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Stratégie : 575 article(s).
Cellules solaires à pigments photosensibles : 4 M€ pour une jeune pousse suédoise

Autretechno>Cellules >Europe>Subventions/Aides financières>Investissements>Stratégie
22-11-2010 11:20:11 :

NLAB Solar, filiale du fabricant de matériaux Nanologica créée en Suède en 2008 pour développer des cellules solaires à pigments photosensibles (Dye Sensistized Solar Tells, ou DSC), vient d'obtenir un financement de près de 2 M€ de la part de Fasadglas, partenaire industriel spécialisé dans le verre de façade ; ce financement s'ajoute aux 2 M€ d'aides récemment obtenues de Bruxelles dans le cadre du projet européen Life+ …
 
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Rappelons que les cellules DSC, aussi appelées cellules de Graetzel, sont des cellules solaires dites de 3e génération. Elles fonctionnent selon le principe d'une photosynthèse artificielle, en utilisant un pigment synthétique à la place de la chlorophylle afin de capter la lumière du soleil.

Les subventions de l'Union européenne et le financement de Fasadglas seront consacrés à la construction d'une ligne de production pilote dans la région de Stockholm en 2010-2011, qui devrait représenter un investissement total d'environ 5 M€. NLAB Solar envisage de recruter une quinzaine d'employés courant 2011.

Parallèlement, l'accord avec Fasadglas apporte à NLAB Solar l'accès à une filière de distribution et de ventes pour ses produits.

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Arise Technologies vise une capacité de production de 205 MW à fin 2011 en Allemagne

Silicium>Cellules >Allemagne>Canada>Investissements>Stratégie
22-11-2010 11:19:13 :

Le Canadien Arise Technologies, fabricant de cellules solaires en silicium multicristallin, vient de signer une lettre d'intention pour l'achat de deux lignes de production supplémentaires de 60 MW chacune pour son usine allemande de Bischofswerda, en Saxe. Leur installation permettrait de passer d'une capacité de production de 85 MW aujourd'hui à 205 MW d'ici fin 2011 …

Arise a jusqu'à la mi-décembre pour trouver les financements nécessaires. Les deux lignes pourraient être opérationnelles l'an prochain, à la mi-2011 pour la première et fin 2011 pour la deuxième.

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Total investit dans une usine de panneaux PV en Moselle

Silicium>Panneaux >France>Créations>Investissements>Stratégie
16-11-2010 09:27:27 :

Comme nous l'annoncions il y a quelques semaines, Total vient de confirmer la construction d'une usine de panneaux photovoltaïques sur le site du Composite Park installé sur la commune de Porcelette en Moselle. L'usine, qui devrait commencer à être opérationnelle à partir de fin 2011, aura deux lignes d'assemblage pour une capacité totale de 50 MWc, soit 220000 panneaux PV par an …



L'investissement devrait s'élever à environ 10 millions d'euros. Le démarrage des travaux de construction est prévu pour début 2011, la première ligne d'assemblage devant être opérationnelle en moins d'un an. Le projet, qui s'accompagne de la création de 80 emplois, vise à positionner Total sur l'ensemble de la chaîne de valeur du photovoltaïque. L'assemblage des panneaux se fera ainsi principalement avec des cellules solaires en silicium cristallin de Photovoltech, société commune à Total et GDF Suez (50% chacun).

Rappelons que Total est présent dans le secteur de l'énergie solaire depuis 1983 à travers ses participations dans Photovoltech et Tenesol (une société commune avec EDF). En 2008, Total est également entré au capital de la jeune pousse américaine Konarka Technologies, spécialisée dans les produits solaires organiques, en prenant 25% des parts. Enfin, en juin dernier, le groupe a pris une participation de 24,5% dans AE Polysilicon, une société américaine qui développe une technique de production de silicium solaire.

Dans le secteur du solaire à concentration, Total est aussi partie prenante comme constructeur et exploitant, aux côtés de l'Espagnol Abengoa Solar, de la centrale Shams 1 d'Abu Dhabi, dont la construction a commencé. Shams 1 devrait entrer en fonctionnement d'ici 2 ans environ.

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Q-Cells se dote d'une unité d'assemblage de panneaux photovoltaïques

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Allemagne>Stratégie
16-11-2010 09:23:52 :

Un an après la mise en place d'un plan de restructuration suite au difficile exercice 2009, le champion européen des cellules solaires Q-Cells affiche ses nouvelles ambitions alors que ses résultats financiers – CA de 402 M€ au 3e trimestre (+20% en séquentiel) et objectif de 1,3 milliard d'euros sur l'année, EBIT de 55 M€ sur 9 mois et objectif de 75 à 80 M€ sur l'exercice – lui donnent des ailes. La firme allemande étend ses activités en se lançant dans l'assemblage de panneaux photovoltaïques avec une usine de 150 MWc pour son offre Q.Pro, et en développant ses filiales à l'international comme, par exemple, en France. Etat des lieux avec Daniel Cintolesi, récemment nommé à la tête de la filiale française …



Que représente le marché français pour Q-Cells ?
La France est un pays phare pour Q-Cells, avec un bon ensoleillement sur une grande partie du pays, mais surtout dans les Dom Tom. C'est aussi une tête de pont vers l'Afrique francophone. Q-Cells vend des cellules solaires à des sociétés françaises pour l'assemblage de panneaux photovoltaïques depuis 2001, notamment à Tenesol, à Solairedirect, à Sillia Energie. Au-delà, nous sommes présents en France avec notre activité de projets qui inclut la planification, l'ingénierie et la maîtrise d'ouvrage, toujours dans une perspective industrielle, pas dans le résidentiel. Nous travaillons en direct avec les développeurs pour les grandes centrales PV et avec des systémiers pour les petites centrales PV, et enfin avec des distributeurs qui traitent, eux, avec des installateurs régionaux. Nous avons notamment participé aux centrales solaires de Solairedirect aux Mées [NDLR : 12 MW sur deux sites]. Nous avons la même approche de partenariat en Italie, en République tchèque, au Canada, aux Etats-Unis, en Australie.

Quel est l'impact de la volatilité de la réglementation tarifaire en France ?
Clairement, si une industrie du solaire a pu se développer au Japon et en Allemagne, c'est grâce à l'existence d'un marché local. En France, il est difficile de planifier des projets actuellement. Une politique de réglementation tarifaire plus stable serait souhaitable. Les professionnels du secteur continuent néanmoins à développer des projets. La stratégie de communication des pouvoirs publics s'est positionnée contre le photovoltaïque, parfois même agressivement, mais, dans ce domaine, le traitement de l'information s'est peu à peu relativisé. Des malentendus ont été écartés. Si le coût de l'électricité augmente en France aujourd'hui, ce n'est pas à cause du PV.
Toutefois l'administration doit clarifier l'avenir qu'elle souhaite pour la filière industrielle du solaire dans le pays. Je pense que ce serait une mauvaise idée de laisser se dégrader la situation de l'industrie du solaire en France, ou de freiner son développement. Le secteur du solaire affiche une forte croissance partout ailleurs. La France a déjà du retard et s'il n'y a pas d'investissements maintenant, la filière ne pourra que difficilement s'en remettre.

Comment voyez-vous évoluer le coût de l'électricité photovoltaïque ?
Actif dans le secteur du solaire depuis plus de quinze ans, j'ai vu évoluer ce marché, de l'idéalisme du départ à l'internationalisation actuelle. L'électricité d'origine photovoltaïque est encore chère mais il faut tenir compte de ses autres avantages. D'importantes baisses de coût sont encore possibles contrairement à d'autres sources d'énergies, notamment fossiles. Les centrales photovoltaïques sont plus fortement productrices d'énergie en journée, mais c'est aussi là qu'on a besoin d'électricité. Des expérimentations réalisées en Allemagne ont déjà prouvé la faisabilité d'une alimentation autonome, à partir de sources renouvelables. Dans le Sud de l'Italie, la parité réseau est déjà atteinte. En Allemagne, nous y serons à l'horizon 2015. Evidemment, le PV représentera un pourcentage du mix énergétique. En France, la question est de savoir si ce pourcentage sera homéopathique ou conséquent. Il y a suffisamment d'espace, et assez de toitures pour qu'il soit conséquent. Mais pour que le coût de l'électricité photovoltaïque baisse encore, il faut un marché de volume.

Q-Cells est historiquement un fabricant de cellules solaires en silicium classique. Quelle est votre stratégie dans les technologies couches minces ?
Les technologies couches minces sont complémentaires à l'offre silicium. Notre objectif consiste à proposer à nos clients les deux solutions. Q-Cells commercialise des panneaux CIGS depuis 2009 en Allemagne, en Belgique et en Italie. Cette offre arrive maintenant aussi en France avec les panneaux Q.SMART, très esthétiques grâce à l'homogénéité de la couleur noire en surface, qui seront d'ailleurs exposés au salon Energaïa le mois prochain à Montpellier. Cette offre est adaptée aux installations sur des toitures de maisons individuelles, sur des toitures industrielles et commerciales, et en façade. Nos panneaux CIGS affichent de bons rendements de conversion quels que soient l’orientation de la toiture et l’angle d’inclinaison, même en cas de faible luminosité et d’ombrage partiel. Ce sont les premiers panneaux à couches minces de fabrication industrielle offrant un rendement allant jusqu’à 13%, certifié par le laboratoire indépendant Fraunhofer ISE.
La technologie a été développée pendant des années en laboratoire, jusqu'à des panneaux d'1/2 m2, en commun avec un groupe de chercheurs de l'université d'Uppsala en Suède. Q-Cells a investi dans cette technologie afin de l'industrialiser. Nous avons une unité d'assemblage de plus de 100 MW à Thalheim, près du siège de l'entreprise. C'est aussi à Thalheim que nous installerons l'unité d'assemblage des panneaux photovoltaïques Q.PRO. La proximité avec les équipes de R&D du groupe nous permettra de développer la technologie d'assemblage et de n'utiliser que des cellules solaires avec les performances de conversion les plus élevées, jusqu'à 17%.

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Sillia Energie double sa capacité d'assemblage

Silicium>Panneaux >France>Investissements>Stratégie
16-11-2010 08:46:34 :

A la fois afin de pouvoir assurer son carnet de commandes et de soutenir son développement, Sillia Energie a décidé d'investir 3,5 millions d'euros dans une deuxième ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques sur son site de Lannion, où la capacité de production sera doublée pour passer à 50 MW/an en 2011 …

La firme française a également augmenté sa productivité en automatisant certaines phases de l'assemblage.

Elle s'est par ailleurs associée à deux partenaires, GR Energies et SBK Bâtiments, pour la réalisation d'une centrale PV de 150 kWc (1120 panneaux photovoltaïques) à Tremourel (22).
Sillia présentera aussi l'ensemble de son offre sur le salon Energaïa qui se déroulera au Centre des expositions de Montpellier du 8 au 11 décembre prochain.

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SolarQuest crée une filiale distribution

Silicium>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Investissements>Stratégie
16-11-2010 08:44:11 :

Naxicap Partners et la SCR Provençale et Corse (filiale de la Banque populaire Provençale et Corse) investissent 1,15 M€ dans SolarQuest, société spécialisée dans la conception, le développement et la gestion de centrales solaires photovoltaïques intégrées au bâti, afin de financer la création d'une filiale distribution de solutions PV, appelée Elesol….

Basée à Aix-en-Provence, la société SolarQuest, qui avait par ailleurs annoncé en mai dernier la mise en place d'une unité d'assemblage de panneaux photovoltaïques à Rousset (voir notre article), est donc à nouveau soutenue dans le développement de ses activités par ses partenaires financiers historiques.

La société connaît une belle croissance, avec un CA de 9,5 M€ cette année, après 2 M€ l'an passé. La société vise essentiellement les centrales de production d’électricité photovoltaïque intégrées aux bâtiments ainsi que les ombrières solaires de parking et les abris individuels pour voiture recouvert de panneaux PV.

Parmi ses premières réalisations figure l’aéroport International du Castellet où une centrale solaire photovoltaïque a été intégrée à la toiture d’un nouvel hangar.

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Motech atteint une capacité annuelle de production de 1,15 GW

Silicium>Cellules >Reste du monde>Stratégie
16-11-2010 08:42:17 :

Le Taiwanais Motech Industries a dévoilé avoir livré des cellules solaires d'une puissance totale de 102 MW au mois d'octobre 2010, et avoir atteint une capacité annuelle de fabrication de 1,15 GW, devenant ainsi le N°1 mondial …

Créée en 1981 comme fabricant d'instruments de test et de mesure, la société taiwanaise a démarré son activité PV en 1999.

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REC vise un coût de production de 0,74 €/W d'ici fin 2011

Silicium>Panneaux >Allemagne>Reste du monde>Investissements>Stratégie
09-11-2010 10:29:20 :

En marge de l'inauguration officielle de son usine verticalement intégrée de Singapour, le Norvégien REC Solar a dévoilé sa feuille de route en terme de coûts de production de ses panneaux photovoltaïques : 0,97 €/W, tous frais de R&D, de marketing, d'investissements et d'amortissement de la production compris, ou 0,74 €/W hors amortissement, d'ici fin 2011 …



Ce calcul a été établi sur la base de la technologie propriétaire de fabrication de silicium dite FBR (pour fluidized bed reactor) de REC (mise en œuvre dans une usine aux États-Unis), avec le regroupement de la production de tranches de silicium et de cellules solaires ainsi que l'assemblage de panneaux photovoltaïques dans l'usine de Singapour. Cette dernière, qui a représenté un investissement de 1,4 milliard d'euros, est en train de monter en puissance depuis plusieurs mois puisque REC a déjà fêté la sortie du millionième panneau PV de ses lignes d'assemblage, un panneau de la série REC Peak Energy qui est la première gamme industrialisée à Singapour. La firme norvégienne vise à utiliser dès l'an prochain des cellules solaires ayant un rendement de conversion de 16,8%.

L'usine de Singapour permet à REC de quasiment doubler sa capacité d'assemblage de panneaux PV. Elle devrait être pleinement opérationnelle avec une capacité d'assemblage de près de 590 MW d'ici fin 2010, et avec une extension à 800 MW déjà prévue pour 2012. La capacité de production de tranches de silicium s'élève à 740 MW, et celle de cellules solaires à 550 MW.

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CIGS : Solarion trouve le financement nécessaire pour passer à la production de volume

Couches minces>Panneaux >Cellules >Allemagne>Reste du monde>Investissements>Stratégie>Industrialisation
09-11-2010 10:14:51 :

La société allemande Solarion, spécialisée dans les cellules et panneaux photovoltaïques couches minces, vient d'annoncer l'arrivée à son capital du Taiwanais Walsin Lihwa, via la filiale de ce dernier Ally Energy qui rachète 49% des parts de la firme créée en 2000 à Leipzig pour 40 millions d'euros. Le contrat signé par les différentes parties prenantes prévoit la construction d'une usine de fabrication de cellules solaires et d'assemblage de panneaux PV CIGS d'une capacité annuelle de 20 MW dans un premier temps, avec la création de 140 emplois …

La transaction s'accompagne d'une subvention des collectivités locales de plus de 20 millions d'euros. Ce financement de 60 millions d'euros au total devrait permettre de peaufiner l'industrialisation du process et la montée en puissance de la production de volume. Solarion vient d'ailleurs de passer commande de machines de traitement de surface auprès de Centrotherm.

La construction ultérieure d'une usine de 180 MW est également prévue. Les deux firmes ont aussi conclu un accord de partenariat et d'échange technologique pour le développement des futures générations de la technologie couches minces.

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SolarBridge va sous-traiter l'assemblage de ses micro-onduleurs auprès de Celestica

Conversion >Etats Unis>Canada>Stratégie>Accords>Industrialisation
09-11-2010 10:11:01 :

L'Américain SolarBridge Technologies, fournisseur de micro-onduleurs intégrés pour le solaire, a choisi de sous-traiter l'assemblage de ses modèles Pantheon auprès du Canadien Celestica

Après le démarrage d'une production pilote dans l'usine de Toronto (Canada) de Celestica, la société texane pourra bénéficier du programme de réglementation tarifaire de l'Ontario, qui exige une production locale. Mais elle compte démarrer la production de volume d'ici début 2011 dans l'usine de Celestica située à Dongguan, en Chine.

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Solon : l’archétype du fournisseur de modules photovoltaïques du 21e siècle ?!

Panneaux >Europe>Stratégie>Restructurations
08-11-2010 16:01:12 :

Berlin-. Quand il est nommé p-dg de la société allemande Solon en janvier 2010, Stefan Säuberlich trouve une entreprise exsangue, dont le chiffre d’affaires s’est effondré de 815,1 M€ en 2008 à 354,4 M€ en 2009, avec à la clé une perte nette de 143,4 M€ : en quelques mois, le fournisseur de panneaux et de systèmes PV a remonté la pente et digéré la crise avant de franchir dès 2011 la barre du gigawatt de modules installés : la restructuration mise en place et la vision du p-dg sur la stratégie tant industrielle que marketing que doit (devra) mettre en œuvre un fabricant de panneaux dans les années à venir face à une filière industrielle de plus en plus mondialisée peut servir d’exemple en France où la profession cherche à se développer et à se structurer…

En pénétrant dans les locaux du siège berlinois de Solon, on est immédiatement frappé par la beauté architecturale du lieu (d’ailleurs plusieurs fois primé) et on mesure la splendeur qu‘a connue l’industrie allemande du photovoltaïque au cours de la dernière décennie. Une industrie qu’a pourtant failli emporter l’effondrement de la demande du marché espagnol en 2009 et la concurrence exacerbée des producteurs chinois. L’an passé, le prix des modules a en effet chuté de 30% en quelques mois et le marché espagnol s’est volatilisé, passant de 2,5 GW à 0,5 GW sous le coup d’une révision de la politique tarifaire.

Faute de pouvoir trouver les 400 M€ de financement nécessaires, Solon a dû faire le tri dans ses projets de développement, abandonnant son ambition d’intégration verticale depuis le silicium en France et en Italie (Solon était au départ partie prenante du projet Silpro) pour se recentrer sur les modules photovoltaïques, les systèmes pour centrales et les projets. Par ailleurs, Solon va céder le 1er janvier prochain sous la forme d’un MBO son activité dans les suiveurs de soleil multi-axes en Autriche (147 personnes). « La chute des prix des panneaux rend cette activité moins compétitive. Un tracker mono-axe permet d’augmenter la production électrique de 20%, passer à un système multi-axes permet de gagner 25% : la différence est trop faible, et mieux vaut alors augmenter la surface installée des panneaux », confie un cadre de l’entreprise.

Solon dispose aujourd’hui d’un site d’assemblage de panneaux à Berlin doté d’une capacité de production annuelle de l’ordre de 50 MW, d’un autre site en Allemagne, à Greifswald, exploité en société commune avec le sous-traitant ML&S (200 MW/an), d’une usine en Italie (100 MW/an) et d’une autre aux Etats-Unis (50 MW/an). L’entreprise conserve également une petite équipe de 14 personnes en Suisse dans une entité spécialisée dans le développement d’onduleurs pour sites isolés. Actuellement, Solon emploie ainsi environ 900 personnes (contre 887 en 2008), dont 484 en Allemagne, 176 en Italie et 80 aux Etats-Unis.

Créé en 1997, Solon, qui dès 1998 fut la première société allemande du photovoltaïque cotée en Bourse, estime qu’il est capital de conserver la maîtrise de la production de panneaux et protège jalousement son savoir-faire. Selon Lars Podlowski, directeur technique, la phase de stringing, opération qui consiste à relier et souder la face-avant d’une cellule à la face-arrière de la cellule adjacente, avant les phases de lamination, est l’opération la plus critique du procédé de fabrication de panneaux : celle qui conditionne, avec la qualité de la lamination, que le panneau fonctionnera pendant une trentaine d’années. A ses yeux, c’est sur ce point que pêcheront les grands sous-traitants de l’électronique qui ont annoncé des projets de diversification dans le solaire au cours des derniers mois. Car cette étape ne s’improvise pas et il faut pouvoir intégrer continuellement dans le process des cellules aux technologies novatrices émanant de nouveaux fournisseurs, sans compromettre la qualité finale des panneaux. Même s’il tente aujourd’hui de réduire le nombre de ses fournisseurs de cellules à 5 ou 6, Solon a été contraint de travailler avec jusqu’à 14 fournisseurs de cellules au plus fort de la pénurie, faute de pouvoir obtenir les volumes qu’il souhaitait auprès d’un nombre plus restreint.



Actuellement, l’industrie a les yeux rivés sur le Taïwanais Altusvia fondé il y a moins d’un an par des dissidents d’un grand fournisseur local. Après avoir construit une ligne pilote de 50 MW produisant des cellules avec un rendement avantageux de 17,1% à 17,4%, Altusvia a réussi la prouesse de maintenir cette régularité dans la qualité des produits en portant sa capacité de production à 600 MW et compte la doubler prochainement à 1,2 GW. « En moins d’un an, un fournisseur de cellules qui n’existait pas auparavant a tous les atouts pour prétendre s’emparer de 10% du marché mondial », observe, admiratif, Stefan Säuberlich.

S’il est impératif de maîtriser le procédé de fabrication des panneaux, Stefan Säuberlich estime pourtant qu’à l’avenir il devrait en sous-traiter une partie. Pour être compétitif, le fabricant, dont les capacités de production ne seront plus suffisantes à partir de 2012, ne prévoit en effet plus d’investir dans des lignes de production supplémentaires mais de faire appel à des partenaires dont il contrôlera les performances, à l’instar de ce qu’il fait déjà avec ML&S à Greifswald. Mais, à ses yeux, pour survivre face à la compétition chinoise, un fabricant de modules ne pourra plus se contenter à l’avenir de fabriquer des panneaux, mais devra également proposer des services pour créer de la valeur autour des modules, que cela soit en offrant des prestations de maintenance, des services de nettoyage des modules, de gestion de systèmes PV, ainsi que des prestations de conseil, de développement et d’aide au financement de projets. Cette année, Solon devrait réaliser plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires dont déjà 30% en dehors de la fourniture de panneaux.

Actuellement, Solon dispose d’une gamme de 418 références de produits (des panneaux de 130 à 280 MWc) qu’il compte réduire à une famille de 12 à 14 produits. Son offre se situe dans le haut de gamme (en terme de durabilité des panneaux) avec des prix supérieurs à ceux du prix moyen sur le marché allemand (1,7 à 1,75 euro par Wc). Présent sur le marché des modules en silicium, Solon n’en oublie pas pour autant les couches minces et a pris une participation de 19% au capital de l’Américain Global Solar, s’assurant notamment une production de 10 MW auprès du fabricant de laminés souples de Houston.

Un positionnement original sur le marché français : le social

Le groupe revendique 4% du marché allemand du PV et 5,5% du marché italien. Il vise 5% à 10% du marché français où il a déjà installé ou vendu pour 25 MW de panneaux. Dans l’Hexagone, Solon met en avant sa solution d’intégré au bâti (Blue 250/05) et sa solution légère pour toiture bac acier (Black/Blue 280/12). Nommé récemment à la tête de la filiale française qui emploie 11 personnes à Lyon, Alain Desvigne aspire à des projets à dimension sociale, souhaitant mettre l’accent sur l’installation de panneaux dans les centres pénitenciers et les écoles, en sensibilisant les publics concernés (modules de formation et d’éveil au PV pour les élèves, apprentissage de l’installation de modules dans le cadre de contrat de réinsertion pour les prisonniers). Conjuguer les dimensions économique et environnementale du photovoltaïque à une dimension sociale, tel est le triptyque ambitieux sur lequel le groupe souhaite asseoir son développement en France.

Frédéric Fassot



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SMA Solar Technology s'apprête à tripler sa capacité de production

Conversion >Allemagne>Reste du monde>Réalisations>Stratégie
29-10-2010 09:47:42 :

Niestetal, Allemagne - Le leader mondial des onduleurs pour le photovoltaïque, SMA Solar Technology, croit à la compétitivité d'une production industrielle en Allemagne et mise notamment sur la flexibilité et l'automatisation. La société, qui a aujourd'hui une capacité de production de 10 GW, est en effet en train de se doter, à proximité de son berceau de Niestetal, près de Kassel (en Hesse), d'un deuxième site dont l'expansion s'effectuerait par modules de 5 GW, pour atteindre, à terme, une capacité d'assemblage supplémentaire de 20 GW. SMA vient par ailleurs d'inaugurer le 22 octobre dernier sa Solar Academy, un centre de formation dédié aux bureaux d'études, aux installateurs PV et aux électriciens, qui est en outre, réputation oblige, un modèle d'autonomie énergétique …

Le nouveau site, à 2 km du siège de SMA, est en cours de construction pour ce qui est du bâtiment de base. Les équipements seront installés par tranches successives, en fonction des besoins du marché. En attendant que ce site soit opérationnel, SMA a installé des lignes d'assemblage provisoires dans un bâtiment en location. Ces lignes seront ultérieurement transférées au fur et à mesure des besoins dans le bâtiment définitif.

SMA dispose par ailleurs d'une usine d'onduleurs d'une capacité d'assemblage de 1 GW au Colorado, opérationnelle depuis mars 2010. « La production de cette usine est exclusivement dédiée au marché américain afin d'éviter les délais de livraison depuis l'Allemagne mais aussi de nous affranchir des fluctuations des taux de change en nous permettant d'effectuer des achats en dollars », nous a confié Marko Werner, directeur commercial et marketing chez SMA. Le fabricant envisage d'ailleurs aussi l'installation d'une unité d'assemblage de 200 à 300 MW en Ontario, au Canada. (NDLR : la politique tarifaire de l'Ontario exige un certain pourcentage de « contenu local »)

Pour la société créée en 1981 et présente sur tous les secteurs du photovoltaïque avec des onduleurs pour toutes les puissances d'installation et toutes les technologies de panneaux PV, l'année 2010 a été relativement contrastée. Face à l'explosion de la demande sur le marché des onduleurs, dès fin 2009 mais encore plus au premier semestre 2010 du fait d'une baisse supplémentaire des tarifs d'achat en Allemagne, la firme avait développé sa capacité de production jusqu'à une puissance de 5 GW avec douze lignes d'assemblage (voir notre article). Une capacité qu'elle n'a pas pu exploiter à fond à cause d'une pénurie de composants électroniques et notamment d'IGBT, surtout au premier semestre 2010.

SMA a toutefois réalisé au premier semestre 2010 un chiffre d'affaires de 816 millions d'euros pour une puissance vendue de 3,1 GW, soit presque équivalent à celui réalisé sur l'ensemble de l'année 2009 (934 M€, dont 38,4% à l'export, et une puissance vendue de 3,4 GW). Le résultat d'exploitation a atteint 220 M€. SMA emploie plus de 5500 salariés actifs au niveau mondial.
« Ponctuellement, le taux d'exploitation de notre usine ne dépassait pas 25%. Afin de renverser la situation, nous avons qualifié des secondes sources pour nos composants les plus critiques, ce qui a nécessité quelques reconceptions partielles de nos produits pour accommoder ces composants alternatifs. Nous avons aussi mis en place une politique d'achats au niveau mondial afin de nous approvisionner sur le marché spot. Nous avons en outre acquis une dimension critique suffisamment importante pour pouvoir traiter directement avec des fournisseurs comme Texas Instruments par exemple, et ne plus passer par la distribution », nous a confirmé Marko Werner.

La société, dont la production est organisée selon le concept du « lean manufacturing » et en flux tendu, dispose d'un stock de composants pour environ un mois de production.



SMA forme depuis ses débuts ses utilisateurs potentiels à ses produits. Face au succès rencontré par ces sessions, la firme a décidé de créer la Solar Academy, une structure susceptible de recevoir environ 15000 participants par an, qui est indépendante du réseau électrique et entièrement alimentée en énergie à partir de sources renouvelables. La Solar Academy se présente notamment avec une façade photovoltaïque intégrée de 95 kWc, et d'une puissance PV supplémentaire de 43 kWc fournie par des « arbres solaires », c'est-à-dire de grands panneaux montés sur trackers, le tout géré par un système d'onduleurs Sunny Island à batterie.

Pour renforcer sa position, SMA, qui est déjà leader avec une part de 40% du marché mondial l'an passé, mise sur trois fondamentaux : l'internationalisation, qui se traduit par une présence avec des filiales propres sur tous les marchés du photovoltaïque (treize filiales dans douze pays sur quatre continents) ; l'innovation, qui se distingue à la fois par le record mondial de 98,7% au niveau rendement de conversion et par l'introduction de 5 à 6 nouveaux produits par an ; et enfin la flexibilité de la production, avec 25% de personnel intérimaire, une stratégie de formation continue, une politique d'emploi motivante (participation aux bénéfices, ...).

« Nous sommes heureux de pouvoir afficher une très faible fluctuation de nos effectifs de moins de 1% ainsi qu'un taux d'absentéisme de seulement 3% », souligne Marko Werner.

En France, SMA est présent via une agence créée en 2007 et dirigée par Pierre Genin. Cette structure affiche un taux de croissance annuelle de 300% depuis sa création, ainsi qu'une explosion de ses effectifs à plus de 50 personnes d'ici la fin de l'année.

SMA France vient notamment d'inaugurer deux sites supplémentaires d'assistance technique, à Aix-en-Provence et à Nantes, qui s'ajoutent à celui de Toulouse ouvert il y a un an.

« Nous avons pour objectif d'être à moins de 3 heures de tout client », nous a précisé Pierre Genin, président de SMA France. Avec ses trois « Services Hubs », la société basée à Lyon estime pouvoir assurer un maillage étroit du territoire, au plus près des grandes centrales PV équipées de ses onduleurs centraux ou décentralisés. Les sites d'assistance peuvent accompagner les clients de SMA pendant toute la durée de vie de leurs installations, depuis le dimensionnement de ces dernières pendant la phase projet jusqu'au service après-vente avec une assistance téléphonique, un service d'échange sous 48h en cas de panne ou toute autre intervention sur site.

La stratégie de SMA France sera détaillée plus avant dans un futur numéro, où nous parlerons aussi de la vision du leader mondial des onduleurs quant à l'intégration du photovoltaïque dans le réseau électrique.

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LG confirme ses intentions dans le solaire

Reste du monde>Stratégie
19-10-2010 14:53:41 :

LG Electronics confirme son intention de devenir un acteur majeur sur le marché du solaire : avec un investissement total de 820 M$ sur cinq ans, dans la R&D et dans la production, le Coréen compte atteindre une capacité de production de cellules solaires de 1 GW et un chiffre d'affaires de 2,4 milliards de dollars d'ici 2015…

Dans les panneaux PV couches minces, la société a annoncé un rendement de conversion de 11,1%, mais sans date de commercialisation.

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Avec deux nouveaux projets d'usines, First Solar vise une production de 2,7 GW d'ici fin 2012

Panneaux >Etats Unis>Reste du monde>Investissements>Stratégie
18-10-2010 23:43:45 :

L'Américain First Solar, leader dans les panneaux photovoltaïques couches minces en CdTe, vient d'annoncer un investissement dans deux nouvelles usines d'assemblage, situées l'une au Vietnam et l'autre aux États-Unis. Avec 500 MW de capacité de production additionnelle que ces deux sites devraient lui apporter, la firme pense monter à 2,7 GW d'ici fin 2012 …

Chacune des deux usines sera équipée de quatre lignes d'assemblage. First Solar est en train d'étudier les sites potentiels d'implantation. Le montant de l'investissement n'a pas été précisé par la société mais pourrait atteindre 400 M€.

La capacité d'assemblage de First Solar devrait se situer à 1,4 GW à fin 2010. Des extensions sont par ailleurs en cours dans son usine de Kulim, en Malaisie (8 lignes) et dans celle de Francfort/Oder, en Allemagne (4 lignes), sans oublier les deux lignes d'assemblage prévues dans l'usine à construire à Blanquefort, en France. First Solar a aussi développé son usine d'assemblage et ses activités de R&D à Perrysburg, dans l'Ohio.

Rappelons néanmoins que des rumeurs persistantes circulent depuis quelque temps à propos de l'usine française. Prévue pour être construite en coopération avec EDF EN, avec un démarrage des travaux reporté de 6 mois, à janvier prochain, elle pourrait bien ne jamais voir le jour ... à cause de l'évolution de la politique réglementaire en France. First Solar n'a pas souhaité commenter ces rumeurs.

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Le tellure, un métalloïde trop rare ?

Couches minces>Panneaux >Revue de presse>Stratégie
18-10-2010 23:32:56 :

Nouvelle alerte concernant les panneaux photovoltaïques couches minces en CdTe : après le cadmium qui risquait une interdiction dans le cadre de la directive européenne RoHS (voir notre article) à cause de sa toxicité surtout en cas d'incendie, c'est au tour du tellure d'être sur la sellette. Selon Reuters, ce métalloïde, produit dérivé extrait des résidus du traitement du cuivre, pourrait en effet poser un problème d'approvisionnement pour des industriels du photovoltaïque tels que First Solar, car il n'est pas disponible en quantité illimitée dans le monde …

Rappelons que la production annuelle de tellure est aujourd'hui de quelque 280 à 300 tonnes, mais la demande pourrait atteindre rapidement 2 à 3 fois ce volume.

Dans le photovoltaïque, First Solar envisage en effet de doubler sa capacité d'assemblage de panneaux PV en CdTe à 2,7 GW d'ici fin 2012, tandis que d'autres acteurs, tels General Electric et Abound Solar notamment, mais aussi Solexant ou encore Calyxo, arrivent également sur ce marché, attirés par les faibles coûts de production.

Pour Reuters, les risques de pénurie pourraient conduire First Solar a racheter directement un producteur de tellure tel que son compatriote 5N Plus, afin de sécuriser ses approvisionnements.

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Sunfilm sauvé par un nouvel investisseur

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Investissements>Stratégie
18-10-2010 23:23:54 :

La société allemande Sunfilm, active dans le photovoltaïque à couches minces depuis 2006 et en dépôt de bilan depuis juin, vient d'entrer en partie dans le giron du groupe privé Wilms, un spécialiste du câblage et du traitement de surface et de l'eau qui détient un portefeuille d'investissement dans un grand nombre de sociétés. Le site de Thalheim (Saxe-Anhalt), où Sunfilm exploite une ligne d'assemblage avec un effectif de 79 personnes, sont sauvés …

Reste à trouver une solution pour l'usine de Großröhrsdorf, près de Dresde, où Sunfilm exploitait deux lignes d'assemblage.

Les détails financiers n'ont pas été communiqués.

Rappelons que Sunfilm était à l'origine une société commune créée par Q-Cells et NorSun, puis avec l'investisseur Good Energies, dont la vocation consistait à développer des panneaux PV en technologie tandem (silicium amorphe et silicium cristallin). Dans le courant de l'été, la société avait obtenu un rendement de conversion stabilisé de 9,6% pour un panneau solaire de 2,6 m x 2,2 m, réalisé en technologie tandem silicium amorphe-silicium cristallin.

Le groupe Wilms (Mende, Rhénanie du Nord-Westphalie) a déjà repris la société Antec Solar Energy, un spécialiste du PV en CdTe, en 2008.

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Saint-Gobain/Avancis construit une usine en Corée avec Hyundai

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Reste du monde>Investissements>Stratégie>Accords
12-10-2010 14:37:11 :

Conformément à ses ambitions affichées ces derniers mois notamment via sa filiale Avancis, Saint-Gobain annonce la construction d'une troisième usine de panneaux photovoltaïques couches minces CIGS, en commun avec Hyundai Heavy Industries (HHI) en Corée. Cette société commune sera détenue à parts égales par les deux firmes et appelée Hyundai Avancis

Prévue pour être opérationnelle à partir du deuxième trimestre 2012, l'usine de Hyundai Avancis sera identique à la seconde usine d'Avancis actuellement en cours de construction à Torgau, en Saxe (Allemagne), tant en termes de capacité de production que de technologie. A terme, elle serait donc en mesure d'assembler 850 000 panneaux CIGS (Cuivre – Indium – Gallium – Sélénium, sur substrat verre) par an, soit une puissance de 100 MW. Les panneaux, qui seront destinés à des centrales solaires en toitures et au sol, seront commercialisés dans le monde entier à la fois par Avancis et par HHI.

Avancis revendique aujourd'hui un rendement de conversion supérieur à 12% pour ses panneaux PV CIGS en production, et jusqu’à 20% en laboratoire.

« Avec cet investissement [NDLR : le montant n'a pas été précisé], Saint-Gobain accélère son développement sur le marché solaire, en misant sur une technologie compétitive et innovante. Cette nouvelle étape de l’engagement du groupe dans le domaine des énergies renouvelables témoigne du potentiel de croissance d’Avancis », a déclaré Pierre-André de Chalendar, président-directeur général de la Compagnie de Saint-Gobain, dans un communiqué de presse.

Hyundai Heavy Industries s'est, pour sa part, positionné comme un acteur de l’énergie renouvelable et est présent dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement de la filière solaire (silicium, cellules solaires, panneaux PV et transformateurs). HHI développe actuellement ses capacités de production de panneaux PV et de cellules solaires pour passer de 330 à 600 MW.

En août dernier, HHI a également remporté un contrat avec l’américain Matinee Energy pour la construction d’une centrale solaire d’une capacité de 175 MW, qui représente un investissement de 700 M$.

Pose de la première pierre de la deuxième usine d'Avancis en Allemagne

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Tenesol s'allie à AGC dans le verre PV

Panneaux >France>Stratégie>Accords>Industrialisation
12-10-2010 14:35:54 :

Tenesol, fournisseur de systèmes de production d'énergie solaire, et AGC Glass Europe, spécialiste dans le verre plat pour le secteur du bâtiment, ont décidé de créer une société commune pour fabriquer des panneaux photovoltaïques à base de cellules solaires en silicium cristallin utilisant du verre feuilleté personnalisé pour l'intégré au bâti (BIPV) …

Ces panneaux en verre feuilleté personnalisés seront réalisés par la société commune sur le site français d’AGC Vertal Sud-Est (région lyonnaise), à partir de 2011.

Ces panneaux présentant également des propriétés thermiques peuvent être harmonieusement intégrés aux façades et aux toitures en verre, ou utilisés comme brise-soleil. Ils sont conformes aux nouvelles normes de construction européennes visant à stimuler la combinaison de l’efficacité thermique et de la production d’énergie dans les bâtiments.

Dans les panneaux en verre feuilleté BIPV, les cellules solaires sont disposées entre deux feuilles de verre trempé HST. Tous les types de verre AGC (imprimé, coloré, etc.) peuvent être utilisés pour la partie arrière des panneaux.

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SolarEdge lève 25 M$

Autretechno>Conversion >Autres composants>Europe>Reste du monde>Investissements>Stratégie
12-10-2010 14:17:06 :

A peine un an après une levée de fonds de 23 M$, SolarEdge, jeune pousse israélienne qui développe des solutions pour améliorer le bilan énergétique des centrales photovoltaïques, vient d'obtenir à nouveau un financement, de 25 M$ cette fois, en bouclant un troisième tour de table mené par Lightspeed Venture Partners, aux côtés des investisseurs déjà présents au capital de la société, Genesis Partners, Opus Capital, ORR Partners, Vertex Venture Capital, JP Asia Capital Partners et Walden International …

Cet investissement devrait lui permettre de financer l'extension de sa capacité de production de sa solution PowerBox qui, en s’intégrant dans les panneaux photovoltaïques, contribuerait à améliorer de 25% le bilan énergétique d’un système PV.

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Mecasolar va produire des trackers au Canada

Centralesphotovoltaïques>Autres composants>Espagne>Canada>Stratégie
12-10-2010 14:11:23 :

La production a démarré dans le nouveau centre de fabrication de trackers de l'Espagnol Mecasolar installé à Wallaceburg, en Ontario (Canada). La firme va y assembler quelques 8000 unités (à un et deux axes) par an, principalement pour le marché nord-américain …

Les livraisons devraient débuter début novembre. La société a déjà prévu d’agrandir le site dès 2011, afin de pouvoir répondre à la demande.

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