Le nouveau ministre allemand de l'énergie, Sigmar Gabriel, veut réglementer plus fortement le développement des énergies renouvelables. Il a avancé ses pions au pas de charge, et prévoit de faire voter une loi dès cet été. Objectif : réaliser la transition énergétique à moindre coût en misant sur les technologies les moins onéreuses ainsi que sur une réduction rapide des subventions et autres tarifs d'achat. Un coup de frein massif qui, pour le photovoltaïque, se traduirait notamment par 2,5 GW de cible annuelle de puissance raccordée, et le développement de centrales au sol uniquement dans le cadre d'appels d'offres …

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La dégressivité rapide des tarifs d'achat a déjà entraîné une baisse de la puissance raccordée à moins de 3,5 GW sur l'année 2013, contre 7,6 GW en 2012. Le ministre excluant toute action rétroactive sur les centrales PV déjà en service, la réforme ne s'appliquera qu'aux nouveaux développements. Le tarif d'achat moyen pour les énergies renouvelables (solaire, éolien et biomasse), qui s'établit aujourd'hui à quelque 17 c€/kWh, devrait passer à 12 c€/kWh, avec une baisse régulière ensuite selon les volumes raccordés comme c'est le cas jusqu'ici. Dans le but de faciliter l'intégration du PV au réseau électrique, une obligation de vente directe de l'électricité produite sera imposée aux propriétaires de centrales photovoltaïques, dès le 1er août 2014 pour toutes les centrales de plus de 500 kW, à partir de début 2016 pour celles de plus de 250 kW et à partir de début 2017 pour celles de plus de 100 kW.

Au-delà de 2017, les grandes centrales photovoltaïques au sol ne seraient plus réalisables que dans le cadre d'appels d'offres, pour une puissance de 400 MW par an. Un premier appel d'offres devrait servir d'expérimentation pour établir les règles. Enfin, l'électricité photovoltaïque autoconsommée par les propriétaires des nouvelles centrales solaires de plus de 10 kW de puissance serait soumise à une contribution de 4,4 c€/kWh, similaire à l'actuelle EEG-Umlage, soit l'équivalent allemand de notre CSPE. Ce dernier point est particulièrement critiqué par le syndicat professionnel BSW-Solar.

Un projet de loi devrait être prêt début avril, avec l'objectif d'une nouvelle réglementation applicable au 1er août 2014, soit avant la pause parlementaire estivale. Selon le ministre, sa réforme garantirait un développement soutenable aboutissant à un bouquet énergétique composé à 40-45% de sources renouvelables d'ici 2025, et à 55-60% d'ici 2035. La part des renouvelables s'établit aujourd'hui à 25% du bouquet énergétique.

Hanergy Solar concrétise ses ambitions dans le photovoltaïque à couches minces en technologie CIGS en annonçant un investissement de 780 millions de dollars, pour l'instant, pour une usine à Caofeidian, dans la province de Hebei, au sud-est de Pékin, avec deux lignes de production de 600 MW de capacité au total. A terme, le site devrait atteindre une capacité de production de 3 GW …

Le groupe Hanergy Solar, qui était déjà actif dans le secteur des couches minces en silicium amorphe puis a racheté successivement trois firmes spécialisées dans la technologie CIGS – Solibro (photo ci-dessus), MiaSolé, Globe Solar – au cours des derniers 18 mois, se prépare ainsi à entrer directement en concurrence avec l'actuel leader dans ce secteur, le Japonais Solar Frontier.

Hanergy avait dévoilé il y a quelques semaines son intention d'augmenter sa capacité de production PV à couches minces à plus de 5 GW. En début d'année, il a signé des accords avec plusieurs instituts financiers pour des crédits de plus de 2,7 milliards de dollars sur trois ans. Enfin, il vient maintenant de signer un contrat portant sur deux lignes de production CIGS développées en interne par sa propre activité d'équipementier*. Chacune de ces lignes représenterait une capacité de production de 300 MW et un investissement de 390 M$, l'une serait dédiée à la technologie CIGS de dépôt par co-évaporation de Solibro et l'autre à la technologie de dépôt par pulvérisation de MiaSolé. Parallèlement, cette dernière société semble repartir, elle aussi, sur de nouvelles bases et développerait son outil industriel aux Etats-Unis. Selon une information publiée dans Photon, la construction d'une usine de cellules solaires et panneaux photovoltaïques en technologie CIGS en Californie, qui avait initialement été annoncée en 2011 pour 2013, serait en effet à nouveau sur les rails pour être opérationnelle en 2016.

En Chine, la construction des bâtiments devrait démarrer à Caofeidian en mars prochain et les lignes de production devraient êtres installées avant fin décembre 2014 pour un démarrage puis une montée en puissance du site au cours du premier semestre 2015. Ultérieurement, le site serait étendu jusqu'à une capacité de 3 GW. Hanergy a aussi annoncé en décembre dernier vouloir investir 500 M$ dans une usine de panneaux PV au Brésil et, plus récemment, une délégation du groupe en Cote d'Ivoire aurait avancé des intentions similaires pour une usine d'assemblage de panneaux PV et le développement de projets solaires dans ce pays africain.

* Le groupe, initialement créé en 2008 et appelé Apollo Precision puis Apollo Solar Energy Technology, était spécialisé dans les équipements de production pour le photovoltaïque (il a d'ailleurs fourni des équipements à un grand nombre d'assembleurs PV en Chine). Il a démarré l'assemblage de panneaux PV a-Si en 2009 puis fut racheté la même année par une société de Hong Kong (RBI Holdings). Il est passé dans le giron du conglomérat Hanergy en 2011, et a pris le nom de Hanergy Solar en janvier 2013.

Un an après le lancement de son centre de R&D pour le photovoltaïque (voir notre article), le Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM)a signé des contrats de recherche et d’industrialisation d'un montant total de plus de 4 millions de francs suisses, avec près d’une vingtaine d’entreprises. Le PV-Center a notamment développé des cellules solaires en silicium cristallin à très haut rendement (22,4%) en partenariat avec l’Ecole polytechnique de Lausanne …


Le CSEM tire donc un bilan positif de sa première année d’activités dans le photovoltaïque. « Les résultats obtenus pour cette première année dépassent nos attentes tant du point de vue scientifique que technologique », a déclaré Mario El-Khoury, directeur général du PV-Center.

Environ trente collaborateurs basés à Neuchâtel et à Muttenz travaillent désormais au développement des technologies solaires présentes et futures, en exploitant aussi les synergies possibles avec l'activité microélectronique du CSEM. Des cellules solaires fonctionnant à très basse luminosité, intégrables par exemple aux montres bracelets de demain, ont ainsi été développées. Le PV-Center travaille en outre en partenariat avec des architectes sur de nouvelles solutions, plus esthétiques, pour l’intégration au bâtiment (voir photo ci-dessus). Il s’est également impliqué dans plusieurs projets d’envergure nationale et européenne soutenus par l’Office fédéral de l’énergie, la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) ou encore par le Fonds national ou la Commission européenne. Enfin, le CSEM fait également partie du consortium X-GWp qui travaille sur le concept d'une usine de plusieurs GW de capacité de production avec l'Institut Fraunhofer pour les systèmes solaires (ISE) de Fribourg, en Allemagne, et l'Institut national de l’énergie solaire (INES) de Chambéry, en France.

Financé par la Confédération helvétique à hauteur de 19 millions de francs suisses pour la période 2013 à 2016, le PV-Center vise à développer de nouvelles générations de cellules et de panneaux photovoltaïques et à en accélérer l’industrialisation, et aussi à accompagner la transition énergétique vers un modèle où l’électricité solaire jouera un rôle essentiel. Les travaux s’articulent autour de quatre axes principaux : le développement de cellules et panneaux photovoltaïques, la fiabilité des produits, l’intégration architecturale, ainsi que la gestion et le stockage de l’énergie solaire.

Annoncé en octobre 2011, le projet de centrale photovoltaïque sur le pont de Blackfriars enjambant la Tamise à Londres (voir notre article), incluant une complète rénovation de la gare sous-jacente, aura nécessité presque deux ans de travaux. Network Rail et First Capital Connect ainsi que l'installateur Solarcentury ont inauguré la centrale PV le 22 janvier dernier à l'anglaise, en offrant une tasse de thé aux passagers arrivant à la gare de Blackfriars …

Les 4400 panneaux photovoltaïques de type HIT de Panasonic (ex-Sanyo) couvrant 6000 m2 du toit du pont-gare affichent une puissance de 1,1 MWc. Ils devraient produire environ la moitié des besoins en électricité du site (soit, par jour, l'électricité nécessaire pour faire quelque 80000 tasses de thé). L'installation des panneaux PV a été effectuée par phases successives pour réduire au maximum l'impact sur le fonctionnement de la gare, cette dernière étant restée opérationnelle sans interruption.

Début 2013, la municipalité de Davos avait annoncé un projet de centrale photovoltaïque sur 1000 m2 de toitures de la ville où se tient tous les ans le Forum économique mondial. A l'ouverture de l'édition 2014 qui s'est déroulée du 25 au 27 janvier, la première phase de cette centrale de 340 kW, installée sur le Centre des congrès par la société suisse ESS Jäggi Bigler d'Etziken (canton de Soleure) avec le support du bureau d'ingénieurs-conseil Amstein + Walthert, était opérationnelle …



La 1ère phase du projet, qui s'inscrit dans le programme « Green Davos » de la ville, représente une puissance de 172 kWc. Quelque 640 panneaux photovoltaïques Q-peak 275 W de Hanwha Q Cells ont été installés en l'espace de deux jours sur le Centre des congrès, complétés par des onduleurs de type 11 SE17k et des optimiseurs de puissance de la société israélienne SolarEdge. L'ensemble fut raccordé au réseau électrique fin novembre 2013. La technologie de SolarEdge a permis d'augmenter de 12% le bilan énergétique de l'installation comparé à une solution classique sans optimiseur, vu le climat neigeux et la conception des bâtiments (en équipant notamment aussi l'atrium de modules solaires).

La 2e partie de la centrale sera installée sur les bâtiments de la piscine couverte.

La ville de La Haye a décidé d'équiper son stade de football d'une centrale photovoltaïque de 725 kWc. Un protocole d’accord a été signé avec Kyocera Solar, qui installera les 2900 panneaux PV, et les autres partenaires* du projet …



Le stade est également utilisé pour le hockey sur gazon. L'installation des 2900 panneaux PV, soit l’un des plus grands projets photovoltaïques appliqués à un bâtiment aux Pays-Bas, démarrera immédiatement après la coupe du monde de hockey qui s’y déroulera cet été. En 2004, Kyocera avait déjà équipé le toit du Stade de Suisse à Berne d’une centrale solaire, avec près de 8000 panneaux PV pour une puissance totale de quelque 1,1 MW.

* Les autres signataires du projet sont Steeds, l’équipe de football NV ADO Den Haag, Croon Elektrotechniek, Oskomera, Rabobank et l’entreprise de services Vrolijk.

Le pôle de compétitivité Capenergies, également pôle régional d'innovation et de développement économique solidaire spécialisé dans les énergies renouvelables et non génératrices de gaz à effet de serre, annonce la prise de fonction de Bernard Mahiou au poste de directeur général. Diplômé de l’école polytechnique et de l’école nationale supérieure des ponts et chaussées, M. Mahiou a intégré EDF en 1982 et y a exercé diverses responsabilités. Il avait été élu administrateur de Capenergies en 2009 …

Au sein d'EDF, ses responsabilités se situaient dans le domaine de l’ingénierie hydraulique puis de l’exploitation des moyens de production nucléaire, thermique et hydraulique, et enfin dans le développement des énergies marines en tant que directeur délégué à la division hydraulique à partir de 2006. Il était plus particulièrement impliqué au titre de négociateur du Grenelle de la mer pour le compte de l’UFE (Union Française de l’Electricité). Arrivé à la direction finances et développement pour les systèmes énergétiques insulaires d’EDF en 2009, il a initié de nombreux projets innovants dans le domaine de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et du stockage d’électricité dans les régions ultra-marines.

Heliotrop vient d'obtenir, pour ses modules solaires à concentration (HCPV) 1024 Soleils de 3e génération, la certification selon la norme internationale CEI 62108, équivalent pour le CPV de la norme CEI 61215 du photovoltaïque traditionnel, suite aux tests et essais réalisés par TÜV Rheinland. Les tests complémentaires effectués selon la norme CEI 62688d lui permettent aussi d’apposer le marquage CE …

Le groupe breton IEL, spécialisé dans les énergies renouvelables, vient d'obtenir des financements de 1 M€ auprès de Bpifrance et de 0,5 M€, auprès d'Esfin Participations. Créée à Lannion en 2004, la société était à l’origine axée sur l'éolien, puis s’est développée dans le photovoltaïque et, depuis 2011, dans la méthanisation via une filiale, Odipure. Les nouveaux fonds serviront à développer cette dernière et à exécuter des projets lauréats d'appels d’offres de la CRE. Dans un contexte désormais plus favorable que les années précédentes marquées par le moratoire sur le photovoltaïque, les résultats d’IEL devaient aussi rebondir en 2013 pour dégager un chiffre d’affaires en hausse de plus de 50%, à environ 11 millions d’euros.

L'Allemand Juwi prend pied en Australie avec une prise de participation majoritaire dans Qi Power, société créée en 2012 pour développer des projets de grande taille pour la production d'énergie de sources renouvelables en Australie et dans la région Pacifique-Sud. Créé en 1996, le groupe Juwi a, lui, une expérience dans le développement et la construction de grands projets dans les EnR, avec une base installée de 1,5 GW dans le solaire et de 1,35 GW dans l'éolien ainsi qu'une activité biomasse. Pour assurer son avenir, il a aussi décidé de se recentrer sur l'activité développement de projets (y compris l'ingénierie et la construction) dans les trois domaines, ce qui va entraîner la suppression de 50 emplois en Allemagne et de 30 emplois à l'étranger. Le bureau en Espagne sera fermé.

A la requête du mandataire judiciaire, l'ensemble des actifs de Solarezo et Rezax Industries, en dépôt de bilan et n'ayant pas trouvé repreneur, sera l'objet d'une vente aux enchères le 25 février prochain, à la salle des ventes de Dax (40) et en ligne. Joyau de cette vente : une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques de 54, 60 et 72 cellules solaires en filière silicium totalement automatisée. Pour en savoir plus, cliquer ici et ici

Après un plan de relance pour le développement des énergies renouvelables publié par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) en septembre dernier (voir notre article), le SER-Soler, branche photovoltaïque du SER, sort à son tour un plan de relance dédié à la filière photovoltaïque …
 
Ce plan de relance rassemble les propositions sectorielles du SER-Soler pour la filière photovoltaïque, et présente notamment la vision stratégique élaborée par le syndicat pour le développement de cette filière en France et à l’international.
 
Ses propositions s'organisent autour de cinq thèmes :
1. Redonner de la visibilité aux acteurs de la filière photovoltaïque en instaurant un marché intérieur pérenne, avec un coût optimisé pour la collectivité et un volume suffisant et maîtrisé pour favoriser l’offre industrielle locale; par exemple avec des appels d'offres pour 500 MW tous les six mois a minima pendant trois ans pour les installations de puissance supérieure à 250 kWc
2. Accompagner les entreprises à l’international, par exemple en mobilisant BPI France pour financer 300 MW par an de projets photovoltaïques à l’export
3. Améliorer le financement de la filière photovoltaïque
4. Revoir les règles de contribution au renforcement des réseaux électriques des installations photovoltaïques décentralisées et proches des lieux de consommation
5. Mettre en place un modèle économique pour l’autoconsommation

Pour lire les propositions du SER-Soler en détail, cliquer ici

Fin 2013, l'Australie comptait 1,16 million d'installations photovoltaïques en toiture de petite taille (2,67 kW en moyenne) affichant une puissance cumulée de 3,1 GW, selon les statistiques publiées par l'agence de régulation de l'énergie. S'y ajoutaient plus de 669000 équipements de solaire thermique pour l'eau chaude sanitaire …


L'Inde a augmenté son parc photovoltaïque de 1042,25 MW, dont 1003,75 MW de centrales PV connectées au réseau électrique et 38,5 MW de systèmes indépendants. Le parc PV total dépasse dorénavant légèrement les 2324 MW. La photo ci-dessus montre une centrale photovoltaïque installée à Port Blair, plus grande île et capitale du territoire indien Andaman-et-Nicobar (Crédit Photo : Proinso)

La Suisse a augmenté son parc photovoltaïque de 300 MW l'an passé, soit une hausse de 30% comparé à 2012 qui porte le volume total installé à 730 MW. Le syndicat professionnel Swissolar s'attend à un marché d'au moins 300 MW également pour les années 2014 et 2015. Le gouvernement helvétique a en effet décidé de maintenir le système tarifaire actuel (soit une « rétribution à prix coûtant », ou RPC, pour l'électricité injectée sur le réseau), pour un certain volume de centrales PV commerciales et d'attribuer une subvention initiale aux installations photovoltaïques de moins de 10 kW (sans RPC) à partir du 1er avril 2014, ce qui devrait faciliter les choix d'investissements. Le droit à l'autoconsommation sera aussi entériné. La RPC a baissé de 60% depuis sa mise en place en 2009. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le Royaume-Uni constitue un marché porteur pour Hanwha SolarOne. Le groupe vient en effet de signer deux contrats d'approvisionnement de panneaux photovoltaïques pour des centrales PV outre-Manche : le premier, avec le Belge Ikaros Solar, pour un volume de 38834 modules HSL-72 à 72 cellules, soit 11,5 MW, destinés à une centrale dans le Norfolk ; le deuxième avec l'Allemand IB-Vogt pour 20,5 MW de panneaux PV du type HSL-60 destinés à l'une des plus grandes centrales PV du Royaume-Uni …

Hanwha SolarOne est déjà fournisseur pour des centrales PV d'envergure réalisées par les deux développeurs/installateurs dont notamment, pour IB-Vogt, 9,8 MW pour une ferme solaire à Manston dans le Kent, 6,2 MW à Langunnett en Cornouailles, 5 MW à Wellow sur l'île de Wight, 5 MW à Oving dans le West Sussex, et aussi 9,5 MW pour le projet de Thunpadel en Basse-Saxe, en Allemagne.

EPC Solaire vient d'obtenir le Pass'Innovation (N°2014-214) pour son procédé iNovaPC, système de fixation de panneaux photovoltaïques compatible avec les toitures terrasse à membranes bitume et PVC (associé aux membranes Siplast et Sika).

JA Solar vient de signer un accord de partenariat avec l'assureur Solar Insurance and Finance (Solarif) afin d'être en mesure d'offrir à ses clients des garanties pour leurs projets solaires. L'assurance viendrait en plus des garanties produits déjà existantes chez JA Solar et couvrirait des frais causés par des dégradations matérielles, des coûts d'installation imprévus ou encore une perte de production d'électricité.

Après l'accord de licence signé avec Global High Tech (GTH) pour le développement de son activité solaire au travers de GHT Global Energy (voir notre article), Thomson dévoile que ses panneaux photovoltaïques seront assemblés par Elifrance, dans son usine de La Talaudière, près de Saint-Etienne. Le lancement officiel est prévu vendredi 30 janvier …

La société GHT s'est en effet rapprochée du groupe industriel italien Pufin/Astar EnR, qui est depuis octobre 2011 la maison mère de la société Elifrance. Cette dernière assemble donc désormais les panneaux Thomson, et ce à 95% avec des composants européens. Cette décision s'inscrit dans une démarche pour faire émerger une offre française et européenne pour le photovoltaïque face à la concurrence asiatique tout en donnant aux consommateurs des gages de confiance, souligne Thomson dans un communiqué de presse. « La seule façon de faire émerger à nouveau l'image du photovoltaïque dans l'esprit des gens repose sur trois piliers : l'intransigeance en matière de qualité, la transparence sur l'origine du produit, la rationalisation des prix », explique Romain Venet, directeur général de GHT. Au travers de cette production française, Thomson vise aussi le marché européen puis mondial.

Le groupe Bosch aurait convenu de payer un montant de 130 millions d'euros à SolarWorld pour la reprise de ses activités dans le solaire photovoltaïque à Arnstadt, en Allemagne, croit savoir l'édition allemande Wall Street Journal. Ce montant aurait été prévu dans l'accord de reprise, sous conditions …

Le montant pourrait varier selon l'évolution des activités reprises au sein du groupe SolarWorld. Ce dernier, également confronté à des difficultés financières et en plein processus de restructuration, se serait néanmoins engagé, en échange, à maintenir la production et à ne pas hypothéquer le site d'Arnstadt pendant plusieurs années.

Pour lire l'article, cliquer ici (en allemand)

Pour Hespul, l'autoconsommation de l'électricité photovoltaïque ne peut être présentée comme la solution miracle pour le développement du solaire, du moins en France. Dans le contexte de la consultation sur l'autoconsommation menée actuellement par la DGEC, l'association lance donc une alerte en publiant une note de positionnement afin d’éclairer le sujet ... et orienter les éventuelles mesures incitatives dans une direction positive pour les différents acteurs de la filière, notamment en encourageant l'autoproduction – plutôt que l'autoconsommation – dans le secteur tertiaire …


Distinction entre autoconsommation (part de la production consommée sur place) et autoproduction (part de la consommation totale fournie par la production locale)

Selon ses promoteurs, l'autoconsommation réduirait aussi bien le coût de la CSPE que l’impact de la production d'électricité photovoltaïque sur le réseau de distribution. Le développement du photovoltaïque pèserait donc à la fois moins lourd sur les factures des consommateurs et sur les besoins de renforcement du réseau. Alors l'autoconsommation, une solution miracle ? Selon Hespul, la réponse est à nuancer. Ainsi, les quelques 4 GW de puissance installée sur l'Hexagone ne posent guère de contraintes sur le réseau de distribution (contrairement aux 35 GW raccordés en Allemagne). Et si l'autoproduction (et non pas l'autoconsommation) est à encourager dans le secteur tertiaire où il y a concordance entre les pointes de consommation et celles de production, les petites installations PV avec stockage pour le résidentiel, forcément plus coûteuses au kWh parce que plus petites en taille, ne sont économiquement pas viables, en particulier du fait des faibles tarifs de l'électricité pour les ménages sur l'Hexagone.

Pour lire la note, cliquer ici

Vendredi 24 janvier, Philippe Martin, ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, inaugurera le démonstrateur Lumiollis, première expérience d’auto-consommation de l’électricité solaire photovoltaïque produite sur un bâtiment public, à la Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA), rue Miollis, au cœur du 15e arrondissement de Paris. Coût de l'investissement matériel : 120000 euros …

Le budget total, incluant les pré-études de dimensionnement, a atteint 500000 euros, dont 120000 euros pour la partie matériel et 45000 euros pour les études et le développement du projet à la charge de la DRIEA, nous a confié Mathieu Gatel, chef de projet qui a coordonné l'ensemble des activités depuis l'origine.

Réalisé en partenariat avec le pôle de compétitivité S2E2, le démonstrateur Lumiollis associe plusieurs technologies comme la production électrique photovoltaïque pour une puissance de 4 kWc, le stockage de l'électricité produite dans des batteries Li-ion (pour 4 kW) et l'éclairage faible consommation à base de diodes électroluminescentes (DEL), avec l'objectif de réduire d'un facteur 5 à 6 la consommation électrique globale. Lancé en 2011, il a été porté par des entreprises françaises comme Ainelec, qui a fourni les onduleurs et réalisé la centrale photovoltaïque, EasyLi (concepteur de batteries Li-ion), Neolux (éclairage) ou encore Revame (conseil en maîtrise de l'énergie). L'électricité produite par 26 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur le toit du bâtiment concerné n'est pas injectée sur le réseau de distribution électrique mais utilisée en auto-consommation pour alimenter en priorité les quelques 80 points d'éclairage et accessoirement charger les batteries. Le système est néanmoins connecté au réseau pour en tirer son alimentation en cas de besoin. L'expérience a été menée dans le cadre du plan « administration exemplaire » d'auto-consommation électrique à partir de l'énergie solaire.

Une généralisation industrielle devrait maintenant être menée par les porteurs du projet.

* Sciences et Systèmes de l’Énergie Électrique ; pour en savoir plus, cliquer ici

Enphase Energy propose désormais une option de connexion Wifi pour sa passerelle de communication Envoy ainsi qu’une nouvelle version Enlighten, la plateforme logicielle de gestion des installations photovoltaïques équipées de micro-onduleurs, deux nouveautés également disponibles en France …

L'objectif d'Enphase consiste à apporter aux professionnels du solaire des outils leur permettant de réduire les coûts dans la gestion opérationnelle de leurs installations photovoltaïques. L'option de connexion Wifi offre une plus grande flexibilité concernant l’emplacement de la passerelle de communication sur le lieu d’installation et simplifie la connexion des micro-onduleurs lorsqu’ un routeur sans fil est disponible sur site. La plateforme logicielle de monitoring Enlighten, comprenant MyEnlighten pour les utilisateurs finaux et Enlighten Manager pour les professionnels, apporte une expérience d’utilisation encore plus intuitive aux propriétaires de systèmes Enphase, avec une interface de suivi de production conviviale. Enlighten Manager permet notamment d'accéder à des fonctions web inédites pour, par exemple, prioriser les actions de maintenance au sein d'un portefeuille d’installations gérées par un professionnel, ainsi qu'à de nouvelles options de contrôle.

Rappelons que la société américaine a déjà livré plus de 1 GW de micro-onduleurs depuis sa création en 2008, en majorité aux Etats-Unis et essentiellement dans le résidentiel. En novembre dernier, Enphase avait dévoilé une hausse de 65% de ses ventes en nombre d'unités sur les trois premiers trimestres de l'exercice (ses résultats 2013 seront publiés fin février).

Avec l’Eco-Parc du Chêne-au-Loup, la Communauté de communes du Val de Sée (regroupant celles de Brécey et du Tertre, en Basse-Normandie) compte associer à la fois la promotion d'activités économiques à celle du développement durable et des énergies renouvelables sur son territoire. Sur un terrain de 35 ha environ, 26 bâtiments à toiture photovoltaïque totalisant une puissance installée de 4,8 MW (exploitée par Langa Solar) sont en effet prévus à terme, avec l'objectif d'accueillir des entreprises et créer de l’emploi en abritant diverses activités touristiques, artisanales et agricoles …



Initié il y a plusieurs années par la communauté de communes de Brécey, le projet vise un développement économique solidaire et durable. La constitution de la société d’économie mixte locale [b)Seenergie à l'été 2010 s'est inscrit dans ce contexte pour le développement des énergies renouvelables, avec l'idée que la vente de l'électricité solaire produite contribuerait au financement du projet. Les travaux de l'Eco-Parc ont débuté en 2011. Sur les 26 bâtiments prévus, 13 ont été livrés () dans le cadre de la première phase de développement, tandis que les acteurs viennent de lancer la deuxième phase. La mission de maîtrise d’œuvre est assurée par Grontmij Etco et la Direction de Projet (Assistance à Maîtrise d’Ouvrage) est effectuée par Grontmij Investment Management, deux filiales du groupe européen de conseil et d’ingénierie Grontmij*. Le maître d’ouvrage Séenergie a, lui, déjà réalisé cinq centrales photovoltaïques sur des bâtiments publics (quatre écoles et un gymnase) avant l’Eco-Parc.

TLD Pro, entreprise locale spécialisée dans les produits d'hygiène et d'entretien, s'est installée en octobre dernier dans le premier bâtiment de l'Eco-Parc. Parmi les activités à venir figurent notamment, outre une pépinière d’entreprises, des gîtes ruraux construits selon la norme « haute qualité environnementale » (HQE) ou encore des serres dédiées à l’agriculture biologique locale.

* Le groupe Grontmij est présent en France suite au rachat, en 2010, de Ginger, un spécialiste de l'ingénierie et de l'expertise d’équipements et d’infrastructures. Au printemps 2013, l'activité d'ingénierie de Ginger est devenue Grontmij France.

Terreal, groupe français spécialiste de matériaux de construction, renforce sa gamme de produits solaires avec Solterre TH2, une solution solaire thermique qui vient d’obtenir un avis technique du CSTB, et Solterre Micro PV, une solution solaire photovoltaïque avec micro-onduleur développée pour l’autoconsommation …

Avec ses offres pour le solaire, le groupe (400 millions d’euros de chiffre d’affaires et compte 2700 salariés dans le monde dont 1600 en France), qui combine une expérience de la couverture et de l’étanchéité depuis 150 ans, se met à l'heure de la RT 2012 qui exige une consommation énergétique du bâtiment inférieure à 50 kWhEP/m2/an. Conçue par des couvreurs pour des couvreurs, Solterre TH2 est une solution solaire thermique pour l'intégré au bâti avec un rendement de 83,3% (avis technique CSTB n° Terreal-14/13-1868), disponible en 4 coloris (rouge, rouge brun, sable et ardoisé). Elle peut être mise en œuvre sur des toitures à très faible pente (jusqu’à 11°), dans des zones sismiques ou dans des zones fortement exposées au vent, en hauteur élevée et en nombre illimité, et est donc adaptée aux logements collectifs. Sa conception prévoit une connexion hydraulique en sous-face, ce qui évite aux plombiers d’avoir à monter sur le toit pour effectuer les branchements. L’installation est ainsi du seul ressort des professionnels de la couverture.

Solterre Micro PV est un panneau photovoltaïque avec micro-onduleur particulièrement adapté à la production d'électricité pour l’autoconsommation. Deux ou trois panneaux solaires photovoltaïques suffisent à produire jusqu’à 12 kWhep/m2/an pour un investissement inférieur à 3000 € fourni posé. Ce système constitue une solution économique notamment en association avec une chaudière à condensation. Solterre Micro PV est doublement étanche, avec une structure en forme de gouttière, et peut être installé sur des toitures inclinées jusqu’à des pentes de 12°, dans toutes les zones de vent.

Les dernières statistiques fournies par ErDF affichent un parc photovoltaïque d'une puissance de 3730,6 MW connectée au réseau électrique (géré par ErDF) de l'Hexagone à fin décembre 2013, pour un total de 294448 installations. La nouvelle puissance PV raccordée au réseau au troisième trimestre 2013 en France continentale s'établit à 187,7 MW. Sur l'année, la puissance raccordée s'établit ainsi à 604,6 MW …

Sur ces 600 MW, plus de 62% (378,7 MW) ont été installés dans le sud de la France (Méditerranée et Sud-Ouest). Le volume de raccordements reste loin de la cible de 800 MW affichée par le gouvernement, et souligne que les appels d'offres n'ont pas (encore) produit l'effet escompté. Le solaire en France évolue toujours à contre-courant du déploiement dans le reste du monde.

Les demandes de raccordement en cours portent par contre sur une puissance totale seulement en baisse légère à 2163,9 MW à fin décembre 2013 en France continentale, avec 279,4 MW de projets entrés dans la file au 4e trimestre de l'an passé et 275,3 MW de puissance sortie. Si ceci laisse entrevoir une certaine stabilité, rien ne permet, pour le moment, d'espérer un volume sensiblement plus élevé en 2014.

Un consortium industriel mené par Saft, leader mondial de la conception et de la fabrication de batteries de haute technologie pour l’industrie, va réaliser une centrale de production d'électricité photovoltaïque et de stockage de l'énergie pour le compte d'Akuo Energy à proximité de la ville du Port sur l'île de La Réunion. Appelé Bardzour, ce projet aura une puissance de 9 MWc, le système de batteries au lithium-ion (Li-ion) – des containers Intensium Max+ 20E – fournira 9 MWh. La livraison est prévue au cours du premier semestre 2014 …

Pour Saft, le contrat clé-en-main représente plusieurs millions d’euros. Ses partenaires sont l'Espagnol Ingeteam, pour les onduleurs et le système de gestion de puissance, et la société Corex Solar de La Réunion, un spécialiste des centrales photovoltaïques pour les zones insulaires tropicales. Le projet Bardzour figure parmi les plus ambitieux des 16 projets de fermes solaires attribués en 2012 à l’issue de l’appel d’offres de la CRE pour un total de 50 MW de capacités de production d'électricité photovoltaique associées au stockage en Corse et dans les départements d’outremer. Le stockage de l’énergie a son rôle à jouer dans le déploiement futur des énergies renouvelables. Ces dernières sont ainsi déjà compétitives dans les réseaux non interconnectés, et l’énergie solaire photovoltaïque et éolienne peut à la fois devenir une composante prévisible et fiable du bouquet énergétique et contribuer à la stabilité du réseau. Le potentiel du marché du stockage de l’énergie est estimé à plusieurs centaines de MW dans les territoires d’outremer.

Rappelons que Saft produit en série des batteries lithium-ion (Li-ion), qui sont notamment au cœur de la solution de gestion et de stockage de l’énergie BPT S5 Hybrid de Bosch destinée au marché allemand de l’autoconsommation résidentielle d’électricité photovoltaïque. Commercialisée depuis 2012, cette solution de Bosch est déjà livrée en série outre-Rhin à des particuliers souhaitant bénéficier d'aides financières dans le cadre d'un programme lancé en mai 2013 par le ministère fédéral allemand de l’environnement et visant à équiper des centrales raccordées au réseau électrique de systèmes décentralisés de stockage. L'ajout du stockage devrait leur permettre d’atteindre des taux d’autoconsommation de 80 % minimum.