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Renault équiperait son usine de Douai d'une centrale photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Revue de presse>France>Réalisations
02-02-2010 17:54:10 :

L'usine de Renault située à Douai pourrait être équipée d'une centrale photovoltaïque, croit savoir La Voix Eco ; selon les premières informations, reprises par Les Echos, le parking serait doté d'ombrières solaires, sur une surface de 87 000 m2 …
 
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Les installateurs du photovoltaïque se fédèrent pour défendre leurs intérêts !

Centralesphotovoltaïques>Intégrateurs>France>Réglementation
02-02-2010 17:37:28 :

Parti d'Alsace à la mi-janvier, le mouvement de création du Synaip (Syndicat national des installateurs du photovoltaïque) a commencé à faire des adeptes partout en France en l'espace de quelques jours : son objectif consiste à fédérer la filière pour gagner en représentativité et en poids, afin de pouvoir engager des négociations et peser sur les décisions d'application des nouveaux tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque ….

L'ire des installateurs se concentre essentiellement sur la période transitoire du 1er novembre 2009 au 11 janvier 2010. « Face aux conséquences catastrophiques qu'aurait l'arrêté du 12 janvier dernier s'il devait être appliqué avec les mesures rétroactives prévues par le communiqué du ministère, nous souhaitons agir de façon constructive afin de sauvegarder des projets. Nous sommes des acteurs d'une filière qui crée des emplois mais, aujourd'hui, notre secteur d 'activités est en danger », nous a ainsi confié le président du Synaip, Erwan Hildenbrand, par ailleurs dirigeant de HES (Hildenbrand Electricité et Services) de Dinsheim-sur-Bruche, près de Molsheim (voir notre article)

« Nous trouvons tout à fait normal que les tarifs d'achat baissent progressivement, avec un planning sur le long terme. Nous le souhaitons même car cette approche contribue à assurer la pérennité de la filière photovoltaïque en France. Mais le secteur a besoin d'une relative stabilité, de savoir de quoi sera fait demain. Aujourd'hui, pour des sociétés comme nous, ce sont 6 à 8 mois de travail en amont qui risquent d'être anéantis, soit 40 à 45% des commandes en cours. Dans le doute sur les tarifs d'achat et les retours sur investissements, les banques ne débloquent pas les crédits pour des projets qui étaient planifiés. En plus, nous avions embauché 10 personnes ces derniers mois pour assurer les commandes. Des problèmes de trésorerie ne sont pas à exclure », ajoute M. Hildenbrand.

Le Synaip dénonce ainsi la rétroactivité des nouvelles mesures contenues dans l'arrêté du 12 janvier, qui n'est pas encore traduite dans un texte mais a été largement diffusée par les communiqués du ministère. Accessoirement, le nouveau syndicat s'inquiète de l'absence de tarif intégré pour les bâtiments neufs, pour lesquels le tarif d'achat passe à 42 c€, « ouvrant ainsi un boulevard aux panneaux asiatiques et pénalisant fortement la filière de production qui est en train de se mettre en place en France. »

Une pénurie d'onduleurs bien réelle

« Nous ne sommes pas responsables de la bulle spéculative qui s'est traduite par des dépôts de demande de contrats d'achat portant sur quelque 4000 MW en novembre et décembre 2009. Un volume au demeurant peu sérieux si l'on considère d'une part, la capacité de pose, en France, qui ne saurait dépasser 290 à 300 MW en 2010 et, d'autre part, la pénurie d'onduleurs qui est bien réelle à l'heure actuelle. Le marché aurait donc été « naturellement » limité ; de plus, nombre de projets n'auraient pas obtenu les autorisations nécessaires », avance M. Hildenbrand.

En l'absence d'une organisation spécifique représentant les intérêts des installateurs, le Synaip a été porté sur les fonds baptismaux par un collège de 12 membres fondateurs (qui représentent au total 600 emplois), après la tenue de deux séminaires ayant réuni une quarantaine de sociétés, de la région Alsace pour l'essentiel, à Strasbourg il y a une dizaine de jours. Ces réunions de Strasbourg ont convaincu les membres fondateurs qu'il était urgent d'agir. « Et aujourd'hui, nous avons déjà une centaine de sociétés adhérentes », se réjouit M. Hildenbrand. Parmi les adhérents à ce jour figurent essentiellement des entreprises de taille petite à moyenne, et donc surtout des installateurs de centrales solaires avec des puissances inférieures à 250 kWc.

« Nous demandons à être consultés sur les mesures à prendre dans les tout prochains jours. Nous sommes des professionnels, nous avons des propositions à formuler », insiste-t-on au Synaip qui souhaiterait ainsi notamment protéger les projets qui ont déjà démarré, pour lesquels tous les permis avaient été obtenus.

L'espoir est-il permis ? « La semaine dernière, nous avons rencontré Boris Ravignon, conseiller technique « développement durable » du président de la République. Demain, mercredi 3 février, nous avons également rendez-vous avec Jean-François Carenco, directeur de cabinet du ministre Jean-Louis Borloo, en compagnie de Philippe Richert, sénateur du bas-Rhin », nous précise M. Hildenbrand.

Un nouveau décret semble en tout cas être en préparation au ministère de l'écologie. Ce qu'en attend le Synaip ? « A minima, une clarification de la situation au plan juridique et un accord acceptable pour tous, sans mettre le couteau sur la gorge de nombreux acteurs de la filière ! »

Contact : voir le site du Synaip (en construction)

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Allemagne : la baisse supplémentaire des tarifs d'achat pourrait être repoussée d'un mois

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Réglementation
02-02-2010 17:36:31 :

L'ampleur des réactions outre-Rhin suite aux projets de diminution des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque par le ministère de l'environnement ne cesse de croître, à un point tel que le ministre concerné, Norbert Röttgen, vient d'émettre l'idée que l'entrée en vigueur de ses propositions pourrait être repoussée d'un mois, soit une baisse de 15% (venant en plus d'une baisse de 11% déjà effective depuis le 1er janvier) au 1er mai au lieu du 1er avril du moins pour les centrales solaires en toiture ; la plupart des acteurs de la filière – syndicat des énergies renouvelables (BEE), syndicat de l'énergie solaire (BSW) – plaident, eux, pour une baisse inférieure à 10%, voire de 5 à 7%, et une date d'entrée en vigueur au mieux au 1er juillet ….

Les nombreuses réactions, aussi bien de la part des syndicats professionnels de la filière que de divers courants politiques, sont sensiblement similaires aux commentaires développés en France depuis la publication de l'arrêté sur les nouveaux tarifs d'achat dans l'Hexagone à la mi-janvier. L'argument principal réside toutefois dans le danger que représenterait cette diminution des tarifs d'achat aujourd'hui, après une année 2009 pas forcément synonyme de crise mais néanmoins difficile, pour l'ensemble d'une filière industrielle qui, bien que leader au niveau mondial, est attaquée de toutes parts, en particulier par les fournisseurs chinois.

Pour protéger les terres à finalité agricole, les propositions du ministère prévoient en effet une baisse supplémentaire de 10% sur les centrales au sol, soit -25% au 1er juillet sur un tarif d'achat qui est actuellement de l'ordre de 28 c€ !

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PV : les tarifs d'achat entrent en vigueur au 1er avril au Royaume-Uni

Centralesphotovoltaïques>Europe>Réglementation
02-02-2010 17:32:35 :

Comme il l'avait annoncé en juillet dernier, le gouvernement britannique vient de finaliser son dispositif de tarifs d'achat pour les énergies renouvelables, qui va entrer en vigueur au 1er avril prochain ; selon le type d'installation, les tarifs d'achat pour l'électricité photovoltaïque s'étaleront de 29,3 à 41,3 p/kWh (environ 33,6 à 47,3 c€/kWh) la première année, avec une diminution progressive les années suivantes (voir ci-dessous), le dispositif prévoyant d'emblée une rétribution sur 25 ans ….

Le dispositif publié fixe les tarifs d'achat jusqu'au 31 mars 2012. Le solaire thermique est également « récompensé », avec 17-18 p/kWh (18-19 c€/kWh) sur 20 ans.

Tarifs d'achat au Royaume-Uni  : trois questions à Ash Sharma, directeur de la division Renewable Energy Research chez IMS Research

Ces tarifs d'achat répondent-ils aux attentes des acteurs du secteur de l'énergie solaire au Royaume-Uni ?
Ils sont légèrement supérieurs aux tarifs initialement proposés. Certains acteurs industriels auraient peut-être préféré des tarifs encore plus élevés mais ceci entraîne inévitablement un marché instable, comme ce fut le cas, par exemple, en Espagne avec un tarif extrêmement élevé en 2008 qui a ensuite été suspendu parce qu'il y avait trop de demandes d'installations.

Quelles sont les particularités du dispositif annoncé ?
Les tarifs fixés pour le Royaume-Uni laissent espérer un retour sur investissement sur 12 ans. Ce n'est peut-être pas très rapide, comparé à des pays avec un plus fort taux d'ensoleillement comme l'Italie, mais le dispositif est similaire à ce qui existe actuellement en Allemagne où plusieurs GW ont été installés au cours des trois dernières années.

Par contre, ces tarifs d'achat sont garantis sur 25 ans, et non pas 20, faisant de l'ensemble un investissement plutôt attrayant.

Quel va être, à votre avis, son impact sur le marché du PV ?
Le marché du PV était quasi inexistant jusqu'ici au Royaume-Uni. La puissance installée l'an passé a atteint tout juste 5 MW. Nous pensons que le dispositif va stimuler les installations d'énergie solaire dans le pays et créer un nouveau marché d'une taille significative en Europe. Le démarrage sera probablement lent, et nécessitera un développement de compétences inexistantes à ce jour ou presque dans le pays. Nous estimons que le marché pourrait atteindre 250 MW dès 2011, ce qui serait déjà une croissance considérable. Si les tarifs d'achats étaient plus élevés, le marché pourrait augmenter plus vite, mais cette croissance risquerait d'entraver la baisse des coûts des composants PV sur le long terme.

Le communiqué officiel du Department of Energy and Climate Change, avec les détails sur les autres énergies renouvelables : Cash Rewards for Low Carbon Electricity and Heating

Tableau simplifié des tarifs d'achat au Royaume-Uni, selon le type d'installations : 6 dans le solaire photovoltaïque ; 2 dans le solaire thermique (moins de 20 kW et de 20 à 100 kW)

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Solar Decathlon Europe : l'Armadillo Box et la maison Nápévomó dans la course pour la France

Centralesphotovoltaïques>Autres composants>Labos>Monde>France>Europe>R&D
02-02-2010 17:29:26 :

Concevoir et construire, en grandeur nature, une maison d'une surface habitable de 75% énergétiquement autonome grâce à des technologies solaires pour couvrir les besoins d'une famille de quatre personnes, voire produisant même un surplus d'énergie (limité à 15 kW), selon un concept industrialisable, tel est l'objectif du concours Solar Decathlon Europe, dont la phase finale se déroulera sous la forme d'un salon à Madrid en juin prochain ; après le dépôt du dossier d'exécution le 5 février 2010, les finalistes entameront la dernière ligne droite avec, parmi eux, deux équipes françaises : l'une de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble (Ensag) et l'autre de l'école Arts et métiers ParisTech de Bordeaux, qui concourront avec, respectivement, l'Armadillo Box et la maison Nápévomó ….

Lancé en 2002 par le département américain de l'énergie, le Solar Decathlon est un concours international uniquement ouvert à des équipes d'étudiants et d'universitaires, dont la quatrième édition, à l'automne 2009, a vu la victoire de l'université technique de Darmstadt. En 2007, le gouvernement espagnol a signé un accord de coopération avec celui des États-Unis en vue d'organiser un Solar Decathlon Europe à Madrid en 2010 et en 2012, en alternance avec le Solar Decathlon USA. Pour plus d'informations, cliquer ici

Un jury notera les projets selon dix critères (d'où l'appellation « decathlon ») qui portent sur l'architecture (120 points), l'ingénierie et la construction (80 points), les installations solaires (80 points), le bilan d'énergie électrique (120 points), le confort (120 points), l'équipement et le fonctionnement (120 points), la communication et la sensibilisation sociale (80 points), l'industrialisation et la viabilité du marché (80 points), l'innovation (80 points) et la durabilité (80 points). Le projet totalisant le maximum de points sera le gagnant du concours.

Les différentes équipes participant au concours européen ont désormais bouclé leur phase conception, et commencent actuellement l'étape de construction de leur prototype. Pour la présentation finale à Madrid, chaque équipe sera responsable du transport puis du montage de son prototype sur un site qui sera appelé « Solar Village », ouvert au public, s'étendant sur les bords de la rivière Manzanares.

Fruit d'un travail en commun de l'Ensag, de l'Ines et des Grands Ateliers de l’Isle d’Abeau, l'Armadillo Box est à la fois économe en énergie et basé sur des matériaux faibles coûts. Outre le prototype qui sera monté à Madrid, une maison Armadillo Box n°2 sera édifiée simultanément en Savoie, à l’Ines. Elle permettra de tester et de mesurer différentes solutions techniques sur une période plus longue. De même, la mobilité qui a incité à intégrer un véhicule électrique à ce projet (unique au Solar Decathlon Europe) pourra également être testée en grandeur nature.

Réalisé avec la participation du laboratoire Trefle, du centre de ressources technologiques Ecocampus/Nobatek, de l’architecte chilien Gonzalo Rodriguez, d'industriels Aquitains et d'élèves-ingénieurs d’Arts et Métiers Bordeaux, le projet Nápévomó se veut représentatif aussi bien de la filière construction bois que des technologies solaires en région Aquitaine (projet labellisé par le pôle de compétitivité Xylofutur, pour l’utilisation des produits et matériaux issus de la forêt des Landes).

Pour plus d'informations concernant les projets français :
Armadillo Box
Napevomo

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DuPont annonce une solution intégrée au bâti pour le marché français

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Europe>Industrialisation>R&D
02-02-2010 17:28:15 :

A l'occasion de l'ouverture d'un laboratoire d'applications photovoltaïques sur le site de son centre technique européen à Meyrin, près de Genève, l'Américain DuPont vient de signaler le lancement, prévu ce premier trimestre 2010, d'une solution intégrée au bâti qui a initialement été développée pour le marché français mais qui sera ultérieurement aussi commercialisée dans d'autres pays d'Europe du Sud : développée conjointement par les divisions DuPont Building Innovations et DuPont Performance Polymers avec des partenaires industriels, cette offre se présente comme un remplacement de tuiles ou d'autres systèmes de toitures, « facile et rapide à installer, de haute efficacité énergétique, forte étanchéïté et particulièrement estéhtique » ; des détails seront connus ultérieurement ….

Ouvert à des échanges technologiques et à des coopérations avec des industriels, le nouveau laboratoire PV de Meyrin sera en charge du développement des futures générations de produits, et notamment de la conception de panneaux photovoltaïques de pointe.

DuPont s'attend à une progression de 30% sur le marché mondial du photovoltaïque en 2010, ainsi qu'à plusieurs années de croissance au-delà. Ses ventes sur ce marché ont dépassé 500 M$ en 2009, et devraient dépasser le milliard de dollars en 2012.

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Global EcoPower s'allie à T-Solar pour développer 120 MWc sur l'Hexagone

Centralesphotovoltaïques>France>Espagne>Réalisations>Accords
02-02-2010 17:26:31 :

Global EcoPower semble trouve les nouveaux tarifs d'achat attractifs, du moins suffisamment pour monter une alliance avec l'Espagnol T- Solar afin de développer des centrales photovoltaïques d'une puissance totale 120 MWc en France au cours des trois prochaines années ; la construction et l'exploitation de ces centrales se feront au travers d’une société commune (50-50), nommée T-SEP ….

Fondé en 2008, Global EcoPower développe actuellement 36 projets solaires, au sol ou en toitures de serres, représentant une capacité totale de 270MWc, principalement dans le Sud de la France. Pour ces projets, tous les terrains sont sécurisés et les permis en cours.

Selon Jean Marie Santander, p-dg de Global EcoPower, son groupe bénéficiera de l’expérience de T-Solar dans la construction et l’exploitation des projets photovoltaïques clés en mains. Créé en 2007, en plein boom du solaire en Espagne, T-Solar exploite en effet déjà un parc de 28 centrales solaires représentant 143,15 MWc dans son pays. La société est en outre en train de finaliser la mise en service de 14 centrales, dont six se trouvent en Espagne (17 MWc, au sol et en toiture) et huit en Italie (pour un total de 8 MWc).

T-Solar a investi plus d'un milliard d'euros pour maîtriser tous les maillons de la chaine de production du photovoltaïque. La société fabrique les panneaux les plus grands du marché (jusqu'à 5,7 m²) dans une technologie silicium couche mince dans son usine d'Orense (Galice), et a créé 224 emplois.

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Habitat Solaire compte créer 200 emplois d'ici fin 2010 !

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Intégrateurs>France>Emploi
02-02-2010 17:22:37 :

Habitat Solaire, fabricant-installateur de panneaux photovoltaïques, filiale du groupe Fonroche Energie dont il commercialise l'offre grand public, va accélérer son développement : si la société est surtout présente aujourd'hui dans le Grand Sud avec douze agences commerciales (Bordeaux, Agen, Saint Paul les Dax, Anglet, Périgueux, Avignon, Montpellier, Perpignan, Marseille, Toulouse, Montauban, Auch), elle compte s'étendre sur tout le territoire pour atteindre 30 agences d'ici la fin de l'année, générant au passage quelque 200 emplois ….

Pour atteindre cet objectif, Habitat Solaire a également mis sur pied un vaste programme d'embauche dans plusieurs métiers :  technico-commercial(e), couvreur zingueur, électricien, responsable d'agence, assistant(e) des ventes, etc.

Habitat Solaire propose aux particuliers une fabrication française de panneaux photovoltaïques, sans sous-traitance ; la société est basée au sein même de son usine de Roquefort, près d'Agen (Lot-et-Garonne), où la production a démarré en automne 2009. Pour son offre d'installation, elle fournit des onduleurs de la série Aurora de Power-One. Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici

L'offre professionnelle est, elle, directement commercialisée par Fonroche Energie.

Signalons que la société Habitat Solaire accueillera les visiteurs dans son usine le 6 février prochain dans le cadre d'une journée Portes Ouvertes.

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Intel équipe huit de ses sites de production de centrales solaires

Centralesphotovoltaïques>Etats Unis>Réalisations
02-02-2010 17:17:18 :

Intel, n°1 du microprocesseur, se propose d'équiper huit de ses sites de production en Arizona, en Californie, au Nouveau Mexique et en Oregon de centrales solaires pour une puissance totale de 2,5 MW, incluant une centrale au sol d'environ 1 MW à Folsom (Californie) ; très engagé dans les énergies renouvelables, le fabricant de semiconducteurs devrait en tirer 51% de sa consommation d'électricité en 2010 ….

Les centrales devraient toutes être terminées d'ici le milieu de l'été 2010. L'électricité produite sera consommée directement sur place. La centrale au sol de Folsom s'étendra sur 25000 m2.

Rappelons qu'Intel a investi plus de 30 millions de dollars dans les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique pour ses usines. Depuis sa création en 1991, sa filiale capital-risque Intel Capital a investi, elle, quelque 125 M$ dans une douzaine de sociétés du secteur des « clean tech », dont quatre actives dans le solaire.

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« La filière est tétanisée »

Centralesphotovoltaïques>Intégrateurs>Revue de presse>France
02-02-2010 17:15:46 :

Pour résumer l'ambiance régnant actuellement dans le milieu des professionnels du solaire, Plein Soleil a choisi de donner la parole à Jean-Marc Lalane et Benoit Moulas, fondateurs et dirigeants de la société Midi Solaire ; ingénieurs spécialistes de l'intégration en toiture, leur enthousiasme a en effet été douché par la publication du nouvel arrêté du 12 janvier 2010 et la disposition qui a sorti les bâtiments neufs du tarif intégré bonifié ….

« Sur le fonds, nous sommes tout à fait d'accord qu'il faille éliminer les bâtiments neufs qui ne servent à rien … dans le Gers, cela fait plus d'un an que les DDEA refusaient déjà les projets non justifiés …il faut aller au bout de la vague de nettoyage, assainir la profession qui en a bien besoin … le problème est que cette disposition va faire passer bon nombre de dossiers valables à la trappe et génère d'ores et déjà des situations délicates … c'est une catastrophe."

Lire la suite à La filière est tétanisée

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La France ne tire que 0,05% de sa consommation d'électricité du solaire !

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Réglementation
27-01-2010 09:55:46 :

A l'occasion de son colloque annuel tenu le 19 janvier dernier, le SER a publié un bilan des énergies renouvelables en France à fin 2009 qui montre que la croissance est désormais amorcée, notamment dans le photovoltaïque : mais, malgré une puissance installée de 230 MW à fin 2009 (contre quasiment 0 MW en 2005), la France ne tire du solaire que 0,05% de l'électricité qu'elle consomme, et aura du mal à rattraper son retard historique dans ce domaine, alors que 12,5% de l'énergie totale consommée en France l'an passé était d'origine renouvelable ; depuis 2006, la filière PV française aurait néanmoins créé plus de 7000 emplois, selon le SER, avec un tissu industriel de quelque 150 acteurs ….

La récente publication de l'arrêté sur les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité d'origine photovoltaïque a évidemment été au centre des débats lors du colloque, avec des réactions toujours mitigées, mais globalement consensuelles.

Selon André Antolini, président du SER, « la loi est compliquée, et les discussions ont pris du temps mais le gouvernement visait à éviter une situation explosive comme ce fut le cas en Espagne en 2008. Le fort afflux de demandes qu'il a fallu constater vers la fin de l'année était inattendu, et risquait de mettre en péril la pérennité de l'aide. Le nouvel arrêté préserve l'essentiel mais demandera de douloureuses adaptations aux industriels. La baisse des tarifs d'achat est néanmoins en phase avec la diminution des coûts de fabrication des cellules solaires et de l'assemblage des panneaux PV, surtout dans le contexte actuel de surcapacités de production. »

Selon Arnaud Mine, président du Soler, branche solaire du SER, « les nouveaux tarifs d'achat sont encore suffisamment élevés pour soutenir le développement de la filière industrielle en France, mais il est fort regrettable que les bâtiments neufs (NDLR : de moins de deux ans) soient désormais exclus du dispositif car cela remet plus particulièrement en cause le mouvement de fond amorcé du côté des architectes avec de nouveaux concepts de bâtiments basse consommation ou à énergie positive. »

Pour autant, la période transitoire du 1er novembre 2009 au 11 janvier 2010, période du risque de bulle spéculative (il est question d'une puissance cumulée de l'ordre de 4 GW), reste un point d'achoppement. Les projets, pour lesquels une demande d'achat de l'électricité a été déposée pendant cette période sans qu'il y ait eu de demande complète de raccordement au réseau public, devraient en effet faire l'objet d'une nouvelle demande d'achat de l'électricité aux conditions tarifaires fixées par l'arrêté du 12 janvier 2010. « Nous tenterons de plaider en faveur d'une étude au cas par cas des demandes déposées, afin que les sites répondant aux conditions de l'arrêté précédent, pour lesquels les autorisations d'urbanisme avaient été accordées, soient retenus », avance Arnaud Mine.

Dédié à l'ensemble des énergies renouvelables, le colloque du SER a aussi permis de tirer un bilan plus global : ainsi, fin 2009, 12,5% de la consommation totale d'énergie en France provenait des énergies renouvelables. Voir le Bilan 2009 du SER

A noter que le nombre de logements équipés en solaire thermique a presque doublé entre fin 2005 et fin 2009, à 540 000 logements, auxquels s'ajoutent 500 000 logements équipés de pompe à chaleur (trois fois plus qu'en 2005). Fin 2009, la part des énergies renouvelables dans la consommation chaleur était ainsi de 1,1%. L'objectif du Grenelle de l'environnement consiste à équiper 6 millions de logements de systèmes thermiques tous types confondus (solaire thermique, pompe à chaleur et géothermie) d'ici 2020.

La bonne nouvelle du colloque aura été que, en 2009, quasiment tous les secteurs des énergies renouvelables, mais en particulier le solaire et l'éolien, ont bien résisté à la crise. « Les industriels ont continué à se développer et à créer des emplois, parce que nous sommes encore au début du processus. Les chiffres de l'emploi sont donc largement positifs aujourd'hui, mais on ne saurait augurer de leur pérennité », a néanmoins averti André Santolini. « La compétitivité mondiale n'est toutefois pas nécessairement un problème, ces secteurs pouvant rester porteurs grâce à l'innovation technologique, à l'image de la filière bois, et créer de nouveaux métiers. »

Une étude détaillée de l'Ademe, réalisée courant 2009, évalue par ailleurs la situation actuelle des marchés et des emplois dans les énergies renouvelables au regard des objectifs du Grenelle de l'environnement.

L'étude est disponible sur le site de l'Ademe : Etude 2009 de l'Ademe

En France, la consommation finale d’énergies renouvelables a progressé de 4 Mtep en 4 ans, soit en moyenne 1 Mtep de plus par an. Selon le SER, le développement des énergies renouvelables est amorcé mais le rythme de croissance (en rouge) doit s'accélérer pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement (23% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie).

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Allemagne : 15% à 25% de baisse supplémentaire pour les tarifs d'achat en 2010 ?

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Réglementation>Stratégie
27-01-2010 09:52:52 :

Comme il l'avait annoncé, le gouvernement allemand, par le biais de son ministre de l'environnement Norbert Röttgen, vient de dévoiler ses propositions pour une baisse supplémentaire des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque de 15% : suite aux multiples réactions, le gouvernement allemand s'est donné quelques jours de réflexion mais, si elle devait être finalement décidée, cette baisse entrerait en vigueur au 1er avril pour les centrales PV en toiture et au 1er juillet 2010 pour les centrales PV au sol ; elle s'accompagnerait d'une diminution supplémentaire de 10% pour les centrales installées sur des terres agricoles ….

Si ces propositions devaient se concrétiser, cette baisse viendrait s'ajouter à une diminution de 9 à 11% des tarifs, diminution prévue depuis deux ans et entrée en vigueur au 1er janvier 2010.

Les tarifs d'achat en vigueur depuis le 1er janvier 2010 sont les suivants :
- 39,14 c€/kWh pour les centrales PV jusqu'à 30 kWc ;
- 37,23 c€/kWh pour les centrales PV de 30 kWc à 100 kWc ;
- 35,23 c€/kWh pour les centrales PV de 100 kWc à 1000 kWc ;
- 29,37 c€/kWh pour les centrales PV de plus de 1000 kWc ;
- 28,43 c€/kWh pour les centrales PV au sol.
Rappelons qu'en 2009, les tarifs s'étalaient en gros de 32 à 43 c€/kWh.

Les propositions du ministère allemand de l'environnement se résument comme suit :

L'énergie solaire est, de toutes les énergies renouvelables, celle qui présente le plus fort potentiel aussi bien en terme de nombre d'installations que de réduction des coûts. Dans ce contexte, le dispositif des tarifs d'achat doit permettre de garantir une forte croissance des sources d'énergies renouvelables tout en incitant à la baisse des coûts de production.

Des discussions avec les acteurs industriels et les syndicats professionnels du secteur ont montré qu'une dynamisation du secteur dans la durée est préférable à une explosion suivi d'un écroulement du marché comme ce fut le cas en 2008 en Espagne, et qu'il y a consensus entre toutes les parties concernées en faveur d'une adaptation des tarifs d'achat. La croissance du marché allemand était freinée jusqu'ici soit par une pénurie de matériaux (silicium notamment), soit par l'existence de marchés plus attrayants comme, par exemple, l'Espagne en 2008. En 2009, il y eut par contre, pour la première fois, une surcapacité de production de panneaux PV, entraînant de fortes baisses de prix et un effet d'aubaine incalculable.

Suite à la diminution des prix des panneaux et systèmes PV de 30% en moyenne en 2009, les subventions excessives sont à éviter. La puissance de 3 GW qui a été installée en 2009 est le double de celle prévue dans le scénario du ministère de l'environnement. La puissance totale installée en Allemagne a atteint 9 GW à la fin 2009, ce qui représente 1% de la consommation totale d'électricité. Cette évolution exige donc un nouvel équilibre, afin d'éviter les subventions excessives face à la forte baisse des prix. Conséquence : une diminution supplémentaire des tarifs d'achat de 15% devrait entrer en vigueur au 1er avril 2010 pour les centrales en toiture et au 1er juillet 2010 pour les centrales au sol (ces dernières nécessitent un délai de planification plus long). Cette diminution s'ajoute à la baisse de 9% déjà prévue au 1er janvier 2010. Soit une baisse totale de 24% cette année.

Dans un souci de protection des terres agricoles et pour concentrer les centrales au sol sur des sites en conversion, le tarif d'achat pour des installations en plein champ devrait baisser de 10% supplémentaires au 1er juillet 2010. L'objectif est aussi de développer des centrales au sol avec des rendements énergétiques plus élevés. Enfin, le dispositif actuel n'autorisait la construction de centrales au sol que jusqu'en 2014. Cette limite est supprimée.

En 2008 et 2009, la puissance installée a doublé, l'évolution du marché est donc plus rapide qu'initialement pronostiquée. Le ministère propose de fixer une base annuelle de 3 GW en terme de puissance installée. Une observation continuelle des marchés et de l'évolution des prix devrait en outre permettre de tirer d'éventuelles conséquences pour la prochaine remise à plat du dispositif prévue en 2012.

Après 2010, il devrait y avoir une modulation des tarifs d'achat en fonction de la puissance annuelle installée. Lorsque cette dernière se situe entre 2,5 et 3 GW, le tarif d'achat subira une diminution de 9%. Si la puissance installée dépasse 3,5 GW, une diminution supplémentaire de 2,5% par tranche de 1 GW sera appliquée. A l'inverse, si la puissance installée est inférieure à 2,5 GW, le tarif d'achat sera augmenté de 2,5% par tranche de 500 MW.

Enfin, avec une parité réseau prévue à l'horizon 2013, les tarifs d'achat devraient à priori passer d'ici là en dessous du coût de l'électricité pour les particuliers. Afin d'encourager ces derniers à opter pour l'auto-consommation de l'électricité PV produite plutôt que pour l'injection sur le réseau, le ministère propose d'augmenter la rétribution pour l'auto-consommation, qui est aujourd'hui de 4 c€/kWh (en sus du tarif d'achat), à 10 c€/kWh.

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Le nombre d'installations va chuter en Allemagne au second trimestre 2010, selon iSuppli

Centralesphotovoltaïques>Etudes de marché>Allemagne
27-01-2010 09:51:30 :

Pour iSuppli, la proposition de baisse des tarifs d'achat sur certaines installations photovoltaïques en avril et en juillet 2010 en Allemagne entraînera une poussée du nombre d'installations au premier trimestre 2010 puis une réduction dramatique de la demande et une forte chute de prix aussi bien pour les panneaux que pour les systèmes photovoltaïques au second trimestre 2010 ; « les maîtres d'ouvrage devraient donc, a priori, se précipiter pour installer des systèmes et il y aura une surchauffe d'ici fin mars, puis un trimestre catastrophique », estime Henning Wicht, directeur senior et analyste chez iSuppli ….

Si cette proposition devait se concrétiser en l'état, cette baisse viendrait s'ajouter à une diminution de 9 à 11% des tarifs, diminution prévue depuis deux ans et entrée en vigueur au 1er janvier 2010 (voir l'article). S'il devait y avoir surchauffe, il nous semble qu'elle s'est plutôt située à la fin 2009.

Dans son analyse, iSuppli ne semble en effet pas tenir compte des délais actuels de livraison : 2 à 3 mois pour les panneaux photovoltaïques et jusqu'à 6 mois pour les onduleurs. Comment pourrait-il donc y avoir une si forte croissance des installations d'ici fin mars ? L'avenir nous le dira … il y a en effet de fortes chances que la situation aboutisse, au final, à un compromis avec, par exemple, non pas une diminution des tarifs d'achat de 15 à 17% mais plutôt de l'ordre de 7 à 8%, avec une date d'effet au 1er juillet 2010.

Selon Henning Wicht, le coût des installations pourrait baisser d'environ 7,5% en Allemagne entre avril et décembre 2010, contre une diminution habituelle des prix d'environ 5% par an. Ce qui serait plutôt une bonne nouvelle pour les clients, et pourrait effectivement contribuer à tirer le marché en dépit de la baisse des tarifs d'achat, surtout que nombre de toitures photovoltaïques sont installées plus par souci écologique que par intérêt. La société d'études s'attend donc à un marché total sur l'ensemble de l'année 2010 sensiblement similaire à 2009, avec une puissance installée de l'ordre de 3 GW.

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L'arrêté sur les nouveaux tarifs d'achat ne règle pas la vraie problématique du secteur photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Revue de presse>France>Réglementation
27-01-2010 09:32:29 :

Dans l'éditorial du numéro de janvier de La Lettre du solaire publiée par Cythelia, Alain Ricaud, gérant de Cythelia, décrypte l'arrêté du 14 janvier 2010 à l'aide d'exemples concrets et démontre ainsi que, dans l’absolu, les nouveaux tarifs ne lèsent ni les particuliers, ni les installateurs, pas plus que les opérateurs ou les maîtres d’ouvrage … mais ne règle pas franchement la problématique fondamentale « intégré, non-intégré » ….

Comme de nombreux autres acteurs du secteur, il déplore en outre que les nouveaux tarifs n’encouragent pas les projets architecturaux innovants sur les bâtiments neufs et les bâtiments à énergie positive - hors bâtiments d’habitation – qui ne semblent plus éligibles à la prime d’intégration.

Lire : Les spéculateurs et l'Etat providence

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La forêt landaise et le photovoltaïque : une reconversion contestable

Centralesphotovoltaïques>Revue de presse>France
27-01-2010 09:08:02 :

Les risques accrus de tempête justifieraient-ils de reconvertir les zones dévastées de la forêt landaise au photovoltaïque pour, évidemment, optimiser les revenus des sylviculteurs, plutôt que de replanter les pins dévastés ? … La question reste ouverte, rapporte Le Figaro, surtout que les sylviculteurs sont sollicités par des investisseurs dans le solaire et que même la commune de Losse vient d'inaugurer sur son territoire la plus grande centrale d'Europe après avoir installé un million de panneaux photovoltaïques sur quelque 317 hectares de forêt défrichés ….

L'objectif de reconversion n'irait toutefois pas jusqu'à recouvrir la forêt de panneaux solaires. Il en va tout de même de l'avenir du plus grand massif forestier d'Europe. Ouf, on respire ...

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EDF Energies Nouvelles a multiplié par quatre ses capacités solaires installées en 2009

Centralesphotovoltaïques>Monde>France>Réalisations>Stratégie
19-01-2010 05:35:26 :

EDF Energies Nouvelles (EDF EN) vient de publier le bilan de son activité solaire au 31 décembre 2009 : les capacités de centrales solaires en exploitation ont été quasiment multipliées par quatre, à 80,9 MWc, tandis que le cumul des capacités en exploitation et celles en construction a atteint 219,7 Mwc, contre 49,9 MWc fin 2008, dépassant ainsi largement l'objectif des 100 à 150 MWc prévus à fin 2009, qui avait été annoncé début 2009 ….

Au second semestre, EDF EN a mis en service, pour compte propre, 53,3 MWc bruts (49,2 MWc nets), principalement en Italie, au Canada et en France. Ce semestre a notamment vu les mises en service des centrales de La Roseraye – 10,5 MWc – à La Réunion et d'Arnprior – 23,4 MWc – dans l'Ontario, au Canada. En France, les réalisations les plus remarquables comprennent les centrales au sol de Sainte Tulle (4,1 MWc) et de Manosque (3,9 MWc), toutes deux situées dans les Alpes de Haute-Provence. En Italie, EDF EN a mis en service la centrale de 3,1 MWc de Santa Sofia (Ombrie) et sept autres centrales d'une puissance de 0,8 à 1 MWc chacune. Enfin, aux Etats-Unis, le groupe a mis en service sa cinquième réalisation solaire, via sa filiale enXco ; il s'agit d'une centrale de 1,8 MWc située dans le New Jersey.

A fin décembre 2009, les sites encore en construction, pour compte propre et pour compte de tiers, cumulaient une puissance de 138,8 MWc, à comparer à 29,1 MWc à fin 2008. L'essentiel de ces réalisations se situe en France (57,2 MWc dont 31,2 MWc pour compte de tiers), en Espagne (28,3 MWc) et en Italie (47,2 MWc répartis sur une vingtaine de projets).

La dynamique de développement d’EDF Energies Nouvelles dans sa filière photovoltaïque est en phase avec l'objectif du groupe : atteindre 500 MWc de capacité nette installée d'ici fin 2012.

Bilan de l'activité solaire d'EDF Energies Nouvelles et répartition par pays

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Tarifs d'achat de l'électricité solaire : un arrêté complexe, des zones d'ombre et des réactions variées !

Centralesphotovoltaïques>France>Réglementation
19-01-2010 05:11:16 :

L'arrêté concernant les nouveaux tarifs d'achat de l'électricité d'origine solaire publié la semaine dernière fait couler beaucoup d'encre, et ce n'est pas fini : « non seulement il fixe des tarifs d'intégration au bâti et d'intégration simplifiée en utilisant des descriptifs complexes, mais comporte aussi un nombre d'anomalies, de contradictions et d'imprécisions, et soulève de sérieux doutes sur la validité légale de la période de transition du 1er novembre au 11 janvier pour laquelle une grand nombre de dossiers déposés devraient, de par la volonté du gouvernement, tout simplement être annulés », nous a ainsi confié Alain Joffre, président-directeur général de Tecsol … enfin, la communication du gouvernement, par ses accusations de spéculations sans distinction, a aussi irrité presque l'ensemble de la filière ; pour autant, ces nouveaux tarifs reflètent l'importante chute de prix des panneaux photovoltaïques au cours de l'année 2009 … et une majorité de professionnels du secteur, réalistes, considèrent que la baisse programmée des tarifs d'achat à partir de 2012, selon une dégressivité prévue dans les textes, est justifiée, normale et raisonnable ….

L'Echo du solaire vous propose donc un petit décryptage, qui n'a nullement la prétention d'être exhaustif, avec des liens vers la plupart des réactions et commentaires des syndicats, industriels et professionnels concernés.

Complexité : au lieu de simplifier les modalités, l'arrêté a multiplié les règles (voir notamment le tableau ci-dessous). Il est d'ailleurs d'une telle complexité que la mouture publiée après des mois de préparation comportait (encore) des erreurs que le gouvernement s'est empressé de corriger dans la foulée. Corrections de faible ampleur apparente, mais lourdes de conséquences. Pour en savoir plus, cliquer ici.

Contradiction : en réservant le tarif d'achat d'intégration au bâti, soit le tarif le plus intéressant, aux bâtiments de plus de deux ans, l'arrêté a totalement modifié l'état d'esprit qui prévalait jusqu'ici pour la promotion des énergies renouvelables. Comment initier des projets d'architectes avec une approche d'intégration du PV dès la conception ? Quid du Grenelle de l'environnement dans ces conditions ? Quid des bâtiments à énergie positive ou basse consommation ? En plus, outre que l'arrêté signale la fin de l'intégration au bâti pour tout bâtiment neuf, qu'il soit privé ou public, les corrections, minimes, apportées au lendemain de sa publication ont aussi supprimé en deux temps trois mouvements l'éligibilité des ombrières de parking, garde-corps et autres brise-soleil à l'intégration au bâti.

Anomalie  : la régionalisation. Si, sur le principe, la modulation du tarif d'achat en fonction du taux d'ensoleillement est une bonne chose dans la mesure où elle évite de trop encombrer le pourtour méditerranéen et fait que des projets puissent aussi être attrayants dans la partie Nord du pays, pourquoi le gouvernement a-t-il choisi de ne l'appliquer qu'aux fermes solaires et d'en exclure les bâtiments ?

Litigieux : selon le gouvernement, les dossiers pour lesquels une demande d'achat a été déposée entre le 1er novembre 2009 mais pour lesquels il n'y a pas eu de dossier complet de raccordement au réseau avant le 11 janvier 2010 sont tout bonnement annulés. Ils devront faire l'objet d'une nouvelle demande et tomberont donc automatiquement sous le coup du nouvel arrêté. Sauf que, selon le droit, en l'absence du nouvel arrêté, c'est l'arrêté précédent du 10 juillet 2006 qui était en vigueur. A défaut de revoir sa copie, le gouvernement se dirige tout droit vers des contentieux.

Ambiance : l'arrêté, ou plutôt le communiqué de presse avec les accusations de spéculations qui l'a accompagné, a suscité une ambiance déplaisante dans la filière. En effet, « si des dérives spéculatives ont existé et existent toujours, elles restent le fait d'un petit nombre », affirment les professionnels. Autre problème d'éthique : le montage de sociétés financières qui se sont spécialisées dans la levée de fonds notamment auprès de particuliers en faisant miroiter la possible défiscalisation accordée aux investissements dans les PME et un retour sur investissement plus qu'intéressant et, surtout, quasiment sans risques. Or les accusations du gouvernement ont jeté l'opprobre sur l'ensemble des professionnels sans distinction. Si la bulle spéculative a véritablement été telle que le gouvernement l'a affirmé, il serait pourtant facile de dévoiler les « brebis galeuses » et d'interdire certaines pratiques de défiscalisation. « Si ce sont les dossiers de demande de raccordement et d'achat d'électricité déposés par milliers qui sont responsables de ladite bulle, les noms des spéculateurs sont connus. Le gouvernement pourrait en publier la liste, séparer ainsi le bon grain de l'ivraie, et rétablir l'honneur de la filière », nous a ainsi glissé un professionnel du secteur.

Enfin, pour clore ce premier décryptage, les Chambres d'agriculture regrettent, elles, la baisse des tarifs du fait que certains bâtiments agricoles sont désormais non éligibles à l'intégration au bâti ; selon elles, l'arrêté « favorise clairement les centrales au sol, alors qu'il y aurait tant à faire côté toitures avant de s'attaquer aux terres dont la planète a besoin pour se nourrir ». Lire le commentaire des Chambres d'agriculture

Quant au GPPEP (Groupement des particuliers producteurs d'électricité), il regrette que le nouvel arrêté ne respecte pas totalement la période de transition initialement prévue jusqu'en 2012, d'une part, et qu'il ait maintenu en l'état les positions sur les tarifs liés à l'intégration toiture d'autre part. Pour faciliter la compréhension de l'arrêté, le GPPEP propose par ailleurs un tableau de synthèse regroupant les nouveaux tarifs et les anciens tarifs. Voir le communiqué du GPPEP

Les réactions des organisations professionnelles :
Enerplan
SER et SOLER
Apesi
Communiqué commun CLER et Hespul

Récapitulatif des nouveaux tarifs d'achat (Source : SER)

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Inauguration d'une centrale photovoltaïque en marge des voeux présidentiels à l'Outre-Mer

Centralesphotovoltaïques>France>Réalisations
19-01-2010 05:01:53 :

Dans le cadre de son déplacement à Mayotte et à la Réunion pour la présentation de ses vœux à l'Outre-Mer, le président de la république Nicolas Sarkozy va également inaugurer une centrale solaire à la Réunion, la toute première ferme solaire au sol installée dans le sud de l'île, à Pierrefonds, sur la commune de Saint-Pierre ; d'une puissance de 2,1 MWc, cette centrale a été construite par Corex pour le compte de son partenaire AKUO, groupe français spécialisé dans les énergies renouvelables et présent à la Réunion ….

Corex est spécialisée dans les solutions photovoltaïques sur mesure. En l'occurrence, la centrale de Pierrefonds a été dotée d'un système d'ancrage en acier, unique à la Réunion à ce jour, afin de pouvoir tenir compte de la nature du terrain et de libérer de l'espace sous les quelque 10000 panneaux pour permettre aussi une utilisation agricole du sol.

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Réalisations : Chine, Italie, Allemagne

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Italie>Chine>Réalisations
18-01-2010 19:19:01 :

Suntech Power vient de terminer l'installation de deux centrales solaires en toiture sur deux pavillons, le pavillon Chine et le pavillon Theme de l'exposition mondiale de Shanghai qui ouvrira ses portes le 1er mai prochain ; les deux centrales affichent une puissance cumulée de 3,12 MWc, et sont en partie réalisées avec des panneaux photovoltaïques triangulaires fabriqués sur mesure par Suntech ….

L'Espagnol Siliken s'apprête à construire l'une des plus grandes centrales photovoltaïques à Castellanata, dans la province des Pouilles en Italie, d'une puissance de 14 MWc ; le projet comprend l'installation de plus de 60000 panneaux PV de 230 Wc de fabrication Siliken, et devrait être terminé à la mi-2010. Le groupe possède également trois bureaux en France, à Toulouse, Avignon et Lyon, deux agences supplémentaires étant encore prévues d'ici à fin 2010.

IntraSolar, bureau d'études et intégrateur de solutions photovoltaïques, projette de démarrer ce mois de janvier 2010 la construction, à Willich en Rhénanie du Nord-Westphalie (Allemagne), d'un bâtiment prévu pour abriter un parc d'activités et d'innovation dédié prioritairement à des sociétés actives dans les domaines des énergies propres et du développement durable, dont la toiture à une pente sera composée de 2700 panneaux photovoltaïques d'une puissance unitaire de 315 Wc fournis par l'Américain Sunpower. Le bureau d'architectes BM&P, qui a étudié et conçu tous les aspects techniques du bâtiment, estime que les coûts énergétiques de l'entité seraient diminués de 60% grâce à l'utilisation d'énergies renouvelables avec stockage intermédiaire de l'énergie. Accessoirement, les différents locaux du bâtiment seront équipés d'un chauffage au sol par géothermie.

L'exposition mondiale de Shanghai avec le Pavillon Chine, reconnaissable à son architecture

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Solairedirect : « ne prenons pas le risque d’un déficit commercial de 5 milliards d’euros dans trois ans »

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Stratégie
18-01-2010 17:08:18 :

Thierry Lepercq, p-g de Solairedirect, opérateur d’électricité solaire, a fait une présentation très remarquée dans le cadre du Cleantuesday consacré au solaire la semaine dernière, présentation dont nous publions les grandes lignes : sans la création d’une véritable filière industrielle du photovoltaïque en France, le pays court le risque d’un déficit de la balance commerciale du photovoltaïque de 5 milliards d’euros d’ici deux à trois ans, contre déjà 1 milliard d’euros en 2009, assure l’entrepreneur, qui plaide pour un modèle d’intégration verticale de l’aval vers l’amont….

« En matière de technologie, la barrière d’entrée est assez faible dans l’industrie du photovoltaïque », souligne Thierry Lepercq, et, selon lui, il serait illusoire de s’en remettre à la croyance qu’un chercheur dans un labo pourrait à lui seul contribuer à créer une filière industrielle du PV en France. « Dès aujourd’hui avec son modèle intégré, Solairedirect est en mesure de construire des installations avec un coût du parc installé de 2 euros du watt et nous sommes capables de produire dans des endroits ensoleillés de l’électricité à 10 centimes d’euros le kWh, ce qui est aujourd’hui un prix de marché ».

Pour Thierry Lepercq, qui plaidait pour une réduction ordonnée de 20% à 30% des tarifs d’achats de l’électricité solaire en France pour mettre un terme à la spéculation (ou pour conserver ses parts de marchés, selon ses détracteurs), la solution pour faire du solaire une économie durable et génératrice d’emplois en France passe par la mise en œuvre d’une stratégie d’intégration verticale de l’aval vers l’amont. Cette logique de filière vise à optimiser toute la chaîne de coûts (production de modules, construction et installation, financement structurés) pour réduire le coût du kWh aussi vite que possible et être parmi les premiers à atteindre la parité réseau.

C’est pourquoi l’opérateur d’électricité solaire sur toitures ou sur grandes installations a mis en service en mars 2009 une unité de production de panneaux photovoltaïques de 36 MW au Cap (Afrique du Sud), dédiée à 100% aux besoins de Solairedirect. Avec un partenariat avec le fabricant de cellules allemand Q-Cells, Solairedirect bénéficie ainsi d’un faible coût de production de modules (coût de transformation hors matières de 8 centimes d’euros du Watt). L’usine, qui emploie une centaine de personnes, pourrait prochainement porter sa capacité de production annuelle à 100 MW.

Dans l’Hexagone, Solairedirect veut dupliquer ce modèle en créant pour l’instant deux unités de production de modules : l’une à Peyruis dans les Alpes de Haute-Provence, l’autre à Châtellerault, en Poitou-Charentes. L’usine de Peyruis, par exemple, dotée d’une capacité de production de 36 MW, qui pourra être portée dans une seconde tranche à 70 MW, nécessite un investissement de 11 M€ pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 70 M€. L’unité de production de panneaux vise un coût de transformation de 0,19 €/W contre 0,11 €/W en en Chine, soit un différentiel net de 2% en incluant les coûts de transport et de logistique, assure l’opérateur. Chaque région de France a un potentiel solaire qu’il est possible d’évaluer : 7 GW pour la région PACA, 3 GW en Poitou-Charentes et entre 120 et 130 GW de puissance installée pour l’ensemble du pays. Un potentiel à mettre en regard avec l’objectif 2020 d’une puissance installée de 5,4 GW (Grenelle), voire 20 GW (IEA, SER) ou 60 GW (EPIA). L’idée est donc de construire, au moins dans plusieurs régions, des unités de production de panneaux dimensionnées pour les besoins locaux en matière potentiel solaire. Le groupe a ainsi déjà cartographié les projets de parcs solaires et grandes toitures développés par Solairedirect dans un rayon de 100 km autour de Peyruis. « C’est par ce travail de planification et cette vision à long terme que nous pourrons voir comment les territoires peuvent être transformés par cette mutation solaire », souligne Thierry Lepercq.

D’ores et déjà, le groupe qui a mis en service un premier parc solaire de 4,3 MW dans le Var en février 2009, a mis en chantier un des plus grands parcs solaires dans le monde (24 MW sur 50 hectares) dans les Alpes de Haute-Provence. Le parc est déjà à moitié construit (plus de 100 000 modules installés).

Créée en 2006, Solairedirect a une progression fulgurante, passant d’un chiffre d’affaires de 1 M€ en 2007, à 25 M€ en 2008, 60 M€ en 2009. L’entreprise, qui emploie actuellement 300 personnes environ, vise pour 2010, un CA de 180 millions d’euros. Schneider Electric et les fonds d’investissement Demeter Partners et Techfund sont notamment au capital de l’entreprise qui a levé 26,2 M€ depuis sa création en 2006.

Frédéric Fassot

La présentation de Thierry Lepercq est disponible en intégralité sur le site de Cleantuesday

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