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France : 1332 article(s).
Colloque du SER : les énergies renouvelables, tout le monde en veut !

Energies renouvelables>France
14-02-2012 06:50:07 :

Le colloque annuel sur les énergies renouvelables, organisé par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), s'est déroulé mardi dernier, 7 février, sur le thème « énergies de notre siècle ». La dernière table ronde, animée par l'académicien Erik Orsenna, a rassemblé six candidats à l'élection présidentielle, ou leurs représentants. Les témoignages d'industriels et autres expériences qui ont précédé avaient peut-être préparé la voie à un formidable consensus : des énergies renouvelables, tout le monde en veut. Mais, combien, quand et surtout comment (les financer), c'est là que résidaient les questions. Voici quelques réponses …
 
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La publication récente du Livre blanc des énergies renouvelables par le SER (voir notre article) avait préparé les débats. L'ouvrage reprenait en effet tous les objectifs du Grenelle Environnement sauf concernant le photovoltaïque où la cible 2020 de 5,4 GW a été rehaussée à 20 GW. Si Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, avait lors de son intervention en milieu de journée considéré le livre blanc comme étant « précieux et pertinent pour nourrir les débats, avec des suggestions à retenir » sans ciller sur le photovoltaïque, les politiques l'ont globalement approuvé, trouvant même, pour certains, qu'il n'était pas assez ambitieux. « Les objectifs précisés en terme de puissance et les déploiements proposés sont évidemment à considérer comme des propositions « plancher ». Au-delà, tout est possible, tout comme la baisse extraordinaire des coûts dans le photovoltaïque justifiait dès maintenant une réévaluation de l'objectif en terme de puissance installée dans ce secteur », a réagi Jean-Louis Bal, président du SER.



Au final, nous avons surtout retenu la question phare posée aux candidats et/ou à leurs représentants concernant les mesures prioritaires qui seraient décidées en faveur des énergies renouvelables en cas de victoire.

Marie-Hélène Aubert (pour François Hollande) :
- stabiliser le cadre réglementaire, augmenter sa visibilité et enlever les freins administratifs
- renforcer les moyens de l'Ademe, soutenir encore plus la R&D et favoriser les clusters énergie
- renforcer les fonds d'investissements, créer une banque publique d'investissements, développer les syndicats d'économie mixte en renforçant les prérogatives des collectivités territoriales

Eva Joly (candidate EELV) :
- assurer la sécurité des investissements, élaborer un cadre réglementaire stable sur toute la mandature
- harmoniser les normes à l'échelle européenne
- développer les programmes d'efficacité énergétique, augmenter la dotation au Fonds Chaleur

Corinne Lepage (candidate Cap 21) :
- remettre en perspective les objectifs, stabiliser la réglementation, revenir sur certaines décisions prises exprès pour empêcher le développement de projets
- lancer le programme Soleil (pour Solutions énergétiques pour des investissements de long terme), un fonds dédié, bloqué sur 30 ans et alimenté par une partie des subventions aujourd’hui allouées au pétrole, une partie de la rente nucléaire et l’épargne citoyenne
- garantir les PME contre les risques pour les aider dans les développements technologiques

Chantal Jouanno représentant l'UMP :
- redonner l'vantage aux énergies renouvelables avec une taxe carbone qui pourrait alimenter un fonds développement durable européen
- créer un indicateur de soutenabilité des politiques publiques

Mathieu Agostini (pour Jean-Luc Mélenchon) :
créer un pôle public financier proposant des taux d'intérêt réduits pour les investissements dans les énergies renouvelables et un pôle énergétique
- abroger les niches fiscales pour débloquer des financements
- simplifier la législation et stabiliser le cadre réglementaire en concertation avec les professionnels

Yann Wehrling (pour François Bayrou) :
- approuver les douze propositions du Livre blanc du SER
- mettre en place des mécanismes de certificats d'économie d'énergie et des quotas d'émission de CO2

Nous reviendrons sur le colloque et les débats qui ont été menés dans un prochain numéro.

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Dernier sprint décisif pour Photowatt ?

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Fusions/Acquisitions>Stratégie>Restructurations
14-02-2012 06:29:55 :

Après une offre de reprise déposée à la dernière minute, le 10 février dernier, par EDF via sa filiale EDF ENR (EDF Énergies nouvelles réparties), l'avenir de Photowatt fait l'objet, aujourd'hui, d'une visite du président de la république Nicolas Sarkozy qui rencontre à huis clos les représentants du personnel et s'adressera ensuite de façon informelle aux employés de l'usine de Bourgoin-Jallieu. L'industriel français serait désormais convoité par trois ou quatre industriels ou groupement d'industriels, mais l'on ne parle presque plus que d'EDF. Le tribunal devrait trancher le 21 février prochain …

Le président de la république est accompagné de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, Xavier Bertrand, ministre du travail et de l'Emploi, et Eric Besson, ministre chargé notamment de l'énergie.

Concernant Photowatt, les autres offres de reprise ont été déposées par le fabricant d'équipements ECM Technologies, avec des partenaires financiers, par un consortium industriel composé de Solarezo et de MPO International, ainsi que par Label R, qui serait un groupe tunisien. Le comité d'entreprise et les représentants syndicaux examineront les différentes offres tout au long de la semaine pour avis consultatif, puis les communiqueront au personnel de Photowatt après autorisation de l'administrateur judiciaire.

Échéances électorales obligent, le dossier Photowatt est devenu une affaire éminemment politique ces derniers jours. Le groupe EDF explique, lui, sa stratégie concernant Photowatt par sa présence aux côtés de ce dernier dans PV Alliance, une entité de recherche et développement créée en 2008 et dédiée aux technologies photovoltaïques, qui travaille à la fois sur l’homojonction classique et sur l’hétérojonction. Ce dernier process est aujourd'hui considéré comme le plus porteur pour fabriquer des cellules silicium avec un rendement supérieur à 20%. EDF et Photowatt détiennent chacun 40 % des parts de PV Alliance et le CEA 20 %.

L'offre d'EDF ENR sera notamment conditionnée, est-il précisé dans un communiqué, à la reprise de 100% de PV Alliance et à l'obtention d'une licence d'exclusivité mondiale sur la technologie hétérojonction. En prévoyant le maintien de la majorité des 430 salariés actuels au sein de Photowatt et le reclassement des autres au sein du groupe, elle pourrait bien remporter la mise au tribunal face aux autres repreneurs. On ne peut que se demander pourquoi EDF a attendu la dernière limite pour avancer ses pions, et peut-être coiffer tout le monde sur le poteau.

Mais cela suffira-t-il à pérenniser Photowatt ? Certainement pas. Les difficultés de Photowatt, et en partie celles de la filière française du photovoltaïque dans son ensemble, résultent au moins autant du retard considérable pris depuis 10 ans (et plus) dans ce secteur, aux plans industriel et de la R&D, que de la politique, plus récente, du stop-and-go du gouvernement quant au cadre réglementaire et aux tarifs d'achat de l’électricité PV.

Si, en France, la R&D s'est redressée pour montrer aujourd'hui un dynamisme certain dans le photovoltaïque, visiblement, la stratégie politico-industrielle doit toujours passer, elle, dans ce secteur comme dans tant d'autres en France, par des « grands champions ». Des EDF ou Total, qui non seulement ont freiné l'arrivée des énergies alternatives tant qu'ils le pouvaient, mais aussi ne sont nullement des garants pour leur développement futur sur l'Hexagone, ni pour un avenir radieux d'une société comme Photowatt.

En France, et plus généralement en Europe, une entreprise industrielle se doit d'être à la pointe de la technologie, condition indispensable à sa compétitivité dans un monde où la différence en terme de coûts salariaux est de près de 20% en sa défaveur. Et quand il doit y avoir consolidation, rien ne remplace une vraie feuille de route et les moyens financiers appropriés avec des objectifs de « time to market » et de « time to volume » économiquement raisonnables.

Alors, quid de l'avenir de Photowatt ? À suivre dans un prochain numéro ...

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Fonroche reprend Tendences Eco

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Intégrateurs>France>Fusions/Acquisitions>Stratégie
14-02-2012 06:22:39 :

Le groupe Fonroche Énergie, 1er assembleur de panneaux photovoltaïques sur le sol français avec une usine à Roquefort, près d'Agen, croit au marché du photovoltaïque chez les particuliers. Il vient en effet de reprendre la société mancelle Tendances Eco, avec l'ensemble des 135 salariés. Grâce à la clientèle très diversifiée et au savoir-faire de Tendances Eco dans la vente auprès des particuliers, Fonroche renforce sa présence sur ce dernier marché tout en se développant aussi au plan géographique vers le Grand-Ouest …

« Le marché du particulier représente environ 600 M€ de chiffre d’affaires en 2012 », précise ainsi Yann Maus, président-directeur général de Fonroche, dans un communiqué. « Malgré la crise que nous venons de subir, le photovoltaïque est toujours rentable … C’est un marché pérenne qui nous permet d’avoir une vision à long terme et de belles perspectives d’avenir … Étant avant tout des industriels, notre stratégie consistera à développer Tendances Eco partout sur le territoire français ».

Quatre ans après sa création, Fonroche Énergie pèse aujourd'hui 250 millions d'euros (chiffre d'affaires 2011) et 280 salariés. Principalement implanté dans le Sud-Ouest de la France, le groupe est également présent à l'export (Europe, Afrique, Amérique du Nord, etc). La reprise de Tendances Eco inclut la filiale Install'Tendances.

Tendances Eco cherchait depuis deux ans un grand partenaire français afin de pérenniser l’entreprise, selon son gérant Dimitri Bellanger. En difficultés depuis quelques mois, le groupe avait été placé en liquidation judiciaire au printemps 2011.

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Appel d'offres : Eole-RES dépose quatre projets à fort contenu industriel français

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
14-02-2012 06:20:31 :

La société Eole-RES, spécialisée dans les centrales d'énergies renouvelables, a déposé quatre projets pour une puissance totale de quelque 12 MW dans le cadre de l'appel d'offres de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) pour les installations photovoltaïques de plus de 250 kWc, en partenariat avec Fonroche Énergie (panneaux solaires), MPO Energy (cellules solaires), Exosun (structures mobiles « trackers »), Sapa Profiles (profilés en aluminium), Ansaldo (onduleurs), Eiffage Energie Sud-Ouest (câblage électrique) et SDF (fondations et de structures) …



Selon le SER (Syndicat des énergies renouelables), des projets d'une puissance cumulée de près de 4 GW auraient été déposés au total. L'AO prévoit une tranche de puissance de seulement 450 MW. La date limite de dépôt des projets avait été fixée au 8 février 2012.

Le partenariat entre les industriels autour d'Eole-RES a pour objectif de consolider une activité de coopération déjà entamée depuis quelques années, afin de développer un vrai pôle de compétitivité solaire français, avec un savoir-faire exportable. SAPA Profiles est une filiale du groupe suédois Orkla, tandis qu'Ansaldo Energia fait partie du groupe Finnmeccanica.

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Ecogelec lance une offre de location de toitures pour les projets PV

Centralesphotovoltaïques>France>Stratégie
14-02-2012 06:17:44 :

Vous avez une toiture à refaire mais vous ne pouvez ou ne souhaitez pas investir maintenant ? La société Ecogelec propose désormais, pour les particuliers, une offre de location de toiture pour y réaliser une centrale photovoltaïque. Seules conditions : il doit s'agir d'une toiture d'habitation, bien orientée et sans ombrages, et sa surface doit permettre l'installation de 9 kW et donc avoir au moins 60 m2 …

Ecogelec s'occupe des démarches administratives, de l'investissement de départ, de la maintenance de l’installation et des assurances. La société s’engage à utiliser du matériel français ou allemand, et à travailler avec des artisans locaux (couvreurs, électriciens…). Le loyer sera calculé sur un pourcentage du chiffre d’affaires annuel correspondant à la rétribution de l'électricité vendue mais peut varier selon les travaux à réaliser.

Établi sur 20 ans, le bail de location prévoit une possibilité de rachat de la toiture photovoltaïque à un tarif amorti suivant un plan de décote défini dès la signature, à tout moment et sans perdre le bénéfice des tarifs d'achat. Au bout de 20 ans, l'installation sera rétrocédée gratuitement. L’énergie générée pourra alors être utilisée pour la consommation personnelle ou faire l’objet d’un nouveau contrat avec EDF.

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AMI solaire : un premier projet de R&D validé par l'Ademe

Autretechno>Solairethermique>France>Grands programmes
14-02-2012 06:15:23 :

Porté par Schneider Electric, le projet MICST/Microsol est le premier à avoir été validé dans le cadre de l’Appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé par l'Ademe l'an dernier pour le solaire thermodynamique. Il vise la production d’électricité locale de faible puissance, jusqu'à 10 kW, et prévoit la réalisation courant 2012 d’un prototype à Cadarache sur le site du CEA et d’une unité en fonctionnement réelle au Burkina Faso. Exosun y contribue avec son concentrateur cylindro-parabolique …



Le montant du budget pour ce projet n'a pas été dévoilé.

Ce type de centrale thermodynamique est typiquement adaptée aux besoins d'un village rural dans un pays en voie de développement.

Ce projet réunit un consortium d’industriels français autour de Schneider Electric, avec le LETH/CEA comme partenaire scientifique. Une première phase du projet, appelée MICST, démarrée en janvier 2010 et terminée fin 2011, avait permis à Exosun de modéliser et de concevoir un champ de concentrateurs cylindro-paraboliques. La seconde phase, appelée Microsol, a été présentée à l’AMI solaire 2011, et a été maintenant validée par l’Ademe.

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Création du « Groupe d'action et de réflexion BEPOS »

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Stratégie
14-02-2012 06:14:23 :

À l’initiative de Terre Ciel Energies (TCE), une trentaine de TPE/PME nationales et autres organismes professionnels du bâtiment, tous acteurs de la filière française du photovoltaïque, viennent de créer le Groupe d'action et de réflexion (GRA) BEPOS. Objectif : construire une filière d’excellence pour le bâtiment à énergie positive. Les travaux porteront dans un premier temps sur la production d’énergie décentralisée dans l’enveloppe du bâtiment …

Dans un premier temps, la tâche du GRA consistera à définir une stratégie globale afin de faire participer tous les acteurs (recherche, industrie, énergéticien, architecte, ingénierie, construction, promoteur, maintenance, banque, assurance, etc.) et de créer une filière performante, 100% française avec un équilibre entre PME et grands groupes, compétitive à l'export.

Plusieurs axes de travail ont été identifiés : assurances et garanties de performance ; construction d’offres en groupements d’entreprises en conception, construction et exploitation ; communication interne et externe ; reconnaissance auprès des pouvoirs publics et des clients ; développement des TPE avec des investissements en formation et en innovation ; certification des professionnels installateurs ; référentiels de formation ; financement des projets ; études de marché, etc.

Le groupe se veut ouvert aux PME et aux initiatives motivées. Il est opérationnel grâce à une plate-forme d’échange d’informations et d’initiatives, hébergée par l’entreprise Cythelia.
 
*Les entreprises/entités créatrices du GRA BEPOS sont, à ce jour : Amoes, Aperam, Artesol, Batisolar, Bertin & Bertin, GGB-Concept, Cythelia, DMSE, Ecotemis, Enerplan, Eskal, Green Building, Holisud, IBC Solar, Idesun, Immosun, Issol, Reynaers, SAPA Building Systems, SFS-Europe, Solardis, Soltech, Talev,  Terre Ciel Energies (TCE) et Tournaire.

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Spécial Projets : la halle Pajol sera équipée d'une centrale PV

Centralesphotovoltaïques>France>Réalisations
14-02-2012 06:13:19 :

La société bretonne Armorgreen vient d'être retenue pour l’installation de la plus grande centrale photovoltaïque de la ville de Paris. Celle-ci sera installée d’ici fin 2012 sur la toiture de la halle Pajol réhabilitée, le premier bâtiment à énergie positive de France intégré dans un centre-ville dense. Avec plus de 2000 panneaux photovoltaïques sur une surface de 3300 m2, cette centrale aura une puissance de plus de 500 kWc …



Cette construction sera le projet pilote de la ZAC Pajol, le plus grand projet d’éco-quartier de la ville de Paris.

La centrale PV fournira 500 000 kWh d’électricité chaque année, soit l’équivalent de la consommation électrique des équipements de la halle.

Rappelons qu'Armorgreen (CA de 25 M€ l'an passé) avait déjà remporté le marché de la construction de la centrale photovoltaïque du futur stade d’athlétisme de Nantes. Caractéristiques : 2200 panneaux photovoltaïques sur une surface de 3800 m2, une puissane de 550 kWc et une production de 600000 kWh/an d'électricité.

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Et aussi : SunPower, Tenesol, Sunways, LDK Solar, Bosch Solar Energy, Voltwerk electronics, Gehrlicher Solar, Merk Solar

Panneaux >Conversion >France>Allemagne>Etats Unis>Fusions/Acquisitions>Accords
14-02-2012 06:12:08 :

SunPower vient de finaliser le rachat de Tenesol pour un montant de 165,4 millions de dollars, en échange de 66% de son capital acquis par le groupe Total

LDK Solar vient d'obtenir les autorisations de l'office allemand des cartels (Bundeskartellamt) et de l'organisme de surveillance des transactions financières (BaFin) pour entrer à hauteur de 33% au capital de Sunways, fabricant de panneaux et d'onduleurs photovoltaïques à Arnstadt (où se trouve aussi Bosch Solar Energy). La transaction, évaluée à quelque 11 M€, s'effectue dans le cadre d'une augmentation de capital de Sunways qui obtient ainsi en outre l'accès à la production de panneaux PV à bas coût en Chine et bénéficiera du réseau de ventes de LDK pour ses onduleurs. Un développement en commun de panneaux PV de future génération est aussi envisagé.

L'office allemand des cartels a également donné son autorisation à la reprise, par Bosch Solar Energy, de Voltwerk electronics, un fabricant d'onduleurs photovoltaïques et filiale de Conergy.

L'Allemand Gehrlicher Solar imite son compatriote Phoenix Solar et crée une société commune en Turquie avec un partenaire local, Merk Solar dans le but de développer en commun une offre de solutions photovoltaïques pour toitures et au sol pour le pays et les pays voisins. L'accord inclut un partenariat pour la commercialisation de produits PV au travers d'un réseau de revendeurs régionaux.

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L'Ademe va proposer son propre « scénario énergie » à l'horizon 2030 ou 2050

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
07-02-2012 08:33:14 :

Sous l'impulsion de François Loos, nommé à la présidence de l'Ademe le 21 décembre dernier, l'Agence de développement et de la maîtrise de l'énergie devrait évoluer au-delà de ses rôles actuels –rôle d'expert, d'évaluation, de benchmarking, de consultation...– pour être plus une force de proposition. Des actions seront menées pour définir un « scénario énergie », pour développer l'efficacité énergétique et le solaire thermique, et aussi les technologies photovoltaïques du futur. Explications de François Loos …

Le rôle de l'Ademe sera-t-il appelé à changer dans le contexte actuel des discussions sur la politique énergétique ?
L'essentiel du rôle de l'Ademe restera ce qu'il était jusqu'ici, en appui à la politique publique de l'énergie, avec ses missions d'information et d'expertise sur les évolutions technologiques, d'évaluation en amont, d'études, de consultation, de conseil, de mise en œuvre des appels à manifestation d'intérêt, et d'aides à l'investissement, comme par exemple le Fonds Chaleur. Ce qui sera plus nouveau, ce sera d'être une vraie force de proposition. L'Ademe l'a été ponctuellement jusqu'ici. Ainsi, l'an passé, l'agence a rempli ses missions d'information et de benchmarking, et apporté ses idées lors de la table ronde sur l'efficacité énergétique. Mais elle n'a pas toujours été aussi active dans tous les domaines. Mon souhait est de généraliser ce type d'approche, par exemple aux véhicules électriques, à l'électro-mobilité, au photovoltaïque, à l'efficacité énergétique ... Nous voulons construire un « scénario énergie » estampillé Ademe dès cette année, en 2012, et définir notre vision de l'après-Grenelle, par exemple à l'horizon 2030 ou 2050. Une vision qui devra être la plus pluraliste possible, et qui comportera peut-être même plusieurs hypothèses de développement aux plans qualitatif et quantitatif.

Quelles actions doivent être intensifiées pour éveiller plus fortement l'éco-conscience en France ?
L'une des priorités portera sur l'efficacité énergétique. Le Grenelle Environnement a porté le gros de ses efforts sur l'habitat neuf. Comme il a été rappelé lors de la table ronde sur l'efficacité énergétique, tout ou presque reste à faire en ce qui concerne la rénovation dans l'habitat existant. Dans le cadre du Grenelle, le Plan Bâtiment a posé les jalons. Au-delà, si des incitations fiscales ne suffisent pas, il faut aujourd'hui se poser la question sur la nécessité de mécanismes contraignants pour améliorer ce parc en France. Avant tout, il importe de sensibiliser le public. Des études doivent être lancées pour déterminer les approches possibles. On peut imaginer, par exemple, un bonus/malus sur les transactions immobilières et/ou lors des relocations.

La deuxième priorité sera le solaire thermique. Nous en sommes aujourd'hui à un vrai constat d'échec. Dans ce domaine, les bâtiments sont peu équipés en France, surtout si l'on compare à l'Autriche ou à l'Allemagne. La filière industrielle n'est pas compétitive, et le marché français est non seulement trop faible mais, en plus, il recule puisqu'il semble être retombé en-dessous du niveau de 2006. Même constat au plan des emplois. Sur 95000 emplois au total dans les énergies renouvelables, le solaire thermique ne contribue qu'avec 3000 ou 4000 emplois. Nous lancerons une action en 2012 avec une étude sur la filière industrielle française, afin d'identifier les raisons du surcoûts des équipements pour le solaire thermique sur l'Hexagone et de déterminer des solutions.

Et pour le photovoltaïque ?
Le photovoltaïque se développe dans le monde entier. Il serait très dommage que la France n'y ait pas sa place au plan industriel. La filière photovoltaïque française existe aujourd'hui dans les technologies conventionnelles, et elle a clairement de gros potentiels. D'importants investissements ont été réalisés, de la part de grands groupes aussi. Notre rôle n'est pas d'apporter des aides aux filières existantes, mais de les soutenir et de les aider à se développer par la recherche et l'innovation. Notre responsabilité est tournée vers l'avenir. Elle consiste à se concentrer sur la phase d'après, à soutenir les filières photovoltaïques et les industriels au travers des investissements d'avenir, à cibler les technologies les plus prometteuses, à déceler les besoins d'innovation pour peaufiner de nouvelles technologies, pour atteindre de plus hauts rendements de conversion. L'appel à manifestation d'intérêt lancé l'an passé montre qu'il y a beaucoup de projets et un vrai dynamisme.
Le Grenelle Environnement est appelé à évoluer et à se doter d'un nouveau volet. Ce mode de concertation signale un grand changement par rapport au passé, en associant tous les acteurs à la prise de décision même s'il n'y a pas toujours consensus. Typiquement, la programmation pluriannuelle des investissements, ou PPI, d'il y a 5 ans était assez technique et confidentielle. Il en sera tout autrement pour le mode d'élaboration de la prochaine PPI qui nécessitera une consultation et une concertation plus forte. Il y aura de grands débats, techniques, publics,... à la mode du Grenelle.

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Avant-première Interclima + elec 2012 : nouveautés produits...

Panneaux >Conversion >Autres composants>France
07-02-2012 07:13:17 :

L'édition 2012 du salon Interclima + elec ouvre ses portes cette semaine, du 7 au 9 février, au Parc des expositions, Porte de Versailles, à Paris. Cette manifestation dédiée à l'efficacité énergétique dans les bâtiments, avec 638 exposants au total cette année (et 85000 visiteurs attendus), comporte, pour la première fois, un secteur marqué PV Energy, dédié au photovoltaïque (voir notre article). Toutes les informations concernant l'exposition et les conférences se trouvent sur le site d'Interclima + elec. Certains exposants ayant déjà levé le voile sur leur stand, vous trouverez ci-après un bref aperçu des nouveautés produits en solaire thermique et photovoltaïque…

Aleo Solar présente une nouvelle solution pour l’installation de modules photovoltaïques intégrés au bâti (IAB), issue d'un partenariat signé avec Gate Composite en vue de commercialiser des sous-structures innovantes adaptées à la gamme « aleo kit comfort_sol ». Avec ses profilés en aluminium, la sous-structure Gate Composite est adaptée à tous les types courants de charpente, en bois ou en acier, ainsi qu'à toute sorte de matériau de couverture. La gamme aleo kit comfort_sol est aussi résistante à des environnements salins ou riches en ammoniac. La société dévoile aussi un nouveau produit d’assurance (responsabilité civile, catastrophes naturelles, vol et perte des revenus solaires) qui sera disponible pour les projets résidentiels à compter de mars 2012. L’assurance est offerte pour la première année, sans aucune obligation de renouvellement pour le client.

Clipsol expose le capteur solaire Slimsol, le dernier né de sa gamme solaire thermique aisément intégrable en toiture en un temps record, grâce à un poids de seulement 16 kg, et à un système de type charnière avec un clipsage rapide, sans vis ni boulons, sur une légère structure de base à fixer sur tout type de charpente. Sa conception astucieuse sécurise le raccordement hydraulique. Disponible de 2,4 à 12 m2.

Conergy présente plusieurs nouveautés, notamment les panneaux photovoltaïques Conergy PowerPlus PCL (multicristallin) avec une face arrière en polymère noir et sans cadre, d’une épaisseur inférieure à 5 mm, disponibles de 185 à 200 W, les panneaux Conergy PowerPlus (monocristallin) disponibles de 240 à 255 W, et un kit pré-dimensionné et prêt à poser pour le marché résidentiel. Conergy exposera aussi sur son stand la maquette du procédé d'intégration simplifiée en toiture pour modules photovoltaïques Kogysun, développé par la société française Kogys.

De Dietrich propose des systsèmes multi-énergies, et notamment une option renouvelable avec ses nouveaux poêles Ebenis et Quadranis associés au système solaire Dietrisol Trio pour la production d'eau chaude sanitaire.

Siemens présente l'onduleur Sinvert PVM 20, compact, facile à mettre en œuvre, robuste, sans ventilation mécanique, de rendement élevé et régulier supérieur à 98%, destiné aux applications solaires thermiques dans des bâtiments industriels et tertiaires.

Solar PST propose un système solaire thermodynamique garantissant la production d'eau chaude sanitaire tout au long de l'année, de jour comme de nuit, en captant la chaleur ambiante du soleil, de la pluie et du vent, sans élément énergétique d'appui. Le système PST 250v est composé d'un panneau solaire de 8 kg qui s'installe sur diverses surfaces (toitures, façades, sols ou murs, avec des inclinaisons de 0º à 90º), d'un bloc thermodynamique et d'un accumulateur d'une capacité de 250 litres.

Sunways expose une nouvelle solution système complète très esthétique pour le photovoltaïque intégré au bâti pouvant servir à réaliser des toitures PV partielles ou complètes, avec des inclinaisons de 10 à 60°. Le panneau photovoltaïque Solar Modul SM 200L utilisé dans ce système est disponible dans des puissances jusqu'à 200 Wc. La famille EcoLine de Sunways inclut des panneaux PV avec des puissances jusqu'à 250 Wc grâce à des cellules solaires en silicium monocristallin, et jusqu'à 245 Wc en multicristallin. Sa gamme d'onduleurs couvrent les classes de puissances de 2,5 kW à 33 kW, avec un rendement pouvant atteindre 98%. Rappelons que LDK Solar possède 33% des parts de Sunways, acquis fin 2011 dans le cadre d'une augmentation de capital.

Sofath propose un chauffe-eau solaire individuel d’une capacité de 300 litres comprenant un capteur solaire plat (une plaque et des tubes métalliques noirs en guise d'absorbeur et un coffre vitré de 4 mm d'épaisseur qui retient la chaleur), un échangeur thermique avec des serpentins qui transportent les calories accumulées afin de chauffer l’eau, et une cuve en acier émaillé, équipée d’une anode en magnésium pour stocker l’eau. Le chauffe-eau solaire de la gamme Auria est équipé d’une résistance électrique. Un régulateur intégré permet au système de s’adapter au degré d’ensoleillement.

SMA France, leader dans les onduleurs solaires sur le marché français, expose notamment son micro-onduleur Sunny Boy 240, et organise le 9 février 2012, de 10h00 à 10h45, une conférence sur le thème : comment intégrer le photovoltaïque à la RT 2012 ? Dans ce cadre, la société propose de partager son expérience dans le photovoltaïque en décryptant la place des énergies renouvelables et les avantages du PV dans le cadre de la RT2012. Elle présentera ses solutions pour dimensionner et surveiller une installation ainsi que différentes modélisations d'installations photovoltaïques adaptées.

Weidmüller, spécialiste de connectivité industrielle, présente notamment un nouveau parafoudre DC pour applications photovoltaïques et le système de surveillance universel des installations photovoltaïques Transclinic xi +.

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Watt & Home propose l'électricité solaire à un prix inférieur à celui du réseau

Centralesphotovoltaïques>France
07-02-2012 06:50:07 :

Il y a comme qui dirait une révolution dans l'air : alors que le contexte est à une baisse progressive des aides aux particuliers pour l’énergie solaire, le spécialiste des énergies renouvelables Watt & Home propose à ses clients du photovoltaïque de ne pas vendre à EDF la totalité de leur production d’électricité mais de la consommer eux-mêmes et de ne vendre que le surplus. Watt & Home estime en effet être capable de proposer un coût du kWh autour de 10 c€ garanti pour les 20 prochaines années, à comparer au coût actuel de 12 c€ pour l'électricité achetée sur le réseau …

« Notre société est la première à proposer à ses clients particuliers la « parité réseau », affirme Stanislas Guerini, directeur général de Watt & Home.

Comment est-ce possible alors que les experts prévoyaient la parité réseau plutôt autour de 2015 ?
Watt & Home répercute à 100% la baisse vertigineuse du prix des panneaux solaires, divisé par 3 environ en l'espace de deux ans, à ses clients. Par ailleurs, la société ne propose pas d'intégrer les panneaux à la toiture mais propose des installations surimposées en toitures, ce qui baisse le coût des installations.

Que faites-vous pour convaincre les clients ?
Ce qui convainc le plus nos clients, c'est de pouvoir faire un pas supplémentaire vers l’indépendance énergétique et vers la production d’une énergie propre. Mais nous leur disons aussi que, si ce coût de l'électricité de 10 c€/kWh est déjà moins cher que le réseau aujourd’hui, l'écart ne devrait pas diminuer dans les années à venir.

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Le marché français du solaire thermique n'atteindra pas ses objectifs en 2012 !

Solairethermique>Conjoncture>France
07-02-2012 06:34:11 :

En 2011, le marché du solaire thermique a baissé de 2% en France métropolitaine en surface installée par rapport à l'année précédente, selon l'association professionnelle Enerplan. La progression de 30% du solaire collectif a compensé la chute des installations résidentielles individuelles, mais seulement en partie. Avec une surface totale de capteurs solaires installés l'an passé de près de 251000 m2 (soit 179,2 MWth) en métropole, contre 256000 m2 en 2010, l'objectif de 1 million de m2 installés au total en 2012, pourtant inscrit dans la Programmation pluriannuelle d’investissement (PPI) pour la chaleur renouvelable, ne pourra pas être atteint …

Les installations d’eau chaude solaire collectives enregistrent une croissance de 30 %, à 103800 m2 de capteurs solaires, après 79300 m2 en 2010.

Le marché du chauffe-eau solaire individuel et du système solaire combiné a, lui, poursuivi sa pente baissière entamée en 2009, avec une baisse de 15 % et 24% respectivement en terme de surfaces installées pour ces deux applications. Selon les statistiques fournies par les adhérents d'Enerplan, le marché du solaire thermique métropolitain représenterait ainsi moins de 31800 CESI (chauffe-eau solaires individuels) et moins de 1800 SSC en 2011 (systèmes solaires combinés), contre respectivement 33800 et 2300 en 2010.

Le solaire thermique, un atout pour respecter la RT 2012 et plus
Pourtant, une étude comparative, effectuée par le bureau d’étude Pouget Consultants pour le compte d'Enerplan, qui devait permettre de positionner les solutions en solaire thermique et photovoltaïque dans la nouvelle réglementation thermique pour le bâtiment neuf (RT 2012) par rapport aux technologies concurrentes, a démontré que le solaire thermique représentait la meilleure approche pour répondre à l’exigence réglementaire de 50 kWh d’énergie primaire/m² (Bâtiment Basse Consommation – BBC - exigence RT2012).



Les résultats indiquent en effet que, dans une maison individuelle neuve, le système solaire combiné (avec appoint gaz ou fioul pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire) constitue la solution la plus performante pour les postes « eau chaude et chauffage » selon le code de calcul de la RT 2012. La seconde solution est le chauffe-eau solaire individuel associé à une chaudière bois pour le chauffage et l’appoint d’eau chaude sanitaire. La troisième est le chauffe-eau solaire individuel « compact » couplé à une chaudière à condensation au gaz, pour le chauffage et l’appoint d’eau chaude sanitaire.

Avec 1 à 3 kW de solaire photovoltaïque en plus, cette maison neuve BBC deviendrait une maison à énergie positive.

« De quoi construire dès 2012 des maisons solaires actives conformes à l’exigence énergétique 2020 », conclut Enerplan.

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Les Français plébiscitent de plus en plus les énergies renouvelables

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France
31-01-2012 13:56:42 :

Le sondage Ifop 2011-2012 réalisé pour le compte de Qualit'EnR, organisme spécialisé dans la certification des entreprises du domaine des énergies renouvelables (EnR), révèle que les Français prennent désormais conscience de leur facture énergétique : 25% des personnes interrogées sont plus intéressées par les EnR que l'an passé ; 78% ont confiance dans les différents systèmes d'EnR* ; et 31% des personnes sondées désirent s'équiper, contre 25% en 2011 …

Selon le sondage, les trois facteurs déterminant l'intérêt croissant des Français pour les EnR sont le coût des énergies, le débat autour du nucléaire, et les politiques publiques (crédit d'impôt, prêt à taux zéro, tarifs d'achat, etc). La confiance accordée aux installateurs d'équipements d'énergies renouvelables a augmenté de 9%, à 61%, comparé à l'an passé.

Rappelons que Qualit'EnR regroupe désormais plus de 5500 entreprises Quali'Sol et plus de 4000 entreprises Quali'PV. Pour aider les particuliers à se lancer dans des travaux d'énergie renouvelables, les marques « qualité » bénéficient désormais de la mention supplémentaire Reconnu Grenelle Environnement. Elles s'imposent donc comme des références incontournables, surtout qu'elles vont conditionner à l'avenir l'octroi de subventions et autres crédits d'impôts.

* Systèmes à bois, systèmes solaires combinés, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques, etc.

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Et aussi : SMA Solar Technology, Proinso, Aleo Solar, Centrosolar, Conergy, Solabios, Séchilienne Sidec, Eklor, France Photons, AQT Solar, Soltecture, Powerway, Fronius

Panneaux >Conversion >Autres composants>Solairethermique>France>Allemagne>Espagne>Etats Unis>Chine>Investissements>Stratégie>Industrialisation
31-01-2012 13:46:47 :

SMA Solar Technology a réussi à maintenir sa part de 35% sur le marché mondial des onduleurs mais projette néanmoins de se renforcer à l'international en 2012, notamment avec une présence commerciale en Afrique et en Amérique du Sud. La société allemande estime son chiffre d'affaires 2011 à 1,7 milliard d'euros, et son résultat d'exploitation (Ebit) à 240 millions d'euros. Selon SMA, la puissance PV installée au niveau mondial l'an passé s'élèverait à 23 GW …

L'Espagnol Proinso, un distributeur de panneaux PV, d'onduleurs, de structures fixes et de trackers qui regroupe en outre un réseau international de 1900 installateurs, a clôturé son exercice 2011 avec une puissance de 303 MW livrée dans le monde -197 MW d'onduleurs et 106 MW de panneaux photovoltaïques-, portant à 1115 MW le volume total livré sur la période 2005-2011. La part livrée à l'export a atteint 88%. En 3 ans, l'Espagnol, qui réalisait encore 100% de son CA en Espagne en 2008, a réussi le développement de ses activités à l'export. La multinationale a des contrats de distribution avec Trina Solar, Canadian Solar, Schott Solar et REC pour les modules, SMA pour les onduleurs, Mecasolar pour les trackers solaires et structures fixes. Une boutique de vente en ligne, Proinso Store, a été créée en novembre dernier.

Aleo Solar, fournisseur de panneaux photovoltaïques appartenant au groupe Bosch Solar Energy, a atteint un chiffre d'affaires de 462 M€ en 2011, en baisse de 17% comparé à l'exercice précédent (554 M€), dont 48% ont été réalisés à l'export. Comme prévu, la firme affiche des pertes de 25 à 30 M€ (chiffres préliminaires).

L'Allemand Centrosolar, fournisseur de solutions photovoltaïques, affiche un chiffre d'affaires de 294 M€ sur l'exercice 2011, en recul de plus de 25%, et 11 à 14 M€ de pertes nettes (chiffres provisoires).

L'Allemand Conergy, fabricant et fournisseur de systèmes photovoltaïques complets (panneaux, onduleurs, montage), a atteint ses objectifs 2011 en terme de chiffre d'affaires -755 millions d'euros- mais des délais dans le financement et la réalisation de projets ainsi que la restructuration de son activité d'assemblage de panneaux PV à Francfort/Oder pèsent sur le résultat d'exploitation qui s'affiche en rouge, avec une perte de 80 à 85 M€. La société vient par ailleurs d'introduire, sur le marché français, un panneau PV noir dans sa gamme PowerPlus, en quatre classes de puissance de 240 à 255 W (tolérance positive de 3%). Le panneau supporte une charge de 6000 Pa.

Le groupe français Solabios adapte son modèle économique au nouvel environnement législatif dans le photovoltaïque et stoppe sa principale activité, à savoir la construction et la vente de centrales photovoltaïques à des tiers. Le groupe va désormais se concentrer sur l’exploitation de centrales d’énergies renouvelables existantes et poursuivre l’activité dans les ENR majoritairement en compte propre, et entend détenir prochainement un certain nombre de centrales PV dont les propriétaires auront accepté de convertir leurs parts en obligations convertibles Solabios. Le groupe veut aussi se diversifier sur d’autres marchés comme l’hydraulique, la biomasse et l’éolien au travers d’investissements dans des infrastructures déjà en exploitation. Pour financer, entre autres, son développement, il vise à lever 2,5 M€ de fonds via un emprunt obligataire.

Pour Séchilienne Sidec, N°3 dans les installations industrielles solaires en France derrière EDF EN et Solairedirect, les activités dans le solaire (et l'éolien) deviennent secondaires, le groupe se focalisant désormais plus sur la biomasse. Ses activités étaient, pour reprendre les termes de la présentation effectuée par le groupe ce 30 janvier 2012, le résultat d'une approche opportuniste. Dans le solaire (voir ci-contre), le groupe exploite des centrales photovoltaïques d'une puissance totale de 70 MW installés au sol et en toiture, dans des technologies silicium et couches minces, dont 58 MW dans les DOM, avec un prix de vente de 436 €/MWh dans les DOM et de 326 €/kWh en Métropole.

Les sociétés françaises Eklor, spécialiste du solaire thermique et photovoltaïque axé sur le collectif et basé à Niort, et France Photons, distributeur et installateur de solutions photovoltaïques (sites isolés, résidentiel et moyenne puissance raccordé réseau) installé à Lyon, mutualisent leurs ressources dans les achats, l'expertise technique et les ventes tout en restant indépendantes avec leurs noms, marques et sièges respectifs. Les deux firmes, dont les équipes collaboraient déjà étroitement depuis 2007, ont décidé de s'associer comme « fabricant et distributeur de solutions solaires », avec trois volets d'activités : le photovoltaïque raccordé réseau, le photovoltaïque pour sites isolés et le solaire thermique collectif et résidentiel. Eklor et France Photon seront présentes au salon Interclima+elec, qui se déroulera du 7 au 10 février prochain, au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris.

L'Américain AQT Solar, fabricant de panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS (cuivre-indium-gallium-diséléniure), se prépare à commercialiser courant 2012 sa 3e génération de panneaux PV sur la base d'une technologie CZTS (cuivre-zinc-étain-sulfure), moins coûteuse que le CIGS, en adaptant son outil de production existant. Le rendement de conversion atteint aujourd'hui 10%.

L'Allemand Soltecture (ex-Sulfurcell), également fournisseur de panneaux photovoltaïques à couches minces CIGS, vient de signer un accord de partenariat avec l'installateur/intégrateur américain AltPower, qui revendique une position de leader dans l'intégré au bâti outre-Atlantique. En décembre dernier, Soltecture a démarré l'assemblage de panneaux CIS (1258 x 658 mm) de 100 W, qui affichent un rendement de conversion de 13,6%. La firme vise 14% d'ici la mi-2012, avec une feuille de route tendant, à moyen terme, vers les 16%.

Le Chinois Powerway, fabricant de systèmes de montage de panneaux photovoltaïques et trackers solaires (Powerfit, PowerScrew et PowerTrack) pour centrales PV au sol et en toiture, vient d'annoncer un investissement d'environ 1 M€ pour la construction de cinq usines de production en Afrique du Sud, notamment à Kimberley, De Aar et Upington. Prévu dans le cadre d'un programme de développement et d'aménagement territorial lancé par le gouvernement sud-africain, ce projet s'accompagnerait de la création de lus de 2000 emplois.

L'Allemand Fronius International, fabricant d'onduleurs vient de créer une filiale en Chine, à Shanghai, avec d'emblée une douzaine d'employés pour le marketing, les ventes, le service après-ventes, le support technique et les réparations. La firme commence son activité avec un projet PV de 1 MW à réaliser à Chongming. La NDRC, un organisme local d'aménagement du territoire, s'est fixé pour objectif d'installer 10 GW de puissance PV sur le sol chinois d'ici 2015 et 50 GW d'ici 2020, dont une grande partie dans l'intégré au bâti. L'an passé, le marché chinois du PV aurait dépassé 1,4 GW, selon la NDRC.

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Le SER ambitionne une puissance PV installée de 40 GW à l'horizon 2030 en France

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Subventions
24-01-2012 14:37:23 :

Comme annoncé au printemps 2011, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) a dévoilé le Livre blanc des énergies renouvelables qui propose une feuille de route afin d'atteindre 25% d'énergie non fossile et non fissible à l'horizon 2020. Ce guide se décline en douze propositions et 49 outils concrets. Pour le solaire photovoltaïque, l'objectif de puissance installée a été fixé à 20 GW en 2020, et à 40 GW en 2030. La proposition du SER consiste avant tout à « reconstruire la filière après une année 2011 destructrice », pour reprendre les termes de Jean-Louis Bal, président du SER. Pour le solaire thermique, l'objectif a été placé à 927 ktep en 2020, contre 65 ktep en 2010 …

Pour Jean-Louis Bal, « un objectif de 23 à 25% d'énergie de source renouvelable à l'horizon 2020 est tout à fait réaliste. » Un tel développement nécessite évidemment d'importants investissements mais, en retour, les bénéfices sont chiffrables, toutes filières confondues, à 125000 nouveaux emplois d'ici à 2020, 3,4 milliards d'excédent pour la balance commerciale en 2020, et 20 millions de tonnes de CO2 évitées. Pour la seule filière photovoltaïque, le nombre d'emplois est estimé à 56200 d'ici à 2020 (contre 18800 aujourd'hui), dont 13100 emplois industriels, 7600 emplois dans la construction et 35500 emplois dans les services. Pour le solaire thermique, le nombre d'emplois est estimé à 10000 d'ici à 2020, contre 3740 aujourd'hui.

Les douze propositions du Livre blanc
1. Donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre
2. Déployer l’éolien off shore et les énergies marines
3. Reconstruire la filière photovoltaïque
4. Profiter des atouts de l’hydroélectricité
5. Amplifier l’essor de la chaleur renouvelable : biomasse, géothermie et solaire thermique
6. Placer les énergies renouvelables au coeur du bâtiment et combattre la précarité énergétique
7. Créer de nouvelles filières industrielles
8. Exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie
9. Faciliter l’accueil des énergies renouvelables sur les réseaux électriques
10. Atteindre l’autonomie énergétique dans les régions ultramarines
11. Consolider l’industrie des énergies renouvelables
12. Mettre le cap sur l’international

Cette feuille de route est aussi à visée politique, autant pour le débat sur la transition énergétique que sur le secteur de l'emploi, et arrive donc à point nommé avant les échéances électorales de ce printemps 2012. Le colloque du SER du 7 février prochain notamment constituera l'occasion pour les candidats à la présidentielle, présents en direct ou par le biais de leurs mandataires, de se prononcer au cours d'une table ronde.

Les propositions pour reconstruire la filière PV
Après une perte de 7000 emplois en 2011 dans une filière qui en comptait 25000 à fin 2010, le secteur du photovoltaïque se retrouve en effet confronté à une année 2012 encore plus difficile. Si l'activité reste encore un peu soutenue en ce début d'année grâce aux derniers projets ayant survécu au moratoire, rien n'est acquis au-delà de juin prochain. Surtout que le marché du résidentiel, totalement déstabilisé par la communication négative plus ou moins orchestrée par le gouvernement il y a un an, est toujours d'au-moins 40 à 50% en-dessous de son potentiel.

Un objectif de 20 GW semble donc indispensable, selon le SER, pour permettre l’émergence d’un tissu d’entreprises pérennes. Il se traduirait par un rythme moyen annuel de 1700 MW de puissance installée jusqu'en 2020 avec un coût de 1950 millions d'euros pour le consommateur, au travers de la CSPE, à la même échéance, soit une augmentation de 12% de ladite CSPE d'ici 2020.

Mais l'objectif seul ne suffit pas. « Il faut mettre un terme à l'instabilité tarifaire, étendre les tarifs d'achat aux centrales PV au-delà de 100 kW jusqu'à 12 MW en supprimant au passage les appels d'offres, réduire les délais d'instruction d'ErDF, surveiller les coûts de raccordement. Plus généralement, pour assurer à la France une position honorable dans ce secteur, il importe d'inscrire le développement du PV dans la programmation pluriannuelle des investissements, et revoir les objectifs à la hausse de 5,4 GW à 20 GW en 2020 voire plus dans la mesure où l'énergie solaire devient de plus en plus compétitive grâce à une baisse massive des coûts. Elle aura ainsi de moins en moins besoin de soutien financier. Pour autant, nous n'en sommes pas là, des aides sont encore nécessaires. Le mécanisme de décroissance des tarifs d'achat doit toutefois se baser sur des indicateurs réalistes et sur les coûts passés avec une analyse fine des objectifs, et non pas simplement sur la comptabilisation des projets entrés en file d'attente, dont on sait à l'avance qu'ils ne seront pas tous réalisés », souligne Jean-Louis Bal.

De fait, les tarifs d'achat viennent de baisser pour le troisième trimestre consécutif depuis la mise en place du nouveau cadre réglementaire début mars 2011. Cette nouvelle baisse de 4,5% pour les installations résidentielles et de 9,5% pour les autres installations n'avait pas encore été publiée vendredi dernier, quand le SER a présenté son Livre blanc, mais avait été plus ou moins anticipée. « Sur un an, la diminution des tarifs d'achat approche ainsi des 37-38%. C'est tout simplement insoutenable », s'insurge Jean-Louis Bal. « Quelle industrie peut survivre à une telle dégringolade ? Le Livre blanc constitue notre proposition pour le développement des énergies renouvelables en France, et pour le photovoltaïque en particulier. Pour ce secteur, mon indice de confiance dans un changement réglementaire plus favorable est d'environ 50% », nous a-t-il confié.

Pour soutenir le développement des filières thermiques, le SER propose d'étendre le budget accordé au Fonds chaleur de 200 à 500 M€/an de 2013 à 2020. Le syndicat souhaite en particulier relancer le solaire thermique en lui dédiant une enveloppe spécifique au sein du Fonds chaleur et un quota par région afin que des projets collectifs émergent.

« La France a des compétences historiques dans la plupart des filières industrielles d'énergies renouvelables, et dans le photovoltaïque en particulier. Mais il s'agit aussi de marchés fortement évolutifs avec une importante dose d'innovation. La France a ainsi une expertise dans le solaire photovoltaïque et à concentration, avec une présence sur l'ensemble de la chaîne de valeur, du silicium aux couches minces, des équipements de production à la fabrication de cellules solaires et à l'assemblage de panneaux PV. Néanmoins, des développements continus restent nécessaires si la France veut toujours être présente demain sur ces marchés », a notamment précisé Eric Vincent, vice-président senior, responsable énergies renouvelables chez GDF-Suez. D'où l'importance de la création prochaine d'un institut d'excellence pour la R&D dans le photovoltaïque à couches minces en Ile-de-France (IPVF), en complément de l'Institut national de l'énergie solaire (INES) à Chambéry.

Télécharger la contribution du Syndicat des énergies renouvelables au débat sur la politique énergétique : Livre blanc des énergies renouvelables

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Photovoltaïque : la baisse des tarifs d'achat continue

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
24-01-2012 14:36:33 :

Comme prévu, la CRE (Commission de régulation de l'énergie) a publié le bilan des centrales photovoltaïques installées et en file d'attente au 4e trimestre 2011 ainsi que les coefficients de baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque à effet rétroactif au 1er janvier. Résultat : -4,5% pour les installations PV dans le résidentiel et -9,5% pour les autres types d'installations, comme aux 1er juillet et 1er octobre 2011 …



Pour tous les détails concernant l'évolution vers les nouveaux tarifs, cliquer sur Délibération de la CRE

Pour consulter l'arrêté du 4 mars 2011 fixant le cadre réglementaire actuel, cliquer Conditions d'achat de l'électricité PV

Pour toutes les informations publiées par la CRE, y compris les bilans des demandes de raccordement et des installations, cliquer Délibération de la CRE du 17 janvier 2012 portant communication au Gouvernement des valeurs des coefficients S3 et V3 définis dans l’arrêté du 4 mars 2011 fixant les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations utilisant l’énergie radiative du soleil

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L'avenir de Photowatt se dessinera-t-il entre le 10 et le 21 février ?

Silicium>Panneaux >Cellules >France>Stratégie>Restructurations
24-01-2012 14:29:47 :

Comme nous l'avions annoncé la semaine dernière (voir notre article), le tribunal de commerce de Vienne (Isère) a décidé, lors de l'audience du 17 janvier dernier, de repousser au 10 février la date limite de dépôt des dossiers pour la reprise pour Photowatt, et a fixé une nouvelle date d'audience au 21 février 2012. Selon Lyon-Entreprises.com, ce report aurait suscité un afflux de candidatures, surtout qu'il semblerait que l'État pourrait promettre des commandes globales de l'ordre de 240 millions d'euros sur trois ans …

Le comité d'entreprise de Photowatt a, pour sa part, précisé dans un communiqué que, concernant les offres de reprise, « beaucoup de noms ont circulé dans la presse mais aucune offre n'a été déposée... Nous comptons sur l'intervention de l'État pour que Photowatt soit, en partenariat avec le CEA, un acteur majeur de la construction d'une filière photovoltaïque en France. L'intervention de René Ricol, responsable des investissements d'avenir liés au grand emprunt, nous semble témoigner de l'intérêt que l'État porte à ce dossier. Cela nous permet d'espérer une « sortie par le haut ». »

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Ile-de-France : l'Ademe lance un appel à projets pour le solaire thermique

Solairethermique>France>Subventions>Grands programmes
24-01-2012 14:26:39 :

L'Ademe Ile-de-France vient de lancer la première session de l’appel à projets solaire thermique qui s’adresse aux maîtres d’ouvrages publics et privés souhaitant bénéficier d’un accompagnement pour développer une installation de chaleur renouvelable. Cet appel à projets s'inscrit dans le dispositif national du Fonds Chaleur. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 12 mai 2012 …

Pour toutes informations, veuillez consulter le Site de l'Ademe Ile-de-France

Fortement urbanisée, la région francilienne dispose d’un parc de bâtiments vieillissants, particulièrement énergivores. Des projets visant à réduire la consommation d’énergie et à développer l’usage des énergies renouvelables, dans le résidentiel collectif, tertiaire, industriel et agricole, seront donc les bienvenus. Le caractère innovant et reproductible en Ile-de-France des projets sera également pris en compte.

Le Grenelle Environnement a fixé des objectifs ambitieux pour la filière solaire thermique, avec une production (hors résidentiel individuel) de 110 000 tep/an à l'horizon 2020.

* tep : tonne équivalent pétrole

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Et aussi : Abakus Solar, Credit Agricole, Ampere Equity, Solairedirect, Donauer Solartechnik, Solarezo

Centralesphotovoltaïques>France>Allemagne>Europe>Reste du monde>Investissements>Stratégie
24-01-2012 10:09:36 :

Abakus Solar, développeur, réalisateur et distributeur allemand de systèmes et composants photovoltaïques actif à l'international, vient d'obtenir 10 millions d'euros auprès de Capenergie 2 (Crédit Agricole Private Equity), qui entre ainsi à son capital avec un financement destiné à la fois au développement de ses activités et à la création d'Abakus Solar Power, une société commune d'investissements pour ses propres projets …

Le fonds d'investissement Ampere Equity et Solairedirect sécurisent 115 M€ pour refinancer trois projets photovoltaïques d'une puissance totale de 34 MWc, développés par le spécialiste du solaire en Auvergne et en région PACA. Deux des parcs solaires sont achevés depuis décembre 2011, le troisième devrait être finalisé d'ici fin janvier 2012.

Donauer Solartechnik, distributeur de solutions photovoltaïques, crée une filiale à Muscat, capitale du sultanat d'Oman, sous la forme d'une société commune avec Saleh Ahmed Al Badi qui en assurera la direction. Le sultanat prévoit plusieurs gros investissements dans le solaire en 2012. Donauer contribuera à mettre en place un réseau de ventes et de services dans la région, ainsi qu'une structure de formation.

Phoenix Solar, intégrateur et installateur photovoltaïque allemand, a signé un accord de partenariat exclusif en Turquie avec la société iRES Enerji dirigée par Ates Ugurel qui est aussi fondateur et membre de l'association de l'industrie turque de l'énergie solaire (Gensed). L'Allemand apportera son soutien à la firme turque pour la conception et la réalisation de projets PV, ainsi que pour la distribution de systèmes et de composants pour le solaire. Le marché turc présenterait un fort potentiel de développement avec une parité réseau possible dès 2013. Phoenix Solar mène actuellement des négociations pour plusieurs projets d'une dizaine de kW chacun, mais aussi pour des réalisations de l'ordre de 500 kW qui ne nécessitent pas d'autorisations administratives.

Solarezo, fournisseur de panneaux photovoltaïques et développeur de projets, a créé une filiale à Burgas, en Bulgarie, pour soutenir sa stratégie de développement dans ce pays. Le Français a déjà signé un premier contrat pour une centrale PV au sol de 3 MWc à Rudnik, au nord de Burgas. Cette centrale se composera de 14 000 panneaux PV fixés sur des structures porteuses. Elle devrait être terminée en mars 2012 et produira 4056 MWh/an. Solarezo vise un objectif d'installations de 15 MW au moins dans le pays, par le biais de partenariats avec des entreprises locales.

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