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Cellules solaires : une combinaison de nitrure de gallium et de silicium pour un rendement de 30%

Autretechno>Cellules >Etats Unis>Technologies>R&D
06-10-2009 19:37:27 :

RoseStreet Labs Energy (RSLE), un organisme américain privé de R&D, vient de prouver la faisabilité d'une cellule solaire à double jonction (cellule tandem) avec un rendement de conversion de 25 à 30% en combinant une cellule en nitrure de gallium en couche mince et une cellule en silicium cristallin ; RSLE estime qu'une production commerciale pourrrait démarrer d'ici un an et recherche actuellement des partenaires industriels…
 
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RSLE travaille sur une technologie de nitrure en couche mince à base de gallium ou d'indium, qui pourrait être aussi couplée à du silicium amorphe voire d'autres matériaux que du silicium.

Parmi les applications visées figure notamment l'alimentation de terminaux mobiles.

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L'industrie allemande du photovoltaïque investit 10 milliards d'euros d'ici 2013, selon EuPD Research

Etudes de marché>Allemagne>Industrialisation>R&D
21-09-2009 18:11:50 :

D'ici 2013, l'industrie allemande du photovoltaïque prévoirait d'investir 10 milliards d'euros dans la construction d'usines de production ultra modernes et dans la R&D afin de renforcer sa compétitivité et sa capacité d'innovation, à en croire une récente étude réalisée par EuPD Research pour le compte de BSW Solar, le syndicat professionnel allemand ; de ce montant total, un milliard d'euros serait consacré à la recherche pure, soit deux fois plus qu'au cours des quatre dernières années.

Cet investissement représenterait environ 14% du chiffre d'affaires de cette industrie. En 2009, le montant des investissements de la branche s'élèverait à quelque 1,5 milliard d'euros.
L'industrie allemande du photovoltaïque emploie quelque 54000 personnes ; plus de 10000 emplois ont été créés en 2008 (production, ventes et intégration). Le chiffre d'affaires total a atteint près de 9,5 milliards d'euros l'an passé, en hausse de 60% comparé à 2007. Le taux d'exportation de la branche se situe à 50%.

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Total, GDF SUEZ et Photovoltech rejoignent le programme de R&D de l'Imec

Silicium>Cellules >France>Europe>R&D
21-09-2009 17:52:33 :

Total, GDF Suez et Photovoltech, leur filiale commune de production de cellules solaires, viennent d'annoncer qu'ils allaient rejoindre le programme IIAP de R&D de l'Imec, dédié aux futures générations de cellules solaires en silicium cristallin ; les travaux de l'IIAP visent à réduire la quantité de silicium utilisée et à augmenter les rendements de conversion et donc, in fine, à réduire nettement le coût de l'énergie solaire.

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Couches minces : Imec et Kaneka visent un rendement de conversion de 20%

Couches minces>Cellules >Europe>Japon>R&D
16-09-2009 14:47:03 :

Le Japonais Kaneka vient de signer un accord de coopération avec l'Imec pour le développement de sa technologie de cellules solaires couches minces en silicium amorphe ; le centre belge de R&D va abriter le laboratoire européen de recherche de Kaneka et les deux partenaires mettront leurs savoir-faire respectifs en commun afin de développer et d'industrialiser, d'ici 2015, une nouvelle cellule solaire à hétérojonction (a-Si:H) avec un rendement de conversion de 20% et plus.

Le rendement de conversion typique d'une cellule solaire en silicium amorphe est aujourd'hui de l'ordre de 6 à 8%.

Kaneka possède actuellement une unité de production de cellules solaires a-Si:H d'une capacité annuelle de 40 MW au Japon. La société vise à étendre cette capacité de production à 1 GW d'ici 2015. La société installera ses propres équipements dans les locaux de l'Imec pour ses travaux de R&D, qui seront réalisés indépendamment du programme de recherche existant dans le centre belge sur le photovoltaïque.

De gauche à droite : Kenji Yamamoto, directeur général du laboratoire de recherche PV et couches minces de Kaneka, et Luc Van den Hove, président et CEO de l'Imec.

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Cellules solaires : un rendement de conversion de 18% atteint avec des encres au silicium

Couches minces>Cellules >Etats Unis>Industrialisation>R&D
16-09-2009 14:45:07 :

Innovalight, une société californienne qui développe des encres à particules de silicium pour applications solaires à bas coût, affirme que des cellules solaires réalisées avec sa technologie affichent un rendement de conversion de 18% ; ce record aurait été vérifié par deux laboratoires indépendants, le NREL aux Etats-Unis et le Fraunhofer ISE en Allemagne.

Selon un communiqué, la société californienne, qui bénéficie d'un contrat d'aides de 3 M$ du département américain de l'énergie, coopère avec plusieurs fabricants de cellules solaires. Sa technologie dite de « silicium sur silicium » fait appel à des tranches de silicium ultraminces (50 µm) et à l'impression jet d'encre ; elle permettrait d'augmenter les rendements de production (plus de 2000 cellules solaires à l'heure) et donc de réduire les coûts.

Paralèllement, Innovalight vient de signer un accord avec le Chinois JA Solar pour l'industrialisation de cellules solaires utilisant sa technologie d'encres au silicium sur son site de Yangzhou. La commercialisation serait prévue courant 2010.

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Showa Shell Solar investit 750 M€ dans une usine de 900 MW au Japon

Couches minces>Panneaux >Japon>Investissements>Industrialisation>R&D
09-09-2009 11:07:26 :

Une méga-usine représentant un investissement de 750 millions d'euros pour une capacité de production de 900 MW, tel est le projet que vient d'annoncer Showa Shell Solar au Japon : la filiale solaire de la compagnie pétrolière Showa Shell se propose de mettre en place une troisième usine de panneaux photovoltaïques couches minces de type CIS dans la région de Miyazaki (sur l'île de Kyushu, dans le sud du pays), qui devrait être opérationnelle au 2e semestre 2011.

Concrètement, le groupe va racheter une usine désaffectée de Hitachi Plasma Displays et y installera des équipements de production de panneaux CIS. Le projet s'accompagne de la création d'environ 800 emplois. Des travaux de R&D seront conduits au centre d'Atsugi (près de Kanagawa) afin d'améliorer les rendements de conversion. Créé il y a un an avec un investissement de 50 M€, ce centre abrite déjà un programme d'industrialisation de la technologie CIS en coopération avec Ulvac.

Showa Shell Solar possède déjà deux unités de fabrication à Miyazaki, une première de 20 MW opérationnelle depuis 2007 et une deuxième de 60 MW où la production commerciale a démarré en juin 2009. La décision d'installer une troisième usine fait suite à la reprise d'une politique de subventions aux systèmes solaires résidentiels au Japon et au lancement du plan Green New Deal aux Etats-Unis.

A titre de comparaison, le plus grand fabricant de panneaux solaires couches minces, l'Américain First Solar, qui fabrique des panneaux en technologie CdTe, aura, lui, une capacité totale de production de 1,1 GW d'ici fin 2009.

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5,9% de rendement de conversion pour des cellules solaires organiques

Autretechno>Cellules >Allemagne>Technologies>R&D
09-07-2009 17:59:21 :

En coopération avec l'Institut für angewandte Photophysik (IAPP) de l'université technique de Dresde, les sociétés Heliatek et BASF viennent de réaliser une cellule solaire organique (tandem), empilant donc deux cellules, qui affiche un rendement de conversion de 5,9% sur une surface active de 2 cm2 ; il s'agit là du premier résultat d'un projet de R&D, appelé OPEG (Photovoltaïque organique pour un approvisionnement énergétique intégrable), lancé l'été dernier et subventionné à hauteur de 16 millions d'euros par le ministère allemand de l'éducation et de la recherche, et qui devrait aboutir en 2011.

La technologie fait appel à un matériau « oligomère », mis au point par Heliatek et un laboratoire de l'université d'Ulm, et à un colorant de synthèse fourni par BASF. Un procédé de dépôt vapeur sous vide permet de réaliser des couches ultraminces de seulement 100 nm.

Le projet OPEG s'est fixé pour objectif d'atteindre un rendement de conversion de 9-10% et de mettre en place une ligne pilote de production d'ici 2011. Parmi les autres partenaires du projet figurent notamment les sociétés Bosch, qui a par ailleurs une filiale cellules solaires (Ersol), et Novaled, un essaimage de l'IAPP qui a déjà transféré le procédé de dépôt couches minces dans la production d'écrans plats type OLED.

Fondé en 2006, Heliatek est un essaimage des universités de Dresde et d'Ulm, avec pour vocation le développement et la commercialisation de cellules solaires organiques selon un procédé roll-to-roll sur substrat flexible de grandes dimensions. La jeune pousse a obtenu, entre autres, un financement de la part des groupes allemand Bosch et BASF (1,6 M€ chacun en 2007).

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28,3% de rendement de conversion pour une cellule solaire en GaAs

Autretechno>Cellules >Europe>Technologies>Industrialisation>R&D
02-07-2009 15:59:47 :

A l'occasion de la Royal Society Summer Science Exhibition de Londres, QuantaSol a dévoilé une cellule solaire à jonction unique en arséniure de gallium (GaAs) affichant un rendement de conversion de 28,3% avec une concentration d'un facteur 500 ; la jeune pousse britannique, qui a fait tester sa cellule par l'institut Fraunhofer des systèmes solaires (ISE) de Fribourg (Allemagne), affirme être prête à lancer la production en sous-traitance chez des fondeurs, et attaque maintenant le développement de cellules solaires à jonctions multiples.

QuantaSol pense pouvoir atteindre un rendement de conversion de plus de 30% avec une cellule tandem (à double jonction) et près de 40% avec une cellule à triple jonction.

Créée en 2006, la société QuantaSol est un essaimage de l'Imperial College de Londres, où des travaux sur les cellules solaires à haut rendement faisant appel à des nanostructures, notamment des puits quantiques réalisés en superposant des couches d'InGaAs, ont démarré dès 1989 grâce à une aide financière du Greenpeace Trust.

Avec sa technologie SB-QWSC (stress-balanced Quantum well solar cell), QuantaSol vise les fabricants de systèmes photovoltaïques à concentration destinés à la réalisation de fermes solaires.

La société vient par ailleurs de finaliser un deuxième tour de table, qui lui a rapporté 2 millions de livres.

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LG Display investit 28 M€ dans la R&D pour le photovoltaïque

Couches minces>Cellules >Reste du monde>Investissements>Technologies>R&D
02-07-2009 15:52:07 :

Le fabricant coréen d'écrans LCD LG Display projette d'investir 50 milliards de wons sud-coréens, soit quelque 28 M€, dans les cellules solaires de type couches minces, avec la création d'une ligne pilote de R&D et la mise en place de ressources de test ; il vise un rendement de conversion de 14% à l'horizon 2012, date à laquelle il compte lancer la commercialisation.

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L’avion solaire Solar Impulse voit le jour

Silicium>Europe>R&D
02-07-2009 15:43:07 :

Lancé en 2003, le projet Solar Impulse a pour mission de démontrer la faisabilité d'un avion en vol pendant 36 heures, soit un cycle complet jour-nuit-jour, en étant propulsé uniquement à l'énergie solaire ; le prototype de cet avion solaire vient d'être dévoilé : réalisé en fibre de carbone, il intègre quelque 12000 cellules solaires de Sun Power (22% de rendement) dans ses ailes, a l'envergure d'un Airbus A340 (63,4 m), et pèse l'équivalent d'une voiture moyenne (1600 kg).

Les cellules solaires alimentent quatre moteurs électriques d'une puissance maximale de 10 CV chacun. Des batteries lithium-polymère (400 kg) chargées en journée devraient fournir l'alimentation pour le vol de nuit.

Six ans de développement, de calculs, de simulations et de tests ont été nécessaires à une équipe de 70 personnes pour aboutir à ce prototype. Après des mises au point au sol, l'avion devrait réaliser ses premiers essais dans le ciel suisse d'ici la fin 2009. Une première nuit complète en vol est programmée pour 2010. Les résultats et leur analyse serviront au développement et à la réalisation d'un deuxième avion, destiné à faire le tour du monde en 2012, en cinq étapes de cinq jours chacune.

Bertrand Piccard(*) et André Borschberg, respectivement initiateur et manager du projet Solar Impulse, ont pour objectif principal de démontrer le potentiel des énergies renouvelables et d'en promouvoir l'utilisation, l'avion solaire devant symboliser les économies d'énergie qui peuvent être faites grâce aux nouvelles technologies. Les principaux partenaires et financeurs du projet sont Solvay, Omega et Deutsche Bank.

(*) Bertrand Piccard est également connu pour avoir réussi, avec le pilote britannique Brian Jones, le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.

Pour plus d'informations : Solar Impulse

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Spécial 1ère Journée Technique Photovoltaïque en région PACA

Silicium>Panneaux >Cellules >Autres composants>Monde>France>Stratégie>Industrialisation>R&D
23-06-2009 16:45:50 :

Cette semaine, nous vous proposons, pour l'essentiel, un numéro spécial en grande partie dédié à la « 1ère Journée Technique Photovoltaïque en PACA », organisée le 18 juin dernier au Centre Microélectronique de Provence à Gardanne ; ce rendez-vous a dressé l'état de l'art sur les principaux aspects économiques, technologiques et stratégiques d'une filière en pleine ébullition, en France en général et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en particulier, en présentant notamment les forces et les synergies régionales dans ce domaine.

Organisée par Arcsis en coopération avec Optitec et POPsud et soutenue par le pôle de compétitivité Capenergies et Jessica France, la manifestation s'est déroulée pratiquement « à guichets fermés » avec plus de 150 participants tout au long de la journée.

Plutôt qu'un compte-rendu qui serait difficilement exhaustif, nous avons relevé quelques grandes tendances, spécifiques ou non à la région PACA :

La création de sociétés innovantes comme Nexcis, EHW Research, Faldes, ... montre une forte volonté industrielle en région PACA.

La région dispose d'un important potentiel d'innovation, avec des compétences humaines et de réelles synergies entre les acteurs, industriels et scientifiques, des filières de l'optique, du photonique et de la microélectronique, susceptibles de favoriser la création d'entreprises dans le secteur du photovoltaïque. En témoignent notamment, côté R&D, les travaux sur les applications laser pour le photovoltaïque à l'Université de Marseille (LP3), ceux sur les nanostructures et les plasmons pour le photovoltaïque au laboratoire opto de l'IM2NP ainsi que, côté industriel, l'offre couches minces de Cilas, spécialisé dans l'optronique, ou encore le savoir-faire en impression jet d'encre d'Impika, un procédé transférable au photovoltaïque, voire l'offre de dopage des cellules solaires par immersion plasma chez IBS. Le choix de l'Allemand M+W Zander, société leader dans la conception et la réalisation d'usines clés en mains pour la production de cellules et panneaux solaires, de s'implanter à Rousset illustre aussi l'attrait du territoire.

Le contexte général de la région PACA, avec une réelle volonté au niveau de la politique régionale, les compétences existantes, et un fort taux d'ensoleillement, est favorable à la fois à un déploiement de centrales photovoltaïques (la région PACA ne produit aujourd'hui que la moitié de l'énergie qu'elle consomme) et à la mise en place d'une filière industrielle. Sur ce dernier point, la commune de Rousset, après avoir misé il y a 30 ans sur la filière microélectronique, a d'ores et déjà dégagé un site de 35 ha, à côté de la zone industrielle existante.

Les nouvelles technologies de cellules solaires sont plus complémentaires que concurrentes aux filières traditionnelles, qui ont encore un beau potentiel de développement. La part de marché des cellules solaires couches minces – CdTe, CIS, silicium amorphe ou polycristalllin aminci - va augmenter, mais le silicium cristallin restera majoritaire (avec une estimation de 65% de part de marché en 2035). Toutefois, il y a eu récemment de véritables innovations avec des concepts à base de matériaux organiques/inorganiques et électrochimiques (cellules de Graetzel).

Historiquement, depuis 1980, le coût des panneaux solaires a diminué de 22% à chaque doublement des ventes (en volume). La pénurie de silicium en 2007 n'a eu qu'un impact limité (source : EPIA).

La course au rendement de conversion des cellules solaires ne peut pas être un but en soi ; in fine, c'est le prix du Watt qui prime. L'augmentation des capacités de production, par effet d'échelle, et l'innovation sont les deux ingrédients qui contribuent à la baisse des coûts. Mais l'innovation se décline à tous les niveaux : architecture des cellules, surfaçage anti-reflet, électrodes à faible résistance de contact, élimination des sources d'ombrage par contacts arrières, silicium en couche mince, diminution des pertes de silicium en cours de production (suppression du sciage), nouvelles méthodes de tirage du silicium en bande (Evergreen Solar), cellules solaires biface (Origin Energy), ...

Selon les technologies, les rendements de conversion des cellules solaires en production industrielle sont très inférieurs à ceux obtenus en laboratoire : l'écart va, par exemple, de 15-20% à près de 25% pour le silicium cristallin, de 9-11% à 19% pour les cellules CIS/CIGS, de 8-10% à près de 17% pour les cellules CdTe, de 4-5% à près de 11% pour les cellules de Graetzel (source : Coexel, INES).

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La France aura une filière industrielle de panneaux photovoltaïques couches minces dans deux ans

Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Créations>Investissements>Industrialisation>R&D
23-06-2009 16:42:06 :

Installée dans les locaux de l'ex-usine 125 mm de STMicroelectronics à Rousset, la jeune pousse Nexcis, créée en octobre 2008, développe actuellement une technologie de panneaux photovoltaïques à partir de cellules couches minces, appelée CISEL (pour cuivre, indium et selenium/soufre électrodéposés) en visant, à terme, un coût de fabrication inférieur à 0,8 €/W : elle travaille en outre déjà sur des générations futures, avec notamment l'ajout de gallium, et vise à faire passer son effectif de 23 personnes aujourd'hui à 40 personnes en 2010 ; la société devrait disposer fin 2011 d'une ligne de production pilote d'une capacité de 20 MW - l'investissement nécessaire n'a pas encore été dévoilé -, qui emploierait 100 à 150 personnes supplémentaires, avant de passer au déploiement industriel.

La société Nexcis est un essaimage de l'Institut de R&D sur l'énergie photovoltaïque (IRDEP), un laboratoire commun à EDF et au CNRS, situé à Chatou. Elle a été créée par Olivier Kerrec, aujourd'hui directeur général, et Pâris Mouratoglou (via la société SIIF Luxembourg), président de Nexcis et président d'EDF Energies Nouvelles. "Nous nous sommes implantés à Rousset car nous y avons trouvé les compétences humaines nécessaires pour passer rapidement au stade industriel", précise Olivier Kerrec.

En train de finaliser le montage financier qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure, avec notamment l'entrée du groupe EDF au capital, la jeune pousse est aussi confrontée à plusieurs défis technologiques : augmenter le rendement de conversion des panneaux solaires afin d'atteindre 8 à 12% et accélérer les temps de transfert de la R&D à la production pilote dans un premier temps, puis du pilote à la production industrielle. L'ajout de gallium devrait permettre de passer la barre des 10%. Pour ses travaux de R&D, Nexcis a signé des partenariats stratégiques avec STMicroelectronics et IBM, ainsi qu'avec des entités locales (CIMPACA, laboratoires universitaires, etc.).

La technologie CISEL fait appel à un procédé innovant d'électrodéposition de couches successives par électrolyse. Les cellules solaires sont réalisées en huit étapes, directement aux dimensions du panneau final. L'assemblage des panneaux compte quatre étapes supplémentaires. La majorité des étapes du process s'effectuant sous pression atmosphérique, ce procédé est moins coûteux que des fabrications de panneaux couches minces sous vide.

« Nous travaillons dans un premier temps avec un substrat verre mais nous prévoyons de développer aussi le concept sur un substrat métallique et de réaliser l'encapsulation des panneaux avec un matériau polymère afin d'obtenir des panneaux plus légers et flexibles, adaptés aux toits des bâtiments à faible charge au sol », précise Philippe Calzi, directeur marketing. La production pourrait ainsi être hautement automatisée dans le cadre d'un procédé roll-to-roll.

La société envisage de commercialiser les deux familles de produits en parallèle : les modules bi-verre seront destinés à l'intégration au bâti et aux centrales au sol, tandis que les modules plus légers viseront les applications en surimposition. Les panneaux solaires de Nexcis pourront aussi servir dans des applications aussi diverses que des auvents ou des pare-soleils.
Le développement de la technologie CISEL a été largement soutenu par les autorités publiques, dont l'ANR et surtout l'ADEME depuis 2003.

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R&D : ECN va transférer sa technologie de cellules solaires à Yingli

Silicium>Cellules >Europe>Chine>Accords>Technologies>R&D
16-06-2009 11:29:12 :

Le fabricant chinois de cellules et panneaux solaires Yingli Green Energy vient de signer un accord de R&D et de transfert technologique avec l'ECN (Energy Research Centre of the Netherlands) : l'accord prévoit le développement de la technologie de cellules photovoltaïques de haut rendement potentiel en silicium cristallin, nommée PANDA, de l'ECN et son transfert dans l'usine de Yingli à Baoding, en Chine.

Aucun autre détail, ni sur les performances visées, ni sur la durée du projet de R&D, n'a été divulgué.

L'accord est en fait tripartite : le fabricant d'équipements Amtech Systems fournit la technologie et les machines de production.

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R&D : Schott Solar rejoint le programme solaire de l'IMEC

Silicium>Couches minces>Cellules >Europe>Technologies>R&D
16-06-2009 11:28:09 :

Schott Solar vient de rejoindre le tout récent programme de R&D multipartenaire dédié aux cellules solaires en silicium cristallin de l'IMEC, dont l'objectif consiste notamment à atteindre un rendement de conversion de 20% et à réduire les coûts ; d'une durée de trois ans, ce programme vise aussi à diminuer la quantité de silicium utilisée, en diminuant l'épaisseur de silicium de 150 µm à 40 µm.

Parallèlement, des travaux porteront aussi sur des cellules couches minces, avec des films de silicium épitaxié de moins de 20 µm d'épaisseur.

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L'Australie lance un programme solaire de 1 GW

Centralesphotovoltaïques>Reste du monde>Grands programmes>R&D
16-06-2009 11:22:48 :

C'est avec un investissement de 4,5 milliards de dollars australiens (2,6 milliards d'euros) que l'Australie veut entrer dans l'ère des énergies renouvelables : le gouvernement projette d'utiliser environ un tiers de cette somme pour le photovoltaïque en finançant, en 2010, la construction de centrales solaires d'une puissance totale de 1 GW.

Toutes les centrales solaires devront être installées à proximité du réseau électrique distribué du pays.

Le gouvernement australien s'est engagé pour un objectif de 20% d'énergies renouvelables d'ici 2020. Il consacrera aussi 465 millions de dollars australiens à la R&D et aux transferts technologiques. Le reste du plan d'investissement devrait être dédié à d'autres énergies « propres ».

Parallèlement, l'Australie est devenu un pays membre de l'IRENA (International Renewable Energy Agency), dont la vocation consiste à promouvoir les énergies renouvelables dans le monde.

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Un fonds dédié aux énergies nouvelles doté d’un budget annuel de 100 M€

Energies renouvelables>France>Stratégie>R&D
20-05-2009 19:34:47 :

Jean-Louis Borloo, en accord avec Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a décidé de mettre en place une nouvelle organisation de la recherche dans le domaine des nouvelles technologies de l’énergie, qui sera prochainement officialisée par un décret ; un comité stratégique définira en particulier une méthodologie permettant d’identifier les secteurs dans lesquels un investissement public massif serait susceptible de créer des champions industriels.

Cette nouvelle organisation repose sur l’élaboration d’une stratégie de recherche dans le domaine de l’énergie, sous l’égide de ce comité stratégique placé sous la présidence des ministères chargés de l’énergie et de la recherche ; l’élaboration de « feuilles de route programmatiques », pour chacun des thèmes retenus par le comité stratégique ; une programmation des travaux des différents acteurs publics.

Ces différentes instances devraient démarrer leurs travaux dès le second semestre de l’année 2009 pour les faire aboutir au cours de l'année 2010.

Un comité de coordination dont feront partie le CEA, l’IFP, le BRGM, le CNRS, et regroupant les autres acteurs intéressés, sera chargé de définir et mettre en oeuvre un programme structuré focalisé sur la valorisation de la recherche, à travers l'essaimage, le capital-risque et le capital-développement. Un fonds dédié aux énergies nouvelles, doté d’un budget annuel de 100 millions d’euros, sera adossé à ce comité de coordination.

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130 millions sur quatre ans pour la R&D dans le solaire

France>Stratégie>R&D
20-05-2009 19:33:49 :

Le Grenelle Environnement va permettre de passer à la vitesse supérieure pour la recherche sur les technologies vertes ; il est ainsi prévu de dépenser un milliard d’euros supplémentaires sur les quatre prochaines années, dont 130 millions d’euros pour la R&D dans la filière solaire (y compris fonds démonstrateur).

En 2008, conformément au Grenelle Environnement, le gouvernement a mis en place un « Fonds de soutien aux démonstrateurs industriels » géré par l’Ademe pour financer des projets de démonstration. Il est doté de 450 millions d’euros sur quatre ans, dont 80 millions d’euros pour la filière solaire.

Le photovoltaïque sera pris en compte selon deux approches : d’une part l’expérimentation de l’intégration d’une part importante de photovoltaïque dans un réseau électrique, et d’autre part le développement des technologies et procédés de production innovants. L’appel à manifestation d’intérêt pour les premiers démonstrateurs solaires sera lancé en 2009.

L’Agence nationale pour la recherche (ANR) soutient, depuis 2005, la recherche dans le domaine photovoltaïque, à travers son programme photovoltaïque pour des projets d’un montant global de plus de 43 millions d’euros. Les objectifs scientifiques du programme portent sur la réduction des coûts des cellules, les systèmes d’intégration au bâtiment et les concepts innovants de cellules. Le programme est cofinancé par l’Ademe.

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Rendement de conversion de 19,6% pour des cellules solaires CIGS

Couches minces>Autretechno>Panneaux >Cellules >Allemagne>Industrialisation>R&D
15-05-2009 09:20:09 :

Des chercheurs du centre de recherche pour l’énergie solaire et l’hydrogène ZSW du Bade-Wurttemberg, Allemagne, ont mis au point une technique de dépôt de couches qui leur a permis de réaliser des cellules solaires couches minces du type CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) avec un rendement de conversion de 19,6% ; cette technique est d’ores et déjà transférable en préproduction.

Rappelons que le ZSW a développé la technologie CIGS en coopération avec Würth Solar qui fabrique actuellement des panneaux solaires de ce type avec des rendements de conversion d’environ 12%. Le site de Schwäbisch Hall, d’une capacité annuelle de production de 30 MW, est opérationnel depuis 2006.

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Objectif : 15% de rendement pour des panneaux solaires CdTe

Autretechno>Panneaux >Allemagne>Subventions>R&D
15-05-2009 09:18:53 :

Des chercheurs de l’Institut de physique de l’Université Friedrich-Schiller à Jena, Allemagne, travaillent sur un projet de R&D visant à réaliser des panneaux solaires à couches minces de type tellure de cadmium (CdTe) avec un rendement de conversion de 15% ; deux techniques sont à l’étude : l’implantation d’ions une fois la couche CdTe réalisée ou l’injection d’atomes au moment même de la croissance de la couche CdTe.

Ce projet d’une durée de trois ans est subventionné à hauteur de 1,8 million d’euros par le ministère allemand de l’environnement. D’autres équipes de chercheurs se penchent actuellement sur la même problématique, notamment à l’Université du Colorado, aux Etats-Unis, et à l’Université de Darmstadt, en Allemagne.

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Des chercheurs norvégiens doublent le rendement des cellules solaires de type Grätzel

Autretechno>Cellules >Europe>Technologies>R&D
07-05-2009 16:41:05 :

Des chercheurs du Royal Institute of Technology de Stockholm auraient réussi à obtenir un rendement de 44% avec des cellules solaires à pigment photosensible dites de Grätzel, soit plus du double du record actuel.

Les cellules de Grätzel font appel à un principe photoélectrochimique, avec un électrolyte donneur d'électron sous l'effet d'un pigment présent dans un matériau semiconducteur fixé sur la paroi transparente et conductrice de la cellule, qui est excité par le rayonnement solaire.

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