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GRANDS PROGRAMMES : 155 article(s).
Ile-de-France : l'Ademe lance un appel à projets pour le solaire thermique

Solairethermique>France>Subventions>Grands programmes
24-01-2012 14:26:39 :

L'Ademe Ile-de-France vient de lancer la première session de l’appel à projets solaire thermique qui s’adresse aux maîtres d’ouvrages publics et privés souhaitant bénéficier d’un accompagnement pour développer une installation de chaleur renouvelable. Cet appel à projets s'inscrit dans le dispositif national du Fonds Chaleur. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 12 mai 2012 …
 
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Pour toutes informations, veuillez consulter le Site de l'Ademe Ile-de-France

Fortement urbanisée, la région francilienne dispose d’un parc de bâtiments vieillissants, particulièrement énergivores. Des projets visant à réduire la consommation d’énergie et à développer l’usage des énergies renouvelables, dans le résidentiel collectif, tertiaire, industriel et agricole, seront donc les bienvenus. Le caractère innovant et reproductible en Ile-de-France des projets sera également pris en compte.

Le Grenelle Environnement a fixé des objectifs ambitieux pour la filière solaire thermique, avec une production (hors résidentiel individuel) de 110 000 tep/an à l'horizon 2020.

* tep : tonne équivalent pétrole

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Livre Blanc des Énergies Renouvelables vise 45 GW de puissance PV en 2030 !

Centralesphotovoltaïques>Energies renouvelables>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
20-12-2011 00:00:00 :

A l'occasion du salon Energaïa, le Soler, branche solaire du syndicat professionnel des énergies renouvelables (SER), a dévoilé une vision ambitieuse pour le photovoltaïque issue du livre blanc sur les énergies renouvelables annoncé par le SER au printemps dernier. Cette vision se traduit par un parc PV d'une puissance cumulée de près de 20 GW en 2020, et de près de 45 GW en 2030, avec un coût de développement maîtrisé …



Dans son livre blanc sur les énergies renouvelables, le SER a élaboré une vision pour les différentes filières à l’horizon 2020 et 2030. En avant-première, le Soler n'en a dévoilé que les propositions clés pour développer les énergies renouvelables en France : donner un nouveau souffle à l’éolien terrestre, déployer l’éolien en mer, reconstruire la filière photovoltaïque, profiter des atouts de l’hydroélectricité, amplifier l’essor de la chaleur renouvelable collective et industrielle, placer les énergies renouvelables au cœur du bâtiment et combattre la précarité énergétique, créer de nouvelles filières industrielles, exploiter tous les potentiels de la biomasse énergie, faciliter l’accueil des énergies renouvelables sur les réseaux, atteindre l’autonomie énergétique dans les îles, consolider l’industrie des énergies renouvelables, et mettre le cap sur l’international.

Au-delà, Arnaud Mine, président du Soler, a détaillé la vision du SER-Soler pour le photovoltaïque. Une vision qui passe, évidemment, par une phase de reconstruction de la filière photovoltaïque française, soutenue par la baisse progressive des coûts des systèmes et tirée par l'émergence de normes ambitieuses pour la performance énergétique des bâtiments , et qui serait suivie d'un programme ambitieux de déploiement du PV dans le pays.

Pour Arnaud Mine, « en France, l’électricité photovoltaïque sera compétitive vis-à-vis des autres sources de production d’énergie dès 2015 dans le Sud du pays et à partir de 2018 dans la majeure partie des régions du Nord. Dès 2020, une très grande majorité des installations photovoltaïques n’auront plus besoin d'un soutien financier tel que les tarifs d'achat. »

Coût du programme de développement de la filière photovoltaïque
Le programme de développement de la filière photovoltaïque établi par le SER vise à créer une industrie capable de pourvoir à 50% des besoins propres du pays et d'exporter le reste. En clair : capacité de production de modules de 2,5 GW ; capacité de production de cellules de 1,5 GW ; capacité de production de structures de 2,5 GW ; capacité de production d’autres éléments de 1,5 GW. Le nombre d'emplois devrait s'élever à 12000 dans l'industrie et à 50 000 dans l'ingénierie et l'installation en 2020.
En 2020, le programme « industrie photovoltaïque » devrait coûter entre 13 €/an et 41 €/an par foyer (soit une facture globale de 2000 M€). Ce coût devrait par la suite connaître une décroissance et tomber à quelque 700 M€ en 2033 (soit entre 4,5 €/an et 15€/an) et s’annuler aux alentours de 2040.

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Ester, un modèle économique pour une électricité solaire à prix de marché

Centralesphotovoltaïques>France>Grands programmes>Investissements>Stratégie
06-12-2011 00:00:00 :

Trois partenaires, à savoir une collectivité locale – la Région Poitou-Charentes –, un opérateur de centrales photovoltaïques – Solairedirect – et un distributeur local d'électricité – Sorégies – viennent de lancer le dispositif Ester, pour Électricité solaire des territoires, qui vise à s'affranchir des aides publiques et à fournir de l'électricité solaire à prix compétitif. Solairedirect et Sorégies, distributeur d'électricité dans la Vienne, ont signé un contrat de vente d'électricité solaire (CVES) sur 30 ans, avec un prix initial de 108 €/MWh, et prévoient la construction de plusieurs parcs solaires d'une puissance cumulée de 60 MW d'ici à 2015 …

De gauche à droite : Thierry Lepercq, pd-g de Solairedirect, Jean-Pierre Viou, président exécutif de Sorégies, et Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes.


Afin de pourvoir fournir de l'électricité solaire à un prix compétitif, Solairedirect mise sur une combinaison de coûts de construction optimisés et de coûts de financement bas sur le long terme pour les parcs solaires. A terme, le dispositif évoluera vers un système économiquement viable sans subventions. L'électricité produite sera en effet vendue, dans un premier temps et au maximum sur 20 ans, au tarif d'achat de 108 €/MWh par exemple, tarif qui devrait être en vigueur au 2e trimestre 2012 (si l'on anticipe des baisses trimestrielles au même rythme que depuis juillet dernier) pour de premiers parcs solaires dont le développement serait achevé.

Contrat de vente d'électricité avec Sorégies
Dans un deuxième temps, avec la hausse attendue des prix de gros de l'électricité, Sorégies pourrait acheter l'électricité solaire pour un prix inférieur. Selon un scénario prévoyant une hausse annuelle des prix de gros de l'ordre de 4,5%, il sera ainsi plus intéressant d'enlever l'électricité au prix de marché plutôt qu'au tarif d'achat à partir de 2025.

« Le modèle est économiquement viable dans le contexte actuel de baisse des prix des panneaux photovoltaïques, de 3,2 €/Wc début 2008 à 0,70 €/Wc fin 2011, qui est surtout due aux avancées technologiques, avec, en parallèle, l'augmentation du prix de l'électricité classique », précise Thierry Lepercq, pd-g de Solairedirect. « Le dispositif prévoit en outre un mécanisme de remplacement des panneaux photovoltaïques pour que les parcs solaires continuent à produire au-delà des 30 ans, jusqu'à 40 ans voire même 50 ans. »

Pour Sorégies, le dispositif garantit un approvisionnement à coûts maîtrisés sur le long terme. « Avec une puissance installée de 60 MW pour une production de 70 GWh, le projet Ester représente environ ¼ de notre objectif consistant à livrer 20% d'énergie de base de sources renouvelables à l'horizon 2020 », souligne Jean-Pierre Viou, président exécutif de Sorégies.

Un contrat de même ampleur est en cours de négociation avec Séolis (Deux-Sèvres), la 2e régie de distribution d'électricité dans la Région. Il devrait être signé prochainement.

Création d'une SEM avec la Région Poitou-Charentes
Dans le cadre d'Ester, la création d'une société d'économie mixte (SEM) détenue à 65% par la Région Poitou-Charentes et à 35% par Solairedirect permet de garantir le caractère territorial avec au moins la moitié des projets de parcs solaires construits en local. La SEM investira d'ailleurs en capital, directement ou indirectement, dans des sociétés qui développeront des projets solaires dans la Région.

L'investissement total pour la construction des parcs solaires s'élèverait, lui, à 180 M€.

« Le dispositif Ester constitue un laboratoire expérimental, un point de départ en Région pour la transition énergétique. Il est duplicable ailleurs, aussi bien sur le territoire français qu'à l'étranger », argumente Thierry Lepercq.

Suspendu depuis un an à cause du moratoire, le projet industriel de Solairedirect, qui visait la construction d'une usine de panneaux PV de 120 MW de capacité d'assemblage par an, a, lui, vocation à retrouver tout son sens si le dispositif Ester permet d'atteindre des volumes suffisants. « Dès que nous aurons 500 MW de projets en portefeuille, nous pourrons concrétiser le projet d'usine, avec une option de capacité intégrée sur l'ensemble des composants, des tranches de silicium aux panneaux PV », nous a ainsi confié Thierry Lepercq.

La Région Poitou-Charentes est en pointe pour le développement des énergies renouvelables sur son territoire, avec une politique volontariste de soutien au photovoltaïque. Ainsi, un accord cadre stipulant un potentiel de 3,8 GW de capacité d’électricité solaire en région à l'horizon 2030 et la construction d’une usine de panneaux photovoltaïques a été signé avec Solairedirect dès octobre 2009.

Le projet Ester a, lui, été mis sur les rails dès janvier 2011, à la suite du moratoire sur le photovoltaïque décidé par le gouvernement.

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L'Institut Photovoltaïque d'Ile-de-France est (presque) sur les rails

Couches minces>Panneaux >Cellules >Matériaux>Equipements>France>Grands programmes>R&D
28-11-2011 16:20:20 :

« La longue marche vers la création de l’Institut Photovoltaïque Ile-de-France » : le titre de la présentation de Daniel Lincot, directeur à l'Institut de recherche et développement sur l’énergie photovoltaïque (IRDEP), effectuée lors d'un colloque sur l'énergie solaire organisé par le CNRS en octobre dernier était un clin d'œil en référence au temps écoulé depuis la mise en place à la fois de l'Institut national de l'énergie solaire (Ines) à Chambéry, en Savoie, et l'Irdep à Chatou, dans les Yvelines, en 2005 ! Annoncé il y a deux ans, l'IPVF, qui sera dédié aux technologies couches minces et installé sur le campus du plateau de Saclay, est aujourd'hui définitivement sur les rails, sa feuille de route stratégique et les grands thèmes de recherche ont été définis. Sa concrétisation est attendue pour le printemps 2012 …



Ses objectifs : un photovoltaïque compétitif sans tarifs d'achat et permettant une intégration au bâti simplifiée, un développement de technologies pour des marchés internationaux au bénéfice d'une filière industrielle en France, 80 chercheurs dans un premier temps jusqu'à plus de 150 chercheurs à l'horizon 2020. Avec quatre membres fondateurs, qui sont le CNRS, l'École polytechnique, Total et EDF, l'IPVF s'inscrit dans une action de coordination de la recherche française sur le solaire grâce à l'initiative France Énergie Solaire, avec l'Ines et Themisol. Cette initiative permet de couvrir les trois segments de la chaîne, de la recherche amont à l'industrialisation en passant par la recherche technologique dédiée. Pour Daniel Lincot, la présence de grands groupes industriels assure en outre la disponibilité des moyens financiers nécessaires pour passer à l'industrialisation.

Décidée en septembre 2010 et lancée effectivement en février dernier, la Fédération de recherche sur le photovoltaïque en Ile-de-France a, elle, pour mission d'engager des recherches sur le photovoltaïque de 2e génération à base de couches minces, et de 3e génération utilisant des concepts susceptibles d'apporter des rendements de conversion très élevés et porteurs de ruptures technologiques majeures. Un accord de création a été signé à cet effet entre quatre entités du CNRS, à savoir l'Institut de recherche-développement sur l'énergie photovoltaïque (Irdep), le Laboratoire de physique des interfaces et couches minces* (LPICM) de Palaiseau, le Laboratoire de génie électrique de Paris (LGEP) et le Laboratoire de photonique et nanostructures (LPN) de Marcoussis.

La fédération de recherche s'est en outre ouverte courant 2011 à l'Institut des matériaux de Nantes (IMN) et à l'Institut d'Électronique du Solide et des Systèmes (InESS) de Strasbourg, une structure commune à l'Université de Strasbourg et au CNRS. Elle regroupe ainsi une centaine de personnes du secteur du PV, et représente un budget de 2,4 M€ en coûts directs personnels au sein du CNRS.

La création de l'IPVF avait aussi été évoquée lors du colloque « Grand Paris, 4 ans après » organisé par le gouvernement français, le 10 octobre dernier : « 2,85 milliards d’euros seront consacrés au chantier emblématique du Grand Paris, dont l’objet est de faire émerger sur ce territoire, qui rassemble près de 10% de la recherche publique en France, un cluster scientifique et technologique de rang mondial. Ce pôle scientifique se structure progressivement... La dynamique se poursuit puisqu’un projet d’institut d’excellence en énergies décarbonées (IEED) – IPVF sur le solaire – et un institut de recherche technologique (IRT) – SystemX – ont été préselectionnés... »

*Rappelons qu'il existe depuis octobre 2009 une équipe commune de recherche LPCIM-Total, appelée NanoPV, active dans le domaine des couches minces en silicium.

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L'Etat est prêt à mobiliser 100 M€ de prêts pour aider la filière solaire à exporter

Centralesphotovoltaïques>France>Subventions>Grands programmes
26-10-2011 18:35:02 :

Avec un marché national du photovoltaïque en déroute, mettre un peu de baume au cœur des entreprises françaises du secteur peut être considéré comme bienvenu. Mais l'appel à projets que le gouvernement vient de lancer pour les aider à exporter vers les pays émergents, avec jusqu'à 100 M€ de prêts à la clé annoncés par Pierre Lellouche, secrétaire d’état chargé du commerce extérieur, suffira-t-il à leur traversée du désert ? Rien n'est moins sûr car il ne s'adresse a priori qu'à une partie de la filière : au solaire thermodynamique et au photovoltaïque à concentration …

L’appel à projets est ouvert jusqu’au 31 janvier 2012. Les entreprises sont invitées à se rendre dès à présent sur le nouveau site web www.import-export.gouv.fr pour télécharger le dossier de candidature.

L'État se dit prêt à mobiliser jusqu’à 100 M€ de prêts à faible coût pour financer les meilleurs projets portés par des entreprises françaises dans les pays émergents. S'y ajouteront 5 M€ de dons pouvant être accordés afin de financer des études de faisabilité et d’ingénierie en amont des projets. Ces aides proviendraient d'une enveloppe de prêts réservés aux pays émergents (RPE) et de l’enveloppe de dons du Fonds d’études et d’aide au secteur privé (Fasep).

Selon le communiqué du ministère, « les entreprises françaises de la filière solaire, parmi lesquelles de nombreuses PME, sont en retard sur les technologies de première génération, et misent désormais sur le solaire thermodynamique (miroirs Fresnel par exemple) et sur le photovoltaïque à concentration, pour proposer des prix plus compétitifs que leurs concurrents et obtenir des contrats à l’export. A cet égard, le Plan solaire méditerranéen, l’un des projets-phares de l’Union pour la Méditerranée, par son échelle et par les perspectives qu’il ouvre sur l’ensemble des marchés mondiaux, est un rendez-vous à ne pas manquer. »

Pour plus d'informations, cliquer ici

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Avis de marché : Vence, Saint-Restitut, Marseille

Centralesphotovoltaïques>France>Grands programmes
26-10-2011 17:59:50 :

La ville de Vence (Alpes-Maritimes) envisage l'installation d'une centrale photovoltaïque en toiture d'une puissance de 16,5 kWc, raccordée au réseau électrique et intégrée au bâti, sur le gymnase Dandreis, qui devrait être réalisée à l'occasion de sa rénovation. Date limite de remise des offres : le 9 novembre 2011 …

La mairie de Saint Restitut (Drôme) a lancé un appel à candidatures pour la conception et la réalisation d'une centrale photovoltaique au sol de 2,5 MW. Date limite de remise des offres : 9 novembre 2011.

Dans le cadre de la rénovation de l'Etablissement régional d'enseignement adapté (EREA) Louis Aragon de Marseille, il est prévu de réaliser une centrale photovoltaique semi intégrée de 580 m2 environ.

Pour plus d'informations, consulter le
Bulletin officiel des annonces des marchés publics, et effectuer une recherche avancée en tapant « photovoltaïque » OU « solaire » dans la case des mots clés.

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Maldives : 60% de l'électricité devrait être de source solaire en 2020

Centralesphotovoltaïques>Reste du monde>Politique/Réglementation>Grands programmes
18-10-2011 18:36:16 :

Le gouvernement des Maldives vient de voter un plan d'investissement dans les énergies renouvelables qui prévoit notamment de couvrir 60% de l'électricité consommée avec le photovoltaïque en 2020. Selon l'Initiative export sur les énergies renouvelables, une entité du ministère allemand de l'économie, le montant de l'investissement se situerait entre 3 et 5 milliards de dollars. Le choix s'est porté sur le photovoltaïque comme source principale parce que, sur de nombreuses îles, le coût de génération de l'électricité PV serait déjà inférieur à celui de l'électricité fournie par des groupes électrogènes …

Selon l'Initiative export, les coûts directs de génération d'électricité PV s'élèveraient à quelque 0,15 €/kWh dans le cas du PV, contre 0,21 à 0,32 €/kWh dans le cas des groupes électrogènes.
Le Renewable Energy Investment Framework décidé par le gouvernement prévoit aussi le développement d'autres sources d'énergie renouvelables comme l'éolien et la biomasse ainsi que de ressources de stockage, ce qui devrait permettre de couvrir 100% des besoins en électricité du pays.

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La France accèdera plus aisément à l'électricité d'origine renouvelable produite en Espagne en 2014

Energies renouvelables>France>Espagne>Subventions>Grands programmes
11-10-2011 12:13:40 :

La Banque européenne d’investissement (BEI) vient de s'engager, à hauteur de 350 millions d'euros sous forme de prêt, au financement de la première liaison transeuropéenne en courant continu, en l'occurrence entre la France et l'Espagne, qui fait appel à la technologie VSC (voltage source converter) capable de convertir très rapidement le courant alternatif en courant continu. L'objectif premier de cette interconnexion est de doubler la capacité d'échange d'électricité entre l’Espagne et le reste de l’Europe, passant ainsi de 1 400 à 2 800 MW, et notamment de valoriser la production d’électricité issue des sources d'énergies renouvelables



Le budget total pour réaliser cette interconnexion s'élève à 700 M€. La réalisation est subventionnée par l’Union européenne à hauteur de 225 M€ dans le cadre du programme EEPR (European Energy Program for Recovery). La mise en service commerciale est prévue en 2014.

L‘atout majeur du courant continu est la possibilité, contrairement au courant alternatif, de réaliser une liaison souterraine de grande longueur. La ligne reliera les communes de Santa Llogaia, près de Figueras, et Baixas, près de Perpignan, via un tracé de 64,5 km (31 km en Espagne et 33,5 km en France). La traversée du massif des Albères (Pyrénées) se fera au moyen d’une galerie technique longue de 8,5 km, parallèle aux tunnels de la Ligne ferroviaire à Grande Vitesse (LGV) Perpignan-Figueras.

Les deux gestionnaires de réseau de transport d’électricité français et espagnol, RTE et REE, ont signé à cet effet un accord quadripartite, jeudi 6 octobre 2011, avec la BEI et Inelfe à l’Hôtel de la Préfecture de Perpignan (France).

Pour plus d'informations concernant l'interconnexion électrique Espagne-France, cliquer
ici

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Fire Energy contribue à la création d'une « vallée solaire » près de Châteaudun

Silicium>Autretechno>Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Grands programmes>Créations>Investissements>Industrialisation>R&D
03-10-2011 19:35:23 :

Le groupe espagnol Fire Energy, distributeur/intégrateur de produits photovoltaïques et développeur de projets PV, vient de signer un accord avec la Communauté de Communes du Dunois en vue de l'implantation d'un complexe de R&D, de production, de logistique et de formation en particulier dans le photovoltaïque sur l’ancien Établissement de stockage de munitions de l’armée de terre (Etamat) de Châteaudun (28). Le complexe devrait être appelé « European Renewable Energy Solar Valley » (ERE Solar Valley) et susciter l'intérêt d'industriels et de capitalrisqueurs …

Abandonné par l'armée de terre depuis 16 ans, le site nécessite une phase préalable de dépollution.

Le budget préliminaire prévoit 96,6 M€ d'investissements sur cinq ans afin de réaliser le projet tel qu'il est décrit aujourd'hui.

Le projet est conduit par le groupe Fire Energy, avec des partenaires allemands et chinois ainsi que des soutiens bancaires. L'arrivée d'investisseurs supplémentaires, en particulier pour les aspects R&D, est prévue mais ne sera concrétisée qu'après la réalisation du projet.

L'aspect production aura deux facettes. Un site d'assemblage de panneaux photovoltaïques produira des modules pour des architectes désireux d'intégrer des conceptions uniques dans leurs travaux ainsi que pour des applications solaires originales. En fonction des solutions développées, des essaimages seront envisagés pour une industrialisation ultérieure, sous condition de trouver les investissements appropriés.

La deuxième facette production portera sur les diodes électroluminescentes (DEL), un secteur où le groupe Fire Energy est déjà présent avec son propre centre de R&D. La production de DEL devrait constituer une importante part au sein du complexe ERE Solar Valley.

Le complexe « Énergies renouvelables » occuperait près de 34000 m2 sur une surface de 51 ha. Le site de l'Etamat s'étend au total sur 78 ha. Il se composerait d'un centre de logistique de pointe, d'une production de panneaux photovoltaïques, d'un laboratoire de R&D et d'une unité d'enseignement sur le PV ... ainsi que d'une centrale PV de 12 MWc construite à proximité par GDF Suez. Une centrale au biogaz et des éoliennes semblent également prévues. Le projet s'accompagnerait de la création de 250 emplois, selon un reportage de France 3 (cliquer ici)

Annoncée il y a plus d'un an, la centrale PV de GDF Suez se composera de quelque 44000 panneaux PV en silicium polycristallin sur 27 ha du site de l'Etamat pour un productible de 10,5 Gwh/an. Elle n'est probablement pas étrangère à l'arrivée de Fire Energy (Source : Pays Dunois, Orientations d’actions, Contrat régional de Pays 3ème génération 2011 – 2014).



Le projet ERESV vise aussi à développer des démonstrateurs écologiques sur le site, comme une piscine à chauffage solaire, des fontaines fonctionnant à l'énergie PV, etc.

Fire Energy a été créé en 2007 à Madrid, par les investisseurs Winvest Holdings et Fire Energy Development (Hong Kong). Les panneaux photovoltaïques portant la marque Fire Energy sont assemblés en Chine avec des cellules solaires de Canadian Solar. Le groupe distribue aussi via ses implantations en Europe (Italie, Allemagne) plusieurs marques de panneaux PV et d'onduleurs telles que Eging, Hengji, Jinko Solar, LDK Solar, Shunda Global, Tian Wei, Platinum.

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La Turquie veut construire 600 MW de parcs solaires

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Europe>Reste du monde>Grands programmes
20-09-2011 11:10:57 :

Le ministère de l'énergie de Turquie vient de déclarer 27 provinces du sud du pays comme zones aptes au déploiement de centrales solaires. Le pays compte attirer des investisseurs pour y construire des parcs solaires photovoltaïques et des centrales thermodynamiques d'une puissance totale de 600 MW d'ici 2013. L'obtention d'une licence est un prérequis pour la construction et l'exploitation d'un générateur d'énergie dans le pays. Date limite pour le dépôt des candidatures : 31 octobre 2011 …

Le gouvernement turc avait par ailleurs mis en place une réglementation tarifaire fin 2010, qui prévoit une rémunération de base de 13,3 c$/kWh pour l'électricité produite, à laquelle s'ajoute un bonus de 0,5 à 6,2 c$/kWh pour le PV et de 0,6 à 9,2 c$/kWh pour le CSP selon le pourcentage de production régionale pour le matériel utilisé.

La Turquie s'est fixé pour objectif de couvrir 30% de sa consommation d'électricité avec des énergies de sources renouvelables d'ici 2023. Le pays souhaite aussi exporter une partie de sa production d'énergie de source renouvelable.

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La Turquie veut construire 600 MW de parcs solaires

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Europe>Reste du monde>Grands programmes
20-09-2011 11:05:08 :

Le ministère de l'énergie de Turquie vient de déclarer 27 provinces du sud du pays comme zones aptes au déploiement de centrales solaires. Le pays compte attirer des investisseurs pour y construire des parcs solaires photovoltaïques et des centrales thermodynamiques d'une puissance totale de 600 MW d'ici 2013. L'obtention d'une licence est un prérequis pour la construction et l'exploitation d'un générateur d'énergie dans le pays. Date limite pour le dépôt des candidatures : 31 octobre 2011 …

Le gouvernement turc avait par ailleurs mis en place une réglementation tarifaire fin 2010, qui prévoit une rémunération de base de 13,3 c$/kWh pour l'électricité produite, à laquelle s'ajoute un bonus de 0,5 à 6,2 c$/kWh pour le PV et de 0,6 à 9,2 c$/kWh pour le CSP selon le pourcentage de production régionale pour le matériel utilisé.

La Turquie s'est fixé pour objectif de couvrir 30% de sa consommation d'électricité avec des énergies de sources renouvelables d'ici 2023. Le pays souhaite aussi exporter une partie de sa production d'énergie de source renouvelable.

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La Grèce veut sortir de la crise grâce au soleil

Centralesphotovoltaïques>Grèce>Grands programmes>Investissements
12-09-2011 11:58:04 :

L'occasion était bien choisie, et l'audience très attentive ! La conférence d'ouverture de la manifestation EU PVSEC a servi de plate-forme à George Papaconstantinou, ministre grec de l'énergie, pour la présentation du Projet Helios, un projet ambitieux portant sur l'installation de 10 GW de puissance photovoltaïque en Grèce et sur son exportation vers d'autres pays européens, en premier lieu vers l'Allemagne. Coût de l'investissement : 20 milliards d'euros ...

Le déploiement se ferait progressivement avec, dans un premier temps, 2,2 GW d'ici 2020, puis 10 GW d'ici 2050.

Le gouvernement semble prêt à mettre des sites à disposition des développeurs.

Rappelons que la Grèce disposait d'une puissance PV installée et raccordée de 206 MW à fin 2010.

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La Bretagne demande une régionalisation des tarifs d'achat pour le photovoltaïque

Centralesphotovoltaïques>Panneaux >France>Politique/Réglementation>Grands programmes
09-05-2011 15:34:32 :

Dans le cadre des Journées européennes du solaire, une multitude de manifestations sont organisées dans toute la France par des industriels, des collectivités, des laboratoires, etc. La Région Bretagne a choisi, elle, d'aller sur le terrain, avec une visite des locaux de Sillia Energies, fabricant de panneaux photovoltaïques à Lannion, le mercredi 11 mai prochain. Cette visite sera suivie d’une table ronde sur l’avenir de la filière photovoltaïque en Bretagne, à laquelle sont invités l’ensemble des acteurs de la région. Objectif : réaffirmer le soutien de la Région au photovoltaïque mais aussi présenter des propositions d'aides au secteur, notamment par le biais d'une régionalisation du tarif d'achat pour les futurs appels d'offres…

Sillia Energies accueillera Dominique Ramard, président de la commission environnement et délégué à l'énergie et au climat de la Région Bretagne, ainsi que Loïg Chesnais-Girard, président de la commission économie et délégué à l’innovation et à l’économie sociale et solidaire.
Cette première manifestation est soutenue notamment par le collectif SOL Ouest, qui rassemble environ 50 PME du Grand Ouest, et notamment Sillia Energies, ainsi que par le groupe Facebook TPAMPS.

Sillia Energies vient par ailleurs de finaliser l'installation de sa deuxième ligne d'assemblage, qui a représenté un nouvel investissement de 2,5 millions d'euros et porte sa capacité totale à 50 MW. Nous reviendrons prochainement sur la stratégie de Sillia Energies.

Le collectif SOL Ouest poursuit également ses actions auprès des pouvoirs publics, en particulier auprès des conseillers des ministres Eric Besson (Energie) et Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie, développement durable), afin que soit prise en considération sa principale revendication, à savoir la régionalisation des tarifs d’achat, dans les critères d’attribution des futurs appels d’offre.

Plusieurs manifestations sont prévues avec les pouvoirs publics régionaux (Bretagne et Pays de la Loire) afin de les sensibiliser aux problèmes de la filière et de mettre en place des modèles d'aides régionales. Ainsi, une visite des élus sera également organisée dans les locaux de l’usine Systovi, également fabricant de panneaux photovoltaïques et spécialiste de l'intégré au bâti, situé à Saint-Herblain, près de Nantes.

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Afrique du Nord & Moyen-Orient : un gisement solaire en attente d'exploitation

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>Energies renouvelables>Reste du monde>Grands programmes
11-04-2011 21:30:49 :

Après un premier projet pilote au Maroc, la Desertec Industry Initiative (DII), qui prévoit la construction de centrales solaires thermodynamiques et photovoltaïques à concentration en Afrique du Nord avec une exportation potentielle d'énergie vers l'Europe, est en train de concrétiser ses activités en Tunisie. Dans un premier temps, une étude de faisabilité et de financement d'un projet de référence a été lancée avec l'énergéticien tunisien STEG Energies Renouvelables

Ce projet de référence devrait regrouper des industriels européens et régionaux, estime Paul van Son, président-directeur général de la DII, qui va notamment détailler les plans de l'initiative industrielle dans le cadre de la manifestation Menasol 2011 qui se tiendra les 4 et 5 mai à Casablanca, au Maroc.

Pour CSP Today, société organisatrice de Menasol, le potentiel solaire de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient est encore largement sous-exploitée. Des pays comme le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman, le Quatar ou encore le Koweit développent tous actuellement des projets de centrales solaires et/ou affichent des objectifs plus ou moins ambitieux quand à la part des énergies renouvelables dans leur mix énergétique à plus ou moins brève échéance : par exemple 7% en 2015 et 10% en 2020 pour la Jordanie, 7% d'ici 2020 pour les EAU, 6% d'ici 2015 pour l'Algérie, 20% d'ici 2020 en Egypte, etc.

Rappelons que la Tunisie a, elle, élaboré un plan d'installations de 40 centrales d'énergie solaire, à réaliser d'ici 2016. Une centrale solaire thermodynamique de 5 MW de type tour solaire, à construire à El Borma par Mitsui Engineering, est par ailleurs à l'étude dans le cadre d'un partenaire nippo-tunisien. Elle devrait être opérationnelle à l'horizon 2013.

Enfin, le projet pilote au Maroc porte, lui, sur une centrale solaire de 500 MW représentatnt un investissement de 2,1 à 2,3 milliard d'euros. Combinant une centrale thermodynamique de 400 MW à une cenntrale photovoltaïque de 100 MW, il pourrait être réalisé à Ouarzazate, à proximité d'une autre centrale thermodynamique, également de 500 MW, prévue dans le cadre du Plan solaire marocain.

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Le Languedoc-Roussillon met en place un fonds photovoltaïque de 400 M€

Centralesphotovoltaïques>France>Grands programmes>Réalisations
11-04-2011 20:08:19 :

La région Languedoc-Roussillon vient de signer, en partenariat avec la BEI (Banque européenne d'investissement), une convention avec trois banques régionales afin de créer un fonds photovoltaïque d'un montant de 400 millions d'euros. Objectif : encourager la production d'énergie photovoltaïque à grande échelle sur le territoire avec un financement qui permettra l'installation de 200 MWc…

La région vise ainsi à faciliter des projets locaux de production d'électricité photovoltaïque, avec un potentiel de 1100 créations d'emplois. La BEI a ouvert une ligne de crédit de 200 M€, soit la moitié du montant des prêts envisagés sur la période 2011-2014. L'octroi des prêts est géré par les établissements bancaires co-financeurs pour un montant identique.

Pour en savoir plus, cliquer ici

Cette convention a été signée par Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon et Philippe de Fontaine Vive Curtaz, vice-président de la BEI, avec la Banque Populaire du Sud, la Caisse d’Épargne Languedoc-Roussillon et le Crédit Agricole, en présence de leurs représentants respectifs.



Le Languedoc-Roussillon est la quatrième région française pour la puissance photovoltaïque installée avec plus de 96 MWc raccordés au réseau fin 2010 (sur un total de 204,7 MW installés dans la zone Méditerranée).

Signalons aussi que la BEI (Banque européenne d'investissement) vient également de signer un accord avec la banque allemande SaarLB (Landesbank Saar) en vue de garantir des prêts d'un montant de 100 M€ destinés à des projets d'énergies renouvelables portés par des PME dans le solaire et l'éolien.

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La Région Poitou-Charentes soutient le solaire avec des mesures concrètes

Centralesphotovoltaïques>France>Politique/Réglementation>Grands programmes
15-03-2011 20:12:01 :

Après l'adoption d'un plan énergie solaire dès 2008, la Région Poitou-Charentes revient dans l'arène du photovoltaïque avec des mesures concrètes élaborées afin d'aider les industriels de la filière, et notamment les PME, à surmonter les difficultés actuelles dues aux « conditions techniques et financières défavorables » de la nouvelle réglementation. Les quatre mesures phares : création d'un « fond de résistance photovoltaïque » pour les projets suspendus ou menacés d'arrêt ; création d'une société d'économie mixte régionale (SEM) d'ici l'été 2011 ; mobilisation des crédits du plan énergie solaire régional ; et lancement d'un appel à projets…

Le « fonds de résistance photovoltaïque » vise les entreprises susceptibles d'être obligées d'arrêter leur activité par nécessité financière. Il prévoit des avances remboursables pour leur permettre de continuer leurs travaux d'installation tout en réduisant le manque à gagner.

L'appel à projets annoncé par Ségolène Royal, présidente du Conseil régional de Poitou-Charentes, devrait permettre de « récupérer » des projets purgés de la file d'attente du fait du moratoire de 3 mois, ou impossibles à réaliser dans les délais prévus par l'arrêté du 9 décembre dernier, mais aussi relancer des projets d'installations PV.

La création d'une SEM devrait contribuer à favoriser la constitution d'une filière de production française et donner de la visibilité aux industriels, avec un plan d'investissements pour l'installation d'une puissance de 1000 MW d'ici 2020. Rappelons que Solairedirect avait démarré un projet pour l'implantation d'une usine de panneaux photovoltaïques à Châtellerault.

Enfin, pour financer les projets de la SEM, l'objectif consistera à mobiliser 200 millions d'euros disponibles dès aujourd'hui dans le cadre du plan solaire régional qui prévoyait 400 millions d'euros sur la période 2009-2012, en vertu d'un accord de prêt signé avec le Crédit agricole et la BEI, et garanti par la Région.

A ce jour, la Région Poitou-Charentes affiche une puissance photovoltaïque installée de 46 MW, ce qui, en terme de puissance installée par habitant, représente le double de la moyenne nationale.
Lire également notre article sur le Plan solaire régional de Poitou-Charentes

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Quatrième édition des Rencontres Photovoltaïque à Paris le 23 mars 2010

France>Politique/Réglementation>Grands programmes>Technologies>Industrialisation>R&D
07-03-2011 19:27:40 :

Les quatrièmes Rencontres Photovoltaique, organisées par Lagoa, se tiendront le 23 mars prochain à Paris, au Pavillon Gabriel, sur le thème « Quelles solutions pour la filière ? » avec notamment, en point d'orgue en fin de journée, une table ronde sur l'avenir de la filière à l'issue du moratoire instauré début décembre 2010…

Cette journée a pour vocation d’offrir aux acteurs de la filière une information stratégique et prospective réactualisée, qui sera cette année d'autant plus percutante qu'un nouveau dispositif réglementaire des tarifs d'achat vient d'être publié. Les évolutions technologiques et les travaux de R&D effectués de par le monde sur les solutions PV, les bâtiments basse consommation, les « smart grids » et la gestion de stockage de l'énergie sont autant de points sur lesquels les participants pourront débattre.

Lors des précédentes éditions, cette journée a réuni chaque fois plus de 250 personnes.

Programme de la journée et inscription en ligne

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3e appel à projets innovants du Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies

Silicium>France>Subventions>Grands programmes
21-02-2011 12:51:14 :

Le Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies a choisi de lancer le 3e appel à candidatures de son concours Eco-énergies Innov', soutenu par la Région, dans le cadre du salon des énergies renouvelables qui s'est déroulé à Lyon du 15 au 18 février dernier. Les critères de sélection des projets incluent le caractère innovant ainsi que les aspects de maitrise d'énergie et les énergies renouvelables appliquées au bâtiment…

Le concours permet d'obtenir une subvention pouvant atteindre 15000 € par projet.

Le délai de remise des candidatures a été fixé au 22 avril 2011.

Organisation présidée par André Jean, fondateur de Clipsol et président de son comité stratégique, le Cluster, qui comprend plus de 230 membres dont 90% de TPE de moins de 10 personnes, organise aussi des réunions d'échanges afin de permettre à ses adhérents de se connaître et d'établir des partenariats autour du thème du bâtiment énergétiquement efficace.

Parmi les lauréats 2010 a notamment figuré la société Luxol Photovoltaïque pour un projet de développement, de production et de commercialisation d'un système photovoltaïque basé sur des tuiles PV fortement galbées.

Pour toutes informations concernant le programme Eco-énergies Innov' 2011, contacter Farida Talhi, farida.talhi@ardi-rhone-alpes.fr, tél. 06 30 91 88 66

Le dossier de candidature est téléchargeable ICI

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Le marché mondial du solaire à concentration devrait passer le cap du GW en 2011

Solairethermique>Conjoncture>Etudes de marché>France>Reste du monde>Grands programmes
07-02-2011 07:22:04 :

Le marché mondial des centrales solaires à concentration (ou thermodynamiques) devrait passer la barre du GW de puissance installée en 2011, estime la société d'études Lux Research. Et ce n'est qu'un début d'une croissance continue, la plupart des centrales thermodynamiques affichant désormais une puissance nominale de plus de 100 MW…

L'étude de Lux Research, qui prévoit une vraie « renaissance » du solaire à concentration, compare les aspects économiques et le potentiel des différentes technologies dans ce secteur, à savoir la concentration parabolique (le meilleur rendement en pointe), la tour solaire (le meilleur bilan énergétique) et le moteur Stirling (la technologie la moins coûteuse aussi bien à l'installation qu'en exploitation).

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) prévoit que cette technologie contribuera à hauteur de 11,3% à la production d’électricité mondiale à l’horizon 2050. Avec plus de 1 000 GW de capacité installée, les centrales solaires thermodynamiques pourraient ainsi fournir une production électrique de 4770 TWh par an, l’équivalent d’environ 10 fois la consommation électrique française en 2009.

L’association européenne de l’électricité solaire thermodynamique à concentration (Estela), prévoit, elle, un objectif européen de 30 GW de capacité installée et de 89,8 TWh/an de production d’électricité en 2020.

La France a, pour sa part, figuré parmi les premiers pays à s'engager dans cette voie, avec le four solaire d'Odeillo, près de Font-Romeu, et la centrale Themis, également à proximité.
Rappelons que l’ADEME a publié un appel à manifestation d’intérêt (AMI ) pour la réalisation de démonstrateurs et d’expérimentations pré-industrielles dans le domaine du solaire thermodynamique le 6 janvier dernier. Cet AMI sera clos le 13 mai 2011.
(Pour toutes informations, cliquer ici)

A noter que le Syndicat des énergies renouvelables (SER) organise le 17 mars prochain la 1ère édition des Rencontres du solaire thermodynamique, qui se dérouleront Espace Hamelin, à Paris.

Cliquer sur Rencontres du solaire thermodynamique pour obtenir le programme.

Le SER vient aussi de publier l'annuaire de la filière française du solaire thermodynamique.
Pour le consulter, cliquer ici

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Grand Emprunt : 4,5 millions d'euros de dotation pour l'énergie solaire à concentration

Centralesphotovoltaïques>Solairethermique>France>Grands programmes>R&D
31-01-2011 17:49:22 :

Sur les 2,5 milliards d'euros consacrés aux énergies renouvelables dans le cadre du Grand Emprunt, une dotation de 4,5 millions d'euros ira au projet SOCRATE dédié à l'énergie solaire, et plus particulièrement à l'énergie solaire thermodynamique et à concentration

Le projet SOCRATE (SOlaire Concentré : Recherches Avancées et Technologies Energétiques) vise à mettre en place une plateforme expérimentale dans le domaine du solaire à haute concentration. Il prévoit une coopération entre les universités de Montpellier et de Perpignan, avec notamment la création, à Perpignan, d'un nouveau département de Polytech'Montpellier dédié « énergétique – énergies renouvelables ».

Cette plateforme devrait s’appuyer sur les installations solaires existantes d’Odeillo-Font Romeu (avec une modernisation des fours solaires) et de Targasonne (concentrateur à tour Thémis, avec extension des équipements existants). Ces infrastructures seront complétées par une installation cylindro-parabolique et par des moyens de caractérisation des matériaux solaires.

Dans le domaine du solaire à haute concentration, les travaux porteront sur le comportement des cellules à jonctions multiples visant à des concentrations supérieures à 1000.
Dans les centrales thermodynamiques, la plateforme SOCRATE permettra d'effectuer des essais avec des systèmes complets avec une puissance de quelques kW à 5 MW.

La plateforme sera ouverte aux entreprises via des projets de recherche collaboratifs. Les recherches menées devraient aussi contribuer au développement de PME innovantes.

Pour en savoir plus, cliquer : Projet Socrate

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