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INDUSTRIALISATION : 317 article(s).
Spécial 1ère Journée Technique Photovoltaïque en région PACA

Silicium>Panneaux >Cellules >Autres composants>Monde>France>Stratégie>Industrialisation>R&D
23-06-2009 16:45:50 :
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br> Cette semaine, nous vous proposons, pour l'essentiel, un numéro spécial en grande partie dédié à la « 1ère Journée Technique Photovoltaïque en PACA », organisée le 18 juin dernier au Centre Microélectronique de Provence à Gardanne ; ce rendez-vous a dressé l'état de l'art sur les principaux aspects économiques, technologiques et stratégiques d'une filière en pleine ébullition, en France en général et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en particulier, en présentant notamment les forces et les synergies régionales dans ce domaine.

Organisée par Arcsis en coopération avec Optitec et POPsud et soutenue par le pôle de compétitivité Capenergies et Jessica France, la manifestation s'est déroulée pratiquement « à guichets fermés » avec plus de 150 participants tout au long de la journée.

Plutôt qu'un compte-rendu qui serait difficilement exhaustif, nous avons relevé quelques grandes tendances, spécifiques ou non à la région PACA :

La création de sociétés innovantes comme Nexcis, EHW Research, Faldes, ... montre une forte volonté industrielle en région PACA.

La région dispose d'un important potentiel d'innovation, avec des compétences humaines et de réelles synergies entre les acteurs, industriels et scientifiques, des filières de l'optique, du photonique et de la microélectronique, susceptibles de favoriser la création d'entreprises dans le secteur du photovoltaïque. En témoignent notamment, côté R&D, les travaux sur les applications laser pour le photovoltaïque à l'Université de Marseille (LP3), ceux sur les nanostructures et les plasmons pour le photovoltaïque au laboratoire opto de l'IM2NP ainsi que, côté industriel, l'offre couches minces de Cilas, spécialisé dans l'optronique, ou encore le savoir-faire en impression jet d'encre d'Impika, un procédé transférable au photovoltaïque, voire l'offre de dopage des cellules solaires par immersion plasma chez IBS. Le choix de l'Allemand M+W Zander, société leader dans la conception et la réalisation d'usines clés en mains pour la production de cellules et panneaux solaires, de s'implanter à Rousset illustre aussi l'attrait du territoire.

Le contexte général de la région PACA, avec une réelle volonté au niveau de la politique régionale, les compétences existantes, et un fort taux d'ensoleillement, est favorable à la fois à un déploiement de centrales photovoltaïques (la région PACA ne produit aujourd'hui que la moitié de l'énergie qu'elle consomme) et à la mise en place d'une filière industrielle. Sur ce dernier point, la commune de Rousset, après avoir misé il y a 30 ans sur la filière microélectronique, a d'ores et déjà dégagé un site de 35 ha, à côté de la zone industrielle existante.

Les nouvelles technologies de cellules solaires sont plus complémentaires que concurrentes aux filières traditionnelles, qui ont encore un beau potentiel de développement. La part de marché des cellules solaires couches minces – CdTe, CIS, silicium amorphe ou polycristalllin aminci - va augmenter, mais le silicium cristallin restera majoritaire (avec une estimation de 65% de part de marché en 2035). Toutefois, il y a eu récemment de véritables innovations avec des concepts à base de matériaux organiques/inorganiques et électrochimiques (cellules de Graetzel).

Historiquement, depuis 1980, le coût des panneaux solaires a diminué de 22% à chaque doublement des ventes (en volume). La pénurie de silicium en 2007 n'a eu qu'un impact limité (source : EPIA).

La course au rendement de conversion des cellules solaires ne peut pas être un but en soi ; in fine, c'est le prix du Watt qui prime. L'augmentation des capacités de production, par effet d'échelle, et l'innovation sont les deux ingrédients qui contribuent à la baisse des coûts. Mais l'innovation se décline à tous les niveaux : architecture des cellules, surfaçage anti-reflet, électrodes à faible résistance de contact, élimination des sources d'ombrage par contacts arrières, silicium en couche mince, diminution des pertes de silicium en cours de production (suppression du sciage), nouvelles méthodes de tirage du silicium en bande (Evergreen Solar), cellules solaires biface (Origin Energy), ...

Selon les technologies, les rendements de conversion des cellules solaires en production industrielle sont très inférieurs à ceux obtenus en laboratoire : l'écart va, par exemple, de 15-20% à près de 25% pour le silicium cristallin, de 9-11% à 19% pour les cellules CIS/CIGS, de 8-10% à près de 17% pour les cellules CdTe, de 4-5% à près de 11% pour les cellules de Graetzel (source : Coexel, INES).

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Critiques et discussions constructives lors de la table ronde

France>Stratégie>Technologies>Industrialisation
23-06-2009 16:43:36 :

En clôture de la journée technique de Gardanne, les perspectives du photovoltaïque en PACA et les stratégies à mettre en œuvre au niveau national ont été disséquées dans le cadre d'une table ronde.

Principales critiques et idées (anonymes) :
« En France, et en région PACA en particulier, il existe un immense potentiel technologique mais se donnera-t-on les ambitions industrielles correspondantes ? Côté innovation et R&D, nous sommes plutôt bien placés, mais il s'agit maintenant de passer au stade supérieur. Vu les investissements nécessaires, il faudrait que de gros acteurs industriels se lancent dans les énergies renouvelables. »

« Il existe en région PACA un potentiel important de plusieurs GW d'installations photovoltaïques. La solution : utiliser les milliers d'hectares en jachère, les toits industriels, etc. Le développement du photovoltaïque en France doit passer par la surimposition au bâti. »

« En France, nous possédons la « technicité » mais, avec le retard que nous avons pris, il sera difficile de créer une filière industrielle dans le photovoltaïque, surtout que nous en sommes à un stade où il faut mettre les bouchées doubles pour mettre en place une usine de production de plusieurs centaines de MW. »

« Il faudrait recréer (NDLR : en France) le modèle allemand, avec une stratégie globale sur toute la filière, et surtout ne pas faire comme l'Espagne où l'achat de l'électricité produite coûte cher à la communauté sans qu'une industrie locale n'ait été créée. En Allemagne, le marché national a bénéficié au développement de Q-Cells. »

« Il faut que le gouvernement arrête de se cramponner à l'intégré au bâti, et prenne rapidement une décision concernant des tarifs d'achat susceptibles d'attirer des investisseurs financiers. »

« Le tarif d'achat seul n'est pas suffisant pour faire bouger les choses. Il faut qu'une filière industrielle dédiée au photovoltaïque se crée en France, avec une vraie chaîne d'approvisionnement. »

« Il faut viser un coût de 0,8 €/W pour les panneaux photovoltaïques afin d'arriver, in fine, à un coût de 0,15 €/kWh. »

Cette table ronde a regroupé François Flory, professeur à l'IM2NP/Ecole Centrale Marseille, Jean-Pierre Joly, directeur général de l'INES, Jean-Luc Didier, chargé de la coordination Projets Transverses de l'ADEME, Bernard Besnainou, directeur adjoint de Capenergies, Olivier Kerrec, directeur général de Nexcis, et Jean-Paul Hoffmann, directeur exécutif pour le développement économique de Rousset, et a été animée par Valérie Laplagne, coordinatrice de missions d'Enerplan (de gauche à droite).

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La France aura une filière industrielle de panneaux photovoltaïques couches minces dans deux ans

Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Créations>Investissements>Industrialisation>R&D
23-06-2009 16:42:06 :

Installée dans les locaux de l'ex-usine 125 mm de STMicroelectronics à Rousset, la jeune pousse Nexcis, créée en octobre 2008, développe actuellement une technologie de panneaux photovoltaïques à partir de cellules couches minces, appelée CISEL (pour cuivre, indium et selenium/soufre électrodéposés) en visant, à terme, un coût de fabrication inférieur à 0,8 €/W : elle travaille en outre déjà sur des générations futures, avec notamment l'ajout de gallium, et vise à faire passer son effectif de 23 personnes aujourd'hui à 40 personnes en 2010 ; la société devrait disposer fin 2011 d'une ligne de production pilote d'une capacité de 20 MW - l'investissement nécessaire n'a pas encore été dévoilé -, qui emploierait 100 à 150 personnes supplémentaires, avant de passer au déploiement industriel.

La société Nexcis est un essaimage de l'Institut de R&D sur l'énergie photovoltaïque (IRDEP), un laboratoire commun à EDF et au CNRS, situé à Chatou. Elle a été créée par Olivier Kerrec, aujourd'hui directeur général, et Pâris Mouratoglou (via la société SIIF Luxembourg), président de Nexcis et président d'EDF Energies Nouvelles. "Nous nous sommes implantés à Rousset car nous y avons trouvé les compétences humaines nécessaires pour passer rapidement au stade industriel", précise Olivier Kerrec.

En train de finaliser le montage financier qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure, avec notamment l'entrée du groupe EDF au capital, la jeune pousse est aussi confrontée à plusieurs défis technologiques : augmenter le rendement de conversion des panneaux solaires afin d'atteindre 8 à 12% et accélérer les temps de transfert de la R&D à la production pilote dans un premier temps, puis du pilote à la production industrielle. L'ajout de gallium devrait permettre de passer la barre des 10%. Pour ses travaux de R&D, Nexcis a signé des partenariats stratégiques avec STMicroelectronics et IBM, ainsi qu'avec des entités locales (CIMPACA, laboratoires universitaires, etc.).

La technologie CISEL fait appel à un procédé innovant d'électrodéposition de couches successives par électrolyse. Les cellules solaires sont réalisées en huit étapes, directement aux dimensions du panneau final. L'assemblage des panneaux compte quatre étapes supplémentaires. La majorité des étapes du process s'effectuant sous pression atmosphérique, ce procédé est moins coûteux que des fabrications de panneaux couches minces sous vide.

« Nous travaillons dans un premier temps avec un substrat verre mais nous prévoyons de développer aussi le concept sur un substrat métallique et de réaliser l'encapsulation des panneaux avec un matériau polymère afin d'obtenir des panneaux plus légers et flexibles, adaptés aux toits des bâtiments à faible charge au sol », précise Philippe Calzi, directeur marketing. La production pourrait ainsi être hautement automatisée dans le cadre d'un procédé roll-to-roll.

La société envisage de commercialiser les deux familles de produits en parallèle : les modules bi-verre seront destinés à l'intégration au bâti et aux centrales au sol, tandis que les modules plus légers viseront les applications en surimposition. Les panneaux solaires de Nexcis pourront aussi servir dans des applications aussi diverses que des auvents ou des pare-soleils.
Le développement de la technologie CISEL a été largement soutenu par les autorités publiques, dont l'ANR et surtout l'ADEME depuis 2003.

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EHW Research optimise le bilan énergétique des installations photovoltaïques

Centralesphotovoltaïques>Autres composants>France>Créations>Industrialisation
23-06-2009 16:39:40 :

La jeune pousse EHW Research, créée en septembre 2008 à Toulon, a développé une solution permettant d'optimiser le bilan énergétique des installations photovoltaïques résidentielles en réduisant les pertes dues au déséquilibre et/ou à la non-uniformité (mismatch) entre les différents panneaux solaires d'un système ; premier produit de la société et en cours d'industrialisation, la Smart Power Box résout notamment le problème récurrent, et souvent sous-estimé, des pertes dues à l'ombrage total ou partiel de panneaux solaires en cours de journée.

Le mismatch, ou différence de caractéristiques, entre panneaux photovoltaïques ou, par exemple, une zone d'ombrage de 10% sur un panneau, peut générer jusqu'à 50% de pertes au niveau de la puissance fournie par ce panneau. Pour pallier ces pertes, il existe deux solutions, soit l'installation d'un micro-onduleur sur chaque panneau, soit la reconfiguration dynamique du câblage des panneaux.

La Smart Power Box d'EHW Research est un boitier électronique qui vient s'insérer entre les panneaux solaires d'une installation et l'onduleur, à la place des boîtiers de raccordement classique. Tous les panneaux d'une installation sont connectés côté entrée, la sortie faisant, elle, la liaison avec l'onduleur. Le câblage est donc en étoile, il n'y a plus de strings, ce qui permet la reconfiguration dynamique qui peut changer plusieurs fois par jour, en fonction de l'exposition au soleil et des zones d'ombrage. Des installations photovoltaïques existantes peuvent également être équipées (« rétrofittées »).

La première version de la Smart Power Box compte 24 entrées, plusieurs panneaux pouvant être branchés sur chaque entrée (jusqu'à concurrence de 100 V et 10 A) ; elle est adaptée à tout type d'installation photovoltaïque jusqu'à une puissance maximale de 5 kW.

Pour se conformer aux spécificités de l'onduleur, le boîtier est configuré par logiciel lors de l'installation afin de programmer la tension de démarrage de l'onduleur, la tension maximale de l'onduleur, le nombre d'entrées branchées et la tension minimale de fonctionnement du contrôleur MPPT (maximum power point tracking, ou suivi du point de puissance maximale) intégré. Ce dernier fait appel à un algorithme qui calcule la reconfiguration afin que chaque panneau puisse fournir en permanence le plus de puissance possible, selon l'évolution de l'ensoleillement.

Le deuxième produit en cours de développement chez EHW Research, en coopération avec l'école d'ingénieurs de Toulon (USTV), est le Solar Catch Pot, qui est un concentrateur passif, sans suivi solaire. Il s'agit de panneaux solaires de forme ondulée, nécessitant 5 fois moins de silicium mais fournissant la même énergie annuelle, en kWh, que les panneaux classiques. Susceptible de s'intégrer au bâti, il devrait permettre des installations aussi bien verticales qu'horizontales. Le Solar Catch Pot est prévu pour une introduction sur le marché en 2010.

Abrité par l'incubateur PACA-Est depuis décembre 2007 puis par la pépinière d'entreprises Cre@tvt en septembre 2008, EHW Research a été lauréat au concours du ministère de la recherche en mai 2008 dans la catégorie des sociétés émergentes, puis lauréat du concours Var terre d'innovation, organisé par le conseil général du Var en décembre 2008, et, enfin, de nouveau lauréat au concours du ministère de la recherche dans la catégorie développement en juin 2009. En avril dernier, la société a obtenu deux brevets (INPI et PCT).

EHW Research a développé la Smart Power Box en coopération avec ATR Robotique, un spécialiste de l'électronique de puissance qui en réalise aussi l'assemblage.

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Panneaux solaires couches minces : la taille XXL arrive !

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Technologies>Industrialisation
16-06-2009 11:27:07 :

L'Américain Xunlight, essaimage de l'université de Toledo dans l'Ohio, vient de démontrer la faisabilité de panneaux photovoltaïques souples de grandes dimensions : avec un procédé d'impression de type roll-to-roll, des panneaux couches minces en silicium à triple jonction de 90 cm x 1,50 m et de 90 cm x 5,40 m ont pu être réalisés ; une fois le process stabilisé, le rendement de conversion pourrait dépasser les 7%.

Xunlight estime que son procédé de fabrication devrait permettre de produire des panneaux sur rouleaux de plus de 1,5 km de longueur ...

La société a déjà obtenu 40 millions de dollars de financements, en provenance de capital-risqueurs, et 13 millions de dollars des collectivités locales de l'Ohio et du département américain de l'énergie et du commerce.

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Des panneaux CIS montables en façade, avec des options de couleur

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Industrialisation
08-06-2009 18:25:30 :

L'Allemand Würth Solar a dévoilé un système de façade intitulé “ARTLine Invisible" réalisés avec des panneaux photovoltaïques de type CIS (couches minces) de sa fabrication; développé avec le spécialiste des façades StoVerotec, ce système combine homogénéïté et esthétisme, grâce à des panneaux CIS de couleur noire (classique) mais aussi rouge, verte, jaune, bleue ou blanche, ouvrant la voie à des réalisations architecturales inédites.

Les panneaux GeneCIS (8) de Würth Solar sont directement montés sur une plaque de support de 20 mm d'épaisseur (6), et accrochés sur une sous-structure (3, 4 et 5). Le tout est fixé sur le mur (1) avec une isolation et une ventilation arrière (2), ainsi qu'un câblage caché dans l'intervalle avec le mur.
Photo : Würth Solar.

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Oerlikon annonce un coût de production de 0,70 $/W pour les panneaux solaires couches minces d'ici fin 2010

Couches minces>Panneaux >Technologies>Industrialisation
08-06-2009 18:20:30 :

Dans les équipements de production de panneaux solaires, Oerlikon Solar a choisi Intersolar pour annoncer avoir atteint un rendement de 11% pour son offre couches minces Micromorph : les panneaux de 1,4 m2 réalisés selon la technologie Micromorph avec ses équipements de production délivrent une puissance de 151 W, une performance qui permet au fabricant de viser avec confiance un objectif de 0,70 $/W d'ici fin 2010.

La technologie Micromorph, brevetée par Oerlikon Solar, booste le rendement des cellules solaires grâce à l'adjonction d'une deuxième couche d'absorption micro-cristalline après la couche de silicium amorphe, qui convertit l'énergie du spectre rouge et infrarouge de la lumière solaire captée.

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Rendement de conversion de 19,6% pour des cellules solaires CIGS

Couches minces>Autretechno>Panneaux >Cellules >Allemagne>Industrialisation>R&D
15-05-2009 09:20:09 :

Des chercheurs du centre de recherche pour l’énergie solaire et l’hydrogène ZSW du Bade-Wurttemberg, Allemagne, ont mis au point une technique de dépôt de couches qui leur a permis de réaliser des cellules solaires couches minces du type CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) avec un rendement de conversion de 19,6% ; cette technique est d’ores et déjà transférable en préproduction.

Rappelons que le ZSW a développé la technologie CIGS en coopération avec Würth Solar qui fabrique actuellement des panneaux solaires de ce type avec des rendements de conversion d’environ 12%. Le site de Schwäbisch Hall, d’une capacité annuelle de production de 30 MW, est opérationnel depuis 2006.

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Rendement de 8% pour les panneaux solaires couches minces chez Sunfilm

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Industrialisation
22-04-2009 14:23:09 :

L'Allemand Sunfilm est le premier fabricant à avoir qualifié la production de panneaux solaires couches minces à jonction tandem sur une chaîne SunFab d'Applied Materials ; en utilisant des substrats de 5,7 m², la société a réalisé, en volume, des panneaux avec des rendements de conversion atteignant 8%, dans son usine de Grosroehrsdorf dont la capacité de production annuelle est de 120 MW crête.

Sunfilm est une société commune à Good Energies et NorSun, créée fin 2006. Elle prévoit de s'équiper d'une deuxième ligne de production SunFab à la fin de l'année 2009.

Sunfilm fournit des panneaux de 5,7 m² (pleine dimension), d'une puissance d'environ 450 W crête, mais aussi des panneaux demi-taille et des panneaux quart de taille. Ces derniers affichent une puissance de 115 W crête pour une surface de 1,4 m².

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Un contrat d'aides de 9 M$ pour la production de tranches CdTe/Si pour le solaire

Silicium>Autretechno>Centralesphotovoltaïques>Cellules >Etats Unis>Subventions>Industrialisation
22-04-2009 14:18:21 :

Sunovia Energy Technologies et EPIR Technologies viennent d'obtenir un contrat d'aides du département américain de la défense pour un montant de 9 millions de dollars afin d'étendre leurs capacités de production de tranches CdTe/Si pour les besoins des cellules solaires ; selon Sunovia, cette technologie devrait permettre de réaliser des cellules de haut de gamme pour un coût cinq fois moins élevé que celui des solutions les plus performantes actuelles.

EPIR avait développé initialement le procédé d'intégration du CdTe sur silicium pour l'imagerie infrarouge. Sunovia a mis au point des cellules solaires CdTe/Si et les intègre dans des systèmes photovoltaïques.

Les deux sociétés américaines sont en train d'installer une centrale solaire de 20 MW en République dominicaine.

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Un projet pilote d’optimisation des cellules solaires pour atteindre la parité de coût d’ici 2015

Silicium>Couches minces>Cellules >Labos>Allemagne>Technologies>Industrialisation>R&D
16-04-2009 14:03:58 :

Un projet de R&D portant sur l’optimisation des cellules solaires vient de démarrer à l’Institut Fraunhofer des systèmes solaires (ISE) de Fribourg en Brisgau, en Allemagne : son objectif consiste à réduire les coûts de manière à atteindre la parité entre l’électricité solaire et l’électricité distribuée au plus tard en 2015 ; les travaux de ce projet, intitulé , porteront notamment sur l’industrialisation de cellules solaires ultraminces en silicium de 130 µm d’épaisseur d’ici deux ans.

D’ici cinq ans, des cellules solaires d’une épaisseur de 80 µm devraient également être industrialisables. Les cellules seront de dimensions classiques (12,5 cm x 12,5 cm).

Le projet est porté par un consortium allemand composé de 27 entreprises et 12 laboratoires de recherches de la Solarvalley Mitteldeutschland (Saxe, Saxe-Anhalt et Thuringe), réunis en cluster d’excellence. Ce consortium a choisi l’ISE comme partenaire pour la recherche scientifique. Cet institut de R&D détient déjà plusieurs records, en laboratoire, dans le domaine du solaire, avec notamment un rendement de conversion de 20,4% pour une cellule solaire en silicium polycristallin d’1 cm2.

Dans le cadre du projet européen Crystal Clear, l’ISE a déjà prouvé, en laboratoire, la stabilité du rendement de conversion de 18% d’une cellule solaire de 130 µm d’épaisseur (et de 12,5 cm x 12,5 cm de dimensions). Il reste maintenant à développer le procédé de fabrication adapté.

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PV Alliance, un consortium pour passer de la recherche à l'industrialisation

Silicium>Autretechno>Panneaux >Matériaux>France>Grands programmes>Investissements>Industrialisation>R&D
01-04-2009 15:59:06 :

Créée il y a 18 mois en partenariat entre Photowatt (40%), le CEA-Liten (20%) et EDF Energies Réparties (40%), PV Alliance est une jeune pousse qui a pour vocation d'accélérer le processus d'innovation dans la fabrication de cellules solaires ; elle coordonne le programme de R&D intitulé Solar Nano Crystal (budget de 129 M€ sur 5 ans en partenariat avec Oséo) et 7 programmes complémentaires (budget de 94 M€ sur 5 ans en partenariat avec les collectivités locales, le Conseil Général de l'Isère et la Région Rhône-Alpes).

Le projet Solar Nano Crystal regroupe 7 partenaires couvrant toute la chaîne de valeur depuis la production de silicium jusqu'à la fabrication de panneaux photovoltaïques : Ferropem, Silicium de Provence, Emix, CNRS, CEA-Liten, Appolon Solar et PV Alliance. Il a deux objectifs : une filière low-cost pour la production de cellules solaires sur silicium métallurgique (procédé Photosil) avec un rendement de conversion de 16% ; et une filière à très haut rendement de conversion de 22% sur du silicium polycristallin.

Une unité de démonstration, dite Lab-Fab, devrait être opérationnelle à partir de fin 2009, avec une capacité annuelle de 25 MW pour tester et valider à une échelle industrielle les recherches issues des laboratoires de R&D et de l'Institut national de l'énergie solaire (Ines). Le but consistera ensuite à créer deux usines ayant chacune une capacité de production de 100MW sous 5 ans, pour un investissement total d'environ 400 M€.

La mise en place de cette filière comprendra la création de 400 emplois industriels à terme dans les deux usines, outre la création de 50 emplois de chercheurs à l'Ines et de 160 emplois dans le Lab-Fab.

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La filière couches minces CdTe semble aujourd'hui la plus compétitive

Couches minces>Panneaux >Cellules >Technologies>Industrialisation
31-03-2009 15:46:11 :

A l'horizon 2015, le coût système d''une installation photovoltaïque pourrait être sensiblement identique dans les deux filières, silicium et couches minces, à savoir inférieur à 2,50 $/W ; au niveau panneau photovoltaïque, la filière silicium resterait un peu plus coûteuse mais pour un rendement de conversion toujours supérieur de quelques pourcents aux couches minces.

Dans les cellules solaires couches minces (en silicium amorphe, CIGS ou CdTe), la réduction des coûts est obtenue par la diminution d'un facteur 100, au moins, de la quantité de matériaux actifs par rapport à la filière silicium ; les coûts de fabrication, sur des lignes de production clés en mains, et les investissements nécessaires sont plus faibles mais le rendement de conversion est aussi moindre de 30 à 50% comparé aux cellules silicium.

La filière couches minces est toutefois en forte croissance. Sa part de marché est passée de 10% du marché total en 2007 à 18% en 2008. Les procédés permettent un dépôt rapide et automatisable (40 s/m2), sur une grande variété de substrats de toutes tailles, et donc une productivité élevée.

La technologie CdTe affiche un rendement de conversion des modules photovoltaïques de l'ordre de 10% (contre 6 à 8% pour le silicium amorphe) avec un coût inférieur à 1 $/W crête chez First Solar. Ce dernier vise à atteindre un coût système de 2,5 $/W crête avant 2012, contre 3,4 $/W crête aujourd'hui. Sa capacité de production devrait atteindre 1 GW crête/an d'ici fin 2009.

La technologie CIS ou CIGS, à base de Cuivre, Indium (Gallium) et Sélénium, présenterait des rendements de conversion légèrement supérieurs, jusqu'à 14%. Une trentaine d'entreprises travaillent sur ce secteur, avec une capacité de production cumulée prévisionnelle de l'ordre de 2 à 3 GW crête/an d'ici 2012. Le coût de production des modules photovoltaïques pourrait être de 0,8 $/W crête d'ici 2015.

Evolution des coûts des deux principales technologies



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La production de panneaux solaires démarre chez Sillia Energie à Lannion

Panneaux >France>Investissements>Industrialisation
24-03-2009 18:29:52 :

Le groupe Sofie, holding dont dépend Elvia PCB, vient de redonner un nouveau souffle à l'ancienne usine de circuits imprimés de Sagem à Lannion, avec la création de Sillia Energie, société qui fabriquera des panneaux photovoltaïques à base de cellules solaires en silicium cristallin de Q-Cells sur ce site à partir de juin prochain ; l’investissement s’élève à 4 millions d’euros, en première phase, pour une capacité annuelle de production de 20 à 25 MW crête, avec 50 employés.

« C’est à la fois une diversification pour Elvia PCB et une véritable reconversion pour le site avec l’arrêt total de la production de circuits imprimés au profit du photovoltaïque. A terme, il ne restera qu’une activité de service et d’expertise spécifique pour le circuit imprimé  », nous a confirmé Bruno Cassin, pd-g d’Elvia PCB qui va piloter Sillia Energie. L’usine de Lannion a été équipée d’une ligne de production entièrement automatique élaborée en partenariat avec Schmid (également fournisseur d’équipements pour le circuit imprimé).

Pour la création de Sillia Energie, le groupe Sofie, qui détient 53% des parts de la nouvelle entité, s’est assuré du soutien des deux fonds d’investissements IPO (groupe CIC) et Sodero (Caisse d’Epargne). Sillia Energie a un capital de 4,3 millions d’euros et 5 millions d’euros de fonds propres. Une deuxième phase d’investissements est prévue pour doubler la capacité annuelle de production à l’horizon 2010-2011. Sa date de réalisation dépendra de la demande et de l’évolution du marché du photovoltaïque.

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Rendement de 8,7% pour une cellule solaire en silicium couche mince

Couches minces>Cellules >Etats Unis>Investissements>Industrialisation
24-03-2009 18:13:32 :

Sencera, un fabricant américain de cellules solaires couches minces en silicium amorphe vient d'atteindre un rendement de conversion de 8,7% pour une cellule solaire simple jonction, une performance de laboratoire qui a été vérifiée par l'Institut de conversion d'énergie de l'université du Delaware ; partant, la société a réussi à obtenir les derniers 5,2 M$ d'un investissement de 15,6 M$ du Californien Quercus Trust, ce qui devrait lui permettre de transformer son actuelle unité de R&D de 1 MW en une entité de production d'une capacité annuelle de 35 MW.

La société, créée en 2003 initialement comme fournisseur d'équipements PECVD pour l'industrie du semiconducteur, s'est tournée vers le solaire en 2006. Elle a conçu et réalisé ses propres équipements pour la fabrication de cellules solaires. La production de volume de panneaux solaires de 106 W, réalisés avec des cellules de 7% de rendement de conversion, devrait démarrer à l'été 2009 sur son site de Charlotte (Caroline du Nord).

Le prochain objectif de Sencera consistera à développer une cellule solaire double jonction présentant un rendement de conversion de 11%, ce qui permettra de passer à une capacité annuelle de production de 50 MW sans équipements additionnels.

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First Solar annonce un coût de production inférieur à 1 dollar par Watt

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Industrialisation
18-03-2009 18:52:26 :

L'Américain First Solar vient de battre un record historique : la société a en effet annoncé que son coût de production de modules solaires est passé en-dessous de la barre du dollar par Watt au quatrième trimestre 2008, pour atteindre plus exactement 0,98$/W ; l'électricité solaire se rapproche ainsi davantage de l'objectif de parité de coût avec les énergies fossiles.

Selon Mike Ahearn, CEO de First Solar, aussi bien la technologie que le procédé de fabrication de la société recèleraient suffisamment de potentiel pour faire encore baisser les coûts de production. Les modules solaires de la société sont réalisés par déposition de couches minces de CdTe avec des procédés issus de l'industrie du semiconducteur.

Créé en 1999 et situé à Tempé (Arizona), First Solar est aujourd'hui le plus grand fabricant de modules à cellules solaires couches minces. La société a démarré la production de modules solaires en 2002, dans une première usine qui est devenue pleinement opérationnelle en 2004. Depuis, First Solar a augmenté sa capacité annuelle de production de 2500%, pour atteindre 735 MW à fin 2008. Cette dernière devrait dépasser le 1 GW d'ici fin 2009, avec la mise en service de lignes de production actuellement en construction. Le coût de production de modules solaires a, lui, baissé de 3 $/W à moins de 1$/W depuis 2004. Au troisième trimestre 2008, la société avait déjà réussi à diminuer ses coûts à 1,08 $/W.

Parallèlement, la société vient de signer un accord avec son compatriote OptiSolar en vue d'acquérir la filière de projets d'installations solaires de ce dernier pour environ 400 millions de dollars. Cette acquisition lui apporte notamment un projet de centrale solaire de 550 MW avec la société PG&E en Californie, plusieurs projets additionnels totalisant 1300 MW en cours de négociation avec des fournisseurs d'énergie des états de l'ouest américain, ainsi que des droits fonciers sur environ 550 kilomètres carrés de terres susceptibles d'héberger jusqu'à 19 GW de production photovoltaïque.

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Grenoble prépare un « Minatec de l’énergie »

Cellules >Energies renouvelables>France>Industrialisation
18-03-2009 09:58:36 :

Le projet Presqu'île scientifique de Grenoble devrait accueillir, entre autres, un centre d’excellence dédié aux nouvelles technologies de l'énergie, un « Minatec de l’énergie » dont l’un des rôles serait de soutenir la production de capteurs solaires, nous apprend le Dauphiné Libéré qui reprend ainsi les termes de Jean Therme, président du CEA ; ce centre de 100 000 m² devrait, à terme, abriter un effectif de 3 000 chercheurs.

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