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France : 1332 article(s).
Langa intensifie ses développements dans le photovoltaïque

CentralesPV>France>Investissements>Stratégie
18-12-2012 16:42:45 :

Le groupe Langa, créé en 2008 et spécialisé dans la production d'électricité et de chaleur d'origine renouvelable, intensifie le développement de ses activités dans le photovoltaïque. Il vient d'obtenir le soutien de FSI Régions, filiale de CDC Entreprises et d'Oséo, et de Sodero Gestion, filiale de la Caisse d'Epargne Bretagne, lors de son 2e tour de table. Langa dispose aujourd'hui d'un parc photovoltaïque de 26 MWc avec 40 centrales solaires raccordées et en production, et plus de 40 MWc de projets à construire dans les deux années à venir …
 
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Créée en 2008 à La Mézière (Ille-et-Vilaine) et toujours détenue à plus de 80% par ses quatre dirigeants fondateurs (Guy Canu, Gilles Lebreux, Hervé Guérin et Daniel Jeulin), la société Langa a été jusqu'ici très active dans l'ingénierie et la maintenance de projets photovoltaïques et, même si elle se renforce parallèlement en tant qu'acteur du renouvelable avec la méthanisation et la biomasse*, elle confirme sa stratégie de développement dans les énergies vertes entamée depuis 2 ans. Elle figure notamment en bonne place parmi les lauréats des appels d'offres pour des centrales photovoltaïques, au travers d'une myriade de filiales de production (Allonnes Energy, Cap Solar, Corsica Verde, Fille Solaire, etc.).

Pour financer ses projets d’infrastructures, elle vient de lever 3 M€, dont 2,5 M€ auprès de FSI Régions sous forme d’obligations convertibles. Sodero, filiale de la Caisse d’Epargne Bretagne, injecte, pour sa part, 500 k€ en obligations convertibles dans la PME, après un apport de 750 k€ en 2010. « S'y ajoutent aussi des financements privés de l'ordre de 10 M€ depuis sa création », nous a confié Gilles Lebreux, président de Langa.

Les récents financements de FSI et Sodero arrivent à point nommé après l'obtention d'un nombre de projets suite aux différents appels d'offres. Sur les deux premières périodes de l'appel d'offres de 100 à 250 kW, Langa a vu 20 de ses projets retenus pour une puissance totale de 5 MWc. Sur l'appel d'offres pour des centrales PV de plus de 250 kWc, la société bénéficie de 11 projets retenus sur 12 déposés, pour une puissance totale de 31,4 MWc. Langa se positionne ainsi à la 5e place des opérateurs dont les dossiers ont été retenus. La société est en outre également présente sur le marché du photovoltaïque avec des projets entrant dans la réglementation par tarif d'achat. Elle a notamment un carnet de projets de 60 toitures de moins de 100 kW, pour une puissance totale de 6 MWc, à réaliser d'ici à l'automne prochain.

Une logique d'investisseur
Langa est donc présent sur les deux grands segments du PV, au sol et sur toiture. « La parité réseau est le vecteur de demain, avec une vision d'ici 2 à 3 ans », soutient Gilles Lebreux. Quid du projet d'arrêté portant sur une baisse du tarif d'achat des grandes centrales à 8,40 c€/kWh actuellement à l'étude ? « Nous avons l'intention de continuer nos développements malgré ce projet de baisse du tarif d'achat incompréhensible pour nous. Avec une plus forte orientation vers les appels d'offres, ainsi que vers des projets avec la vente d'électricité de gré à gré. Avec 8,40 c€/kWh en tarif d'achat, nous n'avons plus le choix. Nous développerons aussi une approche de location de toitures. Nous avons une logique d'investisseur et nous disposerons d'un parc PV de 80 MW à fin 2013 », estime Gilles Lebreux.

Parmi ses atouts, la PME cite son organisation, avec un bureau d'études intégré, ses quatre actionnaires spécialisés dans l'immobilier et l'énergie, sa capacité à lever des fonds avec des banques européennes, son offre de solutions techniques sécurisées, et un approvisionnement en Chine avec des partenaires historiques.

En croissance régulière depuis trois ans avec 14,6 M€ de chiffre d’affaires en 2010, puis 32,3 M€ en 2011 et plus de 45 M€ de chiffre d'affaires prévisionnel en 2012, la société a affiché des bénéfices de 2,4 M€ en 2010 et 6,4 M€ en 2011.

* A titre de comparaison, en biomasse, Langa a aussi gagné deux projets suite à l'appel d'offres Biomasse Chaleur Industrie, Agriculture et Tertiaire 2012 (BCIAT) de grosses puissances, avec notamment un projet mis en valeur par le ministère pour son exemplarité (la laiterie du groupe GLAC à Champdeniers Saint-Denis (Poitou-Charentes) où trois chaudières fioul lourd seront remplacées par deux chaudières biomasse).

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Ecogelec développe un onduleur hybride PV-éolien pour l'auto-consommation

Conversion >France>Industrialisation
18-12-2012 12:30:51 :

Dans le contexte de la réduction des aides au déploiement du solaire photovoltaïque, la société française Ecogelec a choisi de développer une offre visant l'autonomie électrique pour un bâtiment à partir de sources d'énergies renouvelables. Au cœur de cette offre, un onduleur multisource intelligent et communicant, le Smart e-grid 1500, prévu en version 3 et 6 kW, qui permet de combiner plusieurs sources de production électrique et de piloter les consommations à l'échelle d'un bâtiment. Les premiers prototypes devraient voir le jour début 2013 …

« La hausse inéluctable des prix de l'énergie et la baisse des tarifs d'achat des énergies renouvelables renforcent la tendance du marché en faveur de l'auto consommation », estime Gérard Cortes, gérant d'Ecogelec. De conception brevetée, l'onduleur hybride Smart e-grid 1500* sera capable de combiner deux sources d’énergies renouvelables pour la production d’électricité, soit des panneaux photovoltaïques installés sur le toit du bâtiment, une petite éolienne de 1 à 2 kW et/ou une micro-centrale hydraulique de 2 kW installée sur un courant d’eau situé à proximité du bâtiment. L'offre d'Ecogelec constituera une solution intégrée pour un bâtiment afin d’en assurer l’autonomie électrique, partiellement ou en totalité.

Créée en 2009, Ecogelec est un bureau d'études techniques et d'installation de panneaux photovoltaïques. Le choix de développer une offre propriétaire s'inscrit dans une volonté de diversification de l’entreprise pour se doter d'un complément d’activité, ainsi que dans le développement d’un savoir-faire dans la gestion d’autres sources de production d’électricité que le solaire photovoltaïque. Des contacts ont été établis avec des partenaires institutionnels et industriels, grâce notamment au réseau Arist et au programme Captronic. Concernant les cartes électroniques, les préséries et séries seront réalisées en sous-traitance chez un partenaire industriel en Basse-Normandie. L'onduleur sera ensuite assemblé en région Rhône Alpes. « Pour la fabrication, nous avons pris le pari qu'il est possible de concevoir et de produire ce type d'appareil en France si l'industrialisation a suffisamment été étudiée en amont du développement », nous a confié Gérard Cortes.

* Caractéristiques de l'onduleur Smart e-grid 1500
Trois entrées MPPT pour le solaire photovoltaïque
Une entrée triphasée (pour l'éolien ou l'hydraulique)
Une interface de gestion utilisateur de type "web server"
Une commande intégrée pour certains équipements consommateurs dans le bâtiment
Une batterie intégrée, sur option
Une application de gestion pour la consultation à distance des consommations et des productions depuis un terminal mobile ou depuis une simple connexion internet, avec pilotage des équipements à distance

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PV organique : DisaSolar lance sa ligne pilote avec le soutien d'Oséo

Autretechno>Panneaux >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation
18-12-2012 12:29:37 :

DisaSolar, société française spécialisée dans le photovoltaïque souple, vient de lancer le projet Inkjet OPV qui a pour objectif le développement d’une ligne de fabrication, par impression jet d’encre, de modules photovoltaïques organiques sur mesure, prévue pour être opérationnelle dès 2016 avec une capacité de production annuelle initiale de 25000 m2 (environ 1,5 MWc). Le projet représente un investissement de 16 M€, financé à 45% par Oséo, soit un apport de 7,3 M€. « Pour accélérer notre développement, nous cherchons désormais à renforcer nos fonds propres avec une première levée de fonds dans les semaines à venir », précise Stéphane Poughon, pd-g de DisaSolar …

Le reste de l’investissement est assuré par des partenaires industriels qui accompagnent DisaSolar dans la mise au point de sa technologie depuis 2009, et qui se regroupent à cet effet au sein d'un consortium* en vue de construire la future ligne de production industrielle de films solaires organiques par impression jet d’encre d'une capacité annuelle de 150 MWc, incluant la création de 150 emplois.

Pour Stéphane Poughon, « la confirmation du soutien d’Oséo dépasse le simple cadre du financement de projet mais représente, pour nous et la Région, le coup d'envoi d'une filière industrielle. Trop souvent, on associe le photovoltaïque à un pari perdu par notre pays. Le solaire de 3e génération issu de l'électronique imprimée, dont la vocation sera notamment d'apporter de l'énergie aux futurs objets connectés, relève ce défi et constitue une opportunité pour l'innovation technologique et le développement économique de notre région. »

L'annonce a fait l'objet d'une conférence de presse de DisaSolar à la Maison du Limousin à Paris, en présence de Jean-Paul Denanot, président du Conseil régional du Limousin.

*Le consortium Inkjet OPV comprend les entreprises limousines Ceradrop, fabricant d’imprimantes jet d’encre pour l’électronique imprimée, Cerinnov, fournisseur d'équipements pour la production de céramique,, et Ceritherm, société d’Ingénierie pour le thermique industriel, la société lyonnaise In-Core Systèmes, concepteur et installeur de solutions d'inspection et de mesure automatiques pour procédés de fabrication de type R2R (Roll-to-Roll) ou S2S (Sheet-to-sheet), avec le soutien du centre de recherche spécialisé dans le solaire CEA/INES basé au Bourget-du-Lac.

Le projet Inkjet OPV s'inscrit dans le cadre du programme ISI (Innovation Stratégique Industrielle) d’Oséo. Depuis cet automne, la PME française spécialisée dans les films photovoltaïques souples était déjà certifiée « entreprise innovante » par Oséo. Ceci lui donnait notamment accès aux FCPI (Fonds communs de placement dans l'innovation) qui ont pour obligation d'investir au moins 60% de leur actif dans des PME innovantes, répondant à des critères d'éligibilité.

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Saint-Gobain soutient la production de panneaux PV CIGS en Arabie-Saoudite

Couches minces>Panneaux >France>Reste du monde>Créations>Stratégie
18-12-2012 12:19:07 :

Fort de son expérience dans les panneaux photovoltaïques à couches minces en technologie CIGS au travers de sa filiale Avancis*, le groupe Saint-Gobain vient de signer un accord préliminaire de soutien technique à la construction et à l’exploitation d’une usine CIGS en Arabie Saoudite. Ce projet s’inscrit dans un programme plus large qui vise l’installation, dans le pays, d’une capacité de production d’énergie solaire de 41 GWc d’ici à 2032, dont 16 GWc d’origine photovoltaïque …

L'accord a été signé par Jean-Pierre Floris, directeur général adjoint et directeur du pôle matériaux innovants de Saint-Gobain, et Son Altesse Royale Le Prince Faisal Bin Salman Bin Abdulaziz Al Saud, à Torgau, en Allemagne, au siège d'Avancis.

* Saint-Gobain Solar regroupe deux activités indépendantes : les composants pour les panneaux photovoltaïques (verres spéciaux, plastiques haute performance…) et des miroirs pour les centrales solaires thermodynamiques ; les panneaux photovoltaïques à couches minces PowerMax de la société Avancis, réalisés en technologie CIGS (Cuivre/Indium/Gallium/Sélénium), ainsi que des systèmes PV pour tous types de toitures et champs solaires.

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Nouveautés produits : SMA France, Sillia Energie, Aleo Solar, First Solar

Panneaux >Conversion >Solairethermique>France
18-12-2012 12:17:16 :

SMA France introduit une nouvelle version de son onduleur central Sunny Central CP destiné aux grandes centrales photovoltaïques de plusieurs MW, avec deux nouvelles gammes de puissance portant la série à sept modèles (500, 630, 720, 760, 800, 850 et 900 kVA), une armoire robuste permettant de le raccorder en extérieur, et des fonctions comme une plage de tension d'entrée étendue ou la gestion totale du réseau …

Sillia Energie propose, sous l'appellation Sunhybrid, un capteur solaire hybride photovoltaïque et thermique de nouvelle génération associant un laminé photovoltaïque de 200 W, avec 48 cellules solaires en silicium monocristallin et un rendement de 14,98% au m2, et un collecteur thermique solaire à haut rendement de 845 Wth/m2. L'offre, qui est aussi commercialisée par Larivière, est également disponible sous forme de kit avec 15 panneaux Sunhybrid pour 3 kW de PV.

Aleo Solar lancera début 2013 des panneaux photovoltaïques de plus forte puissance dans les deux technologies monocristalline (S_19 et S_79) et polycristalline (S_18 et S_24), grâce à un verre antireflet, un film EVA hautement transparent et une plus grande surface active du fait d'une géométrie novatrice des connecteurs des cellules solaires avec une surface structurée dite « Light Harvesting String » (LHS). Ils seront disponibles en version solrif, pour une intégration en toiture. L’Aleo S_19 est proposé jusqu’à 265 W, le S_79 noir jusqu’à 260 W, le S_18 jusqu’à 255 W et le S_24 jusqu’à 205 W. Les panneaux PV ont été testés par l'institut de test et de certification PI-Berlin. La certification IEC sera achevée cette année, et sera suivie des certifications UL (USA) et MCS (UK) début 2013.

First Solar annonce la disponibilité de sa série de panneaux photovoltaïques à couches minces CdTe référencée 3 FS-392 affichant une puissance de 92,5 Wc. Les certifications IEC et UL sont maintenues pour la famille 3, y compris l'UL pour les systèmes 1000 V. La société américaine affiche actuellement un coût de production de 0,69 $/W ; ses panneaux PV atteignent un rendement de 12,6% en moyenne en production.

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Et aussi : EDF ENR Solaire, Larivière, Yingli Green Energy, SMA France

Panneaux >Conversion >Connectique>France
18-12-2012 12:16:28 :

EDF ENR Solaire, filiale d'EDF ENR, a obtenu un avis technique du CSTB pour sa solution AlkorSolar STP développée en partenariat exclusif avec Renolit. Basée sur la membrane d'étanchéité AlkorPlan, garantie 20 ans, AlkorSolar est un système d'étanchéité synthétique, facile à poser et ultraléger, qui permet d'intégrer des panneaux photovoltaïques en toiture, sans perforation de la membrane …

Le système de mise à la terre rapide et sûre des modules pour le système SpeedRail SpeedClip est désormais disponible chez Larivière. Deux versions : la TerraGrifTM U17 pour la pose portrait et la TerraGrifTM K2 PA pour la pose en paysage. La solution permet de répondre aux spécifications de mise à la terre des normes NF C 15-100 et du guide UTE 15-712-1 et a été testée et approuvée par LCIE bureau Veritas.

Une étude auprès du bureau d'étude Senova, mandaté par Larivière, confirme que, dans 50% des cas étudiés, le photovoltaïque permet de répondre à la RT2012 là où le projet initial sans énergie solaire ne le permettait pas. Le moteur de calcul RT2012 du CSTB permet de mesurer concrètement l'impact positif du photovoltaïque pour atteindre simplement les objectifs fixés. Avec une baisse de près de 50% du prix des installations en 2 ans et un coût des énergies qui ne cesse d'augmenter, le photovoltaïque devient la solution idéale.

Yingli Green Energy a signé un accord avec Munich Re pour assurer la garantie de performance des panneaux photovoltaïques du Chinois vendus du 1er octobre 2012 jusqu'au 30 septembre 2013 : la puissance de sortie des modules polycristallins est ainsi garantie à 91,2% au bout de 10 ans, et à 80,7% au bout de 20 ans.

SMA France propose d'ores et déjà des sessions de formation pour l'an prochain : les 13 et 14 mars à Mont-de-Marsan, ainsi que les 27 et 28 mars à la Roche-sur-Yon. La SMA Solar Academy, centre de formation du groupe SMA, a formé plus de 17 000 professionnels dans le monde en 2012, dont plus de 1 000 participants en France.

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Trophées Energaïa 2012 : trois sociétés lauréates

France>Industrialisation
10-12-2012 18:33:56 :

Le salon Energaïa 2012, qui s'est déroulé la semaine dernière à Montpellier, a fermé ses portes avec un bilan mitigé, avec moins d'exposants et moins de visiteurs (-15%), mais néanmoins plutôt satisfaisant vu le contexte actuel notamment dans le photovoltaïque qui domine toujours légèrement ce genre de manifestation dédiée à toutes les énergies renouvelables. Les trophées innovations récompensent SNA Solar (Trophée Or) pour son projet Glasswing, SVH Energie (Trophée Argent) pour son projet Pack Eco Plus LED, et Marchegay Technologies (Trophée Bronze) pour son système d’intégration HELIOS B2 …

Le projet Glasswing de SNA Solar, une société de Basse-Normandie qui emploie 150 salariés, porte sur un module photovoltaïque bi-verre avec un éclairage basse consommation à base de diodes électroluminescentes (DEL) intégrées. L’autonomie est assurée grâce à un stockage sur batterie. Avec ce projet, SNAsolar vise, par exemple, l’éclairage autonome d’un abribus.

Le projet Pack Eco Plus LED de SVH Energie, une société de Saint-Ouen (93) qui emploie 80 salariés, a été développé pour réduire les dépenses liées à l’éclairage en alimentant le poste éclairage par de l’énergie photovoltaïque.

Le système d’intégration HELIOS B2 de Marchegay Technologies, société basée en Vendée qui emploie 145 salariés, est une solution qui permet l'intégration de panneaux photovoltaïques à moindres coûts et efforts, grâce à un travail sur les matériaux, la mise en œuvre, et le système de clipsage du rail sur son support permettant de réduire les temps de montage et la logistique (voir également ici)

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Quel avenir pour la filière photovoltaïque en France ?

Silicium>Autretechno>Panneaux >Cellules >Etudes de marché>France
10-12-2012 15:58:41 :

Dans une étude intitulée « Photovoltaïque, vers une filière durable », PwC (PricewaterhouseCoopers) dresse un état des lieux de la filière photovoltaïque française et, surtout, analyse son potentiel à l'horizon 2030, en mettant l'accent sur ses possibilités de survie. En clair, PwC chiffre à 4% l'objectif de la part de l'électricité PV dans le bouquet énergétique français pour qu'une filière photovoltaïque puisse être compétitive (sur l'Hexagone et à l'export). Bien que pessimiste, avec un constat sans complaisance de la situation actuelle et des freins au développement de la filière, le rapport finit sur une note d'optimisme, en listant des atouts qui devraient jouer en sa faveur. Petite synthèse …



Pour l'état des lieux, PwC établit un triple constat : l’industrie française est faiblement développée sur l’amont de la filière (cellules solaires et panneaux photovoltaïques) ; aucune ligne de production de panneaux photovoltaïques n’a encore atteint en France la taille critique de rentabilité qui se situe aux alentours d’un gigawatt ; et les conditions ne semblent pas encore réunies pour la réalisation d’investissements massifs à court terme permettant l’émergence de « leaders » industriels, compétitifs sur le marché international.

Côté freins, la société d'études aligne les difficultés d'accéder aux financements pour des projets industriels, la taille limitée du marché national, le peu d'engouement des énergéticiens qui, habitués à des performances financières à plus court terme que celles procurées par les installations PV, limitent leurs investissements, une baisse trimestrielle trop rapide des tarifs d'achat en fonction d'un nombre de demandes de raccordement ne reflétant pas le nombre de projets PV effectivement réalisés.

Concernant les atouts qui devraient jouer en faveur d'une filière industrielle française, nous ne retiendrons que la force de la France dans la R&D, notamment grâce aux programmes d'investissements d'avenir de l'Ademe, et le gisement potentiel d'installations puisque la faible proportion du photovoltaïque dans le bouquet énergétique français laisse entrevoir un réservoir de croissance pour l’avenir si les conditions économiques devaient par ailleurs être réunies.

Pour télécharger l'étude, cliquer sur Photovoltaïque, vers une filière durable

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PV : l'heure est aux toitures solaires en France

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
10-12-2012 11:26:54 :

Les grandes centrales photovoltaïques au sol, les ombrières solaires et autres systèmes PV de plus de 1 MW risquent fort de ne plus guère fleurir librement en France. Telle est en effet la volonté du législateur (voir notre article) qui souhaite baisser de 20%, à 8,40 c€/kWh, le tarif d'achat (T5) applicable à ces projets déposés depuis le 1er octobre dernier d'une part, et contrôler le développement du PV d'autre part, en favorisant à la fois les moyennes toitures de 36 à 100 kW avec un tarif d'achat rehaussé et les centrales de plus de 250 kW, en toiture ou au sol, avec un 2e appel d'offres qui devrait être lancé avant la fin de l'année. « Le tarif T5, qui a dû être maintenu pour des raisons juridiques, avait été fixé en mars 2011 à un niveau très bas jugé sans attrait, et n'était pas censé fonctionner », a ainsi précisé Pierre-Marie Abadie, directeur de l'énergie à la DGEC lors de la récente conférence organisée sur les énergies renouvelables par Les Echos …

Tout s'explique donc, selon Pierre-Marie Abadie : « il y a aujourd'hui de nouveau plusieurs centaines de MW en file d'attente pour ce tarif T5*. Nous voulons donc le « l'éteindre » afin de rediriger le développement des grandes centrales PV au travers des appels d'offres. »

« Je constate un terrifiant déficit de communication et de transparence concernant notre stratégie de développement du photovoltaïque en France. Nous sommes conscients que la filière traverse actuellement un trou d'air », reconnaît Pierre-Marie Abadie. « Pendant longtemps, la France a ressemblé à un champ de bataille pour les investisseurs. Aujourd'hui, le dispositif réglementaire de soutien passe par le tarif d'achat pour divers secteurs jusqu'à une certaine puissance, et par les appels d'offres au-delà, avec un contrôle du développement selon des critères bien définis. Pour les centrales au sol, le choix passe clairement par les appels d'offres. »

Concernant le tarif T5, la baisse continue des prix des panneaux photovoltaïques a joué contre le législateur, et en faveur des développeurs qui ont pu monter des projets rentables même à 10-11 c€/kWh. Des sociétés ont ainsi pu lancer des initiatives, comme Solairedirect par exemple avec le projet Ester (voir notre article), grâce à un contrat de vente d'électricité de gré à gré et un financement adapté.

Développement "ouvert" jusqu'à 100 kW, mais sous contrôle par appel d'offres au-delà
« Le photovoltaïque, c'est bien là où il y a beaucoup de soleil, là où il n'y a pas d'accès au réseau, là où l'électricité est chère. Partout ailleurs, il faut maîtriser les volumes. Dans les centrales au sol, où il y a peu de valeur ajoutée autour des panneaux photovoltaïques, la chaîne de valeur n'est pas favorable à l'industrie française mais au développement de l'industrie chinoise. Nous avons tiré les leçons du passé : il est nécessaire d'améliorer la chaîne de valeur au profit de la filière industrielle locale en enrichissant le panneau PV ainsi que les éléments autour du panneau PV », précise Pierre-Marie Abadie. « Le photovoltaïque est une énergie renouvelable très particulière, pas encore mature, ce qui se traduit notamment par une grande volatilité sur les coûts avec de grands chocs sur la demande et sur l'offre, et des technologies de rupture encore à venir. Le dispositif de soutien doit rester soutenable. De nombreux pays, comme l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, et la France aussi, ont soutenu le développement avec des tarifs d'achat et, dans tous ces pays, les aides ont reculé. »

Quant aux « mesures d'urgence » pour la filière photovoltaïque prévues dans les projets d'arrêté, à savoir la hausse de 5% du tarif d'achat pour les centrales PV de 36 à 100 kW et la bonification de 10% pour l'utilisation de panneaux PV européens, elles devraient se concrétiser … bientôt ...

* Voir notre article

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Parc PV français : la tendance à la baisse des raccordements s'accentue

CentralesPV>Conjoncture>France
07-12-2012 18:50:42 :

France Territoire Solaire* (FTS) vient de publier la 4e édition de l'Observatoire du solaire qui donne une vision actualisée du parc photovoltaïque en France : la nouvelle puissance raccordée par ERDF a chuté à 134 MW au 3e trimestre 2012 après 254 MW au trimestre précédent ; la tendance à la baisse devrait se prolonger au 4e trimestre ; pour les centrales en moyenne toiture, ERDF a procédé à un effacement de 40 MW de projets en liste d'attente pour une puissance raccordée de 26 MW. Mais la file d’attente ERDF a repris sa croissance grâce aux très grands projets supérieurs à 1 MW …



Par secteur, la nouvelle puissance raccordée au 3e trimestre 2012 s'établit à 27 MW dans le résidentiel jusqu'à 9 kW (23 MW), 26 MW sur les moyennes toitures jusqu'à 100 kW (32 MW), 38 MW sur les grandes toitures de plus de 100 kW jusqu'à 250 kW (38 MW), 11 MW sur les très grandes toitures de plus de 250 kW jusqu'à 1 MW (31 MW), et 32 MW sur les autres grands projets incluant centrales au sol, ombrières, etc. (96 MW). Les chiffres entre parenthèses donnent la puissance raccordée au trimestre précédent. A noter que FTS comptabilise uniquement les raccordements effectués au 3e trimestre 2012 sur le réseau ERDF en France continentale, hors EDF SEI territoires outre mer, ainsi que, pour cette 4e édition, les raccordements effectués sur le réseau RTE qui a publié pour la première fois ses statistiques. Ces dernières incluent les puissances installées, les projets en file d’attente ainsi que les projets en préparation(au 30 septembre). Par souci de cohérence, FTS n'a retenu que les puissances réellement installées. D'où un différentiel avec les statistiques récemment publiées par le ministère du développement durable (voir notre article).

La file d’attente ERDF affiche, elle, une croissance dans le secteur des très grands projets supérieurs à 1 MW au 3e trimestre 2012, avec une puissance cumulée de 458 MW qui fait monter cette file d'attente à 1265 MW. C'est cette accélération qui semble être à l'origine du projet d'arrêté, pas encore publié, abaissant le tarif d'achat des grandes centrales PV de 20%, à 8,40 c€/kWh, rétroactivement au 1er octobre dernier (voir notre article). Les projets déposés auprès du réseau ERDF jusqu'au 30 septembre bénéficieront, s'ils sont effectivement réalisés, d'un tarif de 10,5 c€/kWh.

L'effacement de 40 MW illustre que de nombreux dossiers déposés auprès d'ERDF ne voient au final pas le jour, alors que leur puissance est prise en compte pour le calcul de la baisse trimestrielle des tarifs d'achat.

Les 134 MW raccordés au 3e trimestre 2012 représentent le plus bas niveau de raccordement trimestriel depuis le moratoire, à comparer aux 476 MW raccordés au 2e trimestre 2011 (le niveau le plus haut). Pour le parc PV français, il convient, selon FTS, d'ajouter à la puissance totale de 3060 MW raccordée par ERDF au 30 septembre 2012 un volume de 312 MW raccordé directement sur RTE à cette même date.

Pour les détails : Observatoire Energie Solaire 4e édition

* FTS est un think tank créé à l'automne 2011 pour œuvrer au développement de l’énergie photovoltaïque en France. Les premières statistiques trimestrielles de FTS concernant le parc solaire photovoltaïque installé/raccordé en France par segment de marché ont été publiées en février 2012. L'Observatoire du solaire est coproduit avec le cabinet de conseil en stratégie et management Kurt Salmon.

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Rendez-vous de l'automne : les JNPV 2012 se tiennent du 11 au 14 décembre à Chantilly

Silicium>Couches minces>Autretechno>France>R&D
04-12-2012 08:54:02 :

La 2e édition des Journées nationales du photovoltaïque, JNPV 2012, se dérouleront la semaine prochaine, du 11 au 14 décembre, à Chantilly. Basée sur le triptyque recherche - industrie – enseignement, cette manifestation s'adresse à l'ensemble de la communauté française travaillant sur le photovoltaïque afin de favoriser les échanges entre les différents acteurs et les différents sujets et disciplines …

L'an passé*, elle avait démontré la richesse et le dynamisme de la recherche dans ce secteur en France, avec 30 présentations orales, 75 posters et également deux tables rondes qui ont attiré quelque 200 personnes venues de toute la France, avec 76 établissements représentés dont 50 laboratoires académiques, 5 institutionnels et 21 industriels.



L'édition 2012 comprend neuf sessions de présentation orale des résultats scientifiques et techniques les plus marquants de l'année d'une part, et deux tables rondes sur des sujets d'actualité d'autre part. La première, animée par Yves-Bruno Civel, rédacteur en chef de Systèmes solaires, et directeur général de l'Observatoire des énergies renouvelables (Observ'ER), présentera les résultats d'une étude de l'Ademe sur l'analyse du cycle de vie des systèmes photovoltaïques pour déterminer leur impact environnemental et les conditions de leur recyclage. La seconde est particulièrement d'actualité, son thème étant la place du photovoltaïque dans la transition énergétique. Animée par Fabienne Chauvière, journaliste spécialiste notamment de l'énergie, elle regroupera des personnalités des mondes politique, académique et industriel qui débattront de ce point essentiel dans la redéfinition du bouquet énergétique.

Avec une fréquentation accrue (environ +20%) par rapport à l'an dernier, cette
manifestation confirme son rôle de rassemblement de la communauté nationale
travaillant sur le photovoltaïque.

Pour plus d'informations, cliquer sur JNPV 2012

* Voir notre compte-rendu JNPV 2011

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Un groupe d'industriels crée une nouvelle marque PV fabriquée en France

Silicium>Panneaux >Intégrateurs>France>Europe>Accords>Industrialisation
03-12-2012 23:05:46 :

Les sociétés françaises Voltec Solar, fabricant de panneaux et de kits photovoltaïques, et Gaelys, importateur de tranches de silicium et de cellules solaires, viennent de breveter une gamme de panneaux photovoltaïques réalisées avec des cellules solaires en silicium monocristallin d'origine européenne, développée en partenariat avec des fabricants de profilés de toiture et de bardage français et européens tels que Italpannelli. Cette offre sera commercialisée par Gaelys sous la marque Covesun …

La coopération entre tous les partenaires a permis d'optimiser les rendements et l'exploitation des interactions entre les conditions climatiques et les besoins internes du bâtiment. La gamme Covesun répond aux normes d'intégration au bâti, les modules sont en cours de certification auprès du laboratoire Certisolis. L'assemblage, à partir de cellules solaires provenant de Sunways, produites avec des tranches de silicium d'Ukraine, sera effectué par Voltec Solar, dans son usine de Dinsheim-sur-Bruche, près de Strasbourg.

Deux formats de puissance sont prévus : l'un, avec 42 cellules (175 à 200 Wc), visera les installations PV en rénovation, façade ou toiture, ou en remplacement de fibrociment, sans modification de charpente ; l'autre, avec 60 cellules pour une optimisation coût/puissance (250 à 280 Wc), sera destiné en priorité aux installations sur des bâtiments neufs type BBC. Fournis avec une garantie minimum de 20 ans, les panneaux PV seront disponibles à partir de janvier 2013, et vendus par le biais des réseaux traditionnels de distribution. Les premiers chantiers seront posés dès le début de l'année prochaine sur les sites de Riscle (32) et d'Aureilhan (65) du groupe Bacacier. Des kits complets pour particuliers et/ou modulables à volonté, prêts à monter, seront disponibles en partenariat avec des installateurs reconnus tels que SPIE, C.E.L., BEIS.

En complément de la version PV pure pour la production d'électricité photovoltaïque, les modules seront disponibles avec différentes options, par exemple avec un capteur thermique incorporé modulable, invisible de l'extérieur (prévu sous la marque Covetherm), ou encore avec une isolation polyuréthane ou laine de roche, etc.

Nous reviendrons sur les détails concernant Covesun et les partenaires industriels au moment du lancement commercial en janvier 2013.

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Transition énergétique : le débat national est lancé, le SER oublié ?

Silicium>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
03-12-2012 21:08:30 :

Le 29 novembre 2012, Delphine Batho, ministre de l'écologie, a donné le top départ du débat national sur la transition énergétique en présentant le conseil national chargé d'organiser la réflexion avec les différents acteurs afin de mettre au point des recommandations pour une loi de programmation pour la transition énergétique d'ici juillet 2013. Le débat a pour base les objectifs européens des « 3 fois 20 »(2) et la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité française de 75% à 50% en 2025. Devant ce dispositif complexe devant « permettre l'expression de toutes les opinions », pour reprendre les termes employés par la ministre, et notamment celle des citoyens au moyen d'un site Internet, il est d'autant plus étonnant de constater l'absence du syndicat des énergies renouvelables (SER) …

« Il est incompréhensible que le seul syndicat représentant la totalité des filières et des technologies des énergies renouvelables sur le sol national, ne figure pas au cœur du dispositif, alors que nous étions présent au plus haut niveau lors du Grenelle de l'environnement dont la composition était similaire. Notre qualité de membre du conseil supérieur de l'énergie est un autre élément qui justifierait pleinement notre légitimité à participer. Je pense qu'il y a une absence de volonté de nous voir participer », estime, pour sa part, Jean-Louis Bal, président du SER. « Depuis que le nouveau gouvernement est installé, nous avons été renvoyé vers le débat national à chacune de nos demandes. Il a été question de mesures d'urgence pour le photovoltaïque, pour l'éolien. Mais il n'y a eu que des annonces, rien de concret jusqu'ici. Et maintenant, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, nous sommes invités à faire partie d'un comité de liaison, or ce n'est pas là que seront formulées les recommandations pour la transition énergétique. Nous voulons peser sur ce débat. Il y a une montée des critiques sur les énergies renouvelables et nous pensons important d'y répondre, de faire de la pédagogie. Une question centrale du débat réside dans le coût des énergies renouvelables. Mais il faut aussi démontrer les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux qu'ils apportent. »

Le conseil national se compose de Laurence Tubiana (directrice de la chaire développement durable de Sciences-Po Paris), facilitatrice des échanges pendant le débat, Anne Lauvergeon (ancienne présidente d’Areva), Jean Jouzel (climatologue et membre du conseil d’administration du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), George Mercadal (ancien vice-président de la Commission nationale du débat public), Michel Rollier (ex-dirigeant du groupe Michelin), et Bruno Rebelle (ex-responsable de Greenpeace France). Alain Grandjean, économiste et membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, présidera, lui, un comité d’experts chargé d'éclairer le débat qui s'articulera au sein de sept collèges (16 personnes chacun) rassemblant les représentants des organisations syndicales, des représentants des employeurs, des ONG environnementales, des associations de consommateurs et chambres consulaires, des élus locaux, des parlementaires et des représentants de l'État. Pour connaître l'organisation du débat national, cliquer ici

Pour préparer la transition énergétique, les acteurs du débat national devront se pencher sur quatre grandes questions indissociables : l'évolution et la composition du bouquet énergétique à l'horizon 2025 et au-delà, le développement des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, et le financement de la transition énergétique. Sur toutes ces facettes, le SER, qui regroupe 480 entreprises toutes énergies renouvelables confondues représentant 80000 emplois et 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, se voit en position d'apporter des éléments de réponse pour alimenter le débat.

* L'objectif des « 3 fois 20 » : produire 20% d'énergie de sources renouvelables, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, réaliser 20% d'économies d'énergie.

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Enerplan et le SER-Soler commentent la CSPE 2013

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
03-12-2012 21:05:46 :

Le syndicat des professionnels de l'énergie solaire Enerplan et la branche solaire du syndicat des énergies renouvelables SER-Soler ont tous deux commenté la récente publication des charges prévisionnelles de la CSPE* (contribution au service public de l'électricité) par la Commission de la régulation de l'énergie (CRE). Pour Enerplan, « la CSPE est un investissement ayant abouti à un prix de production de l'électricité solaire divisé par 4 en 5 ans. » Pour le SER-Soler, « les coûts de production de l’énergie solaire poursuivent une courbe d’apprentissage particulièrement rapide, au point de se situer désormais proches du coût de l’électricité distribuée » …


Pour le SER-Soler, « les chiffres donnés pour le photovoltaïque correspondent à une charge par ménage de 2,50 €/mois et sont imputables aux contrats signés pour le lancement de la filière entre 2006 et 2010, et l'abandon, aujourd'hui, de cette énergie renouvelable alors que ses surcoûts à venir (voir ci-dessus) sont largement supportables par la collectivité se traduirait par la destruction des emplois existants et la non création de dizaines de milliers d’emplois futurs, sans pour autant réduire pour le consommateur le niveau des charges générées par les premières années de développement. »

« L'électricité photovoltaïque en France est aujourd'hui rentable avec un prix de vente de l'électricité variant de 100 à 200 €/MWh suivant la taille des projets et l'ensoleillement local. Les perspectives à 5 ans sont également positives avec un prix de vente de l'ordre de 80 à 130 €/MWh. Le progrès est donc spectaculaire alors que le prix moyen payé durant les 5 dernières années était de 459 €/MWh », précise Enerplan dans un communiqué de presse. « Le solaire n'a pas vocation à se développer en opposition à d'autres énergies, mais force est de constater qu'avec un prix de revient à 100 €MW/h pour les grandes centrales, le solaire est dès aujourd'hui concurrentiel par rapport au prix de revient d'une centrale nucléaire de nouvelle génération, avec l'absence de tout risque industriel. Ces progrès vont aussi permettre d'accélérer le développement des bâtiments à énergie positive et de favoriser l'autoconsommation de l'énergie solaire produite chez chacun. Ces changements dans le mode de production et de consommation de l'énergie sont majeurs. »

*Voir notre article

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Parc PV français : net fléchissement des nouvelles capacités raccordées

CentralesPV>France
03-12-2012 20:31:44 :

Selon le tableau de bord éolien – photovoltaïque, publié par le ministère du développement durable, la France comptait 272539 installations photovoltaïques pour une puissance cumulée de 3923 MW au 30 septembre 2012, soit une progression de 34% en terme de puissance mais seulement de 10% en nombre d'installations comparé à fin 2011. Mais la nouvelle puissance raccordée et le nombre d'installations s'écroulent, respectivement de 24% de 65% sur les 3 premiers trimestres 2012 par rapport à la même période de 2011 …



Le parc photovoltaïque français s’est accru de 34 % en terme de puissance avec près de 1 GW raccordé de janvier à fin septembre 2012, dont 241 MW au 3e trimestre grâce notamment à de grandes installations pour une puissance cumulée de 140 MW.

Pour les détails concernant l'évolution du parc photovoltaïque depuis le début de l'année ainsi que pour les résultats régionaux, cliquer sur Tableau de bord éolien-photovoltaïque

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Avant-première Energaïa 2012 : suite des nouveautés produits...

France
03-12-2012 15:47:54 :

La manifestation Energaïa 2012 ouvre ses portes cette semaine à Montpellier, du mercredi 5 décembre jusqu'au vendredi 7 décembre. Nous continuons ici notre tour d'horizon des nouveautés produits déjà annoncées par les exposants du secteur du photovoltaïque …

Chez Hanwha SolarOne, le produit phare présenté cette année à Energaïa est le panneau photovoltaïque intelligent HSL 60 Poly Smart dévoilé à EU PVSEC en septembre dernier, qui est équipé d'un optimiseur de puissance DC-DC de Tigo Energy afin d'identifier de façon dynamique l'état opérationnel maximal de chaque élément d'une installation PV, de stabiliser cette dernière en cas de passages nuageux ou d'ombrages, ce qui est susceptible d'augmenter la production d'énergie de 5 à 20%, et d'apporter en outre une protection de sécurité contre les arcs électriques et les incendies. La technique d'adaptation d'impédance de Tigo atténue en outre l'impact des écarts de puissance (mismatch) entre les modules. Le HSL 60 Poly Smart est désormais commercialisé en Europe. La société expose aussi ses plus récents panneaux PV mono et poly cristallins, dont notamment le HSL 60 mono Black Diamond pour le marché du résidentiel et le SF 260 (jusqu'à 300 Wc, avec 72 cellules) pour les centrales de grande taille.

Yingli Green Energy France exposera, dans sa gamme de panneaux photovoltaïques de hautes performances Panda, deux nouvelles déclinaisons pour les applications résidentielles et commerciales : le module Panda 60 Cell Black & Black au design élégant et discret avec un cadre noir et une face arrière noire  ; et le module Panda 60 Cell Transparent avec un verre antireflet pour améliorer la performance énergétique en évitant les déperditions, qui collecte la lumière sur ses deux faces, gagnant ainsi jusqu'à 10% de puissance. Une puissance qui s'ajoute à l'architecture innovante de cellule de la gamme Panda qui lui permet déjà de gagner près de 20% de rendement surfacique.

KPV Solar présentera des panneaux photovoltaïques de sa série Power 60 dévoilée à Intersolar en juin dernier, en plus de ses gammes de modules PV avec 36 et 54 cellules solaires. Cette série est dotée d'un nouveau cadre permettant une stabilité élevée, l'utilisation de divers systèmes de montage tout en réduisant le poids total des panneaux à moins de 20kg pour une meilleure maniabilité. Comme tous les panneaux PV de la firme, la série Power 60 comprenant des modèles de 240 Wc à 250 Wc (à tolérance positive) est assemblée dans l'usine autrichienne de St. Veit an der Glan sur des lignes automatisées à partir de composants et sous-ensembles de source exclusivement européenne. La garantie produit de 12 ans s'ajoute une garantie linéaire de performance sur 25 ans.

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Soitec met le CPV au service de l’irrigation en zone aride

CentralesPV>France>Reste du monde>Réalisations>Stratégie
28-11-2012 12:22:38 :

Soitec vient de mettre en service la première centrale photovoltaïque à concentration (CPV) en Tunisie qui sera utilisée pour le pompage et l’irrigation en zone aride. Située à Om Somaa (gouvernorat de Kebili), cette station solaire a été réalisée en partenariat avec la STEG (Société Tunisienne de l’électricité et du gaz) et le ministère de l’agriculture tunisien. Elle alimente un forage pour l’irrigation d’une palmeraie de 105 ha exploitée par 270 agriculteurs …

La station solaire a été inaugurée par Son Excellence Mohamed Ben Salem, ministre de l’agriculture, en présence de Habib Jeridi, gouverneur de Kebili, Ridha Ben Mosbah, président-directeur général de la STEG, et André-Jacques Auberton-Hervé, président-directeur général de Soitec. Pour voir la vidéo de l'inauguration, cliquer ici

Afin d’optimiser la production d’énergie renouvelable au service du développement agricole régional de la Tunisie, d’autres stations solaires similaires pourront être déployées, dont quatre sont encore prévues dans le gouvernorat de Kebili. Dans le cadre de son partenariat avec la Tunisie, le gouvernement français soutient ce programme avec près de 240 k€.

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Solaire 2G trouve en Soltech un nouveau partenaire industriel

Silicium>Autretechno>Solairethermique>Revue de presse>France>Stratégie>Accords
28-11-2012 12:20:33 :

La jeune pousse Solaire 2G, spécialiste du solaire hybride thermique et photovoltaïque, vient de signer un partenariat industriel avec le belge Soltech, nous apprend Green Univers. La société marseillaise s'était alliée il y a près de deux ans au fabricant auvergnat de panneaux photovoltaïques Auversun dont le dépôt de bilan est venu compliquer son développement …

Voir également notre article

L'alliance avec Soltech sera officialisée le 6 décembre prochain à l'occasion du salon Energaïa à Montpellier.

Selon Green Univers, Soltech va accompagner le développement de Solaire 2G au moins jusqu’en 2014 sur les fronts industriel et technique ainsi que pour la certification de son module solaire hybride thermique-photovoltaïque.

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CSPE : la CRE chiffre les charges prévisionnelles pour 2013 à 5,1 Md€

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
28-11-2012 12:18:31 :

La Commission de la régulation de l'énergie (CRE) a estimé des charges prévisionnelles de service public de l'électricité (CSPE) pour 2013 en hausse de 19% comparé à 2012, à 5,1 milliards d'euros, avec 3 milliards d'euros liés aux énergies renouvelables dont 70% (2,1 milliard d'euros) pour l'électricité photovoltaïque (PV). La CRE met donc toujours en avant le coût du PV dans la CSPE, à cause d'un prix d'achat de 459 €/MWh en moyenne. Un prix élevé certes, résultat de la mauvaise gestion passée de la stratégie gouvernementale de développement du secteur, mais qui est nécessaire pour que la transition énergétique devienne une réalité et qui n'est, aujourd'hui, plus d'actualité …


La CRE s'en tient, elle, pour l'instant à l'année 2013, où la part des charges liées aux énergies renouvelables dans les charges prévisionnelles passe de 41% en 2012 à 59% l'an prochain, sans extrapoler sur le long terme.

La CSPE pourrait donc monter à 13,5 €/MWh au 1er janvier prochain, contre actuellement 10,5 €/MWh (jusqu’au 31 décembre 2012 selon la loi de finances rectificative pour 2011) soit environ 8% du prix de l'électricité. Concernant la hausse au 1er janvier prochain, le gouvernement tranchera.

Rappelons en effet que, instaurée en 2003, la CSPE n'avait pas été relevée de 2005 (4,5 €/MWh) à 2011, où elle est passée à 7,5 €/MWh. Depuis 2009, elle ne couvrait plus les charges qu’elle était censée financer. Pour éviter les dérives futures, la loi de finances 2011 avait prévu que la CSPE proposée par la CRE entrerait en vigueur dans une limite de 3 €/MWh de hausse maximale par rapport à l’année précédente.

Selon la CRE, les charges totales 2013 (soutien à la cogénération et aux énergies renouvelables, péréquation tarifaire dans les zones insulaires, dispositifs sociaux en faveur des clients en situation de précarité) s'élèveraient à 7,2 milliards d'euros, en incluant les régularisations pour l'année 2011 estimées à 2,1 milliard d'euros ainsi que des reliquats de charges sur des années antérieures chiffrés à 1,9 milliard d'euros.

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De Pollutec au Salon des maires : l'état soutient les énergies renouvelables, mais comment ?

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
28-11-2012 12:17:33 :

Sur deux salons aussi divers que Pollutec, qui se tient cette semaine à Lyon, et le Salon des maires, qui s'est déroulé la semaine passée à Paris, le gouvernement, par le biais de ses ministres, a renouvelé, entre autres, son soutien aux énergies renouvelables. Toutefois, pour la filière du photovoltaïque, les annonces se suivent et se ressemblent sans aucune concrétisation autre que le maintien de la baisse de 20% du tarif d'achat de base pour les grandes centrales PV à 8,40 c€/kWh, encore réaffirmée par Delphine Batho, ministre de l'écologie, à l'occasion au Salon des maires. L'arrêté est toujours au stade de « projet » …

Après une récente intervention où Delphine Batho avait déjà justifié cette baisse du tarif d'achat pour « éviter des conflits d'usage des sols avec des projets majoritairement réalisés avec des panneaux photovoltaïques importés du Sud-Est Asiatique », elle a confirmé cette approche au Salon des maires en insistant cette fois sur le déficit commercial dû à l'importation massive de produits bradés. Mais pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? A ce tarif de 8,40 c€/kWh, aucun projet photovoltaïque de taille ne pourra se faire en dehors des appels d'offres où, au final, le prix du MWh sera largement surévalué [NDLR : les projets lauréats des appels d'offres affichent un prix moyen de génération d'électricité PV de plus de 220 €/MWh (voir, entre autres, notre article)], alors que des opérateurs comme Solairedirect, Photosol ou encore Langa réussissaient à monter des projets PV à 10-11 c€/kWh, soit un tarif d'achat quasiment sans impact sur la CSPE future.

Extraits du communiqué de presse d'Arnaud Montebourg et Delphine Batho, après la réunion plénière du COSEI (Comité stratégique de filière pour les éco-industries) au salon Pollutec :
« Les éco-industries ont vocation à constituer le « fer de lance » de la croissance verte et de la transition énergétique dans le prolongement de la dynamique issue de la feuille de route de la conférence environnementale et du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

Arnaud Montebourg et Delphine Batho souhaitent orienter le travail du COSEI autour de quatre filières prioritaires : les énergies renouvelables, l'eau et l'assainissement, le recyclage et la valorisation des déchets, l'efficacité énergétique. Ils ont demandé la mise en place, dans ces quatre domaines, des contrats de filières contenant les engagements réciproques de l'état et des filières pour développer les solidarités entre entreprises, renforcer leur compétitivité et leur apport à la transition écologique. Ces contrats devront être conclus au printemps 2013. Le COSEI aura également un rôle particulier à jouer pour promouvoir la transition écologique, notamment en matière d''efficacité énergétique et d'usage des matériaux.

Divers chantiers ont été engagés, notamment pour les deux filières indissociables « énergies renouvelables » et « efficacité énergétique ».
Ces chantiers prévoient, pour les énergies renouvelables :
- un engagement de l'état à stabiliser un cadre, qui sera discuté lors du débat sur la transition énergétique, assurant aux acteurs prévisibilité juridique et stabilité réglementaire ;
- une incitation à la structuration de la filière afin d'assurer, dans de bonnes conditions, le soutien de l'état aux Énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque et l'éolien offshore ;
- un renforcement de l'innovation, notamment en ce qui concerne les technologies de stockage des énergies renouvelables. Les programmes d'investissement d'avenir et la BPI seront mis au service de cet objectif.
Pour la filière « efficacité énergétique », comprenant le bâtiment :
- une structuration d'une offre française compétitive en matière de bâtiment durable et de réseaux électriques intelligents. Un plan en faveur de l'expérimentation dans les « smart grids » sera annoncé fin janvier à l'occasion des « Assises de l'Énergie » à Grenoble.
- le développement d'une offre en matière de « ville durable intégrée » en France et à l'international.

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