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POLITIQUES : 543 article(s).
La Chine limite son soutien financier à 20% de ses industriels du PV

Panneaux >Cellules >Matériaux>Chine>Politique/Réglementation
13-01-2014 19:01:14 :

La qualité, et non plus la quantité ? Après une étude approfondie, le gouvernement chinois a publié, fin décembre, une liste sélective de 109 industriels du photovoltaïque remplissant des critères prédéfinis en termes de capacité de production, de technologies et de protection environnementale, qui seraient a priori désormais les seules autorisées à bénéficier d'aides financières et de réductions d'impôts à l'export ou encore à participer à des appels d'offres. Ces 109 sociétés représentent toutefois 92% de la production chinoise de silicium multicristallin, 94% de la capacité chinoise de fabrication de tranches de silicium, 95% de la production chinoise de cellules solaires, et 93% de la capacité chinoise d'assemblage de panneaux photovoltaïques
 
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La décision exclut près de 80% des entreprises du secteur, énormément de petites entités donc, mais aussi, par exemple, Shunfeng (qui a racheté Suntech Power), ET Solar, CNPV, Tianwei et LDK Solar qui n'auraient même pas postulé pour figurer sur la liste (cliquer ici) . Parmi les critères de sélection figurent, par exemple, des capacités d'assemblage de cellules solaires ou de panneaux PV d'au moins 200 MWc en filière silicium cristallin et de 50 MWc en filière couches minces, des rendements de conversion d'au moins 14,5 à 15,5% pour des panneaux PV en multicristallin et 8 à 11% en couches minces (selon les technologies, CIGS, CdTe ou autres). S'y ajoutent des certifications ISO9001 et ISO14001 ou encore des conditions en termes d'énergie, de consommation d'eau ou encore de taux de recyclage de l'eau pour la fabrication.

Pour la société d'études IHS, la décision devrait accélérer la consolidation de l'industrie chinoise du PV, sans toutefois avoir d'impact sur le marché mondial. « Le document constitue surtout des recommandations pour les industriels, mais il est peu vraisemblable que le gouvernement puisse activement pousser des entreprises à la ruine », affirme ainsi l'analyste Jessica Lin. Les petites sociétés auront peut-être moins facilement accès à des prêts bancaires, mais rien ne devrait changer pour les grands groupes, même s'ils ne sont pas sur la liste.

Pour consulter la liste, cliquer ici (en chinois)

Pour en savoir plus sur les critères de sélection, cliquer ici (en chinois)

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« Les acteurs du solaire doivent miser sur des modèles économiques innovants, et non sur des tarifs d'achat »

France>Politique/Réglementation
18-12-2013 07:27:12 :

Alors que l'avenir du soutien aux énergies renouvelables en général, et au photovoltaïque en particulier, est en discussion, Jean-Yves Leber, représentant de l'ONG Ecologie sans frontière au Conseil national de la transition énergétique et associé au cabinet de conseil stratégique Abgal Partners, est atterré. « Un trop grand nombre d'acteurs reste attaché à la vision passéiste de tarifs d'achat incitatifs et autres aides financières. Or il existe d'autres solutions, moins coûteuses pour la communauté et plus pérennes. Soit on est compétitif, soit on ne l'est pas », assène-t-il. Explications …

Les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque sont très critiqués...
La réglementation tarifaire actuelle fonctionne sur la base d'une obligation d'achat avec priorité d'injection, ce qui veut dire que l'électricité de source renouvelable doit à la fois être achetée et écoulée en priorité sur les réseaux électriques. Or nous avons atteint un montant de 77 milliards d'euros d'engagements de CSPE sur 20 ans. Il est tout simplement intolérable d'aller au-delà. Les préoccupations des ministères quant aux modes de soutien aux énergies renouvelables, en particulier au solaire, sont compréhensibles. Celles des organisations professionnelles et autres acteurs du solaire en France, qui quémandent soit le maintien des tarifs d'achat, soit une prime à l'autoconsommation [NDLR : ce type de prime a existé en Allemagne et en Italie, mais a été abandonnée], soit d'autres cadeaux financiers, beaucoup moins. Il y a là un problème de maturité de la filière et de ses représentants qui mènent des combats d'arrière-garde. Il faut abandonner les tarifs d'achat. S'y raccrocher risque de provoquer l'arrêt du développement des énergies renouvelables.

La filière photovoltaïque est en perte de vitesse. Comment relancer le déploiement ?
Le financement du déploiement des EnR pose problème. Il existe cependant des solutions innovantes. Le contrat d'achat de l'électricité, ou power purchase agreement, en est une. De tels contrats se signent aujourd'hui partout dans le monde, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Nord, notamment au Maroc ou en Algérie. Ces pays partent d'une page blanche, regardent autour d'eux pour voir ce qui marche, et tirent les conclusions des expériences ratées. Deux axes sont à prendre en compte. La règle d'or consiste à défendre mordicus la priorité d'injection. Pour l'état, c'est une décision purement politique, qui ne coûte rien. La loi NOME permet, elle, la signature de contrats de vente de l'électricité, de gré à gré, sur le long terme. Tout est donc possible. Pour cela, le gouvernement devrait diligenter l'élaboration d'un cadre juridique et définir un environnement fiscal stable.

Existe-t-il d'autres approches pour soutenir le développement des EnR ?
Parmi les pistes de réflexion, il y a la création d'obligations de production et de consommation. Les bâtiments tertiaires, par exemple, ont une forte consommation d'électricité diurne. L'introduction, dans le code d'urbanisme, d'une obligation de production de 10, 20 voire 30% de leur consommation apparaît donc viable. Le surcoût que cette obligation entraîne se noie dans le montant total de l'investissement pour la construction et s'amortit vite, entre autres grâce à l'autoconsommation et à l'achat d'électricité évité. Les investisseurs s'y retrouvent sur le long terme.
Une autre piste consiste à impliquer les collectivités territoriales dans le foisonnement des EnR et dans le pilotage des coûts de raccordement dans le cade d'une politique durable et pérenne. Certaines régions réclament une reprise en main locale de l'énergie, ce qui peut s'inscrire aussi bien dans un plan climat-énergie territorial (PCET) que dans un schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE). Toutefois, au lieu de subventionner la production d'énergie, elles consacrent leurs efforts au réseau électrique. Il ne s'agit alors plus de subventions mais d'investissements durables. Les collectivités ont plus de poids pour négocier les coûts de raccordement avec les distributeurs d'énergie, sur la base du barème de la CRE mais au juste prix.

Et l'autoconsommation ?
L'approche « autoproduire pour autoconsommer » s'applique (aussi) au résidentiel. Il existe des dispositifs avec des logiciels intelligents embarqués pour le pilotage de la consommation, par exemple via Internet. L'idée consiste à partir du principe que l'électricité la moins chère est celle produite par le générateur photovoltaïque. Partant, il faut créer une obligation d'exploiter au mieux cette source d'énergie qui est la moins onéreuse, et gérer la consommation autour de cette obligation. Il importe de dimensionner correctement le générateur PV, d'équiper l'habitation de prises électriques pilotables à distance pour déclencher des usages quand le PV offre un cycle stable. Hors des périodes de consommation, le stockage de l'énergie s'effectue par exemple dans un ballon d'eau chaude. Là aussi, l'innovation scientifique est en marche.

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Photovoltaïque : concertation et consultation tous azimuts en France

France>Politique/Réglementation
17-12-2013 19:48:00 :

Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a lancé des consultations tous azimuts concernant l'avenir des énergies renouvelables, et en particulier du photovoltaïque, en France. Un groupe de travail a ainsi été chargé d'étudier la problématique de l'autoconsommation de l'énergie produite. Une concertation pour faire évoluer le dispositif de soutien aux énergies renouvelables en général a par ailleurs démarré. Le tout parallèlement à la publication du plan de base pour le projet de la future loi de programmation sur la transition énergétique

Début décembre, un groupe de travail a été mis en place par la DGEC (Direction générale du climat et de l'énergie, pour discuter de l'autoconsommation de l'électricité produite par des installations photovoltaïques. L'ensemble des acteurs concernés par cette problématique dont notamment les représentants des régions, des collectivités locales organisatrices des services publics de l'énergie, y participent. Craignant une nouvelle concertation dont l'issue serait écrite d'avance, à l'instar de ce qui s'était passé lors du moratoire sur le photovoltaïque, Enerplan d'une part et quelque 75 acteurs de la filière photovoltaïque sur le site Mediapart d'autre part ont demandé publiquement une révision de la méthode de concertation, en remettant notamment en cause son pilotage par la DGEC. Pour en savoir plus, cliquer ici pour la tribune sur Mediapart, et ici pour la lettre ouverte du syndicat professionnel Enerplan.

Parallèlement, le ministre a lancé une consultation sur les pistes d'évolution des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables auprès de l'ensemble des acteurs impliqués dans leur développement. Le ministre assure que les décisions ultérieures ne seront prises qu'après une large concertation en laissant, le moment venu, un délai suffisant d'adaptation, sans action rétroactive. Le travail parallèle sur l'autoconsommation est nécessaire pour apporter une réflexion en amont que l'évolution des coûts de production des énergies renouvelables et des moyens de stockage rend indispensable. Les évolutions législatives pertinentes qui pourraient en résulter seraient ensuite intégrées dans le futur projet de loi de programmation sur la transition énergétique. Pour la concertation, les acteurs de la filière sont invités à répondre à une liste de questions d'ici au 28 février 2014. Pour participer, cliquer ici

Le plan de base du projet de loi de programmation sur la transition énergétique porte, lui, sur les grands principes et objectifs déjà énoncés par les autorités et devrait fournir à l'état des outils de pilotage indispensables pour : réduire les émissions de gaz à effet de serre ; améliorer l'efficacité énergétique avec une réduction de 50 % de la consommation d'énergie à horizon 2050 ; réduire de 30 % la consommation de combustible fossile à l'horizon 2030 ; et diversifier le bouquet électrique avec le développement des énergies renouvelables et la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l'horizon 2025. Après avis du Conseil national sur la transition énergétique, le CESE et le Conseil d'état seront saisis du projet de texte. La loi sera présentée au printemps, discutée durant l'été et devra être conclue d'ici la fin 2014. Le plan commenté du projet de loi de programmation sur la transition énergétique se trouve ici dans son intégralité.

Commentaires
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui participera à la consultation sur les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, devrait proposer des mesures transversales et des mesures spécifiques, technologie par technologie, pour garantir le développement de chacune des filières nécessaire à l’atteinte de nos objectifs européens et de la transition énergétique. Ses premières orientations seront présentées aux responsables politiques et à la communauté de l’énergie lors de son colloque annuel prévu le 6 février prochain à la maison de l’UNESCO.

La Fondation Nicolas Hulot constate, pour sa part, que le gouvernement semble avoir mis de côté une partie des propositions d'actions issues du débat national sur la transition énergétique. Le projet de loi lui apparaît trop centré sur l'électricité, ne mentionne pas le développement de la chaleur renouvelable, est peu clair sur le « choc de simplification pour les énergies renouvelables » souhaité par tous, ne contient pas de référence à l'étude pluraliste des trajectoires pour atteindre 50 % de nucléaire en 2025, n'évoque pas d'outil de financement dédié ni de plan concret de rénovation énergétique des bâtiments publics, etc.

Le CLER constate des manques flagrants : des objectifs sans trajectoire, aucune proposition sur les transports, pas de détails sur les financements, rien sur l'organisation des transitions professionnelles et de développement de formations...

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La fiscalité évolue pour le photovoltaïque en 2014 en France

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
17-12-2013 19:29:17 :

En France, la loi de finances 2014 prévoit une évolution de la fiscalité des installations photovoltaïques dans le résidentiel chez les particuliers, avec une révision de la TVA et du crédit d'impôt …

Sauf surprise de dernière minute :
- le crédit d'impôt, qui était encore de 11%, disparaît totalement au 1er janvier 2014 ;
- le taux de TVA réduit passe de 7,5 à 10% pour les installations inférieures ou égales à 3 kWc dans des logements achevés depuis plus de deux ans ;
- le taux de TVA normal passe de 19,6 à 20% pour les autres installations.

Pour en savoir plus, consulter le site photovoltaïque.info

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L'Allemagne à la recherche d'un nouveau souffle pour la transition énergétique

CentralesPV>Allemagne>Politique/Réglementation
17-12-2013 19:24:44 :

Outre-Rhin, le tarif d'achat de l'énergie solaire est passé pour la première fois en-dessous de la barre fatidique des 10 c€/kWh pour les grandes centrales photovoltaïques au sol de 1 MW à 10 MW* début octobre 2013. Il tombera à 9,47 c€/kWh au 1er janvier 2014. La baisse de ce tarif a entraîné une chute de 64% des installations PV dans ce segment cette année comparé à 2012, souligne le syndicat professionnel BSW-Solar qui tire la sonnette d'alarme. La transition énergétique est en danger …

Pour les acteurs du solaire en Allemagne, le segment des grandes centrales photovoltaïques au sol nécessiterait une nouvelle structure pour la rémunération de l'électricité produite. Le tarif d'achat a en effet diminué de 60 à 70% depuis 2009, et ne serait économiquement plus tenable. A noter que, en France, le tarif d'achat pour ce segment est déjà en dessous de 8 c€/kWh !

Pour Carsten Körnig, directeur général du syndicat BSW-Solar, la baisse en-dessous des 10 c€/kWh pour les centrales de 1 à 10 MW est prématurée. Elle handicaperait à tort le secteur où la production d'électricité solaire est la moins chère, même moins chère que celle produite par les parcs éoliens. Il lance ainsi un appel au nouveau gouvernement qui vient de prendre ses fonctions outre-Rhin, avec un grand ministère de l'économie et de l'énergie mené par Sigmar Gabriel (à gauche) auquel se retrouve associé « l'architecte de la sortie du nucléaire » Rainer Baake, ancien directeur de l'organisme Agora Energiewende, au poste de secrétaire d'état, et dont le programme de coalition prévoit un appel d'offres pilote ... mais en 2016. « Trop tard », assène Carsten Körnig.

Concernant les énergies renouvelables, le programme de la coalition gouvernementale prévoit notamment une réforme de la loi sur les énergies renouvelables (adoption prévue à la mi-2014), une diminution progressive des tarifs d’achat pour toutes les technologies, sans mesures rétroactives, et une obligation à la commercialisation de l'électricité produite directement sur le marché pour toute installation d’une puissance supérieure à 5 MW ; la redéfinition du soutien financier aux EnR à travers un système d’appels d’offres à partir de 2018 si l’appel d’offres pilote pour des centrales photovoltaïques au sol lancé d’ici 2016 au plus tard s’avère satisfaisant, et une nouvelle réglementation pour l’autoconsommation d’électricité.

* Rappelons que les centrales PV d'une puissance supérieure à 10 MW ne bénéficient déjà plus de tarifs d'achat depuis octobre 2012 en Allemagne.

Photos : Dominik Butzmann / SPD, Agora Energiewende

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Lancement d'un appel à manifestations d'intérêt sur le stockage et la conversion d'énergie

Conversion >Energies renouvelables>France>Grands programmes>Technologies
17-12-2013 19:22:02 :

Cinq ministres* viennent de lancer conjointement un appel à manifestations d'intérêt (AMI) dédié à des projets de stockage et conversion d'énergie. Piloté par l'Ademe pour le compte de l'état, il s'inscrit dans le programme intitulé « démonstrateurs et plateformes technologiques en énergies renouvelables et décarbonées et chimie verte », doté de 1,125 milliards d'euros de crédits …

La montée en puissance des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique engendre un besoin croissant de flexibilité pour assurer l'équilibre de l'offre et de la demande et garantir la stabilité du réseau électrique. L'AMI a pour objectif de promouvoir deux approches – le stockage d'énergie (chaleur et électricité) et la conversion de l'électricité renouvelable en hydrogène – dont le coût actuel freine les développements. Les projets permettant de réduire ce coût, ainsi que les projets portés par un consortium dont l'un des acteurs sera en mesure de valoriser industriellement cette innovation, seront prioritaires. Pour en savoir plus, connaitre les conditions et participer à cet AMI, cliquer ici

Ouvert jusqu'au 28 janvier 2015, avec une clôture intermédiaire le 31 mars 2014, cet AMI s'appuie sur une étude récente sur le potentiel de stockage de l'énergie consultable ici.

* Cécile Duflot, ministre de l'égalité des territoires et du logement, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Geneviève Fioraso, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, et Louis Gallois, commissaire général à l'investissement.

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PV organique : 16 millions d'euros pour un projet de R&D en Allemagne

Autretechno>Panneaux >Cellules >Allemagne>Subventions>Grands programmes>R&D
11-12-2013 09:02:55 :

En Allemagne, une équipe interdisciplinaire vient de démarrer Popup, un projet de R&D d'une durée de trois ans dédié au photovoltaïque organique visant à accélérer sa percée industrielle grâce à un procédé de fabrication économique adapté à une production de volume. Subventionné à 50% par les autorités publiques, le projet dispose d'un budget de 16 millions d'euros …

Les travaux porteront aussi bien sur de nouveaux matériaux, plus efficaces et plus stables, que sur des procédés de fabrication faisant appel à l'impression et à la sérigraphie, ainsi que sur des architectures novatrices pour réaliser des panneaux solaires de tous types (souples, rigides, semi-transparents et transparents, sur des substrats en polymère et/ou en verre). Les chercheurs devraient aussi éviter de recourir à des électrodes de type ITO (Indium Tin Oxide) et donc à des matériaux coûteux comme l'indium, mais utiliser des films conducteurs ou d'autres solutions microstructurées pour la métallisation des électrodes. Le projet s'inscrit dans le programme « Grundlagenforschung Energie 2020+ » du ministère allemand de l'éducation et de la recherche (BMBF).

Coordonnée par le chimiste Merck, l'équipe opérationnelle se compose d'experts de 10 universités et de sociétés industrielles, et donc de laboratoires publics et privés. Parmi les participants industriels figurent notamment PolyIC, Belectric OPV (ex-Konarka), [b)Siemens[/b) et Centrosolar Glas ainsi que le groupe Webasto, spécialisé dans les techniques climatiques. L'Institut für Technologie de Karlsruhe (KIT), un organisme public leader dans la recherche sur l'énergie en Europe, est chargé de la mise en œuvre du projet, avec un budget d'un million d'euros.

Les applications du photovoltaïque organique se trouvent aussi bien dans l'automobile (support d'alimentation d'électronique de bord) que dans le bâtiment (en façade par exemple), et plus généralement partout où il est possible d'intégrer des cellules solaires souples et de faible poids. En Europe, des entreprises françaises comme DisaSolar ou encore Armor ainsi que la société allemande Heliatek sont très actives dans ce domaine. Voir nos articles, notamment ici, ici et ici

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Soitec obtient 21,3 M€ d'aides publiques pour le projet Guépard de cellules solaires haute efficacité

Autretechno>Cellules >France>Subventions>Grands programmes>R&D
11-12-2013 08:55:58 :

Sélectionné en avril 2012 dans le cadre des investissements d’avenir (PIA) géré par l’Ademe, le projet Guépard dédié à la mise au point d’une nouvelle génération de cellules solaires à très haute efficacité, coordonné par Soitec (voir notre article), vient enfin d'obtenir l'aval de la Commission européenne. Ceci permettra à Soitec de bénéficier d’une aide publique de 21,3 M€, dont 5,9 M€ de subventions directes …

Le projet associe le CEA et InPACT, une PME française spécialisée dans les matériaux et la chimie. L'investissement total à la charge de l'ensemble des entreprises s'élève à 68,9 millions d’euros sur cinq ans. L'aide publique autorisée par la Commission européenne au bénéfice de Soitec s'élève à 21,3 millions d’euros, dont 5,9 M€ de subventions directes et 15,4 M€ sous forme d’avance remboursable.

Star des investissements d'avenir, le projet Guépard ambitionne une rupture technologique en aboutissant à une nouvelle génération de cellules solaires affichant des taux inédits de conversion de l’énergie solaire en électricité. Sur la base de son savoir-faire dans les matériaux semi-conducteurs de hautes performances, Soitec développe des cellules solaires dites à quatre jonctions et atteint régulièrement des records d’efficacité en laboratoire, avec notamment 44,7% en septembre dernier grâce (aussi) à des travaux préliminaires sur les matériaux utilisés, menés en collaboration avec l’institut Fraunhofer ISE, le CEA-Leti et le Centre Helmholtz de Berlin. Aujourd'hui, Soitec vise à atteindre un rendement de conversion de 50% en laboratoire, avant de projeter l'industrialisation du procédé de fabrication faisant appel à ces nouveaux matériaux.

Rappelons que, dans des systèmes CPV, les cellules solaires s'associent à des lentilles optiques qui concentrent la lumière, ce qui permet d’atteindre aujourd'hui déjà un rendement plus de deux fois supérieur à celui des technologies photovoltaïques standard. Le marché visé par la technologie CPV est prioritairement celui des grandes centrales au sol installées dans les régions à fort ensoleillement. En forte croissance, ce marché devrait représenter environ 10% des nouvelles installations photovoltaïques en 2016 (Sources : IMS, GTM).

Données clés du projet Guépard
Mise au point d’une nouvelle génération de cellules solaires à rendement disruptif, dédiées aux systèmes photovoltaïques à concentration (CPV)
Démarrage : mai 2012
Durée : 5 ans
Coordinateur : Soitec
Partenaires : CEA et InPACT
Budget total  pour l’ensemble des partenaires : 68,9 millions d’euros échelonnés sur cinq ans

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PV : la demande explose à plus de 2 GW au 3e trimestre 2013 au Japon

Panneaux >Conjoncture>Japon>Politique/Réglementation
02-12-2013 20:20:00 :

Le ministère japonais de l'industrie (METI) envisagerait une baisse des tarifs d'achat pour le photovoltaïque de 38 yens/kWh aujourd'hui à 34 yens/kWh au printemps 2014 puis de 34 à 30 yens/kWh un an plus tard, selon des rumeurs. La société d'études EnergyTrend estime que le marché japonais des installations photovoltaïques continuerait de croître malgré tout. En attendant, la demande de panneaux PV explose, tout récemment encore de 27%, à 2,07 GW, au 3e trimestre 2013* comparé au trimestre précédent. Ce qui porte la demande totale sur les neuf premiers mois de 2013 à 5,45 GW …



La demande a ainsi quadruplé par rapport au 3e trimestre 2012, selon les statistiques concernant la demande, la production locale et les importations/exportations de panneaux PV publiées par l'association japonaise de l'industrie photovoltaïque (JPEA). Les panneaux PV importés ont couvert 58% de la demande, soit 1,2 GW. Si la demande continue de croître au 4e trimestre, le marché japonais atteindra les 7 GW prévus par les analystes et se positionnera à la 2e place mondiale, derrière la Chine. Le marché du résidentiel affiche une croissance de 121%, à 540 MW, au 3e trimestre 2013 comparé au 3e trimestre 2012, alors que le marché du PV commercial s'est multiplié par 7 (à 602 MW) et celui des centrales PV au sol par 10 (à747 MW). Cette évolution pourrait encore s'accentuer d'ici fin mars 2014 si les rumeurs de baisse des tarifs d'achat se confirment.

Pour EnergyTrend, les fournisseurs chinois et taïwanais seraient les grands bénéficiaires de la croissance du marché japonais. Les sociétés locales recentreraient leurs activités autour du développement de systèmes et de projets, en sous-traitant la production de cellules solaires et l'assemblage de panneaux PV.

* NDLR : le 3e trimestre 2013 correspond au 2e trimestre de l'année fiscale au Japon.

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L'UE impose des taxes douanières sur le verre solaire et confirme celles sur les panneaux PV importés de Chine

Panneaux >Matériaux>Europe>Chine>Politique/Réglementation
02-12-2013 17:39:29 :

L'Union européenne a annoncé l'imposition de taxes douanières provisoires sur les importations de verre solaire pour les panneaux photovoltaïques et capteurs thermiques en provenance de Chine, à partir du 28 novembre 2013. Ces taxes s'élèvent de 17 à 42%, selon les fabricants. Parallèlement, le Conseil européen vient de rendre définitives pour une durée de deux ans les taxes anti-dumping décidées en août dernier sur les panneaux photovoltaïques importés de Chine. Cette décision ne concerne toutefois pas les fabricants et exportateurs respectant le prix plancher de vente en Europe convenu début août dernier …

Le Conseil européen a suivi les propositions de la Commission européenne pour la taxation de panneaux photovoltaïques de production chinoise applicable à compter du 6 décembre 2013, en incluant l'engagement signé début août 2013 qui porte sur un prix plancher de 0,56 €/Wc pour la vente en Europe (voir notre article et la décision de la Commission européenne telle qu'elle a été publiée au JOUE ici)

Par contre, la décision enterre définitivement la question d'une taxation complémentaire spécifiquement anti-subventions. Dans un commentaire, le groupement EU ProSun, à l'origine des plaintes à Bruxelles, reste très critique. « Les prix convenus avec la Chine sont beaucoup trop bas et même plus bas que le coût réel de fabrication de produits solaires en Chine », souligne ainsi Milan Nitzschke, président d’EU ProSun. Les entreprises européennes du secteur solaire considèrent d'ailleurs cet accord illégal et ont porté l'affaire devant la Cour européenne de Justice. « Nous attendons que la Cour européenne annule ce système de prix minimum. Les droits douaniers s’appliqueront ensuite à toutes les importations solaires chinoises », pronostique Milan Nitzschke.

Concernant le verre solaire, la part du marché européen détenu par des fabricants chinois aurait doublé à 29% l'an passé, selon l'analyse de la Commission européenne. Cette dernière a établi une marge de dumping entre 31,9% et 86,2%, mais un préjudice financier d'environ la moitié pour les fabricants européens, entre 17,1 et 42,1%. Le produit concerné est le verre solaire contenant 300 ppm de plomb et présentant un taux de transmission de la lumière de 88%, une résistance à la chaleur jusqu'à 250°C, une résistance aux chocs thermiques de 150 K et une résistance mécanique d'au moins 90 N/mm2. Concernant les détails et les sociétés chinoises concernées, cliquer ici

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Solaire thermique : Alcimed tire la sonnette d'alarme

Solairethermique>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
25-11-2013 07:35:39 :

Alcimed, société de conseil en innovation et développement de nouveaux marché, demande un soutien public au développement du solaire thermique sur l'Hexagone, une énergie renouvelable qui représenterait une véritable opportunité économique et industrielle pour la France. Or ce marché stagne désormais à quelque 300000m2/an depuis 5 ans …

Pour Alcimed, ce soutien devrait viser une meilleure intégration des solutions solaires thermiques, une montée en compétence des installateurs, une place plus importante pour le solaire thermique dans le bouquet énergétique français et, enfin, une prise en main de la communication par les pouvoirs publics. Contrairement à d’autres pays européens comme l'Autriche ou l'Allemagne (malgré un ensoleillement moins favorable) où se sont développé des acteurs comme Vaillant, Viessmann ou GreenOneTech, la France n’a en effet pas développé cette énergie d’un point de vue économique et n’a pas structuré sa chaîne de valeur en conséquence. Cela a entraîné un manque de professionnalisation de l’offre de la part des acteurs français, en particulier dans l’installation et l’exploitation/maintenance. L’Allemagne et l’Autriche disposent en outre d’installateurs formés et expérimentés, et plus globalement d'un écosystème favorable avec des coûts réduits de 30% par rapport à la France.

Jusqu’en 2006, le solaire thermique bénéficiait d’une politique favorable, ce qui a permis d'atteindre rapidement un marché annuel de 200000 m2 et plus de capteurs solaires. Mais ce marché stagne désormais à quelque 300000m2/an depuis 5 ans. Pour Alcimed, deux exemples illustrent les difficultés et incohérences du soutien des pouvoirs publics à la filière : l’objectif initial de la RT 2012 était de promouvoir en particulier le solaire thermique mais le texte définitif autorise des alternatives telles que les chauffe-eau solaires thermodynamiques, moins chers à l’installation mais aussi moins performants ; le mode de calcul actuel du Fonds Chaleur prend en compte uniquement les coûts d’investissements et non de fonctionnement, et favorise largement la biomasse au détriment du solaire thermique.

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Le moteur de calcul RT2012 sous-valorise la performance du solaire thermique collectif

Solairethermique>France>Politique/Réglementation
25-11-2013 06:47:30 :

Enerplan vient de publier une note d’alerte et de recommandations suite à l'étude d'un groupe de travail interne regroupant des experts des bureaux d'études Tecsol et Cardonnel Ingénierie ainsi que du fabricant Eklor qui ont constaté que le moteur de calcul de la Réglementation thermique 2012 (RT2012) effectue une mauvaise valorisation des solutions d'eau chaude sanitaire pour le solaire thermique collectif, avec une décote sur la performance réglementaire variant de 30 à 50% par rapport à une installation réelle …

Selon un communiqué de presse, c'est « utilisés sans précaution » que les logiciels de calcul de la RT 2012 aboutiraient à cette mauvaise valorisation du solaire thermique collectif (STC). Les recommandations des experts, publiées par le collectif SoCol à l’intention des prescripteurs, portent donc sur la saisie des équipements STC dans les logiciels de calcul. Ces premiers éléments sur la prise en compte du STC par le moteur de calcul réglementaire préfigurent la publication, au 1er semestre 2014, d'un « guide d'usage des solutions STC au sein du moteur de calcul RT 2012 », qui sera réalisé par Enerplan et Uniclima dans le cadre de l'initiative SoCol.

Pour consulter les recommandations, cliquer sur la Note d’alerte et de recommandations pour le STC dans la RT 2012

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La CRE chiffre les charges prévisionnelles de la CSPE à 6,2 milliards d'euros pour 2014

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
19-11-2013 06:37:27 :

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a estimé les charges prévisionnelles de service public de l'électricité (CSPE) à 6,186 milliards d'euros pour 2014, en hausse de 21% comparé à celles pour 2013 (voir notre article), dont 38,7% (près de 2,4 milliard d'euros) pour l'électricité photovoltaïque (PV). Le poids du PV dans la CSPE est néanmoins en baisse, bien que le prix d'achat moyen reste élevé – 418,6 €/MWh – du fait du déploiement PV des années passées à des tarifs d'achat plus chers. La CSPE devrait passer à 22,5 €/MWh, selon la CRE, mais pourrait être limitée à 16,5 €/MWh …



Le soutien aux énergies renouvelables représente 60,2 % des charges au titre de 2014, et celui au seul photovoltaïque pèse 38,7%. A comparer aux 58,9% dédiés aux EnR au titre de 2013, avec 41,1% pour le photovoltaïque. Le coût moyen d’achat de la plupart des filières augmente sous l’effet mécanique de l’indexation, et de la mise en service de nouvelles installations bénéficiant de contrats d’achat à la suite d’appels d’offres ou dans le cadre de tarifs revalorisés (biomasse et biogaz). Ce n'est toutefois plus le cas de la filière photovoltaïque pour laquelle les tarifs d’achat ont fortement diminué à la suite du moratoire de la fin 2010. Les tarifs d'achat sont en outre soumis à une révision trimestrielle en fonction du volume des demandes de raccordement. Les installations mises en service contribuent donc à la diminution du coût moyen d’achat.

Charges prévisionnelles 2014 et régularisation pour les années antérieures
Pour la CRE, la CSPE 2014 devrait permettre de financer les charges prévisionnelles au titre de l’année 2014 (6,2 Md€) et un montant qui correspond pour l’essentiel à la régularisation des charges et au défaut de recouvrement d’EDF (2,2 Md€), soit au total 8,4 Md€ (à noter que deux charges nouvelles apparaissent en 2014 : la prime aux installations de cogénération de plus de 12MW et la prime aux opérateurs d’effacement). La CSPE 2014 nécessaire pour financer l'ensemble des charges s’élèverait ainsi à 22,5 €/MWh, dont 16,5 €/MWh pour couvrir les charges prévisionnelles au titre de 2014 et 6,0 €/MWh pour couvrir la régularisation de l’exercice 2012 et les reliquats des exercices antérieurs. Le soutien à la filière photovoltaïque représente 6,4 €/MWh au titre des charges prévisionnelles de l’année 2014, et le coût de la péréquation tarifaire, hors énergies renouvelables, 4,4 €/MWh. En application du code de l’énergie, si le montant de la CSPE n'est pas fixé par arrêté ministériel avant le 31 décembre 2013, elle ne sera augmentée que de 3 €/MWh et s’élèvera à 16,5 €/MWh à compter du 1er janvier 2014, soit un niveau qui permettrait juste de financer les charges prévisionnelles.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Un projet de cellules solaires à haut rendement lauréat du 16e appel à projets du FUI

Silicium>Cellules >France>Grands programmes>R&D
19-11-2013 06:32:15 :

Porté par MPO Energy, un projet de fabrication de cellules solaires à haut rendement par la technologie d'implantation ionique vient d'être sélectionné dans le cadre du 16e appel à projets du Fonds unique interministériel (FUI). Appelé I3BC2, il a pour objectif de développer un équipement d'implantation ionique par plasma pour réaliser des cellules PV à contacts en face arrière pour la simple et moyenne concentration solaire …

Mise au point par l’INES (Institut national de l’énergie solaire), cette technologie devrait permettre à MPO Energy de fabriquer à faible coût des cellules affichant un rendement supérieur à 22% en moyenne. Il n’existe aujourd’hui aucun fabricant européen pour ce type d’équipement qui sera développé par la société IBS, partenaire du projet.

Sur un total de 123 dossiers déposés dans le cadre de ce  16e appel à projets,  68 nouveaux projets collaboratifs de R&D, impliquant 54 pôles de compétitivité, ont été retenus. Ils bénéficieront d’un cofinancement public total de 93 M€ (dont 51 M€ apportés par l'état et 42 M€ apportés par les collectivités territoriales et des fonds communautaires FEDER). Le projet I3BC2 est soutenu par les pôles de compétitivité Capenergies, Tenerrdis et S2E2. Deux autres projets dans les énergies renouvelables sont soutenus par le pôle de compétitivité Capenergies. Ces trois projets représentent un budget total de 13,3 millions d’euros,  et seront subventionnés à hauteur de 5,8 millions d’euros grâce au soutien des collectivités territoriales et de l’état. Tenerrdis soutient, pour sa part, encore un projet dans la géothermie, qui vise à développer un élément en béton préfabriqué assurant à la fois le rôle de fondation (infrastructure) et de source d’énergie renouvelable.

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PV : un appel d'offres à venir début 2014

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
13-11-2013 06:59:28 :

Lors des questions au gouvernement le 30 octobre dernier à l'Assemblée nationale, le ministre de l'écologie Philippe Martin a confirmé que « le gouvernement lancera début 2014, un appel d'offres pour les installations photovoltaïques, tous dispositifs de soutien confondus, au moins 800 MW seront garantis jusqu'en 2017 » …

La concrétisation de cette « annonce » peu détaillée est attendue avec impatience par l'ensemble de la filière française du PV.

Le ministre Philippe Martin a par ailleurs précisé : « La transition énergétique commande de développer les énergies renouvelables ... dans ce contexte le secteur du photovoltaïque souffre. Des entreprises sont menacées, je pense au cas précis de l'usine Bosch de Vénissieux dont la situation résulte d'abord du choix du groupe allemand de sortir de l'activité du solaire... le gouvernement a pris des mesures d'urgences, dont les effets commencent à se faire sentir puisqu'au 3ème trimestre 2013, 200 MW ont été installés, soit autant que lors des deux premiers trimestres. D'ailleurs, si certaines entreprises souffrent, d'autres se portent bien comme Néoen, Fonroche en Aquitaine, Voltec en Alsace ou encore Akuo Energy. »

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Royaume-Uni : baisse des tarifs d'achat pour les centrales PV de plus de 50 kW

CentralesPV>Europe>Politique/Réglementation
05-11-2013 09:57:30 :

Les tarifs d'achat applicables aux centrales photovoltaïques de plus de 50 kW seront réduits de 3,5% au Royaume-Uni pour les systèmes enregistrés du 1er janvier au 31 mars 2014. Les tarifs d'achat ne changent pas pour les autres catégories de systèmes …

Les tarifs d'achat sont révisés (ou non) chaque trimestre en fonction de la puissance installée pendant une période de référence. Ils passeront de 11,10 à 10,76 p/kWh pour les systèmes de 50 à 150 kW, de 10,62 à 10,25 p/kWh pour les systèmes de 150 à 250 kW, et de 6,85 à 6,61 p/kWh pour les systèmes de plus de 250 kW. Pour les autres centrales PV, les tarifs d'achat restent à leur niveau actuel : 14,90 p/kWh jusqu'à 4 kW, puis 13,50 p/kWh jusqu'à 10 kW, puis 12,57 p/kWh jusqu'à 50 kW. Pour plus de détails, cliquer ici

Rappelons que la réglementation par tarifs d'achat ne s'appliquent qu'aux systèmes PV jusqu'à 50 kW. Au-dessus de cette puissance, le déploiement du photovoltaïque est régulé par des certificats verts. Les statistiques des autorités affichent que le Royaume-Uni disposant de plus de 1,8 GW de puissance PV provenant de systèmes de moins de 50 kW à fin septembre 2013 (Source : DECC, Ofgem).

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Une nouvelle concertation avec les acteurs du photovoltaïque se profile à l'horizon

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
28-10-2013 09:30:23 :

Dans son discours à l'occasion du colloque de l'UFE la semaine dernière, le ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie Philippe Martin a enfin apporté quelques éléments de réponse aux questions des acteurs des énergies renouvelables en France. Il a ainsi annoncé une consultation des acteurs des EnR, en particulier ceux du photovoltaïque, et essayé de les rassurer sur les tarifs d'achat, les futurs dispositifs réglementaires et de nouveaux appels d'offres début 2014. Extraits …

« Les mécanismes actuels de soutien, nécessaires aux objectifs de développement des énergies renouvelables, ont été mis en place à un moment où ces moyens de production étaient peu développés.

Pour les outils de soutien des énergies renouvelables, j'ai décidé de lancer, dans les prochaines semaines, en amont de la loi de transition énergétique, une consultation large de l'ensemble des acteurs impliqués dans le développement des énergies renouvelables.
Je veux vous rassurer. La réflexion qui s'engage ne signifie en aucun cas la disparition à court terme des mécanismes d’obligation d’achat existants. La transition sera nécessairement progressive et concertée avec vous, les tarifs d'achat vont rester en place et cohabiteront un certain temps avec des dispositifs nouveaux.

Deux autres sujets me semblent devoir faire l'objet d'une réflexion prospective, permettant de sortir des sollicitations de l'immédiat, d'éclairer l'avenir, et ainsi de mieux orienter nos actions d'aujourd'hui. Je veux parler d’une nécessaire réflexion sur les opportunités, mais aussi les défis posés par la perspective du développement de l'autoproduction/autoconsommation.
Je souhaite également une réflexion stratégique, tant de l'État que des acteurs économiques du secteur, sur l'avenir à moyen-long terme de la filière photovoltaïque, tant en terme de modèle économique, que de choix industriels et technologiques.

Ces deux chantiers seront lancés en parallèle du travail de concertation sur les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables.

Enfin, un nouvel appel d’offres pour les installations photovoltaïques d’une puissance supérieure à 250 kWc sera lancé début 2014. Mes services engageront dans les prochains jours la consultation sur le cahier des charges. Il en sera de même pour un appel d’offres concernant les installations ayant des puissances comprises entre 100 et 250 kWc. »

Réactions
« Nous sommes satisfaits que plusieurs mesures, inscrites dans le Plan de relance du SER, soient annoncées aujourd’hui. D’autres chantiers doivent encore être lancés rapidement, en particulier un cadre de moyen terme, lisible et pérenne, pour l’ensemble de nos filières », a déclaré Jean-Louis Bal, président du SER.

« Oui à la concertation efficace pour un plan photovoltaïque de 3 ans dès 2014... Mais nous insistons sur l'urgence et la rapidité de cette concertation. Nous proposons qu'elle débute dès le début du mois de novembre avec un objectif d'aboutir à un accord avant la fin de l'année. La précarité du secteur menace de nombreuses entreprises, notamment industrielles. Il y a urgence », précise, pour sa part, Enerplan dans un communiqué de presse.

Pour le CLER, l'annonce par le ministre d’une future « cohabitation » entre les tarifs d'achat et des « dispositifs nouveaux » dont on ne sait rien ... fait fi du travail mené au sein du débat national de la transition énergétique dont les recommandations ne sont jamais allées dans ce sens », souligne Marc Jedliczka, vice-président du CLER. Pour lire l'intégralité du communiqué de presse, cliquer ici

Pour l'intégralité du discours de Philippe Martin, cliquer ici

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Les tarifs d'achat pour le 4e trimestre 2013 ont été publiés

CentralesPV>France>Politique/Réglementation
28-10-2013 09:24:31 :

La CRE (Commission de régulation de l'énergie) vient de publier le bilan des demandes de raccordement pour des installations photovoltaïques au 3e trimestre 2013, qui affiche encore une baisse des puissances à 41,31 MWc pour les installations intégrées au bâti et à 79,21 MWc pour les installations en intégration simplifiée au bâti, et sa délibération pour fixer les tarifs d'achat qui seront en vigueur au 4e trimestre de cette année : entre 29,1 c€/kWh et 7,55 c€/kWh, selon le type d'installation …



Rappelons qu'au 2e trimestre 2013, le bilan des demandes de raccordement s'établissait à 57,3 MWc pour les installations intégrées au bâti, et à 137,3 MW pour les installations en intégration simplifiée au bâti.

Pour les détails, consulter le site de la CRE

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La « CSPE » allemande monte à 6,24 c€/kWh

CentralesPV>Allemagne>Politique/Réglementation
21-10-2013 02:05:00 :

En Allemagne, les gestionnaires des réseaux de transport d'énergie viennent d'annoncer pour 2014 une hausse de 18,2% de la EEG-Umlage l'équivalent de notre CSPE pour la partie correspondant à la rétribution de l'électricité de source renouvelable injectée sur le réseau électrique, qui passerait ainsi à 6,24 c€/kWh l'an prochain contre 5,28 c€/kWh cette année. Le déploiement des énergies renouvelables n'est plus responsable que d'une infime partie de cette hausse …


Le coût du déploiement du solaire est en nette baisse depuis 2010, selon le syndicat professionnel BSW-Solar. Le déploiement des énergies renouvelables ne contribuerait en effet plus qu'à hauteur de 15%, ou de 0,15 c€, à cette hausse. Le montant de la EEG-Umlage s'élève à 23,6 milliards d'euros pour 2014, dont 2,2 milliards d'euros de rattrapage pour l'an passé. Les gestionnaires de réseaux ont estimé le volume d'électricité de source renouvelable à 150 TWh pour 2014.

Pour plus de détails, consulter le site dédié à la EEG-Umlage(en allemand)

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L'accord Europe-Chine dans le photovoltaïque reste un compromis amiable

Silicium>Panneaux >Europe>Chine>Politique/Réglementation
14-10-2013 19:57:15 :

Début août dernier, la Commision européenne dévoilait un accord commercial amiable entre l'Union Européenne et la Chine à la suite de l'enquête anti-dumping dans le photovoltaïque, accord qui se fondait sur une « offre d'engagement commun de prix » faite par un groupe de producteurs-exportateurs chinois en concertation avec la Chambre de commerce chinoise pour l’importation et l’exportation de machines et de produits électroniques (CCCME), offre qui avait aussi reçu l'appui des autorités chinoises. Mais aucun texte officiel n'a été publié jusqu'ici, l'industrie est dans le flou le plus total, a fustigé Reinhold Buttgereit, secrétaire général de l'EPIA (association de l'industrie photovoltaïque européenne) lors de la manifestation EU PVSEC début octobre …

Selon diverses sources, l'engagement accepté par la Commission européenne établissait un prix plancher de 0,56 €/Wc pour les panneaux photovoltaïques importés de Chine jusqu'à un volume annuel d'importations de 7 GW. Au-delà de ce volume, les importations seraient taxés entre 38,3 et 67,9%, selon les sociétés. Or la décision de la Commission européenne telle qu'elle a été publiée au Journal officiel le 3 août dernier ne précise pas ces chiffres, et aucun autre document n'a été officiellement publié depuis. Pourtant, les prix actuellement pratiqués par les fabricants chinois sur le marché européen se situent autour de 0,58 €/Wc, selon l'indicateur de prix des panneaux PV de pvXchange* que L'Echo du solaire publie tous les mois. Les producteurs chinois respectent donc apparemment leur engagement...

Le règlement de la Commission européenne est téléchargeable ici
La décision publiée au JOUE est téléchargeable ici

*A noter d'ailleurs que la Commission européenne a utilisé les bases de données de pvXchange et de Bloomberg pour établir les niveaux de prix.

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