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Rendement de conversion : 19,14% en mc-Si, 16% en CIGS

Silicium>Couches minces>Panneaux >Allemagne>Chine>R&D
27-04-2015 17:37:45 :

Trina Solar revendique avoir atteint un rendement de conversion record de 19,14% pour un panneau photovoltaïque de 60 cellules solaires de type Honey Plus en silicium multicristallin (mc-Si) de type p dans son centre de R&D dédié PV Science and Technology. Ce chiffre a été confirmé par un laboratoire indépendant chinois, le National Center of Supervision and Inspection on Solar Photovoltaic Product Quality (CPVT) de Wuxi …
 
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Lors de la SNEC PV Power Expo*, le fabricant allemand d'équipements de production Manz, qui travaille en coopération avec le centre de R&D ZSW du Bade-Wurtemberg, a présenté un module photovoltaïque CIGS affichant un rendement de conversion de 16%, chiffre vérifié par le TÜV Rheinland. Le module PV a été réalisé sur la ligne d'assemblage installée à Schwäbisch Hall, dans le sud de l'Allemagne. Le ZSW avait dévoilé l'an passé un rendement de conversion de 21,7% pour une cellule solaire CIGS. Voir notre article

Rappelons que Manz avait racheté en 2011 l'activité industrielle et de R&D en technologie CIGS à son compatriote Würth Solar, pionnier mondial dans ce secteur qui a jeté l'éponge, et propose à son catalogue une ligne de production sous le nom de CIGS Fab, modulable par tranches de 50 MW. Selon des simulations, une usine avec trois lignes CIGSfab installée en Chine, soit d'une capacité annuelle de 150 MW, permettrait d'atteindre un coût de production de 0,40 $/W pour les modules et un coût de génération de l'électricité de 0,44 $/kWh, nous informe PV-Tech.

* La manifestation se déroule cette semaine à Shanghai. Pour en savoir plus sur la SNEC PV Power Expo, cliquer ici

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Archelios suite : des solutions pour concevoir et dimensionner les installations photovoltaïques

CentralesPV>Autres composants>France
27-04-2015 17:33:27 :

L'éditeur de logiciels de CAO électrique et de calcul d’installations électriques Trace Software International lance, sous le nom d'Archelios suite, des solutions destinées aux professionnels du solaire pour la conception et le dimensionnement des installations photovoltaïques de tous types, de quelques kWc en toiture jusqu’à plusieurs MWc au sol, connectées au réseau, en sites isolés, en auto-consommation... Développé par Cythelia, l'outil Archelios a été acquis par Trace Software en février dernier …


En 2014, un partenariat entre Trace Software et Cythelia avait déjà permis la mise en place d’un lien dynamique entre Archelios et le logiciel Solar Calc de Trace Software qui permet le calcul et le dimensionnement électrique d’une installation photovoltaïque. L'éditeur propose maintenant une solution unique permettant de travailler sur l’intégralité d’un projet photovoltaïque depuis l’étude de faisabilité jusqu’à la génération complète des notes de calcul et de la documentation nécessaires à sa mise en œuvre. Archelios suite se compose, d’une part, d'une application en ligne, Archelios pro pour la simulation en 3D de l’installation photovoltaïque, le dimensionnement onduleurs/modules ainsi que le calcul du productible et de la rentabilité de l’installation, et d'autre part, du logiciel Solar Calc – qui change de nom et devient Archelios calc – pour le dimensionnement électrique des câbles et des protections. Archelios calc garde exactement les mêmes fonctionnalités que Solar Calc, prend en compte tous les éléments composant une installation et garantit la conformité de l’installation par un calcul en temps réel.
 
Principales fonctionnalités d'Archelios pro :
- Evaluation du gisement solaire
- Simulation de l’installation photovoltaïque pour une production optimale
- Conception en 3D avec prise en compte des masques, de l’irradiation et des courbes de puissance
- Calcul du productible et de la rentabilité économique des projets
- Estimation de l’auto-consommation et du stockage d’énergie

Principales fonctionnalités d'Archelios calc :
- Dimensionnement électrique DC et AC, mono ou multi onduleurs, gestion des strings et des trackers
- Calcul de l’installation en temps réel et contrôle normatif
- Visualisation des anomalies et aide à la conception
- Large base de données multi-constructeurs et filtrage contextuel automatique des appareils compatibles
- Edition de la documentation technique pour la validation et le contrôle.
 
Fournisseur : Trace Software International
Référence : Archelios suite

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Onduleurs monophasés 3 à 8,2 kW pour l'autonomie à l'énergie PV dans le résidentiel

Conversion >France
27-04-2015 17:31:50 :

Les onduleurs de la gamme Fronius Primo fonctionnent sans transformateur et affichent une puissance 3,0 à 8,2 kW. Installés sur des centrales photovoltaïques pour l'autoconsommation dans le résidentiel, ils veillent à ce que la majeure partie du courant photovoltaïque auto-produit soit également auto-consommé sur site grâce à un système de gestion de l'énergie (Energy Management Relay) propriétaire intégré en série …

La génération d’onduleurs Fronius Primo convient tout autant pour les nouvelles installations PV que pour le rééquipement de sites existants, pour rétablir et/ou améliorer les performances. Les modèles sont bâtis selon le concept SnapINverter pour faciliter l’installation.

Grâce à un algorithme de suivi du soleil MPP « Dynamic Peak Manager », l’onduleur fonctionne toujours à son point de puissance maximal pour optimiser le rendement de l’installation. Sa combinaison à une sortie de gestion de l’énergie numérique intégrée permet de réduire la facture d’électricité mensuelle.

Un pack de communication intégré en série permet une connexion Internet WiFi ou Ethernet pour une surveillance sur la plate-forme en ligne Fronius Solar.web, tandis que de nombreuses possibilités d’utilisation au travers d’interfaces Modbus TCP /RTU SunSpec, JSON ou Fronius Solar API, garantit au propriétaire de l’installation PV une adaptation aisée du système aux exigences futures, venant par exemple de l’opérateur du réseau.

L’onduleur Fronius Primo sera exposé sur le salon Intersolar Europe 2015, qui se tiendra du 10 au 12 juin prochain à Munich (Allemagne).

Fabricant : Fronius
Référence : Fronius Primo

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Le collectif de salariés de Nexcis lance son 2e appel au secours

Couches minces>Panneaux >France>Restructurations
21-04-2015 12:20:38 :

Pour les salariés de Nexcis, tout a basculé le 2 mars 2015 quand cette filiale à 65% d'EDF avec ses 80 cadres, chercheurs, techniciens et opérateurs travaillant sur une technologie CIGS pour obtenir des panneaux photovoltaïques à fort rendement mais à coût réduit, a entendu se profiler sa liquidation prochaine* annoncée avec l'argument, selon les syndicats, que « le produit n'aurait pas sa place sur un marché saturé par la production asiatique ». …



Au-delà du simple panneau photovoltaïque, les salariés revendiquent, eux, le développement d'un produit BIPV (Building Integrated PhotoVoltaic) unique et abouti, mis au point selon un concept innovant de vitrage photovoltaïque que la direction occulterait complètement. Le collectif se réfère aussi à une étude de marché de Nanomarkets de 2012, qui prévoyait un marché en très forte croissance pour ce type de solution solaire. Il chiffre les conséquences de l'arrêt des activités de Nexcis : 120 emplois directs et indirects menacés ; 400 emplois potentiels si la phase industrielle était engagée au lieu de fermer l'usine au 31 juillet, des emplois qui seraient donc détruits avant leur création ; 75 millions d'euros d'investissements (argent public) gaspillés.

Cet appel fait aussi suite à une tribune publiée par des chercheurs actifs dans le photovoltaïque sur le site de Mediapart. Pour la lire, cliquer ici

Le collectif a aussi lancé une pétition en ligne à consulter ici

ainsi qu'un groupe de soutien sur Facebook accessible ici

Une conférence de presse se tient ce jour mardi 21 avril 2015 à 13h sur le site de Nexcis à Rousset (Bouches-du-Rhône).

* Voir notre article

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S'Tile lève des fonds pour produire sa cellule solaire i-Cell

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation
21-04-2015 12:18:38 :

La société S'Tile vient de lancer une levée de fonds pour un montant de 750000 euros auprès de Wiseed, une plateforme de crowdfunding, afin de compléter une ligne pilote de production de 15 MW/an pour sa technologie de cellule solaire innovante à haut rendement de conversion appelée i-Cell ou « cellule intégrée » puis de réussir l'industrialisation du produit d'ici 18 mois …



La « cellule intégrée » de S'Tile est une cellule sans busbar, produisant un faible courant et une haute tension. Elle utilise un support en silicium fritté à partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel est collée une fine feuille de silicium monocristallin. Une i-Cell se compose de plusieurs sous-cellules connectées en série avec des étapes classiques de la fabrication de cellules solaires. La technologie affiche un rendement de conversion élevé, les 20% ayant déjà été dépassés en laboratoire. Elle présente divers avantages comparé aux filières silicium classique. Elle réduit les quantités de matériaux utilisés, le silicium d'un facteur 4 par réduction de l’épaisseur du wafer, l'argent d'un facteur 2 par suppression des busbars, et le cuivre d'un facteur 20 par connexion directe entre les cellules sur les côtés du support fritté au lieu des zones actives de la cellule elle-même, ce qui évite aussi les contraintes et les dégradations à long terme. La décomposition en quatre sous-cellules sur un même support fritté multiplie d'autant la tension. Haute tension et faible courant diminuent les pertes résistives. La combinaison de tous ces éléments permet de revendiquer des coûts de fabrication réduits de 30% comparé aux filières classiques en silicium.

Pour consulter le dossier de S'Tile sur la plate-forme de crowdfunding Wiseed, cliquer ici

La levée de fonds permettrait d'acheter les équipements nécessaires pour compléter la ligne de production pilote en cours de montage, et d'aller jusqu'à la qualification et la certification de la technologie d'ici l'an prochain. En 2017, S'Tile compte lancer la production de volume. Pour en savoir plus, cliquer
ici et ici

S'Tile est un essaimage du CNRS créé par son fondateur et président actuel Alain Straboni en 2007 à Poitiers. Sa technologie, brevetée en France, en Europe, aux États-Unis et en Chine, a aussi été développée en commun avec l'Institut Fraunhofer ISE de Freiburg (Allemagne).

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ContiTech propose une solution PV pour couvrir les réservoirs d'eau dans les pays arides

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Industrialisation
21-04-2015 12:16:56 :

La division ContiTech de l'industriel allemand Benecke-Kaliko, un spécialiste des matériaux techniques, a développé Dynactiv Power, une membrane photovoltaïque à base de PVC pour couvrir les étendues d'eau des réservoirs dans les pays arides, qui permet de faire d'une pierre deux coups : protéger l'eau en évitant en grande partie l'évaporation et produire de l'énergie, une combinaison inédite sur le marché. La solution Dynactiv Power a été conçue en coopération avec la société israélienne Haogenplast


Un site d'expérimentation a été mis en place en Israël : une surface de 1200 m2 a permis d'établir une puissance de 8,5 kWc lors de tests qui ont duré trois ans et ont porté sur deux procédés photovoltaïques, le silicium amorphe et la technologie CIGS. C'est cette dernière qui sera utilisée pour l'industrialisation. Le silicium classique n'est pas approprié, selon les industriels. Selon ContiTech, les cellules solaires laminées à la surface de cette membrane seraient capables de fournir une puissance PV d'environ 500 kWc par 10000 m2. La membrane couvre la surface des réservoirs de manière étanche et protège l'eau des impuretés. Elle permet de maintenir jusqu'à 40% plus d'eau dans le réservoir en évitant l'évaporation.

Très robuste et résistante aux déchirures, elle est prémontée en usine par bandes de 25 m x 1,5 m, qui sont ensuite attachées entre elles en lieu et place. Elle peut aussi être parcourue à pied ou en véhicule, avance ContiTech, ce qui facilite les travaux de nettoyage (par pompage d'eau du réservoir, l'eau sale partant dans des tuyaux de drainage) et de maintenance.

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Les prix de gros des panneaux photovoltaïques remontent

Silicium>Panneaux >Conjoncture>Allemagne>Japon>Chine
21-04-2015 12:14:59 :

Les prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin ont presque tous évolué à la hausse en Europe au mois de mars 2015 dans la continuité du mois précédent, constate la plate-forme commerciale pvXchange. En cause : le taux de change de l'euro, et non pas la remontée du prix plancher des importations chinoises …



D'habitude, le printemps coïncide avec une renaissance de la demande. Mais la faiblesse de l'euro entraîne l'augmentation des prix, estime Martin Schachinger, directeur général de la plate-forme commerciale. Le prix plancher des importations chinoises rehaussé de 3 c€ n'aurait quasiment aucun effet, selon des représentants, importateurs et distributeurs de produits asiatiques. La baisse des tarifs d'achat et la remontée des prix ne laisserait ainsi guère de place à une remontée de la demande. Seule la demande de panneaux PV de remplacement semble s'être dynamisée après les récentes tempêtes, ironise Martin Schachinger.

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Les livraisons de panneaux PV auraient atteint 39,3 GWc l'an passé

Silicium>Couches minces>Panneaux >Conjoncture
21-04-2015 12:13:08 :

Dans les panneaux photovoltaïques, les livraisons auraient progressé à 39,3 GWc l'an passé, soit une hausse de 15% comparé aux 34 GW de 2013, estiment les analystes de SPV Market Research en coopération avec IDTechEx. Les stocks des fournisseurs se seraient élevés à 1,1 GWc à la fin 2014, à comparer à des stocks en recul de 400 MWc à 2,4 GWc côté utilisateurs …


Les technologies à couches minces auraient pesé quelque 7% du volume total l'an passé, avec une forte domination de la technologie CdTe de First Solar.

L'intérêt des utilisateurs pour les technologies à couches minces suscité au milieu des années 2000, en pleine période de pénurie de silicium et de prix élevés dans les filières classiques, a tiré les investissements pendant un certain temps. L'amélioration des rendements de conversion et les coûts de production moindres ont longtemps maintenu cet intérêt. Les analystes s'attendaient à ce que les technologies à couches minces grignotent une part croissante du marché mondial et ce fut le cas pendant quelques années. En 2009, les technologies à couches minces pesaient ainsi 17% du marché mondial, après 7% en 2006 et 14% en 2008. En 2011, le silicium amorphe, qui avait progressé à un rythme de 30% par an de 1982 à 1992, atteignait encore, tout comme la technologie CIGS, 3% des livraisons, et les modules en CdTe 8%.

Depuis 2009, la pénurie de silicium est une chose du passé, et la part des couches minces s'érode lentement. La technologie CdTe, utilisée principalement par First Solar pour ses activités de développement de projets solaires, semble toutefois résister. Côté CIGS, le marché est essentiellement lié à la stratégie du Chinois Hanergy qui a racheté des sociétés en Europe (Solibro) et aux Etats-Unis (MiaSolé, Global Solar) et annoncé d'importants investissements. Il existe en effet un réel besoin pour des solutions PV de plus faible poids que le silicium classique, notamment pour le déploiement de toitures solaires en Chine, estime l'analyste Paula Mints de SPV Market Research.

L'été dernier, le groupe Hanergy a aussi racheté l'Américain Alta Devices, spécialisé dans les cellules solaires en arséniure de gallium de haut rendement avec un record de 30,8%. Il vient d'annoncer la construction d'un centre de recherche et de production (d'une capacité de 10 MW) dans le parc industriel de Huangpi Linkong, à Wuhan en Chine.

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Un mix électrique 100% renouvelable en 2050 : c'est possible en France !

CentralesPV>Energies renouvelables>France
14-04-2015 06:36:49 :

Un rapport intitulé « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » financé par l'Ademe qui, semble-t-il, voulait initialement le présenter lors de son colloque demain mardi 14 avril (voir notre article) avant de se rétracter, est au centre de (presque) tous les débats sur l'énergie depuis quelques jours. Dévoilé vendredi dernier par Mediapart, il prouverait qu'un bouquet électrique 100% renouvelable serait possible en France à l'horizon 2050, qu'il serait à peine plus coûteux qu'un scénario avec 40% de sources renouvelables et fortement orienté nucléaire. Pour le solaire, le scénario se traduirait par 63 GW de puissance installée …



Avec, à la base, des hypothèses d'augmentation du coût des énergies fossiles et de baisse des coûts d'exploitation des EnR, les auteurs démontrent que rien n’empêcherait un scénario avec 100 % de l’électricité provenant de sources renouvelables (hydraulique, éolien, photovoltaïque, géothermie, bois, méthanisation, énergies marines...) en 2050, alors que la 2e lecture du projet de loi sur la transition énergétique est en cours de discussion au Parlement. Les résultats des analyses a permis aux auteurs du rapport de déterminer un cas de référence qui démontre que 100% de l'électricité nécessaire pour couvrir la consommation estimée à cette échéance peut être produite par des sources renouvelables même avec des conditions météorologiques défavorables, mais évidemment sans faire l'impasse sur une maîtrise de ladite consommation. La production totale annuelle baisserait en effet de 11% par rapport à la production actuelle, et la consommation de 14%. Dans le détail, plusieurs scénarios ont été comparés, avec des parts de 100%, 95%, 80% et 40% de renouvelables. Au final, l’Ademe évalue le coût total annuel pour le scénario 100% renouvelables (incluant le stockage, les coûts des réseaux de distribution et répartition, etc) à 50,1 milliards d’euros. Le taux des renouvelables selon les différents scénarios a peu d'impact, puisque le coût de l'énergie consommée est estimé à 119 €/MWh (chiffre à mettre en regard du coût actuel de l'électricité qui est de 91 €/MWh en France), contre 117 €/MWh avec 40% de renouvelables, 113 €/MWh avec 80% de renouvelables et 116 €/MWh avec 95% de renouvelables.

Le scénario 100% fait la part belle au solaire avec quelque 63 GW de puissance installée en 2050 – dont 27,4 GW en toiture et 37,6 GW au sol – pour une capacité totale installée de 196 GW, soit 55% de plus que le parc actuel (nécessaire du fait des différences de taux de charge entre les renouvelables et le nucléaire). La production totale se décomposerait en 63% d'éolien, 17% de solaire, 13% d'hydraulique et 7% de thermique renouvelable, et pourrait atteindre 1268 TWh, soit trois fois la demande d'électricité escomptée (422 TWh). La production solaire est, elle, estimée à plus de 80 TWh contre plus de 300 TWh d'éolien. Sur ce point, les auteurs ont plus particulièrement étudié l'impact du photovoltaïque : ainsi, une optimisation du mix sans les filières PV a mis en évidence l’importance de la complémentarité des filières EnR, en particulier entre le PV et l’éolien. Ils ont aussi souligné la cohérence des résultats obtenus avec ceux d'une analyse effectuée par l'Institut Fraunhofer IWES qui a élaboré un mix énergétique optimal avec 80% de renouvelables en 2050 pour l'Allemagne. L'Institut Fraunhofer ISE a, pour sa part, publié en 2012 une étude sur un scénario 100% renouvelable (électricité et chaleur) à l'horizon 2050. Pour la France, l'Ademe avait, pour sa part, également réalisé dès 2012 des études prospectives de scénarios sur des bouquets énergétiques à l'horizon 2030 et 2050 prévoyant, notamment, un potentiel photovoltaïque de respectivement 33 et 65 GW.

Selon Mediapart, l’Ademe reporterait la publication du rapport à l’automne, donc après le vote du projet de loi sur la transition énergétique et simultanément à l'élaboration des décrets d'application. Or le rapport apporte des éléments factuels et chiffrés sur ce qui serait possible dans des conditions optimales de réalisation tout en étudiant diverses combinaisons et en mettant sur la table les facteurs sociologiques, sociétaux, économiques, technologiques ... 2050 est une échéance qu'il convient de préparer aujourd'hui, pour que les décisions d'investissements puissent être prises en toute connaissance de cause.

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La France en retard sur ses objectifs 2020 dans les énergies renouvelables

Energies renouvelables>France
14-04-2015 06:34:58 :

Une étude réalisée par le cabinet Deloitte pointe le retard pris par des pays européens, dont la France, pour atteindre l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique en 2020, qui parait désormais difficilement accessible. « Certains pays comme le Royaume Uni, la France ou les Pays Bas doivent encore réaliser des efforts importants. « Il semble nécessaire de revoir les politiques de soutien aux énergies renouvelables », peut-on ainsi lire dans l'étude …


Entre 2005 et 2012, la France a réalisé 26% du chemin nécessaire pour atteindre son objectif d’efficacité énergétique en 2020, 29% pour les énergies renouvelables et 76% pour les émissions de gaz à effet de serre. Deloitte estime aussi que les avancées technologiques n’ont pas toujours connu le développement qui était attendu il y encore dix ans. Ainsi, « les rendements ont tellement augmenté et les prix tant baissé dans le solaire photovoltaïque, la rendant de plus en plus compétitive au point d'évincer des technologies prometteuses comme le solaire à concentration (CSP) voire même le photovoltaïque organique », peut-on lire. L'étude, qui vient d'être publiée, se base sur des chiffres atteints fin 2012. Un peu de chemin supplémentaire a été parcouru depuis. Dans un article récent, le blog Tecsol a, lui, donné la parole à Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) sur le même thème. Sa conclusion : « la France peut faire une croix sur ses objectifs de renouvelables pour 2020. Quoi qu'on fasse, il est trop tard pour redresser la barre. […]Au rythme actuel, la part des énergies renouvelables pourrait ne s'élever qu'à 17 % en 2020 ».

L'étude de Deloitte rappelle que la mise en œuvre de la stratégie européenne dite « 20/20/20 », adoptée en 2008, prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % par rapport au niveau de 1990, le passage à 20 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique et une hausse de 20 % l’efficacité énergétique d’ici à 2020. Les efforts effectués jusqu’à maintenant ont nécessité des investissements considérables mais la trajectoire est loin d'être parfaite pour atteindre ces objectifs à 2020 et 2030. Pour Delotte, il semble alors nécessaire de revoir les politiques de soutien aux énergies renouvelables, notamment pour parvenir à un meilleur équilibre entre les coûts des mesures nécessaires à l’atteinte des objectifs en matière d’énergies renouvelables et l’impact sur les prix de l’énergie. Surtout que l’Union européenne a fixé de nouveaux objectifs ambitieux pour une économie faiblement carbonée à l’horizon 2050. Elle prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %, de porter la part des énergies renouvelables à 27 % de la consommation et de réaliser 27 % d'économies d'énergie.

L’étude est disponible ici.

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Armorgreen reste ancré au solaire et se place sur l'échiquier mondial

CentralesPV>Energies renouvelables>Intégrateurs>France>Stratégie
14-04-2015 06:30:02 :

Armorgreen vient de dévoiler une stratégie à plusieurs facettes pour relancer son développement comme un acteur après une année 2014 difficile. La société bretonne compte renouer avec la croissance avec un volume d'activités de 40 millions d'euros dès cette année, soit identique à 2013. Le solaire restera son principal secteur d'action mais avec un positionnement plus international, tout en accentuant en parallèle une diversification déjà entamée vers la méthanisation ainsi que vers la maintenance de centrales EnR et vers l'efficacité énergétique avec ses filiales respectives Ener24 et Baoene avec de nouvelles ressources …

« La transition énergétique est au cœur des débats en France. Chez Armorgreen, la transition est en marche aussi », a souligné Pascal Martin, président de la société. Sept ans après sa création, la société rennaise a anticipé une baisse d'activités qui se dessinait dès les prémices de 2014 et qui s'est soldée au final par un recul de 30% du chiffre d'affaires sur l'année, après 40 millions d'euros en 2013 pour 110 employés. Cet « accident de parcours », pour reprendre les termes de Pascal Martin, est dû à d’importants décalages de projets dans deux secteurs d'activités, le solaire et la méthanisation mais aussi à son modèle économique entrepreneurial et industriel. Armorgreen disposait en effet de ses propres équipes pour la réalisation d'installations photovoltaïques en direct. La société a donc engagé une restructuration impactant essentiellement ces effectifs qui ont été réduits de 80%. Aujourd'hui, la société emploie encore 65 personnes. Elle a désormais recours à la sous-traitance pour la majorité des installations, mais a conservé 20% des équipes pour les projets d’installations les plus complexes. « Notre approche était créatrice d’emplois et de valeur ajoutée locale mais nous ne pouvions plus concurrencer la main d‘œuvre à bas coûts des pays de l’est et du sud de l’Europe, parfois jusqu'à 2 à 3 fois moins chère que nous », a déclaré Pascal Martin.

Armorgreen a par ailleurs initié un plan de développement international vers une dizaine de pays sur tous les continents (Europe, Afrique, Asie et Amérique). « Nous souhaitons développer nos activités durablement dans 5 à 10 pays dans les cinq prochaines années, nouer des partenariats avec des acteurs locaux voire y créer des sociétés communes, et réaliser 50% de notre chiffre d'affaires à l’étranger d’ici à 2020 », a précisé Pascal Martin qui prend en charge ce déploiement à l’international ainsi que le développement d'une « Foncière Verte » en coopération avec sa maison mère, le groupe Legendre. Un poste de directeur général a été créé début 2015 et confié à Franck Gosselin, dans la société depuis 2010, qui assurera désormais le pilotage opérationnel de toutes les activités historiques en France. Les premiers contacts à l'international ont déjà été noués, et devraient se concrétiser prochainement lus particulièrement en Afrique, au Maghreb et dans d'autres régions.

Avec la création d'une Foncière Verte par le biais de l’émission d’une dette obligataire de 20 à 30 millions d'euros dans le courant du second semestre 2015, Armorgreen montre aussi sa foi en un mariage entre l'immobilier et les énergies renouvelables. Celle-ci sera dotée d’actifs immobiliers et de production d’énergies renouvelables actuellement détenus par le groupe Legendre, auxquels s’ajouteront plus de 100 millions d'euros de nouveaux actifs dans les deux prochaines années. Enfin, le déménagement au début de l'été prochain depuis le siège actuel comprenant notamment un entrepôt devenu inutile dans des locaux au Mabilay, au centre-ville de Rennes dans un espace commun avec I3L (Foncière du groupe Legendre), reflète aussi les changement structurels chez Armorgreen.

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Alerte aux boitiers de jonction défectueux sur des panneaux PV de marque Solar-Fabrik

Silicium>Panneaux >Allemagne
14-04-2015 06:23:16 :

Solar-Fabrik vient de lancer une alerte : des boîtes de jonction équipant les panneaux photovoltaïques assemblés dans ses usines entre avril 2011 et octobre 2012 présentent un risque potentiel de malfonctionnement qui peut entraîner une surchauffe locale voire un début d'incendie des boîtes. Le défaut a été constaté lors d'une série de tests …

La société allemande recommande à ses clients de recourir à un professionnel pour déconnecter les câbles des modules PV concernés en guise de mesure préventive afin de vérifier leur état et, même s'ils ne présentent pas de dommages, de ne les reconnecter qu'après le remplacement des boîtes de jonction dans les cas où un début d'incendie risque d'entraîner des dommages collatéraux.

Les panneaux PV à risque sont des modèles Premium L, M, XM et S avec une boîte de jonction à un seul câble de connexion et un connecteur LC-4. Les modules susceptibles d'être impactés portent des numéros de série se terminant par 03. Pour en savoir plus, cliquer ici.

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Flextronics étend son partenariat avec SunEdison pour l'assemblage de panneaux PV

Panneaux >Soustraitants>Etats Unis>Stratégie>Contrats
14-04-2015 06:14:54 :

SunEdison vient de signer un accord de sous-traitance avec Flextronics pour l'assemblage de panneaux photovoltaïques dans l'usine de Ciudad Juarez de ce dernier au Mexique. Cet accord étend un partenariat existant depuis 2011 entre les deux sociétés, et porte la capacité d'assemblage de l'Américain auprès du sous-traitant à 1,7 GW par an, toutes usines confondues …


Flextronics assemble déjà des panneaux PV pour SunEdison dans son usine de Tanjung Pelepas en Malaisie. SunEdison utilisera les panneaux PV produits au Mexique principalement pour ses projets résidentiels et commerciaux ainsi que pour les grandes centrales solaires au sol aux Etats-Unis. Il vient notamment de signer un contrat d'achat de l'électricité avec l'énergéticien PacifiCorp pour trois projets de centrales photovoltaïques d'une puissance cumulée de 262 MW dans le sud de l'Utah (Granite Mountain Solar West avec 63 MW, Granite Mountain Solar East avec 100 MW, et Springs Solar avec 99 MW) dont la construction devrait démarrer à l'automne 2015 pour un démarrage de production d'électricité en 2016. SunEdison est d'ailleurs particulièrement actif dans l'Utah, avec plus de 720 MW de projets solaires en développement (et 306 MW d'éolien en fonctionnement) qui devraient créer plus de 800 emplois locaux pour leur construction.

L'assemblage a démarré au premier trimestre 2015 dans l'usine mexicaine de Flextronics qui est équipé d'une solution intégrée de production pour pouvoir aller du prototypage aux grandes séries.

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Bisol obtient une ETN pour la solution MVE de Mecosun

Silicium>Panneaux >Autres composants>France
14-04-2015 06:11:43 :

Bisol vient d'obtenir une ETN (Enquête de Technique Nouvelle) pour la compatibilité de ses panneaux photovoltaïques Premium, Project et Lumina avec la solution d’intégration simplifiée au bâti (ISB) MVE de Mecosun, valable jusqu’au 25 septembre 2019 …

Les gammes Premium et Project de Bisol sont respectivement adaptées en priorité pour les installations résidentielles et les installations industrielles/agricoles ou pour de gros projets. La gamme Lumina offre la possibilité de choisir le nombre de cellules dans le module afin de gérer le taux de transparence du module.

Bisol a par ailleurs obtenu une prolongation de son certificat de bonification 10% pour ses modules solaires jusqu'en juillet 2015 auprès de Certisolis. La société assemble en effet des modules PV avec des cellules solaires réalisées avec des tranches de silicium de source européenne, et les fournit aux formats cadré classique, Solrif et laminés de 250 à 270Wc pour les derniers projets bénéficiant encore de cette majoration du tarif d'achat.

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Solaire thermique : Viessmann résout le problème de surchauffe en coopération avec des chercheurs français

Solairethermique>France>Industrialisation>R&D
07-04-2015 19:59:01 :

A l'occasion du salon ISH, rendez-vous international des professionnels de l’eau et de l’énergie qui s'est déroulé à la mi-mars 2015 à Francfort (Allemagne), la société Viessmann, spécialiste des solutions de chauffage et d’eau chaude sanitaire, a dévoilé le capteur solaire thermique Sol Pro Select, une nouveauté mondiale développée en coopération avec des chercheurs de l’institut Jean Lamour de Nancy : ce capteur solaire thermique de nouvelle génération apporte une solution au problème de surchauffe de ce type d’équipement en faisant appel à l'effet thermochrome …

Ce développement a en effet permis de contourner un problème technologique des capteurs solaires thermiques qui peuvent voir leur température interne monter jusqu'à 200°C en cas d'exposition continue à un rayonnement solaire intense en l’absence de besoin d’eau chaude sanitaire (par exemple lorsque les occupants de la maison sont absents). La surchauffe résultante peut entraîner un vieillissement prématuré. Une collaboration entre les responsables de l'usine de Viessmann située à Faulquemont, en Moselle, et les chercheurs de l’institut Jean Lamour de Nancy, a permis de résoudre ce problème. Ils ont utilisé pour cela un effet dit thermochrome. Grâce à la régulation passive et individuelle de sa température maximale de fonctionnement (150°C), le problème de surchauffe du capteur est éliminé avec une garantie de rendement optimal du panneau. Avec cette innovation, l’économie d’énergie d’une installation solaire thermique Sol Pro Select peut dépasser 60%. Viessmann a déjà reçu une commande de 10000 unités pour ce capteur thermique de nouvelle génération.


L'effet thermochrome est illustré par la photo du bas : pour une température supérieure à 80°C, seule l'émissivité infrarouge du capteur Sol Pro Select augmente. La photo du haut à gauche montre une palette de 24 absorbeurs en sortie de soudure laser et avant montage dans le cadre du capteur solaire thermique. La photo du haut à droite montre deux capteurs Sol Pro Select installés sur le toit d'essais de Viessmann Faulquemont pour validation des performances.

Les capteurs solaires thermiques utilisés pour la conversion directe de l’énergie solaire en chaleur affichent en général un fort rendement : 83% à 85% de l’énergie solaire est en effet directement exploitable pour la production d'eau chaude sanitaire ou pour le chauffage (soit une efficacité sans comparaison aucune avec les 25% maximum d'un panneau solaire photovoltaïque). L’économie d’énergie réalisée par une installation solaire thermique peut ainsi dépasser les 50% par rapport à une installation traditionnelle pour l’eau sanitaire.

L’Institut Jean Lamour est un laboratoire de recherche en science des matériaux lié au CNRS et à l’université de Lorraine. Ses six grands domaines de recherche sont : la métallurgie, les matériaux, les nanosciences, les plasmas, les surfaces et l’électronique. Avec un effectif de 500 personnes actuellement réparties sur cinq sites à Nancy, Metz et Epinal, il est l’un des plus importants centres de recherche sur les matériaux en Europe. L'institut déménagera en 2015 dans un bâtiment neuf sur le campus ARTEM à Nancy. La société Viessmann Faulquemont SAS emploie plus de 500 collaborateurs sur son site de production mosellan.

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Aux États-Unis, le Top 5 des installateurs PV dans le résidentiel détient plus de 50% du marché

CentralesPV>Intégrateurs>Conjoncture>Etats Unis
07-04-2015 19:50:23 :

SolarCity, Vivint Solar, Sungevity, Sunrun et Verengo Solar ont dominé l'an passé le marché du photovoltaïque résidentiel aux Etats-Unis, selon le Top 5 des installateurs établi par GTM Research. Selon l'étude récente publiée en coopération avec la SEIA (Solar Energy Industries Association), le volume total installé dans le résidentiel s'y serait établi à 1,2 GW en 2014 …


SolarCity arrive très largement en tête du classement de GTM Research, et n'est suivi que de loin par Vivint Solar. Les deux firmes surclassent toutes les autres sociétés.

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CIS : la 4e usine de Solar Frontier est opérationnelle

Couches minces>Panneaux >Japon>Stratégie
07-04-2015 19:48:32 :

Le Japonais Solar Frontier, spécialiste des solutions photovoltaïques en technologie CIS, continue à croire feermement à la technologie des couches minces. Il vient de démarrer la production de sa 4e usine d'assemblage à Miyagi, dans le Tohoku, d'une capacité totale de 150 MW …


Cette usine est présentée à la fois comme la plus moderne de Solar Frontier et comme un modèle pilote pour les usines futures qui sont aussi susceptibles d'être déployées à l'étranger. La technologie de production a déjà été testée et validée dans l’usine de 900 MW installée à Kunitomi, sur l'île de Kyushu. Les lignes CIS de l'usine du Tohoku ont été équipées en tenant compte des récents progrès technologiques développés par le centre de recherche de la firme situé à Atsugi. La firme compte ainsi à la fois atteindre des rendements de conversion de plus de 15%, pouvoir réaliser des ajustements de la tension et du courant des modules pour une plus grande liberté dans la conception des systèmes, et réduire encore les coûts de production.

Solar Frontier revendique un bilan énergétique plus élevé pour ses modules CIS comparés aux modules classiques de la filière silicium cristallin en termes de kWh par kWc installé, ceci dans des conditions réelles de fonctionnement.

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Salons et conférences : les grands rendez-vous en avril 2015...

CentralesPV>Energies renouvelables>France
07-04-2015 19:44:53 :

Le solaire photovoltaïque à concentration (CPV) sera à l'honneur du 13 au 15 avril prochains à Aix-les-Bains (Savoie), dans le cadre de la Conférence Internationale CPV-11 organisée par l'Institut national de l'énergie solaire (INES). Pour sa onzième édition, elle rassemblera les spécialistes des composants photovoltaïques à haute et basse concentration, de modules et systèmes PV à base de trackers à Savoie Technolac, pôle international d'excellence dans le domaine de l'efficacité énergétique. D'autres manifestations se tiennent également en avril …


Industriels, scientifiques, étudiants, experts et financiers pourront échanger leurs points de vue à propos des dernières nouveautés, aux plans techniques/technologique et économique, dans le secteur du CPV avec, en complément, des visites techniques. Pour en savoir plus, cliquer ici

Ce mercredi 8 avril, l'IE-Club met, lui, les « cleantech » à l'honneur à travers son évènement annuel mettant en avant la capacité d'innovation et d'exécution de cette filière, en association avec le Club Cleantech AFIC, CleanTuesday et l'Échangeur de la CCIP. Objectif : montrer des solutions concrètes développées par des sociétés innovantes à travers les préconisations de grands prescripteurs. L'événement s'articule autour d'un grand débat sur l'impact de l'innovation dans six écosystèmes (les énergies renouvelables, la valorisation, l'IT et l'IoT, l'efficacité, le transport et la fertilisation croisée entre les cleantech et les services/industries). Pour en savoir plus, cliquer ici

Le 14 avril 2015, l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) organise une conférence intitulée L’avenir des centrales photovoltaïques au sol : réalisation de projets sur la base d’un nouveau cadre réglementaire en France et en Allemagne qui se déroulera au ministère de l'écologie, à La Défense (Tour Séquoia-Esplanade). Le contexte actuel s'y prête avec l'évolution des mécanismes de soutien aux centrales photovoltaïques au sol en France comme en Allemagne. La conférence présentera et évaluera ces évolutions dans les deux pays. Pour en savoir plus, cliquer ici

Les 14 et 15 avril 2015, l'Ademe organise un colloque sur la transition énergétique, intitulé Quelle place pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique français ?, qui se déroulera à la Maison de la Chimie, à Paris. Pendant ces deux jours, tables rondes et ateliers participatifs se succèderont afin d'élaborer des solutions et un mode d'emploi pour réussir l'implantation des EnR électriques au sein des territoires. L'Ademe profitera aussi de ce rassemblement pour présenter son étude « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » dont les conclusions alimenteront le débat. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le 28 avril prochain, l'association Hespul organise, dans ses locaux à Lyon, une session gratuite d'information sur la question de l'autoconsommation et du raccordement indirect dans le secteur collectif, tertiaire et industrie, donc hors résidentiel individuel, à destination des professionnels (installateurs, bureaux d'études, juristes et institutionnels). Hespul avait publié une note détaillant son positionnement sur l'autoconsommation en janvier 2014. L'association estime pouvoir l'enrichir avec de nouveaux éléments de compréhension pour la mise en œuvre. Pour en savoir plus et s'inscrire, cliquer ici

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Aurélie Bringer, chef de projets senior au pôle de compétitivité Capenergies

Energies renouvelables>France
07-04-2015 13:56:53 :

Le pôle de compétitivité Capenergies vient de recruter Aurélie Bringer au poste de chef de projets senior, pour animer les domaines d’activités stratégiques « EnR » et « Systèmes insulaires et zones isolées » et travailler sur le développement de projets collaboratifs portant sur la production d’énergie décarbonée et sur l’insertion des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, avec notamment une implication dans le projet réseaux électriques intelligents …

Diplômée de l’université des sciences de Montpellier et de l’école supérieure de commerce de Marseille, Aurélie Bringer avait rejoint le groupe EDF en 1998 où elle a exercé successivement des responsabilités de management opérationnel, accompagné le développement des filières EnR, assuré le pilotage de divers projets (géothermie, bioénergies, électrification de villages isolés de Guyane, etc), et mené des analyses stratégiques à l’échelle nationale et/ou internationale sur les filières EnR (électricité, chaleur, froid, carburants) afin d'éclairer l’action des entités opérationnelles du groupe ainsi que les politiques publiques.

Le pôle de compétitivité Capenergies fédère plus de 1400 partenaires et 540 membres (entreprises, organismes de recherche et de formation, financeurs). Il a labellisé 547 projets au total, et a obtenu un financement pour 301 projets pour un montant global de 408 millions d’euros.

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Optimisation de l'autoconsommation: Comwatt lève 1,2 million d'euros

Autres composants>France>Investissements
31-03-2015 13:57:10 :

Comwatt, spécialiste de la gestion active des consommations d’énergies renouvelables, vient de lever 1,2 million d'euros pour continuer ses travaux de R&D et financer des structures commerciales à l'international. La jeune pousse montpelliéraine propose depuis janvier 2014 une solution de type smart grid, appelée IndepBox Power, qui s'adresse aux particuliers et aux professionnels disposant par exemple d'une installation photovoltaïque et leur permet d'optimiser l'autoconsommation de l'électricité autoproduite …

Les partenaires de son 2e tour de table sont Quadran, énergéticien producteur d'énergies alternatives, Soridec, un capitalrisqueur de Montpellier, Melies Business Angels, association de la région Languedoc-Roussillon, et Wicap Comwatt, une entité constituée après un financement participatif piloté par la plateforme de crowdfunding WiSEED.

Selon La Tribune, une filiale de Comwatt serait en train de se créer en Californie, en joint-venture avec une société américaine. D'autres projets viseraient un développement en Belgique, en Allemagne, en Hollande, en Australie. En France, une opération a été lancée en partenariat avec l'Ademe Languedoc-Roussillon afin d'installer des IndepBox auprès de 50 clients du fournisseur d'électricité d'origine renouvelable Enercoop. Le produit existe aussi dans une version Easy, un boîtier permettant juste de visualiser les consommations énergétiques d'un foyer, et de réaliser jusqu'à 20% d'économies grâce à une aide à la gestion de l'électricité tirée du réseau. Les travaux de R&D portent sur l'amélioration des algorithmes et l'intégration de fonctions supplémentaires, par exemple pour l'interconnexion avec des équipements et produits du quotidien.

Active sur le marché de l'auto-consommation de l'électricité PV avec un produit visant à synchroniser au maximum la production et la consommation, la société Comwatt avait déjà levé quelques 300000 euros pour sa création (novembre 2013). Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 500000 euros en 2014 et vise 1 à 2 millions d'euros en 2015, le tout devant s'accompagner d'un doublement des effectifs à une quinzaine de personnes voire au-delà.

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