Logo l'Echo du Solaire
L'ECHO DU SOLAIRE - PUBLICITE - CONTACT NEWSLETTER GRATUITE
publicité
   ARTICLES 2009-2015
TABLEAU DE BORD
Technologies
Marchés
Entreprises
Politiques
RUBRIQUES
Réalisations
Fusions/Acquisitions
Créations
Investissements
Stratégie
Restructurations
Accords
Contrats
Résultats financiers
PAYS
France
Allemagne
Espagne
Reste de l'Europe
Etats-Unis
Asie
Reste du monde
Espace SERVICES
Newsletter gratuite
Tarifs pub, lectorat
Publiez vos produits
Contact
L'Echo du solaire
VIPress.net
Entreprises : 2531 article(s).
Le tarif d'achat de l'électricité photovoltaïque a fêté ses 20 ans outre-Rhin

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Politique/Réglementation
13-12-2010 10:38:57 :

Le 7 décembre 1990, l'Allemagne votait sa première loi mettant en place, au 1er janvier 1991, un tarif d'achat pour l'électricité provenant de sources renouvelables – photovoltaïque, éolien, biomasse et petit hydraulique – injectée sur le réseau. En 20 ans, le nombre d'installations photovoltaïques est passé de 138 en 1990, à plus de 600000 aujourd'hui…
 
publicité


La réglementation tarifaire a fait l'objet d'une nouvelle loi en 1999-2000 pour instaurer un tarif d'achat d'environ 50 c€/kWh afin d'accompagner le programme des 100000 toits solaires avec pour objectif d'atteindre une puissance de 300 MW en 6 ans. Cet objectif ayant été réalisé au bout de 4 ans, la réglementation a été à nouveau modifiée en 2004, puis en 2006 avec une dégressivité selon la puissance cumulée des installations réalisées sur une période de référence, et pour tenir compte de l'évolution des coûts de production et du prix des installations.

A partir de janvier 2011, les tarifs d'achat devraient s'échelonner comme suit :
- installations au sol sur terrain de conversion : 0,22 €
- autres installations au sol : 0,21 €
- installations en toiture de moins de 30 kWc : 0,286 €
- installations en toiture de 30 kWc à 100 kWc : 0,272 €
- installations en toiture de 100 kWc à 1 MWc : 0,257 €
- installations en toiture de plus de 1 MWc : 0,227 €

La puissance PV installée aujourd'hui dépasse les 15 GWc, et représente environ 1,5% des besoins en électricité du pays. A titre de comparaison, l'éolien pesait 25,7 GW fin 2009, soit 6,5% des besoins en électricité.

Retour en haut

Robin Welling élu président de l'Estif

Solairethermique>Nominations>Europe
13-12-2010 10:36:54 :

A l'occasion de son assemblée générale, l'Estif, fédération européenne de l'industrie du solaire thermique, vient d'annoncer l'élection de Robin Welling au poste de président de l'organisme, ceci alors que le marché traverse une période difficile avec une baisse en 2010 pour la 2e année consécutive…



L'année 2011 ne s'annoncerait guère meilleure, avec des marchés étales ou à peine en progression en Allemagne, en France, en Italie, en Grèce et en Autriche, alors que l'Espagne afficherait à nouveau un léger recul.

Robin Welling est pd-g de TiSun, un fabricant autrichien de capteurs solaires, de réservoirs solaires et d'autres composants et accessoires pour ce marché.

Outre la nomination de son président, l'Estif a également élu un nouveau comité de direction qui comprend désormais Alexander Eichwalder (GREENoneTEC), Jose Antonio Perez (BDR Thermea), Richard Loyen (Enerplan), Arthur de Vries (Holland Solar) et Harald Drück (centre de R&D allemand ITW de Stuttgart).

L'Estif a par ailleurs lancé récemment un fonds de certification solaire qui vise à subventionner des travaux d'assurance qualité de produits solaires thermiques. Les dossiers sont à soumettre avant le 14 janvier 2011.

Pour plus d'informations sur l'appel à propositions, cliquer ici

Enfin, rappelons que ESTEC 2011, la 5e édition de la conférence européenne dédiée à l'énergie solaire thermique, se déroulera à Marseille, les 20 et 21 octobre 2011. ESTEC 2011 est organisé conjointement par l'Estif et Enerplan, avec le concours de l'Ademe. Pour sa dernière édition en 2009, la manifestation avait attiré plus de 400 personnes à Munich.

La date limite pour déposer les propositions de présentations a été fixée au 7 février 2011.

L'Estif regroupe plus de 100 membres (industriels, fournisseurs de services, institutions et associations nationales) de 19 pays, représentant ainsi 95% du marché européen du solaire thermique.

Pour plus d'informations sur l'organisme : Estif

Retour en haut

CPV : Emcore investit plus d'un milliard de dollars dans une joint-venture avec San'an en Chine

Silicium>Autretechno>Solairethermique>Etats Unis>Chine>Créations>Investissements
13-12-2010 10:34:51 :

L'Américain Emcore, un spécialiste du photovoltaïque à concentration (CPV), annonce l'implantation de Suncore Photovoltaics, société commune dédiée aux composants et systèmes pour le solaire à concentration créée avec le Chinois San'an Optoelectronics, à Huainan, dans la province chinoise d'Anhui, au Sud-Est du pays. L'investissement total s'élèverait à 1,2 milliard de dollars sur cinq ans, pour atteindre une capacité d'assemblage de 1 GW en 2015…

Le site comprendra des activités d'ingénierie, de développement et de production. Une capacité de 200 MW devrait être prête d'ici fin 2011, et une capacité supplémentaire de 300 MW d'ici fin 2013.

La création de Suncore, dont San'an détiendra 60% des parts, est subventionnée à hauteur de 75 M$ par les autorités locales. Ce financement est exclusivement destiné à l'achat d'équipements de production. La firme recevra ultérieurement un bonus de 0,21 $ par W produit et vendu en Chine.

Retour en haut

NuSun investit près de 9 M$ dans sa première usine

Silicium>Panneaux >Etats Unis>Créations>Investissements
13-12-2010 10:25:39 :

La jeune pousse américaine NuSun projette d'investir 8,9 M$ dans sa première usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques, qui sera située à Columbus, dans l'Indiana, et devrait être opérationnelle d'ici la mi-2011. Avec une capacité de production de 25 MW Le projet s'accompagne de la création de 80 emplois jusqu'en 2012, et de 240 emplois au total d'ici 2014…

NuSun fait appel à une technologie de dépôt de silicium monocristallin grâce à laquelle la firme revendique une puissance au m2 de 3% supérieure à celle de ses plus proches concurrents.

NuSun devrait bénéficier d'aides financières d'environ 1 M$ de la part de diverses autorités locales, ainsi que d'un crédit d'impôts de 2,25 M$.

Retour en haut

Projet de décret : de nombreux commentaires mais peu de propositions concrètes

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
07-12-2010 06:23:50 :

Comme prévu, le moratoire imposé par le gouvernement a suscité bon nombre de commentaires, autant de la part d'industriels que de celle des organisations professionnelles. Dénominateur commun : toute la filière sera confrontée à de graves difficultés si le décret entre en vigueur tel qu'il est projeté. Qui plus est si le gouvernement décide, comme il semble en avoir l'intention d'après le communiqué de presse publié le 2 décembre dernier, d'appliquer à la lettre les propositions du rapport Charpin, et notamment de plafonner l’objectif de puissance installée à 500 MW par an. Pour autant, la filière ne veut pas croire que tout est joué…

Les industriels
Pour Tenesol, « ce moratoire fragilise le secteur avec un manque de visibilité pour au moins 6 mois et une perte de confiance dans l’énergie solaire photovoltaïque. Les récents atermoiements dans la politique de soutien au photovoltaïque compliquent le développement d’acteurs industriels français. »


« Nous entendons participer activement aux réunions envisagées par les ministères concernés, en apportant notre expérience et notre connaissance des marchés français et internationaux », précise Benoit Rolland, directeur général de Tenesol. « Nous travaillons depuis 27 ans à l'amélioration de notre compétitivité afin que le solaire puisse vivre sans nécessiter des subventions ! En R&D, 80 personnes travaillent sur les solutions innovantes de demain. Mais pour réussir ce pari passionnant, la filière photovoltaïque a besoin d’un marché dynamique avec une visibilité claire et garantie dans le temps et des règles du jeu renforcées et contrôlées. »
Rappelons que Tenesol est également membre du consortium PV20 (voir notre article) qui défend une filière industrielle française et mise sur la production de cellules solaires à haut rendement sur le territoire national d'ici fin 2011. L'investissement total prévu s'élève à 40 M€.

Stéphane Maureau, président d'Evasol : « Le gouvernement préserve le photovoltaïque pour les particuliers et souhaite surtout ralentir le développement des projets de grande taille dont la croissance est jugée trop rapide. Nous approuvons le principe d'un moratoire qui donnera du temps pour une réelle concertation avec le gouvernement, ainsi que la préservation des projets chez les particuliers pour qui une installation photovoltaïque reste rentable, la baisse de prix des équipements compensant la diminution du crédit d'impôt. Le projet de décret comporte toutefois une erreur majeure : dans les installations photovoltaïques de grande puissance, il donne paradoxalement la priorité aux projets les plus chers, qui bénéficient des anciens tarifs très élevés, et annule les avantages de la baisse des tarifs en septembre 2010.
Enfin, le gouvernement et les professionnels du secteur devront revenir sur des questions fondamentales : pourquoi le développement du photovoltaïque est-il nécessaire ? pourquoi les grands pays industriels ont-ils tous une politique très ambitieuse dans ce domaine ? »

Les organisations professionnelles
Le SER (Syndicat des énergies renouvelables) et sa branche solaire, Soler, sont montés au créneau en revendiquant leur position d'interlocuteurs représentatifs de la filière.
« Le rapport Charpin a le mérite de poser un diagnostic de la situation et constituait une bonne base de discussion. Or, le projet de décret plonge la profession dans une profonde dépression alors que la filière industrielle commence juste à décoller. Il impose des délais qui ne sont pas tenables, et crée des difficultés juridiques et financières supplémentaires pour les porteurs de projets photovoltaïques. A notre avis, il est possible de gérer la file d'attente des projets de façon plus efficace, surtout qu'une analyse de l'historique de cette file d'attente entre 2008 et 2009 a montré que le taux de chute était de 60% pour les installations de plus de 36 KW et de 35% pour celles de moins de 36 kW. Or la suspension du dispositif réglementaire ne fait aucun tri mais pénalise tous les projets sérieux », a commenté André Antolini, actuel président du SER.

Pour Arnaud Mine, président de la branche Soler, « en plus d'être absurde, le projet de décret est scélérat vis à vis des entreprises car il modifie les règles de fonctionnement de la filière a posteriori sous prétexte de surchauffe. L'industrie ne peut pas vivre avec un moratoire de 4 mois. Au total, ce sont six à dix mois de travail qui sont ainsi anéantis. »
Selon une enquête du SER, plus de 350 MW de projets en cours de construction ou engagés (matériels commandés, acomptes payés aux fournisseurs) représentant un investissement supérieur à 1,5 milliard d’euros seraient définitivement arrêtés si le projet de décret est maintenu en l’état. Dans l’immédiat, une centaine d’entreprises serait ainsi menacée et, d’ores et déjà, plusieurs milliers d’emplois.

Dans un communiqué de presse commun, le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER) et l'association Hespul, estiment que le projet de décret est contre-productif dans la mesure où les petits systèmes (moins de 3 kWc) sont ceux qui coûtent le plus cher par kWh produit.
En outre, « l’instabilité chronique du dispositif de soutien va finir par décourager les investissements industriels en France et n’aidera pas non plus l’industrie française à se développer. Les quatre mois de suspension du tarif doivent être l'occasion d'une réelle concertation ouverte, à l'écoute d'arguments impartiaux et rationnels, afin de retenir des propositions équilibrées et raisonnables, et non la validation de mesures déjà prises. À défaut, le photovoltaïque français court à la catastrophe… »

L'association professionnelle Enerplan a, elle, d'abord considéré le moratoire comme une sage décision car il ouvrait la porte de la concertation sans toucher au marché du résidentiel ni pénaliser les projets de plus grande taille réellement engagés.
L'organisme est, depuis, revenu sur son commentaire pour signaler l'inquiétude des professionnels ... et pointer du doigt ERDF : « Les projets sur grandes toitures et les parcs au sol seront les plus touchés par le décret s'il est appliqué tel quel. Il ne tient en effet pas compte de la réalité des délais de développement de tels projets, mais s’appuie sur des délais – notamment le temps de traitement des dossiers de demande de raccordement par ERDF – que ne maîtrisent pas les professionnels. Les critères en matière de délais doivent impérativement s’appuyer sur la complétude des demandes de raccordement, et non sur le paiement d’un acompte à ERDF. Dans sa rédaction actuelle, le projet de décret conduirait des projets en cours de construction, voire déjà construits mais avec une entrée en service en dehors des délais indiqués, à ne pas bénéficier des tarifs pour lesquels ils ont été financés. »

Le Synaip (Syndicat national des installateurs du photovoltaïque) pointe également les dysfonctionnements d'ERDF : « des demandes de raccordement déposées il y a trois mois sont sans réponse à ce jour. Ces délais ne sont pas de la responsabilité du producteur, mais du gestionnaire de réseau. Ils sont en outre très variables d’une région à l’autre. Idem pour les délais de raccordement, qui vont de plusieurs semaines à plusieurs mois selon les régions. »
Le SYNAIP demande que les projets sérieux soient préservés et se dit prêt « à participer à la concertation annoncée avec des propositions qui vont dans le sens d’un développement raisonné de la filière photovoltaïque. »

L'Apesi, association des producteurs d'électricité solaire indépendants, qui avait récemment détaillé ses propositions pour le développement de la filière PV en France, s'est dit « déconcertée par la brutalité de l'annonce du moratoire et par le gel de tous les projets en cours de développement, mais espère que le gouvernement sera ouvert aux propositions, malgré le désagréable sentiment de ne pas avoir été entendu. »
L'association pense aussi que « le gouvernement est floué par EDF qui distille des informations tronquées dans le but de conserver sa position dominante. » L'Apesi n'est ainsi pas d'accord avec le calcul de la CSPE telle qu'elle a été récemment présentée par la CRE et note même qu'EDF aurait « gagné de l'argent sur le dos des contribuables sous couvert de la CSPE jusqu'en 2009. »

Le GPPEP, en tant que représentant des particuliers producteurs d’électricité photovoltaïque, est, lui, rassuré que les petites installations photovoltaïques soient épargnées par le gouvernement. Pour autant, il regrette qu'une telle décision ait été prise avant toute concertation, et demande à participer aux négociations sur le dispositif tarifaire qui devrait être mis en œuvre après mars 2011.

Enfin, l'Industrie Française du Photovoltaïque (IFP), un groupement d'une vingtaine d'industriels créé en septembre dernier, critique, pour sa part, les décisions prises sans aucune négociation et projette de présenter prochainement sa propre vision à long terme de la filière, avec des propositions à la clé.

Peu de propositions concrètes
Enerplan souhaite un moratoire portant uniquement sur les nouveaux projets, sans introduction de critères de purge rétroactive vis-à-vis des acteurs de la filière ayant des projets déjà engagés, pour une durée de 2 mois seulement, avec une remise rapide à plat du dispositif pour 2011-2012 afin de donner aux acteurs de la filière de la visibilité sur leurs projets. La mise en œuvre du moratoire devrait en outre éviter tout risque de rétroactivité en prenant en compte la demande complète de raccordement à la place du paiement de l’acompte, ou en acceptant un délai pour le paiement de l'acompte à 3 mois après sa réception en cas de non respect du délai contractuel d’ERDF.

Le SER/Soler propose l'instauration d'une caution de garantie d'achèvement du projet, calculée en fonction du type d'installation et de la technologie pour assainir la situation.
Pour autant; le SER prépare ses contre-propositions en vue de la réunion du Conseil supérieur de l'énergie. A suivre, donc ...

Enfin, trois propositions d'amendement ont été publiées par Ariane Vennin, avocate en droit de l'environnement et porte parole d'Ecologie sans frontière, afin de tenir compte de cas particuliers concrets qui ne sont pas traités par le projet de décret. Il s'agit, par exemple, de projets en construction qui ne peuvent pas répondre à la contrainte de mise en service dans les 18 mois après le versement de l'acompte (parce que ce sont des projets de grande envergure pouvant nécessiter jusqu'à 24 mois pour la finalisation) ; de projets pour lesquels la demande de raccordement est restée en souffrance chez ERDF pendant plus de 3 mois ; ou encore de projets pour lesquels les porteurs ont obtenu une proposition de raccordement il y a moins de 3 mois mais n'ont pas eu le temps d'effectuer le versement de l'acompte avant le 2 décembre.

Pour en savoir plus, cliquer ici

Ecologie sans frontière a également créé un groupe de discussion, ouvert et public, sur Facebook. Appelé Touche pas à mon panneau solaire, il appelle à une mobilisation citoyenne collective pour la défense de la filière photovoltaïque française.

Retour en haut

Photovoltaïque : le couperet est tombé !

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
07-12-2010 06:20:40 :

La glace et la neige qui ont recouvert les panneaux solaires en ce début décembre n'y étaient pour rien mais l'ensemble de la filière photovoltaïque a pris un coup de froid ces derniers jours, surtout depuis l'annonce, jeudi dernier, par le gouvernement, d'une concertation avec tous les acteurs du secteur afin de définir une nouvelle réglementation tarifaire à mettre en œuvre en mars 2011 ... et un projet de décret suspendant, dans l'intervalle, l'enregistrement de tout nouveau projet au-dessus de 3 kW sauf si un premier acompte en vue de son raccordement au réseau a été versé avant le 2 décembre. Prise de court, l'ensemble de la profession a très vite manifesté son désaccord, avec des propositions de compromis et en insistant sur une vraie concertation avant toute décision intempestive. État des lieux…

Les différentes organisations, syndicats professionnels, groupements et autres associations (notamment SER/Soler, CLER, Hespul, Enerplan, Synaip, Apesi, GPPEP et IFP, voir notre article avec les commentaires) sont montées au créneau, malheureusement en ordre dispersé avec des remarques et des propositions variées. Un compromis, si tant est que le gouvernement accepte la discussion en toute transparence que les acteurs demandent, sera difficile à trouver.

Depuis l'été 2009, le dispositif des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque a déjà été revu à la baisse à trois reprises. Aujourd'hui, le gouvernement justifie sa décision drastique par le fait que le nombre de projets photovoltaïques déjà enregistrés dépasse largement l’objectif de 5,4 GW à l'horizon 2020 fixé par le Grenelle. Selon lui, une remise à plat de l'ensemble du dispositif s'impose ; dans ce contexte, le moratoire de quatre mois servirait à calmer le jeu afin d'éviter tout risque de bulle spéculative. Le décret y afférent est en cours de finalisation ; il devrait être rapidement soumis au Conseil supérieur de l'énergie, et publié avant la fin de la semaine.

Les grandes lignes du projet de décret
Publié dans la foulée de la rencontre interministérielle jeudi dernier, ce projet de décret fait couler beaucoup d'encre.

En voici une synthèse :
- l'obligation de conclure un contrat d’achat de l'électricité produite par les installations photovoltaïques telle que stipulée dans le décret du 6 décembre 2000 est suspendue pour une durée de quatre mois (à compter de l'entrée en vigueur du présent décret) ; aucune nouvelle demande ne peut être déposée durant cette période ;
- les installations de production d'électricité dont la puissance crête est inférieure ou égale à 3 kW ne sont pas touchées ;
- les installations de production d'électricité pour lesquelles le producteur a versé un premier acompte au gestionnaire du réseau électrique en vue de leur raccordement ne sont pas touchées ; pour ces installations, le bénéfice de l’obligation d’achat est en outre subordonné à la mise en service de l’installation dans un délai de 18 mois à compter de la date de versement de ce premier acompte ou, lorsque ce premier acompte a été versé plus de 15 mois avant la date d'entrée en vigueur du présent décret, à la mise en service de l’installation dans les trois mois suivant cette date ;
- à l'issue de la période de suspension, toutes les demandes autres que celles répondant aux conditions définies ci-dessus, en cours d’instruction à la date d’entrée en vigueur du présent décret, devront faire l’objet d’un nouveau dépôt pour bénéficier d'un contrat d'obligation d'achat.

Dernière heure : la concertation sur un nouveau cadre de régulation vient d'être lancée. Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances, et de l’Industrie, et Éric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie Numérique ont en effet souhaité, conformément à la décision du Premier Ministre, François Fillon, engager dès à présent avec les acteurs concernés par le développement de la filière photovoltaïque française la concertation sur la mise en place d’un nouveau cadre de régulation. La première rencontre avec les acteurs de la filière sera organisée le 20 décembre.

Les ministres concernés ont demandé à Jean-Michel Charpin, inspecteur général des Finances, et à Claude Trink, ingénieur général des Mines, de mener ces travaux de concertation dans le cadre d’une démarche constructive et transparente, associant également les élus, les représentants des consommateurs et les organisations environnementales.

Lire le communiqué de presse en ligne

Retour en haut

Nouveautés Energaïa : suite ...

Panneaux >Autres composants>France
06-12-2010 19:42:00 :

Vous trouverez ci-dessous un petit complément de nouveautés à voir sur la manifestation Energaïa, le salon des énergies renouvelables qui se tiendra à Montpellier du 8 au 11 décembre prochain. L'exposition s'accompagne aussi d'un programme de conférences internationales et de présentations de la part d'exposants et de leurs partenaires, sur divers aspects technologiques et économiques des différentes énergies renouvelables…

Trina Solar introduira le dernier-né de ses panneaux photovoltaïques, référencé TSM-PC14, qui se distingue par une puissance en sortie de 265 à 290 W. Il est conçu pour les installations de grande taille, notamment au sol. Parallèlement, la société exposera aussi un nouveau panneau monocristallin, référencé TSM-DC01A, dont la puissance monte jusqu'à 195 W, qui est destiné aux environnements résidentiels et aux petites installations commerciales.



Midisolaire exposera notamment le modèle Prima de sa gamme de systèmes brevetés d'intégration au bâti appelée Miditop, pour lequel la jeune pousse créée en janvier 2008 vient par ailleurs d'obtenir un avis technique favorable, après avoir été la première entreprise française à se voir décerner un Pass'innovation du CSTB pour ce même modèle. Miditop Prima a été conçu pour les toitures de bâtiments industriels et agricoles neufs. Il constitue une réponse à l'ensemble des problématiques fondamentales telles que l’étanchéité, la dilatation, le couple électrolytique, la gestion des condensats et la ventilation sous les panneaux PV.

Schott Solar présentera, lui, deux nouveaux modèles de panneaux photovoltaïques : le modèle Schott InDaX 185, un système intégré au bâti spécialement conçu pour les toits de petite taille avec des inclinaisons comprises entre 15° et 65° (de 23% à 213%), qui comprend les tôles d’abergement adaptées aux tuiles des différentes régions françaises ; et le modèle Schott Poly 185 bi-verre, avec un design esthétique, dans un cadre noir anodisé pour l'intégré au bâti, et un rendement surfacique élevé (et donc également intéressant pour les toitures de petite taille).

Retour en haut

Panneaux PV : les prix continuent de baisser

Silicium>Couches minces>Autretechno>Panneaux >Conjoncture>Europe>Japon>Chine
06-12-2010 19:38:48 :

L'indicateur sur l'évolution des prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et couches minces de pvXchange suit la tendance habituelle en fin d'année : les prix baissent quasiment partout au plan géographique et quasiment dans toutes les technologies. Sans une demande toujours très soutenue, notamment en Italie et en République tchèque, les prix diminueraient d'ailleurs encore plus…

Selon pvXchange, des centaines de contingents de panneaux PV d'une puissance supérieure à 1 MW sont toujours disponibles. Les fournisseurs, notamment mais pas seulement les Chinois, étant désireux de solder leurs stocks, la plate-forme commerciale s'attend à une poursuite de la diminution des prix ou à des ventes partielles de ces contingents à des conditions très avantageuses.

Rappelons que les prix indiqués sont des prix moyens pour des commandes d'une puissance totale inférieure à 1 MW.



Explications
1) Seuls les prix des panneaux PV sont affichés.
2) Les montants affichés concernent des prix moyens de panneaux hors installation. Pour une installation solaire clés en mains de taille moyenne, ces montants sont à multiplier par un facteur approprié selon les pays (pour l'Allemagne, par exemple, ce facteur est d'environ 1,3 à 1,7 pour les panneaux cristallins, et 1,5 à 2,2 pour les panneaux couches minces.
3) Les montants affichés indiquent des prix moyens pratiqués sur le marché spot à l'international pour des commandes de panneaux PV de 5 à 999 kWc.
4) Depuis le 1er janvier 2011, la catégorie couches minces est subdivisée en deux : les couches minces en silicium amorphe, et les couches minces tandem silicium amorphe-silicium cristallin. Le tableau sera étendu aux modules CIGS dès que le volume traité par pvXchange sera significatif.
5) Depuis le 1er janvier 2011, pour les panneaux en silicium cristallin, les transactions effectuées via pvXchange ne concernent quasiment que des fournisseurs allemands, les offres de fournisseurs espagnols, italiens et suédois/norvégiens étant trop peu significatives.

Retour en haut

Premier appel à projets de l'Imeder dans le cadre du Plan Solaire Méditerranéen

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Europe>Reste du monde>Grands programmes
06-12-2010 19:36:40 :

A l'occasion du salon Energaïa qui ouvrira ses portes mercredi prochain, 8 décembre, pour 4 jours à Montpellier, l'Institut méditerranéen des énergies renouvelables (Imeder), dévoilera les détails de son premier appel à projets sur les thématiques des énergies renouvelables – solaire, éolien et autres – avec, par exemple, un objectif de programme collectif de chauffe-eaux et de climatisation solaires dans des bâtiments administratifs, privés ou d’accueil touristique…

Créé en juin 2009, à l'initiative de la CCI de Perpignan et du pôle de compétitivité Derbi, l'Imeder a pour vocation de faire émerger des projets collaboratifs accessibles aux PME dans le cadre du Plan solaire méditerranéen. (voir notre article)

Dans le cadre de l'appel à projets, les dossiers seront éligibles s'ils regroupent au moins deux entreprises répondant aux critères des PME (moins de 250 employés, moins de 50 M€ de chiffre d'affaires annuel). Les entreprises devront être de deux pays de l’Union pour la Méditerranée, dont un au moins de la rive Sud.

Les projets sélectionnés bénéficieront d'un label Imeder qui leur apportera une crédibilité et facilitera l'accès aux structures d'accompagnement ainsi qu'à diverses formes de financement.

La date limite de dépôts des dossiers a été fixée au 31 janvier 2011, par courrier ou par message électronique, à IMEDER, CCI de Perpignan et des P.O. Quai De Lattre de Tassigny 66020 Perpignan Cedex Email : imeder@perpignan.cci.fr

Retour en haut

Union européenne : 80 M€ pour la R&D dans le solaire ... et 960 M€ pour le nucléaire

Solairethermique>Europe>Grands programmes>R&D
06-12-2010 19:28:50 :

A l'occasion de la conférence « Infrastructures for Energy Research 2010 » qui s'est déroulée fin novembre à Bruxelles, l'Union européenne a annoncé la création de trois nouvelles infrastructures européennes de recherche dans le domaine de l'énergie dont, notamment, une installation à énergie solaire concentrée (CSP) qui sera réalisée en Espagne avec un investissement de 80 millions d'euros…

Appelé EU-SOLARIS, le projet solaire thermodynamique sera mené par le centre technologique avancé pour les énergies renouvelables (CTAER) dans le désert de Tabernas en Alméria, dans le Sud-est de l'Espagne. Divers laboratoires européens de recherche devraient contribuer aux travaux.



Le site de Tabernas présente un ensoleillement annuel de 1900 kWh/m2. « Les nouveaux développements scientifiques et technologiques nécessitent une démonstration expérimentale de l'adaptabilité, de la viabilité, de la reproductibilité, de l'efficacité et de la compétitivité du concept CSP », peut-on lire dans la fiche d'informations publiée par le CTAER. « L'installation EU-SOLARIS permettra de passer de la théorie et des tests en laboratoire à une installation de démonstration de taille quasiment commerciale. »

Les trois infrastructures prévues s'inscrivent dans la stratégie du Forum stratégique européen pour les infrastructures de recherche, dont la publication est prévue avant la fin de l'année.
Le Danemark se verra, lui, confier le projet Windscanner qui implique un système de cartographie détaillée des conditions de vent dans une ferme éolienne couvrant plusieurs kilomètres carrés. Le projet devrait coûter 60 M€ et devrait être opérationnel en 2013.
Enfin, le projet Myrrha concernera une infrastructure de recherche sur la fission nucléaire et sur les moyens améliorés de traiter les déchets radioactifs. Mené en Belgique ... pour un coût prévisionnel de 960 M€.

Retour en haut

CIGS : MiaSolé atteint 15,7% de rendement

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Industrialisation>R&D
06-12-2010 19:26:55 :

MiaSolé vient de battre son propre record avec des panneaux photovoltaïques CIGS affichant un rendement de conversion de 15,7%, record qui a été confirmé par le laboratoire américain indépendant NREL

Ce rendement a été obtenu sur des panneaux CIGS d'une surface de 1 m2. MiaSolé avait atteint un rendement de conversion de 14,3% sur des panneaux de même surface en septembre 2010.

Même si ce record de 15,7% a été obtenu sur des panneaux réalisés sur la chaîne de fabrication en continu, MiaSolé doit encore peaufiner le processus d'industrialisation. La firme, qui a déjà signalé des rendements supérieurs à 20% en laboratoire, a actuellement prévu de commencer à livrer des panneaux CIGS affichant un rendement de conversion de 13% à partir du deuxième trimestre 2011, une fois les certifications UL et IEC achevées.

Rappelons que le procédé de fabrication de MiaSolé consiste à déposer les couches CIGS successives sur un substrat en acier inoxydable souple selon un processus en continu. La société fait appel à des techniques de pulvérisation pour toutes les couches, réduisant ainsi le temps de fabrication et le coût de production.

D'ici fin 2010, MiaSolé aura livré des panneaux CIGS d'une puissance totale de 22 MW sur l'ensemble de l'année. Ses produits sont destinés aux installations de grande taille, en toiture et au sol.

Retour en haut

Cellules solaires : Suntech Power prépare un nouveau site de 1,2 GW

Cellules >Chine>Créations>Investissements>Stratégie
06-12-2010 19:25:07 :

Parallèlement à la publication de ses résultats annuels (avec un chiffre d'affaires de l'ordre de 2,8 milliards de dollars, en hausse de 64%), le Chinois Suntech Power a dévoilé un projet de création d'une usine de cellules solaires d'une capacité de production de 1,2 GW, en partenariat avec les groupes Wuxi Industrial Development et Wuxi New District E&D

L'usine serait construite à Wuxi même, sur le campus de Suntech qui détiendra 40% des parts de la société commune avec un investissement de quelque 60 M$. Le site devrait être opérationnel mi-2011 avec une capacité de 600 MW. La montée en puissance de la deuxième tranche de 600 MW s'effectuerait en 2011 ou 2012, en fonction des besoins du marché.

Suntech estime ses livraisons totales de produits solaires sur l'ensemble de l'année 2010 à plus de 1,5 GW. La firme compte atteindre une capacité de production globale – cellules solaires et panneaux photovoltaïques – de 1,8 GW d'ici fin 2010. Il s'y ajoute en outre une capacité de production de tranches de silicium de 500 MW. En 2010, la firme aurait investi environ 350 M$.

En 2011, Suntech compte livrer des produits solaires d'une puissance globale de 2,2 GW, et vise un chiffre d'affaires de 3,4 à 3,6 milliards de dollars. Fin 2011, sa capacité de production globale de cellules et panneaux PV devrait se situer à 2,4 GW, dont 600 MW sur le nouveau site annoncé, tandis que sa capacité de production de tranches de silicium devrait passer à 1,2 GW, le tout grâce à des investissements de l'ordre de 250 à 270 M$.

Retour en haut

Sharp investit 135 M€ dans les cellules solaires à contact arrière

Silicium>Panneaux >Japon>Investissements>Stratégie
06-12-2010 19:23:24 :

Sharp prépare la production de volume de cellules solaires en silicium monocristallin de haut rendement (avec contact arrière) et l'assemblage de panneaux photovoltaïques intégrant ces cellules solaires, le tout pour une puissance annuelle totale de 200 MW (dans un premier temps) dans son usine de Sakai, près d'Osaka, qui a représenté un investissement de 135 millions d'euros…

La production de volume doit démarrer en mars 2011.

Fin 2011, la firme japonaise compte avoir une capacité de production totale de 1,2 GW, contre 870 MW aujourd'hui. L'usine commune créée avec Enel et STMicroelectronics à Catane, Sicile, est, elle, en train d'être équipée. Elle devrait fournir 160 MW/an.

Retour en haut

Kisco aura une capacité d'assemblage de 65 MW début 2011

Silicium>Panneaux >Reste du monde>Stratégie
06-12-2010 19:22:15 :

En s'équipant d'une ligne d'assemblage de 3S Swiss Solar Systems, le Coréen Kisco, un spécialiste de l'acier qui s'est diversifié dans le solaire en 2007, se prépare à entrer, avec sa division Getwatt, sur le marché des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin avec une capacité de 65 MW début 2011…

Getwatt est une marque déjà connue en Corée notamment pour ses panneaux photovoltaïques en silicium amorphe. Avec sa production de panneaux PV en silicium cristallin, le Coréen vise essentiellement à se développer à l'export.

Retour en haut

Eclipsall investit 7,5 M€ pour une usine de panneaux PV au Canada

Panneaux >Europe>Canada>Créations>Investissements
06-12-2010 19:20:52 :

Eclipsall Energy, un énergéticien « vert » créé dans l'Ontario (Canada) lors du lancement du Green Energy Act en 2009, vient d'annoncer la construction d'une usine de panneaux photovoltaïques dans la région de Toronto, d'une capacité d'assemblage de 64 MWc pour un investissement d'environ 7,5 M€…

L'usine, qui sera équipée de lignes d'assemblage de 3S Swiss Solar Systems installées en coopération avec le Néerlandais Rimas, devrait être opérationnelle d'ici la mi-2011.

Retour en haut

CIGS : Centrotherm entre au capital de Sunshine

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Chine>Fusions/Acquisitions>Investissements>Stratégie
06-12-2010 19:16:29 :

L'Allemand Centrotherm Photovoltaics, fournisseur d'équipements de production et d'assemblage pour le photovoltaïque, vient d'entrer, par le biais de sa filiale singapourienne Photovoltaics Asia Invest, au capital de Sunshine PV, une société de Taïwan fabriquant des panneaux photovoltaïques couches minces CIGS, à hauteur de 14,4%. Il portera sa participation à 25% début 2011…

Dans un communiqué de presse, le montant de la transaction a été vaguement estimé à moins de 10 millions d'euros.

L'objectif du fabricant allemand d'équipements consiste à optimiser, en situation de production réelle, ses lignes de modules CIGS de deuxième génération ainsi que, notamment, le procédé de dépôt de sélénium.

Créé en 2007, Sunshine PV n'a qu'une petite usine de 7 MW et vient de démarrer la commercialisation de ses premiers panneaux CIGS.

Retour en haut

MEMC et Flextronics assemblent des panneaux PV au Canada pour SunEdison

Panneaux >Etats Unis>Canada>Créations>Stratégie
06-12-2010 19:13:49 :

Afin de pouvoir bénéficier de la réglementation tarifaire en Ontario qui exige pour les centrales photovoltaïques un contenu local de 60%, MEMC, fabricant de silicium et de tranches de silicium en cours de diversification vers le solaire, annonce un partenariat avec le sous-traitant Flextronics pour une usine d'assemblage de panneaux photovoltaïques destinés à sa filiale SunEdison, développeur et exploitant de sites solaires…

Prévue pour être opérationnelle d'ici à l'été 2011, l'usine aura une capacité d'assemblage de 50 MW dans un premier temps, avec des extensions possibles jusqu'à 200 MW.

Dans le même contexte, MEMC a signé un accord de partenariat pour la fabrication de trackers solaires avec le Canadien Samco Solar.

Retour en haut

21,6% de rendement pour des cellules solaires de Sanyo

Panneaux >Europe>Industrialisation
06-12-2010 19:13:03 :

Sanyo Component Europe commercialisera à partir de début 2011 en Europe un panneau photovoltaïque avec un taux de conversion de 19%, obtenu grâce à l'utilisation de cellules solaires de haut rendement (21,6%)



Avec ses 19%, ce panneau PV affiche 11,1% de puissance de plus que le modèle HIP-215NKHE5 (17,1%) et 9,8% de puissance de plus comparé au modèle HIT-240HDE4 (17,3%).

Portant la référence HIT-N240SE10, il a été réalisé avec des collecteurs affinés et un verre avec revêtement antireflet, minimisant ainsi les pertes dues à la réflexion et à la dispersion des rayons solaires.

Alors que les panneaux actuels de la série HIT N sont réalisés avec deux collecteurs, le nouveau modèle en compte trois, d'où moins de déperdition d’électricité entre les contacts des cellules. La finesse des collecteurs augmente, elle, la surface efficace, permet de capter plus de lumière et améliore le rendement global.

Retour en haut

Et aussi : JA Solar, GCL-Poly, Solarstrom, Yingli Green Energy

Silicium>Panneaux >Cellules >Allemagne>Chine>Contrats
06-12-2010 19:11:10 :

Le Chinois JA Solar, fabricant de cellules solaires et assembleur de panneaux photovoltaïques, vient de s'assurer son approvisionnement en silicium et tranches de silicium avec la signature d'un contrat avec son compatriote GCL-Poly Energy pour une puissance totale de 10 GW d'ici fin 2015. Le contrat prévoir un clause d'ajustement des prix…

L'Allemand Solarstrom, fabricant de cellules solaires et assembleur, vient de signer un contrat d'approvisionnement de panneaux photovoltaïques d'une puissance totale de 220 MW avec Yingli Green Energy pour livraison d'ici fin 2013. Le contrat porte en grande partie sur des panneaux Panda de haut de gamme, affichant un rendement de conversion jusqu'à 16,2%.

Retour en haut

Le calcul de la CSPE et les charges dues au photovoltaïque : état des lieux !

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
30-11-2010 11:32:23 :

Au vu de l'actualité de la semaine avec le dispositif tarifaire en discussion à Matignon ce jeudi, la présentation de Philippe de Ladoucette, président de la CRE, devant les commissions du développement durable et des affaires économiques à l'Assemblée nationale le 16 novembre dernier, ressemble rétroactivement à une sorte de préliminaire à la refonte de l'ensemble du système. Elle a le mérite de clarifier la situation au niveau des coûts et du calcul de la CSPE

Dans le cadre législatif actuel, le montant de la CSPE est arrêté par le ministre de l’énergie, qui suit, ou non, les propositions annuelles de la CRE basées sur une estimation des charges à couvrir au titre des missions de service public d'EDF (surcoûts dus au soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération, surcoûts de la production d'électricité du fait de la péréquation nationale dans les zones non interconnectées comme les DOM, la Corse, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon et les îles bretonnes, charges liées aux dispositifs d'aide aux personnes en situation de précarité).

Rappelons que les propositions de la CRE, qui concernent à la fois l'estimation des charges prévisionnelles et la CSPE permettant de les financer pour une année donnée, sont faites avant le 15 octobre de l'année précédente.

Or, depuis 2006, la CSPE a été maintenue d’année en année à sa valeur fixée pour 2005, soit 4,5 €/MWh.

Depuis deux ans, ce montant ne couvre plus les charges constatées. EDF subit donc un défaut de compensation : selon la CRE, une créance de 1,4 milliard d’euros au titre de 2009 s'ajouterait ainsi aux charges anticipées pour 2011. La créance 2010 est estimée, nous l'avons vu plus haut, à plus d’un milliard d’euros. Elle sera intégrée à l’évaluation de l’année 2012.

L’évaluation opérée par la CRE au titre de 2011 se monte, elle, à 3,4 milliards d’euros. Il s’y ajoute la créance 2009 de 1,4 milliard d'euros, soit un total de 4,8 milliards d’euros. Pour compenser intégralement ces charges, la CSPE devrait s’élever à 12,9 €/MWh – soit 9,3 € pour couvrir les charges au titre de 2011 et 3,6 € pour régulariser la créance de 2009. L’amendement voté dernièrement par la Commission des finances de l’Assemblée nationale limite cette hausse à 7,5 €/MWh au 1er janvier prochain.

Les charges prévisionnelles de 3,4 milliards d’euros au titre de 2011 résultent pour 42 % des énergies renouvelables en métropole continentale, pour 35 % de la péréquation tarifaire dans les zones non interconnectées, pour 21,5 % de la cogénération, et pour 1,5 % de la solidarité.
Si la péréquation tarifaire constituait jusqu'ici le premier poste d’affectation de la CSPE – 38 % de charges prévues encore en 2010 –, les énergies renouvelables seront donc prépondérantes en 2011 et ceci, selon la CRE, en raison du fort développement du photovoltaïque et, dans une moindre mesure, de l’éolien. Les charges dues au photovoltaïque en 2011 dans le cadre de la CSPE seraient de 915 M€ en métropole continentale et de 83 M€ dans les zones non interconnectées. En outre, les prévisions de charges effectuées au titre de 2010 se sont révélées être largement en-dessous de la réalité. « La CRE avait considéré en octobre 2009, donc avant le fort développement de la filière, que 320 MW seraient installés fin 2010, pour 130 M€ de charges. Or ce sont 860 MW qui devraient être raccordés au réseau d'ici la fin de l'année, soit environ 300 M€ à compenser », a précisé M. de Ladoucette.

Pour estimer le développement du solaire et calculer les charges prévisionnelles dues au titre de 2011 en métropole continentale avant la mi-octobre 2010, la CRE s’est basée sur la prévision des fournisseurs établie au mois de juillet, sur la puissance en service et celle en attente de connexion connue au 30 juin, et sur une estimation du rythme de raccordement des installations par ERDF.

Au 30 juin, il y avait une puissance de 422 MW en service et 2900 MW en attente de raccordement. Quelque 1000 MW ont toutefois disparu de la file d’attente au cours des trois premiers trimestres 2010, tous des projets de plus de 3 kW pour lesquels le permis de construire ne fut pas accordé.

La CRE a en outre basé ses calculs prévisionnels sur un rythme réaliste de connexion des installations par ERDF, pour arriver à une puissance totale installée de 2100 MW fin 2011. Après 200 MW installés fin 2009, la CRE prévoyait ainsi que 700 MW le seraient au cours de l’année 2010, et 1200 MW en 2011. La pertinence de cette prévision est démontrée par le nouveau bilan de la file d’attente au 1er octobre 2010, qui affiche une puissance raccordée de 614 MW et une file d’attente de 3550 MW (soit sensiblement plus qu'au 30 juin).

ERDF a raccordé 70 MW au premier trimestre 2010, 150 MW au deuxième, 200 MW au troisième, et devrait raccorder 240 MW au cours du quatrième trimestre.

L’hypothèse prise en compte par la CRE d’un raccordement de 1200 MW en 2011 correspond à 300 MW de moyenne par trimestre l'an prochain. Elle apparaît cohérente avec la montée en puissance du rythme de connexion d'ERDF. Parallèlement, la puissance moyenne des projets en file d’attente est de 48 kW, soit plus que la moyenne des installations déjà raccordées (6 kW).

Les autres paramètres entrant dans le calcul des charges dues au photovoltaïque sont le tarif d’achat et le prix de marché servant au calcul du coût évité. Le nombre prévisionnel d’heures de fonctionnement des installations photovoltaïques correspond à la moyenne française, soit 1100 heures par an.

Sur les 2100 MW installés fin 2011, la CRE a estimé que 1750 MW bénéficieraient des tarifs d'achat 2006 (avec 80% de puissance intégrée en toiture et 20% de centrales au sol, soit un tarif moyen de 532 €/MWh) et 350 MW seraient réalisés en grande majorité dans le résidentiel avec les tarifs d'achat 2010 (580 €/MWh).

Cela conduit à un tarif d’achat moyen pour 2011 de 546 €/MWh. Le calcul du coût évité pour 2011 est basé sur les prix de marché à terme pour 2011 connus au moment de l’évaluation des charges. Il s’établit à 55 euros le MWh.

Les charges totales dues au photovoltaïque au titre de 2011 sont donc estimées à 915 M€ en métropole continentale, dont 821 M€ pour EDF et 94 M€ pour les entreprises locales de distribution.

Enfin, rappelons toutefois que les centrales photovoltaïques bénéficient des tarifs d'achat pour une durée de 20 ans. Les charges dues au titre du photovoltaïque dans la CSPE sont donc également à prévoir sur la durée, en tenant compte en outre de l'augmentation annuelle due aux nouvelles puissances installées.

Retour en haut

<<-Précédent Page 81 sur 127 Suivant->>
  ARCHIVES
publicité
  FILIERE
  SILICIUM
  COUCHES MINCES
  AUTRE
  TECHNOLOGIE
  RECHERCHE
  INDUSTRIALISATION
  MARCHES
  CONJONCTURE
  ETUDES DE MARCHE
  POLITIQUES
  GRANDS PROGRAMMES
  REGLEMENTATION
  SUBVENTIONS
  FABRICANTS
  SYSTEMES COMPLETS
  PANNEAUX SOLAIRES
  CELLULES SOLAIRES
  CONVERSION ENERGIE
  CONNECTIQUE
  AUTRES COMPOSANTS
  MATERIAUX
  EQUIPEMENTS
  SOLAIRE THERMIQUE
  AUTRES ENERGIES
  AUTRES ACTEURS
  INTEGRATEURS
  DISTRIBUTEURS
  SOUS-TRAITANTS
  CONSEIL
  LABORATOIRES
  EMPLOI
  FORMATION
  NOMINATIONS
  REVUE DE PRESSE
 


© VIPRESS - Soyez le premier informé !
Mentions légales