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SUBVENTIONS : 65 article(s).
Mais le ciel s'assombrit pour le photovoltaïque français

France>Politique/Réglementation>Subventions/Aides financières
08-09-2010 20:24:27 :

Après la baisse des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque annoncée dans notre numéro de rentrée, le gouvernement s'apprêterait également à réduire de moitié le crédit d'impôt dès l'an prochain, soit de 50 à 25% du coût matériel, nous a appris le quotidien Les Echos. Les propositions de la mission Charpin mandatée au printemps dernier par l'Inspection générale des Finances (voir notre article), laissent en outre augurer de futurs temps difficiles pour le photovoltaïque en France
 
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Petite sélection des recommandations de la mission : cible annuelle de 300 à 500 MW/an répartis entre trois cibles de marchés pertinents ; tarif avec dégressivité trimestrielle automatique en fonction des volumes pour les particuliers et les grandes toitures ; prime d’intégration au bâti limitée au seul segment des particuliers (toitures <9 kWc) ; mobilisation des grands acteurs industriels susceptibles de se positionner sur le photovoltaïque ; effort de R&D sur les technologies de 2e et 3e génération plutôt que sur le silicium cristallin ; mise en place rapide de l'institut solaire dédié couches minces à Saclay ...

La mission a globalement préféré se baser sur le concept espagnol, qui consiste à « contingenter l’accès aux tarifs réglementés pour une maîtrise du coût total, mais en créant une file d’attente. »

Elle a, par contre, écarté l'approche de l'Allemagne (un « corridor cible » de puissance annuelle installée avec des tarifs dégressifs automatiques) car celle-ci, « tout en donnant de la visibilité à la filière, n’assurerait ni la maîtrise des quantités, ni celle des coûts. » Rappelons tout de même que l'Allemagne a 10-15 ans d'avance sur la France ...

Les premiers commentaires qui nous sont parvenus sont sans complaisance : la mission préconise l'effort de R&D pour les technologies du futur sans laisser de place à une politique industrielle maîtrisée sur les technologies actuelles, condamne hâtivement un marché émergent en pleine phase d'investissement, favorise les grands groupes au détriment des PME ...

Le rapport de la mission Charpin ainsi qu'un document annexe sur le développement de la filière PV française, sont téléchargeables sur le site du ministère de l'économie : Mission relative à la filière PV en France

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La France baisse les tarifs d'achat PV de 12% au 1er septembre 2010

Centralesphotovoltaïques>France>Subventions/Aides financières
01-09-2010 12:04:09 :

Les ministères du développement durable et de l'économie ont annoncé le 23 août 2010 un projet d'arrêté en vue d'une réduction de 12% des tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque en France, applicable dès ce 1er septembre. Sont concernées toutes les installations hormis les systèmes résidentiels jusqu'à 3 kW qui continueront à bénéficier d'un tarif d'achat de 58 c€/kWh. Le gouvernement souhaiterait en outre plafonner le marché annuel à 500 MW ; une concertation avec les professionnels de la filière est prévue à l'automne …



L'arrêté a été publié aujourd'hui, 1er septembre 2010, au Journal officiel. Pour le consulter, cliquer ici ou ici

Le projet d'arrêté avait été déposé auprès du Conseil supérieur de l'énergie (CSE) et du Conseil de la régulation de l'énergie (CRE). La CRE, qui vient de rendre son avis (publié au journal officiel ce jour, voir ici), propose d'appliquer dès 2011 la dégressivité annuelle des tarifs de 10 % prévue dans le projet d'arrêté à partir du 1er janvier 2012.

Les deux ministères avaient, eux, expliqué leur décision dans un communiqué de presse commun.
« La puissance cumulée du parc photovoltaïque installé en France était de 81 MW fin 2008 et sera de 850 MW fin 2010, soit une multiplication par 10 en 2 ans. Les projets déposés à ce jour représentent par ailleurs plus de 3000 MW. La France est donc très largement en avance sur la mise en œuvre des objectifs du Grenelle Environnement, soit 1100 MW installés fin 2012 et 5400 MW en 2020 [NDLR : nombreux sont les experts à considérer cet objectif comme trop peu ambitieux].

Le projet d’arrêté tarifaire assure une transition équitable avec les régimes précédents. Ainsi, tout projet ayant déjà fait l'objet d'une demande complète de raccordement auprès du gestionnaire de réseau bénéficiera de la grille tarifaire du 12 janvier 2010. L’ancien tarif d'achat sera maintenu pour les projets sur bâtiment agricole, en cours d’examen dans les préfectures au titre de l’arrêté du 16 mars 2010, si ceux-ci ne peuvent obtenir l’attestation requise leur accordant le bénéfice de l’arrêté du 10 juillet 2006.

Cette évolution tarifaire est la première étape d'une adaptation nécessaire du système de régulation des tarifs d'achat, qui doit devenir plus réactif au développement de la filière et mieux s'articuler avec l’objectif d’une croissance de 500 MW par an prévu dans le Grenelle Environnement. Cette évolution, qui doit garantir à la filière des perspectives solides et durables de développement jusqu'en 2020, sera préparée à l’automne en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur. Même après cette évolution, les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque pratiqués en France figurent toujours parmi les plus élevés au monde. »

LES REACTIONS
Plus que la baisse des tarifs d'achat, c'est le plafonnement à 500 MW qui soulève les réactions les plus indignées. Que le gouvernement veuille volontairement freiner ainsi un marché à fort potentiel de croissance et de création d'emplois reviendrait à imposer une croissance zéro pendant dix ans sur un secteur en plein boom ailleurs dans le monde. Cherchez l'erreur !

Selon le SER-Soler, « les professionnels ont intégré le principe d’une baisse dans le temps du dispositif de soutien au PV mais souhaiteraient une évolution plus progressive et avec une plus grande visibilité... La baisse des tarifs d'achat début 2010 atteignait déjà 30% pour certains segments du marché. En l’espace de huit mois, la baisse cumulée du tarif s’élèvera à près de 40% pour les grandes installations de toiture intégrée, ce qui remet en cause de nombreux projets. »

Enerplan fustige que « le gouvernement annonce une baisse des tarifs alors que le prix des panneaux photovoltaïques et des accessoires est globalement stable avec des tendances à la hausse depuis début 2010 et que la dynamique de nouvelles demandes de raccordement s’essouffle ... et sans tenir compte des souhaits des professionnels portant sur une simplification administrative et l'introduction d’un coefficient d’insolation pour pondérer les tarifs de l’intégré au bâti. Le Comité d’évaluation de l’intégration au bâti (CEIAB) a, pour sa part, introduit dans le courant de l'été une notion d’épaisseur dans la définition du plan de toiture pour bénéficier du tarif intégré au bâti, une condition supplétive non prévue directement dans l’arrêté tarifaire qui introduit un aléa sur le régime applicable en 2011 (58 ou 37 c€/kWh) en fonction de prescriptions locales d’urbanisme. La volonté du gouvernement risque au final de privilégier le développement des centrales au sol, tout en étouffant d’incertitudes l’émergence du photovoltaïque intégré au bâti. »

De même, les propositions de Marc Jedliczka, directeur général de l'association Hespul, n'ont pas été entendues. Publiées dans le courant de l'été dans un document intitulé Pourquoi et comment soutenir VRAIMENT la filière photovoltaïque en faisant VRAIMENT baisser la facture, elles se basaient sur une l’évolution du tarif d’achat de l’énergie photovoltaïque qui permettrait, selon Hespul, d’envisager un développement de l’industrie photovoltaïque sur le territoire français tout en limitant, à terme, l’impact sur la contribution au service public de l’électricité (CSPE) payée par les consommateurs d’électricité.

Pour Fabrice Poulin, pd-g d'Infinergia, « globalement, la baisse des tarifs parait justifiée car le marché s'emballait. En pratique, la machine administrative se complique par contre fortement. Le cap à 500MW pourrait aussi être dévastateur comme en Espagne. Les fabricants de panneaux ou de composants, notamment les « petits » et ceux surtout centrés sur le marché français, seront les premiers à faire les frais de cette situation. »

Selon Stéphane Plisson, architecte urbaniste, fondateur de Phoebus Architecture, « une baisse progressive des tarifs d'achat est nécessaire afin de tenir compte des gains de performance et de la baisse des coûts de production mais il faut maintenir le soutien au développement scientifique, technique et industriel. »

Sur le blog Tecsol, Daniel Bour, pd-g de Sunnco Grands Comptes, estime que « les nouvelles dispositions devraient entrainer une chute des investissements et de la rentabilité pour de nombreux sites, notamment au Nord de la Loire. » Daniel Bour n’exclut pas non plus « la tentation d'aller vers des panneaux moins chers au détriment des partenariats signés avec des fabricants français de panneaux pour répondre à des appels d'offre. »

Stéphane Maureau, pd-g d'Evasol, lance plutôt un appel à la prudence : « Le tarif aux particuliers a certes été épargné mais le gouvernement ne manquera pas de jouer sur l'autre curseur que représente le crédit d'impôt. Si ce crédit d'impôt est réduit conformément aux rumeurs, cela correspondrait à un tarif qui passerait de 58 à 30 c€/kWh. Je redoute le coup de rabot. »

Thierry Leperck, pd-g de Solairedirect, essaie de comprendre le seuil des 500 MW : « Soit le gouvernement s'y tient et la France reste sur le fort peu ambitieux objectif du Grenelle. 500 MW, cela représente 5% du marché mondial. L'Allemagne installe aujourd'hui 500 MW en trois semaines. Si c'est cela, la France demeurera un pays sans solaire, sans filière. Mais on pourrait aussi imaginer que ce seuil de 500 MW constitue une manière d'enclencher des négociations. »

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Barrières administratives, raccordement, pose : trois freins majeurs à la création d’une filière industrielle française dans le photovoltaïque

Silicium>Couches minces>France>Politique/Réglementation>Subventions/Aides financières
21-06-2010 23:30:02 :

Comment créer une filière industrielle compétitive dans le photovoltaïque en France ? Quels sont les freins à cette implantation ? Quelle est l’importance de la recherche comme facteur de développement de cette filière ? Autant d’interrogations auxquelles les participants à la table-ronde organisée par l’Ademe et le SER, -le syndicat des énergies renouvelables-, ont tenté de répondre en préambule du Salon des Energies Renouvelables qui s’est tenu la semaine dernière à Paris…

En fil rouge de ces tables-rondes : la politique de subvention (tarifs d’achat, incitations fiscales, etc.) dont le poids budgétaire commence à susciter des interrogations. Est-elle productive ou ne constitue-t-elle qu’un effet d’aubaine, capté par la concurrence étrangère (allemande ou chinoise) sans réel effet dynamisant sur le renforcement d’une industrie tricolore et sur la création d’emplois dans cette filière industrielle ? Des industriels (Photowatt, Tenesol, GDF-Suez, First Solar, Saint-Gobain) et des organismes de recherche ont tenté d’apporter des réponses étayées à ces interrogations légitimes.

Le constat tout d’abord, dressé par Waël Elamine, responsable au syndicat SER-Soler, la branche photovoltaïque du SER : la France abrite sur son sol actuellement une capacité de production annuelle de panneaux solaires de 574 MW, soit plus du double de celle de 2009 (266 MW), mais sans commune mesure avec le développement du marché (au premier trimestre 2010, la file d’attente des demandes de raccordement au réseau des installations PV a augmenté de 2 GW pour atteindre 3992 MW dont 3,2 GW en métropole).

Pour justifier la nécessité d’une politique industrielle incitative, les industriels rappellent qu’en 2000, il n’existait encore aucune unité de production de panneaux de très grand volume en Allemagne (NDLR: Solar-Fabrik a toutefois, par exemple, commencé à produire en 1996). Or, rien que cette année, entre 6 et 7 GW de panneaux seront installés outre-Rhin, soit déjà plus que l’objectif du Grenelle de l’environnement de 5,4 G W pour le parc installé français à l’horizon 2020 !

Pour GDF-Suez, les clients, les installateurs, les ensembliers de solutions : tous veulent des sources d’approvisionnement locales, qui garantissent la qualité des installations dans le long terme (une vingtaine d’années). Le groupe voit toutefois trois freins au développement d’une filière PV en France : un objectif 2020 du Grenelle de l’environnement trop modeste (5400 MW) qui sera largement atteint même sans politique tarifaire incitative, la crainte d’une concurrence chinoise faussée en terme de coût d’accès au capital et de coût de fabrication lié au coût de main-d’œuvre, et enfin la crainte de rigidités bureaucratiques dissuasives en matière d’autorisations, de délais de raccordement et d’accès aux subventions.

First Solar, qui va construire une usine de panneaux couches minces dans le Sud-Ouest, met en avant la nécessité de déposer des brevets sur des technologies originales pour tenir à distance la concurrence asiatique. Même approche chez Tenesol, qui estime qu’il faut sortir de la commodité (des panneaux standards en silicium cristallin de 60 cellules) et déposer des brevets, tout en mettant en avant la nécessité de la massification de la production pour faire face à la concurrence (les leaders mondiaux atteignent désormais des capacités de production annuelle de l’ordre du GW). Photowatt, qui disposera d’une capacité de production de 100 MW à la fin de l’année, croit, quant à lui, que le salut de la compétitivité viendra de l’intégration verticale (de la tranche de silicium jusqu’au panneau en passant par la fabrication de la cellule). L’industriel rappelle que la part de la main d’œuvre dans le prix de revient d’un panneau dans cette approche intégrée est inférieur à 20% (entre 15% et 20%). Ce n’est donc pas tant le coût de la main-d’œuvre qu’un accès facilité au financement qui fait la différence avec les producteurs chinois. Car, à l’instar de Saint-Gobain, tous reconnaissent que l’industrie du PV est très capitalistique. Saint-Gobain a notamment indiqué avoir renoncé pour l’instant à construire une usine de tuiles solaires en France, en raison de la nouvelle politique tarifaire pour l’intégration au bâti, défavorable aux projets de plus de 250 kW.

Même s’ils admettent qu’une baisse graduelle et concertée des tarifs d’achat de l’électricité solaire en France sera bénéfique au renforcement de la filière, tous s’accordent à dire qu’un alignement en France des tarifs d’achat pratiqués en Allemagne serait catastrophique pour la filière. Pour Tenesol, les barrières administratives dans l’Hexagone, les délais de raccordement et un manque de maturité sur le processus de pose constituent les trois principaux freins au marché français. Une étude de l’EPIA est particulièrement édifiante : alors que le coût des démarches administratives dans le coût total d’une installation PV pour les particuliers est de 7% en Allemagne, il serait de 19% en France (et même de 47% pour les grandes installations professionnelles). Pour d’autres intervenants, le prix d’un panneau en sortie d’usine est d’environ 1,5 euro du watt. Installé sur le toit, en Allemagne, on arrive à 4 euros du watt (en tenant compte de la solution complète incluant l’onduleur, la connectique, l’étude, la pose, etc.). En France, le prix du watt sur le toit est plutôt encore de 6 à 7 euros.

La seconde table-ronde a mis l’accent sur l’importance de la R&D et des ruptures technologiques pour créer une filière pérenne en France. Pour autant, une étude sur les 22 000 familles de brevets PV menées par FIST, filiale de valorisation du CNRS, montre qu’il n’y pas toujours adéquation entre rang mondial en matière de dépôts de brevets et rang mondial en matière industrielle. Ainsi, le Japonais Canon est-il le champion mondial en matière de dépôt de brevets dans les couches minces, mais est peu présent industriellement. A contrario, Q-Cells est un des leaders mondiaux du photovoltaïque, mais dépose peu de brevets. Les Japonais Sharp et Kyocera, de leur côté, sont présents sur les deux tableaux.

L’Irdep, un laboratoire plutôt axé sur les couches minces, estime qu’il faut être capable de se projeter en 2030 pour orienter les recherches actuelles sur le photovoltaïque : quelles technologies bas coût seront utilisées, pour quelles nouvelles fonctionnalités (texture, poids, support, couleur, etc.), pour quelle recyclabilité, etc ? Tous s’accordent sur la nécessité de miser sur des technologies de rupture, seule façon pour une industrie française en devenir de combler son retard sur l’échiquier mondial. Car rien n’est encore joué. Dans les couches minces, des baisses de coûts considérables sont encore à venir, notamment en matière de machines de production, peu adaptées aux grands volumes et très onéreuses. Pour passer du laboratoire à une ligne pilote dans la filière silicium, il faut mettre aujourd’hui 50 M€ sur la table, selon PV Alliance, dont c’est l’ambition, et multiplier encore ensuite l’investissement par dix pour passer à une production de grands volumes.

Invité à clôturer ces tables rondes, Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables à l'Ademe, a insisté sur le rôle des ruptures technologiques pour (re)positionner l’industrie française et souhaité que dans le cadre de l’Appel à Manifestation d’Intention qui vient d’être lancé, la France se dote d’un laboratoire d’excellence dans les couches minces à l’instar de l’INES pour la filière silicium. Ce pôle d’excellence pourrait être en Ile-de-France. Par ailleurs, un Appel à Manifestation d’Intérêt cette fois, va être prochainement lancé dans le cadre des investissements du grand emprunt. Jean-Louis Bal invite donc les industriels à y participer massivement. Le responsable de l’Ademe a également indiqué que le ministère de l’économie et des finances diligentait actuellement une enquête pour évaluer le coût budgétaire et l’impact sur l’emploi de la politique d’aides à l’industrie du photovoltaïque. Des conclusions de l’enquête sortira la marche à suivre pour orienter la politique industrielle de la France dans ce secteur. Mais d’ores et déjà, Jean-Louis Bal indique que « les tarifs d’achat devront baisser en concertation avec les professionnels et en cohérence avec les baisses de prix au niveau mondial, et qu’il faudra également éliminer les surcoûts spécifiques au marché français en matière de procédures administratives et de délais de raccordement ». Un dosage fin dans le pilotage de la politique industrielle qui reste encore à inventer.

Frédéric Fassot

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L'industrie européenne est prête à co-financer sa R&D dans le solaire avec 1,2 milliard d'euros !

Silicium>Couches minces>Autretechno>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >Cellules >Europe>Subventions/Aides financières>Grands programmes
01-06-2010 18:54:58 :

L'Europe du solaire lancera, le 3 juin prochain à Madrid, un programme intitulé Solar Europe Industry Initiative (SEII) regroupant les actions nécessaires afin d'atteindre une part de 12% d'électricité photovoltaïque dans le mix énergétique d'ici 2020 ; un investissement de 1,235 milliard d'euros, dont 60% proviendrait de l'industrie et 40% des aides publiques, sera nécessaire afin d'assurer la compétivité de l'Europe dans tous les segments de marché du secteur …

Dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne, l'EPIA présentera, en coopération avec l'European Photovoltaic Technology Platform, le programme SEII et les actions détaillées nécessitant 1,235 milliard d'euros d'investissements dans la recherche et le développement sur la période 2010-2012.

Les deux entités ont travaillé conjointement avec la Commission européenne et des représentants des états membres pour élaborer cette initiative.

Résultat : 16 états membres se sont engagés à supporter la partie photovoltaïque du programme SEII et ont identifié les actions les plus prioritaires à court terme. Ces actions sont : le développement de procédés de fabrication pour toutes les technologies PV, en visant réduction des coûts et amélioration de la productivité ; le développement de produits et d'applications intégrés au bâti (BIPV) en visant faible coût et simplicité d'intégration ; et la démonstration de la technologie PV à concentration sur le terrain. Un accord a aussi été trouvé sur le long terme afin de se concentrer sur les matériaux (y compris les cellules solaires organiques) et le développement de panneaux PV intelligents pour une meilleure intégration dans le réseau électrique.

Le support politique passe par des tarifs d'achat incitatifs

« Si l'Europe veut rester leader dans le photovoltaïque, l'EPIA ne peut qu'encourager la Commission européenne et les états membres à implémenter le plus vite possible le programme SEII en créant des mécanismes financiers efficaces et en augmentant de façon significative les budgets publics pour la R&D », souligne l'EPIA dans un communiqué. « Alors que l'Europe a passé plus de 3 ans à discuter autour du programme SET, ou Plan Statégique pour les Technologies Energétiques, d'autres régions, en Asie et aux Etats-Unis, ont continué à soutenir la R&D de leurs industries pour entraîner directement une baisse des coûts de production. »

La R&D n'est toutefois pas le seul ingrédient de la compétitivité : la capacité de production est tout aussi importante pour atteindre des économies d'échelle. Le support financier des autorités publiques, notamment sous la forme de tarifs d'achat, reste nécessaire afin d'assurer une croissance stable du marché.

« La R&D seule ne suffit pas et n'a aucun impact sur la compétitivité si elle ne s'accompagne pas par une augmentation des volumes de production et le développement du marché. La diminution des prix de 40% en 2009 et de 50% sur les deux dernières années est la preuve que le support politique reste nécessaire pour atteindre des économies d'échelle par l'augmentation des volumes de production », précise ainsi Virgilio Navarro, vice-président de l'EPIA et CEO d'Atersa.

Les mesures mentionnées doivent donc s'accompagner d'une amélioration de la régulation d'accès au marché, d'un renforcement des réseaux de distribution et d'une augmentation de la capacité de transmission.

Photo Phoenix Sonnenstrom

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CSP : le Département américain de l'énergie débloque 62 M$ d'aides

Solairethermique>Etats Unis>Subventions/Aides financières
19-05-2010 01:04:58 :

Le Département américain de l'énergie vient de débloquer 62 millions de dollars de subventions pour 13 projets dans le solaire thermodynamique (ou solaire à concentration, CSP), qui portent soit sur des études de faisabilité de systèmes CSP complets, soit sur des études de faisabilité au niveau des concepts et des composants notamment pour le stockage de l'énergie …

Le dénominateur commun à tous les projets réside dans l'amélioration de la durée opérationnelle des systèmes CSP à 18 heures/jour en moyenne, soit un niveau de production qui permettrait à ces centrales solaires de remplacer des centrales au charbon.

Pour plus de détails concernant les projets subventionnés, cliquer ici

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1,64 M€ de subventions européennes pour un projet de cellules solaires en polymère

Couches minces>Cellules >Labos>Europe>Subventions/Aides financières>R&D
10-05-2010 14:45:51 :

L'Université de Bayreuth coordonne un projet de recherche et développement portant sur des cellules solaires en polymère auquel participent des instituts de recherche du Danemark, des Pays-Bas, d'Israël ainsi qu'un consortium d'industriels d'Inde ; prévu pour une durée de trois ans, le projet est subventionné à hauteur de 1,64 M€ par Bruxelles …

L'objectif du projet consite à mettre au point une méthode de production de cellules solaires par impression, en coopération avec la société hollandaise Mekoprint.

Les tests de stabilité des cellules solaires seront effectués en Israël et en Inde, dans des environnements à très fort taux d'ensoleillement.

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Création d'un institut de R&D en soutien à Desertec

Solairethermique>Allemagne>Subventions/Aides financières>Créations>R&D
26-04-2010 15:32:36 :

Un laboratoire, appelé Institut für Solarforschung, dédié à la technologie solaire thermodynamique, va être créé à Cologne, en Rhénanie du Nord-Wetsphalie, en soutien à l'initiative Desertec ; les aides de l'état fédéral allemand s'élèvent à 27 millions d'euros sur 5 ans …

Le projet a été initialisé par le DLR (centre allemand de recherche sur l'aviation). L'institut de R&D travaillera en étroite coopération avec l'Institut solaire de Jülich, de l'université d'Aix-la-Chapelle, ainsi que deux autres instituts du DLR, à Stuttgart, en Allemagne, et à Almeria, en Espagne.

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Solaire thermique et photovoltaïque : un rééquilibrage des aides est indispensable !

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Etudes de marché>France>Politique/Réglementation>Subventions/Aides financières
21-04-2010 15:29:59 :

Ressource d'énergie considérable mais sous-exploitée, le solaire a largement gagné la faveur des Français. Les sondages indiquent, sans surprise, 97% d'opinions favorables ... sauf qu'elles portent en majorité sur le solaire photovoltaïque, alors que le solaire thermique fait, un peu, figure de parent pauvre, alors qu'il est jusqu'à 8 fois plus efficace. En cause : la combinaison du crédit d'impôts avec des tarifs d'achat attrayants pour la seule électricité photovoltaïque, un manque d'informations sur le solaire thermique, et des prix qui subissent la loi de l'offre et de la demande dans les deux domaines et ne baissent donc que lentement. Enerplan a choisi de dresser un état des lieux à l'occasion du lancement des Journées européennes du solaire, qui se dérouleront du 3 au 10 mai prochain …

Pour Richard Loyen, délégué général d'Enerplan, les deux types d'énergies solaires ne sont pas en concurrence, mais offrent au contraire plus d'efficacité si elles sont combinées. Or, le développement trop soutenu de l'un au détriment de l'autre peut inquiéter. « Le développement du photovoltaïque s'accélère en France, avec 30000 foyers équipés de systèmes PV l'an passé, contre moins de 5000 en 2008. En même temps, le marché du chauffe-eau solaire individuel (CESI) s'est tassé de 15%, de 42000 à 36000 installations, tandis que celui des systèmes solaires combinés (SSC) s'est, lui, écroulé de moitié. Seul le solaire collectif tire son épingle du jeu avec une hausse de près de 20%, à 68000 m2, soit une puissance de 47,6 MWth », précise Richard Loyen.

Le Fonds Chaleur lancé en 2009 ne vise en effet que l'habitat collectif, le tertiaire et l'industriel mais pas les particuliers. Or le manque d'informations ne permet souvent pas à un particulier d'évaluer les économies d'énergie réalisables sur sa facture d'eau chaude. « Un chauffe-eau solaire individuel peut couvrir 50 à 75% des besoins en eau chaude d'un foyer. Le solaire thermique est éligible à l'éco-prêt à taux zéro, mais ce dispositif n'est pas simple », précise Richard Loyen. « Au premier trimestre 2010, le marché des CESI affiche une légère reprise mais pas le solaire collectif. Nous prévoyons une hausse de seulement 10% pour le solaire thermique sur l'année. »

Une croissance insuffisante si l'on considère les objectifs du Grenelle de l'environnement pour le solaire thermique à l'horizon 2020 : un marché annuel de 2,9 millions de m2 par an, soit 2 GWth ; et un parc installé de 22 millions de m2, soit 14,8 GWth (plus de 7 millions de logements).

« Il y a trop d'avantages pour le solaire photovoltaïque, qui est devenu un placement financier, et pas assez pour le solaire thermique. Il n'est pas sain que le photovoltaïque se développe outrancièrement au détriment d'autres énergies renouvelables comme le solaire thermique, l'éolien ou la biomasse », confirme Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables à l'Ademe, qui plaide notamment pour un rééquilibrage des aides entre les deux formes d'énergie solaire, avec notamment une réduction du crédit d'impôt octroyé au PV.

Pour exemple, Jean-Louis Bal cite l'éco-quartier des Temps Durables de Limeil-Brévannes (1200 logements et des commerces), qui produit 99% de ses besoins énergétiques au travers d'une usine à biomasse composé d’une chaudière bois de 800 kW (soit 3340MWh/an) et d'une chaudière à acide gras de 2000 kW (1200MWh/an), de 2290 m2 de collecteurs solaires thermiques (équivalent à 1000 MWh/an de chaleur), de 3600 m2 de panneaux photovoltaïques intégrés aux toitures (300 MWh/an), et de 4 pompes à chaleur air/eau sur extraction de VMC (190 MWh/an).

Le potentiel PV de la France : 13,4 GWc en 2020, selon Enerplan

Christian Cardonnel, président d'Enerplan, est, lui optimiste : « les mesures de réglementation thermique qui vont généraliser l'usage du solaire en France entreront bientôt en vigueur, dès 2012 pour le neuf avec des technologies en standard pour aller vers les bâtiments à énergie positive. Elles stimuleront aussi la rénovation énergétique des bâtiments existants. Pour le solaire photovoltaïque, l'objectif officiel de 5,4 GW de puissance installée fournissant 1% de l'électricité consommée en 2020 est trop bas. La politique d'efficacité énergétique vise les bâtiments basse consommation et à énergie positive, avec une pénétration PV de 18% dans le neuf en 2013 et de 70% en 2020 (contre 4% en 2009), et de 2% – seulement – en rénovation. Or, nous évaluons le potentiel PV dans le bâtiment à 3% des besoins d'électricité d'ici 2020, soit 13,4 GWc, et une parité réseau atteignable dès 2013 pour les usages domestiques. Parallèlement, le solaire représentera 48000 emplois dans le thermique et 70000 emplois dans le photovoltaïque en 2020. »

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L'Allemagne lance une campagne en faveur du solaire thermique

Solairethermique>Allemagne>Subventions>Grands programmes
02-03-2010 12:39:08 :

Le gouvernement allemand vient de démarrer le 23 février dernier une campagne de promotion en faveur du solaire thermique collectif, qui comprend 400 M€ de subventions et vise les particuliers propriétaires ; s'ils décident d'installer des équipements de solaire thermique sur des bâtiments d'habitat collectif, les particuliers propriétaires peuvent bénéficier de subventions à hauteur de 30% de leur investissement ….

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Cellules solaires : le consortium français PV20 vise une production de 500 MW en 2020

Silicium>Cellules >France>Subventions>Créations>Industrialisation>R&D
23-02-2010 14:55:55 :

Pour Loïc de Poix, président du directoire de MPO, la parenté entre l'industrie du disque optique et celle des cellules solaires est suffisamment proche pour donner matière à une diversification au sein de son groupe ; en s'entourant de trois industriels – Emix, Semco Engineering et Tenesol – et avec le concours du CEA à travers l'Ines, il vise à créer une filière photovoltaïque presque totalement « made in France » ….

Ses objectifs sont ambitieux : une industrialisation rapide avec démarrage de la production de cellules solaires sur ligne pilote dès 2011, la création de 240 emplois et un chiffre d'affaires de 200 M€ en 2015 et plus de 300 M€ en 2020, une capacité de production de 500 MW en 2020, la parité réseau en 2017.

Actif depuis près de six mois, le consortium, appelé PV20, s'est fixé une durée de coopération de 40 mois, soit un aboutissement au printemps 2013. L'investissement s'élève à près de 25 M€, dont 10 M€ proviennent d'Oséo sous la forme de 40% de subventions et de 60% d'avances remboursables.

Pas question de faire trop petit

Les délais de développement prévus peuvent sembler longs et les investissements dérisoires face à la concurrence internationale. « Nous souhaitons maîtriser l'ensemble de la chaîne afin de tirer un maximum de performances et de gain de productivité à chaque étape et d'en réduire les coûts. Il n'y aura pas de rupture technologique mais une approche « novatrice » des process utilisés et il n'est pas question de faire trop petit », contre néanmoins Loïc de Poix.

La filiale MPO Energy veut en effet bâtir son succès sur le silicium polycristallin à monojonction, la technologie la plus classique à l'heure actuelle. Au plan production, la feuille de route affiche, elle, une montée en puissance progressive, depuis l'installation d'une première ligne de fabrication sur le site de MPO à Averton, en Mayenne, avec une capacité de production de démarrage de 13 MW en 2011, puis une duplication de cette ligne dans les autres usines du groupe dans le monde (Espagne, Thaïlande) jusqu'à atteindre une capacité de 500 MW en 2020.

L'approche « novatrice » résidera notamment dans le procédé de coulée continue d'Emix pour la fabrication des lingots de silicium (30 à 50% moins coûteux que le procédé de tirage), et dans les lignes d'équipements – fours et dépôt PECVD – pour la production des cellules à haute cadence (3000 cellules/h) de Semco Engineering dont la filiale Irysolar est déjà présente dans le photovoltaïque. La contribution de l'Ines portera sur la recherche appliquée et l'optimisation des procédés pour augmenter les rendements de conversion (structuration par voie sèche, métallisation face avant, passivation face arrière). Tenesol participera, entre autres, à l'élaboration du cahier des charges et travaillera avec MPO en amont sur la compatibilité technique avec le process d'assemblage des panneaux PV.

Les travaux portent actuellement sur une validation de cellules solaires avec un rendement de 16,5%, d'ici juillet 2010, voire une petite production (4 MW) sur ligne pilote chez Irysolar. L'objectif consistera ensuite à atteindre un rendement de 20% dans les 5 ans. Les cellules solaires produites devraient en outre être ajustées au mieux au climat et à l'ensoleillement en France.


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Le plan de relance américain fait la part belle aux énergies renouvelables

Silicium>Couches minces>Autretechno>Conversion >Energies renouvelables>Etats Unis>Subventions
19-01-2010 05:08:18 :

Ce n'est guère une surprise : le plan de relance américain visant la production d'énergies propres fait la part belle notamment au solaire et à l'éolien, ces deux filières représentant près de la moitié des 183 projets de sociétés sélectionnés par le gouvernement, qui vont bénéficier de crédits d'impôts ; sur la liste publiée par le ministère américain de l'énergie, 47 projets de sociétés actives dans le solaire et 35 firmes présentes dans l'éolien ont ainsi obtenu des crédits d'impôts cumulés d'environ 1,2 milliard de dollars, dont près d'un milliard pour le seul solaire ….

Les bénéficiaires de la filière solaire couvrent toutes les technologies (thermique, photovoltaïque, concentration, couches minces, ...) et tous les domaines, depuis les matériaux (silicium, verre, miroirs paraboliques, silane, films polymères, ...) jusqu'aux collecteurs thermiques, cellules solaires, panneaux PV, onduleurs et autres accessoires. Le crédit d'impôt représente 30% du coût d'investissement des projets. Ces derniers doivent être réalisés d'ici 2014 au plus tard, mais près du tiers d'entre eux devrait être concrétisé dès cette année.

Quelques exemples : 155 M$ pour REC Silicon (silicium) ; 142 M$ pour Hemlock Semiconductor (silicium) ; 128 M$ pour Wacker Polysilicon (silicium) ; 100 M$ pour MiaSole (panneaux couches minces CIGS) ; 82 M$ pour SolarWorld (panneaux PV) ; 80 M$ pour DuPont de Nemours (matériaux) ; 50 M$ pour CaliSolar (silicium) ; 43 M$ pour Nanosolar (cellules solaires par impression) ; 34 M$ pour Xunlight (panneaux PV flexibles) ; 33 M$ pour Schott Solar (panneaux PV) ; 27 M$ pour Dow Corning (silane) ; 20 M$ pour Dow Chemical (cellules solaires et films de protection) ; 16,3 M$ pour First Solar (panneaux couches minces CdTe) ; 11,6 M$ pour BP Solar (panneaux PV) ; 12,6 M$ pour Abound Solar (panneaux PV couches minces en CdTe) ; 10 M$ pour Rioglass Solar (miroirs) ; 8 M$ pour Saint Gobain Solar Glass (miroirs pour systèmes CSP) ; 5,7 M$ pour Suniva (cellules solaires en silicium) ; 4,7 M$ pour Centrosolar Oregon (panneaux PV en silicium cristallin) ; 4,5 M$ pour Yingli Green Energy (panneaux PV) ; 2 M$ pour Suntech (panneaux PV) ; 1,2 M$ pour Advanced Energy (onduleurs).

Parmi les bénéficiaires figurent aussi bien des sociétés américaines que des sociétés étrangères (mais évidemment avec des projets sur le sol américain), des grandes entreprises comme des PME et des jeunes pousses. Les demandeurs devaient répondre à un nombre de critères comme la visibilité commerciale, la création d'emplois sur le sol américain, l'innovation technologique ou encore le potentiel écologique de leurs produits et projets d'industrialisation.

L'appel d'offres avait suscité plus de 500 demandes cumulant plus de 8 milliards de dollars de crédits d'impôts. Le gouvernement avait toutefois plafonné à 2,3 milliards de dollars le montant total des crédits à octroyer.

Pour plus de détails, veuillez cliquer ici et aussi ici.

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L'énergéticien EON subventionne des projets de R&D dans le solaire thermique

Solairethermique>Monde>Subventions>R&D
02-12-2009 00:15:38 :

Dans le cadre d'un programme international de R&D, l'Allemand EON appelle les universités et les laboratoires de recherche à soumettre des projets novateurs sur le thème du stockage de l'énergie dans le solaire thermique à concentration ; le groupe a provisionné 6 millions d'euros pour subventionner jusqu'à dix projets au maximum ….

Les travaux de R&D doivent avoir une finalité industrielle. Rappelons en effet que l'énergéticien est aussi membre de l'initiative Desertec, dont la vocation consiste à étudier la possibilité de produire de l'énergie dans des centrales solaires thermiques installées dans les déserts d'Afrique du Nord, puis de distribuer cette énergie en Afrique et en Europe. Le stockage de l'énergie ainsi produite constitue l'une des facettes clés de l'ensemble du programme.

La date limite de dépôt des candidatures est le 28 février 2010. La sélection des projets sera ensuite finalisée à l'automne 2010.

Pour déposer sa candidature :
Research Topic 2009 Heat Storage for CSP

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Fonds chaleur : 109 projets en solaire thermique retenus par l'Ademe en 2009

Solairethermique>France>Subventions>Grands programmes
20-10-2009 02:06:39 :

Le premier bilan du Fonds chaleur, que viennent de présenter Chantal Jouanno, secrétaire d'état auprès du ministre de l'Ecologie, et Philippe Van de Maele, président de l'Ademe, fait état de 109 projets retenus par l'Ademe dans le solaire thermique en 2009 ; ces projets représentent un investissement total de 21,7 M€ aidés par l'Ademe à hauteur de 10,4 M€….

Parmi les mesures en faveur des énergies renouvelables annoncées en novembre 2008 suite au Grenelle de l'environnement figurait notamment la mise en place d'un fonds « chaleur renouvelable ». Géré par l'Ademe, ce Fonds chaleur a été doté d'une enveloppe de 1 milliard d'euros pour la période 2009-2011.

L’objectif global pour les énergies renouvelables est d’augmenter la production de chaleur de 20 Mtep (millions de tonnes équivalent pétrole) d'ici 2020. Pour atteindre cet objectif, l'Ademe doit lancer chaque année pendant au moins 3 ans un appel à projets pour susciter le développement de projets de production de chaleur à partir de biomasse. Les projets dans le solaire thermique sont retenus, eux, en dehors de ce cadre.

Pour plus d'informations :
Premier bilan du Fonds chaleur

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L'Italie révise ses tarifs d'achat à la baisse à partir de 2011

Centralesphotovoltaïques>Italie>Subventions>Réalisations
06-10-2009 19:42:49 :

L'Anie et le Gifi, principaux organismes chargés de la régulation dans les énergies renouvelables en Italie, ainsi que l'Association italienne du photovoltaïque seraient en train de réviser à la baisse les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque dans ce pays : selon la puissance et le type de centrales solaires, les tarifs proposés diminueraient de 5% pour les plus petites installations à 30% pour les plus grandes installations à partir de 2011, comparé aux tarifs 2010….

A titre d'exemple, le tarif d'achat serait de 36c€ et de 40 c€ respectivement pour les petites centrales de 1 à 6 kWc au sol ou en toiture, puis diminuerait dégressivement (avec trois classes intermédiaires de 6 à 50 kWc, de 50 à 200 kWc et de 200 kWc à 1 MWc) jusqu'à 27,7 c€ et 30,7 c€ pour des centrales d'une puissance supérieure à 1 MWc au sol ou en toiture.

Comme la France, l'Italie tend à favoriser les systèmes d'intégration au bâti (tarif de base +25%), et propose aussi des primes supplémentaires (+10%) pour l'installation de centrales sur des sites de décharge ou des zones en friche.

Les nouveaux tarifs dans le détail :
Tarifs d'achat proposés en Italie à partir de 2011

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Les fondamentaux de l'industrie solaire restent solides malgré la crise actuelle, selon l'EPIA

Europe>Réglementation>Subventions
30-09-2009 04:37:28 :

« Le photovoltaïque devrait permettre de couvrir 12% des besoins énergétiques en 2020 en Europe. Les scénarios de croissance de la filière peuvent ainsi contribuer à atteindre l'objectif de 20% d'énergies renouvelables dans le mix énergétique ; néanmoins, la filière a encore besoin d'une politique industrielle ambitieuse et de soutiens financiers pendant 3 à 9 ans, afin que la parité réseau puisse être atteinte », a souligné Adel El Gammal, secrétaire général de l'EPIA, en présentant le rapport « Set for 2020 » d'AT Kearney au 6ème Forum de l'industrie photovoltaïque européenne qui s'est déroulé dans le cadre de la manifestation EU PVSEC la semaine dernière à Hambourg.

Selon l'EPIA, la politique des tarifs d'achat en Allemagne, en France, en Italie et dans d'autres pays, a contribué à la mise en place d'une véritable filière industrielle et à la création de quelque 130000 emplois « verts ». De nombreux projets de coopération dans le domaine de la R&D ont en outre permis à l'Europe de se positionner comme un leader dans le monde. « Il faut maintenant garantir une croissance de la production à toutes les entreprises dans un contexte de saine compétitivité. Nous demandons instamment aux gouvernements européens de prendre les mesures nécessaires à un rapide déploiement de l'énergie photovoltaïque », a conclu Winfried Hoffmann, président de l'EPIA.

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Savoie : concours à la création d'entreprises innovantes dans le solaire

France>Subventions>Créations>Industrialisation
30-09-2009 04:27:25 :

L'Agence économique de Savoie organise, en partenariat avec les acteurs du solaire dans le département (collectivités locales, organismes de formation, industriels), le concours Solar'Innov qui s'adresse aux créateurs d'entreprises innovantes dans le domaine des technologies solaires. Il permet à des porteurs de projets de création d'entreprises de bénéficier d'un coup de pouce – soutien financier, hébergement, accompagnement au développement – quel que soit le degré de maturité du projet.

Le concours se déroule de septembre 2009 à février 2010, date limite de dépôt des candidatures. La remis des prix est prévue en juin 2010 à l'occasion de la manifestation Solar'Event.
Rappelons que le pôle de compétitivité régional Tenerrdis (Technologies Énergies Nouvelles Énergies Renouvelables Rhône-Alpes, Drôme, Isère, Savoie) porte sur le développement des nouvelles technologies de l'énergie, avec pour objectifs de développer la production d'énergies renouvelables et d'en optimiser l'utilisation dans le bâtiment et les transports.

Pour plus d'informations :
Solar'Innov

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Spécial mesures du Grenelle Environnement en faveur du solaire

Silicium>France>Réglementation>Subventions>Grands programmes
20-05-2009 19:26:41 :

A l’occasion des Journées Européennes du Solaire, Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, s’est rendu vendredi 15 mai en Savoie, à l’Institut national de l’énergie solaire (INES), un des 3 ou 4 pôles de recherche les plus importants au monde (*), et a présenté des mesures importantes en faveur du développement de l’énergie solaire, dans le cadre de la mise en oeuvre du Grenelle Environnement et de son plan énergie renouvelable

Ce Numéro Spécial reprend l’essentiel de ces annonces sur le solaire (certaines connues, d’autres nouvelles), telle la création d’un tarif de 45 c€/kWh destiné à faciliter le déploiement de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments professionnels.

_____________

Afin de dynamiser très fortement le marché français du photovoltaïque, d’accélérer la recherche et de bâtir une véritable industrie solaire en France, Jean-Louis Borloo a annoncé les mesures suivantes (certaines connues, d’autres nouvelles) :

· Lancement d’un appel d’offres pour la construction d’ici 2011 d’au moins une centrale solaire dans chaque région française, pour une puissance cumulée de 300 MW.

· Création d’un tarif de 45 c€/kWh destiné à faciliter le déploiement de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments professionnels

· Réduction drastique pour les particuliers, des démarches administratives, et suppression de toutes les démarches fiscales lorsque les surfaces des panneaux n’excèdent pas 30 m2.

· Elargissement à l’ensemble des collectivités territoriales des bénéfices des tarifs d’achat de l’électricité produite à partir de sources renouvelables. Ainsi, les bâtiments publics tels que lycées, collèges, écoles,… pourront être équipés de panneaux photovoltaïques.

· Réforme du code de l’urbanisme : le permis de construire ne pourra plus s’opposer à l’installation de systèmes de production d’énergie renouvelable sur les bâtiments, sauf dans des périmètres nécessitant réellement une protection (secteur sauvegardé, site inscrit ou classé, …).

· Etat exemplaire : le plan de rénovation énergétique des bâtiments de l’Etat comprendra l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toitures.

(*) L'Institut national pour l’énergie solaire (INES), créé en 2006 à l'initiative des pouvoirs publics avec des équipes du CEA, du CNRS, de l’université de Savoie et du CSTB, est aujourd’hui le centre d’excellence français dans la recherche solaire au niveau national et international et figure parmi les 3 ou 4 pôles de recherche les plus importants au monde. Fin 2008, l’INES comptait un effectif d’environ 150 personnes. Ce chiffre devrait atteindre 250 d’ici 2011. L’investissement dans l’INES s’élevait, fin 2008, à 75 millions d’euros.



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Objectif : 15% de rendement pour des panneaux solaires CdTe

Autretechno>Panneaux >Allemagne>Subventions>R&D
15-05-2009 09:18:53 :

Des chercheurs de l’Institut de physique de l’Université Friedrich-Schiller à Jena, Allemagne, travaillent sur un projet de R&D visant à réaliser des panneaux solaires à couches minces de type tellure de cadmium (CdTe) avec un rendement de conversion de 15% ; deux techniques sont à l’étude : l’implantation d’ions une fois la couche CdTe réalisée ou l’injection d’atomes au moment même de la croissance de la couche CdTe.

Ce projet d’une durée de trois ans est subventionné à hauteur de 1,8 million d’euros par le ministère allemand de l’environnement. D’autres équipes de chercheurs se penchent actuellement sur la même problématique, notamment à l’Université du Colorado, aux Etats-Unis, et à l’Université de Darmstadt, en Allemagne.

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Un contrat d'aides de 9 M$ pour la production de tranches CdTe/Si pour le solaire

Silicium>Autretechno>Centralesphotovoltaïques>Cellules >Etats Unis>Subventions>Industrialisation
22-04-2009 14:18:21 :

Sunovia Energy Technologies et EPIR Technologies viennent d'obtenir un contrat d'aides du département américain de la défense pour un montant de 9 millions de dollars afin d'étendre leurs capacités de production de tranches CdTe/Si pour les besoins des cellules solaires ; selon Sunovia, cette technologie devrait permettre de réaliser des cellules de haut de gamme pour un coût cinq fois moins élevé que celui des solutions les plus performantes actuelles.

EPIR avait développé initialement le procédé d'intégration du CdTe sur silicium pour l'imagerie infrarouge. Sunovia a mis au point des cellules solaires CdTe/Si et les intègre dans des systèmes photovoltaïques.

Les deux sociétés américaines sont en train d'installer une centrale solaire de 20 MW en République dominicaine.

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L’Inde : prochain eldorado du photovoltaïque ?

Etudes de marché>Inde>Subventions
16-04-2009 14:05:32 :

L’Inde compte aujourd’hui déjà neuf fabricants de cellules solaires et deux fois plus d’assembleurs de modules photovoltaïques ; représentée au sein du comité SEMI India PV, une branche de l’association SEMI, cette filière vient de publier un livre blanc qui détaille le potentiel du pays à devenir un leader à la fois dans l’industrie de production de solutions photovoltaïques et dans l’utilisation de l’énergie solaire, sous conditions de certaines actions gouvernementales.

Le livre blanc met face à face les besoins énergétiques croissants de l’Inde (de 147 GW d’électricité en 2008 par exemple, à 460 GW en 2030), son déficit persistant (un tiers de sa population n’a aucun accès au réseau électrique distribué), sa dépendance aux énergies fossiles, et l’abondante disponibilité du soleil avec 300 jours d’ensoleillement en moyenne.

Le photovoltaïque ne représente aujourd’hui qu’une part infime de l’énergie générée en Inde, avec une puissance totale de 100 MW crête, dont seulement 2,12 MW crête reliés au réseau distribué. Selon le ministère des énergies nouvelles et renouvelables du pays, il serait prévu de déployer une capacité photovoltaïque de 50 MW d’ici 2012, via des tarifs d'achat incitatifs. La National Solar Mission, également lancée par le gouvernement, aurait pour objectif la génération d’une puissance annuelle de 1 GW d’ici 2017.

Afin de créer les conditions d’un tel développement, la filière industrielle du photovoltaïque demande : une coopération étroite industrie-gouvernement, une standardisation industrielle, des projets de recherche et développement, la création d’une infrastructure de financement, la mise en place de programmes de formation, etc.

Si le développement de l’industrie de production photovoltaïque devrait entraîner la création de quelque 100000 emplois, le déploiement de solutions photovoltaïques pourrait, lui, transformer la vie quotidienne de quelque 450 millions d’habitants en Inde.

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