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2010 a été l'année record pour le photovoltaïque dans le monde, selon l'EPIA

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>Europe>Reste du monde
07-03-2011 19:31:58 :

Selon l'EPIA qui se base sur les informations des livraisons de systèmes photovoltaïques, le marché mondial du solaire photovoltaïque pourrait se situer dans une fourchette de 14,3 à 16 GW, et très probablement aux alentours de 15,5 GW, en 2010, en terme de puissance installée, dont 11,6 à 13,3 GW rien qu'en Europe. La puissance totale installée dans le monde atteindrait ainsi 37 à 39 GW. Après un an et demi de très forte croissance, le marché pourrait stagner au premier semestre 2011, notamment à cause des freins sur les tarifs d'achat, ce qui, selon l'EPIA, pourrait déclencher une nouvelle vague de baisse ces coûts des systèmes photovoltaïques…
 
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Avec environ 6,5 GW, l'Allemagne est resté le pays moteur du PV, suivi de loin par l'Italie. Hors Europe, le Japon aurait installé 1 GW, et les Etats-Unis de 700 à 800 MW.

Pour l'instant, l'EPIA estime le potentiel du marché mondial à 20 GW en 2011.

Des informations plus détaillées devraient être disponibles dans une prochaine étude prospective à l'horizon 2015.

Pour en savoir plus, cliquer ici

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Le parc PV français comptait 151654 installations pour une puissance de 1025 MW à fin décembre 2010

Centralesphotovoltaïques>France
07-03-2011 19:30:48 :

Selon le tableau de bord éolien - photovoltaïque, publié par le ministère du développement durable, la France comptait 151 654 installations photovoltaïques pour une puissance cumulée de 1025 MW raccordée au réseau à fin décembre 2010, soit une hausse de 235% comparé à fin décembre 2009 ; à titre de comparaison, l'éolien représentait 5729 MW (+15%) pour 884 installations…

La nouvelle puissance raccordée a atteint 719 MW au cours de l'année 2010, soit trois fois plus qu'en 2009. Quatre régions totalisent près de la moitié de la puissance raccordée : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Pays de la Loire, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon.

En métropole, le parc des installations de plus de 3 kW a été multiplié par 3 en nombre et par 4 en puissance en 2010. Parmi celles-ci, 92 installations ont une puissance supérieure à 250 kW pour une puissance totale de 128 MW.



Pour en savoir plus : Tableau de bord éolien-photovoltaïque au 4e trimestre 2010

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Confusion totale en Italie sur la réduction des tarifs d'achat en juin 2010

Centralesphotovoltaïques>Revue de presse>Italie>Politique/Réglementation
07-03-2011 19:26:50 :

En Italie, le conseil des ministres vient de publier un décret qui prévoit une réduction des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque à partir du 1er juin prochain. Toutes les installations raccordées au réseau d'ici à cette date bénéficieront du dispositif réglementaire actuel. Pour les tarifs d'achat applicables au-delà de cette date, les ministères de l'environnement et de l'économie devraient trouver un compromis d'ici fin avril. Il serait aussi question de plafonner la puissance installée à 1-2 GW/an, croit savoir le magazine allemand Photovoltaik

Selon Photovoltaik, le plus grand problème réside aujourd'hui dans la file d'attente des systèmes PV qui sont installés mais non encore raccordés au réseau, et donc dans la capacité de raccordement de l'énergéticien Enel. Ce dernier aurait tout juste raccordé quelque 520 MW en février. Or la file d'attente serait de 2,5 GW.

Enfin, les centrales au sol installées sur des terrains agricoles pourraient être également plafonnées en terme de puissance, à 1 MW.

Les quatre syndicats professionnels pour la filière du solaire (APER, Assosolare, Asso Energie Future et GIFI) que compte l'Italie montent au créneau pour tenter d'infléchir les décisions gouvernementales.

Selon la société d'études de marché EuPD Research, la file d'attente des systèmes PV en attente de raccordement atteindrait 3,8 GW. Mais, pour Markus Hoehner, CEO d'EuPD, la baisse des tarifs est indispensable car les prix sont restés très élevés en Italie, de l'ordre de 4300 à 6000 €/kW pour des systèmes PV résidentiels.

Rappelons que l'objectif de l'Italie consiste à atteindre 8 GW de puissance PV installée à l'horizon 2020. Actuellement, une puissance PV de 3,7 GW serait déjà raccordée au réseau.

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La fin pour Systaic

Centralesphotovoltaïques>Intégrateurs>Conseil>Allemagne
07-03-2011 19:25:57 :

L'Allemand Systaic, développeur et intégrateur de projets photovoltaïques est en cessation de paiements. La procédure de liquidation judiciaire a démarré au tribunal de commerce de Düsseldorf la semaine dernière…

Après plusieurs années de développement record (CA de 31 M€ en 2007, plus de 200 M€ en 2008) suivies d'une année 2009 turbulente, Systaic avait annoncé prendre un nouveau départ en août 2010. La société s'attendait à un chiffre d'affaires de 25 à 35 M€ pour l'ensemble de 2010, soit dix fois moins que les prévisions initiales, qui incluaient plusieurs gros projets dont la réalisation s'est avérée impossible.

En dernier ressort, la firme avait encore cherché de nouveaux investisseurs. Sans succès…

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L'optimisation du bilan énergétique entrerait dans 40% des installations PV résidentielles d'ici 2014

Centralesphotovoltaïques>Autres composants>Etudes de marché
28-02-2011 16:26:15 :

Selon la société d'études IHS iSuppli, les solutions développées pour optimiser le bilan énergétique des installations PV, que ce soit à base de microonduleurs (Enphase Energy, Enecsys, SolarBridge...) ou de solutions matérielles/logicielles d'optimisation (SolarEdge Technologies, EHW Research...), devraient se trouver au cœur de 38% des systèmes résidentiels d'ici 2014. Ce marché devrait ainsi se multiplier par 40 d'ici là, en passant de 160 MW aujourd'hui à 6,2 GW en 2014…

Appelées MLPM (pour « module level power management »), les solutions d'optimisation du bilan énergétique n'étaient encore utilisées que dans 2% des installations résidentielles en 2010.
Les deux types de solutions divergent dans leur mode de fonctionnement. Selon iSuppli, les microonduleurs ajoutent un surcoût de 0,20 à 0,25 $/W, tandis que les systèmes d'optimisation représentent un surcoût de 0,15 $/W. Des surcoûts appelés à baisser de plus de 50% d'ici 2014, croit savoir la société d'études de marché. L'amélioration du bilan énergétique pourrait atteindre aisément 25% avec les microonduleurs, un peu moins avec les optimiseurs.

La société américaine Enphase Energy détiendrait actuellement 90% du marché des microonduleurs. Cofondée notamment par un ingénieur français, Martin Fornage, elle prépare actuellement son arrivée sur le marché français. La société britannique Enecsys a, elle, introduit tout récemment ses premiers modèles sur le marché européen. SMA Solar Technology, leader mondial des onduleurs, travaillerait également sur cette technologie.

Dans le domaine des optimiseurs, c'est la société israélienne SolarEdge qui arrive en tête, avec 70% du marché mondial, selon IHS iSuppli. Dans ce secteur, le « champion » français, une jeune pousse basée près de Toulon, s'appelle EHW Research.

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L'Allemagne entérine le principe d'une baisse flexible des tarifs d'achat

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Politique/Réglementation
28-02-2011 14:38:03 :

Le parlement allemand vient d'entériner le principe d'une diminution des tarifs d'achat de l'électricité de source photovoltaïque de 3 à 15%, selon la puissance totale estimée qui serait installée sur l'année; si le volume estimé se situe en-deça de 3,5 GW, il n'y aurait pas de baisse des tarifs avant janvier 2012. Le nouveau dispositif réglementaire, qui entrera en vigueur au 1er juillet 2011 pour les centrales en toiture et au 1er septembre 2011 pour les centrales au sol, devrait permettre de stabiliser le volume annuel installé entre 3 et 5 GW…

C'est la puissance installée de mars à mai qui servira de base au calcul de la puissance totale attendue sur l'ensemble de l'année.

La réglementation tarifaire devrait également permettre de maintenir la EEG-Umlage, équivalent à la CSPE française, à 2 c€/kWh, soit 8% du coût de l'électricité facturée aux consommateurs. L'électricité solaire devrait représenter 10% de la production totale d'électricité en 2020, contre 3% aujourd'hui.

Pour le syndicat professionnel BSW-Solar, cette modification de la réglementation des tarifs d'achat est le compromis qui satisfait à la fois les intérêts de la filière allemande du photovoltaïque et ceux des consommateurs.

Le vote du nouveau dispositif réglementaire est prévu au parlement le 18 mars prochain.

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Filière photovoltaïque : remise du rapport définitif et audition de MM. Charpin et Trink...

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
21-02-2011 12:09:58 :

Vendredi 18 février, Jean-Michel Charpin, Inspecteur général des Finances, et Claude Trink, Ingénieur général des Mines, ont remis aux ministres concernés* leur rapport définitif issu de la concertation avec les acteurs français du photovoltaïque sur les futures modalités de soutien au développement de la filière photovoltaïque. Ce rapport n'a pas vraiment rassuré les industriels, malgré quelques suggestions et propositions plus favorables…

Les points positifs : un volume annuel de 800 MW dont 200 MW pour les petites toitures jusqu'à 36 kW et 400 MW de grandes toitures, déplafonnement du résidentiel à 9 ou 16 kW, recours à des appels d'offres seulement au-dessus de 250 kW, abandon potentiel de l'objectif de 5400 MMW à l'horizon 2020 en faveur d'une cible plus élevée (10 GW ?), prise en compte de la parité réseau comme une proche réalité, évocation d'un système de transition pour certains projets impactés par le moratoire, révision possible du calcul de la CSPE, futur pilotage régulier de la filière...

MM. Charpin et Trink avaient présenté auparavant le rapport lors d'une audition en Commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Le compte-rendu de cette audition est téléchargeable ICI

Les ministres précisent dans un communiqué que, après avoir pris connaissance du rapport, le gouvernement prendra les décisions relatives au nouveau dispositif de soutien à la filière de sorte qu’il soit effectif d’ici au 9 mars, soit à l'échéance de la période de suspension, après avoir sollicité l’avis du Conseil supérieur de l’énergie et de la Commission de régulation de l’énergie sur ce dispositif.

C'est une déception pour tous ceux qui croyaient à une sortie plus rapide du moratoire…

* Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement ; Christine Lagarde, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi ; et Eric Besson, ministre chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique.



Le rapport final de la commission Charpin-Trink mandatée par le gouvernement est téléchargeable ICI

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La Cour des comptes épingle la CSPE … et les énergies renouvelables

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
21-02-2011 12:08:24 :

Dans son rapport annuel 2011, la Cour des comptes s'est aussi penchée sur la contribution aux charges du service public de l’électricité. Inchangée depuis 2004 alors que les charges qu'elle est censée compenser ont augmenté très rapidement depuis 2009, la CSPE est un mécanisme en déséquilibre croissant, avec un déficit de 1,6 milliard d'euros à fin 2009 qui pourrait atteindre 2,6 milliards d'euros fin 2010. Partant, la Cour demande : « est-il justifié de faire reposer une part essentielle du financement du soutien au développement des énergies renouvelables et des autres charges du service public de l’électricité sur le seul consommateur d’électricité ?…

Au 1er janvier 2011, la CSPE est passée à 7,5 €/MWh, une hausse limitée donc à 3 €/MWh.
Selon Didier Migaud, premier président de la la Cour des comptes, « la CSPE vise à compenser auprès des opérateurs du marché de l’électricité (EDF pour 95 %) leurs charges de service public, c’est-à-dire la péréquation tarifaire dans les départements d’outre-mer et en Corse (50 % du total, 2009), le soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération (45 % du total, 2009) et les tarifs sociaux de l’électricité (3,8 % en 2008).
Ces charges sont en augmentation continue. Il est nécessaire de s’attaquer fermement aux facteurs d’augmentation de ces charges : par exemple, le système de l’obligation d’achat des énergies renouvelables fonctionne « à guichet ouvert », à des tarifs trop attractifs. Il faudrait aussi selon la Cour que le principe constitutionnel du consentement à l’impôt soit respecté, c’est-à-dire que le taux de la contribution demandée au consommateur fasse l’objet d’une autorisation périodique et d’un contrôle du Parlement »

Le CLER est immédiatement monté au créneau, surtout que, dans la publication de ses comptes annuels, EDF avait aussi signalé une perte de 968 millions d'euros due au déficit de la compensation par la CSPE sur l'exercice écoulé ainsi qu'une créance globale, à fin 2010, de 2,8 milliards d'euros.

Ainsi, pour le CLER, « le poids des énergies renouvelables dans la dette totale de la CSPE vis-à-vis d'EDF n'est que de 10 à 15%. Le reste, soit plus de 2 milliards, provient de la production d'électricité à partir de sources fossiles et gaz, soit au titre de la péréquation tarifaire, soit au titre de la cogénération.

Le développement des énergies renouvelables a un coût d'amorçage, payé par la CSPE... Leurs atouts du point de vue de l'environnement, de la qualité de vie, de la création d'emploi et de développement des territoires en valent largement la peine. »

L'analyse de la Cour des comptes :La compensation des charges du service public de l’électricité
Le rapport complet de la Cour des comptes : Rapport public annuel 2011

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2,9 GW de puissance PV raccordée en Italie à fin 2010

Centralesphotovoltaïques>Italie>Réalisations
21-02-2011 10:21:07 :

L'Italie aurait enregistré 54106 demandes pour des installations photovoltaïques pour une puissance totale de 3,77 GW en 2010. La puissance totale raccordée à fin 2010 aurait, elle, atteint 2,9 GW (144000 installations), les systèmes de 200 kW à 1 MW représentant 1,89 GW…

Ces chiffres, encore provisoires (l'enregistrement des installations raccordées en 2010 est possible jusqu'à la fin février 2011), viennent d'être publiés par le Gestore Servizi Energetici, l'organisme gestionnaire des tarifs d'achat pour l'électricité photovoltaïque au sein du ministère de l'économie et des finances en Italie, dans un communiqué rectificatif. Le GSE avait en effet déjà publié dès janvier des chiffres assez confus pour l'année 2010 dans un communiqué qui indiquait 5,8 GW d'installations PV en 2010 sur l'ensemble du pays.

La puissance PV totale installée en Italie à fin 2009 s'élevait à 1,642 GW.

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Filière photovoltaïque : la concertation est achevée, les incertitudes restent…

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14-02-2011 22:41:23 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - La dernière réunion de concertation avec la filière photovoltaïque française organisée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, mandatés par le gouvernement, s'est terminée par une journée agitée vendredi 11 février, notamment du fait d'une manifestation organisée par le collectif « Touche pas à mon panneau solaire ». Cette ultime réunion a laissé les acteurs industriels quasiment autant dans le flou qu'au début, confrontés à un projet de rapport reflétant plus ou moins fidèlement les débats et les propositions des différentes participants mais sans donner de véritable scénario alternatif à celui proposé par la DGEC ... Le temps de l'attente pour la réglementation tarifaire au-delà du 9 mars 2011 a commencé…

MISE A JOUR Le rapport final de la commission Charpin-Trink mandatée par le gouvernement est téléchargeable ICI

La publication du projet de rapport a donné lieu la semaine dernière à diverses actions et à des commentaires des organismes, associations, syndicats professionnels et autres collectifs créés pour défendre l'avenir du photovoltaïque sur l'Hexagone et, surtout, les emplois dans cette filière. « La menace est réelle, surtout pour les PME. Le moratoire a déjà eu un impact avec quelque 2000 à 3000 emplois supprimés. Au global, selon le scénario de sortie du moratoire, ce sont 10000 emplois sur les 25000 que compte la filière qui pourraient disparaître », a analysé Richard Loyen, délégué général d'Enerplan, lors d'une conférence de presse.

Parmi les actions engagées par la filière, le collectif « Touche pas à mon panneau solaire » avait, lui, organisé une manifestation qui a réuni plusieurs centaines de personnes à Bercy, devant le bâtiment où se sont tenues les réunions de concertation, afin de sensibiliser les acteurs aux difficultés suscitées à la fois par le moratoire, le manque de visibilité de la filière et les incertitudes tarifaires, notamment pour les PME. Le collectif a également élaboré un Livre blanc pour le développement du photovoltaïque en France

L'analyse d'Enerplan
« De nombreux acteurs de la filière sont en souffrance, voire déjà à l'agonie. Après une lecture approfondie du projet de rapport, il nous apparaît comme une juste retranscription des débats, mais avec un raisonnement à périmètre réduit, franco-français. il ne donne pas de pistes sérieuses qui permettraient d'éviter la mort de la filière, ni sur les volumes de puissance, ni sur le pilotage de la file d'attente, ni sur la régionalisation, mais reprend au contraire à son compte plus ou moins le scénario de l'administration avec notamment un plafonnement potentiel à 500 MW/an. Il reste extrêmement vague sur la file d'attente purgée par le décret du 9 décembre 2010 et manque totalement d'ambition. Nos contre-propositions sont, elles, au mieux reléguées en annexes. Après l'énorme travail fourni par les acteurs de la concertation, avec une vraie coalition entre les professionnels, les collectivités, les ONG, etc., qui a abouti à des propositions et des scénarios chiffrés, il y a de quoi être déçu. Le rapport présente en outre des calculs de CSPE établis sur des tarifs d'achat de 2010, et présente le photovoltaïque comme une énergie chère et non compétitive, avec une parité réseau au-delà de 2020 alors que nous avons démontré, chiffres à l'appui, qu'elle sera atteinte bien avant. Le rapport ne donne pas aux politiques décisionnaires d'autres scénarios possibles que celui de la DGEC », nous a déclaré Richard Loyen, délégué général d'Enerplan.

« Le rapport ne donne pas à l'administration assez d'éléments pour chiffrer un autre scénario que celui de la DGEC. Ainsi, en ce qui concerne l'optimisation de la CSPE, une discussion éventuelle n'aura lieu que dans plusieurs semaines, soit bien trop tard. »

Pour Arnaud Gossement, avocat en droit de l'environnement et conseil d'Enerplan, le rapport pèche surtout par ignorance : il procède toujours de l'hypothèse des 5400 MW d'ici 2020 ce qui est, industriellement, une hérésie et revient à vouloir faire passer un chameau par le trou d'une aiguille ; il ne prévoit aucun filtrage à l'entrée de la file d'attente, selon des critères d'urbanisme, de financements, d'auto-consommation, etc., mais maintient un filtrage en sortie qui n'empêchera pas une nouvelle bulle spéculative ; il ignore la jurisprudence établie par une récente décision de justice à l'encontre d'EDF EN en préconisant des appels d'offres qui ne respectent pas l'égalité des chances entre les candidats ; enfin, il fait totalement l'impasse sur les conditions de sortie du moratoire alors que le décret dit de suspension de l'obligation d'achat n'est en fait aucunement un décret de suspension mais bel et bien un décret de purge de la file d'attente étant donné que les projets ne remplissant pas les conditions prévues par ce décret doivent repartir de zéro, et seront donc soumis à la nouvelle réglementation tarifaire. Or le gouvernement ne peut pas effectuer un tri des dossiers purgés s'il n'y a pas modification du décret du 9 décembre dernier.

Rappelons qu'Enerplan a saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) pour demander la transparence totale sur la file d'attente et la communication des documents sur lesquels le gouvernement fonde sa politique et son argumentaire de bulle spéculative. La CADA rendra son avis le 3 mars prochain.

Dans une étude prospective du développement du photovoltaïque sur les bâtiments soumis à la future réglementation thermique/énergétique, Enerplan a par ailleurs dégagé un scénario plus ambitieux d'une puissance cumulée de 16 GW pour le photovoltaïque à l'horizon 2020.

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60% des Français prêts à payer leur électricité plus cher ... pour le photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France
14-02-2011 20:56:04 :

Selon une étude effectuée par LH2 pour le compte du SER, 76% des Français seraient disposés à payer plus cher leur électricité afin de favoriser le développement des énergies renouvelables, et 60% plus particulièrement pour que l'énergie solaire photovoltaïque se développe dans notre pays…

L'enquête a été réalisée en deux temps, une première fois en décembre 2010, et une deuxième fois en février 2011, résultant en un écart significatif. Si, en décembre dernier, 50% des personnes interrogées se disaient prêtes à payer plus cher leur électricité afin que l'énergie solaire PV se développe dans notre pays, ce pourcentage est monté à 60% deux mois plus tard. A méditer ...

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Le SER mise sur le label France et un calcul « optimisé » de la CSPE

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:33:54 :

ARTICLE RÉACTUALISÉ - Pour André Antolini, président du SER, le projet de rapport de la commission de concertation Charpin/Trink reflète scrupuleusement les débats de concertation et donne une liste quasi exhaustive de toutes les questions à régler, mais il laisse une marge d'appréciation très/trop large au gouvernement sur des points importants comme les futurs tarifs, les volumes (de 300 MW à 1000 MW par an !), et ne fait qu'évoquer la nécessité d'assurer une transition entre l'ancien et le nouveau système réglementaire. Le SER se réjouit néanmoins de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France. Le rapport final sera présenté au gouvernement ce mercredi…

Pour le SER, les questions essentielles sont donc restées sans réponses même s'il y a quelques pistes. « Qu'adviendra-t-il des 4000 MW de la file d'attente, et surtout des 1500 à 2000 MW de projets sérieux, menacés par les contraintes de délais du décret du 9 décembre 2010 et virtuellement mis à la poubelle, qui représentent des années de travail ? » demande André Antolini. « Ces projets devraient bénéficier d'un tarif d'achat de transition et non pas subir le couperet de la nouvelle tarification qui risque de mettre en danger leurs financements. Sur ce point, nous sommes dans une urgence absolue. »

Le projet final présenté mercredi à l'Assemblée nationale
Pour Arnaud Mine, président du Soler (la branche solaire du SER), « il y a deux points positifs à retenir du projet de rapport, l'un concernant la CSPE où la CRE semble prête à revoir le calcul en tenant compte des spécificités de la production photovoltaïque (une production diurne, utilisée sur le lieu de production, sans transport, donc avec des coûts évités différents de ceux à la base du calcul actuel), et l'autre concernant le déplafonnement de la barre des 3 kW, à 9 ou 16 kW dans le résidentiel. »

Le SER se réjouit enfin de ce que le projet de rapport se prononce en faveur d'un label France pour les systèmes PV bénéficiant du tarif d'achat, qui devrait se traduire notamment par un pourcentage de contenu d'origine française et par des exigences de qualité et de performance environnementale. « Nous y travaillons notamment au plan juridique, sur la base de notre expérience Flamme verte, un label créé dans le secteur du chauffage au bois », nous a précisé André Antolini.

Pour tous les détails concernant les propositions du SER, consulter le document Repenser le développement de la filière photovoltaïque française

Le rapport final de MM. Charpin et Trink est en cours de rédaction, mais la plupart des professionnels que nous avons interrogés semblent persuadés que le projet de rapport ne sera modifié qu'à la marge, voire même que les nouvelles dispositions réglementaires ont déjà été finalisées sur des bases figées d'avance, avant même que le rapport n'ait été remis aux ministres. Quoi qu'il en soit, le rapport sera présenté mercredi 16 février lors d'une audition en Commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale.
MISE A JOUR : Lire l'audit de MM. Charpin et Trink ICI

Nous avons pu proposer à nos lecteurs le projet de rapport en téléchargement dès mercredi 9 février (Projet de rapport)

MISE A JOUR : Le rapport final est maintenant aussi téléchargeable ICI

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Parc PV : 972,7 MWc raccordés en France à fin décembre 2010

Centralesphotovoltaïques>Conjoncture>France
14-02-2011 20:31:33 :
Malgré les tribulations du secteur du photovoltaïque en France tout au long de l'année 2010, le parc PV français a atteint 972,7 MWc au 31 décembre 2010, dont 807,7 MWc en métropole (et 193,9 MWc raccordés au 4e trimestre 2010) et 165 MWc dans les départements et territoires d'outre-mer. C'est ce qui ressort de l'analyse trimestrielle des données des gestionnaires du réseau électrique – ERDF et EDF SEI – publiée par Enerplan. Ainsi le parc en métropole a été multiplié par quatre, celui des territoires insulaires par 2,5. Fin décembre, plus de 3,6 GWc étaient en attente de raccordement en métropole, et près de 550 MW à l'outre-mer…

Nombre de projets en attente de raccordement n'aboutiront pas, et notamment parmi ceux supérieurs à 36 kVA qui représentent la très grande majorité des demandes avec une puissance totale de 3,357 GWc.

Toutes les régions métropolitaines affichent de forts taux de croissance, allant de 21% pour la région Méditerranée à 80% pour l’Île-de-France (le parc a quasiment été multiplié par 2 en un trimestre). La région Manche-Mer-Nord affiche le deuxième taux de croissance le plus élevé, avec + 60%.

Pour plus d'informations : Parc PV français raccordé au réseau à fin décembre 2010

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REC Solar : « Le solaire constitue une opportunité historique pour la France … »

Centralesphotovoltaïques>France
14-02-2011 20:26:45 :


Entre concertation et polémique, après les espoirs suscités par le Grenelle de l'environnement, la filière française du photovoltaïque souffre depuis plus d'un an à cause d'une réglementation tarifaire instable, et lutte aujourd'hui pour sa survie. L'Echo du solaire a demandé l'opinion de REC Solar, un groupe industriel européen verticalement intégré du photovoltaïque*, attiré en France par les promesses d'un marché en devenir. Pour Jan Jacob Boom-Wichers, directeur général REC Solar France, « la France devrait considérer, aujourd'hui, le solaire comme une opportunité historique, au même titre que le fut le nucléaire civil, en d'autres temps et circonstances »…

Comment voyez-vous l'avenir du photovoltaïque en France ?
Le moratoire qui pèse actuellement sur la filière photovoltaïque française semble être une réaction à court terme du gouvernement français à qui il manque une vision sur l'énergie du futur. Il serait dommage que la France passe à côté de cette opportunité historique, à l'opposé de ce qui se passe dans le reste du monde. Sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires, pourquoi ne pas s'inspirer du modèle allemand ? Le gouvernement allemand a ainsi décidé d'obliger les exploitants à contribuer financièrement à un fonds spécifique à partir de 2011 en échange de la prolongation de la durée d'exploitation des réacteurs nucléaires, avec l'instauration d'une taxe pour chaque MWh injecté sur le réseau. En France, les sommes collectées pourraient par exemple servir pour 1/3 au retraitement des déchets nucléaires, pour 1/3 à la formation et pour 1/3 à « sponsoriser » les énergies renouvelables. Ou encore pour développer des solutions de stockage.

L'Allemagne est souvent cité en exemple, et il n'a jamais été question de bulle spéculative comme en France …
Il n'y a pas, en France, le même civisme, ni la même éco-conscience pour l'environnement qui existe outre-Rhin depuis les années 70. Du fait des choix politiques en matière d'énergie, le marché du photovoltaïque y est plus mature, et les installateurs peuvent travailler avec des marges moindres, surtout que l'essentiel des projets est en surimposition. Les retours sur investissements assurent un rendement de type « bon père de famille », qui est aujourd'hui de l'ordre de 8%. Il n'y a jamais eu de marges de 25 à 30% comme en France.

Avec l'intégré au bâti, la France a choisi, elle, de mettre des obstacles à l'arrivée des fournisseurs étrangers et de soutenir ainsi la création d'une filière franco-française. Si l'intégré au bâti est plus coûteux, ce qui explique en partie les différences sur les prix des systèmes installés entre la France et l'Allemagne, il constitue toutefois une excellente approche qui participe d'une vision industrielle du bâtiment. Le photovoltaïque devient partie intégrante de la construction. Là, la France est précurseur. L'évolution de la réglementation thermique, surtout au-delà de la RT2012, exigera des sources d'énergie en plus de l'isolation des bâtiments. Pour qu'un vrai marché se développe, il faudrait y ajouter des contraintes, par exemple exiger que 10% des constructions neuves soient à énergie positive en 2011, et faire progresser ce pourcentage jusqu'à atteindre 100% en 2020.

Comment évaluez-vous le potentiel d'amélioration des rendements de conversion dans le photovoltaïque ?
La courbe d'apprentissage dans le photovoltaïque, en particulier dans les solutions à base de silicium, sera sensiblement similaire à celle du semiconducteur, ce qui laisse augurer encore d'un fort potentiel d'améliorations en terme de rendement de conversion, de productivité, etc. Ceci exige de continuels efforts de recherche et développement. Chez REC Solar, nous sommes à 17,3% de rendement de conversion pour les cellules solaires, et à 15% pour les panneaux PV de la série Peak Energy, optimisés afin de garantir le rendement quel que soit l'ensoleillement.
Parallèlement à l'augmentation de puissance, le coût des modules solaires continuera à baisser. L'Italie a déjà quasiment atteint la parité réseau, montrant ainsi la voie. Le moment arrivera où une rénovation de la toiture d'un bâtiment sera moins coûteuse avec des panneaux PV qu'avec des matériaux conventionnels inertes.

Elisabeth Feder

*Le groupe norvégien REC Solar revendique une position de leader dans la filière photovoltaïque, en tant que groupe verticalement intégré qui contrôle l'ensemble de la chaîne de valeur. C'est le plus gros producteur de silicium dédié au solaire (avec une technologie propriétaire à 80% moins énergivore que le procédé Siemens, selon ses dires), l'un des plus grands fournisseurs de tranches de silicium pour le solaire, un important fabricant de cellules solaires et assembleur de panneaux photovoltaïques, le tout accompagné d'une division systèmes. Le groupe revendique un temps de retour énergétique de seulement un peu plus d'un an pour ses panneaux PV. Le groupe fondé en 1996 était initialement spécialisé dans les tranches de silicium, puis s'est diversifié d'abord vers l'amont avec une usine de silicium aux Etats-Unis en 2002, puis vers l'aval avec la production de cellules solaires à Narvik (Norvège) et une usine d'assemblage de panneaux PV à Glava (Suède) en 2004. Au terme d'un investissement de 1,4 milliard d'euros, REC Solar a inauguré l'an passé une usine intégrée, des tranches de silicium aux panneaux PV, à Singapour.

Lire également notre article

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6,2 GW de nouvelle puissance installée outre-Rhin de janvier à novembre 2010

Centralesphotovoltaïques>Allemagne>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:25:28 :

La Bundesnetzagentur vient de publier ses dernières statistiques qui indiquent que 12459 nouvelles installations photovoltaïques pour une puissance totale de 359,9 MWc ont été raccordées sur le sol allemand en novembre 2010, après 654 MW et 27843 installations (chiffres réactualisés fin décembre) en septembre, et 340 MW et 12502 installations en octobre. Sur la période janvier-novembre 2010, la nouvelle puissance installée outre-Rhin atteint 6,234 GWc…

Les deux baisses successives des tarifs d'achat, de 8 à 13% (selon les types de centrales PV) au 1er juillet puis de 3% supplémentaire au 1er octobre, ont eu un réel impact en faisant d'une part exploser la puissance installée en juin 2010 à 2,1 GW, puis en ralentissant sérieusement le volume d'installations vers la fin de l'année.

Quid du mois de décembre 2010, juste avant une nouvelle baisse de 13% au 1er janvier 2011 ? Réponse dans quelques semaines …

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Le Royaume-Uni revoit ses tarifs d'achat pour éviter un trop-plein de fermes solaires

Centralesphotovoltaïques>Europe>Politique/Réglementation
14-02-2011 20:21:36 :

Le ministre britannique de l'énergie Chris Huhne vient d'annoncer une révision des tarifs d'achat pour les énergies renouvelables, entrés en service en avril 2010. A ce jour, près de 20000 installations solaires ont été enregistrées et le gouvernement semble s'inquiéter du nombre de projets de grande taille, soit de plus de 50 kW, alors que le tarif d'achat avait plutôt été conçu pour des installations résidentielles…

Dans une allocution, Chris Huhne a précisé que la révision interviendra après une analyse de tous les aspects de la réglementation tarifaire, avec notamment une analyse rapide et approfondie des centrales PV de plus de 50 kW. Les nouveaux tarifs devraient entrer en vigueur au plus tôt en avril 2012, sauf si les études révélaient qu'il y a matière à agir en urgence. Dans tous les cas, il n'y aurait pas d'effet rétroactif.

Notre article sur les tarifs d'achat au Royaume-Uni se trouve ici

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IBC Solar distribue les solutions d'intégration simplifiée de 3i Plus

Silicium>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Distributeurs>France
14-02-2011 20:15:12 :

3i Plus, ensemblier photovoltaïque visant l'intégration simplifiée sur grandes toitures, a signé un accord de distribution avec IBC Solar, un spécialiste des systèmes photovoltaïques en toiture…
Créée en 2006, 3i Plus a livré l'équivalent de 250 000 m2 de son système d'intégration photovoltaïque 3i SIT pour grandes toitures en 2010, soit une puissance cumulée de 35 MW (un tiers des toitures PV de plus de 36 kW installées en France l'an passé, selon la société).

La société française a également signé des contrats d'approvisionnement avec des acteurs français et européens pour une puissance totale de 20 MWc en janvier 2011.

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Dernière minute : le projet de rapport de la concertation avec la filière photovoltaïque est disponible

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
09-02-2011 17:38:11 :

Nous nous sommes procurés l'avant-projet du rapport de la commission de concertation dirigée par MM. Jean-Michel Charpin et Claude Trink, suite aux entretiens menés depuis le 20 décembre dernier avec différents acteurs concernés par le développement de la filière photovoltaïque française. Ce rapport, provisoire, est téléchargeable ICI. Il sera discuté lors de la prochaine et dernière réunion, vendredi 11 février, afin qu'une version définitive intégrant d'ultimes enseignements puisse être ensuite remise aux ministres commanditaires de la concertation. Ni ce projet de rapport, ni le rapport final ne visent à présenter les décisions qui seront prises par le gouvernement concernant la future réglementation tarifaire ou encore le traitement des projets de la file d'attente purgée par le moratoire…

Parallèlement, le collectif Touche pas à mon panneau solaire appelle à une manifestation de la filière photovoltaïque française le 11 février prochain, jour de la présentation du rapport Charpin/Trink, à partir de 12h30.

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Les investissements dans le photovoltaïque pourraient doubler d'ici 2015, selon l'EPIA

Centralesphotovoltaïques>Etudes de marché>Europe>Reste du monde
07-02-2011 12:56:12 :

Selon une étude conjointe de l'EPIA et de Greenpeace intitulée Solar Generation 6, les investissements mondiaux dans le photovoltaïque pourraient passer des 35-40 milliards d'euros actuels à 70 milliards d'euros en 2015 ; l'Union européenne pourrait à elle seule en cristalliser la moitié…

D'après les estimations, le photovoltaïque pourrait satisfaire 12% des besoins énergétiques européens en 2020, et 9% des besoins mondiaux d'ici 2030.

Pour Ingmar Wilhelm, président de l'EPIA, « l'énergie solaire montre depuis de nombreuses années un potentiel d'améliorations autant en terme de rendement et d'efficience énergétique qu'en terme de réduction des coûts. La technologie est aujourd'hui prête à passer un nouveau cap, celui d'une révolution économique. Son coût a baissé de 40% depuis 2005, et il devrait à nouveau diminuer de 40% d'ici 2015. A ce moment-là, l'énergie solaire photovoltaïque sera à même de concurrencer les prix de l'électricité facturée aux consommateurs dans de nombreux pays européens. »

La puissance PV totale installée en Europe devrait passer de quelque 28 GW en 2010 à près de 100 GW en 2015, avec un potentiel de monter à 350 GW d'ici 2020.

Pour télécharger l'étude, cliquer ici

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Colloque annuel du SER : ce qu'ils ont dit …

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation
07-02-2011 11:55:25 :


Le colloque annuel du SER s'est tenu le 1er février dernier sous le titre Energies renouvelables : fantasmes et réalités, et a attiré près d'un millier de personnes, avance le SER dans un communiqué de presse. De fait, si le colloque devait porter sur toutes les énergies renouvelables, c’est la filière photovoltaïque française, avec le moratoire actuel et l’incertitude quant à son avenir, qui a largement dominé les débats, qui plus est avec les interventions, très attendues, des ministres Eric Besson (Energie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Développement durable), ainsi que les échanges au cours des tables rondes…

Les interventions des ministres
Eric Besson, ministre chargé, entre autres, de l'énergie, a tenu à souligner que « l'objectif du Grenelle de l'environnement prévoit 5400 MW d'installations photovoltaïques à l'horizon 2020 ; que la concertation avec la filière française du photovoltaïque est en cours ; qu'il apprécie l'engagement des différents acteurs dans ce contexte ; qu'il souhaite limiter au maximum les effets du moratoire sur la filière ; que le moratoire ne concerne pas le marché du photovoltaïque résidentiel, et que 50% de la file d'attente n'était pas non plus touchée [NDLR : sans autres précisions, nul ne sait si ces 50% portent sur la puissance ou le nombre de projets en file d'attente] ; qu'il vise à mettre en place un cadre réglementaire stable et pérenne ; que le gouvernement reste favorable au photovoltaïque mais se préoccupe de l'émergence d'une filière industrielle et veut éviter une bulle spéculative. »
L'intégralité du discours se trouve ici

Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'écologie et du développement durable, a, elle, tenté d'apaiser les inquiétudes de la filière en précisant que « la décision d'appliquer un moratoire a été très difficile, qu'il était juridiquement impossible de faire le tri entre les « bons » et les « mauvais » projets, que c'est la raison pour laquelle le seul critère de la puissance a été retenu [NDLR : exclure le résidentiel, soit jusqu'à 3kW], mais que, si la détermination du gouvernement en faveur des énergies renouvelables était intacte, un réajustement de certaines des politiques mises en place s'avérait nécessaire avec une double exigence, à savoir une haute qualité environnementale – eau, air, traitements des déchets, recyclage – et la création de richesses et d'emplois. Le gouvernement souhaite une filière d'excellence. A ce titre, les récents appels à manifestation d'intérêts dans le solaire sont un signal à la filière. »
« La France ambitionne de devenir un acteur majeur mais cela doit se faire avec la plus grande transparence sur les coûts, sur la CSPE et sur les autres soutiens financiers dans le cadre d'une politique raisonnée et pérenne. Le nouveau dispositif devra bénéficier au développement d'une filière. J'ai entendu la proposition de réguler les tarifs en fonction du volume de la CSPE et non pas uniquement en fonction de la puissance, mais certains acteurs sont contre cette approche. Mon pari est que les Français sont prêts à accepter la part importante de la CSPE pour le financement des énergies renouvelables sur leur facture d'électricité. Je sais que des entreprises sont en difficultés, c'est pourquoi le moratoire a été ramené à trois mois. J'accepte la critique quant à la trop grande variabilité du cadre réglementaire en 2010. A notre décharge, la situation est similaire dans d'autres pays. Je concède aussi un doute sur la part des importations de panneaux chinois chiffrée à 90%, mais le seul chiffre à retenir aujourd'hui est celui du déficit commercial qui est de 1,5 milliard d'euros dans le photovoltaïque. C'est trop. »
[NDLR : ce chiffre – 1,9 milliard d'euros d'importations et 400 M€ d'exportations – inclut aussi les importations, importantes, en provenance de pays européens, et notamment d'Allemagne]
Pour l'intégralité du discours officiel, cliquer ici

Les propositions du SER
André Antolini, le président sortant du SER qui va transmettre les rênes du syndicat à Jean-louis Bal au 1er mars, a, quant à lui, formulé trois demandes essentielles pour une croissance de la filière :
- une régulation tarifaire en fonction d'un volume de CSPE plutôt que par la puissance, afin de tirer le marché en terme de puissance installée ;
- la mise en place d'un tarif de transition pour les projets « méritants » de la file d'attente afin de sortir du moratoire sans casser la filière ;
- un pilotage de la file d'attente avec publication des projets de façon régulière et exhaustive [NDLR : comme ce qui se fait en Allemagne]

L'intervention de Jean-Michel Charpin
Participant à la dernière table ronde du colloque intitulée « la soutenabilité économique des énergies renouvelables », Jean-Michel Charpin a souligné « l'engagement des acteurs impliqués dans la concertation, avec une multitude de propositions et d'idées permettant d'envisager la possibilité de repêcher des projets tombés sous le coup du moratoire. Il appartiendra au gouvernement de trancher et de faire un arbitrage entre l'ampleur d'un tel repêchage et la nécessaire adaptation des tarifs d'achat. Le gouvernement souhaite que le moratoire s'arrête au plus tôt, peut-être déjà début mars. La question d'une réglementation possible selon une enveloppe financière ou selon la puissance est à l'étude. »

Rappelons que la concertation entre la filière photovoltaïque française et MM. Charpin et Trink, mandatés par le gouvernement, se termine avec la présentation d'un rapport établi par ces derniers à tous les acteurs impliqués, et notamment aux ministres concernés, ce vendredi 11 février.

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