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Technologies : 528 article(s).
TSMC dévoile un rendement de conversion de 16,5% en technologie CIGS

Couches minces>Panneaux >Chine>Industrialisation>R&D
04-05-2015 14:17:17 :

TSMC Solar a dévoilé avoir atteint un rendement de conversion de 16,5% avec son module photovoltaïque en technologie CIGS de 2e génération commercialisé sur le marché, une valeur vérifié par TÜV Sud …
 
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Le module C2 a été fabriqué avec des équipements de production et avec des matériaux actuellement utilisés au sein de l'usine de TSMC Solar à Taichung, Taïwan. Les produits actuellement commercialisés affichent un rendement de conversion de 14,7% en moyenne.

TSMC Solar introduit aussi son nouveau module solaire de haute fiabilité TS-CIGS Series Model C2 HV affichant 150W à 165W de puissance unitaire, qui se distingue par une conception biverre et s'adresse essentiellement au marché américain.

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MegaCell lance la production de cellules solaires biface de haut rendement

Silicium>Cellules >Italie>Industrialisation
27-04-2015 17:39:35 :

MegaCell, fabricant italien de cellules solaires de haut rendement, a lancé la production de sa technologie propriétaire BiSoN Cell, pour Bifacial Solar N-type, soit des cellules solaires biface en silicium multicristallin de type n, dans son usine de Carmignano di Brenta dans la province de Padoue, en vue d'une commercialisation à l'international. La société revendique une performance supérieure de 30% à 50% comparé à des cellules solaires classiques …

Les cellules solaires biface captent non seulement le rayonnement solaire direct arrivant sur la face avant, mais aussi le rayonnement réfléchi par la face arrière également dotée de contacts. Résultat : un rendement de conversion pouvant atteindre 20,4% sur la face avant (et peut-être bientôt 21%), et 25,5% avec la contribution de la face arrière. Des panneaux photovoltaïques de 350 Wc seraient ainsi réalisables avec seulement 60 cellules solaires de ce type.

MegaCell a acquis la technologie auprès de deux instituts allemands de R&D basés à Constance, l'International Solar Energy Research Center (ISC) et RCT Solutions, et se propose de l'industrialiser en priorité pour les marchés européens. Une lettre d'intention a également été signée avec la banque égyptienne Misr Asset Management en vue de la construction d'une usine de cellules solaires en technologie BiSon Cell avec une capacité annuelle de 120 MW d'ici fin 2015 (voir notre article).

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Rendement de conversion : 19,14% en mc-Si, 16% en CIGS

Silicium>Couches minces>Panneaux >Allemagne>Chine>R&D
27-04-2015 17:37:45 :

Trina Solar revendique avoir atteint un rendement de conversion record de 19,14% pour un panneau photovoltaïque de 60 cellules solaires de type Honey Plus en silicium multicristallin (mc-Si) de type p dans son centre de R&D dédié PV Science and Technology. Ce chiffre a été confirmé par un laboratoire indépendant chinois, le National Center of Supervision and Inspection on Solar Photovoltaic Product Quality (CPVT) de Wuxi …

Lors de la SNEC PV Power Expo*, le fabricant allemand d'équipements de production Manz, qui travaille en coopération avec le centre de R&D ZSW du Bade-Wurtemberg, a présenté un module photovoltaïque CIGS affichant un rendement de conversion de 16%, chiffre vérifié par le TÜV Rheinland. Le module PV a été réalisé sur la ligne d'assemblage installée à Schwäbisch Hall, dans le sud de l'Allemagne. Le ZSW avait dévoilé l'an passé un rendement de conversion de 21,7% pour une cellule solaire CIGS. Voir notre article

Rappelons que Manz avait racheté en 2011 l'activité industrielle et de R&D en technologie CIGS à son compatriote Würth Solar, pionnier mondial dans ce secteur qui a jeté l'éponge, et propose à son catalogue une ligne de production sous le nom de CIGS Fab, modulable par tranches de 50 MW. Selon des simulations, une usine avec trois lignes CIGSfab installée en Chine, soit d'une capacité annuelle de 150 MW, permettrait d'atteindre un coût de production de 0,40 $/W pour les modules et un coût de génération de l'électricité de 0,44 $/kWh, nous informe PV-Tech.

* La manifestation se déroule cette semaine à Shanghai. Pour en savoir plus sur la SNEC PV Power Expo, cliquer ici

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S'Tile lève des fonds pour produire sa cellule solaire i-Cell

Silicium>Cellules >France>Investissements>Stratégie>Industrialisation
21-04-2015 12:18:38 :

La société S'Tile vient de lancer une levée de fonds pour un montant de 750000 euros auprès de Wiseed, une plateforme de crowdfunding, afin de compléter une ligne pilote de production de 15 MW/an pour sa technologie de cellule solaire innovante à haut rendement de conversion appelée i-Cell ou « cellule intégrée » puis de réussir l'industrialisation du produit d'ici 18 mois …



La « cellule intégrée » de S'Tile est une cellule sans busbar, produisant un faible courant et une haute tension. Elle utilise un support en silicium fritté à partir de poudres de silicium à bas coût sur lequel est collée une fine feuille de silicium monocristallin. Une i-Cell se compose de plusieurs sous-cellules connectées en série avec des étapes classiques de la fabrication de cellules solaires. La technologie affiche un rendement de conversion élevé, les 20% ayant déjà été dépassés en laboratoire. Elle présente divers avantages comparé aux filières silicium classique. Elle réduit les quantités de matériaux utilisés, le silicium d'un facteur 4 par réduction de l’épaisseur du wafer, l'argent d'un facteur 2 par suppression des busbars, et le cuivre d'un facteur 20 par connexion directe entre les cellules sur les côtés du support fritté au lieu des zones actives de la cellule elle-même, ce qui évite aussi les contraintes et les dégradations à long terme. La décomposition en quatre sous-cellules sur un même support fritté multiplie d'autant la tension. Haute tension et faible courant diminuent les pertes résistives. La combinaison de tous ces éléments permet de revendiquer des coûts de fabrication réduits de 30% comparé aux filières classiques en silicium.

Pour consulter le dossier de S'Tile sur la plate-forme de crowdfunding Wiseed, cliquer ici

La levée de fonds permettrait d'acheter les équipements nécessaires pour compléter la ligne de production pilote en cours de montage, et d'aller jusqu'à la qualification et la certification de la technologie d'ici l'an prochain. En 2017, S'Tile compte lancer la production de volume. Pour en savoir plus, cliquer
ici et ici

S'Tile est un essaimage du CNRS créé par son fondateur et président actuel Alain Straboni en 2007 à Poitiers. Sa technologie, brevetée en France, en Europe, aux États-Unis et en Chine, a aussi été développée en commun avec l'Institut Fraunhofer ISE de Freiburg (Allemagne).

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ContiTech propose une solution PV pour couvrir les réservoirs d'eau dans les pays arides

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Industrialisation
21-04-2015 12:16:56 :

La division ContiTech de l'industriel allemand Benecke-Kaliko, un spécialiste des matériaux techniques, a développé Dynactiv Power, une membrane photovoltaïque à base de PVC pour couvrir les étendues d'eau des réservoirs dans les pays arides, qui permet de faire d'une pierre deux coups : protéger l'eau en évitant en grande partie l'évaporation et produire de l'énergie, une combinaison inédite sur le marché. La solution Dynactiv Power a été conçue en coopération avec la société israélienne Haogenplast


Un site d'expérimentation a été mis en place en Israël : une surface de 1200 m2 a permis d'établir une puissance de 8,5 kWc lors de tests qui ont duré trois ans et ont porté sur deux procédés photovoltaïques, le silicium amorphe et la technologie CIGS. C'est cette dernière qui sera utilisée pour l'industrialisation. Le silicium classique n'est pas approprié, selon les industriels. Selon ContiTech, les cellules solaires laminées à la surface de cette membrane seraient capables de fournir une puissance PV d'environ 500 kWc par 10000 m2. La membrane couvre la surface des réservoirs de manière étanche et protège l'eau des impuretés. Elle permet de maintenir jusqu'à 40% plus d'eau dans le réservoir en évitant l'évaporation.

Très robuste et résistante aux déchirures, elle est prémontée en usine par bandes de 25 m x 1,5 m, qui sont ensuite attachées entre elles en lieu et place. Elle peut aussi être parcourue à pied ou en véhicule, avance ContiTech, ce qui facilite les travaux de nettoyage (par pompage d'eau du réservoir, l'eau sale partant dans des tuyaux de drainage) et de maintenance.

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Solaire thermique : Viessmann résout le problème de surchauffe en coopération avec des chercheurs français

Solairethermique>France>Industrialisation>R&D
07-04-2015 19:59:01 :

A l'occasion du salon ISH, rendez-vous international des professionnels de l’eau et de l’énergie qui s'est déroulé à la mi-mars 2015 à Francfort (Allemagne), la société Viessmann, spécialiste des solutions de chauffage et d’eau chaude sanitaire, a dévoilé le capteur solaire thermique Sol Pro Select, une nouveauté mondiale développée en coopération avec des chercheurs de l’institut Jean Lamour de Nancy : ce capteur solaire thermique de nouvelle génération apporte une solution au problème de surchauffe de ce type d’équipement en faisant appel à l'effet thermochrome …

Ce développement a en effet permis de contourner un problème technologique des capteurs solaires thermiques qui peuvent voir leur température interne monter jusqu'à 200°C en cas d'exposition continue à un rayonnement solaire intense en l’absence de besoin d’eau chaude sanitaire (par exemple lorsque les occupants de la maison sont absents). La surchauffe résultante peut entraîner un vieillissement prématuré. Une collaboration entre les responsables de l'usine de Viessmann située à Faulquemont, en Moselle, et les chercheurs de l’institut Jean Lamour de Nancy, a permis de résoudre ce problème. Ils ont utilisé pour cela un effet dit thermochrome. Grâce à la régulation passive et individuelle de sa température maximale de fonctionnement (150°C), le problème de surchauffe du capteur est éliminé avec une garantie de rendement optimal du panneau. Avec cette innovation, l’économie d’énergie d’une installation solaire thermique Sol Pro Select peut dépasser 60%. Viessmann a déjà reçu une commande de 10000 unités pour ce capteur thermique de nouvelle génération.


L'effet thermochrome est illustré par la photo du bas : pour une température supérieure à 80°C, seule l'émissivité infrarouge du capteur Sol Pro Select augmente. La photo du haut à gauche montre une palette de 24 absorbeurs en sortie de soudure laser et avant montage dans le cadre du capteur solaire thermique. La photo du haut à droite montre deux capteurs Sol Pro Select installés sur le toit d'essais de Viessmann Faulquemont pour validation des performances.

Les capteurs solaires thermiques utilisés pour la conversion directe de l’énergie solaire en chaleur affichent en général un fort rendement : 83% à 85% de l’énergie solaire est en effet directement exploitable pour la production d'eau chaude sanitaire ou pour le chauffage (soit une efficacité sans comparaison aucune avec les 25% maximum d'un panneau solaire photovoltaïque). L’économie d’énergie réalisée par une installation solaire thermique peut ainsi dépasser les 50% par rapport à une installation traditionnelle pour l’eau sanitaire.

L’Institut Jean Lamour est un laboratoire de recherche en science des matériaux lié au CNRS et à l’université de Lorraine. Ses six grands domaines de recherche sont : la métallurgie, les matériaux, les nanosciences, les plasmas, les surfaces et l’électronique. Avec un effectif de 500 personnes actuellement réparties sur cinq sites à Nancy, Metz et Epinal, il est l’un des plus importants centres de recherche sur les matériaux en Europe. L'institut déménagera en 2015 dans un bâtiment neuf sur le campus ARTEM à Nancy. La société Viessmann Faulquemont SAS emploie plus de 500 collaborateurs sur son site de production mosellan.

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Le Fraunhofer ISE lance une expérimentation d'agrophotovoltaïque

CentralesPV>Allemagne>Technologies
07-04-2015 19:40:27 :

Afin d'éviter un conflit d'usage entre le solaire et l'agriculture sur des terres a priori destinées à l'agroalimentaire, l'Institut Fraunhofer ISE de Freiburg im Breisgau en Allemagne démarre actuellement, dans la région du lac de Constance, une expérimentation d'agrophotovoltaïque (APV) pour la production simultanée d'énergie et de produits alimentaires. Objectif : prouver que la compétitivité de l'énergie solaire produite pour moins de 10 c€/kWh par des centrales photovoltaïques au sol n'est pas une entrave à l'agriculture. En Allemagne, le potentiel APV est estimé à un volume entre 25 et 50 GW …


Le parc photovoltaïque allemand s'élève aujourd'hui à quelque 39 GWc, dont 9 GWc se trouve sur des terrains agricoles ou de conversion (friches). L'installation de centrales PV sur des terrains agricoles n'est plus subventionnée outre-Rhin depuis des années. La compétitivité de l'énergie solaire produite par des centrales au sol, avec des prix de génération nettement inférieurs à 10 c€/kWh, a suscité des idées pour éviter la concurrence avec l'agroalimentaire, comme la mise en place d'une production agricole adaptée sous les panneaux PV. « Cette approche pourrait servir d'exemple dans le monde », souligne Eicke R. Weber, directeur du Fraunhofer ISE*. Des études montrent en effet que cette utilisation simultanée peut même être bénéfique pour certains produits comme, par exemple, pommes de terre et salades. Les panneaux PV protègent les plantations d'un ensoleillement direct trop fort.

L'expérimentation dans la région du lac de Constance, à la limite entre le Bade-Wurtemberg et la Bavière prévoit l'installation d'une première centrale photovoltaïque de 190 kWc sur des terres de la communauté agricole Demeter-Heggelbach. Elle s'accompagne d'analyses scientifiques, économiques, écologiques et sociopolitiques, et vise aussi à inclure l'intégration des besoins et le potentiel créatif des parties prenantes concernées dans le développement de la technologie. Côté agricole, l'accent sera mis sur la production de légumes en plein champ. Dans la région, la part des énergies renouvelables dans le bouquet électrique n'atteignait que 12% en 2013, contre 25,5% en moyenne dans le pays. Les éoliennes sont l'objet de fortes controversées (pour ne pas entraver la vue sur le panorama des Alpes), et le potentiel biogaz est assez faible du fait des spécificités locales de production agricole (fruits et houblon).

Le projet est fondé sur le principe d'un « Living Lab » selon une idée du fondateur du Fraunhofer ISE (Prof. Dr. Adolf Goetzberger). Il sera dirigé par le Fraunhofer ISE qui s'occupe aussi de la partie technique, avec la coopération de compatriotes du KIT (Karlsruher Institut für Technologie) pour la conception et la réalisation de l'approche Living Lab, de l'université de Hohenheim pour les analyses scientifiques et écologiques, de l'ITAS (Institut für Technikfolgenabschätzung und Systemanalyse) pour les impacts sociopolitiques et économiques, et de partenaires industriels. Parmi ces derniers figurent l'énergéticien EWS-Schönau pour l'achat de l'électricité produite, la société BayWa r.e. pour le développement et l'exploitation de la partie PV du projet, ainsi que Demeter-Heggelbach pour la démonstration pratique de la production agricole à l'ombre des panneaux solaires. Les collectivités locales apportent leur soutien au projet au niveau régional et communal.

* Le concept pourrait aussi servir dans des régions à faibles précipitations. Le Fraunhofer ISE vise notamment l'Egypte. L'APV y remplacerait des générateurs au diesel et permettrait en parallèle d'alimenter les systèmes de distribution et de retraitement des eaux pour améliorer la sécurité d'approvisionnement en produits alimentaires, en eau et en électricité.

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SolarArcticPassage : le passage du Nord-Ouest en kayak propulsé à l’énergie solaire se fera cet été

Réalisations>R&D>-
31-03-2015 14:07:04 :

Anne Quéméré, navigatrice bretonne, et Raphaël Domjan*, éco-explorateur suisse, se préparent à réaliser le passage du Nord-Ouest cet été dans le cadre d'une première navigation en kayak à propulsion solaire en environnement polaire, aux confins des océans Pacifique et Atlantique. Ils vont tenter d'effectuer une traversée des glaces de quelque 3000 km entre juin et septembre, avec deux kayaks dont un spécialement équipé de panneaux photovoltaïques et d’un système de propulsion électrique. Cette mission avant tout scientifique est soutenue par la Fondation SolarPlanet


Cette expédition, tout comme le tour du monde entamé par l'avion solaire Solar Impulse et à suivre en live, est un véritable challenge. Dans les glaces polaires, les chemins sont rares et souvent encombrés. Ils s’ouvrent et se referment, se tordent et se déforment à travers l’immense archipel arctique, le long d’un dédale follement compliqué de golfes et chenaux, de bassins et détroits situés entre le territoire de Baffin et la terre de Banks. L’itinéraire n’est tracé sur aucune carte.

A ce jour, personne n’a tenté d’utiliser l’énergie solaire à une telle latitude. Anne Quéméré et Raphaël Domjan navigueront à bord de deux kayaks distincts. L'un sera de type « standard », tandis que l'autre sera équipé d’un système de propulsion électrique alimenté par des panneaux photovoltaïques qui chargeront aussi des batteries afin de lui donner la possibilité de naviguer durant 50 kilomètres sans soleil à une vitesse moyenne de 5 km/h. En vitesse de pointe, le kayak pourra atteindre 10 km/h. Grâce au soleil, il devrait donc être théoriquement possible de naviguer jusqu'à 100 km par jour, avec un chargement de plus de 200 kg de matériel et de vivres. A cette latitude, en été, le soleil ne se couche en effet jamais. Selon les données sur l’ensoleillement du service météorologique canadien et les calculs des organisateurs, il devrait être possible de produire autant d’énergie en 24 heures qu'en une journée au niveau de l’équateur. La mission consistera donc à incliner les panneaux photovoltaïques vers le sud à plus de 70°, afin d’optimiser la production d’énergie solaire, et à vérifier cette théorie. L'énergie captée devrait aussi permettre, durant l’expédition, l’utilisation d’un ordinateur portable, de caméras et d’un téléphone satellite. Un capteur d’ensoleillement et un enregistreur de données permettront d’analyser les valeurs d’exposition solaire, afin de valider scientifiquement les prévisions d’ensoleillement à des latitudes extrêmes.

* Raphaël Domjan a réalisé entre septembre 2010 et mai 2012 le premier tour du monde avec le bateau solaire MS Tûranor PlanetSolar.

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Dyesol trouve des financements pour une usine de production en Turquie

Autretechno>Panneaux >Cellules >Accords>Technologies>Industrialisation
31-03-2015 13:45:53 :

Dyesol, spécialiste des cellules solaires photosensibles, a signé une lettre d'intention avec la banque de développement de Turquie (TKB) pour apporter les financements requis à l'industrialisation de sa technologie à base de perovskite sous conditions de production locale. Dans un premier temps, la société australienne crée une entité commune avec l'entreprise locale Nesli DSC et démarre une étude de faisabilité pour implanter une ligne pilote à Mersin (ville portuaire sur la Méditerranée) en 2016, avec un investissement de 1,9 million de dollars. A plus long terme, elle vise la construction d'une usine de 600 MW avec, à la clé, la création de 2500 emplois …

Pour Bahattin Sekkin, président-directeur général délégué de la TKB, les énergies renouvelables revêtent une importance stratégique pour réduire la dépendance du pays de ses importations d'énergie, et les conditions d'ensoleillement sont très favorables. La banque envisage également d'entrer au capital de Dyesol. La société australienne pourrait bénéficier d'avantages fiscaux dans les premières années de son développement et obtenir des aides à la création d'emplois. La ligne pilote devrait être opérationnelle en 2016. La production de volume est prévue pour 2018.

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PV organique : Armor présent à une conférence sur l'électronique imprimée le 25 mars 2015

Autretechno>Panneaux >France>Industrialisation>R&D
24-03-2015 13:20:19 :

Acteur sur le secteur des films minces et solutions photovoltaïques depuis bientôt quatre ans, le groupe Armor a dévoilé à l'automne dernier ses premiers films photovoltaïques organiques issus du Beautiful Ligth Project qui devraient être commercialisés fin 2015*. En décembre 2014, la lampe Orion à film photovoltaïque organique souple, réalisée par des étudiants de l'École de design Nantes Atlantique dans le cadre d’un partenariat avec Armor, a obtenu un Prix Observeur du Design 2015. François Barreau, responsable marketing et business développement de l'activité chez Armor, présentera des applications potentielles lors des 5èmes Rencontres sur l'électronique imprimée ce mercredi 25 mars …


Le groupe Armor fonde cette activité sur son savoir-faire en matière d’enduction d’encre sur films ultra-minces, au sein d'un nouveau pôle de développement Armor Sustainable Energies (ASE). Pour François Barreau, responsable marketing et business développement de l'activité et par ailleurs président de la commission photovoltaïque organique de l'Afelim (association française de l'électronique imprimée), « l’électronique imprimée est une filière avec de véritables opportunités, en devenir avec de nouveaux référentiels à définir ou à construire. » Après 4 ans de R&D, la génération 1.0 de films organiques photovoltaïques sera lancée commercialement fin 2015. Elle devrait marquer une rupture de taille dans nos usages quotidiens, avec des applications aussi diverses que l’éclairage public, le mobilier urbain, la recharge d’appareils électroniques portables, la motorisation, en fait dans tous les domaines où l’enjeu de déploiement réside dans l'autonomie énergétique.

Au sein de l’activité ASE, le programme de recherche OSCAR (Organic Solar Cells by Armor) a vu le jour en 2010, en coopération avec l’université de Bordeaux 1 (LCPO, laboratoire de chimie des polymères organiques ), le CEA-INES (Commissariat à l’énergie atomique – Institut national de l'énergie solaire), Amcor Flexibles et Plasto Technologies (spécialiste des adhésifs techniques). Coordonné par Armor, le projet vise à créer des films minces photovoltaïques organiques de 3ème génération. Il est soutenu financièrement par BPI France (ex-OSEO) et labellisé par le pôle de compétitivité pour l’innovation dans les technologies de production EMC2.

Armor souhaite se positionner comme un acteur international majeur du secteur et faire de cette activité le 3e pilier du groupe, en complément de ses activités de consommables transfert thermiques pour marquage des emballages industriels et étiquettes code-barres, et de cartouches pour imprimantes laser et jet d'encre pour entreprises et particuliers. Les premières ventes dans le PV organique sont attendues pour fin 2015.

* Voir notre article

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Une centrale hybride solaire-diesel « mobile » opérationnelle en sept jours

CentralesPV>Australie>Grands programmes>Industrialisation>R&D
24-03-2015 13:16:49 :

L'entreprise australienne d'ingénierie et de construction Laing O’Rourke vient de mettre en service une centrale solaire-hybride modulaire et redéployable de 1 MW qui fournira l'électricité nécessaire aux 350 personnes travaillant sur un site de construction à Combabula, dans le Queensland. Monté et opérationnel en seulement sept jours, après préparation du terrain d'accueil, ce démonstrateur à grande échelle est le fruit d'un projet démarré en juillet 2014 dans le cadre d'un programme de R&D de l'Arena ( Australian Renewable Energy Agency) dans les énergies renouvelables …



Le système a été conçu selon une approche DfMA (Design for Manufacture and Assembly) pour simplifier et accélérer le montage et le démontage tout en assurant sa fiabilité et son attractivité pour le marché de remplacement des générateurs au diesel, et mériter l'attribut « redéployable ». Pour cela, il a fallu développer une solution modulaire sous forme de kit avec des éléments configurables par l'utilisateur, une solution simple et peu coûteuse à déployer, et une solution qui soit économiquement viable en termes de coût de l'énergie produite. Pour assurer la fiabilité en cas de multiples reployements, les développeurs ont notamment choisi des panneaux photovoltaïques de SunPower pour leur robustesse et aussi pour leur puissance unitaire (pour réduire le nombre de modules). Ils ont aussi fait appel à SunPower dans le cadre du processus de conception. Les modules PV ont ainsi notamment été dotés d'une bande de caoutchouc entre le panneau verre et le cadre pour absorber les chocs lors des transports.

Le projet a été élaboré avec un budget de 1,4 million de dollars, et a été subventionné à hauteur de 450000 dollars (une étude préalable de faisabilité avait aussi été prise en charge par l'Arena). Le système comprend 144 kWc de panneaux photovoltaïques. Il vise à remplacer des générateurs fonctionnant purement au diesel sur des sites avec des besoins ponctuels de plus ou moins longue durée hors connexion réseau, en Australie mais aussi dans le monde. Pour Ivor Frischknecht, CEO de l'Arena, « la centrale hybride est une solution capable de remplacer économiquement les générateurs au diesel pour des sites off-grid, en réduisant le rythme des approvisionnements en combustibles fossiles sans les risques et les freins associés avec l'installation de générateurs solaires fixes. Le système est modulaire selon les puissances nécessaires. Il peut être monté et démonté pour être réemployé sur d'autres sites, en fonction des besoins. L'Arena a soutenu l'idée de ce projet dès le départ, jusqu'à l'aboutissement à ce démonstrateur de taille réelle en moins d'un an. » Parmi les clients potentiels figurent aussi bien des sociétés minières que des communautés isolées, ou encore des industriels ou des organismes s'installant temporairement sur des sites. « Grâce à la coopération entre nos différentes entités de R&D, d'ingénierie et de fabrication, nous avons pu développer ce système innovant qui ouvre la voie à diverses applications potentielles pour les énergies renouvelables dans les régions isolées, pour de futurs projets de développement et de construction, et aussi dans le cas d'événements nécessitant le déploiement rapide de sources alternatives d'énergie par exemple après des catastrophes naturelles », ajoute Cathal O’Rourke, directeur général du groupe Laing O'Rourke qui prépare maintenant la commercialisation du système.

Pour voir le montage de la centrale hybride en ultra-accéléré, cliquer ici

Pour écouter l'interview d'Ivor Frischknecht, CEO de l'Arena, lors de l'inauguration, cliquer ici

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Steadysun et le CEA s'allient pour optimiser les prévisions de production solaire

CentralesPV>Autres composants>France>R&D
24-03-2015 13:13:23 :

Steadysun vient de signer un accord de recherche et développement avec le CEA pour optimiser les prévisions de production solaire. Steadysun est une jeune pousse créée en 2013 spécialisée dans ce secteur. Prévu pour une durée de deux ans, le projet bénéficie d'un budget de 800000 euros et s’appuiera sur les équipements et démonstrateurs du CEA, et du laboratoire dédié Liten, et de l’Institut national de l'énergie solaire (INES) implantés sur les sites de Cadarache et du Bourget du Lac …


Le contrat a été signé par Xavier Le Pivert, président de Steadysun, et Florence Lambert, directrice du CEA-Liten.

Les travaux viseront à perfectionner les services de prévisions de production solaire, avec une anticipation, jusqu’à la minute près, de la production issue de cette énergie pour faciliter son intégration dans les réseaux électriques et sur le marché de l’énergie. Une évolution qui devrait s'accélérer avec l'arrivée de nouvelles lignes directrices encadrant les aides d’état à l’énergie adoptées par la Commission européenne en juin 2014. Celles-ci imposent en effet de recourir à des mécanismes de rémunération fondés sur une vente sur le marché de l’électricité à partir du 1er janvier 2016 pour les installations solaire de plus de 500 kW.

Le projet concernera des installations photovoltaïques classiques, mais aussi des centrales solaires thermodynamiques (CSP) et photovoltaïques à concentration (CPV).

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Prismaflex commercialise les panneaux publicitaires Blue Tech à l'énergie solaire

Couches minces>Panneaux >France>Industrialisation
24-03-2015 09:06:47 :

Prismaflex International a démarré la commercialisation de ses panneaux publicitaires à l'énergie solaire, résultat d'un partenariat avec Sunpartner Technologies*, le spécialiste des films photovoltaïques invisibles pour alimenter des surfaces intelligentes. Des panneaux énergétiquement autonomes parce que réalisés avec la technologie Blue Tech ont déjà été installés en France et à l’étranger …

La technologie Blue Tech repose sur un procédé unique breveté par Sunpartner et développé par Prismaflex qui allie cellules photovoltaïques et impression d’un film optique. Adaptable sur tous les types de panneaux, elle a été testée sur des sites auprès de clients partenaires. Un premier panneau déroulant Blue Tech de 2 m2 a été installé en décembre 2014 à Lyon, à l’entrée du stade du LOU Rugby, dans le cadre d’un partenariat entre l’entreprise rhodanienne et le club (photo ci-contre). Depuis fin février 2015, un autre panneau déroulant, de 8 m2 cette fois, se trouve à Herstal, près de Liège en Belgique.

* Voir notre article

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L'actualité des usines : SolarWorld, Talesun, Gintech

Silicium>Panneaux >Cellules >Allemagne>Reste du monde>Stratégie>Technologies
17-03-2015 06:53:09 :

SolarWorld a dévoilé un projet d'extension de son usine d'Arnstadt, en Allemagne, à l'occasion du premier anniversaire du rachat du site à son compatriote Bosch. Le groupe souhaite passer progressivement l'ensemble de sa capacité de production de cellules solaires en technologie PERC (Passivated Emitter and Rear Cell) et monter en volume jusqu'à 700 MW …

Parallèlement, le groupe compte aussi commencer à produire des lingots de silicium monocristallin à Arnstadt au 2e trimestre 2015, et monter progressivement jusqu'à 500 MW. Les lingots seront ensuite sciés en tranches dans l'usine de Freiberg. Le projet inclut la création de 60 emplois qui viendraient s'ajouter aux 830 existants. Des investissements pour produire en technologie PERC ont déjà été réalisés dans son usine de Hillsboro, aux Etats-Unis, et l'usine de Freiberg devrait également suivre encore cette année. Le groupe allemand détient le record du monde en termes de rendement de conversion avec des cellules solaires PERC en production, ayant atteint 21,4% depuis début 2015. Il disposait de plus d'1 GW de capacité annuelle de production toutes étapes de production confondues, en Allemagne et aux Etats-Unis, avec un objectif à 1,6 GW cette année, obtenu grâce au meilleur rendement en technologie PERC.

La filiale thaïlandaise du groupe chinois Talesun Solar a démarré la construction d'une usine de production de cellules solaires de 500 MW et d'assemblage de panneaux photovoltaïques d'une capacité identique dans le parc industriel Thai-China de Rayong, en Thaïlande. Le site serait opérationnel en octobre 2015. Parallèlement, la société investirait quelque 2,5 millions d'euros dans le développement de centrales PV dans le Sud-Est Asiatique au cours des trois prochaines années.

Le Taïwanais Gintech Energy prévoit de construire une usine de production de cellules solaires et d'assemblage de panneaux photovoltaïques au Sarawak, en Malaisie, pour un investissement de quelque 250 millions d'euros , à en croire une information parue sur le site Internet New Straits Times Online.

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CPV : vers un coût d'installation entre 700 et 1100 €/kWc en 2030 ?

CentralesPV>Etudes de marché>Technologies
10-03-2015 11:20:54 :

L'Institut Fraunhofer ISE, spécialisé dans le solaire, a réalisé, en coopération avec son homologue américain NREL, un rapport sur le solaire photovoltaïque à concentration (CPV), qui montre l'évolution de l'industrie et des marchés ainsi que des technologies et de la recherche dans ce secteur. Conclusion : si le déploiement des installations CPV continue d'évoluer sur sa trajectoire actuelle, le coût d'exploitation (LCOE) se situerait entre 0,045 €/kWh et 0,075 €/kWh et le coût d'installation entre 700 et 1100 €/kWc d'ici 2030 …


Le marché du CPV s'est fortement développé ces dernières années. Une puissance cumulée de 330 MWc est désormais connectée à des réseaux électriques dans le monde, avec plusieurs sites de plus de 30 MWc comme, aux Etats-Unis, la centrale CPV de 30 MWc construite par Amonix à Alamosa au Colorado, celle de 44 MWc concrétisée par Soitec à Touwsrivier en Afrique du Sud, ou encore les centrales de 60 et 80 MWc de Suncore en Chine.

La capacité mondiale de production s'afficherait à plus de 500 MW par an [NDLR : l'étude a été publiée avant l'annonce de Soitec concernant son désengagement]. Divers records ont aussi fait récemment l'actualité : un rendement de 46% atteint en R&D pour une cellule solaire développée en commun par le Fraunhofer ISE, Soitec ainsi que les laboratoires CEA-LETI et HZB (Helmholtz-Zentrum Berlin) ; un rendement de 36,7% obtenu dans les modules CPV également en R&D par le Fraunhofer ISE ; un rendement moyen annuel de 74-80% de la performance nominale des centrales CPV de plus de 100 kW.

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Oxford PV lève 12 M€ pour développer des cellules solaires en technologie pérovskite

Couches minces>Cellules >Europe>Investissements>Industrialisation>R&D
10-03-2015 11:17:11 :

La jeune pousse britannique Oxford Photovoltaics (Oxford PV) vient de lever près de 12 millions d'euros dans un nouveau tour de table pour accélérer le développement de sa technologie de cellules solaires à couches minces au pérovskite et parvenir à l'industrialiser …

Oxford PV est un essaimage de l'Université d'Oxford, créé pour mettre au point de nouvelles technologies de cellules solaires, à pigments photosensibles au départ et désormais à base de pérovskite. Ce dernier matériau, une espèce minérale de composition chimique CaTiO3 (titanate de calcium), est considéré comme la solution la plus à même de booster le rendement de conversion dans les cellules solaires, et ce à moindre coût. Sa structure chimique lui confère des propriétés intéressantes d'absorption du spectre solaire. Les travaux de recherches ont en effet abouti rapidement à des records de rendement de plus de 20% (certification NREL) l'an passé contre 4% seulement en 2010. Le tour de table a attiré de nouveaux investisseurs d'Europe, des Etats-Unis et d'Asie autour des investisseurs existants d'Oxford (Université d'Oxford, MTI Partners, Longwall Venture Partners, Parkwalk Advisors, et des business angels), et permis de doubler le montant total des financements levés à ce jour par la startup.

La pérovskite peut être déposée/imprimée sur un substrat silicium, ou sur du verre. Il en sort une architecture de cellule tandem qui peut être semi-transparente, adaptées aussi à des applications d'intégration au bâti.

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Nouveauté Be Positive 2015 : IRFTS innove pour le confort thermique

Panneaux >Solairethermique>France>Industrialisation
10-03-2015 10:47:10 :

IRFTS a dévoilé son système Easy Roof Boost’R combinant solaire photovoltaïque et thermique, qui permet de récupérer l’air préchauffé par les panneaux PV et de l'amener à une température utilisable à l'aide d'un panneau spécifique appelé Boost’R. Piloté électroniquement, ce système contrôle le flux de chaleur situé sous une installation PV pour le restituer dans l’habitation sous forme de chauffage …

Le système Easy Roof Boost’R est compatible avec le système d'intégration Easy Roof Evolution de la société, pour lequel l'avis technique N° 21/14-48 vient d'être publié sur le site du CSTB. Il a les mêmes dimensions qu'un panneau photovoltaïque classique et s’intègre aussi bien dans une toiture PV composée de modules solaires à 60 cellules que dans l’ombrière Shadow Solar. Le concept apparaît très compact en sous-toiture, sans une multitude de gaines, et peut être installé même dans des situations à contrainte d'espace.

Des détails seront communiqués ultérieurement.

Fabricant : IRFTS
Référence : Easy Roof Boost’R

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Les technologies PV à couches minces perdent du terrain

Couches minces>Panneaux >Conjoncture>Technologies
23-02-2015 17:23:29 :

Les livraisons de panneaux photovoltaïques ont progressé de 15% l'an passé, à 39,3 GWc, comparé aux 34 GW de 2013, estiment conjointement IDTechEx et SPV Market Research. La part des produits à couches minces toutes technologies confondues – CdTe, CIGS, a-Si – est retombée à son niveau de 2008, avec 7% des livraisons, alors qu'elle avait atteint 14% en 2008 puis 17% en 2009 …


Seul le procédé CdTe de First Solar reste présent avec un pourcentage significatif, surtout grâce aux projets propriétaires de l'Américain. L'intérêt porté aux technologies à couches minces se maintient toutefois et les investissements aussi, souligne Paula Mints de SPV Market Research qui cite l'engagement du Chinois Hanergy avec le rachat des activités CIGS de MiaSolé et Global Solar aux Etats-Unis et de Q-Cells en Europe.

Au global, les stocks des fournisseurs de panneaux photovoltaïques s'établissaient fin 2014 à 1,1 GWc, tandis qu'ils ont diminué de 200 MWc à 2,4 GWc côté installateurs.

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PV à couches minces en CdTe : un rendement de conversion de 21,5% pour First Solar

Couches minces>Cellules >Etats Unis>Technologies>R&D
10-02-2015 07:04:45 :

L'Américain First Solar, spécialiste du photovoltaïque à couches minces en tellurure de cadmium (CdTe), vient d'obtenir, en laboratoire, des cellules solaires affichant un rendement de conversion de 21,5%. La société continue d'améliorer sa technologie et accélère même sa feuille de route en termes de performances si l'on se réfère au diagramme récapitulatif des rendements du laboratoire américain NREL* …


La feuille de route présentée par First Solar aux analystes en mars 2014 anticipait un rendement de conversion de 22% en recherche au niveau de la cellule solaire en 2015.

Le rendement de conversion de 21,5% a été certifié par le laboratoire PV du Technology and Applications Center (TAC) de Newport. Dans un communiqué, First Solar précise avoir utilisé des procédés et des matériaux compatibles avec une production industrielle. Pour Raffi Garabedian, chef technologique de First Solar, « le record est le fruit des travaux effectués en coopération avec des laboratoires de R&D académiques et industriels, et notamment avec GE Global Research. » Rappelons que First Solar avait racheté le savoir-faire de GE dans la technologie PV CdTe à l'été 2013 (voir
notre article).

Parallèlement, First Solar a obtenu pour ses panneaux PV une certification Atlas 25+, qui établit la longévité et la résistance aux dégradations par des tests de vieillissement accéléré.

* Voir le diagramme des performances du NREL.

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Solliance développe ses partenariats dans le PV à couches minces

Couches minces>Autretechno>Allemagne>Europe>Accords>R&D
30-01-2015 17:17:46 :

Les universités néerlandaises de Hasselt et de Delft viennent de rejoindre Solliance, un groupement d'instituts de recherche et développement avec des activités dans les secteurs de l'énergie solaire organisé pour renforcer la position de la région entre Eindhoven, Louvain et Aix-en-Provence au travers d'un partenariat dans le domaine du photovoltaïque à couches minces. L'entité travaille déjà en étroite coopération avec l'industrie dans différentes technologies – silicium en couches minces, CIGS (cuivre-indium-gallium-sélénium) et aussi dans le photovoltaïque organique – dans des locaux inaugurés en juin 2014 à Eindhoven aux Pays-Bas, au sein de l'Imec à Louvain en Belgique et du centre de recherche de Jülich en Allemagne …


Dans le cadre de Solliance, les chercheurs concentrent leurs efforts notamment sur le test et la caractérisation des technologies, les procédés par laser, la structuration mécanique, les conducteurs transparents, le développement de nouveaux composants et matériaux organiques, des concepts à base de pérovskite (soit du titanate de calcium, un minéral abondamment disponible figurant parmi les matériaux les plus prometteurs pour remplacer le silicium dans de futures générations de cellules solaires à bas coût*), des techniques de dépôt de couches minces, la production automatisée et le monitoring en ligne.

Solliance a été créé par le Brabant-Septentrional qui a apporté un financement total de 28 M€, et regroupe les centres de R&D ECN (Pays-Bas), Imec (Belgique), Holst Centre (Pays-Bas), TNO (Pays-Bas), l'université technologique d'Eindhoven (Pays-Bas) et le centre de recherche de Jülich (Allemagne). Les nouveaux laboratoires à Eindhoven sont équipés des machines les plus récentes, essentiellement dédiées à la préproduction.

* Des rendements de conversion de plus de 20% ont notamment été obtenus tout récemment en laboratoire par des chercheurs de l'université de Stanford (Californie), qui ont empilé une cellule solaire à pérovskite de seulement 12,7% sur une cellule classique en silicium de faible rendement (11,4%). Un empilage tandem similaire avec une cellule à pérovskite sur une cellule solaire CIGS affichant 17% a abouti à un rendement de 18,6%. Aucune société n'a toutefois avancé de date d'industrialisation à ce jour.

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