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POLITIQUES : 543 article(s).
Aides financières au solaire : le ministère britannique de l'énergie consulte...

CentralesPV>Conjoncture>Europe>Politique/Réglementation
20-05-2014 17:53:36 :

A l'instar de la France et d'autres pays, le Royaume-Uni vient à son tour de lancer un débat pour réduire ses aides financières au solaire. Objectif : limiter, pour l'état et les consommateurs, les coûts induits par un déploiement plus rapide que prévu des centrales photovoltaïques outre-Manche, notamment des grandes fermes solaires rétribuées par des certificats d'obligations renouvelables (ROC), et promouvoir le segment des toitures moyennes bénéficiant, elles, d'un tarif d'achat avec une dégressivité planifiée. Lancée le 13 mai dernier, la consultation du ministère britannique de l'énergie (DECC) propose la suppression des ROC pour les sites de plus de 5 MW au 1er avril 2015 …
 
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Force est de constater que, comme tous les pays ayant boosté le déploiement du photovoltaïque sur leur sol à l'aide de tarifs d'achat ou d'autres dispositifs incitatifs, le Royaume-Uni n'échappe pas à la règle de la "courbe infernale" (Source : First Solar, L'Echo du solaire) ... toutefois, rien ne permet à ce jour de prédire un écroulement du marché britannique même si le syndicat professionnel STA (Solar Trade Association) a déjà tiré la sonnette d'alarme.

La consultation actuelle, qui sera close le 7 juillet prochain puis devrait être rapidement suivie des décisions gouvernementales, part du constat que le déploiement du photovoltaïque au Royaume-Uni (Angleterre, Pays de Galles et Écosse) a pris de l'avance sur l'objectif de 2,4 à 4 GW de grandes fermes solaires d'ici 2020. Le dispositif des ROC visait à « encourager un déploiement lent mais stable », précise le DECC qui prévoyait environ 900 MW de nouvelles grandes fermes solaires d'ici 2016/2017. Les dernières statistiques font toutefois état d'un volume d'installations bénéficiant de ROC de 545 MW à fin mars 2014 , et de 1,2 GW de projets en attente d'accréditation. Selon des sources industrielles, une puissance supplémentaire de 1,5 GW de grandes fermes solaires pourrait encore être installée en 2014/2015, sans aucun signe de ralentissement pour la période au-delà. Ceci conduirait à plus de 5 GW de PV à l'horizon 2017, soit largement plus que ce qui est considéré comme « supportable » par le DECC qui estime devoir intervenir. Ses propositions : supprimer le régime des ROC à partir du 1er avril 2015 pour toutes les centrales PV de plus de 5 MW, sur bâtiments et au sol, qu'il s'agisse de nouveaux projets ou d'extensions de projets existants (sauf si une accréditation a été obtenue avant le 13 mai 2014 ou si d'importants engagements financiers d'au moins 100000 £/MW ont été pris avant cette date). Ces fermes solaires pourraient alors recourir au futur mécanisme des contrats de différence (CFD), déjà en place pour l'éolien, pour vendre l'électricité produite ; les premières allocations sont prévues sous forme d'enchères à partir d'octobre 2014.

Le ministère souhaite par contre encourager le développement de projets PV en toiture au-dessus de 50 kW, une démarche qui serait plus fortement créatrice d'emplois. Sa principale proposition dans ce domaine consiste à moduler la diminution des tarifs d'achat à la fois selon le type de centrale PV et selon le volume installé par trimestre. Globalement, le tarif d'achat devrait baisser moins vite pour les projets en toiture que pour les systèmes au sol.

Dans son document, le ministère précise en outre que des contraintes plus draconiennes ne sont pas à exclure suite à cette consultation et/ou à l'avenir, si le risque budgétaire du déploiement PV devait s'avérer plus élevé que ses estimations actuelles.

Pour en savoir plus, notamment sur d'autres solutions d'évolution des mécanismes de soutien au déploiement du solaire non retenues à l'heure actuelle (plafonnement du nombre de ROC ou de la puissance cible), cliquer sur le document de consultation

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Le Languedoc-Roussillon lance un appel à projets coopératifs et solidaires dans les EnR

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Grands programmes
20-05-2014 17:29:53 :

Le Languedoc-Roussillon soutient le développement des énergies renouvelables, notamment dans le photovoltaïque, au travers d'un appel à projets coopératifs et solidaires, portés et maîtrisés par des citoyens, des collectivités ou d’autres acteurs régionaux, avec un fort ancrage territorial et une gouvernance locale, lancé en partenariat avec l'ADEME. Objectif : identifier des projets exemplaires et ambitieux qui, une fois sélectionnés, pourront prétendre à des aides financières de l'ADEME, à hauteur de 50% d'une assiette de dépenses plafonnée à 50000 euros, ainsi qu'à une aide de la Région sous la forme d'une avance remboursable …

L'aide de la Région a pour objectif de donner un « coup de pouce » à des sociétés coopératives et solidaires de production d’énergies renouvelables du type SCIC, SAS ou SEM, en leur permettant de concrétiser leur projet et de passer la période critique de démarrage. Elle est assortie le cas échéant d'une prime à la participation citoyenne sous forme d'une subvention à l'investissement à hauteur de « 1€ Région pour 1€ citoyen ».

Dans le cadre de son Schéma régional Climat Air Énergie, la Région vise à couvrir 29 % de sa consommation d’énergie finale à partir de sources renouvelables d'ici 2020, contre 23 % au niveau national. Dans ce contexte, la Région a choisi de devenir sociétaire d'EnercoopLR et d'entrer au capital de cette société coopérative régionale d'intérêt collectif à hauteur de 20 % (maximum légal autorisé), et de lancer cet appel à projets régional. La sélection des projets se fera selon quatre critères : leur dimension sociale (initiateur du projet, porteur du projet, implication des collectivités, des citoyens, des entreprises locales, ou d'autres acteurs locaux, projet de territoire, etc.) ; leurs valeurs coopératives et solidaires (retombées économiques, sociales et environnementales directes et indirectes pour le territoire) ; leur qualité technico-économique (choix de la technologie, volume d'investissement, plan de financement) ; et leur montage juridique et financier (statut, participation des collectivités et/ou des citoyens au capital, objectifs financiers, …)

La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 20 juin 2014. Pour en savoir plus, cliquer ici

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Majoration des tarifs d'achat PV pour le « made in Europe » : clap de fin !

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
13-05-2014 08:16:32 :

Par un arrêté en date du 25 avril 2014 publié au JO début mai, la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie et le ministre de l'économie, du redressement productif et du numérique, ont abrogé l'arrêté du 7 janvier 2013 portant majoration des tarifs d'achat de l'électricité produite par certaines installations utilisant l'énergie radiative du soleil selon le contenu "made in Europe" ... dont les dispositions s'appliquent néanmoins aux installations disposant d'une demande complète de raccordement au réseau public d'avant le 10 mars 2014 …

Les installations doivent être mises en service dans un délai de dix-huit mois à compter de la date de demande complète de raccordement au réseau public par le producteur. Ce délai est prolongé lorsque la mise en service de l'installation est retardée du fait des délais nécessaires à la réalisation des travaux de raccordement. Dans tous les cas, la mise en service de l'installation doit intervenir au plus tard deux mois après la fin des travaux de raccordement.

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PV : les tarifs d'achat baissent de 2% pour l'intégré au bâti et de 2,6% pour les autres installations

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
02-05-2014 18:36:10 :

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a enfin publié le bilan des demandes de raccordement d'installations photovoltaïques du 1er trimestre 2014, telles qu'elles lui ont été transmises par les gestionnaires des réseaux publics d’électricité. Ce bilan affiche 41,79 MWc de demandes en intégré au bâti et 53,91 MW en intégré simplifié au bâti. Partant, les tarifs d'achat baissent respectivement de 2 et 2,6% pour le 2e trimestre 2014, donc avec effet au 1er avril dernier …



Une fois de plus, les professionnels du PV actifs en France étaient dans l'incertitude presque jusqu'à la fin du mois d'avril avant de connaître les tarifs d'achat applicables depuis le 1er du mois. A titre de comparaison, l'Allemagne a fixé, elle, un « corridor » de puissance cible de 2,5 à 3,5 GW sur douze mois consécutifs. L'évolution des tarifs d'achat est ensuite calculée pour trois mois en fonction d'un volume réel d'installations PV raccordées pendant une période de référence de douze mois. Par exemple : le volume raccordé du 1er avril 2013 au 31 mars 2014 conditionne l'évolution des tarifs d'achat sur les trois mois de mai à juillet 2014. Voir notre article

En France, ce sont les demandes de raccordement, et non les puissances vraiment raccordées, qui conditionnent l'évolution des tarifs d'achat, avec un effet immédiat sur le trimestre suivant. Pour les professionnels de la filière, cette démarche aboutit à une double peine. Les demandes de raccordement indiquent en effet d'une part un volume fictif car de nombreux projets n'aboutissent pas, ce qui entraîne une baisse des tarifs d'achat plus importante, et les retards dans la publication des tarifs d'achat d'autre part empêchent de conclure des contrats sans risques pendant les premières semaines de chaque trimestre.

A noter par ailleurs que la bonification de 5 ou 10% (selon le contenu européen) n'est plus évoquée même si aucun décret n'est encore paru. A ce sujet, voir notre article

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L'Allemagne ajoute 155,8 MW à son parc PV en mars 2014 et baisse les tarifs d'achat de 1%/mois

CentralesPV>Allemagne>Politique/Réglementation>Réalisations
02-05-2014 18:30:32 :

Le parc photovoltaïque allemand s'est agrandi de 6600 nouvelles installations en mars 2014, pour une puissance totale de 155,8 MW nouvellement connectée au réseau électrique. Soit plus qu'en février (110,4 MW) mais moins qu'en janvier (193 MW), et surtout nettement moins qu'en mars de l'an passé (288,8 MW). Avec une puissance raccordée de 2984,2 MW pour la période de référence du 1er avril 2013 au 30 mars 2014, les tarifs d'achat continuent de baisser, de 1% au 1er mai, 1er juin et 1er juillet …



La tendance vers un nouveau recul de la puissance annuelle connectée se confirme donc outre-Rhin, après une chute de plus de 50% l'an passé. Au premier trimestre 2014, l'Allemagne s'est ainsi dotée de 459,2 MW, contre 776,3 MW sur la même période de 2013. Le parc photovoltaïque total raccordé bénéficiant de tarifs d'achat s'est établi à 36,152 GWc à fin mars 2014.

Le volume de 2984,2 MW raccordé sur la période de référence des douze mois du 1er avril 2013 au 31 mars 2014 restant dans le corridor cible de 2,5 à 3,5 GW, les tarifs d'achat ne baissent que de 1% par mois pendant trois mois. Rappelons que l'Allemagne n'octroie plus aucun tarif d'achat aux installations PV de plus de 10 MW.

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PV : le Royaume-Uni serait le principal moteur du marché européen cette année

CentralesPV>Conjoncture>Etudes de marché>Europe>Politique/Réglementation
02-05-2014 18:14:31 :

Le marché britannique du photovoltaïque est en plein essor. Pour Josefin Berg, analyste senior chez IHS, le Royaume-Uni bénéficie d'une stratégie nationale avec une feuille de route qui a fixé l'objectif à 20 GW en 2020, et devrait se doter de 13 GW d'installations PV au cours des cinq prochaines années, dont 2,4 GW cette année. NPD Solarbuzz estime, pour sa part, que le Royaume-Uni sera le moteur du marché européen du PV cette année, plus de 120 nouveaux projets PV de grande taille ayant déjà obtenu toutes les autorisations nécessaires …



Un grand nombre des projets déjà autorisés serait construit dans les douze prochains mois, précise NPD Solarbuzz. A fin avril 2014, le Royaume-Uni disposerait de plus de 325 fermes solaires de plus de 1 MW, dont plus de 60 de plus de 10 MW. Selon les statistiques des analystes, 444 projets de fermes solaires seraient actuellement à différents stades de construction ou de planning, dont 124 auraient déjà obtenu toutes les autorisations nécessaires.

IHS estime, de son côté, qu'une nouvelle puissance de quelque 922 MW a été installée au sol au 1er trimestre 2014 outre-Manche, après 1,3 GW de fermes solaires au total sur l'ensemble de l'année 2013. Partant, les analystes considèrent le Royaume-Uni comme l'un des marchés PV les plus dynamiques d'Europe, tiré par le secteur des grandes centrales utilitaires bénéficiant des certificats d'obligations renouvelables (ROC). Au 2e trimestre 2014, la rétribution pour les nouvelles installations PV a toutefois été réduite de 1,6 ROC/MWh à 1,4 ROC/MWh (ce qui a d'ailleurs probablement fait exploser le secteur des grandes centrales au sol au 1er trimestre), et la feuille de route prévoit une diminution à 1,2 ROC/MWhau 1er avril 2015. Et la feuille de route publiée par le gouvernement britannique (voir notre article) vise à déployer les installations PV plus en toiture qu'au sol. Selon IHS, cette stratégie conduirait à un marché annuel de 2,5 à 3 GW jusqu'en 2018, pour atteindre un volume de 16 GW à cet horizon. Partant, l'objectif des 20 GW en 2020 serait largement dépassé.

Selon IHS, cinq grands développeurs (Conergy, British Solar Renewables, Martifer Solar, Grupotec et Isolux Corsan) ont réalisé 46% des 922 MW de centrales au sol au 1er trimestre 2014. Le principal investisseur s'appelle Lightsource Renewable Energy. Ce dernier vient de créer une division Rooftop PV, et répond ainsi à la réorientation du déploiement souhaité par le gouvernement britannique.

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L'Algérie fixe un tarif d'achat pour l'électricité photovoltaïque

CentralesPV>Reste du monde>Politique/Réglementation
28-04-2014 09:48:00 :

En Algérie, un arrêté ministériel fixant des tarifs d'achat pour l'électricité photovoltaïque a été signé et publié dans le journal officiel du 23 Avril 2014, nous apprend le Portail algérien des énergies renouvelables. Un tarif d'achat de base a été fixé à 15,94 DA/kWh (environ 15 c€/kWh) pour des installations solaires au sol jusqu'à 5 MW, qui reste garanti sur 5 ans pour un potentiel de référence de 1500 à 1574 kWh/kW/an. Il est ensuite réajusté selon la production réelle du site pour les 15 années suivantes …

Les tarifs d’achat sont fixés par tranche de capacité et en fonction du potentiel solaire, ce dernier étant exprimé en nombre d’heures équivalent de fonctionnement à pleine charge de l’installation par année. Ils font l'objet d'un contrat entre le producteur et l'acheteur pour une durée de 20 ans. Le producteur bénéficie, dans une première phase, qui correspond aux cinq premières années de cette période, du tarif d’achat unique fixé et calculé sur la base d’un potentiel de référence estimé à 1500 heures de fonctionnement à pleine charge. Dans une deuxième phase, et pour la durée restante du contrat, ce tarif unique peut être réajusté, en fonction du potentiel réel du site.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Les énergies renouvelables au cœur des chantiers de la ministre de l'écologie

CentralesPV>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
28-04-2014 09:43:41 :

La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal, a renouvelé son attachement aux énergies renouvelables. Dans son programme de travail dévoilé en conférence de presse se trouvent deux points importants pour le photovoltaïque : le lancement prochain d'un nouvel appel d'offres pour les installations PV de plus de 250 kW pour lequel le cahier des charges est en cours d'élaboration, et la préparation de la loi sur la transition énergétique qui devrait comprendre une programmation pluriannuelle avec révision de l'objectif des 5,4 GW à l'horizon 2020 …

Le projet de loi sur la transition énergétique devrait être engagé d'ici cet été. Au total, la ministre a annoncé 6 chantiers concrets et 27 actions, son objectif prioritaire étant la croissance verte, porteuse d'activités. Objectif : créer 100000 emplois sur trois ans. Pour le photovoltaïque, la ministre n'a pas précisé que la loi comprendra une programmation pluriannuelle, mais des rumeurs persistantes par ailleurs font état d'une révision à 20 GW de l'objectif fixé dans le Grenelle Environnement. Pour en savoir plus, cliquer ici

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) se dit « satisfait des propos volontaristes en faveur du développement des énergies renouvelables et de la réaffirmation de leur rôle dans l’économie de notre pays. »

Parmi les mesures annoncées, la ministre a en effet indiqué qu’elle allait « dynamiser les filières des  énergies renouvelables » avec, notamment, le lancement d’un nouvel appel d’offres dans les semaines à venir pour  la filière solaire photovoltaïque. Pour Jean-Louis BAL, président du SER, « la ministre affirme l’ambition de soutenir à la fois l’offre et la demande, conditions indispensables à la réussite de la transition énergétique, au développement industriel de nos filières et à la création d’emplois. Le Syndicat des énergies renouvelables est à sa disposition pour avancer sur ces 2 volets. »

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L'état de New York finance des projets solaires avec 1 milliard de dollars d'ici 2023

CentralesPV>Etats Unis>Politique/Réglementation>Grands programmes>Investissements
28-04-2014 09:41:40 :

L'état fédéral de New York aux États-Unis vient de lancer un programme de financement supplémentaire de 1 milliard de dollars, soit 723 millions d'euros, pour la réalisation de centrales photovoltaïques dans le cadre de l'initiative NY-Sun initialement lancée en 2012. Il vise le déploiement d'une nouvelle puissance photovoltaïque de 3 GW d'ici 2023 …


Une ferme solaire de 32 MW réalisée à Long Island dans le cadre de l'initiative NY-Sun

Demandé en janvier dernier par l'organisme de recherche et développement sur les énergies de l'état (Nyserda), ce financement vient d'obtenir l'autorisation de la Commission de service public (PSC) pour l'aide au PV. L'initiative NY-Sun s'inscrit dans une démarche de développement des énergies renouvelables et de réduction du prix de l'énergie, mais aussi de rénovation du secteur de l'énergie de l'état pour plus d'efficacité et de fiabilité. Depuis son lancement en 2012, des centrales PV d'une puissance cumulée de 316 MW ont été réalisées ou sont actuellement en cours de construction ou de planning avancé.

La PSC soutient également la feuille de route présentée par le Nyserda, qui prévoit une évolution du programme de subventions vers un développement basé sur des prix de marché, soutenable pour les citoyens. Les projets seront aidés par le biais d'une subvention stable pendant dix ans, avec l'allocation de volumes cibles en MW par régions, avec des cibles différenciées pour du résidentiel jusqu'à 25 kW, du non-résidentiael jusqu'à 200 kW, et au-delà.

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L'Allemagne compte quelque 2000 centrales PV installées sur des toitures d'établissements religieux

CentralesPV>Allemagne>Reste du monde>Grands programmes>Réalisations
22-04-2014 11:55:32 :

Pour le syndicat professionnel allemand BSW-Solar, les établissements religieux présentent en général des conditions idéales pour l'installation d'une centrale photovoltaïque en toiture : elles sont souvent construites sur un site dégagé de tous les côtés avec un ensoleillement imprenable et possèdent des toitures de dimensions intéressantes. Une étude a montré que l'Allemagne compte déjà plus de 2000 établissements de ce type qui ont été « solarisés », dans le respect du patrimoine culturel …


Le plus célèbre édifice religieux du monde équipé d'une centrale photovoltaïque : le Vatican

La protection du patrimoine culturel ne constituerait ainsi plus un frein au déploiement de ce type de centrale PV, les technologies actuelles permettant des réalisations aussi discrètes qu'esthétiques, par exemple lors d'une rénovation de toiture. La cathédrale de Magdebourg fut ainsi le premier site équipé en Allemagne, dès 1990. Lancé en 1999, un programme spécifique appelant à installer des centrales solaires sur des établissements religieux avait entraîné la réalisation de 463 centrales PV sur des églises protestantes et 251 centrales PV sur des églises catholiques jusqu'à fin 2001. Ailleurs dans le monde, le Maroc, par exemple, envisagerait d'équiper des mosquées dans son pays, selon des informations parues sur le site Afriscoop, afin de réduire de 40% la consommation d'électricité à partir du réseau.

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La CRE publie un rapport sur les coûts et la rentabilité des EnR en France métropolitaine

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
22-04-2014 11:26:22 :

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de publier un rapport d'analyse intitulé coûts et rentabilité des énergies renouvelables qui dresse un bilan par filière et émet des recommandations pour améliorer les dispositifs de soutien à leur déploiement. Pour le solaire photovoltaïque, ses recommandations visent à généraliser les appels d’offres à l’ensemble des filières matures et à maintenir des tarifs d’achat "dynamiques", c'est-à-dire des tarifs d'achat à révision périodique …


Nombre d’installations mises en service annuellement depuis 2002, en fonction du niveau tarifaire dont elles bénéficient.

La CRE a étudié la rentabilité des installations de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable afin de s’assurer que le soutien public, financé par les consommateurs finals d’électricité sur la part CSPE de leur facture, ne donne pas lieu à « des profits excessifs », et aussi de vérifier que les tarifs d’obligation d’achat sont adaptés aux réalités économiques, technologiques et industrielles des filières. Partant, elle a formulé un certain nombre de recommandations susceptibles, à son avis, d'améliorer le soutien aux filières. Elle a ainsi établi que « la filière photovoltaïque a connu une baisse significative de ses coûts d’investissement et d’exploitation depuis 2010, principalement du fait de la diminution du prix des panneaux PV, qui représente à lui seul près de la moitié des dépenses d’investissement. Les taux de rentabilité de cette filière, supérieurs au CMPC (coût moyen pondéré de calcul*) de référence, voire excessifs avant le moratoire, sont en nette baisse depuis la mise en oeuvre d’une tarification dynamique.
Le développement de la filière photovoltaïque a conduit à une baisse notable des coûts de production, qui s’explique par un effet d’échelle, les parcs les plus puissants étant généralement moins chers, et par un effet d’apprentissage. La mise en oeuvre d’appels d’offres sur les segments les plus concurrentiels de la filière a également permis de ramener les rentabilités à des niveaux proches du CMPC de référence. »

C'est sur la base de ces observations que la CRE a émis ses recommandations. Elle procédera à l’avenir à de nouvelles analyses sur un panel d’installations plus significatif, à savoir sur des installations bénéficiant des tarifs dégressifs de l’arrêté de janvier 2013 et sur des installations lauréates des appels d’offres de 2011, une fois mises en service, afin de comparer les coûts réels aux coûts qui avaient été déclarés dans les dossiers de candidature.

* de l’ordre de 5 % après impôts, soit environ 8% avant impôts.

Pour plus d'informations, consulter la page concernée sur le site de la CRE

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PV : la bataille commerciale US-Chine pourrait faire monter les prix des installations outre-Atlantique

Silicium>Panneaux >Cellules >Etats Unis>Chine>Reste du monde>Politique/Réglementation
22-04-2014 10:24:34 :

Pour IHS Technology, la bataille commerciale qui s'éternise entre les Etats-Unis et la Chine au sujet des panneaux photovoltaïques intégrant des cellules solaires en provenance de l'Empire du Milieu avec des taxes punitives susceptibles de s'étendre aux produits taïwanais risque d'entraîner des prix plus élevés pour les systèmes PV, de 0,62-0,65 $/W à 0,70 voire 0,80 $/W, mais pas de pénurie …



La Commission américaine du commerce international est en train d'étudier les lacunes de la taxation des panneaux PV importés aux Etats-Unis incorporant des cellules solaires de fabrication chinoise. Lacunes qui ont permis de contourner l'imposition des taxes antidumping et compensatoires élevées – de 34 à 250%, selon les fabricants – en recourant à des fournisseurs taïwanais de cellules solaires. La décision d'imposer, ou non, des taxes sur les cellules solaires devrait être connue en octobre prochain. IHS estime que ces taxes entraîneraient une hausse des prix des installations photovoltaïques aux Etats-Unis. Selon certains analystes, ceci pourrait avoir pour effet collatéral de créer une situation de pénurie si les utilisateurs se tournent vers des offres non taxées et freiner le déploiement global du PV. Ce qu'IHS réfute. La société d'études de marché estime en effet à 17,3 GW la capacité de production de modules PV dans les filières silicium cristallin et couches minces située hors Chine et Taïwan, et donc disponible, sans taxes, pour les projets américains. Ihs estime le déploiement PV aux Etats-Unis à 6,5 GW en 2014.

Six des dix plus importants fournisseurs de panneaux photovoltaïques en 2013 aux Etats-Unis produisent exclusivement ou en majeure partie en Chine. Il s'agit de Yingli (2e fournisseur), Trina Solar (3e), Canadian Solar (4e), ReneSola, Suntech et ET Solar. Ils font tous appel aujourd'hui à des cellules solaires fabriquées à Taiwan, et détiennent 42% du marché américain. First Solar est le premier fournisseur de solutions PV sur le sol américain, SunPower est 5e. Les sociétés SunEdison et SolarWorld complètent le Top 10.

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L'Allemagne freine le déploiement du PV et taxe l'électricité autoconsommée

CentralesPV>Allemagne>Politique/Réglementation
14-04-2014 20:45:26 :

Après d'âpres discussions ces dernières semaines, la réforme de la loi allemande de soutien aux énergies renouvelables (loi EEG) a été adoptée en Conseil des ministres le 8 avril dernier. Pour le photovoltaïque, le dispositif prévoit une puissance cible annuelle de 2,4 à 2,6 GW et une contribution égale à 50% du prélèvement EEG (équivalent à la CSPE en France) pour les exploitants de nouvelles centrales de plus de 10 kWc installées à partir du 1er août 2014 auto-consommant leur électricité. Les professionnels du secteur portent plainte devant le Tribunal constitutionnel fédéral pour entrave aux droits fondamentaux …


(Photo : BSW-Solar)

Comparé au premier projet du ministre de l'énergie Sigmar Gabriel, le projet de loi ne comporte que peu de modifications (voir
notre article). Une puissance cible annuelle de 2,4 à 2,6 GW, et non plus une cible figée à 2,5 GW, représente en effet un nouveau recul de 20 à 27% du déploiement PV comparé aux 3,3 GW de l'an passé, déjà en baisse de 56% par rapport à 2012. Comme c'était le cas jusqu'ici, les tarifs d'achat baisseront chaque mois, de 0,5% si le déploiement reste dans les limites de la puissance cible. Une réduction complémentaire en cas de dépassement de la cible est prévue comme, à l'inverse, une hausse si la cible n'est pas atteinte. La contribution de 50% du prélèvement EEG à partir du 1er août 2014 représente 3,1 c€/kWh. Pour les industries électro-intensives, l'électricité autoconsommée ne sera taxée qu'à hauteur de 15% du prélèvement EEG. Selon les premières estimations avancées par le syndicat allemand de l’industrie solaire BSW-Solar, plus de deux tiers du marché photovoltaïque allemand en termes de puissance serait concerné par cette mesure. Les exploitants de petites installations photovoltaïques d’une puissance inférieure à 10 kWc seraient exonérées pour la simple raison que leur nombre trop important entraînerait une complexité administrative disproportionnée.

À partir de 2017, la détermination des tarifs d’achat pour les nouvelles installations devrait en principe passer par des appels d’offres, après un premier test pilote. Un rapport de suivi sur la procédure d’appels d’offres devrait être soumis au parlement allemand d'ici au 30 juin 2016. L'obligation à la commercialisation directe de l’électricité PV produite se concrétisera sur trois échéances : au 1er août 2014 pour les installations d’une puissance supérieure à 500 kW ; au 1er janvier 2016 pour celles d’une puissance supérieure à 250 kW ; et au 1er janvier 2017 pour celles dont la puissance dépasse 100 kW. Enfin, un registre répertoriant toutes les installations avec obligation d’enregistrement de toutes celles exploitées à partir du 1er août 2014 sera établi et géré par l’Agence fédérale des réseaux (BnetzA).

Le gouvernement maintient néanmoins ses objectifs d'une production d'électricité à partir de sources d'énergies renouvelables de 40-45% à l'horizon 2025, puis de 55-60% d'ici 2035.

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Appel d'offres PV de plus de 250 kW : GDF Suez, Urbasolar et Quadran forment le Top 3

CentralesPV>France>Politique/Réglementation>Grands programmes>Réalisations
07-04-2014 19:46:56 :

Moins de 30 sociétés se partagent les 121 projets lauréats d'une puissance cumulée de 380 MW retenus au titre de l'appel d'offres CRE 2 pour des centrales photovoltaïques de plus de 250 kW (voir également notre article). Le groupe GDF Suez, Urbasolar et Quadran forment le trio de tête, avec respectivement 53,35 MWc pour 10 projets, 42 MW pour 14 projets et 41 MW pour 14 projets également, talonnés par Valeco, Fonroche et Voltalia. Quelques autres sociétés tirent leur épingle du jeu avec plus de 10 MW de projets …

GDF Suez se place en tête avec 10 projets de centrales photovoltaïques au sol ou sur ombrières représentant une puissance de 53,35 MWc, déposées par La Compagnie du Vent (filiale à 60 %) et La Compagnie Nationale du Rhône (filiale à 49,97 %). Le groupe, qui compte aujourd'hui 149 MWc photovoltaïques en exploitation, en construction ou en développement avancé en France, peut ainsi confirmer son objectif d’exploiter 200 MWc à l’horizon 2016. Quatre projets font appel à des trackers, deux utilisent pour 50 % des panneaux PV à concentration et les quatre derniers portent sur des ombrières solaires de parking. La construction des centrales est prévue en 2014 et 2015 pour des mises en service en 2015-début 2016.

En 2e position, Urbasolar réalisera 14 projets pour une puissance totale de 42 MWc. Il s'agit de projets de toitures de bâtiments, d'ombrières de parking et de centrales au sol, représentant un investissement total de l’ordre de 65 millions d’euros. Ce programme portera à 150 MWc le parc photovoltaïque développé, construit et exploité par la société. Cette dernière se félicite notamment d'avoir été retenu pour un volume conséquent utilisant le savoir-faire de PME françaises partenaires, en particulier le fabricant de panneaux PV Sillia Energies avec qui elle s'est associée pour un projet de reprise de l’usine française de Bosch Solar à Vénissieux.



Les 14 projets d'une puissance cumulée de 41 MW de Quadran portent sur deux centrales solaires au sol utilisant la technologie du photovoltaïque à concentration, deux centrales solaires au sol équipées de trackers, six systèmes d'ombrières solaires sur aires de stationnement et quatre toitures photovoltaïques. Le producteur d'énergie verte issu de la fusion entre Aerowatt et JMB Energie réussit ainsi un retour en force dans le solaire. Le groupe a déjà mis en service quatre toitures photovoltaïques depuis début 2014, dont deux de 198 et 245 kWc en janvier à Alès et deux autres de 193 kWc et 249 kWc fin mars à Montagnac (photo).

Avec 38 MWc et six projets dont deux centrales au sol de 12 MWc, Valeco coiffe de peu Fonroche Energie avec 36 MWc de projets répartis dans les différentes familles de l’appel d’offres représentant un investissement total de plus de 50 millions d’euros. « Avec le gain de ces 36 MWc de projets et la continuité de nos projets à l’international, nous assurons 18 mois de visibilité à notre usine dans le Lot et Garonne et pouvons pérenniser l’emploi de nos 200 salariés », se satisfait Yann Maus, président du Groupe Fonroche.

Enfin, Voltalia a été retenu pour trois projets de centrales photovoltaïques totalisant 32 MWc situés dans les communes de La Barben et d’Alleins (Bouches du Rhône), toutes fondées sur un concept alliant deux techniques, le PV classique et le PV à concentration. Dans les deux cas, les panneaux solaires seront montés sur des trackes afin d’optimiser la production d'énergie tout au long de la journée. Les permis de construire pour ces centrales sont en cours d’instruction. Les mises en service sont prévues en 2016.

Au-delà, les sociétés Coruscant, Langa, Solairedirect et Enfinity affichent aussi un volume de projets de plus de 10 MWc. En nombre de projets, c'est Langa qui tient le haut du panier : ses 17 dossiers retenus totalisent 21,3 MWc. En puissance, c'est Coruscant, avec 28 MWc pour 9 projets dont 8 projets d'ombrières et une grande toiture de 9 MWc.

Technologie gagnante : le PV à concentration, fabrication française oblige ?
L'appel d’offres prévoyait l’allocation d’un volume de 20 MWc à des centrales au sol en technologie CPV et 80 MWc à des centrales au sol avec au moins 50% de CPV. Soit une puissance d'au moins 60 MWc qui devait être dévolue à la technologie CPV. Au final, ce sont seize projets qui ont été retenus, pour un volume de 102,94 MWc. Treize d’entre eux prévoient l’utilisation des modules CPV fabriqués par Soitec Solar, ce qui représenterait un volume d’affaires de plus de 50 MWc, selon José Bériot, responsable du développement des projets Europe et Afrique.

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Le Royaume-Uni passe à l'offensive dans le solaire

CentralesPV>Europe>Politique/Réglementation>Grands programmes
07-04-2014 19:15:23 :

Le pays ne se distingue pas par un niveau élevé d'ensoleillement, et pourtant : le Royaume-Uni vient de lancer un plan stratégique visant le déploiement accru de centrales photovoltaïques sur des toitures commerciales, un objectif d'un million de centrales résidentielles d'ici 2015, soit deux fois plus qu'à fin 2013, et une puissance potentielle de 20 GW d'ici 2020 tout en freinant l'installation de fermes solaires. Le ministre britannique de l'énergie, Greg Barker, l'a dévoilé à l'occasion de l'inauguration d'une usine d'assemblage de panneaux PV de 75 MW chez SunSolarEnergy, au Pays de Galles …



Selon le ministère, le déploiement trop poussé de grandes centrales PV au sol risque d'éroder l'acceptation du solaire auprès de la population, autant à cause du lourd tribut financier que de l'aspect environnemental. La feuille de route vise donc plutôt les petites toitures dans le résidentiel ainsi que les toitures commerciales et industrielles de taille moyenne, le tout avec des systèmes exemplaires (la photo illustre, à gauche, une centrale PV en verrière à la station de King's Cross à Londres et, à droite, un programme immobilier de 750 maisons "zéro carbone". Doc. : Hufton & Crow, Solarcentury) et « à budget contrôlé ». Le gouvernement montrerait l'exemple avec un programme de 1 GWc de toitures solaires sur des bâtiments publics, avec notamment un programme de solarisation de 24000 écoles et des financements privés déjà prêts pour les premiers 500 MW. Dans le résidentiel, il s'agit de quasiment doubler le nombre d'installations photovoltaïques en deux ans. Fin 2013, il y avait 508277 installations photovoltaïques au Royaume-Uni, dont 5054 en Irlande du Nord.

L'atteinte de ces objectifs nécessite une simplification administrative des demandes de permis de construire pour des toitures solaires jusqu'à 1 MW, ainsi qu'une forte dose d'innovation, autant au niveau technologique pour passer à la 3e génération de produits PV (intégré au bâti, cellules solaires ultraminces et souples, verre photovoltaïque, etc) qu'à celui des modes de financement des projets, .

Les grandes lignes de la stratégie ont été rassemblées dans un document d'une cinquantaine de pages. Pour en savoir plus, cliquer ici

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Ministre de l'écologie, Ségolène Royal pilotera la future loi sur la transition énergétique

Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation
07-04-2014 18:23:53 :

Nommée au poste de ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie en remplacement de Philippe Martin, Ségolène Royal aura désormais la lourde tâche de piloter la future loi sur la transition énergétique dans les semaines et mois qui viennent. Sa nomination a été saluée par les professionnels des énergies renouvelables, en particulier du photovoltaïque, avec en toile de fond l'engagement de la région Poitou-Charentes qu'elle préside dans la transition environnementale et dans la promotion du solaire …



Dans la foulée de sa nomination, Ségolène Royal a complété son équipe avec un expert du photovoltaïque en la personne de Jean-Louis Bianco qui avait été très actif dans le projet d'usine de production de silicium de qualité solaire SILPRO* à Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, comme conseiller spécial et Jean-Luc Fulachier, directeur général des services du conseil régional de Poitou-Charentes de 2004 à septembre 2013, comme directeur de cabinet. Francis-Rol Tanguy, directeur de cabinet de son prédécesseur Philippe Martin, sera chargé de mission auprès de la ministre.

Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a fait savoir, par la voix de son président Jean-Louis Bal, que « la nomination de Madame Ségolène Royal est une très bonne nouvelle pour les filières françaises des énergies renouvelables », et qu'il se tient « à sa disposition pour avancer très vite sur le projet de loi de transition énergétique. »

Rappelons que, dans le photovoltaïque, la région Poitou-Charentes propose notamment des aides aux particuliers depuis 2004, et a adopté en 2008 un Plan solaire régional pour le développement des énergies renouvelables avec l'objectif de tripler la production d'ici 2020. En 2011, elle a mis en place un fonds de résistance photovoltaïque, et a soutenu l’émergence d’un nouveau modèle économique de production d’électricité solaire à prix de marché. En 2012, elle a contribué à la création de la SEM Ester (détenue à 65 % par la Région et à 35 % par Solairedirect) afin de promouvoir la création de centrales photovoltaïques pour fournir de l'électricité solaire de façon décentralisée et compétitive afin de contribuer au développement industriel de la région. En 2013, elle a également lancé le Fonds régional d’excellence environnementale Poitou-Charentes qui soutient le développement de projets en autoconsommation (avec ou sans vente du surplus) ainsi que le déploiement d'installations collectives avec une part de financement citoyen.

* Le projet a été abandonné à l'automne 2009. Voir notre article

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PV : 121 projets et 380 MW retenus à l'appel d'offres CRE2 pour des centrales de plus de 250 kW

CentralesPV>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
01-04-2014 17:15:14 :

Le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (Medde) a suivi les recommandations de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) concernant les projets retenus dans le cadre du 2e appel d’offres pour les grandes installations photovoltaïques de plus de 250 kWc. Au final, la liste des projets lauréats comprend 121 dossiers cumulant une puissance de 380 MW, soit moins que la puissance cible totale de 400 MW annoncée. Les quatre régions du Sud de la France se partagent 80% du gâteau …


La centrale photovoltaïque de 25 MWc construite par Juwi EnR à Ortaffa, dans les Pyrénées-Orientales, pour le compte de 123Venture a été réalisée dans le cadre du premier appel d’offres national géré par la CRE.

Récapitulatif des projets par type d'installation (pour comparer avec les puissances souhaitées, voir notre article)

Centrales PV à concentration au sol de moins de 12 MWc : 5 projets, 22,1 MWc.

Centrales PV au sol avec au moins 50% de concentration et moins de 12 MWc : 11 projets, 80,8 MWc.

Centrales PV au sol avec trackers de moins de 12 MWc : 16 projets, 102,75 MWc.

Centrales PV servant d'ombrières de stationnement de moins de 4,5 MWc : 27 projets, 60,2 MWc.

Centrales PV sur bâtiment de moins de 3 MWc : 60 projets, 100,4 MWc.

Centrales PV sur bâtiment de 3 à 12 MWc : 2 projets, 12,21 MWc (pour une cible souhaitée de 40 MWc !)

Géographiquement, trois régions se partagent 75% de la puissance totale, tandis que 80% des projets sont situés dans les quatre grandes régions du Sud de la France. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur arrive ainsi en tête avec 129 MWc (33 projets), suivie des régions Languedoc-Roussillon avec 111 MWc (37 projets), Aquitaine avec 44,4 MWc (11 projets) et Midi-Pyrénées avec 39,3 MW (15 projets). La Région Rhône-Alpes n'atteint déjà plus que 18 MW (10 projets) et Poitou-Charentes 14,6 MWc (6 projets). Il y a trois projets en Pays de la Loire (7,8 MWc), et un seul en Bourgogne (9 MWc), en Lorraine (1,57 MWc), dans la Région Centre (2,3 MWc), en Auvergne (1,26 MWc), dans le Limousin (1,05 MWc) ou encore en Corse (1,04 MWc).

Rappelons que 396 dossiers avaient été déposés à la date limite du 16 septembre 2013, dont 357 déclarés complets par la CRE pour une puissance totale de 1726,3 MW et un prix moyen pondéré de production d'électricité de 142,5 €/MWh (voir notre article). Après analyse, un classement avec des fiches d'instruction a été transmis au ministère fin janvier 2014. Avec la liste désormais publiée, le ministère a essentiellement suivi les recommandations de la CRE, en respectant particulièrement la puissance cible dans chacune des six sous-familles. Seul le retrait d'un projet de centrale PV sur bâtiment de moins de 3 MWc par le candidat lui-même a conduit au choix de deux autres projets classés immédiatement après mais qui n'avaient pas été retenus en premier lieu parce qu'ils dépassaient la puissance cible. Aucun prix de production d'électricité ni aucune moyenne pondérée n'a été indiqué pour les 121 projets lauréats.

Pour plus d'informations, consulter la délibération de la CRE
Pour la liste des lauréats, cliquer ici

Rappelons que le 3e appel d'offres pour des centrales photovoltaïques de plus de 250 kWc devrait être prochainement lancé. La CRE a consulté les acteurs du secteur en vue d'élaborer le cahier des charges jusqu'à hier, 31 mars 2014 (voir notre article).

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La Région Alsace lance un appel à projets PV en autoconsommation

CentralesPV>France>Subventions>Grands programmes>Réalisations
24-03-2014 21:00:48 :

Avec le concours de l'Ademe, la Région Alsace propose de soutenir, sur le territoire alsacien, des projets photovoltaïques en autoconsommation par le biais d'un appel d'offres. Objectif : ramener le coût du kWh autoproduit et autoconsommé à un niveau le plus proche possible de celui fourni par le réseau afin d’inciter à la mise en œuvre des premiers projets …

La Région Alsace a été pionnière dès les années 90 à la fois dans une réflexion sur la maîtrise de l'énergie et dans les actions à mener pour y arriver. Un programme appelé Energivie, centré sur le développement des énergies renouvelables puis orienté vers l'efficacité énergétique, du bâtiment basse consommation à la maison à énergie positive, avait ainsi été initié avec l'Ademe. L'appel d'offres PV en autoconsommation que la Région lance aujourd'hui s'inscrit toujours dans cette démarche (jusqu'ici seuls l'Aquitaine et le Poitou-Charentes ont lancé des appels d'offres PV en autoconsommation). Il vise des entreprises (profession libérale, artisan, PME, agro-alimentaire, petite et grande distribution, industrie, etc…), des commerces, des collectivités (communes et EPCI), des bailleurs sociaux et privés, des copropriétés, des associations, etc., tous des porteurs potentiels de projets pour une consommation régulière et diurne.

Pour être éligibles, les projets d'installations photovoltaïques doivent respecter les critères techniques suivants :
- une puissance comprise entre 3 kWc et 250 kWc maximum, sans critère d’intégration ;
- un taux d’autoconsommation minimum de 70% ;
- éventuellement un stockage mais uniquement pour accroître la part d’autoconsommation au delà de 70% ;
- un retour d'informations concernant la production de l’installation ainsi que de la consommation du site devra être fourni pendant 3 ans.

L’aide à l’investissement est fixée à 500 €/kWc installé, plafonnée à 30% du coût HT de l’installation et financée par la Région Alsace. Une étude de faisabilité préalable peut être réalisée selon un cahier des charges précis, avec une aide financière pouvant atteindre 70% du coût total, plafonnée à 5000 € et financée conjointement par la Région Alsace (35%) et l'Ademe (35%).

Pour en savoir plus, cliquer ici

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AO photovoltaïque : une consultation CRE pour le cahier des charges des centrales de plus de 250 kW

CentralesPV>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
24-03-2014 19:15:12 :

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) prépare le nouvel appel d'offres portant sur des installations photovoltaïques de plus de 250kW annoncé par le ministère, pour une puissance totale de 400 MW. Cet AO vise uniquement des projets situés en France métropolitaine continentale. Pour le cahier des charges, la CRE vient de lancer une consultation publique. Avis aux intéressés : réponse rapide souhaitée, le délai ayant été fixé au 31 mars 2014 ! …



La consultation publique vise à recueillir les avis des acteurs français du solaire sur les améliorations qui pourraient être apportées, dans le cadre fixé par le décret n°2002-1434 du 4 décembre 2002, à la procédure et à la constitution des dossiers de candidature. Il est possible de se référer à l’appel d’offres publié le 9 mars 2013 au Journal Officiel de l’Union Européenne (avis n° 2013/S 049-079472), dont le cahier des charges est disponible sur le site internet de la CRE.

Pour consulter la note technique, cliquer ici
Pour participer, cliquer ici

400 MW au total pour cinq types d'installations
La puissance cible de 400 MW se subdivise en cinq familles/sous-familles de centrales photovoltaïques. La première famille porte sur des projets d'installations photovoltaïques sur bâtiments pour une puissance totale de 150 MW, avec deux sous-familles :
- 100 MW pour des systèmes en intégration simplifiée au bâti (ISB) et en « intégration au système électrique » de moins de 3 MWc chacun ;
- 50 MW pour des systèmes en surimposé au bâti et en « intégration au système électrique » également de moins de 3 MWc chacun.

La deuxième famille porte sur des projets d'installations photovoltaïques au sol pour une puissance totale de 200 MW, également avec deux sous-familles :
- 75 MW pour des systèmes en « intégration au système électrique » de moins de 5 MWc chacun ;
- 125 MWc pour des systèmes en « intégration au système électrique » de plus de 5 MWc chacun.

Une troisième famille porte sur des installations de type « ombrières » en « intégration au système électrique » de moins de 4,5 MWc, pour une puissance cible totale de 50 MW.

Les lauréats de l'appel d'offres seront notés sur trois critères : le prix, avec 45 à 50% de la notation, l'impact environnemental, avec 32 à 35 % de la notation dont 15% pour l’évaluation carbone avec un bonus de 5% pour les installations au sol contribuant à la restauration écologique du site d’implantation, et la contribution à l’innovation, avec 18 à 20% de la notation.

Photo : centrale PV en intégration simplifiée au bâti d'une puissance de 300kW sur un bâtiment tertiaire en rénovation toiture bicouche bitume par membrane PVC Sikaplan 1,5mm /support bac acier pente 3% (réalisation Sunova)

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Transition énergétique : le projet de loi se concrétise pour les professionnels des EnR

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
24-03-2014 18:37:10 :

Depuis quelques jours, divers médias ont publié les premiers éléments du projet de loi sur la transition énergétique attendu dans la 2e quinzaine d'avril, en se référant tous à une dépêche de l'Agence France Presse. Pour les énergies renouvelables, et donc le photovoltaïque, le dispositif tarifaire actuel évoluerait vers un mécanisme de rémunération prenant la forme d'une prime complémentaire, avec une phase de transition vers un nouveau modèle de marché …



Rappelons que, en France, le ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie avait lancé une consultation sur l’évolution des mécanismes de soutien (c'est-à-dire le dispositif actuel des tarifs d'achat pour une durée déterminée) aux énergies renouvelables, qui a été clôturée fin février. Par ailleurs, à Bruxelles, la Commission européenne étudie aussi de nouvelles lignes directrices pour encadrer les aides des états membres aux énergies renouvelables. Selon Arnaud Gossement, avocat spécialiste de l'environnement et de l'énergie, les premiers éléments de la future loi qui viennent d'être publiés semblent aller dans le bon sens. Pour lire l'analyse, cliquer sur le blog d'Arnaud Gossement

Les informations montrent en effet que les tarifs d'achat ne devraient pas être brutalement supprimés, ni les appels d'offres généralisés (deux grandes craintes des acteurs du photovoltaïque). La loi prévoirait une articulation entre le nouveau mécanisme et le dispositif existant de l'obligation d'achat, les installations pouvant être éligible à l'un ou à l'autre selon leur type. La création de tarifs d'achat variables et/ou de tarifs indexés sur le marché serait aussi envisagée. Pour déterminer les conditions d’achat, les coûts de production et les modalités de fonctionnement d’installations performantes représentatives des filières seraient pris en compte, tout comme la possibilité de cumuler ou non la rémunération par tarif d’achat avec d’autres aides financières ou fiscales. Les contrats d'obligation d'achat, dont la gestion est aujourd'hui confiée à à EDF ou aux entreprises locales de distribution (ELD), pourraient être transmis à un nouvel organisme, ce qui permettrait d’optimiser les charges de service public par une gestion plus concurrentielle de l’électricité acquise. Enfin, la participation des collectivités locales à des projets de production d'énergies renouvelables devrait être facilitée par un cadre juridique.

Photo : la centrale photovoltaïque de 10 MWc de Solairedirect à Chalmoux, en Saône-et-Loire (71)

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