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Rendement de conversion : 19,14% en mc-Si, 16% en CIGS

Silicium>Couches minces>Panneaux >Allemagne>Chine>R&D
27-04-2015 17:37:45 :

Trina Solar revendique avoir atteint un rendement de conversion record de 19,14% pour un panneau photovoltaïque de 60 cellules solaires de type Honey Plus en silicium multicristallin (mc-Si) de type p dans son centre de R&D dédié PV Science and Technology. Ce chiffre a été confirmé par un laboratoire indépendant chinois, le National Center of Supervision and Inspection on Solar Photovoltaic Product Quality (CPVT) de Wuxi …
 
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Lors de la SNEC PV Power Expo*, le fabricant allemand d'équipements de production Manz, qui travaille en coopération avec le centre de R&D ZSW du Bade-Wurtemberg, a présenté un module photovoltaïque CIGS affichant un rendement de conversion de 16%, chiffre vérifié par le TÜV Rheinland. Le module PV a été réalisé sur la ligne d'assemblage installée à Schwäbisch Hall, dans le sud de l'Allemagne. Le ZSW avait dévoilé l'an passé un rendement de conversion de 21,7% pour une cellule solaire CIGS. Voir notre article

Rappelons que Manz avait racheté en 2011 l'activité industrielle et de R&D en technologie CIGS à son compatriote Würth Solar, pionnier mondial dans ce secteur qui a jeté l'éponge, et propose à son catalogue une ligne de production sous le nom de CIGS Fab, modulable par tranches de 50 MW. Selon des simulations, une usine avec trois lignes CIGSfab installée en Chine, soit d'une capacité annuelle de 150 MW, permettrait d'atteindre un coût de production de 0,40 $/W pour les modules et un coût de génération de l'électricité de 0,44 $/kWh, nous informe PV-Tech.

* La manifestation se déroule cette semaine à Shanghai. Pour en savoir plus sur la SNEC PV Power Expo, cliquer ici

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Centrales PV : Allemagne, France, Japon

CentralesPV>France>Allemagne>Japon
27-04-2015 17:35:07 :

La société allemande Wircon a inauguré une centrale photovoltaïque de 2,4 MW (9700 panneaux PV), réalisée sur un terrain d'environ 4 ha le long de l'autoroute près de Rastatt, dans le Bade-Wurtemberg, appartenant à l'archidiocèse de Freiburg. Le projet a représenté un investissement de 3,3 millions d'euros pour la société de projet Solarpark Rastatt …



Parmi les investisseurs dans la société de projet Solarpark Rastatt (photo du haut), qui bénéficie d'un bail de location d'une durée de 20 ans pour le terrain, figurent diverses fondations. L'électricité produite est injectée sur le réseau électrique.

En France, une centrale photovoltaïque de 8,2 MW (photo du bas) installée sur une ancienne carrière Lafarge a été inaugurée le 21 avril dernier à Varen, dans le Lot-et-Garonne, en présence, notamment, de John Mullins, pd-g d'Amarenco, l'investisseur dans ce projet, et des autorités locales dont le maire de la commune, André Massat. La centrale comporte 33000 panneaux solaires sur une surface de quelque 12 ha. Les 260 onduleurs sont des modèles string de Huawei (SUN2000-28KTL), un fournisseur chinois dont les produits PV sont commercialisés en France par son partenaire Green Power Technologie. La centrale est entrée en service le 10 février dernier, et l'électricité injectée sur le réseau électrique grâce à une liaison de 10 km (en tranchée) comprenant un passage sous l'Aveyron. La centrale de Varen devrait produire 10 GWh d'électricité par an. La commune, qui avait initié ce projet dès 2008, percevra un loyer garanti de quelque 21000 €/an pendant quarante ans, selon La Dépêche du Midi. Amarenco Solar est une société irlandaise d'investissement, qui a acheté au début de l'été 2014 la Centrale PV de la Garrigue (12 MW sur 42 ha, développée initialement par Sybac Solar) à Estezargues, près d'Avignon dans le Gard.

Au Japon, l'Américain GE Energy Financial Services (du groupe General Electric) a signé un accord avec la société locale d'ingénierie et de construction Green Power Investment en vue de financer, en coopération avec un consortium de quatre banques nippones, une centrale photovoltaïque de 42 MW déjà en cours de montage à Futtsu, sur la péninsule à l'est de la baie de Tokyo. Les panneaux PV sont fournis par Kyocera Solar. La centrale devrait entrer en service en janvier 2016, elle sera exploitée et maintenue par Kyocera Communication Systems et l'électricité vendue à l'énergéticien Tokyo Electric Power Company (Tepco) au tarif d'achat stipulé par les autorités en vertu d'un contrat sur 20 ans. Il s'agit de la 3e action d'envergure au Japon cette année pour GE Energy Financial Services, qui a déjà investi 1,9 milliard de dollars dans des projets solaires de par le monde. La firme a en effet récemment signé un accord avec Pacifico Energy pour cofinancer une centrale PV de 96,2 MW à Hosoe, près de Miyazaki sur l'île de Kyushu, et a pris une participation de 60% dans le projet d'une centrale PV de 231 MW, le plus grand site solaire au Japon à ce jour, en cours de réalisation à Setouchi, près d'Okayama.

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Archelios suite : des solutions pour concevoir et dimensionner les installations photovoltaïques

CentralesPV>Autres composants>France
27-04-2015 17:33:27 :

L'éditeur de logiciels de CAO électrique et de calcul d’installations électriques Trace Software International lance, sous le nom d'Archelios suite, des solutions destinées aux professionnels du solaire pour la conception et le dimensionnement des installations photovoltaïques de tous types, de quelques kWc en toiture jusqu’à plusieurs MWc au sol, connectées au réseau, en sites isolés, en auto-consommation... Développé par Cythelia, l'outil Archelios a été acquis par Trace Software en février dernier …


En 2014, un partenariat entre Trace Software et Cythelia avait déjà permis la mise en place d’un lien dynamique entre Archelios et le logiciel Solar Calc de Trace Software qui permet le calcul et le dimensionnement électrique d’une installation photovoltaïque. L'éditeur propose maintenant une solution unique permettant de travailler sur l’intégralité d’un projet photovoltaïque depuis l’étude de faisabilité jusqu’à la génération complète des notes de calcul et de la documentation nécessaires à sa mise en œuvre. Archelios suite se compose, d’une part, d'une application en ligne, Archelios pro pour la simulation en 3D de l’installation photovoltaïque, le dimensionnement onduleurs/modules ainsi que le calcul du productible et de la rentabilité de l’installation, et d'autre part, du logiciel Solar Calc – qui change de nom et devient Archelios calc – pour le dimensionnement électrique des câbles et des protections. Archelios calc garde exactement les mêmes fonctionnalités que Solar Calc, prend en compte tous les éléments composant une installation et garantit la conformité de l’installation par un calcul en temps réel.
 
Principales fonctionnalités d'Archelios pro :
- Evaluation du gisement solaire
- Simulation de l’installation photovoltaïque pour une production optimale
- Conception en 3D avec prise en compte des masques, de l’irradiation et des courbes de puissance
- Calcul du productible et de la rentabilité économique des projets
- Estimation de l’auto-consommation et du stockage d’énergie

Principales fonctionnalités d'Archelios calc :
- Dimensionnement électrique DC et AC, mono ou multi onduleurs, gestion des strings et des trackers
- Calcul de l’installation en temps réel et contrôle normatif
- Visualisation des anomalies et aide à la conception
- Large base de données multi-constructeurs et filtrage contextuel automatique des appareils compatibles
- Edition de la documentation technique pour la validation et le contrôle.
 
Fournisseur : Trace Software International
Référence : Archelios suite

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Onduleurs monophasés 3 à 8,2 kW pour l'autonomie à l'énergie PV dans le résidentiel

Conversion >France
27-04-2015 17:31:50 :

Les onduleurs de la gamme Fronius Primo fonctionnent sans transformateur et affichent une puissance 3,0 à 8,2 kW. Installés sur des centrales photovoltaïques pour l'autoconsommation dans le résidentiel, ils veillent à ce que la majeure partie du courant photovoltaïque auto-produit soit également auto-consommé sur site grâce à un système de gestion de l'énergie (Energy Management Relay) propriétaire intégré en série …

La génération d’onduleurs Fronius Primo convient tout autant pour les nouvelles installations PV que pour le rééquipement de sites existants, pour rétablir et/ou améliorer les performances. Les modèles sont bâtis selon le concept SnapINverter pour faciliter l’installation.

Grâce à un algorithme de suivi du soleil MPP « Dynamic Peak Manager », l’onduleur fonctionne toujours à son point de puissance maximal pour optimiser le rendement de l’installation. Sa combinaison à une sortie de gestion de l’énergie numérique intégrée permet de réduire la facture d’électricité mensuelle.

Un pack de communication intégré en série permet une connexion Internet WiFi ou Ethernet pour une surveillance sur la plate-forme en ligne Fronius Solar.web, tandis que de nombreuses possibilités d’utilisation au travers d’interfaces Modbus TCP /RTU SunSpec, JSON ou Fronius Solar API, garantit au propriétaire de l’installation PV une adaptation aisée du système aux exigences futures, venant par exemple de l’opérateur du réseau.

L’onduleur Fronius Primo sera exposé sur le salon Intersolar Europe 2015, qui se tiendra du 10 au 12 juin prochain à Munich (Allemagne).

Fabricant : Fronius
Référence : Fronius Primo

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Le tarif d'achat enfin revalorisé pour les centrales PV jusqu'à 100 kW !

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
21-04-2015 12:22:49 :

Le colloque de l'Ademe qui s'est tenu les 14 et 15 avril derniers à Paris a joué son rôle de plate-forme d'échanges sur le thème des énergies renouvelables dans le mix électrique français. Pour le photovoltaïque, la ministre chargée de l'énergie, Ségolène Royal, a réitéré ses promesses à la filière. Le tarif T4 revalorisé pour les centrales PV en intégration simplifiée au bâti de moins de 100 kW a finalement été dévoilé ce 20 avril : il s’élèverait à 13,95 c€/kWh pour les installations de 0 à 36 kW et à 13,25 c€/kWh de 36 à 100 kW à partir du 2e trimestre 2015. Un appel d’offres PV avec stockage sera par ailleurs lancé le 8 mai prochain pour les Dom-Tom …

La revalorisation reste donc limitée, puisque le tarif est ainsi ramené à son niveau de juillet 2014, soit à peu de choses près ce qu'il était quand il a été pour la première fois question de donner un coup de pouce à ce secteur... Son impact pourrait donc s'avérer tout aussi limité (le tarif T4 s'élevait à 13,46 c€/kWh pour les projets de 0 à 36 kW, et à 12,79 c€/kWh pour les projets de 36 à 100 kW). Le montant avait pourtant été précisé comme étant en hausse de 10% (!) comparé à l'existant à l’occasion d'une matinée consacrée à la mobilisation des territoires pour la transition énergétique* ; quelques heures après, le Syndicat des énergies renouvelables publiait les chiffres détaillés, avant le communiqué de presse du ministère. Les 10% n'y sont pas, sauf à prendre en compte les baisses trimestrielles qui auraient été appliquées encore cette année. Le tarif d'achat T4 concerne, a priori, des installations de 0 à 100 kW pour les secteurs professionnels (petit tertiaire, industriel et agricole). Il devrait rester stable durant toute l’année 2015, du moins jusqu'à un volume de 50 MW installé par trimestre, avec une baisse trimestrielle de 3% à partir de 2016.
 
Le lancement de l’appel d’offres Dom-Tom annoncé par la ministre pour le 8 mai concernerait des installations PV d’une puissance supérieure à 100 kW avec stockage. Il devrait, lui, relancer la filière PV aujourd’hui quasiment à l’arrêt dans ces territoires.

Lors du colloque de l'Ademe, la ministre avait aussi dévoilé un assouplissement des règles de l'intégré au bâti à partir du 1er janvier 2016... pour les toitures PV commerciales. Pour autant, la communauté française du photovoltaïque restait dubitative, avant l'annonce concrète des mesures ci-dessus, comme l'a montré l'atelier photovoltaïque organisé le 2e jour du colloque. « Le marché mondial du photovoltaïque devrait afficher une excursion potentielle à 600 GW d'ici 2025, avec une puissance annuelle installée dans le monde de 36 à 39 GW d'ici là. Mais le PV français se trouve, lui, entre deux eaux. Avec une puissance installée de 5,6 GW à fin 2014, il est en attente d'un nouvel objectif. Le volume d'installations semble s'être stabilisé aujourd'hui entre 600 et 1000 MW par an mais il y a toujours une incertitude sur les volumes cibles de 2015 à 2020 », a ainsi souligné Yvonnick Durant, expert de l'Ademe.

André Joffre, vice-président d'Enerplan, a par contre été plus incisif : « La situation n'est pas bonne. L'année 2015 ne sera pas aussi porteuse que 2014. Il y a des trous trop importants entre les appels d'offres et des retards dans les lancements. Nombre d'entreprises sont en difficultés, avec des plans de charge erratiques pour les producteurs/assembleurs pour seulement environ 3000 installations PV par mois. Dans le segment de 36 à 100 kW, le tarif d'achat annoncé à la hausse depuis belle lurette a eu pour effet un blocage des dossiers dans cette attente, et une activité quasiment au point mort. Nous espérons que le tarif d'aéchat revalorisé nous permettra de retravailler.Concernant les appels d'offres, il n'y a rien à attendre du CRE 3 avant l'été. Mais il faudrait absolument lancer l'appel d'offres suivant, le CRE 4, avant la fin de l'année afin d'éviter un nouveau trou d'air. Enfin, concernant le futur, nous pouvons d'ores et déjà assurer qu'un dispositif d'aides avec prime de marché s'avèrera trop compliqué et les banques ne suivront pas pour les financements. »

*L'intégralité du discours de la ministre est disponible en cliquant ici

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Le collectif de salariés de Nexcis lance son 2e appel au secours

Couches minces>Panneaux >France>Restructurations
21-04-2015 12:20:38 :

Pour les salariés de Nexcis, tout a basculé le 2 mars 2015 quand cette filiale à 65% d'EDF avec ses 80 cadres, chercheurs, techniciens et opérateurs travaillant sur une technologie CIGS pour obtenir des panneaux photovoltaïques à fort rendement mais à coût réduit, a entendu se profiler sa liquidation prochaine* annoncée avec l'argument, selon les syndicats, que « le produit n'aurait pas sa place sur un marché saturé par la production asiatique ». …



Au-delà du simple panneau photovoltaïque, les salariés revendiquent, eux, le développement d'un produit BIPV (Building Integrated PhotoVoltaic) unique et abouti, mis au point selon un concept innovant de vitrage photovoltaïque que la direction occulterait complètement. Le collectif se réfère aussi à une étude de marché de Nanomarkets de 2012, qui prévoyait un marché en très forte croissance pour ce type de solution solaire. Il chiffre les conséquences de l'arrêt des activités de Nexcis : 120 emplois directs et indirects menacés ; 400 emplois potentiels si la phase industrielle était engagée au lieu de fermer l'usine au 31 juillet, des emplois qui seraient donc détruits avant leur création ; 75 millions d'euros d'investissements (argent public) gaspillés.

Cet appel fait aussi suite à une tribune publiée par des chercheurs actifs dans le photovoltaïque sur le site de Mediapart. Pour la lire, cliquer ici

Le collectif a aussi lancé une pétition en ligne à consulter ici

ainsi qu'un groupe de soutien sur Facebook accessible ici

Une conférence de presse se tient ce jour mardi 21 avril 2015 à 13h sur le site de Nexcis à Rousset (Bouches-du-Rhône).

* Voir notre article

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S'Tile lève des fonds pour produire sa cellule solaire i-Cell

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation
21-04-2015 12:18:38 :

La société S'Tile vient de lancer une levée de fonds pour un montant de 750000 euros auprès de Wiseed, une plateforme de crowdfunding, afin de compléter une ligne pilote de production de 15 MW/an pour sa technologie de cellule solaire innovante à haut rendement de conversion appelée i-Cell ou « cellule intégrée » puis de réussir l'industrialisation du produit d'ici 18 mois …



La « cellule intégrée » de S'Tile est une cellule sans busbar, produisant un faible courant et une haute tension. Elle utilise un support en silicium fritté à partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel est collée une fine feuille de silicium monocristallin. Une i-Cell se compose de plusieurs sous-cellules connectées en série avec des étapes classiques de la fabrication de cellules solaires. La technologie affiche un rendement de conversion élevé, les 20% ayant déjà été dépassés en laboratoire. Elle présente divers avantages comparé aux filières silicium classique. Elle réduit les quantités de matériaux utilisés, le silicium d'un facteur 4 par réduction de l’épaisseur du wafer, l'argent d'un facteur 2 par suppression des busbars, et le cuivre d'un facteur 20 par connexion directe entre les cellules sur les côtés du support fritté au lieu des zones actives de la cellule elle-même, ce qui évite aussi les contraintes et les dégradations à long terme. La décomposition en quatre sous-cellules sur un même support fritté multiplie d'autant la tension. Haute tension et faible courant diminuent les pertes résistives. La combinaison de tous ces éléments permet de revendiquer des coûts de fabrication réduits de 30% comparé aux filières classiques en silicium.

Pour consulter le dossier de S'Tile sur la plate-forme de crowdfunding Wiseed, cliquer ici

La levée de fonds permettrait d'acheter les équipements nécessaires pour compléter la ligne de production pilote en cours de montage, et d'aller jusqu'à la qualification et la certification de la technologie d'ici l'an prochain. En 2017, S'Tile compte lancer la production de volume. Pour en savoir plus, cliquer
ici et ici

S'Tile est un essaimage du CNRS créé par son fondateur et président actuel Alain Straboni en 2007 à Poitiers. Sa technologie, brevetée en France, en Europe, aux États-Unis et en Chine, a aussi été développée en commun avec l'Institut Fraunhofer ISE de Freiburg (Allemagne).

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ContiTech propose une solution PV pour couvrir les réservoirs d'eau dans les pays arides

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Industrialisation
21-04-2015 12:16:56 :

La division ContiTech de l'industriel allemand Benecke-Kaliko, un spécialiste des matériaux techniques, a développé Dynactiv Power, une membrane photovoltaïque à base de PVC pour couvrir les étendues d'eau des réservoirs dans les pays arides, qui permet de faire d'une pierre deux coups : protéger l'eau en évitant en grande partie l'évaporation et produire de l'énergie, une combinaison inédite sur le marché. La solution Dynactiv Power a été conçue en coopération avec la société israélienne Haogenplast


Un site d'expérimentation a été mis en place en Israël : une surface de 1200 m2 a permis d'établir une puissance de 8,5 kWc lors de tests qui ont duré trois ans et ont porté sur deux procédés photovoltaïques, le silicium amorphe et la technologie CIGS. C'est cette dernière qui sera utilisée pour l'industrialisation. Le silicium classique n'est pas approprié, selon les industriels. Selon ContiTech, les cellules solaires laminées à la surface de cette membrane seraient capables de fournir une puissance PV d'environ 500 kWc par 10000 m2. La membrane couvre la surface des réservoirs de manière étanche et protège l'eau des impuretés. Elle permet de maintenir jusqu'à 40% plus d'eau dans le réservoir en évitant l'évaporation.

Très robuste et résistante aux déchirures, elle est prémontée en usine par bandes de 25 m x 1,5 m, qui sont ensuite attachées entre elles en lieu et place. Elle peut aussi être parcourue à pied ou en véhicule, avance ContiTech, ce qui facilite les travaux de nettoyage (par pompage d'eau du réservoir, l'eau sale partant dans des tuyaux de drainage) et de maintenance.

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Les prix de gros des panneaux photovoltaïques remontent

Silicium>Panneaux >Conjoncture>Allemagne>Japon>Chine
21-04-2015 12:14:59 :

Les prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin ont presque tous évolué à la hausse en Europe au mois de mars 2015 dans la continuité du mois précédent, constate la plate-forme commerciale pvXchange. En cause : le taux de change de l'euro, et non pas la remontée du prix plancher des importations chinoises …



D'habitude, le printemps coïncide avec une renaissance de la demande. Mais la faiblesse de l'euro entraîne l'augmentation des prix, estime Martin Schachinger, directeur général de la plate-forme commerciale. Le prix plancher des importations chinoises rehaussé de 3 c€ n'aurait quasiment aucun effet, selon des représentants, importateurs et distributeurs de produits asiatiques. La baisse des tarifs d'achat et la remontée des prix ne laisserait ainsi guère de place à une remontée de la demande. Seule la demande de panneaux PV de remplacement semble s'être dynamisée après les récentes tempêtes, ironise Martin Schachinger.

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Les livraisons de panneaux PV auraient atteint 39,3 GWc l'an passé

Silicium>Couches minces>Panneaux >Conjoncture
21-04-2015 12:13:08 :

Dans les panneaux photovoltaïques, les livraisons auraient progressé à 39,3 GWc l'an passé, soit une hausse de 15% comparé aux 34 GW de 2013, estiment les analystes de SPV Market Research en coopération avec IDTechEx. Les stocks des fournisseurs se seraient élevés à 1,1 GWc à la fin 2014, à comparer à des stocks en recul de 400 MWc à 2,4 GWc côté utilisateurs …


Les technologies à couches minces auraient pesé quelque 7% du volume total l'an passé, avec une forte domination de la technologie CdTe de First Solar.

L'intérêt des utilisateurs pour les technologies à couches minces suscité au milieu des années 2000, en pleine période de pénurie de silicium et de prix élevés dans les filières classiques, a tiré les investissements pendant un certain temps. L'amélioration des rendements de conversion et les coûts de production moindres ont longtemps maintenu cet intérêt. Les analystes s'attendaient à ce que les technologies à couches minces grignotent une part croissante du marché mondial et ce fut le cas pendant quelques années. En 2009, les technologies à couches minces pesaient ainsi 17% du marché mondial, après 7% en 2006 et 14% en 2008. En 2011, le silicium amorphe, qui avait progressé à un rythme de 30% par an de 1982 à 1992, atteignait encore, tout comme la technologie CIGS, 3% des livraisons, et les modules en CdTe 8%.

Depuis 2009, la pénurie de silicium est une chose du passé, et la part des couches minces s'érode lentement. La technologie CdTe, utilisée principalement par First Solar pour ses activités de développement de projets solaires, semble toutefois résister. Côté CIGS, le marché est essentiellement lié à la stratégie du Chinois Hanergy qui a racheté des sociétés en Europe (Solibro) et aux Etats-Unis (MiaSolé, Global Solar) et annoncé d'importants investissements. Il existe en effet un réel besoin pour des solutions PV de plus faible poids que le silicium classique, notamment pour le déploiement de toitures solaires en Chine, estime l'analyste Paula Mints de SPV Market Research.

L'été dernier, le groupe Hanergy a aussi racheté l'Américain Alta Devices, spécialisé dans les cellules solaires en arséniure de gallium de haut rendement avec un record de 30,8%. Il vient d'annoncer la construction d'un centre de recherche et de production (d'une capacité de 10 MW) dans le parc industriel de Huangpi Linkong, à Wuhan en Chine.

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Conférences et manifestations : les prochains grands rendez-vous de la filière solaire

France
21-04-2015 12:11:39 :

La 6ème édition de la Conférence Technique du Photovoltaïque, PVTC 2015, se déroulera sur le thème «Des matériaux et procédés avancés aux applications innovantes» du 27 au 29 mai 2015 au Centre des Congrès d’Aix-en-Provence. Cette conférence a pour objectif de renforcer la collaboration entre les partenaires industriels et les laboratoires et de donner une vision des dernières avancées scientifiques et techniques obtenues de par le monde dans les cellules solaires

Organisée par Arcsis, l'association qui est chargée de promouvoir la microélectronique et le photovoltaïque en Provence-Alpes-Côte d’Azur et encourage les développements technologiques des cellules solaire, cette conférence rassemble des ingénieurs, des chercheurs, des fabricants de cellules solaires, des fournisseurs d’équipements et de matériaux, des utilisateurs et des scientifiques du monde entier (Allemagne, Autriche, Canada, Corée, Espagne, Estonie, France, Grèce, Inde, Italie, Japon, Maroc, Pays Bas, Pologne, République Tchèque, Russie, Slovénie, Taïwan, Tunisie, U.K, USA …) mais aussi des acteurs français moteurs dans ce domaine comme EDF R&D, l’IRDEP, l’IM2NP, le CEA, le CINaM, le LPCIM, etc. Des sessions de posters avec de courtes présentations orales et une exposition complètent le programme. Pour en savoir plus, cliquer ici

L’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) organise une conférence sur le thème « Sécurité d’approvisionnement en électricité : regards croisés France-Allemagne » le jeudi 21 mai 2015 à Paris (La Défense), en partenariat avec RTE (Réseau de transport d’électricité). La sécurité d’approvisionnement est considérée comme l’un des objectifs stratégiques du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte en France et a été confirmée comme une priorité dans l’agenda énergie du ministère allemand de l’économie et de l’énergie en Allemagne. La journée du 21 mai sera l’occasion d’échanger notamment sur le rôle prospectif des énergies renouvelables et leur impact sur la sécurité d’approvisionnement dans les deux pays. Pour en savoir plus, cliquer ici

L’Ademe, Enerplan et GrDF organisent, le 5 mai prochain, une journée sur le thème « Réussir son projet en solaire thermique collectif » au Centre Condorcet de Pessac, près de Bordeaux. La matinée, réservée aux maîtres d’ouvrages, présentera le détail des accompagnements (aides, outils…) disponibles à chaque étape d’un projet solaire thermique collectif et tout au long de la vie de l'ouvrage, ainsi que des cas concrets avec retours d’expériences. L’après-midi, destinée aux professionnels, abordera la réalisation d’un projet solaire thermique collectif : bonnes pratiques, accompagnements, formations, éco-conditionnalité, RGE. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 28 avril. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le 28 avril prochain, l'association Hespul organise, dans ses locaux à Lyon, une session gratuite d'information sur la question de l'autoconsommation et du raccordement indirect dans le secteur collectif, tertiaire et industrie, donc hors résidentiel individuel, à destination des professionnels (installateurs, bureaux d'études, juristes et institutionnels). Hespul avait publié une note détaillant son positionnement sur l'autoconsommation en janvier 2014. L'association estime pouvoir l'enrichir avec de nouveaux éléments de compréhension pour la mise en œuvre. Pour en savoir plus et s'inscrire, cliquer ici

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Une banque d'investissement chargée de trouver un acquéreur pour les actifs CPV de Soitec

CentralesPV>France>Etats Unis>Restructurations
21-04-2015 12:07:02 :

Soitec met en œuvre son planning de désengagement du solaire photovoltaïque à concentration (CPV) en vue de recentrer ses activités sur l'électronique, son cœur de métier (voir notre article). Une banque d’investissement a été mandatée pour la cession des actifs de la division Soitec Solar, incluant activités industrielles, centrales et propriété intellectuelle, à l’exclusion de ceux liés à la « Smart Cell* » …



En attendant, compte tenu des dépenses dans le solaire depuis 2009, la firme ne s’attend pas à récupérer son investissement initial. Elle a engagé des actions pour réduire les coûts fixes de cette activité, qui devraient s’établir à 26,9 millions d’euros au second semestre 2014-2015, dont 11,3 millions d'euros au seul 4e trimestre, après 30,5 millions d’euros au premier semestre. L’effectif a été ramené à 272 personnes à fin mars 2015 (contre 385 à fin décembre 2014, essentiellement du fait de l'arrêt des activités industrielles aux Etats-Unis.

Le spécialiste des matériaux semiconducteurs d’extrêmes performances pour l’électronique et l’énergie confirme donc ses annonces de janvier dernier. Au 4e trimestre de son exercice 2014-2015, la société a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 68,9 millions d’euros, soit un recul de 44 % comparé aux 123,1 millions d’euros à la même période de l’exercice précédent, mais une hausse de 43% par rapport aux 48 millions d’euros enregistrés au 3e trimestre 2014-2015. Sur l'ensemble de l'exercice, le chiffre d'affaires s'élève à 222,9 millions d'euros, dont 177,7 millions d'euros avec son activité électronique (en hausse de 6,1% en annuel) et 43,2 millions d'euros dans le solaire (en recul de 45,3% en annuel).

Le chiffre d’affaires généré dans le solaire provient de ventes en Afrique du Sud pour 24 millions d’euros (projet Touwsrivier), aux États-Unis pour 12,5 millions d’euros (projet Desert Green notamment), en Chine pour 3,5 millions d’euros et en Europe pour 2,1 millions d’euros. Pour réussir sa restructuration, Soitec a négocié un financement et des prêts avec des partenaires et actionnaires (CEA Investissement, CEA-LEti, Shin Etsu Handotai, banques), dont le closing est attendu avant fin mai 2015 et qui s'ajouteront au produit de la cession de ses actifs dans le solaire.

* Pour en savoir plus sur la "Smart Cell", cliquer ici

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Solairedirect veut lever 217 M€ avec l'introduction en bourse

France>Investissements>Stratégie
21-04-2015 12:04:13 :

Solairedirect a démarré son IPO le 16 avril dernier avec une fourchette de prix de 16 euros à 21,50 euros par action. L'introduction en bourse impliquerait une capitalisation boursière à 386 millions d'euros. La taille initiale de l'offre est d'environ 217,4 millions d'euros, et inclut la cession de parts existantes par certains actionnaires financiers, dirigeants et salariés, actuels et anciens ; le début des négociations des actions Solairedirect sur le marché réglementé d’Euronext Paris est prévu pour le 30 avril …

Avec cette introduction en bourse, Solairedirect compte renforcer sa flexibilité financière et stratégique, notamment pour pouvoir réaliser des investissements dans des centrales solaires en gardant le contrôle d’un plus grand nombre d’entre eux afin de les valoriser en phase d’exploitation plutôt qu’au stade de pré-construction. Le groupe créé en 2006 avec l’objectif de rendre l’électricité solaire compétitive par rapport aux autres sources d’énergie a misé très tôt sur une stratégie de développement à l'international dans un nombre de pays choisis pour leurs conditions d'ensoleillement. L'énergie solaire est aujourd'hui déjà compétitive sans subventions par rapport à d'autres sources d'énergie sur plusieurs marchés, comme en témoignent des appels d’offres de par le monde aboutissant à des coûts d'exploitation de 50 à 90 $/MWh. Solairedirect a aujourd'hui un portefeuille de plus de 4 GW de projets en cours de développement, avec un carnet de commandes en France, en Inde, en Amérique Latine, aux États-Unis et en Asie du Sud. Sur l'exercice 2014, la firme a construit des projets d'une puissance cumulée de 106,5 MW et compte en réaliser environ 185 MW sur l'exercice 2015.

Les 57 centrales PV mises en service depuis sa création jusqu'au 31 mars 2015 ou encore en construction à cette date affichent une puissance cumulée de 487 MW : 392,4 MW se trouvent en France, 71,6 MW en Inde, 21,0 MW au Moyen-Orient et Afrique et 1,3 MW en Amérique Latine. En Inde, Solairedirect a pour objectif de développer et construire jusqu'à 2 GW de projets d'ici 2019, en phase avec l'objectif ambitieux du gouvernement du pays d'atteindre 100 GW de capacité en énergie solaire d'ici 2022, soit cinq fois la capacité de l'objectif national précédent. Un volume de 185,6 MW est déjà en phase avancée de déploiement ou de prise de commande dans trois états, au Rajasthan, au Telangana et, avec 54 MW obtenus tout récemment, dans le Pendjab. Cette diversité géographique montre aussi l'expérience du groupe dans le développement et dans la recherche de partenariats financiers avec des investisseurs, locaux ou non.

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Parcs PV : Chine, Chili, République tchèque, Suède, Taïwan

CentralesPV>Conjoncture>Europe>Chine>Reste du monde
21-04-2015 12:01:33 :

En Chine, l'agence nationale de l'énergie NEA (National Energy Administration) a dévoilé les statistiques concernant la puissance photovoltaïque installée au 1er trimestre 2015 : 5,08 GW, soit 28,5% de l'objectif de 17,8 GW fixé pour l'année et largement plus que les estimations initiales pour cette période (traditionnellement faible). Selon les analystes de Mercom, les grandes centrales au sol représentaient la plus grande part, avec 4,38 GW. Le parc photovoltaïque total raccordé au réseau en Chine s'élèverait ainsi à 33,12 GW, dont seulement 5,33 GW relèvent du PV distribué avec des générateurs de moins de 20 MW …



Au Chili, le parc photovoltaïque ne s'est pas agrandi courant mars 2015, la puissance cumulée restant à 516 MW selon les statistiques publiées par le CER (Centro de Energias Renovables), mais le volume de projets en construction se serait établi à 2575 MW à la fin du mois dernier. Soit plus du double qu'à la fin février ! Des projets d'une puissance cumulée de 8,5 GW auraient été approuvés par les autorités. (Photo : une centrale PV de 40 MW réalisée par Grupo Clavijo à Chañares, au Chili)

La République tchèque n'a agrandi que de 350 kW son parc photovoltaïque en 2014, qui s'est élevé à 2126,2 MW à fin décembre 2014, selon les informations publiées par la commission de régulation de l'énergie du pays.

La Suède disposait d'un parc photovoltaïque d'une puissance cumulée de 79,4 MW à fin décembre 2014, dont 69,9 MW sont connectés au réseau électrique. Le ministère en charge de l'énergie projette un investissement d'environ 16 millions d'euros dans un programme de déploiement de petites toitures photovoltaïques dans le résidentiel mais aussi le petit commercial ou tertiaire.

Taïwan viserait à doubler son parc photovoltaïque cette année, pour le faire passer de 270 MW à fin 2014 à 500 MW d'ici fin 2015, selon le quotidien Taipei Times. Le bureau national de l'énergie s'est fixé pour objectif un volume PV installé de 4,5 GW d'ici 2020, et 13,75 GW de sources d'énergies renouvelables, toutes technologies confondues, d'ici 2030.

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Centrales PV : Royaume-Uni, Australie, Afrique du Sud

CentralesPV>Europe>Australie>Reste du monde
21-04-2015 11:59:30 :

Au Royaume-Uni, la centrale photovoltaïque de 6,1 MW installée en toiture du centre de distribution East Midland de Marks & Spencer à Castle Donington est entrée en service début mars 2015. Ses 24272 panneaux solaires couvrent toute la surface de la toiture de 460 m sur 170 m. L'électricité produite sera autoconsommée sur le site …



Réalisée par SBC Renewables (ex-The Solar Building Company), cette centrale PV de 6,1 MW est la plus grande réalisée sur une seule toiture à ce jour au Royaume-Uni. Marks & Spencer a pour objectif de couvrir les besoins d'électricité de l'ensemble de ses sites au Royaume-Uni et en Irlande à 100% avec des énergies renouvelables d'ici 2020. Pour cette centrale PV, la société Kaco New Energy a fourni 90 onduleurs de type Powador 60.0 TL3 et quatre du type Powador 18.0 TL3.

Au Royaume-Uni, l'Allemand ib vogt et sa filiale locale vogt solar ont mis en service huit centrales photovoltaïques (appartenant à des investisseurs institutionnels) d'une puissance cumulée de 132,4 MWc au 1er trimestre 2015, qui bénéficieront donc encore du dispositif favorable des 1,4 ROC. Les sites sont dispersés dans le pays : 8,1 MWc à Horam,11,6 MWc à Pashley et 34,7 MWc à Port Farm dans le Sussex ; 5,9 MWc à Crundale dans le Pembrokeshire ; 18 MW à Molehill dans le Kent ; 15,3 MWc à Castle Combe dans le Wiltshire ; 28,3 MWc à Gloucester dans le Gloucestershire, et 10,5 MWc à Wrockwardine dans le Shropshire. ib vogt détient en outre aujourd'hui un carnet de plus de 300 MWc de projets PV au Royaume-Uni.

En Australie, la plus grande centrale photovoltaïque réalisée à ce jour a commencé à être opérationnelle : à Nyngan, en Nouvelles-Galles-du-Sud, AGL, énergéticien australien, et First Solar, développeur et fournisseur de panneaux PV, ont en effet raccordé la 1ère tranche de 50 MW d'un projet qui comptera 102 MW à terme. Plus de 1,36 millions de panneaux solaires en technologie CdTe ont été installés. Le site s'inscrit dans un programme de déploiement solaire d'AGL représentant un investissement de 440 millions de dollars, qui bénéficie d'une aide de 166,7 millions de dollars de l'ARENA et de 64,9 millions de dollars des autorités publiques locales. Le programme comprend la construction de la centrale PV de 102 MW à Nyngan et d'une autre, de 53 MW, à Broken Hill, qui devraient être opérationnelles avant fin 2015.

SunPower a démarré la construction d'une centrale photovoltaïque de 86 MWc à Prieska dans la province de Cap-du-Nord en Afrique du Sud, la 3e de l'Américain dans ce pays dans le cadre du programme gouvernemental de déploiement des EnR. Pour ce site, l'industriel utilisera sa technologie à trackers à un seul axe Oasis. Le développement est assuré par une société de projet avec plusieurs partenaires, les actionnaires principaux étant l'entreprise locale Mulilo Solar (18%) et par Total (27%), la maison mère de SunPower. Les deux premières centrales PV de SunPower sont situées près de Douglas dans la même province, et affichent une puissance cumulée de 33 MW. L'Américain a par ailleurs monté une usine en Afrique du Sud, où il compte assembler jusqu'à 160 MW de panneaux PV par an.

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Soprema réalise 142000 m2 de toitures photovoltaïques en rénovation pour le Groupe Casino

CentralesPV>France>Réalisations
21-04-2015 11:57:35 :

L’agence Soprema Entreprises de Paris a rénové 142000 m2 de toitures acier pour Casino, ou plus exactement pour GreenYellow, filiale énergie du groupe, en remplaçant l'existant par autant de toitures acier en solaire, un contrat remporté dans le cadre d'un appel d'offres en 2013. Les travaux ont été réalisé en moins de 7 mois, avec la pose de 43800 panneaux photovoltaïques sur diverses toitures de centres logistiques notamment, pour une puissance cumulée de 14,3 MWc …



Après un démarrage en janvier 2014 avec l’arrachage complet des toitures existantes, Soprema a mis en œuvre un complexe d’étanchéité apte à recevoir des solutions photovoltaïques du type Soprasolar Fix avec la pose de 113000 plots de support pour recevoir les modules solaires et 150 km de câblage dédié au raccordement. L’exploitation des sites a été maintenue pendant toute la durée des travaux. La plus importante centrale solaire est celle de l’entrepôt Leader Price à Sauvian avec 5,2 MWc (photo).

Soprema maîtrise l'intégralité du complexe (bac + isolant + étanchéité + photovoltaïque) et garantit la pérennité de la solution pendant 20 ans. « Installer des panneaux photovoltaïques représente environ 20 kg de charges supplémentaires en toiture. Nous avons développé un moteur de calcul pour étudier la faisabilité de pose pour tous les procédés et tous les types de bacs », explique Youcef Arabi, chef de secteur acier de l’agence Soprema de Paris.

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Et aussi : Duke Energy, Albioma, Scatec Solar, BioTherm Energy, SunEdison

CentralesPV>France>Etats Unis>Reste du monde>Grands programmes
21-04-2015 11:56:11 :

L'énergéticien américain Duke Energy a élaboré un plan de déploiement du photovoltaïque en Floride, aux Etats-Unis, qu'il a soumis à la Commission locale de service public qui doit maintenant identifier des sites appropriés. Avec ce plan prévu sur dix ans, il compte installer 500 MW de centrales photovoltaïques d'ici 2024, dont les premiers 5 MW seraient réalisés à partir de cet automne …



Albioma a acquis auprès de Ciel et Terre et de Samfi Invest 14 centrales photovoltaïques en toiture d’une puissance de 3 MWc, en service à La Réunion depuis 2010/2011. Les contrats de vente de l'électricité produite affichent encore une durée résiduelle de 16 ans. Cette acquisition porte à 26,5 MWc la capacité de production d’énergie PV d'Albioma à La Réunion, qui devient ainsi le leader dans ce secteur avec 16 % du parc local. Au total, Albioma détient un portefeuille de 74 MWc en exploitation.

L'Afrique du Sud a dévoilé les noms des sociétés sélectionnées lors de la 4e phase du programme d'énergies renouvelables pour une puissance totale de 1,2 GW. La liste inclut trois sociétés qui réaliseront au total six centrales photovoltaïques d'une puissance totale de 475 MW : BioTherm Energy décroche deux projets de 75 Et 40 MW, Scatec Solar trois projets de 75 MW chacun et SunEdison un projet de 75 MW.

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Mécanismes de soutien aux énergies renouvelables : regards croisés France – Allemagne du 29 janvier à Berlin

CentralesPV>France>Allemagne>Politique/Réglementation
14-04-2015 19:38:38 :

La synthèse de la conférence intitulée « Evolution des mécanismes de soutien et intégration des énergies renouvelables au marché en France et en Allemagne » organisée le 29 janvier dernier à Berlin par l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables (OFAEnR) est désormais en ligne (voir ici). Les débats ont essentiellement porté sur les mécanismes de soutien aux énergies renouvelables dans les deux pays et donc sur différents dispositifs d'aides comme les tarifs d’achat, les primes de marché ou encore les appels d’offres, mais aussi sur la vente directe et de l’autoconsommation de l’électricité …

Le cadre réglementaire de la commercialisation directe de l’électricité issue d’énergies renouvelables ainsi que les aspects techniques, les impacts et les défis inhérents à cette évolution ont notamment été présentés en détail. Le tout complété par des retours d'expérience exposés par des opérateurs de vente directe.

La conférence partait d'un consensus : le développement des énergies renouvelables nécessite des mécanismes de soutien, mais aussi des objectifs clairement définis. Aujourd'hui, la Commission européenne préconise de faire évoluer les aides basés en grande partie sur tarifs d'achat fixes afin d'atteindre une plus grande intégration au marché, soulevant ainsi un débat appréhendé de diverses façons de chaque côté du Rhin. La conférence a donc constitué une plate-forme d’échanges aux quelque 160 acteurs français et allemands représentants d’entreprises, d’instituts de recherche, de fédérations professionnelles et de différents ministères présents à Berlin.

Les présentations faites par les différents intervenants tout au long de cette journée sont également disponibles sur le site internet de l'OFAEnR. Un accès aux enregistrements audio de la conférence est en outre proposé aux adhérents

Pour rappel, le programme de la conférence est disponible en cliquant ici

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Un mix électrique 100% renouvelable en 2050 : c'est possible en France !

CentralesPV>Energies renouvelables>France
14-04-2015 06:36:49 :

Un rapport intitulé « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » financé par l'Ademe qui, semble-t-il, voulait initialement le présenter lors de son colloque demain mardi 14 avril (voir notre article) avant de se rétracter, est au centre de (presque) tous les débats sur l'énergie depuis quelques jours. Dévoilé vendredi dernier par Mediapart, il prouverait qu'un bouquet électrique 100% renouvelable serait possible en France à l'horizon 2050, qu'il serait à peine plus coûteux qu'un scénario avec 40% de sources renouvelables et fortement orienté nucléaire. Pour le solaire, le scénario se traduirait par 63 GW de puissance installée …



Avec, à la base, des hypothèses d'augmentation du coût des énergies fossiles et de baisse des coûts d'exploitation des EnR, les auteurs démontrent que rien n’empêcherait un scénario avec 100 % de l’électricité provenant de sources renouvelables (hydraulique, éolien, photovoltaïque, géothermie, bois, méthanisation, énergies marines...) en 2050, alors que la 2e lecture du projet de loi sur la transition énergétique est en cours de discussion au Parlement. Les résultats des analyses a permis aux auteurs du rapport de déterminer un cas de référence qui démontre que 100% de l'électricité nécessaire pour couvrir la consommation estimée à cette échéance peut être produite par des sources renouvelables même avec des conditions météorologiques défavorables, mais évidemment sans faire l'impasse sur une maîtrise de ladite consommation. La production totale annuelle baisserait en effet de 11% par rapport à la production actuelle, et la consommation de 14%. Dans le détail, plusieurs scénarios ont été comparés, avec des parts de 100%, 95%, 80% et 40% de renouvelables. Au final, l’Ademe évalue le coût total annuel pour le scénario 100% renouvelables (incluant le stockage, les coûts des réseaux de distribution et répartition, etc) à 50,1 milliards d’euros. Le taux des renouvelables selon les différents scénarios a peu d'impact, puisque le coût de l'énergie consommée est estimé à 119 €/MWh (chiffre à mettre en regard du coût actuel de l'électricité qui est de 91 €/MWh en France), contre 117 €/MWh avec 40% de renouvelables, 113 €/MWh avec 80% de renouvelables et 116 €/MWh avec 95% de renouvelables.

Le scénario 100% fait la part belle au solaire avec quelque 63 GW de puissance installée en 2050 – dont 27,4 GW en toiture et 37,6 GW au sol – pour une capacité totale installée de 196 GW, soit 55% de plus que le parc actuel (nécessaire du fait des différences de taux de charge entre les renouvelables et le nucléaire). La production totale se décomposerait en 63% d'éolien, 17% de solaire, 13% d'hydraulique et 7% de thermique renouvelable, et pourrait atteindre 1268 TWh, soit trois fois la demande d'électricité escomptée (422 TWh). La production solaire est, elle, estimée à plus de 80 TWh contre plus de 300 TWh d'éolien. Sur ce point, les auteurs ont plus particulièrement étudié l'impact du photovoltaïque : ainsi, une optimisation du mix sans les filières PV a mis en évidence l’importance de la complémentarité des filières EnR, en particulier entre le PV et l’éolien. Ils ont aussi souligné la cohérence des résultats obtenus avec ceux d'une analyse effectuée par l'Institut Fraunhofer IWES qui a élaboré un mix énergétique optimal avec 80% de renouvelables en 2050 pour l'Allemagne. L'Institut Fraunhofer ISE a, pour sa part, publié en 2012 une étude sur un scénario 100% renouvelable (électricité et chaleur) à l'horizon 2050. Pour la France, l'Ademe avait, pour sa part, également réalisé dès 2012 des études prospectives de scénarios sur des bouquets énergétiques à l'horizon 2030 et 2050 prévoyant, notamment, un potentiel photovoltaïque de respectivement 33 et 65 GW.

Selon Mediapart, l’Ademe reporterait la publication du rapport à l’automne, donc après le vote du projet de loi sur la transition énergétique et simultanément à l'élaboration des décrets d'application. Or le rapport apporte des éléments factuels et chiffrés sur ce qui serait possible dans des conditions optimales de réalisation tout en étudiant diverses combinaisons et en mettant sur la table les facteurs sociologiques, sociétaux, économiques, technologiques ... 2050 est une échéance qu'il convient de préparer aujourd'hui, pour que les décisions d'investissements puissent être prises en toute connaissance de cause.

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La France en retard sur ses objectifs 2020 dans les énergies renouvelables

Energies renouvelables>France
14-04-2015 06:34:58 :

Une étude réalisée par le cabinet Deloitte pointe le retard pris par des pays européens, dont la France, pour atteindre l’objectif de 20 % d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique en 2020, qui parait désormais difficilement accessible. « Certains pays comme le Royaume Uni, la France ou les Pays Bas doivent encore réaliser des efforts importants. « Il semble nécessaire de revoir les politiques de soutien aux énergies renouvelables », peut-on ainsi lire dans l'étude …


Entre 2005 et 2012, la France a réalisé 26% du chemin nécessaire pour atteindre son objectif d’efficacité énergétique en 2020, 29% pour les énergies renouvelables et 76% pour les émissions de gaz à effet de serre. Deloitte estime aussi que les avancées technologiques n’ont pas toujours connu le développement qui était attendu il y encore dix ans. Ainsi, « les rendements ont tellement augmenté et les prix tant baissé dans le solaire photovoltaïque, la rendant de plus en plus compétitive au point d'évincer des technologies prometteuses comme le solaire à concentration (CSP) voire même le photovoltaïque organique », peut-on lire. L'étude, qui vient d'être publiée, se base sur des chiffres atteints fin 2012. Un peu de chemin supplémentaire a été parcouru depuis. Dans un article récent, le blog Tecsol a, lui, donné la parole à Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables (SER) sur le même thème. Sa conclusion : « la France peut faire une croix sur ses objectifs de renouvelables pour 2020. Quoi qu'on fasse, il est trop tard pour redresser la barre. […]Au rythme actuel, la part des énergies renouvelables pourrait ne s'élever qu'à 17 % en 2020 ».

L'étude de Deloitte rappelle que la mise en œuvre de la stratégie européenne dite « 20/20/20 », adoptée en 2008, prévoit la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % par rapport au niveau de 1990, le passage à 20 % de la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique et une hausse de 20 % l’efficacité énergétique d’ici à 2020. Les efforts effectués jusqu’à maintenant ont nécessité des investissements considérables mais la trajectoire est loin d'être parfaite pour atteindre ces objectifs à 2020 et 2030. Pour Delotte, il semble alors nécessaire de revoir les politiques de soutien aux énergies renouvelables, notamment pour parvenir à un meilleur équilibre entre les coûts des mesures nécessaires à l’atteinte des objectifs en matière d’énergies renouvelables et l’impact sur les prix de l’énergie. Surtout que l’Union européenne a fixé de nouveaux objectifs ambitieux pour une économie faiblement carbonée à l’horizon 2050. Elle prévoit de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %, de porter la part des énergies renouvelables à 27 % de la consommation et de réaliser 27 % d'économies d'énergie.

L’étude est disponible ici.

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