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L'Echo du solaire
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Rendement de conversion : 12,6% chez Sulfurcell, 18,2% chez JA Solar, 19.89% chez Yingli

Silicium>Couches minces>Panneaux >Cellules >Allemagne>Europe>Chine>Industrialisation>R&D
21-02-2011 10:14:59 :
La société allemande Sulfurcell Solartechnik vient de se voir certifier par le TÜV Rheinland un rendement de conversion de 12,6% pour un module solaire à couches minces CIGS de 94 W, dont les livraisons devraient démarrer au 3e trimestre 2011. Le Chinois JA Solar a réalisé une cellule solaire en silicium multicristallin avec un rendement de 18,2% sur une ligne pilote, sous des conditions de production. Le Chinois Yingli Green Energy vient, pour sa part, de revendiquer un record de conversion de 19,89% pour ses cellules solaires de la génération Panda, désormais en production…
 
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En janvier dernier, Sulfurcell avait par ailleurs annoncé la clôture d'un tour de table qui lui a permis de lever 18,8 M€ afin de financer le développement de sa technologie, en visant un rendement de conversion supérieur à 14% d'ici 12 à 18 mois, ainsi que l'achat d'équipements supplémentaires d'assemblage.

Les cellules solaires Panda de Yingli, fruit d'une coopération démarrée en 2009 avec l'Energy Research Centre of the Netherlands, sont notamment réalisées avec des tranches de silicium à dopage de type N.

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L'Américain ISET et le Coréen K & K Solar s'allie dans la R&D sur les couches minces

Autretechno>Panneaux >Etats Unis>Reste du monde>Accords>Industrialisation>R&D
21-02-2011 10:12:32 :

La société californienne International Solar Electric Technology (ISET), fournisseur de panneaux solaires CIGS, se propose de travailler conjointement avec le Coréen K & K Solar et la Yeungnam University de Corée afin de développer les technologies de panneaux PV couches minces qui seront ultérieurement commercialisées par les deux partenaires industriels…

Les parties prenantes viennent de signer une lettre d'intention à cet effet.

ISET produit actuellement ses panneaux PV CIGS sur une ligne d'assemblage pilote à Chatsworth, en Californie, qui pourrait ultérieurement être étendue à une capacité de production industrielle de 30 MW/an.

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Et aussi : Canadian Solar, Solarstrom

Silicium>Panneaux >Allemagne>Canada>Contrats
21-02-2011 09:44:59 :

Canadian Solar vient de signer un contrat d'approvisionnement avec l'Allemand Solarstrom en vue de la livraison de panneaux photovoltaïques en silicium polycristallin d'une puissance totale de 60 MW en 2011. Ces panneaux sont destinés à des projets en Allemagne et en Italie…

La société de Kitchener, dans la province d'Ontario (Canada), est une entreprise verticalisée avec une capacité totale d'assemblage de panneaux PV de 1,3 GW, une production de silicium de 1100 tonnes et de 200 MW de tranches de silicium, ainsi qu'une fabrication de cellules solaires d'environ 700 MW, dont la très grande majorité est répartie dans 6 usines en Chine. L'usine d'assemblage de panneaux PV en construction à Guelph, à environ 30 km de Kitchener et à 100 km de Toronto, a une capacité de production de 200 MW et devrait être pleinement opérationnelle sous peu.

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Filière photovoltaïque : la concertation est achevée, les incertitudes restent…

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14-02-2011 22:41:23 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - La dernière réunion de concertation avec la filière photovoltaïque française organisée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, mandatés par le gouvernement, s'est terminée par une journée agitée vendredi 11 février, notamment du fait d'une manifestation organisée par le collectif « Touche pas à mon panneau solaire ». Cette ultime réunion a laissé les acteurs industriels quasiment autant dans le flou qu'au début, confrontés à un projet de rapport reflétant plus ou moins fidèlement les débats et les propositions des différentes participants mais sans donner de véritable scénario alternatif à celui proposé par la DGEC ... Le temps de l'attente pour la réglementation tarifaire au-delà du 9 mars 2011 a commencé…

MISE A JOUR Le rapport final de la commission Charpin-Trink mandatée par le gouvernement est téléchargeable ICI

La publication du projet de rapport a donné lieu la semaine dernière à diverses actions et à des commentaires des organismes, associations, syndicats professionnels et autres collectifs créés pour défendre l'avenir du photovoltaïque sur l'Hexagone et, surtout, les emplois dans cette filière. « La menace est réelle, surtout pour les PME. Le moratoire a déjà eu un impact avec quelque 2000 à 3000 emplois supprimés. Au global, selon le scénario de sortie du moratoire, ce sont 10000 emplois sur les 25000 que compte la filière qui pourraient disparaître », a analysé Richard Loyen, délégué général d'Enerplan, lors d'une conférence de presse.

Parmi les actions engagées par la filière, le collectif « Touche pas à mon panneau solaire » avait, lui, organisé une manifestation qui a réuni plusieurs centaines de personnes à Bercy, devant le bâtiment où se sont tenues les réunions de concertation, afin de sensibiliser les acteurs aux difficultés suscitées à la fois par le moratoire, le manque de visibilité de la filière et les incertitudes tarifaires, notamment pour les PME. Le collectif a également élaboré un Livre blanc pour le développement du photovoltaïque en France

L'analyse d'Enerplan
« De nombreux acteurs de la filière sont en souffrance, voire déjà à l'agonie. Après une lecture approfondie du projet de rapport, il nous apparaît comme une juste retranscription des débats, mais avec un raisonnement à périmètre réduit, franco-français. il ne donne pas de pistes sérieuses qui permettraient d'éviter la mort de la filière, ni sur les volumes de puissance, ni sur le pilotage de la file d'attente, ni sur la régionalisation, mais reprend au contraire à son compte plus ou moins le scénario de l'administration avec notamment un plafonnement potentiel à 500 MW/an. Il reste extrêmement vague sur la file d'attente purgée par le décret du 9 décembre 2010 et manque totalement d'ambition. Nos contre-propositions sont, elles, au mieux reléguées en annexes. Après l'énorme travail fourni par les acteurs de la concertation, avec une vraie coalition entre les professionnels, les collectivités, les ONG, etc., qui a abouti à des propositions et des scénarios chiffrés, il y a de quoi être déçu. Le rapport présente en outre des calculs de CSPE établis sur des tarifs d'achat de 2010, et présente le photovoltaïque comme une énergie chère et non compétitive, avec une parité réseau au-delà de 2020 alors que nous avons démontré, chiffres à l'appui, qu'elle sera atteinte bien avant. Le rapport ne donne pas aux politiques décisionnaires d'autres scénarios possibles que celui de la DGEC », nous a déclaré Richard Loyen, délégué général d'Enerplan.

« Le rapport ne donne pas à l'administration assez d'éléments pour chiffrer un autre scénario que celui de la DGEC. Ainsi, en ce qui concerne l'optimisation de la CSPE, une discussion éventuelle n'aura lieu que dans plusieurs semaines, soit bien trop tard. »

Pour Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement et conseil d'Enerplan, le rapport pèche surtout par ignorance : il procède toujours de l'hypothèse des 5400 MW d'ici 2020 ce qui est, industriellement, une hérésie et revient à vouloir faire passer un chameau par le trou d'une aiguille ; il ne prévoit aucun filtrage à l'entrée de la file d'attente, selon des critères d'urbanisme, de financements, d'auto-consommation, etc., mais maintient un filtrage en sortie qui n'empêchera pas une nouvelle bulle spéculative ; il ignore la jurisprudence établie par une récente décision de justice à l'encontre d'EDF EN en préconisant des appels d'offres qui ne respectent pas l'égalité des chances entre les candidats ; enfin, il fait totalement l'impasse sur les conditions de sortie du moratoire alors que le décret dit de suspension de l'obligation d'achat n'est en fait aucunement un décret de suspension mais bel et bien un décret de purge de la file d'attente étant donné que les projets ne remplissant pas les conditions prévues par ce décret doivent repartir de zéro, et seront donc soumis à la nouvelle réglementation tarifaire. Or le gouvernement ne peut pas effectuer un tri des dossiers purgés s'il n'y a pas modification du décret du 9 décembre dernier.

Rappelons qu'Enerplan a saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) pour demander la transparence totale sur la file d'attente et la communication des documents sur lesquels le gouvernement fonde sa politique et son argumentaire de bulle spéculative. La CADA rendra son avis le 3 mars prochain.

Dans une étude prospective du développement du photovoltaïque sur les bâtiments soumis à la future réglementation thermique/énergétique, Enerplan a par ailleurs dégagé un scénario plus ambitieux d'une puissance cumulée de 16 GW pour le photovoltaïque à l'horizon 2020.

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Cellules solaires : la filière « amont » est sur les rails chez MPO Energy

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation>R&D
14-02-2011 22:30:23 :

Dramatique ! Le mot résumant la situation actuelle pour le secteur du photovoltaïque a échappé à Loïc de Poix, président du directoire de MPO International dont la filiale MPO Energy a été nouvellement créée en vue de produire des cellules solaires à très haut rendement en silicium polycristallin. Pour autant, le projet PV20 (lire notre article), qui s'intègre donc parfaitement dans la filière industrielle que le gouvernement français appelle de tous ses vœux, suit son planning. « La ligne de sérigraphie pour la métallisation est installée et nous avons commencé à produire des cellules solaires avec un rendement de conversion supérieur à 16%. Une ligne complète de production pilote de 30 MW sera opérationnelle en janvier 2012 » nous a confié M. de Poix en marge du colloque sur les énergies renouvelables organisé récemment par le SER…


Les cellules solaires sorties de la ligne pilote ont été validées par l'Ines, puis testées sur une ligne d'assemblage de panneaux photovoltaïques avec Tenesol, également partenaire du projet PV20. Deux équipes d'ingénieurs s'activent, l'une à l'Ines, l'autre dans le laboratoire commun avec Irysolar/Semco pour à la fois finaliser le process et améliorer les rendements de conversion. Car MPO s'est fixé pour objectif de monter à 20% de rendement de conversion d'ici 2016.

« La ligne de production est mise en place en parallèle à ces efforts de R&D dans l'usine emblématique d'où est sorti le premier disque microsillon en 1957, à Averton en Mayenne. En 2011, nous comptons atteindre une production de 2 MW, peut-être un peu plus. Une extension à 100 MW pour 2012 et les décisions d'investissements nécessaires devraient être concrétisées dans les prochains mois. Au-delà, je pense qu'il nous faudra grandir vite, peut-être plus vite que les 500 MW prévus à l'horizon 2020 », précise Loïc de Poix.

Depuis l'annonce du projet PV20 en mai 2010, MPO a embarqué Demeter Partners dans l'aventure MPO Energy, qui a apporté au passage un financement de 4 millions d'euros, en échange de 25% du capital.

MPO, pour qui le projet s'inscrit aussi dans le cadre d'une diversification industrielle nécessaire alors que son marché traditionnel des disques optiques (CD, DVD et autres Blu-ray) commence à baisser, s'est engagé à relever le défi de l'amont. Pour le groupe, passer du disque optique à la cellule solaire relève d'une légitimité quasi évidente et valorise un savoir-faire industriel existant. Objectifs : pérenniser l'entreprise et sécuriser les emplois.

Leader européen indépendant du disque optique depuis plus de 50 ans, cette entreprise de taille intermédiaire, à l'instar du très connu Mittelstand en Allemagne, qui affiche un chiffre d'affaires de 130 M€ en 2009 et emploie 1300 personnes sur trois continents, ambitionne de jouer un rôle de premier plan dans l'industrie photovoltaïque sur l'Hexagone. « Nous avons déjà relevé d'autres défis avec des ruptures et des mutations technologiques jusqu'ici, notamment en passant du vinyle au CD en 1984. Aujourd'hui, notre souhait consiste à participer à une vraie filière amont du solaire en France. Dans ce contexte, le moratoire infligé par le gouvernement a au moins eu le mérite de rassembler les industriels », souligne Loïc de Poix.

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60% des Français prêts à payer leur électricité plus cher ... pour le photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France
14-02-2011 20:56:04 :

Selon une étude effectuée par LH2 pour le compte du SER, 76% des Français seraient disposés à payer plus cher leur électricité afin de favoriser le développement des énergies renouvelables, et 60% plus particulièrement pour que l'énergie solaire photovoltaïque se développe dans notre pays…

L'enquête a été réalisée en deux temps, une première fois en décembre 2010, et une deuxième fois en février 2011, résultant en un écart significatif. Si, en décembre dernier, 50% des personnes interrogées se disaient prêtes à payer plus cher leur électricité afin que l'énergie solaire PV se développe dans notre pays, ce pourcentage est monté à 60% deux mois plus tard. A méditer ...

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Le SER mise sur le label France et un calcul « optimisé » de la CSPE

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:33:54 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - Pour André Antolini, président du SER, le projet de rapport de la commission de concertation Charpin/Trink reflète scrupuleusement les débats de concertation et donne une liste quasi exhaustive de toutes les questions à régler, mais il laisse une marge d'appréciation très/trop large au gouvernement sur des points importants comme les futurs tarifs, les volumes (de 300 MW à 1000 MW par an !), et ne fait qu'évoquer la nécessité d'assurer une transition entre l'ancien et le nouveau système réglementaire. Le SER se réjouit néanmoins de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France. Le rapport final sera présenté au gouvernement ce mercredi…

Pour le SER, les questions essentielles sont donc restées sans réponses même s'il y a quelques pistes. « Qu'adviendra-t-il des 4000 MW de la file d'attente, et surtout des 1500 à 2000 MW de projets sérieux, menacés par les contraintes de délais du décret du 9 décembre 2010 et virtuellement mis à la poubelle, qui représentent des années de travail ? » demande André Antolini. « Ces projets devraient bénéficier d'un tarif d'achat de transition et non pas subir le couperet de la nouvelle tarification qui risque de mettre en danger leurs financements. Sur ce point, nous sommes dans une urgence absolue. »

Le projet final présenté mercredi à l'Assemblée nationale
Pour Arnaud Mine, président du Soler (la branche solaire du SER), « il y a deux points positifs à retenir du projet de rapport, l'un concernant la CSPE où la CRE semble prête à revoir le calcul en tenant compte des spécificités de la production photovoltaïque (une production diurne, utilisée sur le lieu de production, sans transport, donc avec des coûts évités différents de ceux à la base du calcul actuel), et l'autre concernant le déplafonnement de la barre des 3 kW, à 9 ou 16 kW dans le résidentiel. »

Le SER se réjouit enfin de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France pour les systèmes PV bénéficiant du tarif d'achat, qui devrait se traduire notamment par un pourcentage de contenu d'origine française et par des exigences de qualité et de performance environnementale. « Nous y travaillons notamment au plan juridique, sur la base de notre expérience Flamme verte, un label créé dans le secteur du chauffage au bois », nous a précisé André Antolini.

Pour tous les détails concernant les propositions du SER, consulter le document Repenser le développement de la filière photovoltaïque française

Le rapport final de MM. Charpin et Trink est en cours de rédaction, mais la plupart des professionnels que nous avons interrogés semblent persuadés que le projet de rapport ne sera modifié qu'à la marge, voire même que les nouvelles dispositions réglementaires ont déjà été finalisées sur des bases figées d'avance, avant même que le rapport n'ait été remis aux ministres. Quoi qu'il en soit, le rapport sera présenté mercredi 16 février lors d'une audition en Commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale.
MISE A JOUR : Lire l'audit de MM. Charpin et Trink ICI

Nous avons pu proposer à nos lecteurs le projet de rapport en téléchargement dès mercredi 9 février (Projet de rapport)

MISE A JOUR : Le rapport final est maintenant aussi téléchargeable ICI

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Le collectif SOL Ouest regroupe désormais 50 PME

France>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:33:03 :

Créé en décembre dernier pour une mobilisation plus efficace face au revirement brutal de l'état sur le développement du solaire en France, le collectif SOL Ouest est passé de 6 PME fondatrices à 50 entreprises, et demande deux mesures d'urgence pour pouvoir poursuivre leur activité : la remise dans la file d'attente des projets inférieurs à 250 kW, et une régionalisation des tarifs d'achat afin d'éviter la migration de la filière vers le Sud de la France…

Selon SOL Ouest, les projets inférieurs à 250 kW ne sont pas des projets spéculatifs car réalisés par des PME locales pour des clients locaux.

Le collectif représente à lui seul environ 1000 emplois dans le Grand Ouest, et se dit prêt, s'il n'y a pas de mouvement de l'état, à se faire entendre par des démarches fortes.

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Parc PV : 972,7 MWc raccordés en France à fin décembre 2010

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>France
14-02-2011 20:31:33 :
Malgré les tribulations du secteur du photovoltaïque en France tout au long de l'année 2010, le parc PV français a atteint 972,7 MWc au 31 décembre 2010, dont 807,7 MWc en métropole (et 193,9 MWc raccordés au 4e trimestre 2010) et 165 MWc dans les départements et territoires d'outre-mer. C'est ce qui ressort de l'analyse trimestrielle des données des gestionnaires du réseau électrique – ERDF et EDF SEI – publiée par Enerplan. Ainsi le parc en métropole a été multiplié par quatre, celui des territoires insulaires par 2,5. Fin décembre, plus de 3,6 GWc étaient en attente de raccordement en métropole, et près de 550 MW à l'outre-mer…

Nombre de projets en attente de raccordement n'aboutiront pas, et notamment parmi ceux supérieurs à 36 kVA qui représentent la très grande majorité des demandes avec une puissance totale de 3,357 GWc.

Toutes les régions métropolitaines affichent de forts taux de croissance, allant de 21% pour la région Méditerranée à 80% pour l’Île-de-France (le parc a quasiment été multiplié par 2 en un trimestre). La région Manche-Mer-Nord affiche le deuxième taux de croissance le plus élevé, avec + 60%.

Pour plus d'informations : Parc PV français raccordé au réseau à fin décembre 2010

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REC Solar : « Le solaire constitue une opportunité historique pour la France … »

Centralesphotovoltaïques>France
14-02-2011 20:26:45 :


Entre concertation et polémique, après les espoirs suscités par le Grenelle de l'environnement, la filière française du photovoltaïque souffre depuis plus d'un an à cause d'une réglementation tarifaire instable, et lutte aujourd'hui pour sa survie. L'Echo du solaire a demandé l'opinion de REC Solar, un groupe industriel européen verticalement intégré du photovoltaïque*, attiré en France par les promesses d'un marché en devenir. Pour Jan Jacob Boom-Wichers, directeur général REC Solar France, « la France devrait considérer, aujourd'hui, le solaire comme une opportunité historique, au même titre que le fut le nucléaire civil, en d'autres temps et circonstances »…

Comment voyez-vous l'avenir du photovoltaïque en France ?
Le moratoire qui pèse actuellement sur la filière photovoltaïque française semble être une réaction à court terme du gouvernement français à qui il manque une vision sur l'énergie du futur. Il serait dommage que la France passe à côté de cette opportunité historique, à l'opposé de ce qui se passe dans le reste du monde. Sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, pourquoi ne pas s'inspirer du modèle allemand ? Le gouvernement allemand a ainsi décidé d'obliger les exploitants à contribuer financièrement à un fonds spécifique à partir de 2011 en échange de la prolongation de la durée d'exploitation des réacteurs nucléaires, avec l'instauration d'une taxe pour chaque MWh injecté sur le réseau. En France, les sommes collectées pourraient par exemple servir pour 1/3 au retraitement des déchets nucléaires, pour 1/3 à la formation et pour 1/3 à « sponsoriser » les énergies renouvelables. Ou encore pour développer des solutions de stockage.

L'Allemagne est souvent cité en exemple, et il n'a jamais été question de bulle spéculative comme en France …
Il n'y a pas, en France, le même civisme, ni la même éco-conscience pour l'environnement qui existe outre-Rhin depuis les années 70. Du fait des choix politiques en matière d'énergie, le marché du photovoltaïque y est plus mature, et les installateurs peuvent travailler avec des marges moindres, surtout que l'essentiel des projets est en surimposition. Les retours sur investissements assurent un rendement de type « bon père de famille », qui est aujourd'hui de l'ordre de 8%. Il n'y a jamais eu de marges de 25 à 30% comme en France.

Avec l'intégré au bâti, la France a choisi, elle, de mettre des obstacles à l'arrivée des fournisseurs étrangers et de soutenir ainsi la création d'une filière franco-française. Si l'intégré au bâti est plus coûteux, ce qui explique en partie les différences sur les prix des systèmes installés entre la France et l'Allemagne, il constitue toutefois une excellente approche qui participe d'une vision industrielle du bâtiment. Le photovoltaïque devient partie intégrante de la construction. Là, la France est précurseur. L'évolution de la réglementation thermique, surtout au-delà de la RT2012, exigera des sources d'énergie en plus de l'isolation des bâtiments. Pour qu'un vrai marché se développe, il faudrait y ajouter des contraintes, par exemple exiger que 10% des constructions neuves soient à énergie positive en 2011, et faire progresser ce pourcentage jusqu'à atteindre 100% en 2020.

Comment évaluez-vous le potentiel d'amélioration des rendements de conversion dans le photovoltaïque ?
La courbe d'apprentissage dans le photovoltaïque, en particulier dans les solutions à base de silicium, sera sensiblement similaire à celle du semiconducteur, ce qui laisse augurer encore d'un fort potentiel d'améliorations en terme de rendement de conversion, de productivité, etc. Ceci exige de continuels efforts de recherche et développement. Chez REC Solar, nous sommes à 17,3% de rendement de conversion pour les cellules solaires, et à 15% pour les panneaux PV de la série Peak Energy, optimisés afin de garantir le rendement quel que soit l'ensoleillement.
Parallèlement à l'augmentation de puissance, le coût des modules solaires continuera à baisser. L'Italie a déjà quasiment atteint la parité réseau, montrant ainsi la voie. Le moment arrivera où une rénovation de la toiture d'un bâtiment sera moins coûteuse avec des panneaux PV qu'avec des matériaux conventionnels inertes.

Elisabeth Feder

*Le groupe norvégien REC Solar revendique une position de leader dans la filière photovoltaïque, en tant que groupe verticalement intégré qui contrôle l'ensemble de la chaîne de valeur. C'est le plus gros producteur de silicium dédié au solaire (avec une technologie propriétaire à 80% moins énergivore que le procédé Siemens, selon ses dires), l'un des plus grands fournisseurs de tranches de silicium pour le solaire, un important fabricant de cellules solaires et assembleur de panneaux photovoltaïques, le tout accompagné d'une division systèmes. Le groupe revendique un temps de retour énergétique de seulement un peu plus d'un an pour ses panneaux PV. Le groupe fondé en 1996 était initialement spécialisé dans les tranches de silicium, puis s'est diversifié d'abord vers l'amont avec une usine de silicium aux Etats-Unis en 2002, puis vers l'aval avec la production de cellules solaires à Narvik (Norvège) et une usine d'assemblage de panneaux PV à Glava (Suède) en 2004. Au terme d'un investissement de 1,4 milliard d'euros, REC Solar a inauguré l'an passé une usine intégrée, des tranches de silicium aux panneaux PV, à Singapour.

Lire également notre article

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6,2 GW de nouvelle puissance installée outre-Rhin de janvier à novembre 2010

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:25:28 :

La Bundesnetzagentur vient de publier ses dernières statistiques qui indiquent que 12459 nouvelles installations photovoltaïques pour une puissance totale de 359,9 MWc ont été raccordées sur le sol allemand en novembre 2010, après 654 MW et 27843 installations (chiffres réactualisés fin décembre) en septembre, et 340 MW et 12502 installations en octobre. Sur la période janvier-novembre 2010, la nouvelle puissance installée outre-Rhin atteint 6,234 GWc…

Les deux baisses successives des tarifs d'achat, de 8 à 13% (selon les types de centrales PV) au 1er juillet puis de 3% supplémentaire au 1er octobre, ont eu un réel impact en faisant d'une part exploser la puissance installée en juin 2010 à 2,1 GW, puis en ralentissant sérieusement le volume d'installations vers la fin de l'année.

Quid du mois de décembre 2010, juste avant une nouvelle baisse de 13% au 1er janvier 2011 ? Réponse dans quelques semaines …

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Le Royaume-Uni revoit ses tarifs d'achat pour éviter un trop-plein de fermes solaires

Centralesphotovoltaïques>Europe>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:21:36 :

Le ministre britannique de l'énergie Chris Huhne vient d'annoncer une révision des tarifs d'achat pour les énergies renouvelables, entrés en service en avril 2010. A ce jour, près de 20000 installations solaires ont été enregistrées et le gouvernement semble s'inquiéter du nombre de projets de grande taille, soit de plus de 50 kW, alors que le tarif d'achat avait plutôt été conçu pour des installations résidentielles…

Dans une allocution, Chris Huhne a précisé que la révision interviendra après une analyse de tous les aspects de la réglementation tarifaire, avec notamment une analyse rapide et approfondie des centrales PV de plus de 50 kW. Les nouveaux tarifs devraient entrer en vigueur au plus tôt en avril 2012, sauf si les études révélaient qu'il y a matière à agir en urgence. Dans tous les cas, il n'y aurait pas d'effet rétroactif.

Notre article sur les tarifs d'achat au Royaume-Uni se trouve ici

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L'Algérie investit 300 M€ dans une usine de panneaux photovoltaïques

Panneaux >Europe>Créations>Investissements
14-02-2011 20:19:52 :

Annoncée il y a plus d'un an par le groupe Sonelgaz, la construction d'une usine de panneaux photovoltaïques de 50 à 120 MW de capacité annuelle d'assemblage devrait démarrer au premier trimestre 2011 dans la zone industrielle de Rouiba. Le choix du fournisseur d'équipements s'est fait sur appel d'offres (géré par la Compagnie de l’Engineering de l’Electricité et du Gaz (CEEG), et le gagnant est le groupement allemand Centrotherm/Kinetics qui a offert le prix du Watt-crête (Wc) le plus bas, à savoir environ 1,70 €…

Le montant total de l'investissement s’élève à près de 300 millions d’euros. Le site devrait être opérationnel en 2013.

L'Algérie investirait par ailleurs 60 à 70 milliards de dollars d'ici 2030 afin de mettre en place les moyens de produire 12000 MW d'électricité solaire pour les besoins du pays, selon le Portail algérien des énergies renouvelables. L'énergéticien national Sonelgaz serait chargé de la mise en œuvre du programme, avec des objectifs intermédiaires de 650 MW en 2015 et 2700 MW en 2020.

L'Algérie compte aussi exporter jusqu'à 10 GW d'électricité solaire, et envisage à cet effet d'autres investissements conséquents dans des centrales photovoltaïques. Au total, le pays espère ainsi créer 200000 emplois.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Rendement de conversion : 11,8% pour HelioVolt, 19,1% pour Suniva

Silicium>Couches minces>Cellules >Etats Unis>Industrialisation>R&D
14-02-2011 20:16:37 :

La société texane HelioVolt vient de se voir certifier un rendement de conversion de 11,8% pour un module solaire à couches minces CIGS en intégration monolithique de 1,20 m x 0,60 m par le laboratoire indépendant NREL, tandis que ses cellules solaires de dimensions classiques affichent un rendement de conversion de 14 à 15%. Son compatriote Suniva annonce, pour sa part, avoir démarré la production de volume de cellules solaires ayant un rendement de conversion de 19,1%…

HelioVolt a mis en place une toiture solaire de 10 kW sur son usine d'Austin, essentiellement pour tester sa technologie. Depuis sa création en 2001, la firme a levé 130 M$ de fonds auprès de capital-risqueurs et autres investisseurs pour financer ses développements, son usine de production (20 MW, inaugurée en 2008), et son expansion à l'international.

Les cellules solaires de l'Américain Suniva, basé à Atlanta, sont réalisées dans une technologie appelée ARTisun, avec implantation d'ions mais sans émetteur sélectif (à ce jour).

Les panneaux PV intégrant ces cellules solaires auraient, selon la société, un rendement de conversion supérieur à 16%. Suniva travaille notamment avec la société américaine Varian (Varian Semiconductor Equipment Associates), spécialisée dans les équipements de production de semiconducteurs et notamment dans l'implantation d'ions ; elle vient d'obtenir une subvention de 4,8 millions de dollars du département américain de l'énergie pour développer des technologies de cellules solaires à contact arrière interdigité afin d'augmenter le rendement de conversion et de réduire les coûts de fabrication. L'utilisation d'un process à implantation d'ions permettrait notamment de diminuer de 30 à 40% le nombre d'étapes de production.

Suniva et Varian travaillent notamment sur un process utilisant des tranches de silicium à dopage n et l'implantion d'ions de bore pour créer une nouvelle génération de cellules qui pourrait être commercialisée à partir du premier trimestre 2012.

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IBC Solar distribue les solutions d'intégration simplifiée de 3i Plus

Silicium>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Distributeurs>France
14-02-2011 20:15:12 :

3i Plus, ensemblier photovoltaïque visant l'intégration simplifiée sur grandes toitures, a signé un accord de distribution avec IBC Solar, un spécialiste des systèmes photovoltaïques en toiture…
Créée en 2006, 3i Plus a livré l'équivalent de 250 000 m2 de son système d'intégration photovoltaïque 3i SIT pour grandes toitures en 2010, soit une puissance cumulée de 35 MW (un tiers des toitures PV de plus de 36 kW installées en France l'an passé, selon la société).

La société française a également signé des contrats d'approvisionnement avec des acteurs français et européens pour une puissance totale de 20 MWc en janvier 2011.

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Et aussi : Volthaus, Eging, Fluitecnik, Rios Renovables

Panneaux >Allemagne>Espagne>Chine>Contrats
14-02-2011 20:14:28 :

Le fabricant chinois EGing Photovoltaic Technology a signé un contrat d'approvisionnement de panneaux photovoltaïques avec l'intégrateur allemand Volthaus pour une puissance de 20 MW à livrer en 2011…

L'Espagnol Fluitecnik a signé un contrat d'approvisionnement de panneaux photovoltaïques avec son compatriote intégrateur Rios Renovables pour une puissance de 60 MW à livrer d'ici fin 2012 pour des projets solaires en France, en Italie et aux Etats-Unis.

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Dernière minute : le projet de rapport de la concertation avec la filière photovoltaïque est disponible

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
09-02-2011 17:38:11 :

Nous nous sommes procurés l'avant-projet du rapport de la commission de concertation dirigée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, suite aux entretiens menés depuis le 20 décembre dernier avec différents acteurs concernés par le développement de la filière photovoltaïque française. Ce rapport, provisoire, est téléchargeable ICI. Il sera discuté lors de la prochaine et dernière réunion, vendredi 11 février, afin qu'une version définitive intégrant d'ultimes enseignements puisse être ensuite remise aux ministres commanditaires de la concertation. Ni ce projet de rapport, ni le rapport final ne visent à présenter les décisions qui seront prises par le gouvernement concernant la future réglementation tarifaire ou encore le traitement des projets de la file d'attente purgée par le moratoire…

Parallèlement, le collectif Touche pas à mon panneau solaire appelle à une manifestation de la filière photovoltaïque française le 11 février prochain, jour de la présentation du rapport Charpin/Trink, à partir de 12h30.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Les investissements dans le photovoltaïque pourraient doubler d'ici 2015, selon l'EPIA

Centralesphotovoltaïques>Etudes de marché>Europe>Reste du monde
07-02-2011 12:56:12 :

Selon une étude conjointe de l'EPIA et de Greenpeace intitulée Solar Generation 6, les investissements mondiaux dans le photovoltaïque pourraient passer des 35-40 milliards d'euros actuels à 70 milliards d'euros en 2015 ; l'Union européenne pourrait à elle seule en cristalliser la moitié…

D'après les estimations, le photovoltaïque pourrait satisfaire 12% des besoins énergétiques européens en 2020, et 9% des besoins mondiaux d'ici 2030.

Pour Ingmar Wilhelm, président de l'EPIA, « l'énergie solaire montre depuis de nombreuses années un potentiel d'améliorations autant en terme de rendement et d'efficience énergétique qu'en terme de réduction des coûts. La technologie est aujourd'hui prête à passer un nouveau cap, celui d'une révolution économique. Son coût a baissé de 40% depuis 2005, et il devrait à nouveau diminuer de 40% d'ici 2015. A ce moment-là, l'énergie solaire photovoltaïque sera à même de concurrencer les prix de l'électricité facturée aux consommateurs dans de nombreux pays européens. »

La puissance PV totale installée en Europe devrait passer de quelque 28 GW en 2010 à près de 100 GW en 2015, avec un potentiel de monter à 350 GW d'ici 2020.

Pour télécharger l'étude, cliquer ici

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Colloque annuel du SER : ce qu'ils ont dit …

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
07-02-2011 11:55:25 :


Le colloque annuel du SER s'est tenu le 1er février dernier sous le titre Energies renouvelables : fantasmes et réalités, et a attiré près d'un millier de personnes, avance le SER dans un communiqué de presse. De fait, si le colloque devait porter sur toutes les énergies renouvelables, c’est la filière photovoltaïque française, avec le moratoire actuel et l’incertitude quant à son avenir, qui a largement dominé les débats, qui plus est avec les interventions, très attendues, des ministres Eric Besson (Energie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Développement durable), ainsi que les échanges au cours des tables rondes…

Les interventions des ministres
Eric Besson, ministre chargé, entre autres, de l'énergie, a tenu à souligner que « l'objectif du Grenelle de l'environnement prévoit 5400 MW d'installations photovoltaïques à l'horizon 2020 ; que la concertation avec la filière française du photovoltaïque est en cours ; qu'il apprécie l'engagement des différents acteurs dans ce contexte ; qu'il souhaite limiter au maximum les effets du moratoire sur la filière ; que le moratoire ne concerne pas le marché du photovoltaïque résidentiel, et que 50% de la file d'attente n'était pas non plus touchée [NDLR : sans autres précisions, nul ne sait si ces 50% portent sur la puissance ou le nombre de projets en file d'attente] ; qu'il vise à mettre en place un cadre réglementaire stable et pérenne ; que le gouvernement reste favorable au photovoltaïque mais se préoccupe de l'émergence d'une filière industrielle et veut éviter une bulle spéculative. »
L'intégralité du discours se trouve ici

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable, a, elle, tenté d'apaiser les inquiétudes de la filière en précisant que « la décision d'appliquer un moratoire a été très difficile, qu'il était juridiquement impossible de faire le tri entre les « bons » et les « mauvais » projets, que c'est la raison pour laquelle le seul critère de la puissance a été retenu [NDLR : exclure le résidentiel, soit jusqu'à 3kW], mais que, si la détermination du gouvernement en faveur des énergies renouvelables était intacte, un réajustement de certaines des politiques mises en place s'avérait nécessaire avec une double exigence, à savoir une haute qualité environnementale – eau, air, traitements des déchets, recyclage – et la création de richesses et d'emplois. Le gouvernement souhaite une filière d'excellence. A ce titre, les récents appels à manifestation d'intérêts dans le solaire sont un signal à la filière. »
« La France ambitionne de devenir un acteur majeur mais cela doit se faire avec la plus grande transparence sur les coûts, sur la CSPE et sur les autres soutiens financiers dans le cadre d'une politique raisonnée et pérenne. Le nouveau dispositif devra bénéficier au développement d'une filière. J'ai entendu la proposition de réguler les tarifs en fonction du volume de la CSPE et non pas uniquement en fonction de la puissance, mais certains acteurs sont contre cette approche. Mon pari est que les Français sont prêts à accepter la part importante de la CSPE pour le financement des énergies renouvelables sur leur facture d'électricité. Je sais que des entreprises sont en difficultés, c'est pourquoi le moratoire a été ramené à trois mois. J'accepte la critique quant à la trop grande variabilité du cadre réglementaire en 2010. A notre décharge, la situation est similaire dans d'autres pays. Je concède aussi un doute sur la part des importations de panneaux chinois chiffrée à 90%, mais le seul chiffre à retenir aujourd'hui est celui du déficit commercial qui est de 1,5 milliard d'euros dans le photovoltaïque. C'est trop. »
[NDLR : ce chiffre – 1,9 milliard d'euros d'importations et 400 M€ d'exportations – inclut aussi les importations, importantes, en provenance de pays européens, et notamment d'Allemagne]
Pour l'intégralité du discours officiel, cliquer ici

Les propositions du SER
André Antolini, le président sortant du SER qui va transmettre les rênes du syndicat à Jean-louis Bal au 1er mars, a, quant à lui, formulé trois demandes essentielles pour une croissance de la filière :
- une régulation tarifaire en fonction d'un volume de CSPE plutôt que par la puissance, afin de tirer le marché en terme de puissance installée ;
- la mise en place d'un tarif de transition pour les projets « méritants » de la file d'attente afin de sortir du moratoire sans casser la filière ;
- un pilotage de la file d'attente avec publication des projets de façon régulière et exhaustive [NDLR : comme ce qui se fait en Allemagne]

L'intervention de Jean-Michel Charpin
Participant à la dernière table ronde du colloque intitulée « la soutenabilité économique des énergies renouvelables », Jean-Michel Charpin a souligné « l'engagement des acteurs impliqués dans la concertation, avec une multitude de propositions et d'idées permettant d'envisager la possibilité de repêcher des projets tombés sous le coup du moratoire. Il appartiendra au gouvernement de trancher et de faire un arbitrage entre l'ampleur d'un tel repêchage et la nécessaire adaptation des tarifs d'achat. Le gouvernement souhaite que le moratoire s'arrête au plus tôt, peut-être déjà début mars. La question d'une réglementation possible selon une enveloppe financière ou selon la puissance est à l'étude. »

Rappelons que la concertation entre la filière photovoltaïque française et MM. Charpin et Trink, mandatés par le gouvernement, se termine avec la présentation d'un rapport établi par ces derniers à tous les acteurs impliqués, et notamment aux ministres concernés, ce vendredi 11 février.

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Panneaux PV : prix en baisse en janvier, remontée attendue pour le printemps

Silicium>Couches minces>Panneaux >Conjoncture>Allemagne>Japon>Chine
07-02-2011 08:02:07 :

L'indicateur sur l'évolution des prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin et couches minces de pvXchange indique une baisse quasi générale en ce début 2011, les stocks étant gonflés et la demande relativement faible sur tous les marchés, et notamment sur le marché allemand, moteur du marché mondial, avec une nouvelle baisse de 13% des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en janvier. Conséquence : les prix diminuent avant la remontée attendue pour le printemps…


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