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Technologies : 528 article(s).
Un projet d'usine de panneaux photovoltaïques se prépare sur l'ex-site de Philips à Dreux

Silicium>Panneaux >France>Investissements>Industrialisation
09-07-2009 18:17:20 :
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br> Des industriels français s'apprêtent à lancer une production de panneaux photovoltaïques en France, sur l'ancien site de Philips à Dreux, en partenariat avec la société ukrainienne Kvazar, un fabricant de panneaux et systèmes photovoltaïques situé à Kiev, qui détiendrait une part du capital minoritaire, mais supérieure à 45% ; ce projet, qui représentera plusieurs millions d'euros d'investissements, vise une capacité de production mensuelle de 4000 modules de 240 kWc, soit nettement plus de 10 MWc en annuel, avec un démarrage prévu au second semestre 2010.

L'investissement total n'a pas encore été dévoilé car il reste à finaliser le plan de reprise du site de Philips à Dreux, mais il pourrait monter jusqu'à 15 millions d'euros. A suivre en septembre ...

Les panneaux et systèmes photovoltaïques de Kvazar sont aujourd'hui distribués en France par Dome Solar qui les commercialise aussi au travers de coopératives d'achats dédiées au bâtiment (Socoda, Orcab). L'Ukrainien s'apprête par ailleurs à lancer une solution intégrée pour toiture plate, dont les tests ont été terminés ce printemps. Unique au monde à ce jour, cette solution sera aussi commercialisée en France. A suivre aussi en septembre ...

L'originalité, chez Kvazar, c'est aussi un classement au feu M0, c'est-à-dire incombustible, pour ses panneaux réalisés en sandwichs. Les supports sont directement assemblés en usine sur les panneaux. Enfin, les toitures équipées de panneaux Kvazar sont garanties 25 ans.

Pour la petite histoire, le groupe Kvazar produit et transforme du silicium depuis 1961, dont une partie en cellules solaires. Parmi ses clients figurent notamment Q-Cells, Sharp, Isofoton, Scheuten Solar ... et bien sûr Kvazar. Ce dernier avait déjà développé des solutions photovoltaïques pour les programmes de l'ex-gouvernement soviétique dans l'aérospatial et l'aéronautique. Kvazar est aussi un fabricant de composants électroniques.

La première toiture plate qui devrait être équipée d'un système solaire intégré à partir de cet automne

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Panneaux solaires CIGS : Ascent Solar dépasse les 10% de rendement

Couches minces>Panneaux >Technologies>Industrialisation
09-07-2009 18:01:22 :

La firme américaine Ascent Solar vient d'atteindre son objectif initial de rendement de conversion de 10% pour ses panneaux photovoltaïques couches minces CIGS provenant de sa ligne de production de 1,5 MW située à Thornton, Colorado : le laboratoire américain de R&D NREL a confirmé la mesure du rendement à 10,4%.

La première ligne de production d'Ascent est opérationnelle depuis le premier trimestre 2009. Début 2010, la société compte démarrer la fabrication sur une deuxième ligne d'une puissance de 30 MW.

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5,9% de rendement de conversion pour des cellules solaires organiques

Autretechno>Cellules >Allemagne>Technologies>R&D
09-07-2009 17:59:21 :

En coopération avec l'Institut für angewandte Photophysik (IAPP) de l'université technique de Dresde, les sociétés Heliatek et BASF viennent de réaliser une cellule solaire organique (tandem), empilant donc deux cellules, qui affiche un rendement de conversion de 5,9% sur une surface active de 2 cm2 ; il s'agit là du premier résultat d'un projet de R&D, appelé OPEG (Photovoltaïque organique pour un approvisionnement énergétique intégrable), lancé l'été dernier et subventionné à hauteur de 16 millions d'euros par le ministère allemand de l'éducation et de la recherche, et qui devrait aboutir en 2011.

La technologie fait appel à un matériau « oligomère », mis au point par Heliatek et un laboratoire de l'université d'Ulm, et à un colorant de synthèse fourni par BASF. Un procédé de dépôt vapeur sous vide permet de réaliser des couches ultraminces de seulement 100 nm.

Le projet OPEG s'est fixé pour objectif d'atteindre un rendement de conversion de 9-10% et de mettre en place une ligne pilote de production d'ici 2011. Parmi les autres partenaires du projet figurent notamment les sociétés Bosch, qui a par ailleurs une filiale cellules solaires (Ersol), et Novaled, un essaimage de l'IAPP qui a déjà transféré le procédé de dépôt couches minces dans la production d'écrans plats type OLED.

Fondé en 2006, Heliatek est un essaimage des universités de Dresde et d'Ulm, avec pour vocation le développement et la commercialisation de cellules solaires organiques selon un procédé roll-to-roll sur substrat flexible de grandes dimensions. La jeune pousse a obtenu, entre autres, un financement de la part des groupes allemand Bosch et BASF (1,6 M€ chacun en 2007).

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First Solar vise un coût de 0,50 $/W d'ici 2014

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Stratégie>Industrialisation
02-07-2009 16:02:03 :

First Solar vient de dévoiler sa feuille de route à l'horizon 2014 : le fabricant américain prévoit de baisser les coûts de production de ses panneaux photovoltaïques couches minces en tellurure de cadmium (CdTe) à 0,52-0,63 dollar/W d'ici 2014, à comparer au montant de 0,93 dollar/W annoncé au premier trimestre 2009.

Dans une présentation faite aux analystes le 24 juin dernier, les dirigeants de la société ont dévoilé leur stratégie. Pour arriver à une telle baisse des coûts, leur principal objectif consiste à atteindre un rendement de conversion de 12,5% (contre 10,9% aujourd'hui) en améliorant notamment le taux de transmission à travers le verre protecteur des panneaux, à diminuer l'épaisseur des couches pour réduire les coûts matériaux, et à augmenter la productivité des lignes de fabrication. Le choix d'implanter une future usine dans un pays à faibles coûts salariaux n'aura qu'un très faible impact, de l'ordre de 3-4% seulement, sur le coût des panneaux. Selon David Eaglesham, vice-président technologie, un rendement de conversion de 16 à 18% serait réalisable, à terme, en production. La société n'a toutefois pas précisé à quel horizon ... les records obtenus en laboratoire se situent actuellement à quelque 16,5% pour la technologie CdTe.

First Solar est aujourd'hui le fabricant de panneaux solaires à base de cellules couches minces avec le coût de production le plus bas de l'industrie. Après avoir passé la barre du 1 dollar/W en mars dernier, il a révisé sa feuille de route : initialement, First Solar avait prévu un coût de 0,65-0,70$/W d'ici 2010-2012.

Sur les 20 premiers fabricants de cellules solaires, First Solar est le seul à ne produire qu'en technologie couches minces. Sa capacité de production pourrait atteindre le GW cette année, ce qui le propulserait, a priori, en tête du classement, en terme de MW, devant l'Allemand Q-Cells et le Chinois Suntech Power.

Réduction des coûts de production chez First Solar d’ici 2014

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28,3% de rendement de conversion pour une cellule solaire en GaAs

Autretechno>Cellules >Europe>Technologies>Industrialisation>R&D
02-07-2009 15:59:47 :

A l'occasion de la Royal Society Summer Science Exhibition de Londres, QuantaSol a dévoilé une cellule solaire à jonction unique en arséniure de gallium (GaAs) affichant un rendement de conversion de 28,3% avec une concentration d'un facteur 500 ; la jeune pousse britannique, qui a fait tester sa cellule par l'institut Fraunhofer des systèmes solaires (ISE) de Fribourg (Allemagne), affirme être prête à lancer la production en sous-traitance chez des fondeurs, et attaque maintenant le développement de cellules solaires à jonctions multiples.

QuantaSol pense pouvoir atteindre un rendement de conversion de plus de 30% avec une cellule tandem (à double jonction) et près de 40% avec une cellule à triple jonction.

Créée en 2006, la société QuantaSol est un essaimage de l'Imperial College de Londres, où des travaux sur les cellules solaires à haut rendement faisant appel à des nanostructures, notamment des puits quantiques réalisés en superposant des couches d'InGaAs, ont démarré dès 1989 grâce à une aide financière du Greenpeace Trust.

Avec sa technologie SB-QWSC (stress-balanced Quantum well solar cell), QuantaSol vise les fabricants de systèmes photovoltaïques à concentration destinés à la réalisation de fermes solaires.

La société vient par ailleurs de finaliser un deuxième tour de table, qui lui a rapporté 2 millions de livres.

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HelioSphera démarre la production de panneaux solaires couches minces

Couches minces>Panneaux >Grèce>Investissements>Industrialisation
02-07-2009 15:55:42 :

Implantée à Tripoli (Grèce), la société HelioSphera, ex-Next Solar, vient d'inaugurer son usine de production de panneaux photovoltaïques couches minces faisant appel à la technologie Micromorph développée par le Suisse Oerlikon ; ce site représente un investissement de 180 millions d'euros (subventionné à près de 30 millions d'euros par les autorités publiques grecques) pour une capacité de production de 60 MW.

Après quelques semaines de montée en puissance, HelioSphera pense atteindre la production de volume avant la fin du troisième trimestre 2009. Quelque 180 emplois ont été créés.

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Panneaux solaires couches minces : Xunlight vise une capacité de production de 100 MW

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Industrialisation
02-07-2009 15:54:33 :

L'Américain Xunlight, essaimage de l'université de Toledo dans l'Ohio, vient de se doter de sa première ligne de production de panneaux photovoltaïques couches minces en silicium à triple jonction d'une capacité de 25 MW ; trois autres lignes devraient suivre pour lui permettre d'atteindre une capacité totale de production de 100 MW d'ici fin 2010.

La jeune pousse a récemment démontré la faisabilité de ses panneaux selon un procédé d'impression de type roll-to-roll sur une ligne pilote. Une fois le processus de fabrication stabilisé, elle compte réaliser des panneaux ayant un rendement de conversion de 7,8%.

La société a déjà obtenu 40 millions de dollars de financements, en provenance de capital-risqueurs, et 13 millions de dollars des collectivités locales de l'Ohio et du département américain de l'énergie et du commerce.

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Sanyo investit 80 M€ dans la production de cellules solaires HIT

Autretechno>Cellules >Japon>Investissements>Industrialisation
02-07-2009 15:53:03 :

Sanyo projette l'installation d'une ligne supplémentaire de production de cellules solaires de haut rendement faisant appel à sa technologie HIT (heterojunction intrinsic thin film layer) sur son site d'Unnan (Shimane Sanyo), qui devrait être opérationnelle en avril 2010 ; sa capacité de production passera ainsi de 130 MW à 220 MW sur ce site.

Le Japonais veut ainsi anticiper la reprise de la demande sur le marché du photovoltaïque l'an prochain. Il possède par ailleurs une usine à Nishikinohama, près d'Osaka, avec une capacité de production de 210 MW.

La cellule solaire HIT est à hétérojonction, et se compose de silicium monocristallin et de couches minces de silicium amorphe. Un rendement de conversion de 23% a récemment été atteint en laboratoire, contre 22,3% précédemment (silicium encore plus pur, diminution des pertes d'absorption et de la résistance de l'électrode de surface).

Structure de la cellule solaire HIT de Sanyo

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LG Display investit 28 M€ dans la R&D pour le photovoltaïque

Couches minces>Cellules >Reste du monde>Investissements>Technologies>R&D
02-07-2009 15:52:07 :

Le fabricant coréen d'écrans LCD LG Display projette d'investir 50 milliards de wons sud-coréens, soit quelque 28 M€, dans les cellules solaires de type couches minces, avec la création d'une ligne pilote de R&D et la mise en place de ressources de test ; il vise un rendement de conversion de 14% à l'horizon 2012, date à laquelle il compte lancer la commercialisation.

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L’avion solaire Solar Impulse voit le jour

Silicium>Europe>R&D
02-07-2009 15:43:07 :

Lancé en 2003, le projet Solar Impulse a pour mission de démontrer la faisabilité d'un avion en vol pendant 36 heures, soit un cycle complet jour-nuit-jour, en étant propulsé uniquement à l'énergie solaire ; le prototype de cet avion solaire vient d'être dévoilé : réalisé en fibre de carbone, il intègre quelque 12000 cellules solaires de Sun Power (22% de rendement) dans ses ailes, a l'envergure d'un Airbus A340 (63,4 m), et pèse l'équivalent d'une voiture moyenne (1600 kg).

Les cellules solaires alimentent quatre moteurs électriques d'une puissance maximale de 10 CV chacun. Des batteries lithium-polymère (400 kg) chargées en journée devraient fournir l'alimentation pour le vol de nuit.

Six ans de développement, de calculs, de simulations et de tests ont été nécessaires à une équipe de 70 personnes pour aboutir à ce prototype. Après des mises au point au sol, l'avion devrait réaliser ses premiers essais dans le ciel suisse d'ici la fin 2009. Une première nuit complète en vol est programmée pour 2010. Les résultats et leur analyse serviront au développement et à la réalisation d'un deuxième avion, destiné à faire le tour du monde en 2012, en cinq étapes de cinq jours chacune.

Bertrand Piccard(*) et André Borschberg, respectivement initiateur et manager du projet Solar Impulse, ont pour objectif principal de démontrer le potentiel des énergies renouvelables et d'en promouvoir l'utilisation, l'avion solaire devant symboliser les économies d'énergie qui peuvent être faites grâce aux nouvelles technologies. Les principaux partenaires et financeurs du projet sont Solvay, Omega et Deutsche Bank.

(*) Bertrand Piccard est également connu pour avoir réussi, avec le pilote britannique Brian Jones, le premier tour du monde en ballon sans escale en 1999.

Pour plus d'informations : Solar Impulse

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Spécial 1ère Journée Technique Photovoltaïque en région PACA

Silicium>Panneaux >Cellules >Autres composants>Monde>France>Stratégie>Industrialisation>R&D
23-06-2009 16:45:50 :

Cette semaine, nous vous proposons, pour l'essentiel, un numéro spécial en grande partie dédié à la « 1ère Journée Technique Photovoltaïque en PACA », organisée le 18 juin dernier au Centre Microélectronique de Provence à Gardanne ; ce rendez-vous a dressé l'état de l'art sur les principaux aspects économiques, technologiques et stratégiques d'une filière en pleine ébullition, en France en général et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en particulier, en présentant notamment les forces et les synergies régionales dans ce domaine.

Organisée par Arcsis en coopération avec Optitec et POPsud et soutenue par le pôle de compétitivité Capenergies et Jessica France, la manifestation s'est déroulée pratiquement « à guichets fermés » avec plus de 150 participants tout au long de la journée.

Plutôt qu'un compte-rendu qui serait difficilement exhaustif, nous avons relevé quelques grandes tendances, spécifiques ou non à la région PACA :

La création de sociétés innovantes comme Nexcis, EHW Research, Faldes, ... montre une forte volonté industrielle en région PACA.

La région dispose d'un important potentiel d'innovation, avec des compétences humaines et de réelles synergies entre les acteurs, industriels et scientifiques, des filières de l'optique, du photonique et de la microélectronique, susceptibles de favoriser la création d'entreprises dans le secteur du photovoltaïque. En témoignent notamment, côté R&D, les travaux sur les applications laser pour le photovoltaïque à l'Université de Marseille (LP3), ceux sur les nanostructures et les plasmons pour le photovoltaïque au laboratoire opto de l'IM2NP ainsi que, côté industriel, l'offre couches minces de Cilas, spécialisé dans l'optronique, ou encore le savoir-faire en impression jet d'encre d'Impika, un procédé transférable au photovoltaïque, voire l'offre de dopage des cellules solaires par immersion plasma chez IBS. Le choix de l'Allemand M+W Zander, société leader dans la conception et la réalisation d'usines clés en mains pour la production de cellules et panneaux solaires, de s'implanter à Rousset illustre aussi l'attrait du territoire.

Le contexte général de la région PACA, avec une réelle volonté au niveau de la politique régionale, les compétences existantes, et un fort taux d'ensoleillement, est favorable à la fois à un déploiement de centrales photovoltaïques (la région PACA ne produit aujourd'hui que la moitié de l'énergie qu'elle consomme) et à la mise en place d'une filière industrielle. Sur ce dernier point, la commune de Rousset, après avoir misé il y a 30 ans sur la filière microélectronique, a d'ores et déjà dégagé un site de 35 ha, à côté de la zone industrielle existante.

Les nouvelles technologies de cellules solaires sont plus complémentaires que concurrentes aux filières traditionnelles, qui ont encore un beau potentiel de développement. La part de marché des cellules solaires couches minces – CdTe, CIS, silicium amorphe ou polycristalllin aminci - va augmenter, mais le silicium cristallin restera majoritaire (avec une estimation de 65% de part de marché en 2035). Toutefois, il y a eu récemment de véritables innovations avec des concepts à base de matériaux organiques/inorganiques et électrochimiques (cellules de Graetzel).

Historiquement, depuis 1980, le coût des panneaux solaires a diminué de 22% à chaque doublement des ventes (en volume). La pénurie de silicium en 2007 n'a eu qu'un impact limité (source : EPIA).

La course au rendement de conversion des cellules solaires ne peut pas être un but en soi ; in fine, c'est le prix du Watt qui prime. L'augmentation des capacités de production, par effet d'échelle, et l'innovation sont les deux ingrédients qui contribuent à la baisse des coûts. Mais l'innovation se décline à tous les niveaux : architecture des cellules, surfaçage anti-reflet, électrodes à faible résistance de contact, élimination des sources d'ombrage par contacts arrières, silicium en couche mince, diminution des pertes de silicium en cours de production (suppression du sciage), nouvelles méthodes de tirage du silicium en bande (Evergreen Solar), cellules solaires biface (Origin Energy), ...

Selon les technologies, les rendements de conversion des cellules solaires en production industrielle sont très inférieurs à ceux obtenus en laboratoire : l'écart va, par exemple, de 15-20% à près de 25% pour le silicium cristallin, de 9-11% à 19% pour les cellules CIS/CIGS, de 8-10% à près de 17% pour les cellules CdTe, de 4-5% à près de 11% pour les cellules de Graetzel (source : Coexel, INES).

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Critiques et discussions constructives lors de la table ronde

France>Stratégie>Technologies>Industrialisation
23-06-2009 16:43:36 :

En clôture de la journée technique de Gardanne, les perspectives du photovoltaïque en PACA et les stratégies à mettre en œuvre au niveau national ont été disséquées dans le cadre d'une table ronde.

Principales critiques et idées (anonymes) :
« En France, et en région PACA en particulier, il existe un immense potentiel technologique mais se donnera-t-on les ambitions industrielles correspondantes ? Côté innovation et R&D, nous sommes plutôt bien placés, mais il s'agit maintenant de passer au stade supérieur. Vu les investissements nécessaires, il faudrait que de gros acteurs industriels se lancent dans les énergies renouvelables. »

« Il existe en région PACA un potentiel important de plusieurs GW d'installations photovoltaïques. La solution : utiliser les milliers d'hectares en jachère, les toits industriels, etc. Le développement du photovoltaïque en France doit passer par la surimposition au bâti. »

« En France, nous possédons la « technicité » mais, avec le retard que nous avons pris, il sera difficile de créer une filière industrielle dans le photovoltaïque, surtout que nous en sommes à un stade où il faut mettre les bouchées doubles pour mettre en place une usine de production de plusieurs centaines de MW. »

« Il faudrait recréer (NDLR : en France) le modèle allemand, avec une stratégie globale sur toute la filière, et surtout ne pas faire comme l'Espagne où l'achat de l'électricité produite coûte cher à la communauté sans qu'une industrie locale n'ait été créée. En Allemagne, le marché national a bénéficié au développement de Q-Cells. »

« Il faut que le gouvernement arrête de se cramponner à l'intégré au bâti, et prenne rapidement une décision concernant des tarifs d'achat susceptibles d'attirer des investisseurs financiers. »

« Le tarif d'achat seul n'est pas suffisant pour faire bouger les choses. Il faut qu'une filière industrielle dédiée au photovoltaïque se crée en France, avec une vraie chaîne d'approvisionnement. »

« Il faut viser un coût de 0,8 €/W pour les panneaux photovoltaïques afin d'arriver, in fine, à un coût de 0,15 €/kWh. »

Cette table ronde a regroupé François Flory, professeur à l'IM2NP/Ecole Centrale Marseille, Jean-Pierre Joly, directeur général de l'INES, Jean-Luc Didier, chargé de la coordination Projets Transverses de l'ADEME, Bernard Besnainou, directeur adjoint de Capenergies, Olivier Kerrec, directeur général de Nexcis, et Jean-Paul Hoffmann, directeur exécutif pour le développement économique de Rousset, et a été animée par Valérie Laplagne, coordinatrice de missions d'Enerplan (de gauche à droite).

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La France aura une filière industrielle de panneaux photovoltaïques couches minces dans deux ans

Couches minces>Panneaux >Cellules >France>Créations>Investissements>Industrialisation>R&D
23-06-2009 16:42:06 :

Installée dans les locaux de l'ex-usine 125 mm de STMicroelectronics à Rousset, la jeune pousse Nexcis, créée en octobre 2008, développe actuellement une technologie de panneaux photovoltaïques à partir de cellules couches minces, appelée CISEL (pour cuivre, indium et selenium/soufre électrodéposés) en visant, à terme, un coût de fabrication inférieur à 0,8 €/W : elle travaille en outre déjà sur des générations futures, avec notamment l'ajout de gallium, et vise à faire passer son effectif de 23 personnes aujourd'hui à 40 personnes en 2010 ; la société devrait disposer fin 2011 d'une ligne de production pilote d'une capacité de 20 MW - l'investissement nécessaire n'a pas encore été dévoilé -, qui emploierait 100 à 150 personnes supplémentaires, avant de passer au déploiement industriel.

La société Nexcis est un essaimage de l'Institut de R&D sur l'énergie photovoltaïque (IRDEP), un laboratoire commun à EDF et au CNRS, situé à Chatou. Elle a été créée par Olivier Kerrec, aujourd'hui directeur général, et Pâris Mouratoglou (via la société SIIF Luxembourg), président de Nexcis et président d'EDF Energies Nouvelles. "Nous nous sommes implantés à Rousset car nous y avons trouvé les compétences humaines nécessaires pour passer rapidement au stade industriel", précise Olivier Kerrec.

En train de finaliser le montage financier qui lui permettra de passer à la vitesse supérieure, avec notamment l'entrée du groupe EDF au capital, la jeune pousse est aussi confrontée à plusieurs défis technologiques : augmenter le rendement de conversion des panneaux solaires afin d'atteindre 8 à 12% et accélérer les temps de transfert de la R&D à la production pilote dans un premier temps, puis du pilote à la production industrielle. L'ajout de gallium devrait permettre de passer la barre des 10%. Pour ses travaux de R&D, Nexcis a signé des partenariats stratégiques avec STMicroelectronics et IBM, ainsi qu'avec des entités locales (CIMPACA, laboratoires universitaires, etc.).

La technologie CISEL fait appel à un procédé innovant d'électrodéposition de couches successives par électrolyse. Les cellules solaires sont réalisées en huit étapes, directement aux dimensions du panneau final. L'assemblage des panneaux compte quatre étapes supplémentaires. La majorité des étapes du process s'effectuant sous pression atmosphérique, ce procédé est moins coûteux que des fabrications de panneaux couches minces sous vide.

« Nous travaillons dans un premier temps avec un substrat verre mais nous prévoyons de développer aussi le concept sur un substrat métallique et de réaliser l'encapsulation des panneaux avec un matériau polymère afin d'obtenir des panneaux plus légers et flexibles, adaptés aux toits des bâtiments à faible charge au sol », précise Philippe Calzi, directeur marketing. La production pourrait ainsi être hautement automatisée dans le cadre d'un procédé roll-to-roll.

La société envisage de commercialiser les deux familles de produits en parallèle : les modules bi-verre seront destinés à l'intégration au bâti et aux centrales au sol, tandis que les modules plus légers viseront les applications en surimposition. Les panneaux solaires de Nexcis pourront aussi servir dans des applications aussi diverses que des auvents ou des pare-soleils.
Le développement de la technologie CISEL a été largement soutenu par les autorités publiques, dont l'ANR et surtout l'ADEME depuis 2003.

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EHW Research optimise le bilan énergétique des installations photovoltaïques

Centralesphotovoltaïques>Autres composants>France>Créations>Industrialisation
23-06-2009 16:39:40 :

La jeune pousse EHW Research, créée en septembre 2008 à Toulon, a développé une solution permettant d'optimiser le bilan énergétique des installations photovoltaïques résidentielles en réduisant les pertes dues au déséquilibre et/ou à la non-uniformité (mismatch) entre les différents panneaux solaires d'un système ; premier produit de la société et en cours d'industrialisation, la Smart Power Box résout notamment le problème récurrent, et souvent sous-estimé, des pertes dues à l'ombrage total ou partiel de panneaux solaires en cours de journée.

Le mismatch, ou différence de caractéristiques, entre panneaux photovoltaïques ou, par exemple, une zone d'ombrage de 10% sur un panneau, peut générer jusqu'à 50% de pertes au niveau de la puissance fournie par ce panneau. Pour pallier ces pertes, il existe deux solutions, soit l'installation d'un micro-onduleur sur chaque panneau, soit la reconfiguration dynamique du câblage des panneaux.

La Smart Power Box d'EHW Research est un boitier électronique qui vient s'insérer entre les panneaux solaires d'une installation et l'onduleur, à la place des boîtiers de raccordement classique. Tous les panneaux d'une installation sont connectés côté entrée, la sortie faisant, elle, la liaison avec l'onduleur. Le câblage est donc en étoile, il n'y a plus de strings, ce qui permet la reconfiguration dynamique qui peut changer plusieurs fois par jour, en fonction de l'exposition au soleil et des zones d'ombrage. Des installations photovoltaïques existantes peuvent également être équipées (« rétrofittées »).

La première version de la Smart Power Box compte 24 entrées, plusieurs panneaux pouvant être branchés sur chaque entrée (jusqu'à concurrence de 100 V et 10 A) ; elle est adaptée à tout type d'installation photovoltaïque jusqu'à une puissance maximale de 5 kW.

Pour se conformer aux spécificités de l'onduleur, le boîtier est configuré par logiciel lors de l'installation afin de programmer la tension de démarrage de l'onduleur, la tension maximale de l'onduleur, le nombre d'entrées branchées et la tension minimale de fonctionnement du contrôleur MPPT (maximum power point tracking, ou suivi du point de puissance maximale) intégré. Ce dernier fait appel à un algorithme qui calcule la reconfiguration afin que chaque panneau puisse fournir en permanence le plus de puissance possible, selon l'évolution de l'ensoleillement.

Le deuxième produit en cours de développement chez EHW Research, en coopération avec l'école d'ingénieurs de Toulon (USTV), est le Solar Catch Pot, qui est un concentrateur passif, sans suivi solaire. Il s'agit de panneaux solaires de forme ondulée, nécessitant 5 fois moins de silicium mais fournissant la même énergie annuelle, en kWh, que les panneaux classiques. Susceptible de s'intégrer au bâti, il devrait permettre des installations aussi bien verticales qu'horizontales. Le Solar Catch Pot est prévu pour une introduction sur le marché en 2010.

Abrité par l'incubateur PACA-Est depuis décembre 2007 puis par la pépinière d'entreprises Cre@tvt en septembre 2008, EHW Research a été lauréat au concours du ministère de la recherche en mai 2008 dans la catégorie des sociétés émergentes, puis lauréat du concours Var terre d'innovation, organisé par le conseil général du Var en décembre 2008, et, enfin, de nouveau lauréat au concours du ministère de la recherche dans la catégorie développement en juin 2009. En avril dernier, la société a obtenu deux brevets (INPI et PCT).

EHW Research a développé la Smart Power Box en coopération avec ATR Robotique, un spécialiste de l'électronique de puissance qui en réalise aussi l'assemblage.

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Faldes propose d'utiliser l'énergie photovoltaïque pour produire de l'hydrogène

Autretechno>Energies renouvelables>France>Créations>Technologies
23-06-2009 16:38:04 :

En cours de création par Viatchelsav Safarov, jusque récemment enseignant dans divers UFR de l'Université de la Méditerranée Aix - Marseille, la jeune pousse Faldes a développé un système photo-catalytique de conversion de l'énergie solaire pour produire de l'hydrogène ; l'idée consiste à créer un panneau solaire combinant, en tandem, les effets photovoltaïque et photocatalytique, en faisant appel à des nanomatériaux afin d'améliorer l'absorption optique.

Les premiers résultats donnent un volume de production d'hydrogène de 1000 l/h avec une surface de panneaux solaires de 27 m2. Il est estimé que cette surface pourra être réduite à 12 m2 en fonction de l'évolution du rendement de conversion des cellules photovoltaïques utilisées (de type CIGS) et de l'amélioration du procédé.

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R&D : ECN va transférer sa technologie de cellules solaires à Yingli

Silicium>Cellules >Europe>Chine>Accords>Technologies>R&D
16-06-2009 11:29:12 :

Le fabricant chinois de cellules et panneaux solaires Yingli Green Energy vient de signer un accord de R&D et de transfert technologique avec l'ECN (Energy Research Centre of the Netherlands) : l'accord prévoit le développement de la technologie de cellules photovoltaïques de haut rendement potentiel en silicium cristallin, nommée PANDA, de l'ECN et son transfert dans l'usine de Yingli à Baoding, en Chine.

Aucun autre détail, ni sur les performances visées, ni sur la durée du projet de R&D, n'a été divulgué.

L'accord est en fait tripartite : le fabricant d'équipements Amtech Systems fournit la technologie et les machines de production.

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R&D : Schott Solar rejoint le programme solaire de l'IMEC

Silicium>Couches minces>Cellules >Europe>Technologies>R&D
16-06-2009 11:28:09 :

Schott Solar vient de rejoindre le tout récent programme de R&D multipartenaire dédié aux cellules solaires en silicium cristallin de l'IMEC, dont l'objectif consiste notamment à atteindre un rendement de conversion de 20% et à réduire les coûts ; d'une durée de trois ans, ce programme vise aussi à diminuer la quantité de silicium utilisée, en diminuant l'épaisseur de silicium de 150 µm à 40 µm.

Parallèlement, des travaux porteront aussi sur des cellules couches minces, avec des films de silicium épitaxié de moins de 20 µm d'épaisseur.

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Panneaux solaires couches minces : la taille XXL arrive !

Couches minces>Panneaux >Etats Unis>Technologies>Industrialisation
16-06-2009 11:27:07 :

L'Américain Xunlight, essaimage de l'université de Toledo dans l'Ohio, vient de démontrer la faisabilité de panneaux photovoltaïques souples de grandes dimensions : avec un procédé d'impression de type roll-to-roll, des panneaux couches minces en silicium à triple jonction de 90 cm x 1,50 m et de 90 cm x 5,40 m ont pu être réalisés ; une fois le process stabilisé, le rendement de conversion pourrait dépasser les 7%.

Xunlight estime que son procédé de fabrication devrait permettre de produire des panneaux sur rouleaux de plus de 1,5 km de longueur ...

La société a déjà obtenu 40 millions de dollars de financements, en provenance de capital-risqueurs, et 13 millions de dollars des collectivités locales de l'Ohio et du département américain de l'énergie et du commerce.

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L'Australie lance un programme solaire de 1 GW

Centralesphotovoltaïques>Reste du monde>Grands programmes>R&D
16-06-2009 11:22:48 :

C'est avec un investissement de 4,5 milliards de dollars australiens (2,6 milliards d'euros) que l'Australie veut entrer dans l'ère des énergies renouvelables : le gouvernement projette d'utiliser environ un tiers de cette somme pour le photovoltaïque en finançant, en 2010, la construction de centrales solaires d'une puissance totale de 1 GW.

Toutes les centrales solaires devront être installées à proximité du réseau électrique distribué du pays.

Le gouvernement australien s'est engagé pour un objectif de 20% d'énergies renouvelables d'ici 2020. Il consacrera aussi 465 millions de dollars australiens à la R&D et aux transferts technologiques. Le reste du plan d'investissement devrait être dédié à d'autres énergies « propres ».

Parallèlement, l'Australie est devenu un pays membre de l'IRENA (International Renewable Energy Agency), dont la vocation consiste à promouvoir les énergies renouvelables dans le monde.

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Des panneaux CIS montables en façade, avec des options de couleur

Couches minces>Panneaux >Allemagne>Industrialisation
08-06-2009 18:25:30 :

L'Allemand Würth Solar a dévoilé un système de façade intitulé “ARTLine Invisible" réalisés avec des panneaux photovoltaïques de type CIS (couches minces) de sa fabrication; développé avec le spécialiste des façades StoVerotec, ce système combine homogénéïté et esthétisme, grâce à des panneaux CIS de couleur noire (classique) mais aussi rouge, verte, jaune, bleue ou blanche, ouvrant la voie à des réalisations architecturales inédites.

Les panneaux GeneCIS (8) de Würth Solar sont directement montés sur une plaque de support de 20 mm d'épaisseur (6), et accrochés sur une sous-structure (3, 4 et 5). Le tout est fixé sur le mur (1) avec une isolation et une ventilation arrière (2), ainsi qu'un câblage caché dans l'intervalle avec le mur.
Photo : Würth Solar.

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