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France : 1332 article(s).
Bosch Vénissieux devrait passer dans l'escarcelle de Sillia Energie/Urbasolar d'ici avril

Silicium>Panneaux >France>Fusions/Acquisitions>Stratégie
13-01-2014 19:02:59 :

L'offre définitive de reprise déposée par le Breton Sillia Energie pour l'usine Bosch Solar à Vénissieux, renforcée par l'arrivée d'Urbasolar à la fois au capital de la société de Lannion et dans le dossier Bosch juste avant Noël, a été acceptée par le groupe Bosch, selon des représentants syndicaux. Le rachat se concrétiserait avec une remise en route des équipements à partir de début avril et un redémarrage industriel au plus tard début mai …
 
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Le groupe Bosch a transmis le dossier aux experts économiques du cabinet Syndex, nous a ainsi confié la CFDT, soulignant ainsi un « accord de principe ». Clairement, la participation d'Urbasolar aurait été l'élément déclencheur en faveur du dossier. Le nombre de salariés repris reste inchangé dans un premier temps par rapport à l'offre initiale, avec seulement 128 emplois sur les 240 existants. Actuellement, 180 personnes se trouvent en chômage technique. Le dossier prévoirait en outre une montée en cadence et l’évolution de la charge de travail jusqu’en 2018. Le fait que le président d'Urbasolar, Arnaud Mine, soit aussi président de Soler, la division solaire du syndicat des énergies renouvelables, conférerait aussi au dossier un « signal fort », toujours selon la CFDT, outre la « bonne santé financière » de la firme.

Urbasolar entrerait pour près de 20% au capital de Sillia, selon un communiqué de presse. La firme enrichirait ainsi l'offre de reprise de Sillia avec les débouchés commerciaux qu'elle est susceptible d'assurer à la production de panneaux PV du site, et ce dès cette année. Quelque 60 projets d'Urbasolar, d'une puissance cumulée de 37 MW, ont par exemple été retenus suite aux appels d'offres de la CRE à l'été 2012. Selon Le Parisien, des contrats avec d'autres acteurs comme l'allemand Juwi et le français Langa devraient aussi garantir la charge de travail de l'usine.

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Pyrénées-Orientales : une centrale PV au sol de 25 MW concilie les EnR et le dynamisme agricole

CentralesPV>France>Réalisations
13-01-2014 18:54:34 :

Au dernier trimestre 2013, 123Venture a mis en service une centrale photovoltaïque d’une puissance totale de 25 MWc (plus de 289000 panneaux PV), à Ortaffa, dans les Pyrénées-Orientales. Terminée avec 8 semaines d’avance sur le délai prévu, cette centrale a été construite par Juwi EnR qui en assure aussi la maintenant et l'exploitation. L'investissement de 123Venture s'est élevé à 50 millions d'euros …



Ce projet est une illustration des tribulations du secteur du photovoltaïque en France. Depuis le démarrage, il a en effet connu différents tarifs d'achat de l’électricité ainsi qu'une suspension de plusieurs mois pendant le moratoire de décembre 2010 à mars 2011. Mais il a finalement vu le jour grâce au premier appel d’offres national géré par la CRE.

Installé sur des friches viticoles à faible valeur agricole, la ferme solaire d’Ortaffa concilie tout de même une production d’électricité renouvelable et un dynamisme agricole. Trois chartes ont en effet été signées avec des acteurs locaux : mise à disposition du site pour l’élevage d’environ 200 brebis Rouge du Roussillon ; installation de ruches d’un apiculteur local pour la production de miel certifié agriculture biologique ; replantation de 43 hectares de vignes AOC sur des terroirs de meilleure qualité. Le volet agricole du projet s’achèvera au printemps 2014, notamment avec l’arrivée des brebis et des abeilles sur le site.

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Helexia a solarisé les bâtiments de Leroy Merlin à Perpignan

CentralesPV>France>Réalisations
13-01-2014 18:53:41 :

Helexia a installé, et exploite depuis le mois d'août 2013, une centrale photovoltaïque de 845,25 kWc sur des bâtiments de Leroy Merlin à la Porte d’Espagne au sud de Perpignan. Bloqué pendant près d'un an par le moratoire gouvernemental sur le photovoltaïque, ce projet a été lauréat du premier appel d’offres organisé par la CRE …



Créée en 2010, la sociétéHelexia a déjà mis en service 14 centrales photovoltaïques totalisant 50000 m2 de panneaux PV pour une puissance totale de 7,7 MWc, dont 1,7 MWc (5 centrales) en autoconsommation. Elle est présente en France, en Italie et en Belgique. Elle se développe aujourd'hui dans 3 métiers : l'intégration de solutions d’efficacité énergétique, le développement de projets énergétiques complexes pour grands bâtiments avec participation à l'investissement, et la production d’énergie photovoltaïque.

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« Les acteurs du solaire doivent miser sur des modèles économiques innovants, et non sur des tarifs d'achat »

France>Politique/Réglementation
18-12-2013 07:27:12 :

Alors que l'avenir du soutien aux énergies renouvelables en général, et au photovoltaïque en particulier, est en discussion, Jean-Yves Leber, représentant de l'ONG Ecologie sans frontière au Conseil national de la transition énergétique et associé au cabinet de conseil stratégique Abgal Partners, est atterré. « Un trop grand nombre d'acteurs reste attaché à la vision passéiste de tarifs d'achat incitatifs et autres aides financières. Or il existe d'autres solutions, moins coûteuses pour la communauté et plus pérennes. Soit on est compétitif, soit on ne l'est pas », assène-t-il. Explications …

Les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque sont très critiqués...
La réglementation tarifaire actuelle fonctionne sur la base d'une obligation d'achat avec priorité d'injection, ce qui veut dire que l'électricité de source renouvelable doit à la fois être achetée et écoulée en priorité sur les réseaux électriques. Or nous avons atteint un montant de 77 milliards d'euros d'engagements de CSPE sur 20 ans. Il est tout simplement intolérable d'aller au-delà. Les préoccupations des ministères quant aux modes de soutien aux énergies renouvelables, en particulier au solaire, sont compréhensibles. Celles des organisations professionnelles et autres acteurs du solaire en France, qui quémandent soit le maintien des tarifs d'achat, soit une prime à l'autoconsommation [NDLR : ce type de prime a existé en Allemagne et en Italie, mais a été abandonnée], soit d'autres cadeaux financiers, beaucoup moins. Il y a là un problème de maturité de la filière et de ses représentants qui mènent des combats d'arrière-garde. Il faut abandonner les tarifs d'achat. S'y raccrocher risque de provoquer l'arrêt du développement des énergies renouvelables.

La filière photovoltaïque est en perte de vitesse. Comment relancer le déploiement ?
Le financement du déploiement des EnR pose problème. Il existe cependant des solutions innovantes. Le contrat d'achat de l'électricité, ou power purchase agreement, en est une. De tels contrats se signent aujourd'hui partout dans le monde, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Nord, notamment au Maroc ou en Algérie. Ces pays partent d'une page blanche, regardent autour d'eux pour voir ce qui marche, et tirent les conclusions des expériences ratées. Deux axes sont à prendre en compte. La règle d'or consiste à défendre mordicus la priorité d'injection. Pour l'état, c'est une décision purement politique, qui ne coûte rien. La loi NOME permet, elle, la signature de contrats de vente de l'électricité, de gré à gré, sur le long terme. Tout est donc possible. Pour cela, le gouvernement devrait diligenter l'élaboration d'un cadre juridique et définir un environnement fiscal stable.

Existe-t-il d'autres approches pour soutenir le développement des EnR ?
Parmi les pistes de réflexion, il y a la création d'obligations de production et de consommation. Les bâtiments tertiaires, par exemple, ont une forte consommation d'électricité diurne. L'introduction, dans le code d'urbanisme, d'une obligation de production de 10, 20 voire 30% de leur consommation apparaît donc viable. Le surcoût que cette obligation entraîne se noie dans le montant total de l'investissement pour la construction et s'amortit vite, entre autres grâce à l'autoconsommation et à l'achat d'électricité évité. Les investisseurs s'y retrouvent sur le long terme.
Une autre piste consiste à impliquer les collectivités territoriales dans le foisonnement des EnR et dans le pilotage des coûts de raccordement dans le cade d'une politique durable et pérenne. Certaines régions réclament une reprise en main locale de l'énergie, ce qui peut s'inscrire aussi bien dans un plan climat-énergie territorial (PCET) que dans un schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE). Toutefois, au lieu de subventionner la production d'énergie, elles consacrent leurs efforts au réseau électrique. Il ne s'agit alors plus de subventions mais d'investissements durables. Les collectivités ont plus de poids pour négocier les coûts de raccordement avec les distributeurs d'énergie, sur la base du barème de la CRE mais au juste prix.

Et l'autoconsommation ?
L'approche « autoproduire pour autoconsommer » s'applique (aussi) au résidentiel. Il existe des dispositifs avec des logiciels intelligents embarqués pour le pilotage de la consommation, par exemple via Internet. L'idée consiste à partir du principe que l'électricité la moins chère est celle produite par le générateur photovoltaïque. Partant, il faut créer une obligation d'exploiter au mieux cette source d'énergie qui est la moins onéreuse, et gérer la consommation autour de cette obligation. Il importe de dimensionner correctement le générateur PV, d'équiper l'habitation de prises électriques pilotables à distance pour déclencher des usages quand le PV offre un cycle stable. Hors des périodes de consommation, le stockage de l'énergie s'effectue par exemple dans un ballon d'eau chaude. Là aussi, l'innovation scientifique est en marche.

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Photovoltaïque : concertation et consultation tous azimuts en France

France>Politique/Réglementation
17-12-2013 19:48:00 :

Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a lancé des consultations tous azimuts concernant l'avenir des énergies renouvelables, et en particulier du photovoltaïque, en France. Un groupe de travail a ainsi été chargé d'étudier la problématique de l'autoconsommation de l'énergie produite. Une concertation pour faire évoluer le dispositif de soutien aux énergies renouvelables en général a par ailleurs démarré. Le tout parallèlement à la publication du plan de base pour le projet de la future loi de programmation sur la transition énergétique

Début décembre, un groupe de travail a été mis en place par la DGEC (Direction générale du climat et de l'énergie, pour discuter de l'autoconsommation de l'électricité produite par des installations photovoltaïques. L'ensemble des acteurs concernés par cette problématique dont notamment les représentants des régions, des collectivités locales organisatrices des services publics de l'énergie, y participent. Craignant une nouvelle concertation dont l'issue serait écrite d'avance, à l'instar de ce qui s'était passé lors du moratoire sur le photovoltaïque, Enerplan d'une part et quelque 75 acteurs de la filière photovoltaïque sur le site Mediapart d'autre part ont demandé publiquement une révision de la méthode de concertation, en remettant notamment en cause son pilotage par la DGEC. Pour en savoir plus, cliquer ici pour la tribune sur Mediapart, et ici pour la lettre ouverte du syndicat professionnel Enerplan.

Parallèlement, le ministre a lancé une consultation sur les pistes d'évolution des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables auprès de l'ensemble des acteurs impliqués dans leur développement. Le ministre assure que les décisions ultérieures ne seront prises qu'après une large concertation en laissant, le moment venu, un délai suffisant d'adaptation, sans action rétroactive. Le travail parallèle sur l'autoconsommation est nécessaire pour apporter une réflexion en amont que l'évolution des coûts de production des énergies renouvelables et des moyens de stockage rend indispensable. Les évolutions législatives pertinentes qui pourraient en résulter seraient ensuite intégrées dans le futur projet de loi de programmation sur la transition énergétique. Pour la concertation, les acteurs de la filière sont invités à répondre à une liste de questions d'ici au 28 février 2014. Pour participer, cliquer ici

Le plan de base du projet de loi de programmation sur la transition énergétique porte, lui, sur les grands principes et objectifs déjà énoncés par les autorités et devrait fournir à l'état des outils de pilotage indispensables pour : réduire les émissions de gaz à effet de serre ; améliorer l'efficacité énergétique avec une réduction de 50 % de la consommation d'énergie à horizon 2050 ; réduire de 30 % la consommation de combustible fossile à l'horizon 2030 ; et diversifier le bouquet électrique avec le développement des énergies renouvelables et la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l'horizon 2025. Après avis du Conseil national sur la transition énergétique, le CESE et le Conseil d'état seront saisis du projet de texte. La loi sera présentée au printemps, discutée durant l'été et devra être conclue d'ici la fin 2014. Le plan commenté du projet de loi de programmation sur la transition énergétique se trouve ici dans son intégralité.

Commentaires
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui participera à la consultation sur les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, devrait proposer des mesures transversales et des mesures spécifiques, technologie par technologie, pour garantir le développement de chacune des filières nécessaire à l’atteinte de nos objectifs européens et de la transition énergétique. Ses premières orientations seront présentées aux responsables politiques et à la communauté de l’énergie lors de son colloque annuel prévu le 6 février prochain à la maison de l’UNESCO.

La Fondation Nicolas Hulot constate, pour sa part, que le gouvernement semble avoir mis de côté une partie des propositions d'actions issues du débat national sur la transition énergétique. Le projet de loi lui apparaît trop centré sur l'électricité, ne mentionne pas le développement de la chaleur renouvelable, est peu clair sur le « choc de simplification pour les énergies renouvelables » souhaité par tous, ne contient pas de référence à l'étude pluraliste des trajectoires pour atteindre 50 % de nucléaire en 2025, n'évoque pas d'outil de financement dédié ni de plan concret de rénovation énergétique des bâtiments publics, etc.

Le CLER constate des manques flagrants : des objectifs sans trajectoire, aucune proposition sur les transports, pas de détails sur les financements, rien sur l'organisation des transitions professionnelles et de développement de formations...

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Solairedirect réduit sa voilure en France

CentralesPV>France>Stratégie
17-12-2013 19:34:55 :

Parallèlement à son essor à l'international, Solairedirect, l'un des pionniers de l'électricité solaire en France, doit se résoudre à diminuer ses effectifs de 40% sur l'Hexagone, conséquence d'un marché atone. Pourtant, son fondateur et pd-g Thierry Lepercq va clore son exercice fiscal 2013 avec un chiffre d'affaires en hausse de 30% à 170 millions d'euros, et vient d'inaugurer ces derniers temps plusieurs centrales photovoltaïques réalisées en France. Son activité grandit toutefois plus à l'international, au Chili, en Afrique du Sud, aux États-Unis ou en Inde …

Le plan de sauvegarde devrait entraîner la suppression de 60 emplois dans les prochaines mois en France, dans ses bureaux de développement de Paris, Bordeaux et Aix-en-Provence. Principale raison : la très forte baisse de 20% des tarifs d'achat pour les centrales au sol début 2013 qui a supprimé quasiment toute velléité d'investissement dans ce secteur. Le tarif d'achat se situe aujourd'hui à 7,55 c€/kWh. Seules les appels d'offres de la CRE permettraient donc de déployer de grandes centrales PV sur l'Hexagone, pour l'instant.

Les effectifs de Solairedirect dans le monde devraient rester stables, grâce à une hausse du nombre d'employés, de 110 à 150 environ, dans son usine en Afrique du Sud où la firme va aussi assembler des panneaux photovoltaïques pour le Chinois ReneSola (voir notre article), et au développement de sa présence à l'international. Sa plus récente implantation au Chili s'est concrétisée avec une première réalisation d'une centrale PV de 1,2 MW (avec des panneaux solaires de Jinko Solar) pour la compagnie minière Minera Dayton avec un contrat de vente direct. Deux centrales de 50 et 90 MW sont actuellement à l'étude. Au global, le groupe viserait un programme de 250 MW au Chili, représentant plus de 200 millions d'euros d'investissements. Des annonces devraient concrétiser ce programme dans les prochains mois.

De tels déploiements sont devenus possibles car l'énergie solaire est compétitive dans de nombreux pays. Elle l'est d'ailleurs quasiment aussi en France. Solairedirect s'est réorienté stratégiquement vers des contrats de vente de l'électricité solaire produite de gré à gré (PPA pour power purchase agreement), une approche suivie par de nombreux pays conscients que des tarifs aidés « à l'européenne » finissent par devenir trop coûteux pour la communauté. En Inde, le groupe a ainsi inauguré une première centrale solaire en juin dernier, dont l'électricité produite est vendue pour moins de 100 €/MWh. En France, la centrale solaire de Charleval fournit de l’électricité pour 11,7 c€/kWh, celle d'Istres en est à 11,38 c€/kWh, tandis que celles de Caillavet et de Rion-des-Landes sont à 11,08 c€/kWh. Enfin, une centrale PV, actuellement encore en construction également en France, fournira de l'électricité solaire pour 8,4 c€/kWh.

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L'activité photovoltaïque française affiche une tendance lourde au ralenti

CentralesPV>Conjoncture>France
17-12-2013 19:33:41 :

Publiée par le think tank France Territoire Solaire (FTS), la 8e édition de l'Observatoire de l'énergie solaire photovoltaïque confirme à nouveau une tendance lourde au ralentissement de l'activité du secteur photovoltaïque en France au troisième trimestre 2013 avec tout juste 204 MW de puissance PV raccordée au réseau. Un peu plus que les 119 MW du trimestre précédent mais moins que la puissance attendue suite aux premiers appels d'offres. Sur les douze derniers mois, seulement 483 MW ont été raccordés, bien moins que les 800 MW annuels ciblés par le ministère …



Seul le segment des systèmes PV de plus de 1 MW (sols, toitures et ombrières) connaît une légère reprise en raison des premières réalisations issues de dossiers lauréats de l'appel d’offres CRE 1 (> 250 kW) attribués début août 2012 dans le segment des centrales au sol fixes. Le segment des grandes toitures de 100 à 250 kW est stagnant depuis 5 trimestres et les projets lauréats de l’appel d’offres simplifié tardent à être mis en service. Dans le résidentiel, le volume est tombé à un cinquième du seuil atteint avant le moratoire du 2 décembre 2010. L’ouverture du tarif résidentiel, le plus élevé des tarifs d'achat, à tous les bâtiments n’a pas dynamisé ce segment, car le surcoût des contraintes de l’intégration totale au bâti (IAB) reste un frein important à l'investissement.

Pour FTS, les tarifs d'achat actuels pour les centrales PV de taille moyenne semi intégrées en toiture, d'une puissance de 9 à 100 kW (donc hors résidentiel) et celui pour les centrales de plus de 100kW n’ont plus de pertinence économique. Seul un nouveau système d’incitation comme l’autoconsommation pourrait recommencer à tirer le marché. La forte chute des demandes de raccordement remet en cause l'efficacité du système d'appels d’offres. Les centrales lauréates des appels d’offres de 2012 commencent seulement à être raccordées. Rappelons que 570 MW ont déjà été octroyés via appels d’offres. Les résultats de l’appel d’offres CRE 2 (400 MW) de 2013 pour les grandes centrales sont attendus en mars prochain.

Depuis décembre 2010, tous les tarifs d’achat ont fortement baissé : -50% pour le résidentiel, à 29,1 c€/kWh aujourd'hui, -63% pour les moyennes toitures, à 13,81 c€/kWh, et -73% pour les installations au sol, à 7,55 c€/kWh. La CSPE prend en charge le différentiel de coût entre le tarif d'achat et le prix de gros de l’électricité qui se situe actuellement entre 4 et 5 c€/kWh. Le coût du photovoltaïque dans la CSPE a toutefois chuté (voir notre article). Les estimations de la CRE sur le coût du photovoltaïque en 2013 concernent essentiellement des centrales bénéficiant de tarifs d'achat pré moratoire (décembre 2010). Ce coût évoluera beaucoup plus lentement à partir de 2014.

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La fiscalité évolue pour le photovoltaïque en 2014 en France

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
17-12-2013 19:29:17 :

En France, la loi de finances 2014 prévoit une évolution de la fiscalité des installations photovoltaïques dans le résidentiel chez les particuliers, avec une révision de la TVA et du crédit d'impôt …

Sauf surprise de dernière minute :
- le crédit d'impôt, qui était encore de 11%, disparaît totalement au 1er janvier 2014 ;
- le taux de TVA réduit passe de 7,5 à 10% pour les installations inférieures ou égales à 3 kWc dans des logements achevés depuis plus de deux ans ;
- le taux de TVA normal passe de 19,6 à 20% pour les autres installations.

Pour en savoir plus, consulter le site photovoltaïque.info

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Lancement d'un appel à manifestations d'intérêt sur le stockage et la conversion d'énergie

Conversion >Energies renouvelables>France>Grands programmes>Technologies
17-12-2013 19:22:02 :

Cinq ministres* viennent de lancer conjointement un appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à des projets de stockage et conversion d'énergie. Piloté par l'Ademe pour le compte de l'état, il s'inscrit dans le programme intitulé « démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte », doté de 1,125 milliards d'euros de crédits …

La montée en puissance des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique engendre un besoin croissant de flexibilité pour assurer l'équilibre de l'offre et de la demande et garantir la stabilité du réseau électrique. L'AMI a pour objectif de promouvoir deux approches – le stockage d'énergie (chaleur et électricité) et la conversion de l'électricité renouvelable en hydrogène – dont le coût actuel freine les développements. Les projets permettant de réduire ce coût, ainsi que les projets portés par un consortium dont l'un des acteurs sera en mesure de valoriser industriellement cette innovation, seront prioritaires. Pour en savoir plus, connaitre les conditions et participer à cet AMI, cliquer ici

Ouvert jusqu'au 28 janvier 2015, avec une clôture intermédiaire le 31 mars 2014, cet AMI s'appuie sur une étude récente sur le potentiel de stockage de l'énergie consultable ici.

* Cécile Duflot, ministre de l'égalité des territoires et du logement, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, et Louis Gallois, commissaire général à l'investissement.

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Réalisations/Projets : France, Jordanie, Royaume-Uni

CentralesPV>France>Europe>Reste du monde>Réalisations
17-12-2013 19:19:23 :

Solairedirect a inauguré une centrale photovoltaïque de 7,8 MW à Istres (Bouches-du-Rhône) sur l’ancienne carrière du Moutonnier le long d'une ancienne base aérienne militaire. Le projet occupe une surface de 14 ha, en deux parties. Il est né en 2008 de la volonté de la commune de favoriser les sources d'énergie renouvelable, avec la reconversion d’un site industriel où 40 ha sont conservés en milieu naturel avec une gestion écologique dirigée, en compatibilité avec le milieu naturel, proche du réseau électrique existant …



Cette centrale de Solairedirect représente un investissement de 12,71 M€. Sa réalisation a impliqué le choix de panneaux PV avec un verre de haute performance de fabrication française, sans reflet, afin d’assurer la sécurité des opérations aériennes militaires à proximité. Au total, ce sont 26460 panneaux qui ont été installés.

Phoenix Solar réalise actuellement en coopération avec la société Mustakbal Clean Tech une centrale photovoltaïque de 1 MWc dans la province de Ma'an, en Jordanie. Il s'agit là de la première centrale PV ce cette taille dans ce pays. Phoenix Solar a été choisi à la suite d'un appel d'offres, et est chargé du planning et de l'approvisionnement des composants. Le projet, qui devrait figurer parmi les sites phares pour la promotion de la technologie solaire en Jordanie, inclut l'installation de 4032 panneaux PV (fournis par Trina Solar) et de 56 onduleurs (livrés par SMA). Les structures fixes de montage sont livrées par Mecasolar. La centrale devrait être raccordée au réseau électrique début 2014.

BayWa r.e. a construit une centrale photovoltaïque de 19,5 MWc sur le terrain de l'ancien aéroport Parham Airfield à Great Glemham,en Angleterre. Les panneaux PV sont fournis par les groupes chinois Trina Solar et Yingli Green Energy. La société BayWa a réalisé cette année divers projets au Royaume-Uni, d'une puissance cumulée de quelque 50 MWc au total. Elle prévoit un volume au moins identique pour 2014.

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Le photovoltaïque sur-mesure français s'affiche sur la plus haute tour du monde

CentralesPV>Panneaux >France>Reste du monde>Réalisations
17-12-2013 19:15:11 :

DisaSolar, PME française spécialisée dans le photovoltaïque sur-mesure, prend de la hauteur. Elle vient en effet d’installer des panneaux solaires au sommet de la tour Burj Khalifa à Dubaï, la plus haute tour du monde culminant à plus de 800 mètres, pour alimenter le système de contrôle du paratonnerre …

L’installation des panneaux solaires de DisaSolar a été réalisée en collaboration avec le groupe français Duval Messien, un spécialiste des systèmes de protection électrique créé il y a plus d’un siècle et une référence mondiale dans la maîtrise de la foudre, qui avait été sélectionné pour équiper la tour Burj Khalifa d'un paratonnerre. Les panneaux solaires installés alimentent un dispositif de contrôle à distance du bon fonctionnement du paratonnerre.

Duval Messien a fait appel à DisaSolar dont le bureau d’études a mis au point une application capable de résister aux conditions les plus extrêmes et de s’adapter aux caractéristiques uniques d’un tel bâtiment, notamment en termes de résistance aux variations climatiques fortes et aux vents violents.

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Marie-Christine Premartin à l'Ademe, Patrice Parisé au CGEDD

Nominations>France
17-12-2013 19:13:15 :

Marie-Christine Premartin, jusqu'ici directrice générale adjointe en charge du Pôle aménagement et développement durables au Conseil général de Seine-Saint-Denis, devient directrice exécutive à l'Ademe, chargée de définir et de mettre en œuvre les programmes d'orientations stratégiques dans tous les secteurs (déchets, sols pollués et friches, énergie et climat, air et bruit), ainsi que dans les champs d’action transversale (notamment production et consommation durables, villes et territoires durables) …

Le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Philippe Martin, a nommé Patrice Parisé au poste de vice-président du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) où il a notamment été président de la 5ème section (Sciences et techniques) depuis 2012. Le CGEDD est chargé de conseiller le gouvernement dans les domaines de l'environnement, des transports, de l'urbanisme et des travaux publics, de la mer, de l'aménagement et du développement durables des territoires, du logement et de la politique de la ville. Il vérifie notamment aussi la régularité, la qualité et l'efficacité des services de l'État placés sous l'autorité du ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, qui en est le président, et de la ministre de l'Égalité des Territoires et du Logement, ainsi que des établissements publics placés sous leur tutelle.

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Saint-Gobain distribue les onduleurs de REFUsol

Conversion >Distributeurs>France>Allemagne>Accords
17-12-2013 19:11:52 :

La société allemande REFUsol, fabricant d'pnduleurs passé dans le giron d'Advanced Energy Industries, étend son réseau de revendeurs. Elle a ainsi signé un accord avec Saint-Gobain Building Distribution Deutschland (SGBDD), filiale du groupe français Saint-Gobain, qui sera partenaire de distribution avec sa marque Solarkauf …

Le distributeur SGBDD peut désormais livrer tous les composants et toute l'infrastructure nécessaires à une centrale photovoltaïque.

Une première centrale photovoltaïque de 5,4 MW, avec 230 onduleurs de branche AE REFUsol 023K-460V et un système de surveillance REFUlog, a déjà résulté du partenariat de distribution REFUsol – Saint-Gobain (voir photo).

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Et aussi : Schott Solar Thin Films, SunPartner, Conergy

Silicium>Couches minces>Autretechno>Panneaux >France>Allemagne>Fusions/Acquisitions>Investissements
17-12-2013 18:03:01 :

Après avoir déjà stoppé son activité dans le solaire en silicium cristallin, Schott s'apprête à fermer sa dernière usine, Schott Solar Thin Film (153 employés), qui assemblait encore des panneaux photovoltaïques à couches minces, à Jena (Allemagne), là où le groupe Schott avait été fondé en 1884. La firme avait signalé dès octobre 2013 que la situation était dramatique, à cause des surcapacités mondiales depuis deux ans entraînant une chute massive des prix …

Sunpartner Technologies, le spécialiste de l'innovation dans le PV, vient de boucler une première tranche de 3,1 millions d’euros de sa levée de fonds prévue à hauteur de 8 millions d'euros d'ici au premier semestre 2014. Lorsque la deuxième tranche de 4,9 millions d’euros déjà initiée sera finalisée, a priori d’ici le premier semestre 2014, la société pourra continuer son expansion à l’international et déployer la production des pré-séries pour les écrans et vitrages photovoltaïques, Wysips Crystal et Wysips Glass, sur sa ligne pilote qui est opérationnelle depuis cet été.

Après son dépôt de bilan, le groupe allemand Conergy est maintenant sauvé aux deux tiers. Après l'arrivée de l'investisseur Kawa Capital Management pour la reprise des branches commerciales, le mandataire judiciaire vient de signer l'accord de vente de l'usine de panneaux photovoltaïques de Francfurt (Oder) au chinois Astronergy, spécialisé dans les couches minces. Quelque 200 emplois sur un total de 270, ont ainsi pu être sauvés. Le rachat de la filiale Mounting Systems serait aussi en bonne voie, et un contrat avec un investisseur pourrait même être signé encore avant Noël.

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EDF EN met le pied en Inde pour développer ses activités dans le solaire en Asie

CentralesPV>France>Inde>Créations>Investissements>Stratégie
11-12-2013 09:12:20 :

En créant une société commune à New Dehli, en Inde, avec la société locale ACME Cleantech Solutions, EDF Énergies Nouvelles fait un premier pas dans les énergies renouvelables en Asie du Sud, en visant le développement, la construction et l’exploitation de centrales photovoltaïques dans ce pays à fort potentiel d'ensoleillement, qui vise une puissance PV de l’ordre de 22 GW à horizon 2022 contre 2 GW installés aujourd'hui …

« Ce nouveau partenariat constitue une formidable opportunité pour EDF Energies Nouvelles. Il nous permettra de prendre position sur le marché de l’énergie solaire dans un pays en forte demande d’énergies renouvelables et à haut potentiel de ressources avec l’appui fondamental d’une société locale », a déclaré Antoine Cahuzac, directeur général de la société EDF EN. Cette dernière prend ainsi une participation de 25% dans ACME Solar Energy Private Ltd (ACME Solar), entité nouvellement créée, dédiée aux projets solaires en Inde, co-détenue avec un 3e partenaire (avec également 25% du capital) qui n'est autre que le groupe luxembourgeois EREN, fondé en 2012 par Pâris Mouratoglou et David Corchia, les deux anciens dirigeants d'EDF EN. Le groupe EREN s'est défini pour vocation la sauvegarde et à l'utilisation rationalisée des ressources naturelles d'énergie et déjà présent dans les secteurs solaires et éoliens en France, en Grèce, en Italie et en Israël. ACME Cleantech Solutions sera en possession des 50% restants du capital de ACME Solar.

Présent en Europe et en Amérique du Nord, avec une entrée récente sur des marchés en Israël, au Maroc, en Afrique du Sud ou encore en Pologne, EDF EN détient un portefeuille de 6,358 GW de sources d'énergie propre avec un développement centré autour de l'éolien et du solaire. ACME Solar dispose, pour sa part, de 17,5 MW de solaire en exploitation, et a lancé la construction de plusieurs centrales PV (notamment des projets de 25 MW dans l'état du Madhya Pradesh et de 25 MW dans l'état d'Odisha). Le groupe aurait au total un portefeuille de 200 MW de projets à différents stades d’avancement. L’Inde bénéficie d’une forte capacité d’ensoleillement et présente un déficit récurrent de production d’électricité. Dans ce contexte, EREN peut apporter son savoir-faire en terme de financements pour faire avancer les projets. Selon le site Indian Power Sector, « ce partenariat avec ACME Cleantech s'inscrit dans la stratégie d'EREN qui consiste à coopérer avec des partenaires régionaux fortement implantés dans leur secteur ; l'Inde présente un marché destiné à croître, où ACME Solar sera en mesure de fournir de l'énergie solaire pour un prix de marché compétitif », a souligné David Corchia, co-fondateur d'EREN.

Rappelons que l'Inde bénéficie de 250 à 300 jours de soleil par an, avec une irradiation moyenne annuelle de 1600 à 2200 kWh/m2.

Photo : la centrale photovoltaïque de 143 MWc d'EDF EN à Catalina, en Californie

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« Le solaire devient une source d'énergie majeure et rentable »

France>Industrialisation>R&D
11-12-2013 08:59:27 :

« Nous sommes à l'aube d'une révolution énergétique », affirme Daniel Lincot, directeur de recherche au CNRS et directeur de l'Institut de Recherche et Développement sur l'Énergie Photovoltaïque (IRDEP) et spécialiste du photovoltaïque, dans une interview publiée par Enerzine

Pour ce spécialiste du photovoltaïque, il s'agit de mettre en avant que l'énergie solaire en général, et en particulier le photovoltaïque, est en train de devenir une source d’énergie majeure. « L'autre avancée majeure, c’est la qualité et le coût des cellules photovoltaïques. Le rendement moyen des cellules matures est proche de 15% (soit 15% des 1000 W optiques par m² du soleil, donc environ 150 W). Aujourd’hui, les rendements record en laboratoire vont au-delà de 25 voire 30%. Par comparaison, le rendement du moteur thermique est de l’ordre de 33%. Donc le photovoltaïque apporte une énergie avec un rendement commercial entre 10 et 20%, avec un coût proche des 13 centimes du kWh. C’est une énergie devenue rentable sur le plan financier. On parle de parité réseau », explique-t-il ainsi.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Soitec obtient 21,3 M€ d'aides publiques pour le projet Guépard de cellules solaires haute efficacité

Autretechno>Cellules >France>Subventions>Grands programmes>R&D
11-12-2013 08:55:58 :

Sélectionné en avril 2012 dans le cadre des investissements d’avenir (PIA) géré par l’Ademe, le projet Guépard dédié à la mise au point d’une nouvelle génération de cellules solaires à très haute efficacité, coordonné par Soitec (voir notre article), vient enfin d'obtenir l'aval de la Commission européenne. Ceci permettra à Soitec de bénéficier d’une aide publique de 21,3 M€, dont 5,9 M€ de subventions directes …

Le projet associe le CEA et InPACT, une PME française spécialisée dans les matériaux et la chimie. L'investissement total à la charge de l'ensemble des entreprises s'élève à 68,9 millions d’euros sur cinq ans. L'aide publique autorisée par la Commission européenne au bénéfice de Soitec s'élève à 21,3 millions d’euros, dont 5,9 M€ de subventions directes et 15,4 M€ sous forme d’avance remboursable.

Star des investissements d'avenir, le projet Guépard ambitionne une rupture technologique en aboutissant à une nouvelle génération de cellules solaires affichant des taux inédits de conversion de l’énergie solaire en électricité. Sur la base de son savoir-faire dans les matériaux semi-conducteurs de hautes performances, Soitec développe des cellules solaires dites à quatre jonctions et atteint régulièrement des records d’efficacité en laboratoire, avec notamment 44,7% en septembre dernier grâce (aussi) à des travaux préliminaires sur les matériaux utilisés, menés en collaboration avec l’institut Fraunhofer ISE, le CEA-Leti et le Centre Helmholtz de Berlin. Aujourd'hui, Soitec vise à atteindre un rendement de conversion de 50% en laboratoire, avant de projeter l'industrialisation du procédé de fabrication faisant appel à ces nouveaux matériaux.

Rappelons que, dans des systèmes CPV, les cellules solaires s'associent à des lentilles optiques qui concentrent la lumière, ce qui permet d’atteindre aujourd'hui déjà un rendement plus de deux fois supérieur à celui des technologies photovoltaïques standard. Le marché visé par la technologie CPV est prioritairement celui des grandes centrales au sol installées dans les régions à fort ensoleillement. En forte croissance, ce marché devrait représenter environ 10% des nouvelles installations photovoltaïques en 2016 (Sources : IMS, GTM).

Données clés du projet Guépard
Mise au point d’une nouvelle génération de cellules solaires à rendement disruptif, dédiées aux systèmes photovoltaïques à concentration (CPV)
Démarrage : mai 2012
Durée : 5 ans
Coordinateur : Soitec
Partenaires : CEA et InPACT
Budget total  pour l’ensemble des partenaires : 68,9 millions d’euros échelonnés sur cinq ans

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Réalisations/Projets : France, Portugal, États-Unis

CentralesPV>France>Europe>Etats Unis>Réalisations
11-12-2013 08:51:49 :

Solairedirect vient d'inaugurer à Rion-des-Landes (40) une centrale photovoltaïque de 10,5 MW. Les 35280 panneaux solaires installés produiront 12,8 GWh d'électricité par an, soit 52% de la consommation annuelle des habitants de la Communauté de Communes du Pays Tarusate …

La construction de la centrale PV, sur un site forestier détruit par la tempête Klaus, a démarré en mars et s’est achevée en novembre. Cette centrale est un démonstrateur d’une énergie solaire renouvelable et territoriale compétitive, avec un tarif d'achat à 11,08 c€/KWh. Construite et exploitée par Solairedirect, elle représente un investissement de 12,82 M€, et constitue l’une des 4 réalisations déjà exploitées par le groupe dans le Sud Ouest de la France pour une puissance totale de 34 MW.

Technique Solaire a réalisé 21 centrales photovoltaïques en toiture, représentant une surface totale de panneaux PV de 4 ha pour une puissance cumulée de 5,4 MW, pour le compte de la société d'économie mixte du département de la Vienne, Sergies. Le projet se composait de 20 centrales de 243 kWc et d'une centrale de 397,440 kWc. Technique Solaire a fait appel à des onduleurs SolarMax 20S et 35S de Sputnik Engineering. La société a utilisé les mêmes modèles d'onduleurs pour une centrale photovoltaïque en toiture de 2922 m2 au total, avec 1728 panneaux photovoltaïques répartis sur quatre bâtiments de 730,56 m2. Sa réalisation a nécessité trois semaines pour la couverture et trois semaines pour la connexion au réseau électrique.

Soitec a démarré la construction d’une centrale photovoltaïque à concentration (CPV) de 1,3 MWc à Alcoutim, dans le sud du Portugal, dont le financement est assuré par un groupe d'investisseurs composé d'Enovos, principal fournisseur d'énergie du Luxembourg, d'EIP (Electricidade Industrial Portuguesa), installateur portugais d'infrastructures électriques, et de la Fondation Calouste Gulbenkian, institution privée portugaise d'utilité publique. Le site figure parmi les 11 projets que le gouvernement portugais a autorisé pour permettre le déploiement de la technologie CPV dans le pays, afin d'en démontrer la pertinence. Le Portugal est le pays affichant la plus grande part d'énergies renouvelables dans son bouquet énergétique, avec 70% de sa consommation d'électricité au premier trimestre 2013, mais le solaire ne contribue jusqu'ici que pour une très faible portion (0,7% l'an passé).

SunEdison planifie, en partenariat avec la ville de New York, une centrale photovoltaïque de près de 10 MW avec 30000 à 35000 panneaux PV couvrant une surface de 19 ha à Freshkills Park, là où se trouvait autrefois l'une des plus grandes décharges au monde (close en 2001). Ce projet augmentera de 50% la puissance PV produite à New York.

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Upsolar lance un programme de location de toiture pour des projets PV dans le résidentiel

CentralesPV>France>Stratégie
02-12-2013 19:23:29 :

Afin de dynamiser le déploiement du solaire dans le résidentiel en France, Upsolar vient de lancer Pass Locasolaire, qui est un programme de location de surfaces de toiture à direction des particuliers pour l'installation de centrales photovoltaïques de 6 à 9 kWc …


Photo : une micro-centrale photovoltaïque de 1,38 kWc en zone rurale au Bangladesh, pour les écoles de Khamarbahpata et Nowshala accueillant 130 élèves de 10 à 15 ans, réalisée par Upsolar avec Energy Assistance France (EAF), association bénévole émanant du Groupe COFELY-INEO-GDF-SUEZ, pour le compte de l'ONG Friendship.

Les centrales PV construites dans le cadre du programme Pass Locasolaire seront exploitée par Upsolar pendant une durée maximum de 20 ans, en échange d'un revenu versé aux propriétaires (jusqu’à 500 € au cours de la première année d’exploitation, et jusqu'à 15 % de la valeur de l’énergie produite les années suivantes). Les participants ont également la possibilité de racheter leur centrale PV au terme de la première année d’exploitation. Upsolar est le premier fournisseur de panneaux PV à offrir ce modèle de financement alternatif sur l'Hexagone, bien que des programmes similaires ont déjà été mis sur les rails en France, notamment début 2012 par Ecogelec, développeur de projets, et ce printemps par Giordano Services, repreneur d'Evasol. L'Allemand Alsolar est, lui, spécialisé dans la location de toitures industrielles et commerciales et également présent en France.

Les centrales PV seront réalisées avec des panneaux d'Upsolar, une société chinoise sans production propre qui a décidé de déplacer une partie de ses sources d'approvisionnement à Taïwan et en Malaisie. « Notre modèle commercial nous permet d'augmenter ou de réduire la taille de notre activité, voire de la déplacer, en fonction du marché et de ses spécificités. Nous proposons aujourd'hui tout notre portefeuille produit hors "taxes Européennes" puisque tous nos produits à destinations de l'Europe sont maintenant fabriqués hors Chine, et à un prix toujours compétitif. Nous sommes d'ailleurs constamment à la recherche de nouvelles plateformes sur d'autres continents également » nous a ainsi confié Noémie Bourdin, directrice du marketing d'Upsolar France. La société est présente sur l'Hexagone avec une activité de projets PV depuis deux ans. Voir également notre article

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ADB Solaire va développer le photovoltaïque dans la vallée du Rhône

CentralesPV>France>Créations>Investissements>Stratégie
02-12-2013 18:19:56 :

À travers sa filiale dédiée au développement de nouvelles énergies renouvelables CN’Air, la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) vient de créer la société de projet ADB Solaire avec pour objectif de construire et d'exploiter un programme de cinq centrales photovoltaïques en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentant un investissement de 27 M€ pour une puissance installée de 22,8 MWc …

ADB Solaire a été créé en partenariat avec la Caisse des Dépôts (35% des parts), ainsi que la SEM Énergie et Services de Seyssel et la Régie d’électricité de Thônes, via leurs filiales respectives de production ESSPROD et RETPROD qui prennent chacune une participation de 15%. La CNR conserve 35% du capital et la présidence de la société, et assurera la supervision de la construction et la maintenance des cinq centrales PV prévues. Quatre d'entre elles seront implantées en Ardèche à Largentière, plus grand parc de la région Rhône-Alpes sur une surface de 24 ha, Orgnac, Ozon-Arras et Saint-Georges-les-Bains. La cinquième sera réalisée dans les Hautes-Alpes, à Vitrolles. Elles feront toutes appel à des panneaux PV de fabrication européenne. Tous les chantiers seront lancés pour des mises en service prévues entre mars et avril 2014. Leur financement est assuré par Bpifrance. La construction des centrales est assurée par Bouygues et Ineo, sous la supervision de la CNR.

La CNR développe depuis 2004 son bouquet énergétique basé sur l’hydraulique en y incluant l’éolien et le photovoltaïque. Elle dispose actuellement de 6 centrales photovoltaïques en Vallée du Rhône (14,9 MWc de puissance installée, dont 4,1 MWc à Saulce-sur-Rhône, photo ci-dessus) et ambitionne de gérer ou détenir 100 MWc à horizon 2017. Afin de mener à bien le programme de développement de 5 nouveaux actifs de production photovoltaïques, la CNR a créé ADB Solaire et a ouvert son capital à des partenaires.

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