100 kW).

Le gérant d'une PME active dans les installations photovoltaïques, qui a préféré garder l'anonymat, souligne, pour sa part, que « Les appels d'offres ne visent qu'une chose : contrôler le développement des énergies renouvelables. La procédure représente un surcoût énorme pour les petits développeurs. Une PME ne peut pas soumettre de projets en direct, il lui faut par exemple d'abord trouver un investisseur à cause des importantes garanties financières demandées, et signer un accord de R&D avec un organisme certifié. Pour les PME, les appels d'offres représentent donc une « double peine ». Il faut déjà 3 à 4 années de travail pour développer un projet de centrale PV au sol, la procédure d'appel d'offres ajoute encore 12 à 18 mois de plus. D'où un chiffre d'affaires et un marché qui se développent moins vite. Et le tout avec seulement une chance sur vingt de voir son projet retenu. Sans même parler des coûts induits pour le traitement par l'état, par l'Ademe, par les préfectures et les administrations régionales pour les permis de construire, etc, c'est un véritable gâchis économique ! »

* Cette déclaration avait été faite lors de la conférence de presse du 7 mai annonçant les lauréats du 2e appel d'offres pour l'éolien en mer avec l'attribution des deux parcs d'Yeu-Noirmoutier (Vendée) et du Tréport (Seine-Maritime) à GDF Suez associé au groupe portugais EDP Renewables et à la société française Neoen Marine.

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