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AUTRES ENERGIES : 108 article(s).
Création d'un Club pour promouvoir le déploiement des renouvelables

Energies renouvelables>France>Allemagne>Europe>Chine>Inde>Reste du monde>Créations
04-06-2013 12:21:11 :

Dix pays – Afrique du Sud, Allemagne, Chine, Danemark, Émirats Arabes Unis, France, Grande-Bretagne, Inde, Maroc et Tonga – représentant plus de 40% des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables viennent de fonder, le 1er juin à Berlin, à l'initiative et sur l'invitation de Peter Altmaier, ministre allemand de l'environnement, le Club de la transition énergétique qui réunit des nations ayant une stratégie politique en faveur des énergies renouvelables. Objectifs : accompagner et soutenir l'action de l'Irena, dont le directeur général, Adnan Amin, fait également partie du club et son influence en faveur du déploiement des énergies renouvelables au niveau mondial …
 
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Les membres du Club se sont engagés à inscrire les énergies renouvelables dans leur agenda politique. Une action commune illustrant les avantages des énergies renouvelables pour l'économie mondiale, le climat et le développement durable est prévue lors de la prochaine conférence de l'ONU sur le climat. Le réseau qu'ils composent devrait aussi avoir un rôle incitatif pour des actions concrètes en faveur d'une transition énergétique mondiale.

La prochaine réunion du Club sera organisée en janvier 2014 à l'occasion de l'assemblée générale de l'Irena à Abu Dhabi, sur invitation des Émirats Arabes Unis.

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Et aussi : Ademe, Sputnik Engineering/SolarMax

Conversion >Energies renouvelables>Nominations>France>Reste du monde
02-04-2013 15:17:52 :

Virginie Schwarz est nommée directrice générale déléguée de l’Ademe et succède à ce poste à Xavier Lefort. Entrée à l'Ademe en 2003, elle y a assumé les fonctions de directrice opérationnelle déléguée Énergie, Air, Bruit avant de partir à New York afin de travailler pour le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans le groupe « Énergie et Environnement » de 2007 à 2009, puis est revenue pour prendre en charge la direction exécutive des programmes de l’Ademe …

Sputnik Engineering, fabricant des onduleurs SolarMax, ouvre une agence au Chili dirigée par Fernando Sánchez, également directeur général de la succursale espagnole. SolarMax est déjà présent sur plusieurs projets d’installation PV en cours de construction ou prévus pour 2014 dans ce pays dont le cadre juridique stable et le taux d’ensoleillement font l’un des marchés les plus prometteurs au monde. Le gouvernement chilien s’est fixé pour objectif de couvrir 10% des besoins énergétiques avec les énergies renouvelables d’ici 2024. Le salon IFT ENERGY 2013 se déroulera du 17 au 19 avril à Santiago de Chili.

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Le SER publie un ouvrage pédagogique sur les énergies renouvelables

Energies renouvelables>France
15-03-2013 19:00:41 :

Pour faciliter la compréhension des énergies nouvelles et alternatives par tout un chacun, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) propose un livret pédagogique répondant aux questions les plus fréquemment posées dans ce domaine. Intitulé « Les énergies renouvelables - Questions/Réponses », l'ouvrage traite de l'énergie éolienne, du photovoltaïque, du solaire thermique et thermodynamique, de l’hydroélectricité, de la biomasse, des pompes à chaleur, des énergies marines, …

L'ouvrage est téléchargeable en cliquant ici

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Une feuille de route technologique GDF Suez - Uniclima fait la part belle au solaire thermique

Solairethermique>Energies renouvelables>France
11-03-2013 11:19:34 :

GDF Suez et Uniclima viennent de publier une feuille de route technologique inédite en France, qui identifie les solutions énergétiques du futur pour les bâtiments résidentiels et tertiaires afin de réussir une transition alliant sobriété et développement optimal aux plans économique et écologique, et donne une vision globale des solutions énergétiques à l’horizon 2020. Ils ont notamment analysé l’évolution des équipements utilisant différentes sources d’énergie, dont le solaire. Conclusions : le solaire thermique notamment se développera dans l’hôtellerie et l’hébergement, et dans le résidentiel neuf …



Selon l'étude, l’utilisation des énergies renouvelables permet de réduire de 20 à 50% la consommation d’énergies primaires. Plus généralement, les experts s'attendent à un fort développement du couplage des énergies, aussi bien dans le résidentiel que dans le tertiaire.

Élaborée en commun par l'énergéticien international GDF Suez et le syndicat d’industriels Uniclima qui regroupe la quasi-totalité des fabricants français et européens de matériels de chauffage, de climatisation et de ventilation, la feuille de route technologique fournit des informations spécifiques aux différents acteurs du bâtiment. Elle présente des solutions énergétiques d’avenir favorisant la réduction des consommations et des coûts énergétiques dans l’habitat, sans perte de confort.

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Formations : solaire thermique, Master Renewable Energy

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Formations
11-03-2013 10:25:16 :

Ce vendredi 15 mars, l'Agence Locale de l'énergie de Montpellier (ALE) organise une formation gratuite sur le solaire thermique dans les copropriétés. L'objectif de cette formation est d'acquérir des connaissances concernant les installations solaires thermiques collectives en copropriété pour comprendre ce qu'est et comment fonctionne une installation solaire thermique collective, connaître les facteurs de réussite d'un projet et les écueils à éviter …

Les inscriptions pour la promotion 2013 du Master 2 « Renewable Energy » ou « Sciences et Technologies des Énergies Renouvelables » sont désormais ouvertes jusqu'au 1er mai 2013. D'une durée d'un an, cette formation internationale en anglais, initiée par Total et ParisTech en 2011, pilotée par l'École polytechnique et soutenue par EDF, PSA Peugeot Citroën, Saint Gobain et Schneider Electric (notamment au travers de bourses d'études). s'articule autour de quatre thématiques majeures : photovoltaïque, vecteurs et stockage, réseaux, éoliennes et hydroliennes. Pour en savoir plus, cliquer ici

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Transition énergétique : création d'un office franco-allemand pour les énergies renouvelables

Energies renouvelables>France>Allemagne>Grands programmes
13-02-2013 10:28:49 :

La coopération franco-allemande dans les énergies renouvelables est plus que jamais sur les rails. Les ministres Delphine Batho, pour la France, et Peter Altmaier, pour l'Allemagne, ont en effet signé, le 7 février dernier, un accord en vue de la création d'un Office Franco-Allemand pour les Énergies renouvelables dans le cadre de la Transition Énergétique. Les modalités au plan des ressources et moyens financiers alloués doivent néanmoins encore être clarifiées …

Le bureau de coordination sur les énergies renouvelables qui existe actuellement constitue le point de départ de la nouvelle coopération franco-allemande. Cette entité, initialement créée en 2006 pour l'éolien puis étendue au photovoltaïque, sera transformée en un office franco-allemand dédié à toutes les énergies renouvelables. L'accord signé le 7 février vise à en augmenter l'ampleur, en assurer la pérennité et à le doter de nouveaux moyens. Objectifs : apporter des informations de qualité aux administrations et au secteur privé, réunir les entreprises et experts des deux pays, organiser de nombreuses conférences et rencontres, et diffuser publications, rapports et textes réglementaires.

« J'ai constaté une position similaire entre la France et l'Allemagne au sujet des énergies renouvelables, malgré des choix nationaux différents en terme de bouquet énergétique. Une position qui justifie une coopération franco-allemande pour la transition énergétique afin de dégager les meilleures idées possibles pour l'écologie et l'économie. La transition énergétique n'est pas seulement un défi écologique mais aussi une énorme chance pour l'industrie. La coopération peut, elle, booster la compétitivité européenne dans ce secteur, comme l'ont fait dans le passé les programmes Airbus ou Ariane dans l'aéronautique et l'espace », n'a pas hésité à souligner Peter Altmaier, ministre fédéral allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté nucléaire, en charge des énergies renouvelables, après une matinée passée au colloque du SER (syndicat des énergies renouvelables) sur la transition énergétique. « C'est une nouvelle étape pour le développement des énergies renouvelables en Europe. Au-delà de la coopération franco-allemande, je prévois en effet la coopération avec d'autres pays comme le Danemark, le Royaume-Uni ou encore les Pays-Bas pour conjuguer nos efforts dans ce contexte. »

« Cet accord montre une volonté plus forte de rapprochement entre nos deux pays, car les différences entre nos modèles énergétiques ne nous empêchent pas de travailler ensemble sur ce qui nous est commun », a précisé, pour sa part, Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable, et de l'énergie.

Rappelons que, concernant le grand débat national sur la transition énergétique en France, le gouvernement a récemment mis en place un site Internet dédié. Pour le consulter, cliquer ici

Pour en savoir plus sur l'office franco-allemand pour les énergies renouvelables, veuillez consulter la déclaration commune

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Transition énergétique : le débat national est lancé, le SER oublié ?

Silicium>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
03-12-2012 21:08:30 :

Le 29 novembre 2012, Delphine Batho, ministre de l'écologie, a donné le top départ du débat national sur la transition énergétique en présentant le conseil national chargé d'organiser la réflexion avec les différents acteurs afin de mettre au point des recommandations pour une loi de programmation pour la transition énergétique d'ici juillet 2013. Le débat a pour base les objectifs européens des « 3 fois 20 »(2) et la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité française de 75% à 50% en 2025. Devant ce dispositif complexe devant « permettre l'expression de toutes les opinions », pour reprendre les termes employés par la ministre, et notamment celle des citoyens au moyen d'un site Internet, il est d'autant plus étonnant de constater l'absence du syndicat des énergies renouvelables (SER) …

« Il est incompréhensible que le seul syndicat représentant la totalité des filières et des technologies des énergies renouvelables sur le sol national, ne figure pas au cœur du dispositif, alors que nous étions présent au plus haut niveau lors du Grenelle de l'environnement dont la composition était similaire. Notre qualité de membre du conseil supérieur de l'énergie est un autre élément qui justifierait pleinement notre légitimité à participer. Je pense qu'il y a une absence de volonté de nous voir participer », estime, pour sa part, Jean-Louis Bal, président du SER. « Depuis que le nouveau gouvernement est installé, nous avons été renvoyé vers le débat national à chacune de nos demandes. Il a été question de mesures d'urgence pour le photovoltaïque, pour l'éolien. Mais il n'y a eu que des annonces, rien de concret jusqu'ici. Et maintenant, dans le cadre du débat national sur la transition énergétique, nous sommes invités à faire partie d'un comité de liaison, or ce n'est pas là que seront formulées les recommandations pour la transition énergétique. Nous voulons peser sur ce débat. Il y a une montée des critiques sur les énergies renouvelables et nous pensons important d'y répondre, de faire de la pédagogie. Une question centrale du débat réside dans le coût des énergies renouvelables. Mais il faut aussi démontrer les bénéfices économiques, sociaux et environnementaux qu'ils apportent. »

Le conseil national se compose de Laurence Tubiana (directrice de la chaire développement durable de Sciences-Po Paris), facilitatrice des échanges pendant le débat, Anne Lauvergeon (ancienne présidente d’Areva), Jean Jouzel (climatologue et membre du conseil d’administration du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), George Mercadal (ancien vice-président de la Commission nationale du débat public), Michel Rollier (ex-dirigeant du groupe Michelin), et Bruno Rebelle (ex-responsable de Greenpeace France). Alain Grandjean, économiste et membre du conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, présidera, lui, un comité d’experts chargé d'éclairer le débat qui s'articulera au sein de sept collèges (16 personnes chacun) rassemblant les représentants des organisations syndicales, des représentants des employeurs, des ONG environnementales, des associations de consommateurs et chambres consulaires, des élus locaux, des parlementaires et des représentants de l'État. Pour connaître l'organisation du débat national, cliquer ici

Pour préparer la transition énergétique, les acteurs du débat national devront se pencher sur quatre grandes questions indissociables : l'évolution et la composition du bouquet énergétique à l'horizon 2025 et au-delà, le développement des énergies renouvelables, l'efficacité énergétique, et le financement de la transition énergétique. Sur toutes ces facettes, le SER, qui regroupe 480 entreprises toutes énergies renouvelables confondues représentant 80000 emplois et 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires, se voit en position d'apporter des éléments de réponse pour alimenter le débat.

* L'objectif des « 3 fois 20 » : produire 20% d'énergie de sources renouvelables, réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, réaliser 20% d'économies d'énergie.

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De Pollutec au Salon des maires : l'état soutient les énergies renouvelables, mais comment ?

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
28-11-2012 12:17:33 :

Sur deux salons aussi divers que Pollutec, qui se tient cette semaine à Lyon, et le Salon des maires, qui s'est déroulé la semaine passée à Paris, le gouvernement, par le biais de ses ministres, a renouvelé, entre autres, son soutien aux énergies renouvelables. Toutefois, pour la filière du photovoltaïque, les annonces se suivent et se ressemblent sans aucune concrétisation autre que le maintien de la baisse de 20% du tarif d'achat de base pour les grandes centrales PV à 8,40 c€/kWh, encore réaffirmée par Delphine Batho, ministre de l'écologie, à l'occasion au Salon des maires. L'arrêté est toujours au stade de « projet » …

Après une récente intervention où Delphine Batho avait déjà justifié cette baisse du tarif d'achat pour « éviter des conflits d'usage des sols avec des projets majoritairement réalisés avec des panneaux photovoltaïques importés du Sud-Est Asiatique », elle a confirmé cette approche au Salon des maires en insistant cette fois sur le déficit commercial dû à l'importation massive de produits bradés. Mais pourquoi ne pas appeler un chat un chat ? A ce tarif de 8,40 c€/kWh, aucun projet photovoltaïque de taille ne pourra se faire en dehors des appels d'offres où, au final, le prix du MWh sera largement surévalué [NDLR : les projets lauréats des appels d'offres affichent un prix moyen de génération d'électricité PV de plus de 220 €/MWh (voir, entre autres, notre article)], alors que des opérateurs comme Solairedirect, Photosol ou encore Langa réussissaient à monter des projets PV à 10-11 c€/kWh, soit un tarif d'achat quasiment sans impact sur la CSPE future.

Extraits du communiqué de presse d'Arnaud Montebourg et Delphine Batho, après la réunion plénière du COSEI (Comité stratégique de filière pour les éco-industries) au salon Pollutec :
« Les éco-industries ont vocation à constituer le « fer de lance » de la croissance verte et de la transition énergétique dans le prolongement de la dynamique issue de la feuille de route de la conférence environnementale et du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

Arnaud Montebourg et Delphine Batho souhaitent orienter le travail du COSEI autour de quatre filières prioritaires : les énergies renouvelables, l'eau et l'assainissement, le recyclage et la valorisation des déchets, l'efficacité énergétique. Ils ont demandé la mise en place, dans ces quatre domaines, des contrats de filières contenant les engagements réciproques de l'état et des filières pour développer les solidarités entre entreprises, renforcer leur compétitivité et leur apport à la transition écologique. Ces contrats devront être conclus au printemps 2013. Le COSEI aura également un rôle particulier à jouer pour promouvoir la transition écologique, notamment en matière d''efficacité énergétique et d'usage des matériaux.

Divers chantiers ont été engagés, notamment pour les deux filières indissociables « énergies renouvelables » et « efficacité énergétique ».
Ces chantiers prévoient, pour les énergies renouvelables :
- un engagement de l'état à stabiliser un cadre, qui sera discuté lors du débat sur la transition énergétique, assurant aux acteurs prévisibilité juridique et stabilité réglementaire ;
- une incitation à la structuration de la filière afin d'assurer, dans de bonnes conditions, le soutien de l'état aux Énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque et l'éolien offshore ;
- un renforcement de l'innovation, notamment en ce qui concerne les technologies de stockage des énergies renouvelables. Les programmes d'investissement d'avenir et la BPI seront mis au service de cet objectif.
Pour la filière « efficacité énergétique », comprenant le bâtiment :
- une structuration d'une offre française compétitive en matière de bâtiment durable et de réseaux électriques intelligents. Un plan en faveur de l'expérimentation dans les « smart grids » sera annoncé fin janvier à l'occasion des « Assises de l'Énergie » à Grenoble.
- le développement d'une offre en matière de « ville durable intégrée » en France et à l'international.

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Reprise d'Evasol : décision du tribunal le 25 septembre prochain

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Fusions/Acquisitions>Restructurations
11-09-2012 11:28:48 :

Evasol, l'un des fleurons français du solaire qui avait dû réorienter ses activités vers la performance énergétique puis déposé le bilan fin mars 2012, semble très convoité. De nombreux candidats aux projets ambitieux auraient en effet proposé des offres de reprise. Le Tribunal de Commerce de Lyon a donc décidé d'étudier de nouvelles offres consolidées et se donne jusqu’au 25 septembre 2012 pour fixer son choix. Le dépôt des offres amendées est ouvert jusqu’au 18 septembre à midi ...

Dans un communiqué de presse, Stéphane Maureau, président et fondateur d'Evasol, estime que les nombreuses offres de reprise confirment que l’entreprise se trouve sur un segment d’avenir malgré « la violente rupture réglementaire connue sur le marché du photovoltaïque l’an dernier qui a fortement déstabilisé l’activité. L’objectif du redressement judiciaire souhaité en mars dernier visait un plan de diversification permettant la sauvegarde des emplois et la poursuite de l’activité. Les mois d’avril et mai ont encore davantage fragilisé l’activité en raison de la baisse de la consommation des ménages et de l’attentisme provoqué par les élections présidentielles. Le gouvernement actuel, conscient des enjeux stratégiques de la filière, réfléchira à de nouvelles règles du jeu lors de la Conférence Environnementale des 14 et 15 septembre prochains, ce qui permettra peut être de donner de la visibilité aux PME françaises du secteur qui en ont besoin pour se développer durablement. »

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Eco-énergies Innov' : 4e appel à projets pour l’innovation énergétique dans le bâtiment

Energies renouvelables>France
06-03-2012 10:19:11 :

Le Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies lance son 4ème appel à projets Eco-énergies Innov', un programme de soutien technique et financier soutenu par le Conseil régional Rhône-Alpes qui vise à accompagner la mise en œuvre de solutions innovantes pour la conception, la fabrication, la mise en œuvre ou la distribution de produits ou services destinés aux bâtiments performants …

Le dépôt des candidatures doit se faire au plus tard le 25 avril 2012. La prise en charge peut atteindre 15000 € par projet.

Depuis trois ans, 27 entreprises rhônalpines ont ainsi été accompagnées dans le cadre d'Eco-énergies Innov’.

Le dossier de candidature est d'ores et déjà disponible. Voir sur Eco-énergies Innov'

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Colloque du SER : les énergies renouvelables, tout le monde en veut !

Energies renouvelables>France
14-02-2012 06:50:07 :

Le colloque annuel sur les énergies renouvelables, organisé par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), s'est déroulé mardi dernier, 7 février, sur le thème « énergies de notre siècle ». La dernière table ronde, animée par l'académicien Erik Orsenna, a rassemblé six candidats à l'élection présidentielle, ou leurs représentants. Les témoignages d'industriels et autres expériences qui ont précédé avaient peut-être préparé la voie à un formidable consensus : des énergies renouvelables, tout le monde en veut. Mais, combien, quand et surtout comment (les financer), c'est là que résidaient les questions. Voici quelques réponses …

La publication récente du Livre blanc des énergies renouvelables par le SER (voir notre article) avait préparé les débats. L'ouvrage reprenait en effet tous les objectifs du Grenelle Environnement sauf concernant le photovoltaïque où la cible 2020 de 5,4 GW a été rehaussée à 20 GW. Si Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie, avait lors de son intervention en milieu de journée considéré le livre blanc comme étant « précieux et pertinent pour nourrir les débats, avec des suggestions à retenir » sans ciller sur le photovoltaïque, les politiques l'ont globalement approuvé, trouvant même, pour certains, qu'il n'était pas assez ambitieux. « Les objectifs précisés en terme de puissance et les déploiements proposés sont évidemment à considérer comme des propositions « plancher ». Au-delà, tout est possible, tout comme la baisse extraordinaire des coûts dans le photovoltaïque justifiait dès maintenant une réévaluation de l'objectif en terme de puissance installée dans ce secteur », a réagi Jean-Louis Bal, président du SER.



Au final, nous avons surtout retenu la question phare posée aux candidats et/ou à leurs représentants concernant les mesures prioritaires qui seraient décidées en faveur des énergies renouvelables en cas de victoire.

Marie-Hélène Aubert (pour François Hollande) :
- stabiliser le cadre réglementaire, augmenter sa visibilité et enlever les freins administratifs
- renforcer les moyens de l'Ademe, soutenir encore plus la R&D et favoriser les clusters énergie
- renforcer les fonds d'investissements, créer une banque publique d'investissements, développer les syndicats d'économie mixte en renforçant les prérogatives des collectivités territoriales

Eva Joly (candidate EELV) :
- assurer la sécurité des investissements, élaborer un cadre réglementaire stable sur toute la mandature
- harmoniser les normes à l'échelle européenne
- développer les programmes d'efficacité énergétique, augmenter la dotation au Fonds Chaleur

Corinne Lepage (candidate Cap 21) :
- remettre en perspective les objectifs, stabiliser la réglementation, revenir sur certaines décisions prises exprès pour empêcher le développement de projets
- lancer le programme Soleil (pour Solutions énergétiques pour des investissements de long terme), un fonds dédié, bloqué sur 30 ans et alimenté par une partie des subventions aujourd’hui allouées au pétrole, une partie de la rente nucléaire et l’épargne citoyenne
- garantir les PME contre les risques pour les aider dans les développements technologiques

Chantal Jouanno représentant l'UMP :
- redonner l'vantage aux énergies renouvelables avec une taxe carbone qui pourrait alimenter un fonds développement durable européen
- créer un indicateur de soutenabilité des politiques publiques

Mathieu Agostini (pour Jean-Luc Mélenchon) :
créer un pôle public financier proposant des taux d'intérêt réduits pour les investissements dans les énergies renouvelables et un pôle énergétique
- abroger les niches fiscales pour débloquer des financements
- simplifier la législation et stabiliser le cadre réglementaire en concertation avec les professionnels

Yann Wehrling (pour François Bayrou) :
- approuver les douze propositions du Livre blanc du SER
- mettre en place des mécanismes de certificats d'économie d'énergie et des quotas d'émission de CO2

Nous reviendrons sur le colloque et les débats qui ont été menés dans un prochain numéro.

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Création du « Groupe d'action et de réflexion BEPOS »

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Stratégie
14-02-2012 06:14:23 :

À l’initiative de Terre Ciel Energies (TCE), une trentaine de TPE/PME nationales et autres organismes professionnels du bâtiment, tous acteurs de la filière française du photovoltaïque, viennent de créer le Groupe d'action et de réflexion (GRA) BEPOS. Objectif : construire une filière d’excellence pour le bâtiment à énergie positive. Les travaux porteront dans un premier temps sur la production d’énergie décentralisée dans l’enveloppe du bâtiment …

Dans un premier temps, la tâche du GRA consistera à définir une stratégie globale afin de faire participer tous les acteurs (recherche, industrie, énergéticien, architecte, ingénierie, construction, promoteur, maintenance, banque, assurance, etc.) et de créer une filière performante, 100% française avec un équilibre entre PME et grands groupes, compétitive à l'export.

Plusieurs axes de travail ont été identifiés : assurances et garanties de performance ; construction d’offres en groupements d’entreprises en conception, construction et exploitation ; communication interne et externe ; reconnaissance auprès des pouvoirs publics et des clients ; développement des TPE avec des investissements en formation et en innovation ; certification des professionnels installateurs ; référentiels de formation ; financement des projets ; études de marché, etc.

Le groupe se veut ouvert aux PME et aux initiatives motivées. Il est opérationnel grâce à une plate-forme d’échange d’informations et d’initiatives, hébergée par l’entreprise Cythelia.
 
*Les entreprises/entités créatrices du GRA BEPOS sont, à ce jour : Amoes, Aperam, Artesol, Batisolar, Bertin & Bertin, GGB-Concept, Cythelia, DMSE, Ecotemis, Enerplan, Eskal, Green Building, Holisud, IBC Solar, Idesun, Immosun, Issol, Reynaers, SAPA Building Systems, SFS-Europe, Solardis, Soltech, Talev,  Terre Ciel Energies (TCE) et Tournaire.

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L'Ademe va proposer son propre « scénario énergie » à l'horizon 2030 ou 2050

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
07-02-2012 08:33:14 :

Sous l'impulsion de François Loos, nommé à la présidence de l'Ademe le 21 décembre dernier, l'Agence de développement et de la maîtrise de l'énergie devrait évoluer au-delà de ses rôles actuels –rôle d'expert, d'évaluation, de benchmarking, de consultation...– pour être plus une force de proposition. Des actions seront menées pour définir un « scénario énergie », pour développer l'efficacité énergétique et le solaire thermique, et aussi les technologies photovoltaïques du futur. Explications de François Loos …

Le rôle de l'Ademe sera-t-il appelé à changer dans le contexte actuel des discussions sur la politique énergétique ?
L'essentiel du rôle de l'Ademe restera ce qu'il était jusqu'ici, en appui à la politique publique de l'énergie, avec ses missions d'information et d'expertise sur les évolutions technologiques, d'évaluation en amont, d'études, de consultation, de conseil, de mise en œuvre des appels à manifestation d'intérêt, et d'aides à l'investissement, comme par exemple le Fonds Chaleur. Ce qui sera plus nouveau, ce sera d'être une vraie force de proposition. L'Ademe l'a été ponctuellement jusqu'ici. Ainsi, l'an passé, l'agence a rempli ses missions d'information et de benchmarking, et apporté ses idées lors de la table ronde sur l'efficacité énergétique. Mais elle n'a pas toujours été aussi active dans tous les domaines. Mon souhait est de généraliser ce type d'approche, par exemple aux véhicules électriques, à l'électro-mobilité, au photovoltaïque, à l'efficacité énergétique ... Nous voulons construire un « scénario énergie » estampillé Ademe dès cette année, en 2012, et définir notre vision de l'après-Grenelle, par exemple à l'horizon 2030 ou 2050. Une vision qui devra être la plus pluraliste possible, et qui comportera peut-être même plusieurs hypothèses de développement aux plans qualitatif et quantitatif.

Quelles actions doivent être intensifiées pour éveiller plus fortement l'éco-conscience en France ?
L'une des priorités portera sur l'efficacité énergétique. Le Grenelle Environnement a porté le gros de ses efforts sur l'habitat neuf. Comme il a été rappelé lors de la table ronde sur l'efficacité énergétique, tout ou presque reste à faire en ce qui concerne la rénovation dans l'habitat existant. Dans le cadre du Grenelle, le Plan Bâtiment a posé les jalons. Au-delà, si des incitations fiscales ne suffisent pas, il faut aujourd'hui se poser la question sur la nécessité de mécanismes contraignants pour améliorer ce parc en France. Avant tout, il importe de sensibiliser le public. Des études doivent être lancées pour déterminer les approches possibles. On peut imaginer, par exemple, un bonus/malus sur les transactions immobilières et/ou lors des relocations.

La deuxième priorité sera le solaire thermique. Nous en sommes aujourd'hui à un vrai constat d'échec. Dans ce domaine, les bâtiments sont peu équipés en France, surtout si l'on compare à l'Autriche ou à l'Allemagne. La filière industrielle n'est pas compétitive, et le marché français est non seulement trop faible mais, en plus, il recule puisqu'il semble être retombé en-dessous du niveau de 2006. Même constat au plan des emplois. Sur 95000 emplois au total dans les énergies renouvelables, le solaire thermique ne contribue qu'avec 3000 ou 4000 emplois. Nous lancerons une action en 2012 avec une étude sur la filière industrielle française, afin d'identifier les raisons du surcoûts des équipements pour le solaire thermique sur l'Hexagone et de déterminer des solutions.

Et pour le photovoltaïque ?
Le photovoltaïque se développe dans le monde entier. Il serait très dommage que la France n'y ait pas sa place au plan industriel. La filière photovoltaïque française existe aujourd'hui dans les technologies conventionnelles, et elle a clairement de gros potentiels. D'importants investissements ont été réalisés, de la part de grands groupes aussi. Notre rôle n'est pas d'apporter des aides aux filières existantes, mais de les soutenir et de les aider à se développer par la recherche et l'innovation. Notre responsabilité est tournée vers l'avenir. Elle consiste à se concentrer sur la phase d'après, à soutenir les filières photovoltaïques et les industriels au travers des investissements d'avenir, à cibler les technologies les plus prometteuses, à déceler les besoins d'innovation pour peaufiner de nouvelles technologies, pour atteindre de plus hauts rendements de conversion. L'appel à manifestation d'intérêt lancé l'an passé montre qu'il y a beaucoup de projets et un vrai dynamisme.
Le Grenelle Environnement est appelé à évoluer et à se doter d'un nouveau volet. Ce mode de concertation signale un grand changement par rapport au passé, en associant tous les acteurs à la prise de décision même s'il n'y a pas toujours consensus. Typiquement, la programmation pluriannuelle des investissements, ou PPI, d'il y a 5 ans était assez technique et confidentielle. Il en sera tout autrement pour le mode d'élaboration de la prochaine PPI qui nécessitera une consultation et une concertation plus forte. Il y aura de grands débats, techniques, publics,... à la mode du Grenelle.

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Les Français plébiscitent de plus en plus les énergies renouvelables

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France
31-01-2012 13:56:42 :

Le sondage Ifop 2011-2012 réalisé pour le compte de Qualit'EnR, organisme spécialisé dans la certification des entreprises du domaine des énergies renouvelables (EnR), révèle que les Français prennent désormais conscience de leur facture énergétique : 25% des personnes interrogées sont plus intéressées par les EnR que l'an passé ; 78% ont confiance dans les différents systèmes d'EnR* ; et 31% des personnes sondées désirent s'équiper, contre 25% en 2011 …

Selon le sondage, les trois facteurs déterminant l'intérêt croissant des Français pour les EnR sont le coût des énergies, le débat autour du nucléaire, et les politiques publiques (crédit d'impôt, prêt à taux zéro, tarifs d'achat, etc). La confiance accordée aux installateurs d'équipements d'énergies renouvelables a augmenté de 9%, à 61%, comparé à l'an passé.

Rappelons que Qualit'EnR regroupe désormais plus de 5500 entreprises Quali'Sol et plus de 4000 entreprises Quali'PV. Pour aider les particuliers à se lancer dans des travaux d'énergie renouvelables, les marques « qualité » bénéficient désormais de la mention supplémentaire Reconnu Grenelle Environnement. Elles s'imposent donc comme des références incontournables, surtout qu'elles vont conditionner à l'avenir l'octroi de subventions et autres crédits d'impôts.

* Systèmes à bois, systèmes solaires combinés, pompes à chaleur, chauffe-eau solaire, panneaux photovoltaïques, etc.

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Desertec prend forme avec le projet TuNur en Tunisie

Solairethermique>Energies renouvelables>Europe>Reste du monde>Grands programmes>Investissements
31-01-2012 13:54:07 :

La vision de la Fondation Desertec prend forme avec l'annonce du projet TuNur, prévoyant une centrale solaire thermodynamique de 2 GW dans le désert saharien de Tunisie, projet qui serait développé par le Britannique Nur Energie et des partenaires locaux, dont Top Oilfield Services. La construction de la 1ère phase de 1 GW devrait démarrer en 2014. L'investissement est estimé entre 4 et 5 milliards d'euros, avec une fourniture d'électricité à partir de 2016 via un câble courant continu haute tension (HVDC) à faibles pertes à poser entre la Tunisie et l'Italie …



Le projet TuNur de centrale solaire à concentration avec miroirs paraboliques représenterait un investissement total de 7 à 9 milliards d'euros. S'y ajouteraient de 1,5 à 2,5 milliards d'euros pour la pose du câble et des autres infrastructures. La centrale CPV serait construite par une société commune créée à parité entre Nur Energie et Top Oilfield Services.

Le projet comprendrait 825000 héliostats, qui pourraient être fabriqués localement, générant jusqu'à 1500 emplois directs et jusqu'à 20000 emplois indirects pendant la phase de construction prévue sur six ans. Quelque 1000 emplois, directs et indirects, pourraient être maintenus pendant l'exploitation de la centrale, soir pendant au moins 25 ans.

Selon la Fondation Desertec, un site de 10000 ha aurait déjà été identifié en Tunisie, au sud de Tozeur, entre Matrouha et Rjim Maatoug.

Dans une interview parue sur le site allemand Energie & Technik, Till Stenzel, le directeur général de TuNur, précise que des négociations sont déjà en cours avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour les financements et que le câble de 600 km ne nécessiterait que deux ans de travaux. Sa pose serait donc terminée en 2016, dès que les autorisations nécessaires auront été obtenues en 2014. Par ailleurs, le choix du terminal sur le continent européen s'était porté sur l'Italie parce que ce pays est déjà importateur d'électricité et dispose d'une capacité de distribution de 11 GW sur son réseau. Enfin, pour les énergéticiens européens, l'attrait du projet résiderait aussi dans une stabilité garantie des prix de l'électricité une fois les infrastructures en place et la centrale solaire thermodynamique en exploitation, tandis que les prix des énergies fossiles ne cesseront d'augmenter dans le futur.

A lire également, sur le même site, la vision Desertec dessinée par Thiemo Gropp, directeur de la Fondation Desertec, qui explique pourquoi les énergéticiens européens auront tout intérêt à exploiter en charge de base l'électricité solaire en provenance des déserts nord-africains, et détaille l'aspect socio-économique de Desertec comme soutien à la relance et au développement d'une économie durable au plan régional.
Interview de Thiemo Gropp, directeur de la Fondation Desertec (en allemand)

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Le SER ambitionne une puissance PV installée de 40 GW à l'horizon 2030 en France

Solairethermique>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Subventions
24-01-2012 14:37:23 :

Comme annoncé au printemps 2011, le SER (Syndicat des énergies renouvelables) a dévoilé le Livre blanc des énergies renouvelables qui propose une feuille de route afin d'atteindre 25% d'énergie non fossile et non fissible à l'horizon 2020. Ce guide se décline en douze propositions et 49 outils concrets. Pour le solaire photovoltaïque, l'objectif de puissance installée a été fixé à 20 GW en 2020, et à 40 GW en 2030. La proposition du SER consiste avant tout à « reconstruire la filière après une année 2011 destructrice », pour reprendre les termes de Jean-Louis Bal, président du SER. Pour le solaire thermique, l'objectif a été placé à 927 ktep en 2020, contre 65 ktep en 2010 …

Pour Jean-Louis Bal, « un objectif de 23 à 25% d'énergie de source renouvelable à l'horizon 2020 est tout à fait réaliste. » Un tel développement nécessite évidemment d'importants investissements mais, en retour, les bénéfices sont chiffrables, toutes filières confondues, à 125000 nouveaux emplois d'ici à 2020, 3,4 milliards d'excédent pour la balance commerciale en 2020, et 20 millions de tonnes de CO2 évitées. Pour la seule filière photovoltaïque, le nombre d'emplois est estimé à 56200 d'ici à 2020 (contre 18800 aujourd'hui), dont 13100 emplois industriels, 7600 emplois dans la construction et 35500 emplois dans les services. Pour le solaire thermique, le nombre d'emplois est estimé à 10000 d'ici à 2020, contre 3740 aujourd'hui.

Les douze propositions du Livre blanc
1. Donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre
2. Déployer l’éolien off shore et les énergies marines
3. Reconstruire la filière photovoltaïque
4. Profiter des atouts de l’hydroélectricité
5. Amplifier l’essor de la chaleur renouvelable : biomasse, géothermie et solaire thermique
6. Placer les énergies renouvelables au coeur du bâtiment et combattre la précarité énergétique
7. Créer de nouvelles filières industrielles
8. Exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie
9. Faciliter l’accueil des énergies renouvelables sur les réseaux électriques
10. Atteindre l’autonomie énergétique dans les régions ultramarines
11. Consolider l’industrie des énergies renouvelables
12. Mettre le cap sur l’international

Cette feuille de route est aussi à visée politique, autant pour le débat sur la transition énergétique que sur le secteur de l'emploi, et arrive donc à point nommé avant les échéances électorales de ce printemps 2012. Le colloque du SER du 7 février prochain notamment constituera l'occasion pour les candidats à la présidentielle, présents en direct ou par le biais de leurs mandataires, de se prononcer au cours d'une table ronde.

Les propositions pour reconstruire la filière PV
Après une perte de 7000 emplois en 2011 dans une filière qui en comptait 25000 à fin 2010, le secteur du photovoltaïque se retrouve en effet confronté à une année 2012 encore plus difficile. Si l'activité reste encore un peu soutenue en ce début d'année grâce aux derniers projets ayant survécu au moratoire, rien n'est acquis au-delà de juin prochain. Surtout que le marché du résidentiel, totalement déstabilisé par la communication négative plus ou moins orchestrée par le gouvernement il y a un an, est toujours d'au-moins 40 à 50% en-dessous de son potentiel.

Un objectif de 20 GW semble donc indispensable, selon le SER, pour permettre l’émergence d’un tissu d’entreprises pérennes. Il se traduirait par un rythme moyen annuel de 1700 MW de puissance installée jusqu'en 2020 avec un coût de 1950 millions d'euros pour le consommateur, au travers de la CSPE, à la même échéance, soit une augmentation de 12% de ladite CSPE d'ici 2020.

Mais l'objectif seul ne suffit pas. « Il faut mettre un terme à l'instabilité tarifaire, étendre les tarifs d'achat aux centrales PV au-delà de 100 kW jusqu'à 12 MW en supprimant au passage les appels d'offres, réduire les délais d'instruction d'ErDF, surveiller les coûts de raccordement. Plus généralement, pour assurer à la France une position honorable dans ce secteur, il importe d'inscrire le développement du PV dans la programmation pluriannuelle des investissements, et revoir les objectifs à la hausse de 5,4 GW à 20 GW en 2020 voire plus dans la mesure où l'énergie solaire devient de plus en plus compétitive grâce à une baisse massive des coûts. Elle aura ainsi de moins en moins besoin de soutien financier. Pour autant, nous n'en sommes pas là, des aides sont encore nécessaires. Le mécanisme de décroissance des tarifs d'achat doit toutefois se baser sur des indicateurs réalistes et sur les coûts passés avec une analyse fine des objectifs, et non pas simplement sur la comptabilisation des projets entrés en file d'attente, dont on sait à l'avance qu'ils ne seront pas tous réalisés », souligne Jean-Louis Bal.

De fait, les tarifs d'achat viennent de baisser pour le troisième trimestre consécutif depuis la mise en place du nouveau cadre réglementaire début mars 2011. Cette nouvelle baisse de 4,5% pour les installations résidentielles et de 9,5% pour les autres installations n'avait pas encore été publiée vendredi dernier, quand le SER a présenté son Livre blanc, mais avait été plus ou moins anticipée. « Sur un an, la diminution des tarifs d'achat approche ainsi des 37-38%. C'est tout simplement insoutenable », s'insurge Jean-Louis Bal. « Quelle industrie peut survivre à une telle dégringolade ? Le Livre blanc constitue notre proposition pour le développement des énergies renouvelables en France, et pour le photovoltaïque en particulier. Pour ce secteur, mon indice de confiance dans un changement réglementaire plus favorable est d'environ 50% », nous a-t-il confié.

Pour soutenir le développement des filières thermiques, le SER propose d'étendre le budget accordé au Fonds chaleur de 200 à 500 M€/an de 2013 à 2020. Le syndicat souhaite en particulier relancer le solaire thermique en lui dédiant une enveloppe spécifique au sein du Fonds chaleur et un quota par région afin que des projets collectifs émergent.

« La France a des compétences historiques dans la plupart des filières industrielles d'énergies renouvelables, et dans le photovoltaïque en particulier. Mais il s'agit aussi de marchés fortement évolutifs avec une importante dose d'innovation. La France a ainsi une expertise dans le solaire photovoltaïque et à concentration, avec une présence sur l'ensemble de la chaîne de valeur, du silicium aux couches minces, des équipements de production à la fabrication de cellules solaires et à l'assemblage de panneaux PV. Néanmoins, des développements continus restent nécessaires si la France veut toujours être présente demain sur ces marchés », a notamment précisé Eric Vincent, vice-président senior, responsable énergies renouvelables chez GDF-Suez. D'où l'importance de la création prochaine d'un institut d'excellence pour la R&D dans le photovoltaïque à couches minces en Ile-de-France (IPVF), en complément de l'Institut national de l'énergie solaire (INES) à Chambéry.

Télécharger la contribution du Syndicat des énergies renouvelables au débat sur la politique énergétique : Livre blanc des énergies renouvelables

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Colloque Énergie : le solaire a-t-il de l'avenir en France ?

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
16-01-2012 12:16:07 :

Organisé par le Club Énergie et Développement, le Colloque Énergie, dont la 9e édition se tient demain, 17 janvier, à la Maison de la Chimie, à Paris, comportera un volet énergies renouvelables plus important que les années passées, en particulier sur l'énergie solaire, avec notamment une table ronde intitulée « quel avenir pour le solaire en France ? » Ainsi, François-Michel Gonnot, président du Club Énergie et Développement, est convaincu qu'il reste une place pour le solaire en France même s'il reconnaît que le moratoire de l'an passé et la baisse des tarifs d'achat ont sapé le moral des acteurs de la filière …

« Dans le cadre de la table ronde, nous chercherons à définir les effets de la nouvelle réglementation, la nouvelle place du solaire dans le mix énergétique, les conditions du développement de cette énergie en France, les investissements d'avenir à prévoir ainsi que les besoins de recherche et développement pour le futur d'une filière industrielle », nous a précisé M. Gonnot.

La table ronde verra la participation de Jean-Louis Bal, président du Syndicat des énergies renouvelables, Nicolas Barber, chef du bureau des énergies renouvelables à DGEC, Thierry Lepercq, président de SolaireDirect, Stéphane Maureau, président-directeur général d'Evasol, et Tahar Melliti, conseiller énergie et directeur délégué du programme Transports au Commissariat général à l'investissement.

Pour en savoir plus, consulter le
Programme du 9e Colloque Énergie

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Livre Blanc des Énergies Renouvelables vise 45 GW de puissance PV en 2030 !

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
20-12-2011 00:00:00 :

A l'occasion du salon Energaïa, le Soler, branche solaire du syndicat professionnel des énergies renouvelables (SER), a dévoilé une vision ambitieuse pour le photovoltaïque issue du livre blanc sur les énergies renouvelables annoncé par le SER au printemps dernier. Cette vision se traduit par un parc PV d'une puissance cumulée de près de 20 GW en 2020, et de près de 45 GW en 2030, avec un coût de développement maîtrisé …



Dans son livre blanc sur les énergies renouvelables, le SER a élaboré une vision pour les différentes filières à l’horizon 2020 et 2030. En avant-première, le Soler n'en a dévoilé que les propositions clés pour développer les énergies renouvelables en France : donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre, déployer l’éolien en mer, reconstruire la filière photovoltaïque, profiter des atouts de l’hydroélectricité, amplifier l’essor de la chaleur renouvelable collective et industrielle, placer les énergies renouvelables au cœur du bâtiment et combattre la précarité énergétique, créer de nouvelles filières industrielles, exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie, faciliter l’accueil des énergies renouvelables sur les réseaux, atteindre l’autonomie énergétique dans les îles, consolider l’industrie des énergies renouvelables, et mettre le cap sur l’international.

Au-delà, Arnaud Mine, président du Soler, a détaillé la vision du SER-Soler pour le photovoltaïque. Une vision qui passe, évidemment, par une phase de reconstruction de la filière photovoltaïque française, soutenue par la baisse progressive des coûts des systèmes et tirée par l'émergence de normes ambitieuses pour la performance énergétique des bâtiments , et qui serait suivie d'un programme ambitieux de déploiement du PV dans le pays.

Pour Arnaud Mine, « en France, l’électricité photovoltaïque sera compétitive vis-à-vis des autres sources de production d’énergie dès 2015 dans le Sud du pays et à partir de 2018 dans la majeure partie des régions du Nord. Dès 2020, une très grande majorité des installations photovoltaïques n’auront plus besoin d'un soutien financier tel que les tarifs d'achat. »

Coût du programme de développement de la filière photovoltaïque
Le programme de développement de la filière photovoltaïque établi par le SER vise à créer une industrie capable de pourvoir à 50% des besoins propres du pays et d'exporter le reste. En clair : capacité de production de modules de 2,5 GW ; capacité de production de cellules de 1,5 GW ; capacité de production de structures de 2,5 GW ; capacité de production d’autres éléments de 1,5 GW. Le nombre d'emplois devrait s'élever à 12000 dans l'industrie et à 50 000 dans l'ingénierie et l'installation en 2020.
En 2020, le programme « industrie photovoltaïque » devrait coûter entre 13 €/an et 41 €/an par foyer (soit une facture globale de 2000 M€). Ce coût devrait par la suite connaître une décroissance et tomber à quelque 700 M€ en 2033 (soit entre 4,5 €/an et 15€/an) et s’annuler aux alentours de 2040.

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Interclima+elec 2012 se dote d'une section dédiée au photovoltaïque

Panneaux >Cellules >Conversion >Autres composants>Solairethermique>Energies renouvelables>France
28-11-2011 12:53:37 :

Pour son édition 2012, Interclima + Elec, qui se déroulera du 7 au 10 février prochain, comprendra un secteur appelé PV Energy au sein de la manifestation. Cette décision découle notamment de l'enquête effectuée lors de la dernière édition en 2010 auprès des visiteurs. « L'enquête a montré que quasiment la moitié des 85000 visiteurs d'Interclima étaient venus sur le salon pour y chercher des solutions photovoltaïques, ce qui en fait la manifestation la plus importante en terme de visitorat pour le secteur PV », nous a ainsi confié Philippe Brocart, directeur du salon Interclima+elec …



Lors de cette même enquête visiteurs, 43% des personnes interrogées signalaient ne pas se déplacer pour d'autres salons. Interclima+elec leur donnerait en effet un aperçu suffisant des solutions PV. En outre, selon les organisateurs, 40% des visiteurs du salon sont des installateurs, électriciens ou plombiers-chauffagistes.

Une surface de 2000 m2 est déjà réservée par les 40 exposants actuellement enregistrés dans ce secteur. La surface dédiée PV Energy, dont la visibilité sera augmentée par une signalétique spéciale et un guide de visite, peut encore monter à 2500 m2. Les organisateurs visent notamment à présenter une offre de référence pour le photovoltaïque intégré au bâti. Pour accompagner ce développement, le programme de conférences comprendra des sessions dédiées au PV dans les quatre formats : « 30 minutes pour tout savoir »avec, par exemple, des informations sur les nomes et la réglementation pour la sécurité et la pérennité des installations PV, « et demain, quelles technologies » avec des présentations sur les avancées des cellules photovoltaïques, les concepts de bâtiments basse consommation ou les smart-grids, « ils l'ont fait, pourquoi pas vous » avec des réalisations exemplaires, et « les rendez-vous » qui sont des tables rondes dont l'une sera dédiée au PV, aux bâtiments à énergie positive et aux véhicules électriques.

Le solaire thermique est également très présent dans les conférences (le solaire thermique dans la RT 2012, enjeux et avancées technologiques).

Un partenariat est aussi en place avec d'importantes associations professionnelles, notamment avec Enerplan, Qualit'EnR, Capeb, Gimelec, FFB, ...

« Inerclima+elec n'est pas un salon sur les énergies. Notre objectif consiste à fédérer les entreprises des services techniques du bâtiment. Or nous assistons déjà depuis plusieurs années à une cristallisation autour de l'efficacité énergétique et de plus en plus aussi des énergies renouvelables avec dans un premier temps des solutions en solaire thermique, pompe à chaleur et géothermie pour le chauffage, et désormais aussi des solutions pour le photovoltaïque », précise Philippe Brocart. L'offre présentée dans le cadre de PV Energy sera principalement industrielle, avec des grands noms du secteur comme ABB ou Schneider dans les onduleurs, Schott Solar ou Schuco International dans les panneaux solaires, mais il y aura aussi des négociants et des distributeurs comme Atacama Solar.

Premières nouveautés
Les organisateurs ont déjà publié un premier guide de nouveautés produits. Seront ainsi visibles à PV Energy les nouveaux panneaux PV Q-Peak 245 et 265 Wc (fond blanc) et Q-Peak BLK 235 et 255 Wc (fond et cadre noirs) de Q-Cells chez Atacama Solar, ainsi que l'onduleur Sinvert PVM 20 de Siemens pour les bâtiments industriels et tertiaires.

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Création d'un fonds citoyen d'investissement dans les énergies renouvelables en France

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France
28-11-2011 12:30:38 :

Une quinzaine d’acteurs des énergies renouvelables et du secteur bancaire, dont Inddigo, société de conseil et d'ingénierie, La Nef, coopérative de finances solidaires, Enercoop, fournisseur d'électricité verte, Hespul, association spécialisée dans le développement des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, etc., ont créé Énergie Partagée Investissement, un fond citoyen d’investissement qui propose à des particuliers une possibilité d’investir directement dans des projets d'énergies renouvelables, grâce à leur épargne …

Pour Christophe Bérard, président d’Inddigo, « Énergie Partagée Investissement contribue à répondre à une demande sociale croissante. Les citoyens sont de plus en plus conscients des enjeux énergétiques et veulent être acteurs des politiques énergétiques. »

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