Ce vendredi 15 mars, l'Agence Locale de l'énergie de Montpellier (ALE) organise une formation gratuite sur le solaire thermique dans les copropriétés. L'objectif de cette formation est d'acquérir des connaissances concernant les installations solaires thermiques collectives en copropriété pour comprendre ce qu'est et comment fonctionne une installation solaire thermique collective, connaître les facteurs de réussite d'un projet et les écueils à éviter …

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Les inscriptions pour la promotion 2013 du Master 2 « Renewable Energy » ou « Sciences et Technologies des Énergies Renouvelables » sont désormais ouvertes jusqu'au 1er mai 2013. D'une durée d'un an, cette formation internationale en anglais, initiée par Total et ParisTech en 2011, pilotée par l'École polytechnique et soutenue par EDF, PSA Peugeot Citroën, Saint Gobain et Schneider Electric (notamment au travers de bourses d'études). s'articule autour de quatre thématiques majeures : photovoltaïque, vecteurs et stockage, réseaux, éoliennes et hydroliennes. Pour en savoir plus, cliquer ici

La bonification de 5 ou 10% pour les tarifs d'achat dont bénéficient les centrales photovoltaïques françaises selon le contenu « made in Europe » des panneaux PV utilisés est d'ores eet déjà un argument de poids pour les fabricants. Ainsi, SolarWorld présente une certification du laboratoire Certisolis lui garantissant le bonus de 10%. La liste ne fait que débuter …

Centrosolar annonce, pour sa part, que ses modules S-Class Integration, S-Class Professional et S-Class Professional SF bénéficieront du certificat « modules européens » dès mi-avril. Voltec Solar précise dans un communiqué de presse que ses modules satisfont aux conditions requises pour bénéficier de la majoration de 10 % sur le tarif d'achat. D'autres comme Sillia Énergie, Bosch Solar ou encore Aleo Solar, par exemple, affichaient également le « 100% made in France » ou « made in Europe » au récent salon des EnR à Lyon.

Dans le cadre de son plan climat-énergie Défi Aquitaine Climat, la Région lance un appel à projets photovoltaïques en autoconsommation sur des bâtiments publics ou privés, neufs ou existants, s’inscrivant dans une approche globale d’efficacité énergétique, sans conditions d'intégration au bâti. Les projets doivent avoir une puissance de 10 kWc à 250 kWc, et auto-consommer 2/3 de la production électrique ...

Cet appel à projet régional s’adresse aux collectivités locales et leurs groupements, aux activités tertiaires publiques ou privées, aux entreprises, aux bailleurs sociaux, etc. Il exclut
les installations solaires
sur des maisons individuelles d’habitation, des constructions provisoires, des hangars ou des entrepôts agricoles, les centrales PV en site isolé et celles au sol sur des espaces agricoles, forestiers ou naturels, ainsi que les installations bénéficiant d’un soutien dans le cadre d'appels d’offres nationaux. Sont également exclues les installations déportées, non attenante au bâti ou sans fonction technique.

Parmi les critères déterminants pour la sélection des lauréats figurent l'impact environnemental, l’originalité de la solution technique envisagée et l’aspect économique du projet. Un dispositif de suivi et d’évaluation de la production d’électricité doit également être prévu.

Pour en savoir plus, cliquer sur Appel à projets

Les statistiques de l'Observatoire du solaire publiées par France Territoire Solaire* (FTS) confirment le très fort ralentissement de l'activité photovoltaïque en France : la nouvelle puissance raccordée par ERDF a chuté à 66 MW au 4e trimestre 2012, et cette tendance à la baisse d’activité devrait se prolonger au premier semestre 2013. L'année 2012 se solde par une nouvelle puissance de 800 MW, en baisse de 33% comparé à 2011. Les demandes de raccordement avaient progressé au cours des trimestres précédents pour des projets PV au sol mais une grande partie d'entre eux ne verra pas le jour du fait de la baisse de 20% des tarifs d'achat, de 10,4 c€/kWh à 8,40 c€/kWh applicable rétroactivement au 1er octobre 2012. Explications et prévisions de Céline Alléaume, consultante au cabinet Kurt Salmon* …

Pour consulter l'ensemble des statistiques, cliquer ici

Pourquoi croyez-vous qu’une part importante des projets de grande taille ne verront pas le jour?
Le marché du résidentiel se situe à un niveau extrêmement faible mais reste en phase avec l'objectif de 100 MW/an défini après le moratoire. Le segment des moyennes toitures (jusqu'à 100 kW) est le seul affichant une progression. Le marché était quasiment nul dans tous les autres segments (grandes toitures, très grandes toitures, ombrières, centrales au sol) mais, en ce qui concerne les projets de grande taille, la file d'attente est conséquente. Or, chaque trimestre, l’Observatoire compare les statistiques des projets raccordés aux statistiques des projets en file d’attente enregistrés sur les trimestres précédents, et il ressort clairement que des projets déposés en file d’attente ne sont jamais raccordés. De la même façon, les statistiques des projets en file d’attente sont corrigées chaque trimestre et l’on voit que les données ne sont pas exactement les mêmes d’un trimestre sur l’autre, montrant là encore que des projets entrés en file d’attente disparaissent entre le moment où le dépôt de demande de raccordement est effectué et le moment où les entreprises obtiennent ou n’obtiennent pas leur plan de financement, ou simplement décident de ne pas poursuivre. Après le moratoire de fin 2010-début 2011, ce mouvement avait été amplifié par la disparition pure et simple de centaines de petits entrepreneurs du solaire.
 
Quel impact aurait la bonification de 5% ou 10% sur les différents segments de marchés ?
L’impact de la bonification envisagée dépendra principalement des règles de fléchage qui seront édictées lors des prochains appels d’offre annoncés. Si le fléchage porte uniquement sur l’origine géographique de la production des panneaux solaires, il y a fort à parier que cette bonification ne modifiera pas la compétitivité de l’offre solaire, les coûts des panneaux solaires européens étant en proportion de la bonification plus élevés que les coûts des panneaux solaires asiatiques. Seul un fléchage combinant à la fois l'origine géographique et la performance énergétique des panneaux photovoltaïques permettrait d’espérer un gain de compétitivité.

La suppression de l'usage du bâtiment pour les tarifs d'achat de l'intégré au bâti peut-elle relancer le marché ?
L’intégré au bâti soulève clairement la question des coûts embarqués dans le panneau solaire photovoltaïque, où l’installation du panneau inclut en réalité non seulement le coût de l’énergie mais aussi celui de la construction, notamment du fait de toutes les interventions techniques à commettre sur la toiture, ainsi que de la responsabilité juridique des intervenants. France Territoire Solaire défend l’idée d'atteindre la compétitivité au plus vite afin de permettre à la technologie solaire photovoltaïque de s’intégrer au bouquet énergétique au même titre que toutes les autres technologies de production électrique. Dans cette perspective, la préconisation irait à une simplification des modalités techniques d’intégration au bâti, plus contraignantes en France que dans n’importe quel autre pays européen, sans pour autant que ce mécanisme n’ait démontré sa pertinence.

* FTS est un « think tank » créé à l'automne 2011 pour œuvrer au développement de l’énergie photovoltaïque en France. Les premières statistiques trimestrielles de FTS concernant le parc solaire photovoltaïque installé/raccordé en France par segment de marché ont été publiées en février 2012. L'Observatoire du solaire est coproduit avec le cabinet de conseil en stratégie et management Kurt Salmon.

Selon le tableau de bord éolien – photovoltaïque, publié par le ministère du développement durable, la France comptait 281 724 installations photovoltaïques pour une puissance cumulée de 4003 MW raccordée au réseau à fin décembre 2012, soit une hausse de 37% en terme de puissance comparé à fin 2011 ; à titre de comparaison, l'éolien représentait 7 562 MW (+11%) pour 1 127 installations…



Courant 2012, une puissance supplémentaire de 1 079 MW a été raccordée, en baisse de 39 % par rapport à 2011 qui avait été une année record avec plus de 1 750 MW installés. Près de 59% de la nouvelle puissance installée en 2012 provient de centrales PV de grande taille de plus de 250 kW. En terme de nombre d’installations raccordées, la baisse est encore plus marquée : -58%. Le ralentissement a été particulièrement net au quatrième trimestre 2012, avec seulement 75 MW (à 65% des installations de 3 à 100 kW) de puissance photovoltaïque installée, soit le plus faible niveau observé pour un quatrième trimestre depuis 2008.

Malgré un nombre de projets en file d’attente stable fin décembre par rapport à fin septembre, les puissances correspondantes augmentent sensiblement (+ 29 % par rapport à fin septembre). Cette hausse provient principalement de l’apparition dans la file d’attente de projets de plus de 250 kW. La puissance globale des projets censés aboutir au cours des prochains mois, pour lesquels la convention de raccordement est déjà signée, continue, elle, de diminuer (- 6 % par rapport à fin septembre 2012).

Pour plus de détails, cliquer sur Tableau de bord éolien-photovoltaïque 4e trimestre 2012

MISE A JOUR du 14 mars 2013 : AO stoppé ... AO rectificatif à venir!
La CRE vient d'annoncer l'ouverture de la 6ème période de candidature à l'appel d'offres relatif à des installations photovoltaïques de puissance comprise entre 100 et 250 kW. Cet appel d'offres est toujours basé sur le cahier des charges établi fin juillet 2011, alors que la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie Delphine Batho avait annoncé début janvier vouloir « poursuivre cet appel d'offres avec des conditions améliorées pour un volume global de 120 MW sur un an, répartis en trois tranches de 40 MW, et inclure un critère d'évaluation carbone » …

Lors de sa visite chez MPO Energy le 7 janvier dernier, la ministre avait précisé la suite qu'elle comptait donner à l’appel d’offres automatique dédié aux installations sur toiture d’une puissance comprise entre 100 et 250 kW : « les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles, cet appel d’offres sera poursuivi avec des conditions améliorées ... Outre le prix, l’appel d’offres accordera désormais une attention particulière à la contribution des projets à la protection du climat en intégrant un critère d’évaluation carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques. »

Pour l'instant, la CRE informe toutefois que les candidatures pour la 6e période doivent être déposées en ligne à partir du site de la CRE jusqu'au 31 mars 2013.

Au cœur de la Confluence à Lyon, la résidence de logements Amplia, inaugurée le 29 janvier dernier, affiche clairement son ambition énergétique grâce, en particulier, à sa sur-toiture solaire. Première résidence à énergie positive de la ville, elle intègre des panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité, avec 707 m2 de modules classiques opaques et 138 m2 de modules en version bi-verre, ainsi que des capteurs solaires thermiques pour l'eau chaude sanitaire, sur une surface de 115 m2 …


Installée par SERL Énergies, la sur-toiture a nécessité un investissement de 800 k€. Véritable cinquième façade du bâtiment, elle est en intégré simplifié au bâti, et représente prioritairement une source d'énergie mais a aussi une fonction de brise-soleil, de protection des façades et des terrasses contre l'ensoleillement pour un meilleur confort en été. La partie thermique comprend 25 capteurs solaires,des modèles Vitosol 200 SD3 de Viessmann, pour une production de 55,48 kW. D'une puissance de près de 100 kWc, la partie photovoltaïque a été réalisée avec des panneaux PV de Tenesol, soit 409 modules classiques TE2200 à 60 cellules solaires, et 80 modules de la gamme TE Lumex Design à 45 cellules encapsulées entre deux verres trempés pour constituer une verrière semi-transparente, et des onduleurs de marque Kaco. Elle devrait fournir 98 MWh d'électricité par an (production prévisionnelle). La sur-toiture se base sur le procédé STE Integra Max de Tenesol, qui est fixé sur la charpente métallique primaire. SERL Énergies exploitera pendant 20 ans la centrale solaire qui a été mise en service en janvier 2013.

La résidence, qui compte 66 appartements de 1 à 6 pièces, est une réalisation commune du groupe Brémond et de Vinci Immobilier (promoteurs et maîtres d'ouvrage), sur une conception du cabinet d'architectes Lipsky et Rollet. Côté développement durable, le partenariat entre l'Ademe et SERL Énergies a abouti au projet de sur-toiture solaire. La résidence Amplia a été primée à plusieurs reprises ; elle a obtenu deux pyramides d'Argent (prix décernés dans l'immobilier) pour les catégories innovation et développement durable EDF bleu ciel, ainsi que le label « habitat et environnement » option performance BBC Effinergie.

Gundershoffen. – Depuis plus de trente ans, le fabricant de fenêtres Tryba Industrie (groupe Atrya) revendique une démarche éco-citoyenne, qui se traduit aussi par la maîtrise de sa consommation d'énergie. Dès 2006, la société investissait 100000 euros dans des capteurs solaires thermiques assurant, avec 324 kWh/an, au moins en partie l'énergie nécessaire à un four de séchage dans ses ateliers. Des panneaux photovoltaïques, pour une puissance totale de 99,9 kWc, vont maintenant fleurir sous la forme d'ombrières sur le parking de l'entreprise grâce à un nouvel investissement de 385000 euros …


Sa présence précoce sur le marché français des énergies renouvelables, notamment comme représentant de la marque allemande Paradigma pour du solaire thermique (et des chaudières à granulés bois), fut l'un des éléments déclencheurs pour la réalisation du premier investissement. Le désir de tester soi-même en grandeur nature le produit Paradigma et de disposer d'une installation de référence pour ses clients ainsi que la volonté de baisser la consommation de gaz nécessaire au four de séchage d'une ligne de laquage pour la fabrication de portes composites a fait le reste. L'installation a été conçue par un bureau d'études interne à Tryba, en coopération avec le cabinet Cerec. Plusieurs difficultés ont dû être surmontées : une importante isolation thermique des tuyauteries passant à l’extérieur des bâtiments, de la sortie des panneaux vers l’intérieur du bâtiment, a été nécessaire pour contrer le gel et éviter des pertes de chaleur ; la surproduction estivale d'eau chaude puisque la capacité installée est, suivant l'ensoleillement, supérieure à la consommation, a entraîné l'installation de bâches sur 3 des 18 panneaux installés ; pour la même raison, le stockage de l’eau chaude a dû augmenter de 1000 à 3000 litres en 2007.

En service depuis septembre 2006, les 82 m2 de capteurs solaires à tubes sous vide fournissent en moyenne 324 kWh/an. En saison « chaude », cette installation assure le chauffage de l’étuve des cabines de laquage. Elle permet en outre de décaler d’environ 3 semaines le démarrage des chaudières au début de la saison froide. Elle apporte en moyenne 35 % de l'énergie annuelle nécessaire au fonctionnement du four de séchage. « Pour nous, c'est une opération réussie si l'on admet un retour sur investissement sur une période longue, cohérent avec des installations industrielles prévues par exemple pour 10 ans », nous a expliqué Armand Baumann, responsable de la production.

Pour l'installation photovoltaïque, la décision fut prise en février 2012, ce qui permet à Tryba de bénéficier d'un tarif d'achat de 28 c€/kWh. Norba Énergies, également filiale du groupe Atrya, souhaitait tester plusieurs types de panneaux solaires et suivre leur évolution dans le temps. Pour cela, elle cherchait un lieu d'implantation géographiquement proche de ses propres locaux pour y installer une centrale PV avec un nombre satisfaisant de panneaux sans pour autant occuper une surface trop importante D'où l'idée de poser des ombrières photovoltaïques, pour une surface totale de 750 m2 et une puissance PV de 99,9 kWc. Cette centrale devrait produire environ 100 000 kWh/an.

Le gouvernement français vient de publier sa décision pour les 3e et 4e période, soit d'avril à juin et de juillet à septembre 2012, de l'appel d'offres pour des installations photovoltaïques de 100 à 250 kWc : 231 projets ont été retenus, pour une puissance cumulée de seulement 49,4 MW, au lieu des 60 MW mis en jeu. Tenesol, Generale du Solaire, Photosol, mais aussi Langa, Armorgreen, Facilasol, Urbasolar et Vienne Energies, etc., figurent parmi les gagnants …

Un nouveau cahier des charges en préparation
La CRE (Commission de régulation de l'énergie) a publié la liste des lauréats. Tenesol a ainsi été retenu pour plus de 35 centrales PV d'une puissance cumulée supérieure à 8 MW, et Photosol pour quelque 17 centrales PV et plus de 4 MW. La société Générale du Solaire bénéficie, elle, de 9 projets lauréats d'une puissance cumulée de près de 2 MW, déposés pour le compte de ses clients et aussi dans le cadre de son partenariat avec le Groupe VOL-V, producteur indépendant d’électricité verte.

Selon la ministre de l'Écologie, Delphine Batho, les résultats des premières périodes ayant été peu satisfaisants en termes de retombées industrielles notamment pour la filière française, cet appel d'offres sera relancé en mars 2013 avec un cahier des charges modifié qui tiendra compte, non seulement du prix d'achat de l'électricité produite, mais aussi du bilan carbone du processus de fabrication des panneaux PV utilisés. L'appel d'offres portera sur un volume global de 120 MW sur un an, répartis en 3 tranches de 40 MW.

Réalisée par Observ'ER (l'Observatoire des Énergies Renouvelables), en partenariat avec l'Ademe, la troisième édition du baromètre des énergies renouvelables électriques propose un tour d'horizon complet réactualisé de toutes les filières renouvelables électriques en France. Dans le photovoltaïque, la puissance raccordée au réseau atteignait 3923 MW fin septembre 2012 et dépassait 4 GW fin 2012. Conclusion : l’objectif des 5400 MW fixé par le gouvernement pour 2020 pourrait être atteint dès 2015 car le seuil visé n’est pas ambitieux comparé au potentiel de la filière …



Ainsi, après un réel décollage en 2009, le parc PV français a entamé une progression impressionnante qui aurait permis au pays de rattraper son retard au niveau européen, estiment les auteurs du baromètre. Mais le secteur du photovoltaïque connait une existence mouvementée depuis plus de deux ans, surtout depuis le moratoire de décembre 2010 à mars 2011 suivi d'une nouvelle réglementation tarifaire début mars 2011 et d'une baisse du crédit d’impôt (de 50 % a 22 % entre 2010 et 2011), ce qui a fortement ralenti son évolution. Le baromètre regroupe et analyse les différentes données qui ont conduit à la situation actuelle, ainsi que les mesures d'urgence annoncées début janvier 2013.

Plus globalement, le baromètre analyse chacune des filières renouvelables sur l'ensemble du territoire. Cette troisième édition comprend également la synthèse des objectifs des Schémas régionaux climat air énergie (SRCAE) de 22 régions françaises en matière de développement des renouvelables d'ici à 2020.

Pour en savoir plus sur le 3e baromètre des énergies renouvelables, cliquer sur le site : www.energies-renouvelables.org

Pour la partie spécifique au photovoltaïque, cliquer ici

Lyon. - La manifestation phare de ce début d'année en France, le salon Be+ incluant le salon annuel des EnR, a fait la part belle au solaire, plus qu'à toutes les autres énergies renouvelables, avec nombre de nouveautés produits comme en témoignait déjà notre compilation préalable. Omniprésentes sur l'ensemble du salon : les affiches 100% français pour des panneaux photovoltaïques, bonification de 10% des tarifs d'achat oblige, mais désormais aussi pour des onduleurs "made in France" parmi d'autres nouveautés …

L'offre française d'onduleurs n'est pas riche. Mais le salon a permis de découvrir d'une part un produit pour le petit résidentiel, disponible en version 3 kWc conçu par Axid Solar Inverters et fabriqué en sous-traitance dans l'Hexagone, et d'autre part la gamme Trio Top déjà connue de Cefem Solar Systems dont le modèle 9 kW TR HF a été primé à Lyon*.

Dans une installation photovoltaïque, les panneaux PV constituent le produit de base, tandis que l'onduleur en est, lui, le cœur et même l'intelligence surtout en couplage avec des systèmes de monitoring. Des industriels français se lancent donc aussi sur ce marché. Déjà distributeur notamment des onduleurs de Diehl Ako (une activité du groupe allemand Diehl Controls qui vient d'être vendue à son compatriote munichois Mutares) sur l'Hexagone, la société Axun, ou plutôt sa division Axid Solar Inverters de Sophia Antipolis, a donc dévoilé un modèle 3 kW sans transformateur, adapté aux spécificités électriques du réseau français (et aussi africain) et notamment à la présence d'un différentiel 30 mA sans risque de disjonction, avec un port USB permettant le stockage de données, un affichage déporté et une télésurveillance de faible coût sur réseau 3G.

Tous les composants classiques d'usure sont regroupés sur une même carte (selon un principe nommé Capaflex) pour une maintenance aisée et rapide. « Nous avons fait ce choix car nous devions apporter une vraie différentiation pour être compétitif », nous a confié Roland d'Authier, président de la société. Disponible à l'automne 2013 pour une puissance PV max. de 3200 Wc, l'onduleur Axid Capa 3000, issu de deux années de développement, devrait afficher un rendement de 95%. Il sera fabriqué en France, auprès d'un sous-traitant dont le nom n'a pas été dévoilé.

Cefem Solar Systems commercialise, lui, depuis octobre 2012 sa gamme d'onduleurs triphasés Trio Top aujourd'hui déclinée en cinq modèles dans des puissances de 9 à 18 kW. Fonctionnant avec un algorithme MPPT développé par l'Institut national de l'énergie solaire (INES) de Chambéry, sans condensateurs chimiques, avec une ventilation isolée et naturelle, une isolation galvanique et une possibilité de monitoring à distance sans data logger ni configuration d'IP pour réduire les coûts, la gamme Trio Top affiche un rendement de 96,5%. Coup de cœur aux prix de l'innovation du salon des EnR de Lyon, le modèle Trio Top 9 kW TR HF est le premier onduleur spécifiquement dédié aux installations résidentielles de 9 kWc avec une isolation galvanique pour, là aussi, répondre à la contrainte du différentiel 30 mA.

Un analyseur de gisement solaire
Parmi les autres nouveautés vues sur le salon de Lyon, citons notamment le panneau hybride photovoltaïque et thermique de DualSun (Solaire 2G), déjà cité dans nos colonnes, qui était partenaire sur le stand d'IRFTS, où il nous a aussi été possible de voir un analyseur de gisement solaire (AGS), outil de formation et d'aide à la décision destiné aux acteurs de la filière solaire développé par la start-up Soleïs Technologie (reconnue jeune entreprise innovante en 2009) et bientôt disponible aussi pour l'offre DualSun. L'AGS se décline aujourd'hui en deux versions, à savoir AGS éducation pour les enseignant et AGS professionnel pour les installateurs. Une version AGS industriel visant les installateurs de grandes centrales solaires est en préparation.

Nous reviendrons sur les autres nouveautés du salon des EnR dans un prochain article.

*Le Prix de l'innovation du salon des EnR a été décerné au système Helios B2 de Marchegay Technologies qui est un système d’intégration simplifiée de panneaux photovoltaïques sur bac acier. Il est maintenu sur des rails en acier par un système de clipsage qui permet de réduire le nombre de pièces et donc le temps de montage.

Une étude faite par l’institut Prognos à la demande de l’Afase (association pour une énergie solaire abordable) démontre que des taxes douanières sur les produits photovoltaïques d’importation chinoise pourraient supprimer jusqu'à 242000 emplois en Europe, et jusqu'à 19300 emplois en France. L’initiative européenne des fabricants de produits photovoltaïques EU ProSun plaide, elle, pour une « concurrence loyale » qui serait bénéfique à l'ensemble de la filière, et confirme que l'Union européenne pourrait instaurer un enregistrement obligatoire des importations de panneaux PV chinois dès le mois prochain …



Selon l'étude de Prognos, jusqu'à 115600 voire 242000 emplois pourraient être ainsi supprimés d'ici 2015 en Europe, selon le niveau des taxes antidumping et/ou anti-subventions imposées (20% ou 60%). La France serait également durement touchée. Des taxes douanières de 20% pourrait entraîner la suppression de 5900 emplois la première année, et jusqu'à 16900 emplois au bout de trois ans. Pour le secteur photovoltaïque français, la perte de valeur ajoutée correspondante s'élèverait à 320 M€ la première année et jusqu'à 940 M€ en trois ans. Des taxes de 35 % auraient le plus fort impact, avec 9200 suppressions d'emplois la première année, et jusqu'à 19500 emplois en trois ans, ce qui correspondrait à une perte de valeur ajoutée de respectivement 500 M€ et 1,8 milliard d’euros en trois ans. Au niveau européen, la perte de valeur ajoutée monterait à plus de 27 milliards d'euros d'ici 2015.

« C’est assez cynique de se servir de l’argument du marché de l’emploi justement le jour où deux nouveaux fabricants européens de produits solaires ont dû déposer le bilan. Les pratiques de dumping de la Chine mettent à mal l’ensemble de l’industrie solaire et ont déjà coûté des milliers d’emplois en Europe et causé plus de 30 faillites d’entreprises et fermetures d’usines », estime pour sa part Milan Nitzschke, président d'EU ProSun. L'évolution du contexte aux États-Unis démontrerait ainsi la fausseté des allégations de l’AFASE et de Prognos. « Les produits solaires en provenance de Chine sont taxés aux États-Unis à hauteur de 30 à 250% depuis la mi-2012. Ceci a permis de réduire les importations chinoises de façon drastique. De plus, le nombre de nouvelles installations solaires a augmenté. Les prix de détail sont restés stables, voire ont même baissé », précise Milan Nitzschke.

Attaque à la liberté d'expression ! C'est le titre que le GPPEP (groupement des particuliers producteurs d'électricité photovoltaïque) a choisi de donner à son dernier communiqué de presse. Un Syndicat des installateurs photovoltaïque du résidentiel, apparemment nouvellement créé mais non médiatisé jusqu'ici, lui demande en effet par voie de justice de fermer son forum partenaire (http://forum-photovoltaique.fr), l'un des plus anciens sites en France où les internautes échangent librement sur des produits, des technologies et des fournisseurs du secteur PV …

La fermeture du site est à considérer comme une mesure provisoire, dans un premier temps, afin que le GPPEP puisse préparer sereinement sa défense.

Alors que nombre de médias dénoncent de plus en plus souvent certaines arnaques pratiquées par des acteurs peu scrupuleux dans les filières des énergies renouvelables, et notamment dans le photovoltaïque, cette entité estime être attaquée sur sa liberté d'expression.

Le GPPEP travaille actuellement à sa riposte. Pour voir les actions engagées et/ou y participer, cliquer ici et ici

Extraits du courrier envoyé par le GPPEP au Tribunal de Grande instance
« Le responsable du forum photovoltaïque vient de recevoir une assignation pour « propos diffamatoires » à l’encontre de certaines sociétés, très actives dans le démarchage « insistant » des particuliers et la « signature au premier rendez-vous » pour le photovoltaïque résidentiel...

Ces entreprises ne supportent visiblement pas que l’on dénonce leurs méthodes et sont donc prêtes à tout pour tenter de poursuivre leurs pratiques pour le moins douteuses, y compris la « violence économique » et la menace judiciaire à l’encontre d’un simple citoyen. Ainsi, le créateur du plus important forum sur le sujet (plus de 25 000 membres), de la seule base de données européenne (15 000 installations inscrites) et du Groupement des Particuliers Producteurs d’Électricité Photovoltaïque (le GPPEP, plus de 1800 adhérents) est mis en cause pour avoir mis en application ses rêves, essayer de développer la filière d’une énergie propre et renouvelable dans la plus grande transparence et le respect mutuel entre les producteurs et les installateurs, en donnant la parole à tous ceux qui veulent s’exprimer et faire partager leurs expériences, bonnes ou mauvaises. »

Evasol est de retour ! Repris en septembre dernier par Giordano Services, filiale de l'industriel Giordano, fabricant français de chauffe-eau solaires, le 1er installateur solaire résidentiel en France se réapproprie sa position de pionnier en lançant la Rente Solaire, une offre de location de toiture pour l'installation de centrales photovoltaïques jusqu'à 9 kW intégrées au bâti. « Le photovoltaïque est désormais à la portée du plus grand nombre, à condition de souhaiter s'équiper et de disposer d'une toiture d'une surface suffisante et bien exposée. Nous prévoyons de réaliser ainsi 3000 installations cette année », nous a confié André Perrotin, président d'Evasol …

Pour son offre, la société vise un marché devenu de fait très large suite à la suppression de la condition d'usage du bâtiment dans les derniers arrêtés pour le photovoltaïque (voir notre article). Un tarif d'achat de 31,59 c€/kWh s'applique en effet aux systèmes intégrés au bâti jusqu'à 9 kWc sur tous types de bâtiments. S'y ajoutera éventuellement la majoration de 5 ou 10% pour le contenu européen. Cette disposition acquise, la « Rente Solaire » vise à éliminer la contrainte de l’investissement initial pour proposer la solution photovoltaïque au plus grand nombre, puisqu'il suffit d’être propriétaire ou locataire d’une toiture avec un espace suffisant pour l’installation de panneaux disponible dans une résidence principale ou secondaire, dépendance ou local professionnel. Le solaire (re)devient exclusivement une source de revenus garantis.

Des produits français et européens privilégiés
« Nous souhaitons privilégier des produits français ou européens pour notre offre et nous pensons pouvoir réaliser nos installations pour un coût de l'ordre de 20000 à 25000 euros pour une puissance de 9 kWc. Nous travaillerons avec des installateurs qualifiés pour garantir l'entière fiabilité des centrales réalisées. Comme nous prenons en charge l'ensemble du financement, de l'exploitation et de la maintenance, nous serions les premiers touchés par les désagréments de tout type, des défauts d'installations ou des produits de moindre qualité. Là encore, l'expérience passée d'Evasol nous est précieuse », souligne André Perrotin.

Pour une toiture de 50 m2 disponibles, Evasol proposera un paiement de 500 euros par an au bénéficiaire tandis que l’intégralité du projet et de l'investissement sera pris en charge, incluant étude, installation, raccordement et entretien pendant 20 ans. "Différents types de contrats peuvent toutefois être signés. Le client peut participer au financement jusqu'à hauteur de 50%, racheter sa centrale solaire en cours de contrat, ou la reprendre au bout des 20 ans pour un euro symbolique. Et nous visons une longévité de 40 ans pour les centrales, avec à moyen terme peut-être déjà des solutions combinant la production PV et du stockage. Cette offre symbolise tout ce que le photovoltaïque devrait apporter à la décentralisation énergétique et donc aux particuliers, une solution transparente, écologique, simple et garantie rentable, libérée des changements de réglementation à répétition » , précise André Perrotin.

Néanmoins, l’offre est pour l’instant limitée. Pour toute demande reçue (N° Azur 0810 03 30 30), un technicien passera systématiquement au domicile du demandeur pour vérifier la faisabilité du projet.

Dans l'affaire Sun'R concernant des pratiques illégales de favoritisme du groupe EDF envers ses propres filiales exploitant des installations photovoltaïques au détriment de ses concurrents déposée auprès de l'Autorité de la concurrence, cette dernière a estimé que les éléments qui lui ont été soumis sont susceptibles de caractériser des pratiques anticoncurrentielles et justifient la poursuite de l’instruction …

L'affaire porte sur des pratiques illégales qui se seraient produites avant et au moment du moratoire imposé début décembre 2010 par le gouvernement à la filière photovoltaïque face à un essor incontrôlé du nombre de projets d'installations. Durant la période précédant le moratoire, EDF aurait ainsi fait d'une part preuve de favoritisme envers ses filiales photovoltaïques (EDF EN, EDF ENR et EDF ENRS) pour que leurs projets passent sans encombre les étapes administratives, et d'autre part empêché ou retardé le raccordement au réseau électrique des installations de ses concurrents qui n'ont donc plus pu bénéficier des mêmes tarifs d'achat.

Compte tenu des éléments collectés à ce stade de l'instruction, notamment lors des audits menés dans les filiales d'EDF, l'Autorité de la concurrence estime ne pas pouvoir exclure que les filiales ERDF (gestionnaire du réseau de distribution) et RTE (gestionnaire du réseau de transport) aient pu favoriser le traitement des projets des filiales PV du groupe pour qu'elles bénéficient des tarifs d'achat pré-moratoire beaucoup plus avantageux. Elle a donc jugé nécessaire d'examiner dans le détail ces pratiques.

Pour plus de détails, consulter le texte de la décision 13-D-04 du 13 février 2013

La manifestation phare de ce début d'année, le salon Be+ incluant le salon annuel des EnR se tient cette semaine à Eurexpo, à Lyon, du 19 au 22 février. Voici une dernière compilation des nouveautés déjà annoncées par les exposants …

Bisol présente sa nouvelle gamme de panneaux photovoltaïques Spectrum à cellules colorées, disponible avec des puissance de 225 Wc à 235 Wc. La société exposera aussi une solution de montage extrêmement léger pour toits plats sans pénétration, au design innovant : le bac plastique BISOL EasyMount 200.

Bosch présente des solutions innovantes pour le photovoltaïque et le stockage développées au sein du groupe : deux nouvelles séries de panneaux photovoltaïques de Bosch Solar Energy aux performances optimisées, avec des puissances maximales de 260 Wc pour la série c-Si M60 de couleur argent et de 255 Wc pour la série c-Si M60S de couleur noire ; la solution de stockage VS 5 Hybrid de Bosch Power Tec, premier pas vers l’autonomie énergétique grâce à une installation photovoltaïque privée avec deux puissantes batteries lithium-ion offrant une capacité de stockage entre 8,8 et 13,2 kWh de l’électricité solaire produite durant la journée pour la restituer en cas d'ensoleillement faible ou nul ; le kit solaire 9000 avec onduleur et système d’intégration en toiture permettant aux constructions neuves d'atteindre l'objectif de consommation d’énergie primaire de la RT2012, et le nouveau panneau hybride solaire photovoltaïque et thermique d'Aleo solar.

Danfoss Solar Inverters se propose de dévoiler sa série d'onduleurs triphasés de 2e génération sans transformateur FLX, et d'exposer l'onduleur monophasé DLX avec tranformateur et rendement de 97.4%, ainsi que la série des onduleurs TLX, les solutions de surveillance CLX avec ConnectSmart et le portail web CLX Danfoss Portal.

Domo Helios est présent au salon de Lyon aux côtés de SunEnergy Europe, acteur du développement d’énergie durable, et Endura France, un interlocuteur des collectivités pour tous les aspects liés à la transition énergétique, dans une démarche inspirée par la recherche de synergie et d’efficacité. A noter que Marissa Walzer, responsable projets chez Endura, intervient lors de la conférence sur le thème des TEPOS (TErritoires POSitifs) le mercredi 20 février à 10h.

France MicroMorphe dévoile iNovaPV, le premier système polyvalent pour toiture terrasse (support PVC, EDTM, bitume ou gravier) avec un macromodule de 360 à 750 Wc pré-équipé en usine. Le système est adapté à tout type de projets industriels.

Hanwha Q-Cells invite les visiteurs du salon à une présentation du nouveau panneau photovoltaïque réalisé avec la nouvelle génération de cellules solaires en silicium polycristallin Q.PRO G3 avec un rendement de conversion de 16,6% à 18%, un layout des électrodes de face avant optimisé pour augmenter le rendement surfacique de 0,8%, etc.

Marchegay Technologies expose le système d’intégration de panneaux photovoltaïques Hélios B2 pour lequel il a obtenu un avis technique délivré par le CSTB le 7 février 2013.

Meteocontrol France, leader du monitoring photovoltaïque professionnel avec 6,5 GWc en supervision, distribue son nouveau catalogue en français, et expose ses gammes Home, pour les installations résidentielles, et Industrial pour les parcs photovoltaïques de moyenne à grande taille, avec ses offres matérielles (enregistreur de données WEB’log) et logicielles (safer’Sun Public pour le résidential, safer’Sun Pro et VCOM pour une supervision professionnelle) correspondantes.

Power-One lance deux onduleurs dans sa gamme d'onduleurs de chaîne Aurora : les modèles triphasés Aurora PVI-8.0-TL et Aurora PVI-6.0-TL d'une puissance respective de 8 kW et 6 kW, sans transformateur d'isolement, pour les installations PV en toiture.

Solarwatt, qui a ouvert en ce début d’année 2013 un bureau de liaison en France, à Montpellier plus précisément, sera présent avec les derniers-nés de ses gammes de panneaux photovoltaïques Orange Line pour le secteur résidentiel et de systèmes intégrés Energy Solution, incluant l'Energy Manager, l'onduleur (de fabrication propriétaire) et une solution de stockage (disponible à partir du deuxième trimestre 2013).

Le bureau d’étude Tecsol dévoile Tecsol One, un système de télécontrôle des petites installations photovoltaïques de moins de 36 kWc, disponible pour un prix d'achat et d'exploitation réduit. Il utilise un protocole de communication au travers d'une simple connexion radio longue distance, et permet de suivre une installation au jour le jour, sur le web ou sur un smartphone, avec envoi d’alertes par courriel ou SMS. Une demande de brevet européen a été déposée. Autonome, le boîtier ne nécessite pas de raccordement électrique car alimenté par une pile dont la longévité peut atteindre 20 ans, et fonctionne en extérieur comme en intérieur à proximité du compteur d'énergie. Une fois le matériel installé, le service est actif dès le prix d'abonnement (dix fois inférieur à celui des produits concurrents) acquitté, seules quelques informations sur l’installation sont à renseigner sur le site web de TECSOL One. Le service sera disponible à partir de septembre 2013.

Côté conférences, le syndicat professionnel Enerplan organise deux événements, l'un sur l'électricité solaire et les nouveaux modèles économiques pour développer le secteur, et l'autre sur la chaleur solaire et les nouvelles opportunités, où il sera notamment question de réglementation énergétique (RT 2012, Labels HPE et THPE, BePos), d'évolution des produits et d'innovation, de garantie de performance, de maintenance, d'offre 100% chaleur renouvelable, etc. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) organise, pour sa part, un colloque intitulé « performance énergétique des bâtiments : le rôle des énergies renouvelables ». Pour voir l'ensemble du programme, cliquer ici

Voir également notre compilation précédente de nouveautés produits en cliquant ici

La jeune pousse aixoise Wysips*, filiale de Sunpartner, inventeur du film photovoltaïque capable de transformer n’importe quel support en surface productrice d’énergie solaire sans en changer l’aspect, exposera un smartphone solaire entièrement fonctionnel lors du Mobile World Congress 2013 à Barcelone (Espagne) du 25 au 28 février prochain. La société finalise actuellement l’installation d’une ligne de fabrication à Rousset, près d’Aix-en-Provence, et prévoit de lancer avant l'été la production de films pour écrans susceptibles d'équiper les premiers smartphones d’ici la fin de l’année …



L'usine aura une capacité de 8 millions de composants par an.

L'innovation de Wysips réside dans une technologie de film photovoltaïque ultrafin et transparent, applicable sur un afficheur sans en changer l'aspect ni en modifier la fonction tactile. Placé sous l’écran d'un téléphone, ce film apporte suffisamment d’énergie pour augmenter l'autonomie des portables, voire garantir une charge permanente du téléphone à condition de pouvoir l'exposer au soleil ou à une lumière artificielle (efficacité moindre). Outre sa finesse (0,5 mm ou moins), les deux atouts majeurs du composant sont la puissance et la transparence. La puissance générée atteint déjà 5,8 mWc/cm2, et devrait être doublée d’ici 2014 grâce à l’usage de matériaux photovoltaïques de 2e génération à base de polymères semi-conducteurs organiques. Côté transparence, le composant photovoltaïque intégré dans un téléphone portable affichait 70% de transparence en 2011. Cette valeur a été portée à 90% aujourd'hui, sans pour autant perturber le fonctionnement de la couche tactile et sans incidence sur la luminosité de l'écran.

Crée en 2009, Wysips est une filiale du groupe Sunpartner, spécialisé dans la recherche, la mise au point et l’exploitation de solutions innovantes dans le domaine de l’énergie solaire basée à Aix-en-Provence (France). Outre le film photovoltaïque transparent transformant tout support en surface productrice d’électricité de sa filiale Wysips, Sunpartner a travaillé sur une technologie innovante à concentration, développée par Axiosun. Le groupe compte aujourd'hui 30 collaborateurs, entend doubler ses effectifs à court terme et réaliser un chiffre d’affaires de 100 M€ à l'horizon 2016.

*What You See Is Photovoltaïc Surface

La commune de Cesson-Sévigné (Rennes-Métropole) a équipé son nouveau centre technique municipal d'une centrale photovoltaïque intégrée en toiture, avec 408 panneaux PV sur 670 m2 pour une puissance de 100 kWc. Réalisée par Armorgreen, une société adossée au groupe de BTP Legendre et spécialisée dans le PV, la centrale est opérationnelle depuis le 18 décembre dernier au terme d'un investissement de 207000 euros, et devrait produire quelque 105000 kWh par an …



Élaboré suite à un appel à projets en mai 2010, le projet initial, d'une puissance de 250 kW, est passé à la trappe du fait du moratoire sur le photovoltaïque. Revisité, le projet n'a ensuite pas non plus été retenu parmi les lauréats des appels d'offres, où il a pâti de la concurrence des candidats des régions Paca et Languedoc-Roussillon qui ont un ensoleillement nettement supérieur. Revu à la baisse, limite des 100 kWc oblige, il a finalement abouti grâce à la très grande volonté de chacun des acteurs, pour un tarif d'achat de 28,83 c€/kWh.

« C’est la volonté de participer à la production d’énergie électrique d’origine renouvelable, mais aussi de réduire nos émissions de CO2, qui a incité la commune à s’engager dans un projet de solaire photovoltaïque. Il s’agit d’un projet phare pour nous » souligne Michel Bihan, Maire de Cesson-Sévigné.

Régis Luttenauer remplace Jean-Marie Biren à la tête de la filiale française du groupe Vaillant, qui entend être un acteur de la transition énergétique en France avec, notamment, une offre de chauffe-eau solaires mais aussi des pompes à chaleur et des chauffe-eau thermodynamiques …

Entré au groupe Vaillant en 2002 comme directeur de l’usine Saunier Duval de Nantes, il a travaillé notamment sur les projets de lignes de production condensation, solaire et pompe à chaleur. Pour le solaire thermique, Vaillant dispose d'une usine à Nantes avec une capacité annuelle de production de 125000 capteurs solaires.

La société lyonnaise KiloWattsol, spécialisée dans l'étude de productible et l'expertise de projets et de centrales solaires au niveau mondial, vient de lancer un atlas mensuel de l'irradiation solaire et des anomalies climatiques, qui permettra aux opérateurs d'évaluer le rendement de leurs installations photovoltaïques avec plus de précision. Visibles sur son site Internet, des cartes climatiques pour la France, l'Allemagne et l'Espagne indiquent l’irradiation reçue dans le plan horizontal pour les 3 derniers mois et la comparent aux niveaux d'irradiation et moyennes climatiques observées sur le long terme …

Avec la disponibilité de tels rapports, les propriétaires et/ou opérateurs de centrales PV peuvent détecter des anomalies en cours de mois qui ont pu influencer et/ou donner une impression erronée de la performance de leurs systèmes. La connaissance de ces anomalies contribue, par contre, à mieux comprendre leur fonctionnement. Des variations de l'irradiation de +/- 40% sont en effet possibles sur le court terme, par exemple sur un mois. Elles peuvent compliquer l'évaluation de la performance d'une centrale PV si l'on ne tient compte que des pronostics de productible et des revenus provenant du tarif d'achat. La publication mensuelle des cartes d'irradiation (la mise à jour de la dernière carte s’effectue dans les premiers jours du mois) affichant les anomalies spécifiques par rapport à la moyenne des données sur le long terme permet par contre d'isoler le facteur climatique, et fournit une information qualifiée quand à la qualité d'une centrale.

Depuis sa création en 2007 comme essaimage du CNRS, KiloWattsol a établi une méthodologie d'étude, d'analyse et de simulation de projets photovoltaïques , et a contribué à la réalisation de projets photovoltaïques situées sur quatre continents pour une puissance nominale cumulée dépassant 3 GWc. Auditée par Moody's et le NREL, la méthodologie de KiloWattsol a reçu l'accréditation des principales banques de financement de projets PV.

Pour en savoir plus, cliquer sur Anomalie d'irradiation