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L’Echo du Solaire vous souhaite de bonnes fêtes

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18/12/2013 07:30:08 :

L'année 2013 s'achève. L'Echo du solaire suspend sa parution jusqu'en janvier. Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année, et vous présentons nos meilleurs vœux pour 2014, tant dans votre vie professionnelle que personnelle …
 
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ARTICLE EN ENTIER

Photovoltaïque : concertation et consultation tous azimuts en France

France>Politique/Réglementation
17/12/2013 19:48:00 :

Philippe Martin, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, a lancé des consultations tous azimuts concernant l'avenir des énergies renouvelables, et en particulier du photovoltaïque, en France. Un groupe de travail a ainsi été chargé d'étudier la problématique de l'autoconsommation de l'énergie produite. Une concertation pour faire évoluer le dispositif de soutien aux énergies renouvelables en général a par ailleurs démarré. Le tout parallèlement à la publication du plan de base pour le projet de la future loi de programmation sur la transition énergétique

Début décembre, un groupe de travail a été mis en place par la DGEC (Direction générale du climat et de l'énergie, pour discuter de l'autoconsommation de l'électricité produite par des installations photovoltaïques. L'ensemble des acteurs concernés par cette problématique dont notamment les représentants des régions, des collectivités locales organisatrices des services publics de l'énergie, y participent. Craignant une nouvelle concertation dont l'issue serait écrite d'avance, à l'instar de ce qui s'était passé lors du moratoire sur le photovoltaïque, Enerplan d'une part et quelque 75 acteurs de la filière photovoltaïque sur le site Mediapart d'autre part ont demandé publiquement une révision de la méthode de concertation, en remettant notamment en cause son pilotage par la DGEC. Pour en savoir plus, cliquer ici pour la tribune sur Mediapart, et ici pour la lettre ouverte du syndicat professionnel Enerplan.

Parallèlement, le ministre a lancé une consultation sur les pistes d'évolution des mécanismes de soutien aux énergies renouvelables auprès de l'ensemble des acteurs impliqués dans leur développement. Le ministre assure que les décisions ultérieures ne seront prises qu'après une large concertation en laissant, le moment venu, un délai suffisant d'adaptation, sans action rétroactive. Le travail parallèle sur l'autoconsommation est nécessaire pour apporter une réflexion en amont que l'évolution des coûts de production des énergies renouvelables et des moyens de stockage rend indispensable. Les évolutions législatives pertinentes qui pourraient en résulter seraient ensuite intégrées dans le futur projet de loi de programmation sur la transition énergétique. Pour la concertation, les acteurs de la filière sont invités à répondre à une liste de questions d'ici au 28 février 2014. Pour participer, cliquer ici

Le plan de base du projet de loi de programmation sur la transition énergétique porte, lui, sur les grands principes et objectifs déjà énoncés par les autorités et devrait fournir à l'état des outils de pilotage indispensables pour : réduire les émissions de gaz à effet de serre ; améliorer l'efficacité énergétique avec une réduction de 50 % de la consommation d'énergie à horizon 2050 ; réduire de 30 % la consommation de combustible fossile à l'horizon 2030 ; et diversifier le bouquet électrique avec le développement des énergies renouvelables et la réduction de la part du nucléaire à 50 % à l'horizon 2025. Après avis du Conseil national sur la transition énergétique, le CESE et le Conseil d'état seront saisis du projet de texte. La loi sera présentée au printemps, discutée durant l'été et devra être conclue d'ici la fin 2014. Le plan commenté du projet de loi de programmation sur la transition énergétique se trouve ici dans son intégralité.

Commentaires
Le Syndicat des énergies renouvelables (SER), qui participera à la consultation sur les dispositifs de soutien aux énergies renouvelables, devrait proposer des mesures transversales et des mesures spécifiques, technologie par technologie, pour garantir le développement de chacune des filières nécessaire à l’atteinte de nos objectifs européens et de la transition énergétique. Ses premières orientations seront présentées aux responsables politiques et à la communauté de l’énergie lors de son colloque annuel prévu le 6 février prochain à la maison de l’UNESCO.

La Fondation Nicolas Hulot constate, pour sa part, que le gouvernement semble avoir mis de côté une partie des propositions d'actions issues du débat national sur la transition énergétique. Le projet de loi lui apparaît trop centré sur l'électricité, ne mentionne pas le développement de la chaleur renouvelable, est peu clair sur le « choc de simplification pour les énergies renouvelables » souhaité par tous, ne contient pas de référence à l'étude pluraliste des trajectoires pour atteindre 50 % de nucléaire en 2025, n'évoque pas d'outil de financement dédié ni de plan concret de rénovation énergétique des bâtiments publics, etc.

Le CLER constate des manques flagrants : des objectifs sans trajectoire, aucune proposition sur les transports, pas de détails sur les financements, rien sur l'organisation des transitions professionnelles et de développement de formations...

ARTICLE EN ENTIER

« Les acteurs du solaire doivent miser sur des modèles économiques innovants, et non sur des tarifs d'achat »

France>Politique/Réglementation
18/12/2013 07:27:12 :

Alors que l'avenir du soutien aux énergies renouvelables en général, et au photovoltaïque en particulier, est en discussion, Jean-Yves Leber, représentant de l'ONG Ecologie sans frontière au Conseil national de la transition énergétique et associé au cabinet de conseil stratégique Abgal Partners, est atterré. « Un trop grand nombre d'acteurs reste attaché à la vision passéiste de tarifs d'achat incitatifs et autres aides financières. Or il existe d'autres solutions, moins coûteuses pour la communauté et plus pérennes. Soit on est compétitif, soit on ne l'est pas », assène-t-il. Explications …

Les tarifs d'achat de l'électricité photovoltaïque sont très critiqués...
La réglementation tarifaire actuelle fonctionne sur la base d'une obligation d'achat avec priorité d'injection, ce qui veut dire que l'électricité de source renouvelable doit à la fois être achetée et écoulée en priorité sur les réseaux électriques. Or nous avons atteint un montant de 77 milliards d'euros d'engagements de CSPE sur 20 ans. Il est tout simplement intolérable d'aller au-delà. Les préoccupations des ministères quant aux modes de soutien aux énergies renouvelables, en particulier au solaire, sont compréhensibles. Celles des organisations professionnelles et autres acteurs du solaire en France, qui quémandent soit le maintien des tarifs d'achat, soit une prime à l'autoconsommation [NDLR : ce type de prime a existé en Allemagne et en Italie, mais a été abandonnée], soit d'autres cadeaux financiers, beaucoup moins. Il y a là un problème de maturité de la filière et de ses représentants qui mènent des combats d'arrière-garde. Il faut abandonner les tarifs d'achat. S'y raccrocher risque de provoquer l'arrêt du développement des énergies renouvelables.

La filière photovoltaïque est en perte de vitesse. Comment relancer le déploiement ?
Le financement du déploiement des EnR pose problème. Il existe cependant des solutions innovantes. Le contrat d'achat de l'électricité, ou power purchase agreement, en est une. De tels contrats se signent aujourd'hui partout dans le monde, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Nord, notamment au Maroc ou en Algérie. Ces pays partent d'une page blanche, regardent autour d'eux pour voir ce qui marche, et tirent les conclusions des expériences ratées. Deux axes sont à prendre en compte. La règle d'or consiste à défendre mordicus la priorité d'injection. Pour l'état, c'est une décision purement politique, qui ne coûte rien. La loi NOME permet, elle, la signature de contrats de vente de l'électricité, de gré à gré, sur le long terme. Tout est donc possible. Pour cela, le gouvernement devrait diligenter l'élaboration d'un cadre juridique et définir un environnement fiscal stable.

Existe-t-il d'autres approches pour soutenir le développement des EnR ?
Parmi les pistes de réflexion, il y a la création d'obligations de production et de consommation. Les bâtiments tertiaires, par exemple, ont une forte consommation d'électricité diurne. L'introduction, dans le code d'urbanisme, d'une obligation de production de 10, 20 voire 30% de leur consommation apparaît donc viable. Le surcoût que cette obligation entraîne se noie dans le montant total de l'investissement pour la construction et s'amortit vite, entre autres grâce à l'autoconsommation et à l'achat d'électricité évité. Les investisseurs s'y retrouvent sur le long terme.
Une autre piste consiste à impliquer les collectivités territoriales dans le foisonnement des EnR et dans le pilotage des coûts de raccordement dans le cade d'une politique durable et pérenne. Certaines régions réclament une reprise en main locale de l'énergie, ce qui peut s'inscrire aussi bien dans un plan climat-énergie territorial (PCET) que dans un schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE). Toutefois, au lieu de subventionner la production d'énergie, elles consacrent leurs efforts au réseau électrique. Il ne s'agit alors plus de subventions mais d'investissements durables. Les collectivités ont plus de poids pour négocier les coûts de raccordement avec les distributeurs d'énergie, sur la base du barème de la CRE mais au juste prix.

Et l'autoconsommation ?
L'approche « autoproduire pour autoconsommer » s'applique (aussi) au résidentiel. Il existe des dispositifs avec des logiciels intelligents embarqués pour le pilotage de la consommation, par exemple via Internet. L'idée consiste à partir du principe que l'électricité la moins chère est celle produite par le générateur photovoltaïque. Partant, il faut créer une obligation d'exploiter au mieux cette source d'énergie qui est la moins onéreuse, et gérer la consommation autour de cette obligation. Il importe de dimensionner correctement le générateur PV, d'équiper l'habitation de prises électriques pilotables à distance pour déclencher des usages quand le PV offre un cycle stable. Hors des périodes de consommation, le stockage de l'énergie s'effectue par exemple dans un ballon d'eau chaude. Là aussi, l'innovation scientifique est en marche.

ARTICLE EN ENTIER

Solairedirect réduit sa voilure en France

CentralesPV>France>Stratégie
17/12/2013 19:34:55 :

Parallèlement à son essor à l'international, Solairedirect, l'un des pionniers de l'électricité solaire en France, doit se résoudre à diminuer ses effectifs de 40% sur l'Hexagone, conséquence d'un marché atone. Pourtant, son fondateur et pd-g Thierry Lepercq va clore son exercice fiscal 2013 avec un chiffre d'affaires en hausse de 30% à 170 millions d'euros, et vient d'inaugurer ces derniers temps plusieurs centrales photovoltaïques réalisées en France. Son activité grandit toutefois plus à l'international, au Chili, en Afrique du Sud, aux États-Unis ou en Inde …

Le plan de sauvegarde devrait entraîner la suppression de 60 emplois dans les prochaines mois en France, dans ses bureaux de développement de Paris, Bordeaux et Aix-en-Provence. Principale raison : la très forte baisse de 20% des tarifs d'achat pour les centrales au sol début 2013 qui a supprimé quasiment toute velléité d'investissement dans ce secteur. Le tarif d'achat se situe aujourd'hui à 7,55 c€/kWh. Seules les appels d'offres de la CRE permettraient donc de déployer de grandes centrales PV sur l'Hexagone, pour l'instant.

Les effectifs de Solairedirect dans le monde devraient rester stables, grâce à une hausse du nombre d'employés, de 110 à 150 environ, dans son usine en Afrique du Sud où la firme va aussi assembler des panneaux photovoltaïques pour le Chinois ReneSola (voir notre article), et au développement de sa présence à l'international. Sa plus récente implantation au Chili s'est concrétisée avec une première réalisation d'une centrale PV de 1,2 MW (avec des panneaux solaires de Jinko Solar) pour la compagnie minière Minera Dayton avec un contrat de vente direct. Deux centrales de 50 et 90 MW sont actuellement à l'étude. Au global, le groupe viserait un programme de 250 MW au Chili, représentant plus de 200 millions d'euros d'investissements. Des annonces devraient concrétiser ce programme dans les prochains mois.

De tels déploiements sont devenus possibles car l'énergie solaire est compétitive dans de nombreux pays. Elle l'est d'ailleurs quasiment aussi en France. Solairedirect s'est réorienté stratégiquement vers des contrats de vente de l'électricité solaire produite de gré à gré (PPA pour power purchase agreement), une approche suivie par de nombreux pays conscients que des tarifs aidés « à l'européenne » finissent par devenir trop coûteux pour la communauté. En Inde, le groupe a ainsi inauguré une première centrale solaire en juin dernier, dont l'électricité produite est vendue pour moins de 100 €/MWh. En France, la centrale solaire de Charleval fournit de l’électricité pour 11,7 c€/kWh, celle d'Istres en est à 11,38 c€/kWh, tandis que celles de Caillavet et de Rion-des-Landes sont à 11,08 c€/kWh. Enfin, une centrale PV, actuellement encore en construction également en France, fournira de l'électricité solaire pour 8,4 c€/kWh.

ARTICLE EN ENTIER

L'activité photovoltaïque française affiche une tendance lourde au ralenti

CentralesPV>Conjoncture>France
17/12/2013 19:33:41 :

Publiée par le think tank France Territoire Solaire (FTS), la 8e édition de l'Observatoire de l'énergie solaire photovoltaïque confirme à nouveau une tendance lourde au ralentissement de l'activité du secteur photovoltaïque en France au troisième trimestre 2013 avec tout juste 204 MW de puissance PV raccordée au réseau. Un peu plus que les 119 MW du trimestre précédent mais moins que la puissance attendue suite aux premiers appels d'offres. Sur les douze derniers mois, seulement 483 MW ont été raccordés, bien moins que les 800 MW annuels ciblés par le ministère …



Seul le segment des systèmes PV de plus de 1 MW (sols, toitures et ombrières) connaît une légère reprise en raison des premières réalisations issues de dossiers lauréats de l'appel d’offres CRE 1 (> 250 kW) attribués début août 2012 dans le segment des centrales au sol fixes. Le segment des grandes toitures de 100 à 250 kW est stagnant depuis 5 trimestres et les projets lauréats de l’appel d’offres simplifié tardent à être mis en service. Dans le résidentiel, le volume est tombé à un cinquième du seuil atteint avant le moratoire du 2 décembre 2010. L’ouverture du tarif résidentiel, le plus élevé des tarifs d'achat, à tous les bâtiments n’a pas dynamisé ce segment, car le surcoût des contraintes de l’intégration totale au bâti (IAB) reste un frein important à l'investissement.

Pour FTS, les tarifs d'achat actuels pour les centrales PV de taille moyenne semi intégrées en toiture, d'une puissance de 9 à 100 kW (donc hors résidentiel) et celui pour les centrales de plus de 100kW n’ont plus de pertinence économique. Seul un nouveau système d’incitation comme l’autoconsommation pourrait recommencer à tirer le marché. La forte chute des demandes de raccordement remet en cause l'efficacité du système d'appels d’offres. Les centrales lauréates des appels d’offres de 2012 commencent seulement à être raccordées. Rappelons que 570 MW ont déjà été octroyés via appels d’offres. Les résultats de l’appel d’offres CRE 2 (400 MW) de 2013 pour les grandes centrales sont attendus en mars prochain.

Depuis décembre 2010, tous les tarifs d’achat ont fortement baissé : -50% pour le résidentiel, à 29,1 c€/kWh aujourd'hui, -63% pour les moyennes toitures, à 13,81 c€/kWh, et -73% pour les installations au sol, à 7,55 c€/kWh. La CSPE prend en charge le différentiel de coût entre le tarif d'achat et le prix de gros de l’électricité qui se situe actuellement entre 4 et 5 c€/kWh. Le coût du photovoltaïque dans la CSPE a toutefois chuté (voir notre article). Les estimations de la CRE sur le coût du photovoltaïque en 2013 concernent essentiellement des centrales bénéficiant de tarifs d'achat pré moratoire (décembre 2010). Ce coût évoluera beaucoup plus lentement à partir de 2014.

ARTICLE EN ENTIER

Les prix des panneaux PV ont baissé de 7,5 à 14,5% depuis le début de l'année en Europe

Silicium>Panneaux >Allemagne>Japon>Chine>Inde
17/12/2013 19:30:41 :

Selon la plate-forme commerciale pvXchange, les prix de gros des panneaux photovoltaïques en silicium cristallin ont continué à baisser en novembre en Europe, même si ceux des panneaux cristallins d'origine allemande et japonaise affichent une nette tendance au ralentissement …



Les prix des panneaux PV d'origine chinoise tendent aussi à la baisse. Seuls les produits provenant du Sud-Est asiatique hors Chine affichent des prix stables, avec une légère tendance haussière attendue en décembre, que pvXchange explique par le quasi-assèchement des stocks de source chinoise et du volume d'importations contingenté pour 2013. D'ailleurs, suite à la décision du parlement européen (voir notre article) de taxer les panneaux PV de fabricants chinois non liés par l'accord commercial signé début août, le cabinet juridique allemand Rödl & Partner conseille aux importateurs de panneaux PV de contrôler le plus soigneusement possible l'origine des panneaux afin de ne pas risquer d'être soumis à des taxes douanières rétroactives, exigibles jusqu'à trois ans après l'importation.

« Rétroactivement, 2013 a été relativement calme concernant l'évolution globale des prix. En 2012, les prix ne tendaient que dans une seule et même direction, toutes technologies confondues », souligne Martin Schachinger, fondateur et responsable Business development de pvXchange. En outre, le « delta prix » entre les panneaux chinois/asiatiques et les panneaux allemands/européens/japonais s'est rétréci à 18-25%, contre un écart de 36% par exemple entre les panneaux chinois et japonais en janvier 2013.

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SOMMAIRE du 18-12-2013
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L’Echo du Solaire vous souhaite de bonnes fêtes
Photovoltaïque : concertation et consultation tous azimuts en France
« Les acteurs du solaire doivent miser sur des modèles économiques innovants, et non sur des tarifs d'achat »
Solairedirect réduit sa voilure en France
L'activité photovoltaïque française affiche une tendance lourde au ralenti
Les prix des panneaux PV ont baissé de 7,5 à 14,5% depuis le début de l'année en Europe
 EN BREF
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Réalisations/Projets : France, Jordanie, Royaume-Uni
Marie-Christine Premartin à l'Ademe, Patrice Parisé au CGEDD
Nouveautés produits : Alstom, Delta Energy, Tecsol, Power-One
Et aussi : Schott Solar Thin Films, SunPartner, Conergy


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