Après obtention de l'avis technique du CSTB pour sa tuile solaire Megaslate, FranceWatts vient d'obtenir pour ses panneaux PV le certificat d'éligibilité à la majoration de 10% du tarif d'achat en France …

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Les modules solaires FranceWatts, assemblés dans son usine normande de Barentin, existent sous forme de : tuile solaire, sans cadre, avec une backsheet noir ou blanc, pour l'intégré au bâti toutes couvertures ; panneau sans cadre, avec une backsheet noir ou blanc, à 60 cellules jusqu’à 265 Wc pour l'intégré simplifié au bâti ; panneau BIPV pour l'intégré au bâti, sans cadre, pour des applications diverses (bardage, mur rideau, brise-soleil, garde-corps, etc) ; panneau bi-verre et translucide, sans cadre pour toute application BIPV.

La société Solar-Fabrik, créée en 1996 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), a obtenu la certification «  made in Europe » du VDE pour ses modules Premium et Premium incell pour l'intégré au bâti qui sont assemblés dans son usine de 210 MW située à Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne, et sont désormais éligibles à une majoration de 5% du tarif d'achat sur le marché français.

Le problème est connu, mais rien n'a changé : pour le GPPEP (Groupement des particuliers producteurs d'électricité photovoltaïque), le risque avéré d'incendie concernant les installations photovoltaïques réalisées avec des panneaux PV de la marque Scheuten équipés de boîtiers Solexus n'est toujours pas écarté (voir notre article). L'association appelle à une prise de conscience et une mobilisation générale pour faire enfin rapidement avancer ce dossier qui n’a que trop traîné, et lance une nouvelle action d'envergure …

Extraits du communiqué de presse du GPPEP
« Entre une solution palliative qui fonctionne (qui coûterait quelques centaines d’euros par installation) et une attente passive dans l’espoir illusoire que rien ne se passe finalement (« wait and see »…), les assurances et les repreneurs de SCHEUTEN ont fait leur choix, prenant le risque (calculé ?) d’avoir à rembourser les dommages d’incendies à répétition, et tant pis pour ceux qui auront perdu leur maison … ou pire encore ! »

Pour en savoir plus sur l'action engagée par le GPPEP, cliquer ici

Voir également cette vidéo explicite

Dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire le 31 mai 2013 à Berlin, le Bureau de coordination énergies renouvelables a été transformé en Office franco-allemand pour les énergies renouvelables, conformément à la déclaration commune signée par Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, et son homologue allemand Peter Altmaier, ministre fédéral de l’environnement, le 7 février dernier à Paris …

Rappelons que l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables a pour objet :
- de traiter de thèmes d'intérêt commun relatifs aux énergies renouvelables et aux sujets connexes en France et en Allemagne ;
- d’encourager l'échange d'informations entre les deux pays dans ces domaines ;
- d’encourager la coopération franco-allemande pour l’élaboration de politiques publiques communes et de projets conjoints ;
- d’apporter son soutien aux autorités publiques et aux entreprises établies en France et en Allemagne ;
- de contribuer au développement d'un réseau franco-allemand aux plans politique, scientifique et industriel.
 
Le programme de travail de l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables sera adopté le 2 juillet prochain par le comité de pilotage de l’Office. Ce même jour, 2 juillet 2013, se déroulera également la première conférence franco-allemande sur l’énergie qui réunira à Paris, les principaux acteurs publics et privés, français et allemands du secteur, avec la présence des deux ministres. Pour voir le programme, cliquer ici

Dix pays – Afrique du Sud, Allemagne, Chine, Danemark, Émirats Arabes Unis, France, Grande-Bretagne, Inde, Maroc et Tonga – représentant plus de 40% des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables viennent de fonder, le 1er juin à Berlin, à l'initiative et sur l'invitation de Peter Altmaier, ministre allemand de l'environnement, le Club de la transition énergétique qui réunit des nations ayant une stratégie politique en faveur des énergies renouvelables. Objectifs : accompagner et soutenir l'action de l'Irena, dont le directeur général, Adnan Amin, fait également partie du club et son influence en faveur du déploiement des énergies renouvelables au niveau mondial …

Les membres du Club se sont engagés à inscrire les énergies renouvelables dans leur agenda politique. Une action commune illustrant les avantages des énergies renouvelables pour l'économie mondiale, le climat et le développement durable est prévue lors de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat. Le réseau qu'ils composent devrait aussi avoir un rôle incitatif pour des actions concrètes en faveur d'une transition énergétique mondiale.

La prochaine réunion du Club sera organisée en janvier 2014 à l'occasion de l'assemblée générale de l'Irena à Abu Dhabi, sur invitation des Émirats Arabes Unis.

Plusieurs centrales photovoltaïques, réalisées au sol ou en toiture, en résidentiel ou en institutionnel, ont été connectées au réseau ces dernières semaines sur l'Hexagone. En voici quelques exemples, à La-Fare-les-Oliviers, Paris-Charles de Gaulle, Île Saint-Denis ou encore Bretigny-sur-Orge …

A La-Fare-les-Oliviers, le choix solaire des élus s'est porté sur des ombrières photovoltaïques pour 56 places de stationnement au centre du village, soit une surface de 740 m2 pour une puissance de 100 kWc avec six onduleurs IPG15T et 420 panneaux photovoltaïques de la série P de Conergy, le tout pour une production attendue à 127 MWh/an. Située à l'Ouest d'Aix-en-Provence, la commune a fait appel à l'entreprise Sunalp pour le financement et l'exploitation de la centrale pendant 30 ans, et à sa filiale Les Techniciens du Solaire comme maître d'œuvre du projet. La société Bonhomme Bâtiments Industriels a utilisé sa structure Xelios pour réaliser l'ensemble.

Une ferme solaire composée de 792 panneaux photovoltaïques sur une surface totale de 4000 m2 a été mise en service à l'aéroport de Paris-Roissy-Charles de Gaulle. La production de 157 MWh/an sera directement injectée dans le réseau électrique d'Aéroports de Paris qui, dans le cadre de son plan stratégique 2011-2015, vise à atteindre 15% d'énergies renouvelables dans sa consommation interne. Dans ce but, deux projets d'ampleur ont déjà été réalisés : une centrale géothermique couvrant 100 % des besoins de chaleur des terminaux de l'aéroport Paris-Orly est opérationnelle depuis 2011, et une centrale au bois qui devrait assurer jusqu'à 25 % des besoins en chauffage de l'aéroport Paris-Charles de Gaulle a été mise en service l'an passé. Un programme d’économies d’énergie concernant l’éclairage des pistes, des terminaux et les équipements informatiques ambitionne par ailleurs de réduire de 12,5 % la consommation d’énergie primaire par mètre carré de bâtiment, entre 2009 et 2015.

A l’occasion de la rénovation du gymnase Arnold Géraux de l’Île-Saint-Denis, le bâtiment a été équipé d'une centrale photovoltaïque en toiture (inaugurée le 1er juin dernier). Il s'agit de la deuxième centrale photovoltaïque de l’Île-Saint-Denis, après une installation photovoltaïque en façade (brise-soleil) sur le groupe scolaire Jean Lurçat, en 2009. Sur le gymnase, le projet a été porté avec l’aide technique et financière du Sipperec, notamment pour la mise en place de 416 panneaux solaires en silicium cristallin sur une surface totale de 700 m2, qui vont produire environ la moitié de la consommation annuelle de l’ensemble du groupe scolaire (école, gymnase, restauration scolaire). La réalisation a été financée avec l’aide du Conseil régional. Le Sipperec a déjà contribué à faire réaliser 37 centrales solaires dans 20 communes, pour une production annuelle de 1,25 GWh, et 6 nouveaux projets sont en cours de développement en 2013. Doté d'une compétence « énergies renouvelables », le syndicat propose des solutions clés en main pour réaliser des projets de centrales solaires photovoltaïques, de réseaux de chaleur et de géothermie, et accompagne les collectivités adhérentes depuis l’étude de potentiel jusqu’à la production, en passant par les financements et la gestion.

A Brétigny-sur-orge, Immobilière 3F vient de livrer, en guise d'opération pilote dans le cadre du programme d'éco-quartier Clause Bois-Badeau, un premier ensemble de bâtiments résidentiels avec 54 logements affichant un bilan énergétique positif, notamment grâce à une centrale photovoltaïque de 177 kWc réalisée avec des modules HIT de Panasonic (ex-Sanyo) occupant une surface de 1196 m2 en toiture et surtoiture. La production d'électricité attendue à 149 MWh, vendue à EDF pour un tarif d'achat de 12 c€/kWh, représenterait l'équivalent des besoins énergétiques estimés à 100 kWhep/m2/an de l'ensemble. Un réseau de chaleur urbain (90% biomasse) est utilisé pour le chauffage et la production d'eau chaude sanitaire. 3F accompagne sa démarche environnementale d'une facette sociale, en distribuant un « Livret gestes verts » aux futurs locataires afin de les sensibiliser aux bonnes pratiques à adopter pour faire baisser leurs charges. Un accompagnement de plusieurs mois par l'association Qualitel est également prévu. Enfin, chaque logement est équipé d'un écran tactile d'information sur les consommations énergétiques. Parallèlement, les consommations seront analysées pendant au moins deux ans par le BET Enertech afin de tirer tous les enseignements de cette opération pilote. L'éco-quartier devrait compter 2000 logements à terme.

Annoncée pendant le colloque photovoltaïque du Syndicat des énergies renouvelables (SER) la semaine dernière, une coopération entre EDF et Saint-Gobain dans le solaire se traduit par un partenariat entre leurs filiales respectives, Nexcis en France et Avancis en Allemagne, toutes deux des startups du photovoltaïque à couches minces en technologie CIGS. Lors d'une première étape de quelque 6 mois, ce partenariat va porter sur des travaux de R&D en vue d'une mise en commun de leurs deux approches technologiques et sa faisabilité industrielle. Un rapprochement qui relève aussi d'un certain bon sens économique, à une époque où les financements se font rares …


Photo : Avancis GmbH.

D'ici fin 2013, les deux firmes devraient élaborer un premier procédé de fabrication CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) unifiant le meilleur de leurs deux mondes. Parallèlement, Nexcis poursuivra sa feuille de route avec la mise en place de sa ligne pilote de 10 MW pour démontrer la faisabilité industrielle de son approche, plus petite qu'initialement prévue. La coopération ultérieure entre les deux entités, avec éventuellement une usine commune en France, dépendra ensuite à la fois des besoins du marché et des conditions réglementaires sur l'Hexagone et en Europe. Ainsi, un volume spécifique dédié au PV à couches minces dans le cadre du dispositif d'appels d'offres en France, comme c'est le cas pour le solaire thermodynamique et le soleil PV à concentration voire les centrales PV à trackers, pourrait justifier la construction d'une usine locale.

La société Avancis, initialement une joint-venture entre Shell et Saint-Gobain lors de sa création en 2006, a été reprise en totalité par le groupe du verre en 2009, année de la création de Nexcis qui est rapidement devenue une filiale d'EDF à 50%. Les activités d'Avancis se basaient à l'origine sur une technologie CIS développée successivement chez Arco Solar, puis Siemens Solar et enfin Shell Solar pendant une vingtaine d'années. Si les deux startups travaillent sur une technologie CIGS/CIS similaire, Avancis a déjà industrialisé son procédé, d'abord dans une usine de 20 MW puis dans une 2e usine de 100 MW opérationnelle depuis 2011 à son siège de Torgau en Allemagne, mais peine à se développer sur le marché mondial où la concurrence est rude. La société Nexcis travaille, elle, sur des briques technologiques innovantes susceptibles d'accroître la compétitivité de la technologie.

Pour diverses raisons (performance à faible ensoleillement, poids, faibles coûts potentiels de fabrication), la technologie photovoltaïque à couches minces CIGS a attiré nombre d'industriels de par le monde ainsi que des financements parfois exorbitants, notamment aux États-Unis. Toutefois, le Japonais Solar Frontier est à ce jour la seule société disposant à la fois d'un carnet de commandes et d'un volume de production conséquents dans ce secteur. L'Américain First Solar est, lui, toujours le leader incontesté dans le PV à couches minces, mais en technologie CdTe. A côté de ces deux « gros », de nombreuses sociétés actives dans les couches minces, toutes technologies confondues, soit ont jeté l'éponge, soit ont été acquises par des industriels concurrents ou par des investisseurs, asiatiques pour la plupart. En technologie CIGS/CIS plus particulièrement, la liste des défaillances est longue : MiaSolé, Solibro, Ascent Solar, HelioVolt, AQT, Global Solar, Odersun, Würth Solar, Soltecture, Solyndra, Nanosolar, Nuvosun, etc. Mais d'autres s'accrochent, comme Bosch Solar Energy qui se désengage de la filière silicium mais maintient (pour le moment) la R&D dans les couches minces, ou encore Magnolia Solar qui a récemment atteint un rendement de conversion de 13%.

Attendue depuis plusieurs semaines, la liste des projets retenus au titre de la 5e période de l’appel d’offres pour des installations photovoltaïques sur moyennes toitures de 100 à 250 kWc a été publiée par Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie : 138 projets ont été retenus, pour une puissance totale de 30 MWc …

A titre de comparaison, l'Allemagne a installé près de 368 MW au seul mois d'avril 2013 (voir notre article).

Parmi les gagnants de cette tranche figurent, par exemple, Générale du Solaire avec 21 projets de 4,8 MWc au total dont 15 en partenariat avec Vol-V, un avec Sovafim et un avec Prapec, Urbasolar avec 15 projets de 138 à 250 kW, Tenergie avec 13 projets de 249 et 250 kW pour un total de 3,2 MWc, Mecojit (Mecosun / Mecotech) avec 12 projets de 150 à 230 kW, IEL Exploitation avec 9 projets approchant tous les 250 kW, mais aussi Valsolar ainsi que Sun Premier avec plusieurs projets de diverses tailles entre 100 et 250 kW.

Rappelons qu'il s'agit là des projets retenus au titre de la 5e tranche de l'ancien appel d'offres pour des toitures PV de 100 à 250 kW, close le 31 décembre dernier. Les deux dernières périodes de candidatures pour cet appel d'offres ont été annulées, le gouvernement ayant préféré lancer le 26 mars 2013 un nouvel appel d’offres pour un volume global de 120 MW/an, qui prend en compte le bilan carbone du processus de fabrication des modules photovoltaïques. La première des trois périodes prévues, de 40 MW chacune, court du 1er juillet au 31 octobre 2013.

La liste des projets retenus se trouve ici

Six mois après le lancement de son système d’intégration simplifiée au bâti Hélios B2, sous ATEC (n°21/13-33) depuis février dernier et désormais certifié par 12 ETN (enquêtes de technique nouvelle), Marchegay Technologies est plus que jamais présent sur le secteur du photovoltaïque : plus de 15 MWc de systèmes utilisant Helios B2 ont déjà été installés malgré le climat difficile sur le marché français et mondial (manque de visibilité, pression sur les prix, concurrence forte). Les certifications (ATEC+ETN) se complètent aujourd'hui avec les principaux modules européens éligibles à la majoration de 10% des tarifs d'achat (Aléo Solar, Bosh solar, Conergy, FranceWatt, Saint Gobain Solar, Solarezo...). Une vidéo de démonstration illustre la facilité et la rapidité de montage de l'Hélios B2 (voir également notre article). Pour la vidéo, cliquer ici

L'Allemand Gehrlicher Solar continue son développement à l'international et vient de créer une filiale au Mexique. La filiale américaine de la firme sponsorise notamment le 2e congrès international sur les énergies renouvelables qui se tient à Mexico City les 29 et 30 mai prochains, et dévoilera dans une présentation comment le solaire pourrait contribuer à l'expansion des énergies renouvelables dans le pays, pour atteindre 20% de la production d'électricité en 2016 et 35% en 2020. Pour en savoir plus, cliquer sur MIREC 2013

Avec bientôt 4 MWc installés avec sa solution d'intégration au bâti clé en main ESTETIQ SF, Centrosolar innove en proposant désormais un gabarit de montage avec ses kits, qui permettra à l'installateur d'assurer une pose parfaitement rectiligne. Le panneau photovoltaïque S-Class Professional SF faisant partie du kit dispose d'un cadre spécifique extra plat (Slim Frame), certifié « Bonus Européen +10% », 100% PID safe, avec une garantie de performance sur 30 ans.

Trina Solar a fourni les panneaux photovoltaïques pour un projet d'installation PV de 8,3 kW avec stockage sur une école de Brewerville, accueillant enfants et adultes, au Libéria. A Brisbane, en Australie, Conergy a installé une centrale photovoltaïque de 100 kW en toiture d'une résidence pour seniors, qui améliore l'autarcie électrique du site à moindre coût, et participe à un projet lycéen dans l'Essonne …

L'école de Bewerville au Libéria sera ainsi alimentée pour la première fois en électricité. Grâce à une capacité de stockage des batteries de 35 kW, l’établissement pourra être utilisée le soir pour les classes des adultes. Le projet a été mené conjointement par Engineers Without Borders (Ingénieurs Sans Frontières) et Project for Liberia (Projet pour le Libéria). Le système PV a été conçu, livré et installé par la société allemande MaxSolar, basée en Haute-Bavière, sur place à Brewerville pour diriger et superviser activement la mise en œuvre du projet et la mise en marche de l'installation achevée le 7 avril 2013 dernier.

Le site résidentiel de Brisbane dans le Queensland est, lui, exemplaire, avec un ensoleillement permettant de produire 1400 kWh/m2 et une auto-consommation de l'électricité produite, particulièrement aux heures de pointe entre 10 et 13 heures et entre 16 et 18 heures. La parité réseau est dans la poche, avec un coût de production de l'électricité de l'ordre de 10 c€/kWh. Les quelque 400 panneaux PV Conergy PowerPlus occupant 640 m2 de toiture fourniront 146 MWh bon an mal an, soit un tiers des besoins du site en électricité. En France, Conergy s'est par ailleurs associé à l'un des projets du lycée polyvalent Léonard de Vinci de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) pour installer une centrale photovoltaïque à vocation pédagogique d'une puissance de 4 kWc, avec 24 modules Conergy PowerPlus pouvant fournir 4 à 5 MWh d'électricité par an, injectée au réseau interne du lycée par un onduleur Conergy IPG 4S et consommée sur place. La mise en service prévue pour septembre 2013. Mise au point par deux élèves de BTS Électrotechnique (seconde année) dont le travail sera évalué en juin 2013 dans le cadre du contrôle continu pour l’obtention du diplôme, l'installation servira aussi de support pédagogique pour l'enseignement.

Aleo Solar a obtenu la certification de l'institut de contrôle VDE attestant que ses panneaux photovoltaïques sont éligibles au bonus « Made in Europe » sur les tarifs d'achat en France. Toutes les étapes de la production d'Aleo – du soudage des cellules à la lamination et aux essais électriques – sont réalisées au sein de l’espace économique européen, à Prenzlau (état fédéral de Brandebourg), où la firme assemble des modules solaires depuis plus de dix ans. Ainsi, les modules monocristallins aleo S_19 et S_79, constitués de cellules solaires fabriquées en Allemagne, sont éligibles à un bonus de 10% …

Le groupe Bisol vient d’obtenir de l’organisme Certisolis le certificat d'éligibilité à une bonification de 5% des tarifs d'achat pour tous ses produits, c'est-à-dire les modules polycristallins (de 225 à 255 Wc) et monocristallins (de 250 à 265 Wc) cadrés classique, cadrés Solrif et sans cadres sur le marché français.

Le syndicat professionnel Enerplan a établi une liste des fabricants et des panneaux photovoltaïques certifiés. Cette liste, non exhaustive, fait l'objet d'une mise à jour au fil de la publication des certifications. Pour la consulter, cliquer ici

Aujourd'hui 28 mai se déroule à La Défense, à Paris, le Colloque national photovoltaïque 2013 sur le thème « repenser l’énergie localement et rayonner à l’international », organisé par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et sa branche solaire, Soler, avec la présence des ministres Delphine Batho, qui lancera la journée, et Arnaud Montebourg, qui introduira une table ronde portant sur les soutiens à l’industrie française. Les organisateurs s'attendent à d'importantes annonces pour la filière …

Les organisateurs tenteront de démontrer l'imminence de la parité réseau pour l'électricité solaire, l'intérêt de l'auto-consommation de l'électricité produite, et la présence de champions technologiques français qu'il est nécessaire de soutenir à l'export. Mais le SER/Soler compte aussi sur sa manifestation, conçue comme une contribution au débat national sur la transition énergétique, pour convaincre les pouvoirs publics d'instaurer une réglementation plus favorable au déploiement du photovoltaïque en France.

La journée est organisée autour de quatre tables rondes. La première sera consacrée au photovoltaïque et à la parité réseau. La deuxième discutera de l’autoconsommation, question centrale pour l’énergie photovoltaïque. La troisième portera sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer l’industrie dans ce nouveau marché. La dernière fera le point sur les moyens à déployer pour accompagner la filière française sur le marché mondial.

Pour en savoir plus, cliquer ici

Percée technologique pour Soitec : la firme française spécialisée dans les matériaux semiconducteurs de hautes performances pour l'électronique et l'énergie, dévoile une cellule solaire à quadruple jonction avec un rendement de 43,6%, destinée aux systèmes photovoltaïques à concentration (CPV). Ce résultat valide ses choix technologiques, confirme sa feuille de route vers les 50% d'efficacité d'ici 2015, et renforce sa position sur l'échiquier mondial du CPV …

Fruit d'une coopération étroite avec des centres d’expertise en épitaxie et en cellules solaires, la cellule solaire à quatre jonctions de Soitec, dont l'innovation repose sur l’empilement de deux paires de cellules sophistiquées à double jonction, a vu son efficacité maximale de 43,6 % vérifiée par le laboratoire de l’institut Fraunhofer ISE pour l'énergie solaire de Fribourg-en-Brisgau, partenaire de R&D de Soitec comme le Helmholtz-Center pour l’énergie et les matériaux de Berlin et le CEA-Leti de Grenoble. Grâce à l'utilisation de matériaux semiconducteurs composés et au savoir-faire de Soitec dans le collage de matériaux (Smart Stacking) et le transfert de couches (Smart Cut) pour empiler avec succès des matériaux de paramètres différents, elle est capable de capter une plus large gamme du spectre solaire et optimise ainsi le rendement de conversion énergétique. Les mesures ont été réalisées avec un facteur de concentration de 319 (soit le facteur de multiplication de l’énergie du soleil), et ont montré un rendement énergétique stable sur une gamme de concentrations élevées, de 250 à 500.

Soitec se place ainsi dans le peloton de tête dans la course à l'efficacité. Solar Junction a annoncé un rendement de 44% en octobre 2012, mais avec une concentration de 942 soleils, tandis qu'Amonix a récemment déclaré avoir atteint plus de 36% de rendement avec un module CPV utilisant des cellules solaires à jonctions multiples de Spectrolab, filiale d'IBM, avec un rendement de 40%.

Crédit Photo : Fraunhofer ISE

En 2012, l’énergie solaire photovoltaïque représentait 37% des nouvelles capacités de génération d'énergie installées en Europe, devant l’énergie éolienne (26,5%) et le gaz (23%). Partant, le « think tank » spécialiste de l'énergie solaire PV France Territoire Solaire estime que le débat national sur la transition énergétique doit être l’occasion de tirer profit des investissements déjà réalisés et d'accélérer le développement du photovoltaïque en France …

Pour France Territoire Solaire, l’énergie solaire photovoltaïque est d’ores et déjà compétitive sur certaines parties du territoire français depuis 2012, avec un coût de production entre 80 et 110 €/MWh pour les centrales PV au sol et entre 150 et 190 €/MWh pour les centrales PV en toiture (à comparer aux 130 € actuels du tarif bleu intégré d'EDF, soumis à des perspectives haussières jusqu’à +30% d’ici 2017), et le serait totalement sur tous les segments avant 2020.

Le think tank propose donc de viser les deux objectifs suivants :
- atteindre 10% de la consommation électrique d'origine photovoltaïque en 2030 ;
- installer 45 GW de puissance photovoltaïque en 2030, et 20 GW à l'horizon intermédiaire 2020.

Le think tank propose de coordonner deux approches au plan national :
- le solaire local avec des capacités de production de 1 MW à 12 MW au sol, développées à l'initiatice des communautés de communes pour participer principalement à la consommation locale en privilégiant les circuits courts ;
- le solaire d'autoconsommation avec des installations de 1 kW à 1 MW (en toitures ou en ombrières), destinées à un usage direct par le consommateur final à l'échelle du bâtiment, de l'îlot ou du quartier.

Enfin, pour atteindre ces objectifs, France Territoire Solaire a identifié les leviers opérationnels suivants :
- mise en place d'un Plan Solaire 2020, piloté dans le cadre d'une gouvernance dédiée au développement des énergies renouvelables;
- diminution de la pression fiscale et des coûts d'intégration au réseau portés par le solaire photovoltaïque et alignement sur les autres énergies électriques ;
- financement de toute nouvelle capacité de production électrique non carbonée par l'élargissement de l'assiette CSPE sur les énergies carbonées (gaz, fioul,…) ;
- création d'un tarif d'acheminement spécial pour les consommateurs dans un rayon de moins de 10 km d'une centrale solaire pour privilégier les circuits courts ;
- développement d'un label « bâti solarisable » en collaboration avec les organisations de la construction et de la rénovation dans une logique d'anticipation de la norme BEPOS.

Construit par Bouygues Immobilier, l'Avance à Montreuil (93), aux portes de Paris, constitue le premier ensemble résidentiel à énergie positive en Ile-de-France. Conçu par le cabinet Germak Architectures avec le concours de Cardonnel Ingénierie, il est très en avance par rapport à la réglementation thermique actuelle, la faible consommation d’énergie du bâtiment étant en outre compensée par la production d’énergies de sources renouvelables, dont une centrale photovoltaïque avec 245 m2 de panneaux PV en toiture pour moins de 100000 euros …

Avec une architecture originale privilégiant qualité d’usage et efficacité énergétique, le programme, installé sur une emprise foncière de 1300 m2, comprend 2 bâtiments sur 3 niveaux avec 33 logements au total, en grande partie traversants et donnant pour la plupart sur des jardins. L'efficacité énergétique est due à une isolation renforcée des façades, un juste équilibre des surfaces vitrées ainsi que des systèmes de ventilation et de chauffage optimisés. L’entreprise Leroux, en charge de la charpente et de la couverture, qui a procédé à l’installation des panneaux photovoltaïques et des onduleurs. Les panneaux PV utilisés sont des Power Slate Mono Dark de la société luxembourgeoise Soluxtec (fabriqués dans une usine en Allemagne), intégrés dans des mégatuiles de Solar Composite. Les onduleurs sont de la marque SMA.

Avec une consommation d’énergie de 42,4 kWhep/m2/an, conforme au plan climat de Paris (50 kWhep/m2/an) et une production de 43,7 kWhep/m2/an générée par les panneaux photovoltaïques, l’Avance produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Il bénéficie du label BBC-effinergie, qu’il surperforme largement (65kWhep/m2/an) et de la certification NF Logement démarche HQE.

La puissance photovoltaïque raccordée au réseau de distribution sur l’ensemble du territoire français (métropole + outre-mer) s'est établie à 104,24 MW au 1er trimestre 2013, selon les statistiques fournies par ErDF et EDF SEI compilées par Enerplan, soit une progression de 35% par rapport aux 76,79 MW du dernier trimestre 2012. Le parc photovoltaïque français a ainsi atteint une puissance cumulée de 3,627 GW fin mars, soit 2,96% de plus que fin 2012, hors centrales solaires connectées directement sur le réseau de transport RTE évaluées à 312 MW. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour ce début 2013, après cinq trimestres consécutifs difficiles …

En Corse et dans les Dom-Com, la puissance raccordée par trimestre marque le pas depuis le dernier trimestre 2012 où seuls 11 MW avaient été raccordés. Au cours du 1er trimestre 2013, le volume raccordé ne dépasse pas 3,5 MW. Ainsi, le parc Corse et Dom-Com n’affiche, lui, qu’une très faible croissance de 0,89% pour une puissance totale raccordée de 401 MW. La croissance par segments au 1er trimestre 2013 est par contre significative : 19% pour les installations de 6 à 9 kW ; 15% pour les installations de 3 à 6 kW ; près de 16% pour les installations de 36 à 100 kW ; mais croissance nulle ou très faible pour tous les segments supérieurs à 100 kW, avec seulement +2% pour le segment de 5 à 12 MW, ce qui traduit l’insuffisance d’efficacité de la procédure d’appel d’offre, notamment pour la tranche 100-250 kW.

La puissance totale en file d’attente a baissé à 2,304 GW, contre 2,437 GW fin 2012. En métropole, les installations supérieures à 36 kVa représentent 93% et les seules installations entre 1 et 12 MW plus de 72% de la puissance en attente de raccordement. Ceci est dû à la publication, fin juillet, des résultats de l’appel d’offres d’installations supérieures à 250 kW. Les projets lauréats ont donc donné lieu, dans les mois suivants, à des demandes de raccordements.

Au plan régional, les zones Sud-Ouest et Méditerranée concentrent toujours 60% du parc raccordé, 65% de la puissance en file d’attente et plus de la moitié des demandes de raccordements enregistrées au cours du 1er trimestre 2013. Mais les demandes s'affichent en forte baisse (-62%) par rapport au dernier trimestre 2012 (195,9 MW contre 516,9 MW).

Les informations détaillées, notamment au plan régional, fournies par Enerplan, se trouvent ici

Surfant sur une volonté affichée de promouvoir une filière française dans le solaire, le spécialiste des trackers solaires pour grandes centrales photovoltaïques au sol Exosun vient de signer un accord de partenariat avec Schneider Electric, avec pour objectif le développement de systèmes PV optimisés intégrant des solutions motorisées du leader mondial de la gestion d’énergie, dans les trackers Exotrack HZ …

Grâce à une forte implication de l’équipe de développement produit d’Exosun, ces solutions ont été conçues pour l’Exotrack HZ. Testées et validées, elles équiperont l’équivalent d’environ 120 MW de trackers Exosun, pour des projets de centrales photovoltaïques en France et sur le pourtour Méditerranéen réalisées. Au-delà du développement du moteur dédié à l’Exotrack HZ, les deux firmes coopèrent à la définition de designs standardisés d'architectures électriques avec trackers, afin de proposer des offres optimisées et compétitives. Les travaux de R&D portent notamment sur l’interface des trackers avec le poste de conversion électrique PV Box de Schneider Electric, qui hébergera le boîtier de pilotage Exobox des trackers Exosun. Cette offre permettra le suivi et le contrôle d'une installation, et en optimise le rendement.
 
Les premiers déploiements de fermes solaires bénéficiant des savoir-faire d’Exosun et de Schneider Electric ont d’ores et déjà commencé en France, et plusieurs implantations sont en projet à l’international.

Annoncée en début d'année, la relocalisation de l'assemblage de panneaux photovoltaïques en France par Photowatt est aujourd'hui confirmée : ce sera à Vaulx-Milieu, en Isère, dans d'anciens locaux de Hewlett-Packard. L’installation des lignes de montage dans l’usine est en cours et fera l’objet d’une certification courant 2013. Le démarrage des activités industrielles est prévu en octobre 2013, pour une montée en puissance début 2014…

L’ouverture de cette usine permettra d’alimenter le marché européen en panneaux de fabrication 100% française. Cet investissement en région Rhône-Alpes souligne la volonté du groupe EDF Energies Nouvelles d’optimiser l’outil de production en regroupant localement les trois phases principales de fabrication. « Avec cette nouvelle usine en Isère, Photowatt renforce son rôle central dans le développement d’une filière solaire photovoltaïque 100% française, soutient l’emploi local, et est plus que jamais, sur le marché français, le seul acteur complètement intégré qui maîtrise l’ensemble de la chaîne de fabrication, du silicium au module » se réjouit Olivier Paquier, directeur général d’EDF ENR, actionnaire à 100% de Photowatt. La délocalisation de l’assemblage avait été décidée en 2011 par le précédent actionnaire de Photowatt. Concernant les panneaux destinés à l’international (hors Europe), l’assemblage continuera d’être sous-traité pour être au plus près des marchés locaux.

Située à 10 km du site historique de Bourgoin-Jallieu où sont actuellement fabriqués les tranches de silicium et les cellules solaires, la nouvelle usine abritera, sur une surface de 11000 m2, l'ensemble des opérations d’assemblage des cellules en panneaux photovoltaïques à base de silicium multi et monocristallin. Elle sera dotée d’un laboratoire qualité et fiabilité, ainsi que d’une plate-forme logistique. A terme, le site comptera 70 salariés, transférés de l’usine de Bourgoin-Jallieu où Photowatt emploie aujourd’hui 350 salariés.

L'Allemand Gehrlicher Solar a obtenu un prêt de 85 M€ de la part d'un consortium de banques pour le développement de ses activités d'intégrateur/installateur à l'international. Ses ventes aux États-Unis ont par exemple progressé de 400% en 2012, à 74,1 M$ (pour 29 MWc). Pour soutenir son expansion, la société a nommé Stefan Parhofer au poste de Chief Strategy/Sales Officer, en plus de la fonction de CEO de la filiale américaine qu'il occupe depuis deux ans …

Alfasolar, PME privée créée il y a 20 ans figurant parmi les pionniers du solaire en Allemagne, dépose provisoirement le bilan, après une demande d'ouverture de procédure déposée fin avril. La raison : la baisse dramatique du prix des panneaux photovoltaïques suite aux importations massives d'Asie. La société compte sur la taxation douanière des panneaux chinois et sur le programme allemand d'aide au stockage PV pour stabiliser la compétitivité des fournisseurs européens. Le tribunal a nommé Manuel Sack, avocat et associé du cabinet Brinkmann & Partner de Hanovre, au poste de mandataire judiciaire (provisoire). L'activité de l'entreprise se poursuit normalement. Sa survie pourrait être assurée par l'arrivée d'un nouvel investisseur. Rappelons que le panneau PV Pyramid 60P figurait en tête du test de rendement en 2011/2012. Voir également voir notre article

Schneider Electric a livré des onduleurs PV cumulant une puissance de 85 MW pour 10 centrales photovoltaïques à Solairedirect, dont 57 sous-stations de puissance PV Box, incluant 111 Conext Core XC 680, des systèmes de contrôle et de surveillance, et 10 sous-stations de raccordement au réseau.

Hanergy, l'énergéticien chinois présent dans l'éolien et l'hydroélectricité qui s'est spécialisé dans le photovoltaïque à couches minces et devenu N°3 mondial après la reprise de l'Allemand Solibro et de l'Américain MiaSolé l'an passé, vient d'acquérir la société britannique Engensa, un installateur de systèmes PV dans le résidentiel et leader du secteur outre-Manche. Il se dote ainsi d'un support aval pour sa technologie avec une orientation stratégique verticale sur toute la filière, depuis les cellules solaires jusqu'à l'installation. Au niveau mondial, le secteur du résidentiel pèserait aujourd'hui un marché de 12 milliards d'euros, et devrait représenter 50% du marché total en 2015, précise Hanergy dans un communiqué de presse.

Le britannique PV Crystalox, fabricant de tranches de silicium solaire, qui a décidé de fermer définitivement son usine allemande de Bitterfeld après avoir réduit depuis plus d'un an sa production, vient de recevoir une offre de reprise de l'ensemble du site du management local, en échange d'un paiement en cash de la part du groupe. Le comité de direction estime cette solution préférable à une fermeture. Les négociations sont en cours. Les livraisons de tranches de silicium devraient dépasser le volume de production pour atteindre 75 à 85 MW au 1er trimestre 2013, après 61 MW sur la même période l'an passé, ce qui permet à la société de réduire ses stocks.

Le crowdfunding est un mode de financement en vogue qui gagne désormais le secteur énergétique, et DualSun, jeune pousse spécialisée dans le solaire hybride thermique et photovoltaïque, a choisi d'y recourir pour financer la moitié du projet éco-éthique Yes We Cantine Solaire pour rendre la cuisine du camping artistique et écologique Yes We Camp, labellisé Marseille Provence 2013, autonome en électricité et en eau chaude …

L'idée consiste à faire appel aux dons des internautes pendant un mois pour installer six panneaux solaires hybrides DualSun. L'action, qui court encore jusqu'au 25 mai, vise donc à réunir 4000 euros, mais aussi d’explorer de nouveaux modes de financement et de gagner en visibilité afin de continuer à faire connaître les avantages du panneau solaire photovoltaïque et thermique.

Le montant minimal d’investissement est fixé à 10 euros et chaque investisseur reçoit une contrepartie en fonction de la somme investie : une invitation au barbecue inaugural, un tee-shirt DualSun ou encore un mini-panneau solaire DualSun.

A vos PC, tablettes et autres smartphones ... pour aller sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank en cliquant ici !

Cap Vert Energie vient de mettre en service huit centrales photovoltaïques de 100 kWc chacune, installées sur des toitures agricoles de bâtiments neufs dans le cadre d'un programme réalisé avec INEO Aquitaine. Cette opération a nécessité la levée de 2 M€ auprès d’investisseurs privés pour Cap Vert Energie qui, parallèlement, poursuit son développement dans ce secteur avec le lancement début 2013 d'une offre de bâtiment solaire gratuit …

Les huit centrales PV ont été conçues avec la coopérative Maïsadour, et se situent à Garrosse, Benquet, Arenbosse, Carcares Sainte croix (2 sites), Saint Martin de Seignanx, Saint‐Yaguen et Caumont, en Aquitaine. Des adhérents de la coopérative peuvent ainsi bénéficier à coût nul ou très réduit d’un bâtiment fonctionnel de 800 m2 équipé de 600 m2 de panneaux PV, s’inscrivant dans la logique de leur exploitation (stabulation, stockage de matériel agricole, engraissement de volailles).

L'offre de bâtiment solaire gratuit de 800 m2 repose, selon la société, sur une optimisation stricte des coûts. « Nous avons conçu un bâtiment standard de 798 m2 pour pouvoir déposer un permis de construire sans faire appel à un architecte, ce qui permet de réduire les coûts et les délais, un élément clef dans un contexte de baisse trimestrielle des tarifs d’achat. Un soin particulier a été apporté à la structure du bâtiment pour réduire la quantité d’acier nécessaire et permettre d'y manœuvrer des machines agricoles. Les projets doivent toutefois satisfaire à certaines conditions, dont plus de 1300 heures d’ensoleillement par an et être à moins de 200 mètres du poste de transformation du réseau ERDF. Dans les cas les moins favorables, nous proposons l’accès au bâtiment solaire moyennant un loyer modique », explique Pierre de Froidefond, directeur du développement de Cap Vert Energie.